8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Editions de Minuit, 1981, in-8°, 123 pp, index, broché, couv. illustrée, pt trace de pli au coin du 1er plat, bon état (Coll. Grands Documents)
Bilan d'un ensemble de recherches statistiques et ethnographiques réalisées en Algérie autour des années 1960, cet ouvrage analyse les relations entre les structures économiques et les structures temporelles qui sont au principe des pratiques économiques, mise en réserve ou épargne, échange de don ou crédit, entraide ou coopération. Dans une économie précapitaliste, la logique de la reproduction simple et la vision cyclique de la durée qui en est corrélative interdisent toute appréhension d'un futur autre que celui qui est immédiatement inscrit dans le présent au titre de potentialité objective. A l'opposé, toute la logique d'un "cosmos économique" qui, comme celui qu'importe et impose la colonisation, est objectivement caractérisé par la prévisibilité et la calculabilité, exige une disposition prospective et calculatrice qui s'exprime aussi bien dans les calculs et les projets économiques de l'existence quotidienne que dans la projection d'un avenir révolutionnaire. L'analyse des variations des pratiques économiques et des représentations de l'économie en fonction de la position occupée dans le système économique permet d'établir les conditions économiques de possibilité des dispositions économiques dont la théorie économique crédite décisoirement tous les agents. Elle établit aussi les conditions économiques de la révolte contre les conditions économiques, apercevant dans la possession du minimum d'assurances sur l'avenir qui est la condition d'une appropriation rationnelle de l'avenir le principe de la différence entre les projets révolutionnaires des prolétaires et les attentes eschatologiques des sous-prolétaires.
Plon, 1956, in-8°, xx-204 pp, préface de Emile Roche, une carte, broché, bon état
"Par un chef militaire qui a joué un rôle de premier plan en Afrique du Nord, un ouvrage où l'on trouve d'intéressants éléments d'information, voire de réflexion." (Revue française de science politique, 1959) — "... La décolonisation de ces pays a lieu le plus souvent sous la surveillance des généraux, dans des contextes extrêmement tendus. En Tunisie, les civils restent aux commandes, sauf dans la phase ultime de l’indépendance, après la visite de Pierre Mendès France, avec la nomination du général Boyer de Latour, qui conduit fort habilement sa mission de juillet 1954 à août 1955. Au Maroc, où les tensions sont plus fortes, l’on nomme de fortes personnalités militaires pour contrer l’expansion nationaliste mais surtout pour surveiller un sultan trop indépendant : les généraux d’armée Juin (de 1947 à 1951) puis Guillaume (de 1951 à 1954) se succèdent, et en 1955, avant le retour du sultan déposé en 1953 et la conclusion de l’indépendance en 1956, le général Boyer de Latour y fait un bref séjour (août-novembre), beaucoup plus difficile que sa mission en Tunisie. Il quitte d’ailleurs Rabat en totale opposition avec la politique d’Edgar Faure, après avoir tenter en vain de s’y opposer. Sur le rôle des « résidents militaires » dans la fin des protectorats, voir les mémoires très orientés de Pierre Boyer de Latour, “Vérités sur l’Afrique du Nord” (Paris, 1956), et d’Alphonse Juin, “Le Maghreb en feu”, (Paris, 1957)." (Jean-Claude Allain et Michel Catala, Généraux et diplomates en France, 2006) — "Sur quarante-deux années de service, le général Pierre Boyer de Latour en a passé vingt-quatre dans le Maghreb. Depuis 1916, à part deux ans d'école et trois ans de commandement de troupes métropolitaines, il a toujours eu sous ses ordres des troupes nord-africaines. Il s'est acquis leur confiance et c'est avec leur concours qu'après l'armistice de 1940 il reconstitua un régiment de Tabors. Médaillé militaire, Grand Croix de la Légion d'Honneur, le général Boyer de Latour est titulaire de 24 citations dont 18 à l'ordre de l'armée et a reçu la D.S.O. (Distinguished Service Order) britannique et la D.S.C. (Distinguished Service Cross) américaine. A ses fonctions militaires sont presque toujours venues s'ajouter des fonctions administratives et politiques. Appelé en février 1951 à Rabat pour exercer auprès du Maréchal Juin les fonctions de secrétaire général des Affaires politiques et militaires, désigné ensuite, en mars 1954, comme Commandant des Troupes de Tunisie, puis comme successeur de M. Voizard à la Résidence, à Tunis, le général Boyer de Latour fut appelé de nouveau à Rabat, en août 1955, comme Résident général en remplacement de M. Grandval, démissionnaire. Deux mois plus tard, le général démissionnait lui aussi, à la suite de l'affaire du Conseil du Trône et du revirement du Glaoui. Ces trois missions correspondent à trois moments cruciaux de notre politique en Afrique du Nord. Partisan depuis longtemps d'une évolution hardie mais progressive, qui aurait dû comporter d'abord des réformes économiques et sociales, le général Pierre Boyer de Latour raconte ici comment cette évolution fut compromise et perdue par les indécisions et les inconséquences d'un irréalisme politique qui a conduit la France et l'Afrique du Nord à la tragique situation d'aujourd'hui."
