8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Evreux, imprimerie Henri Dévé, 1930, gr. in-8°, 320 pp, 32 photos, nombreux tableaux, 2 cartes en noir, une carte dépliante en couleurs, reliure demi-chagrin noir, dos lisse, titres et triples filets dorés (rel. de l'époque), dos très frotté, sinon bon état. Rare
Livre important sur l'agriculture en Normandie, souvent cité.
Cornell University Press, 1971, in-8°, 182 pp, translated from the French (L'Ile-de-France, 1913), 8 pl. de photos hors texte, une carte, notes, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
L'histoire locale, dans l'Ile-de-France, principalement au XIXe siècle : le moins connu des ouvrages de Marc Bloch.
Genève, Mégariotis, 1978 (Reprint), in-8°, 156 pp, broché, bon état (Réimpression de l'édition de Chartres, 1903)
Chez l'auteur, 2001, in-8°, 447 pp, 178 photos, gravures et fac-similés, chronologie, reliure toile bleue de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état, envoi a.s.
Blondel et fils : cette manufacture de constructions mécaniques fondée en 1835, a cessé ses activités en 1942. Elle travaillait essentiellement pour l'industrie textile. — "L'histoire d’une famille et de la société de constructions mécaniques qu’elle a créée et dirigée pendant le dix-neuvième siècle et la première moitié du vingtième. De nombreuses illustrations (178 réparties sur les 448 pages de ce très beau livre relié) révèlent des aspects de la vie de famille : propriétés, premières voitures dans les années 1900, excursions et parties de chasse. Elles détaillent aussi les fabrications très variées de l’entreprise familiale et dévoilent les mécanismes des machines qu’elle a fournies aux industries du textile et du papier, en France et dans les pays voisins. On y trouve enfin une chronique de la municipalité de Déville-lès-Rouen, dont Albert Blondel fut conseiller municipal pendant trente-sept ans et maire à deux reprises, occasion de nombreuses anecdotes savoureuses sur les querelles et contraintes de la vie de la commune, qui ne paraissent pas démodées. Quelques dates émaillent ce témoignage de vie familiale, industrielle et municipale : 1690, André Blondel, agriculteur près de Fécamp en Normandie ; 1770, Jean Baptiste Blondel devient maréchal-ferrant et créateur d’outils ; 1835, naissance de l’entreprise à Déville-lès-Rouen grâce à Pierre Blondel, le “fondateur”, exemple de réussite industrielle sous la monarchie de Juillet ; 1904, dernier mandat de maire d’Albert Blondel ; 1914, mort d’André Blondel et épreuves de la Grande Guerre ; 1929 et la grande crise ; jusqu’en 1944, lorsque Léon Blondel dut se résoudre à vendre la société. Paul Blondel a su présenter cette histoire d’une manière très vivante et en un mot, passionnante." (La Jaune et la Rouge)
Presses de la Cité, 1967, in-8°, 443 pp, 2 cartes, biblio, cart. éditeur, bon état
L'histoire tumultueuse de la ville de Toulon et de ses bâtisseurs, des origines jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale.
La Crèche, Geste éditions, 2005, in-8°, 380 pp, préface de Jacques Floch, 16 pl. de photos hors texte, annexes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Interdit depuis le 26 septembre 1939 par le gouvernement Daladier, le Parti communiste français a continué son action dans la clandestinité. Mais déjà, de nombreux militants sont internés. Et la grande majorité des autres est placée sous la surveillance étroite de la police française au sein de laquelle se crée bientôt une section spécialement chargée de la chasse aux communistes...