BOYER (Général Pierre-François-Xavier).
Reference : 103135
(1999)
ISBN : 9782912431127
La Vouivre, 1999, 2 vol. in-8° carré, xvi-240 et 254 pp, édition de Jacqueline Le Gallic-Holleaux et de Didier Paineau, 12 cartes, illustrations dans le texte et hors texte, texte sur 2 colonnes, annexes, index, brochés, bon état
En 1792, un jeune homme de bonne famille de Belfort, embrasse la carrière des armes. En Belgique puis en Catalogne, il participe aux campagnes victorieuses qui soulagent la République. Il gravit rapidement les échelons. Son destin croise celui de Bonaparte et il s'y greffe avec une fidélité qui ne se démentira pas jusqu'à sa mort. C'est ainsi qu'il part en Italie, puis en Egypte. Échappant à la capture, il participe à la reconquête de la colonie de Haïti. L'affaire se finit piteusement mais Boyer n'en est pas. Il est capturé par un navire anglais. Prisonnier, il résiste à sa façon, et finit par être échangé contre un officier anglais. Il retourne dans le tourbillon de l'Empire : l'Allemagne et la conférence d'Erfurt, le Portugal, l'Espagne En 1813 il y est encore, luttant contre les partisans, puis il est refoulé avec le roi Joseph déchu. La France est bientôt envahie, Napoléon a besoin de vétérans, il rappelle Boyer. En 1815 il reprend du service. Après un long exil Boyer repart en Egypte entraîner les soldats de Méhémet-Ali qui veut se libérer des Turcs. Il revient et joue un rôle dans la chute de Charles X. Louis-Philippe est roi des Français et utilise les anciens généraux de la Grande Armée dans cette Algérie que son prédécesseur lui a laissée. Boyer combat à Médéa puis est nommé gouverneur d'Oran. C'est lui qui, le premier, entreprend l'aménagement de la baie de Mers-el-Kébir, pour contre balancer le Gibraltar anglais. Rappelé en France, il ne cesse de suivre par le menu et de raconter l'impitoyable guerre contre Abd-el-Kader. Il arrête son récit en 1848, après la capture de l'émir et l'achèvement des installations de Mers-el-Kébir.
La Vouivre, 1999, in-8° carré, 255 pp, édité par Jacqueline Le Gallic-Holleaux et Didier Paineau, une gravure dans le texte, 3 pl. hors texte et 4 cartes, index, broché, bon état
De 1792 à 1848, Pierre Boyer participe aux campagnes de la Révolution et à celles de l’Empire. Il poursuit sa carrière militaire en Algérie, au temps de la conquête. Boyer combat à Médéa puis est nommé gouverneur d’Oran. C’est lui qui, le premier, entreprend l’aménagement de la baie de Mers-el-Kébir, pour contrebalancer le Gibraltar anglais. Rappelé en France, il ne cesse de suivre par le menu et de raconter l’impitoyable guerre contre Abd-el-Kader. Il arrête son récit en 1848, après la capture de l’émir et l’achèvement des installations de Mers-el-Kébir.
Nouvelle Librairie Nationale, 1908, in-12, 160 pp, broché, pt manque en haut du dos, bon état
Les fermes héroïques d'Algérie ; Une chasse chez les Beni-Menacers ; La plus vieille aristocratie ; Au pays d'Areski ; Vieilles épées ; L'action antifrançaise en Algérie.
Blois, Impr. J. Marchand, 1872, in-8°, iv-219 pp, reliure demi-basane cerise, dos lisse orné de triples filets dorés, pièces d'auteur et de titre maroquin noir (rel. de l'époque), coiffes lég. frottées, bon état. Rare
Témoignage personnel d'un homme intelligent au style agréable et concis qui fut Mobile au 75e.
Plon, 1898-1913 6 vol. in-8°, xv-560, 576, ii-547, ii-437, 491 et xxix-635 pp, un portrait en héliogravure en frontispice, 15 cartes hors texte, dont 9 dépliantes (une en couleurs), brochés, bon état
Complet : I. La Révolution de Juillet. La conquête de l'Algérie. 1848 ; II. Napoléon et sa Cour. La guerre de Crimée ; III. Paris et la cour pendant le Congrès. La naissance du Prince impérial. La guerre d'Italie ; IV. Les souverains à Paris. Les fêtes des Tuileries. La guerre contre l'Allemagne (1870) ; V. Bataille de Rezonville ; VI. Bataille de Saint-Privat. — Mémoires dictés par Canrobert (1809-1895), le dernier des maréchaux du Second Empire, mis en ordre et rédigés par G. Bapst. Canrobert (1809-1895) prit part au début de sa carrière à l'expédition de Mascara, à la prise de Tlemcen et fut blessé au siège de Constantine. En 1850, il fut pris comme aide de camp par le Prince Louis-Napoléon. Général de division en 1853, il participa à la guerre de Crimée et au siège de Sébastopol où il entreprit les gigantesques travaux d'investissement de la place. Maréchal de France en 1856, il se distingua pendant la guerre d'Italie à Magenta et à Solférino. Pendant la guerre de 1870, il prit part aux grandes batailles de Metz et s'illustra dans la défense de Saint-Privat. Sa carrière politique débuta en 1879 avec son élection au Sénat. — "Vaste ensemble de notes recueillies avec soin par Bapst. Elles furent dictées quotidiennement par le maréchal et forment une fresque d'un grand intérêt sur la période. Remarquables relations des batailles de Rezonville et de Saint-Privat." (Bourachot, 74)
P., Victor Lecou, 1852, in-12, (4)-438 pp, reliure demi-basane carmin, dos lisse, titres et doubles filets dorés, palettes dorées en tête et en queue (rel. de l'époque), rousseurs éparses, bon état. Edition originale peu courante
La Province d'Alger ; Zouaves et Spahis ; le Dahra ; le Khamis des Beni-Ouragh ; Une campagne d'hiver ; le Serrsous, le Sahara et le Grand Désert ; la Province d'Oran ; l'expédition de Kabylie (mai, juin, juillet 1851). — "Alger, si vous arrivez par mer, vous apparaît comme une ville endormie le long d'une colline, calme et insouciante au milieu des fraîches campagnes qui l'entourent ; mais si vous approchez, si vous pénétrez dans ses murailles blanchies, vous vous apercevez bientôt que cette apparence nonchalante cache une activité tout européenne. C'en est fait, Alger la musulmane disparaît chaque jour pour faire place à la cité française. De la terrasse d'une maison où nous avions reçu une bienveillante hospitalité, nous ne pouvions nous lasser de regarder cette foule agitée, où personne ne marche, où tout le monde court..."