P., Techener, 1858, in-8°, xxxii-605 pp, 4 fac-similés et un tableau généalogique hors texte, table analytique, reliure de prix du collège Stanislas, dos chagrin violine à caissons
P., Henri Laurens, s.d. (v. 1930), pt in-8°, 144 pp, 2 plans en couleurs, 49 gravures, broché, bon état (Coll. Petites monographies des grands édifices de la France)
Peyronnet, 1955, in-8°, 302 pp, 5 pl. de portraits et 2 tableaux généalogiques dépliants hors texte, index, broché, bon état
"Le général de Boisboissel a fort bien fait de mettre en lumière la figure de son aïeul. Loz de Beaucours appartenait à une famille d'ancienne noblesse, possédant la seigneurie de ce nom en Bothoa, dans la partie « continentale » de l'évèché de Cornouaille, relevant du comté de Quintin et dont le manoir était une modeste habitation comptant seulement deux pièces, vastes sans doute, par étage. Entré au Parlement avec l'achat d'une charge de conseiller, en 1775, à vingt-neuf ans, il devint, quatre ans après, avocat général, à la place de Duparc-Porée, et le demeura jusqu'à la fin de l'institution. Les archives copieuses qu'il a laissées (il aimait écrire), nous éclairent sur ses opinions. C'était un magistrat libéral, membre de la Chambre de Lecture Rennaise, partisan de l'égalité devant l'impôt et de concessions au Tiers dans la distribution des places. Paisible par nature, modéré par raison, il ne fut pas écouté et émigra. Le Comte d'Artois le dissuada de s'engager dans la conjuration de la Rouerie. Rentré dès 1801, il paya sa hâte de six mois de prison à Sainte-Pélagie, mais ayant donné à l'Empereur ses deux fils, dont l'un servit à l'armée, et l'autre dans la diplomatie, il fut nommé Conseiller à la Cour d'Appel de Rennes en 1811 et remplit ces fonctions, sauf l'intervalle des Cent-Jours, jusqu'à sa retraite en 1823 (il avait soixante dix-sept ans). Il est mort à Rennes peu de jours avant la chute de la monarchie légitime à laquelle l'attachaient ses préférences. Dans les abondants papiers qu'il a occasionnés ou griffonnés, l'auteur a trouvé les éléments d'une étude qui fait apparaître avec les traits du personnage, l'atmosphère qui l'enveloppait. Les vicissitudes subies par ses domaines tant de la part des chouans que des administrateurs révolutionnaires n'en forment pas le moins curieux chapitre..." (B.-A. Pocquet du Haut-Jussé, Annales de Bretagne, 1956)
Toulouse, Privat, 1977, gr. in-8° carré, 477 pp, 32 pl. de gravures, photos et cartes hors texte, 21 cartes et illustrations dans le texte, biblio, index, reliure pleine toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Univers de la France et des pays francophones)
Par Paul Bois, Jacques Gras, René Sanquer, Noël-Yves Tonnerre, Michel Le Mené, Yves Durand, Jean Meyer, Jacques Fiérain, André Vigarié.
Fayard, 1982, in-8°, 288 pp, 13 gravures, sources, index, broché, couv. illustrée, qqs rares rousseurs, bon état, envoi a.s.
"À travers portraits, anecdotes et notations pittoresques, Jean Boissieu esquisse l'évolution d'une cité qui, de 1871 à 1939, a pu rêver d'un grand rôle économique à jouer sur les deux rives de la Méditerranée, et, au-delà, vers l'Orient et l'Afrique noire. En même temps se coudoyaient dans ses rues et se brassaient dans ses quartiers populaires ou bourgeois les représentants de cent peuples divers. Avec ses nouveaux bassins, ses industries traditionnelles modernisées, sa Bourse, son P.L.M. et son canal de Suez, Marseille détenait-elle les clés de l'Orient ? Non sans doute, car sa bourgeoisie par bien des côtés sympathique, mais anachronique, ne disposait ni des capitaux, ni de l'infrastructure d'industries lourdes nécessaires. Et la crise aidant, « les clés glissèrent dans la mer », vers la fin des années trente. L'historien de l'Outre-Mer lira sans déplaisir ces pages alertes et y glanera quelques renseignements sur les huileries, les sucreries, les savonneries et la concurrence internationale combattue par les autorités coloniales françaises : Lyautey rompant des lances pour la primauté du sucre Saint-Louis au Maroc..." (Yves J. Saint-Martin, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1984)
Chambon-sur-Lignon, J.-F. Manier éditeur, 1986, in-8°, 112 pp, broché, sources, couv. à rabats illustrée d'un blason en couleurs, bon état. Peu courant
Dole, Imp. Joseph Jacques, 1912, in-12, 178 pp, 7 pl. de photos hors texte, broché, couv. imprimée papier vert très lég. salie (avec étiquette papier rose “En vente dans les librairies de Perpignan” en partie déchirée), non coupé, bon état. Rare
BONIN (Hubert) et Christophe LASTÉCOUÈRES (dir.).
Reference : 27357
(2006)
ISBN : 9782914369091
P., Editions PLAGE, 2006, gr. in-8°, 524 pp, nombreuses photos, cartes et tableaux, index, broché, bon état
P., Henri Laurens, sans date (vers 1930), pt in-8°, 95 pp, un plan, 43 gravures, broché, bon état (Coll. Petites monographies des grands édifice de la France)
BONNET (Serge), avec la collaboration d'Etienne Kagan et Michel Maigret.