P., Henry Paulin et Cie, s.d. (1905), 2 vol. gr. in-8°, xiv-192 et 252 pp, préface du Dr Alcide Treille, Sénateur de Constantine, nombreuses illustrations photographiques dans le texte, 2 cartes en couleurs repliées in fine, les 2 tomes reliés ensemble en un volume demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et caissons dorés richement ornés, encadrements à froid sur les plats, fer de prix doré de la ville de Paris au 1er plat, tranches dorées (rel. de l'époque), très bon état
Ouvrage très documenté, riche et précis, par Pierre Castel, lieutenant du bureau arabe de Tébessa. — "On serait heureux d'avoir, pour nombre de nos départements français, une étude aussi complète, aussi minutieuse que celle dont le lieutenant Pierre Castel s'est tracé le cadre. Tebessa n'est plus aujourd'hui un nom ignoré, plus ou moins mystérieux. Il évoque le souvenir de gisements de phosphate presque célèbres et surtout l'image de ruines romaines, de monuments historiques... Mais l'auteur du livre dont je parle, qui a profité de sa fonction d'adjoint au bureau des affaires indigènes pour rechercher toutes sortes d'informations, ne s'est pas borné à nous décrire les pierres respectables et les vestiges lointains. C'est tout un coin de la vie musulmane, de l'activité algérienne qu'il dévoile à nos yeux. Le cercle de Tebessa n'est pas, au surplus, un district rétréci, exigu. Ses dimensions seraient plutôt celles d'un très grand département de la métropole. Il est étrange de noter les transformations qui s'accomplissent dans une société, quand la justice est exactement rendue et que les écoles prospèrent. Autrefois, les trois tribus qui résident dans les contours du cercle : les Brarcha, les Alaaoua, les Oulad Sidi Abid, en venaient fort aisément aux mains et les étrangers qui traversaient la région passaient de très mauvais quarts d'heure. Les vieilles chansons exaltent encore les époques de guerres, de carnages et de rapt. Maintenant les descendants des farouches aventuriers arabes se contentent de faire paître leurs troupeaux sur les hauts plateaux et d'aller vendre leurs bœufs ou leurs vaches dans les grands marchés des oasis. (...) Nos soldats ne devaient entrer dans la vieille ville qu'après la prise de Constantine, et encore furent-ils appelés par les discordes des tribus. Le 2 juin 1842, le général de Négrier, après une marche forcée de 50 kilomètres, plantait nos couleurs sur la forteresse romaine le lendemain il se retirait, emportant les clefs de la place, mais il avait eu le tort de trop se fier à la loyauté des gens de Tebessa, car en franchissant un passage scabreux, il fut attaqué par la horde des Nemencha qui lui tuèrent un certain nombre d'hommes. Durant des années et des années, il fallut guerroyer, mener des colonnes dans les oasis. L'occupation opérée par le général de Saint-Arnaud, en 1851, n'amena qu'un semblant d'ordre et de paix ; le tempérament d'une race ne se modifie point en un jour, et en 1871 encore, la grande vague d'insurrection qui sillonna l'Algérie ne laissa pas indemne la frontière tunisienne. Aujourd'hui, Tebessa jouit d'une administration qui lui assure le calme et la sécurité, et qui s'efforce de lui restituer la richesse perdue. Les gisements de phosphate faciliteront cette tâche de civilisation, les cultures diverses favorisées et propagées par des officiers et des fonctionnaires intelligents constituent d'excellents éléments. Si nous avons pris comme exemple ce petit cercle de l'extrême Est algérien, c'est qu'il synthétise et symbolise à merveille notre œuvre africaine..." (Jean Frollo, Le Petit Parisien, 10 janvier 1905)
Hachette, 1929, in-12, 127 pp, broché, dos abîmé recollé, état correct (Coll. Récits d'autrefois)
PUF, 1965, gr. in-8°, xvi-393 pp, préface de Jacques Berque, glossaire, broché, bon état (Bibliothèque de Sociologie contemporaine)
"A partir du dépouillement de la jurisprudence des tribunaux algériens en matière dite « musulmane » et des arrêts de la Chambre de révision de la Cour d'appel d'Alger qui assumait depuis 1892 une tâche de normalisation, J.-P. C. tente de déceler, à travers les litiges, les tensions qui se manifestaient dans la vie quotidienne en Algérie jusqu'aux lendemains de la Seconde guerre mondiale : tensions familiales, lutte pour la terre (la moitié des crimes ruraux étaient commis à propos de litiges fonciers), rôle du musulman algérien dans la vie publique, apparition du « militant ». Également riche en enseignements sur les mécanismes et la pratique de la justice en Algérie – où s'enchevêtraient un droit musulman déformé par les mœurs locales et une législation française aux buts parfois divergents, ce tableau vivant de la société algérienne doit son intérêt à la connaissance directe que possède J.-P. C. de la psychologie musulmane. D'autre part, les faits ici relatés le sont moins pour éclairer la règle juridique que pour témoigner de la réalité sociale. J.-P. C. multiplie volontairement la description des situations et des personnages pour donner au récit un caractère concret et vivant." (Revue française de science politique, 1966)
P., Augustin Challamel, 1893, in-12, x-347 pp, préface d'Alfred Letellier, député d'Alger, reliure demi-basane verte, dos à 5 nerfs, titres dorés (rel. de l'époque), dos unformément passé, bon état. Rare
Enquête sur les problèmes algériens qui forme un résumé précieux de la situation en 1892. D'abord histoire de la colonisation et examen du problème de la colonisation. Difficultés de la constitution de la propriété individuelle et de l'état-civil indigènes ; les travaux publics ; la justice (pour les Européens et pour les indigènes) ; de la nécessité de faire des sacrifices pour l'enseignement des Européens et des indigènes. Il faut être prudent pour la naturalisation des indigènes ; il convient de les gouverner avec sévérité, mais avec justice. De la question des Juifs. Le Gouverneur général doit avoir plus d'indépendance qu'on ne lui en laisse actuellement. (Taillart, “L'Algérie dans la littérature française”, 2312)
Plon, 1898, in-12, xi-323 pp, une gravure en frontispice, reliure demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), bon état. Bel exemplaire
Engagé simple cavalier, puis promu sous-officier, Choppin a servi au 2e régiment de Chasseurs d'Afrique, puis aux chasseurs à cheval de la Garde Impériale et s'est battu en Crimée et en Italie. Ses souvenirs sur cette première partie de sa carrière sont interessants non pour les combats auxquels il a participé, mais pour les anecdotes piquantes de la vie de garnison et sur le caractère des officiers sous lesquels il a servi, notamment dans la Garde. Officier subalterne au 3e dragons en 1870, son témoignage sur la guerre offre d'interessantes pages sur le siège de Metz et sur sa captivité à Cologne et Hambourg. — "De l'Algérie à la chute de Metz, en passant par la campagne de Crimée et celle de l'Italie, Choppin a laissé un excellent témoignage sur la vie et l'état d'esprit dans les armées du Second Empire." (Bourachot, 91)
P., Nouvelle Collection d'Auteurs Français, 1936, in-8°, 304 pp, 23 illustrations de Pellos, reliure demi percaline fauve de l'éditeur, plats de feutre havane clair, encadrement doré au 1er plat, coins lég. émoussés, bon état
Récits d'histoire coloniale se déroulant en A.O.F., au Maroc, en Algérie, mais aussi en Asie Mineure, en Turquie, au Turkestan, par le journaliste Henry Clérisse, familier de tous ces pays.
Alger, J. Gervais-Courtellemont & Cie, s.d. (1893), in-4°, 152-(6) pp, magnifique illustration par la photographie, dont 11 planches hors texte, reliure demi-basane brune maroquinée écaille à coins bordée d'un double filet doré, plats de percaline verte avec titre en lettres dorées, tête dorée (rel. de l'éditeur), dos et coins frottés, coiffe sup. manquante, intérieur propre et sans rousseurs, état correct. Assez rare
Sommaire : Alger, par Paul Margueritte ; Boufarick et Blida, par A. Fraigneau ; Oran et Tlemcen, par Lys du Parc ; Kabylie, par Pierre Dufort ; Constantine, par R. Rey ; Biskra, par Pce Karageorgewitch. Riche illustration in et hors texte d'après la photographie. Il s'agit probablement des clichés de Gervais-Courtellemont, lui-même photographe.
Editions de Minuit, 1966, in-12, 115 pp, broché, couv. lég. salie, bon état (Coll. Documents). Edition originale sur papier d'édition (Vignes, 494)
"Récit des tortures endurées par les opposants au coup d'Etat du 19 juin 1965. L'ouvrage paraît à l'initiative du Comité pour la défense de Ben Bella et des autres victimes de la répression en Algérie, formé par un collectif d'intellectuels et d'artistes composé de Simone de Beauvoir, Jacques Berque, André Breton, Jean Lurçat, François Mauriac, Robert Merle, Yves Montand, Jean Orcel, Françoise Sagan, Jean-Paul Sartre, Laurent Schwartz et Simone Signoret." (Henri Vignes) — "Le petit livre, présenté par Alleg, “Les Torturés d'El-Harrach”, Éditions de Minuit, Paris, 1966, est un témoignage important parmi beaucoup d'autres." (Pierre Vidal-Naquet)
Collectif – CHANSON-JABEUR (Chantal), Mohamed FAKHFAKH, Xavier GODARD, Bouziane SEMMOUD (éds.).