Reference : 122505
(1986)
ISBN : 9782864802549
Presses Universitaires de Nancy, Editions Serpenoise, 1986, gr. in-8°, 302 pp, 2e édition, 16 pl. de photos hors texte, une carte des bassins de mines de fer de la Lorraine, index, broché, couv. illustrée, bon état
"L'homme du fer, ce sont les traces écrites de la vie ouvrière dans les mines de fer et la sidérurgie lorraines de 1889 à 1930, premier volume d'une collection de documents sur la vie industrielle de la Lorraine. Les ouvriers eux-mêmes écrivent peu, si ce n'est dans leurs organes syndicaux. Là se trouve une première source d'informations. Revendications et doléances présentent pêle-mêle un tableau des conditions de vie et de travail, l'expression de la sensibilité spécifique à certains éléments de cette situation et l'orientation de l'action qui donne un sens à cette sensibilité même. De l'autre côté, des documents patronaux, en nombre moindre, donnent une autre version des mêmes faits. L'autorité administrative apporte un éclairage complémentaire, mais proche du précédent. De toute manière, elle est, dans les documents ouvriers, rangée sans équivoque dans le même camp que l'autorité patronale. La grève de 1905 donne lieu à une intensification de la polémique, reflet de l'intensification de la lutte sur le terrain. Dans cette partie de l'ouvrage, les documents se suivent et se répondent : c'est alors un véritable affrontement des acteurs sociaux par les textes. Mais on n'oublie pas ceux qui n'entrent pas dans le schéma classique. Les syndicats jaunes dénoncent « les meneurs étrangers », les « attentats contre la liberté du travail». Des témoins apportent une note plus sereine, mais non exempte de jugements de valeur. Les instituteurs sont sensibles aux conditions du travail et développent des vues moralisantes sur la vie ouvrière. Les quelques documents émanant du clergé apparaissent comme singulièrement décalés par rapport aux problèmes sur lesquels s'affrontent les parties en cause. Toutefois ils fournissent de précieuses indications sur l'état religieux de la classe ouvrière lorraine et plus particulièrement des immigrés, déjà nombreux au début du siècle (cf. notamment document 61, « L'évêque de Nancy et ses diocésains italiens »). En résumé, on n'insistera jamais assez sur le caractère vivant de tels documents une fois réunis. L'auteur, sans sacrifier au pittoresque a opéré une véritable mise en scène des archives." (François-A. Isambert, Revue française de sociologie, 1976)
Denoël/Serpenoise, 1981, gr. in-8°, 382 pp, 108 photos et illustrations, sources, index, broché, couv. illustrée, bon état
[Bordeaux] – AUTOMNE (Bernard), Antoine BOE et Pierre DUPIN.
Reference : 115371
(1737)
A Bordeaux, Chez la Compagnie des Imprimeurs & Libraires, 1737, in-folio, (12)-540-78-61-(3) pp, bandeaux et vignettes, index, avec approbation et privilège du Roy, reliure plein veau marbré, dos à 6 nerfs guillochés ornés de caissons fleuronnés dorés, pièce de titre basane havane, tranches mouchetées rouges (rel. de l'époque), plats frottés avec qqs épidermures et pt manque de cuir au 2e plat, trace de mouillure marginale ancienne en début et fin de volume, coupes frottées, ex. sans rousseurs, bon état. Rare
"Las Coustumas de la vila de Bordeü" n’ont jamais été traduites en français. Sous Louis XII, le premier président du parlement de Guyenne, Mondot de la Marthonie, travailla à la rédaction des Coutumes de son ressort. La mort suspendit son travail ; mais François de Belcier, qui lui succéda comme premier président, reçut de François Ier l'ordre d'achever son oeuvre. Pour la première fois peut-être depuis la conquête française, les Trois-Etats de la Sénéchaussée de Guyenne s’assemblèrent le 7 février 1520. Le travail ne fut terminée qu’en 1527, et les Coutumes parurent alors sous le titre plus moderne de « Coutumes générales de la ville de Bordeau, sénéchaussée de Guyenne et pays bourdeloys ». Ce sont elles que commenteront Ferron (1544), Automne (1621), Dupin (1728), et les frères Lamothe, eux-mêmes qui les publieront en 1768. Bernard Automne (1574-1666), avocat au Parlement, rédige les Coustumes Generales de Bordeaux. Jusqu'alors elles avaient fait l'objet de plusieurs tentatives de rédaction depuis le règne de Louis XII et de François Ier, dont les commentaires d'Arnauld de Ferron (1515-1563), conseiller au