Reference : 121988
(1996)
ISBN : 9782738448545
L'Harmattan, 1996, gr. in-8°, 330 pp, cartes et tableaux, broché, couv. illustrée, bon état
Les Etats du Maghreb, dans les secteurs de l'urbanisation, de l'habitat et des transports, connaissent des crises graves de leurs modalités d'intervention et de régulation, qui s'expriment par les décalages croissants entre les objectifs affichés pour la satisfaction des besoins de citadins, et la réalité de leurs conditions d'habitat et de transports. Chercheurs de disciplines diverses (historiens, géographes, économistes, juristes, ingénieurs) et praticiens analysent ces décalages à travers les rapports dialectiques entre ville, mobilité et transports. Ils évaluent les solutions apportées, notamment dans le domaine des transports, les Etats (privatisation / libéralisation, attentisme...) ainsi que les initiatives des autres acteurs (opérateurs privés, activités informelles) et des usages (voiture, deux roues, marche à pied). — Table : Communication, transports et reseau urbain en Algerie (Bouziane Semmoud,12 p.) – La ville d'Alger face aux defis du transport urbain (Saib Musette,12 p.) – Impact des procedures de decision sur le developpement du Grand Tunis (Abdelkader Baouendi, 8 p.) – L'impact des transports sur les peripheries urbaines : l'exemple de Sfax (Mohamed Fakhfakh, 8 p.) – 'Levolution de la circulation routiere au Sahal de Sousse (1967-1987) (Ridha Lamine, 18 p.) – Dynamique urbaine et systeme de transport dans les principales villes algeriennes (Akli Ameziane, 12 p.) – Peripherie urbaine oranaise (Mustapha Chachoua, 14 p.) – Transport collectif et amenagement urbain a Fes (Mohammed Ameur, 8 p.) – Le financement des transports collectifs urbains en Tunisie (Salem Miladi,10 p.) – Horaires et réseaux, de la diligence à l’hydravion : note sur la révolution de l’espace-temps dans l’Algérie coloniale (1830-1954) (Omar Carlier, 22 p.) v Les echanges inter-maghrebins a travers "la piste imperiale" Nouakchott-Tindouf-Goulimine (1920-1950) (Ould El Hacen Moctar, 8 p.) – Peripheries des ville et transports peripheriques (Touria Zhiri-Oualalou, 18 p.) – La planification du systeme de transport. Cas de Tunis (Hedi Larbi, 8 p.) – Planification du transport urbain a Tunis (Jean-Louis Zentelin, 14 p.) – Les traminots dans la guerre d'Algerie (Anissa Bouayad, 12 p.) – La RSTA-ETUSA (Regie Syndicale des Transports Algerois) (entreprise des Transports Urbains et Suburbains d'Alger) : evolution de l'entreprise et syndicalisation des travailleurs 1962-1992 (Nora Benallegue, 18 p.) – Les transports collectifs urbains et peri-urbain dans une ville moyenne algerienne : le cas de Tlemcen (Sadreddine Daoud-Brikci, 10 p.) – Les cheminots de Tunisie a l'epoque coloniale (1909-1948) (Habib Belaid, 14 p.) – L'implantation syndicale dans les entreprises marocaines de transport urbain (Brahim Rachidi, 12 p.) – Logiques de mise en place des moyens de transport inter-, intra-, et peri-urbains dans les villes petites et moyennes d'Algerie de l'ere coloniale aux anneees 1980 (Andre Prenant, 34 p.) – Vie urbaine ou vie de village ? Appropriation de l'espace urbain et déplacements dans les grandes villes marocaines (Francoise Navez-Bouchanine, 16 p.) – Deplacement et transfert modal sur la ligne nord du metro de Tunis (Taoufik Boukhris, 24 p.).
PUF, 1969, gr. in-8°, 282 pp, paginé 285-566, broché, bon état (T. 242, Fasc. 2)
Contient : Offices et officiers royaux en France sous Charles VI (Françoise Autrand) ; Les femmes dans l'Histoire (Robert Mandrou) ; La colonisation militaire par les smalas de spahis en Algérie (Xavier Yacono) ; La médecine des Chinois (Jean Noël Biraben) ; Bulletin historique : Histoire du Protestantisme.