Parlement. Les Commentaires d'Automne seront plusieurs fois publiés après sa mort. — L’organisation administrative de la France, telle que nous la connaissons aujourd’hui, date de la Révolution française. En 1790, l’ancien système administratif des provinces laisse la place aux départements. Sous l’Ancien Régime, deux systèmes juridiques et administratifs se superposent. Chaque province est régie par le droit coutumier, ensemble de règles locales héritées du Moyen Age. Parallèlement, depuis Paris, le roi tente d’imposer son pouvoir par des règles de droit applicables sur l’ensemble du territoire, alors divisé en généralités. C’est dans ce contexte qu’à partir du XVIe siècle, l’on voit se multiplier les coutumiers, eux-mêmes issus d’une longue tradition séculaire qui remonte au Moyen Age et aux coutumes codifiées par Philippe de Beaumanoir. Pour la plupart, ils étaient rédigés par des avocats, professeurs de droit, juristes, ou prélats avec l’intention de montrer au roi que chacune des provinces de France avait une histoire et une tradition propres. Aujourd’hui, ces coutumiers sont un précieux témoignage pour comprendre la genèse de l’Etat en France. En effet, ils montrent comment le particularisme de chacune des provinces s’est progressivement fondu dans le centralisme du pouvoir monarchique. Alors même que les intendants relayaient les décisions du Conseil du roi, des fervents défenseurs de l’histoire des provinces racontaient, et parfois même enjolivaient, l’origine de leurs terres pour mieux montrer qu’ils étaient eux aussi de fervents sujets du roi.
Editions du Siècle, 1934, gr. in-8°, 160 pp, 70 photographies dans le texte et à pleine page, broché, couv. rempliée illustrée en couleurs par Cochet, bon état (Coll. Toute la France). Edition originale
Chambéry ; Pélerinages autour de Chambéry. – Un livre un peu désuet car il date de 1933, mais toujours captivant et intéressant.
P., Editions de la Vraie France, 1925, in-12, 382 pp, reliure demi-chagrin brun foncé, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), bon état
"Les paysages des Alpes ont toujours bien inspiré M. Henry Bordeaux et ont fait un décor magnifique a quelques-uns de ses meilleurs romans. Il a parcouru les routes les plus pittoresques, les cimes merveilleuses de la Savoie, du Dauphiné, de la Suisse et de l'Italie. Mais ces spectacles ne doivent pas suffire aux visiteurs des Alpes. Il faut qu'ils ajoutent à la nature un complément. Ils traversent d'anciennes régions élues par l'Histoire. Cette histoire, il importe de la connaître pour donner aux paysages tout leur prix. La Savoie et le Dauphiné, les vallées de la Suisse et de la Haute Italie, ont été non seulement des pays guerriers, mais encore des pays d'amour et d'art. Dans ces vivants récits, ce sont des œuvres illustres qui peuplent les paysages romanesques. L'émotion des souvenirs historiques s'ajoute à la joie du voyageur qui découvre les horizons les plus variés, les plus enchanteurs." (Revue des Deux Mondes, bulletin bibliographique)
Toulouse, Privat, 1976, gr. in-8° carré, 488 pp, 32 pl. de gravures et photos hors texte, 12 illustrations dans le texte, biblio, index, reliure pleine toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Univers de la France et des pays francophones).
Par J. Ducat, B. Combet Farnoux, J. Gautier-Dalché, J. Gentil Da Silva, H. Costamagna, M. Bordes, M. Derlange, P. Gonnet, A. Nouschi.
Roanne, Editions Horvath, 1984, gr. in-8°, 371 pp, biblio, cart. illustré de l'éditeur, bon état
Hachette, 1973, in-8°, 322 pp, 8 pl. de gravures et photos hors texte, une carte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état, envoi a.s.
Marseille, Laffitte Reprints, 1981, gr. in-8°, viii-470 pp, armoiries en frontispice, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état. Réimpression tirée à 300 ex. de l'édition de Paris, 1866
1ère Partie : Armorial d'Artois et de Picardie. 2ème Partie : Nobiliaire de Flandre et d'Artois
Grenoble, P., Arthaud, 1950, gr. in-8° carré, 205 pp, 143 illustrations en héliogravure dans le texte et à pleine page, une carte dépliante volante, broché, couv. rempliée illustrée par Lucien Jacques, bon état (Coll. Les Beaux Pays)
"Cher Pierre Borel, je ne me guiderai plus sur la Côte que d'après votre livre charmant, où le texte se fait discret et pourtant essentiel." (Colette)