Alger, Editions du Secrétariat social d'Alger, 1956, in-8°, 204 pp, une carte dépliante en 2 couleurs, tableaux, broché, couv. lég. salie, bon état, bande éditeur conservée (“Connaître l'Algérie, c'est d'abord découvrir comment vivent ensemble les populations algériennes”)
"Le Secrétariat social d'Alger a consacré ses études de 1955 au problème de la « cohabitation » et a confié à quelques spécialistes le soin de l'aborder à divers points de vue : statistique et géographique, linguistique, économique et familial, juridique et institutionnel. Chaque étude apporte des éléments d'information et d'appréciation, auquel il sera toujours possible de se reporter. En définitive, la situation algérienne de cohabitation apparaît surtout comme une juxtaposition de deux éléments de population, inégaux en nombre et inégalement répartis entre eux sur l'ensemble du territoire, sans que se soit formée une population intermédiaire assurant la liaison. Le statut de 1947, quelle qu'ait été son application, tendait a régler les relations de l'Algérie avec la Métropole plutôt que celles des deux populations entre elles. Constatant qu'il n'existe le plus souvent que des contacts superficiels entre les populations algériennes juxtaposées, le Secrétariat social d'Alger, souhaite avec ardeur que s'établissent « des rencontres » entre Algériens, où il soit discuté « cordialement de choses objectives et pratiques ». Sans méconnaître le problème politique, le plus urgent, ni le problème économique, le plus important, il met l'accent, selon sa vocation, sur le problème humain et social de la « zone intermédiaire », où pourrait s'élaborer une unanimité algérienne. Les événements vont vite. Les conclusions du livre ont été conçues et écrites d'octobre 1955 à janvier 1956. Il faut souhaiter que les intentions dont elles témoignent puissent porter leurs fruits dans l'avenir." (Alain Girard, Population, 1956) — "L'ouvrage passe en revue les différentes données de cette cohabitation : statistique, géographique, juridique, institutionnelle, familiale, etc. A signaler, notamment, des études comparatives de standard de vie (p. 87 et suivantes) et de saisissantes descriptions de la vie des quartiers mixtes (p. 67 et suivantes)." (Jacques Berque, Revue internationale des sciences sociales)
Montpellier, Imp. Paul Déhan, 1971, in-8° étroit, 128 pp, broché, bon état
Payot, 1981, in-8°, 391 pp, 3 cartes, biblio, index, broché, bon état
Editions de la Liberté, 1947, in-8°, 238 pp, 28 photographies hors texte des Députés et Conseillers de la République des départements et territoires d’outre-mer de l'ancien Empire colonial français devenu l’Union française (Marius Moutet, Léopold Senghor, Borra, Ousmane Diop, Rabier, Clovis Demaison, etc.), broché, bon état
Le Socialisme face au devenir de l'Union Française aux lendemains de la guerre.
Albatros, 1983, in-8°, 262 pp, 5 dessins, annexes, broché, bon état
Francine Dessaigne, auteur de "Journal d'une mère de famille Pied Noir" et de "Déracinés...", tente de tirer de l'oubli où il est tombé "Jean Brune, Français d'Algérie", journaliste, écrivain nationaliste et anti-communiste, ardent partisan de l'Algérie française, expulsé d'Alger en 1960. L'ouvrage contient un choix de lettres de Jean Brune (1912-1973).
P., Chez l'Auteur, 1983, in-8°, 262 pp, 5 dessins, fac-similé d'autographe, annexes, broché, bon état
Francine Dessaigne, auteur de "Journal d'une mère de famille Pied Noir" et de "Déracinés...", tente de tirer de l'oubli où il est tombé "Jean Brune, Français d'Algérie", journaliste, écrivain nationaliste et anti-communiste, ardent partisan de l'Algérie française, expulsé d'Alger en 1960. L'ouvrage contient un choix de lettres de Jean Brune (1912-1973).
Nice, Editions Gandini, 2001, gr. in-8°, 221 pp, biblio, 19 pages de fac-similés, photographies anciennes, cartes et tableaux, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Histoire des temps coloniaux)
Les prémices de la présence française et européenne en Algérie au XIXe siècle, avec notamment des Suisses et des Allemands. Le lecteur découvrira ensuite le devenir, jusqu'en 1918, de ces deux minorités euro-étrangères, composante initiale de la communauté “Pied-Noire” et l'explication de l'amnésie identitaire qui a longtemps frappé les Allemands et leurs descendants.