8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Tiresias, 1992, in-8°, 220 pp, 33 pl. de photos et documents hors texte, broché, bon état
Plon, 1982, fort in-8°, 617 pp, 42 photographies hors texte et un index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Terre humaine)
Par l'un de ces paradoxes dont l'histoire est coutumière, le camp d'Oranienburg-Sachsenhausen est sans doute moins connu en France que d'autres bagnes hitlériens, alors qu'il était au cœur même du système concentrationnaire nazi. A trente kilomètres de Berlin, Himmler en avait fait le quartier générale de l'inspection centrale SS qui dirigeait, administrait, surveillait tous les camps. On y expérimentait les méthodes d'extermination massive avant de les appliquer dans d'autres camps, on entassait le fruit des rapines des SS dans toute l'Europe occupée, on se servait odieusement des déportés-cobayes pour des études pseudo-médicales, on camouflait les ateliers de fabrication de fausse monnaie et de faux papiers pour les agents secrets de Hitler, etc. Les quelque 8.000 Français passés dans ce camp, où sont morts la moitié des 200.000 détenus de vingt nationalités qui s'y sont succédé, ne constituent pas le contingent de déportés le plus important de notre pays. Ceci explique peut-être la discrétion observée à leur égard. Pourtant, le caractère spécifique d'Oranienburg-Sachsenhausen confère à leur tragique expérience une valeur toute particulière. Trois cents témoins ont apporté leur contribution à cette œuvre, jusqu'ici la plus complète et la plus diversifiée sur l'histoire des Français dans un camp de concentration nazi. La lecture en est d'autant plus attentive que Sachsenhausen est l'unique camp à être appelé, par les déportés eux-mêmes, d'un diminutif : Sachso. Parce qu'il a été le grand centre de la solidarité et de la résistance internationale contre les SS, Sachso est le défi des hommes en rayé au Sachsenhausen de leurs bourreaux. Rassemblés et présentés par l'Amicale d'Oranienburg-Sachsenhausen, ces témoignages sont de première importance pour une meilleure connaissance de l'univers concentrationnaire nazi. Après "Les Françaises à Ravensbruck", "Sachso" est un ouvrage collectif de déportés français dans un des camps de concentration allemands.
France-Empire, 1964, pt in-8°, 418 pp, 16 pl. de photos hors texte, documents, biblio, index, broché, jaquette illustrée, état correct
Laffont, 1999, in-8°, 1331 pp, 8 pl. de photos hors texte, 9 illustrations, 4 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bouquins)
Les Allemands avaient, en France, des collaborateurs de plume comme des complices dans le crime. A l'heure où l'armée allemande bat en retraite, la justice est parfois sommaire, comme l'indique le titre, “Les Règlements de comptes”, du premier tome de “La Grande Histoire des Français après l'Occupation”. Puis vient le rétablissement du pouvoir central avec le général de Gaulle, qui se rend en septembre 1944 à Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, dans des régions dominées par les FTP et le parti communiste. Cependant la guerre se poursuit sur le territoire national, mais les Français sont moins flattés par les succès de leurs soldats menés par de Lattre et Leclerc qu'inquiets des difficultés de leur vie quotidienne, accrues par les destructions d'une bataille intense et la paralysie des communications, alors que la population attendait de la Libération la fin de ses malheurs. L'année 1945, objet du dernier tome, “La page n'est pas encore tournée”, est riche en événements d'importance nationale : victoire des Alliés, retour des déportés et des prisonniers, procès du maréchal Pétain et de Pierre Laval, référendum constitutionnel, élections législatives. Mais de Gaulle, irrité par les attaques ou les réticences des partis politiques, démissionne en janvier 1946. Avec la retraite du Général, le rideau était-il tombé sur le grand drame qui avait débuté en 1940 ? Non. Un demi-siècle plus tard, les passions restent vives autour de problèmes sans réponses claires ou définitives, et les débats demeurent souvent simplistes ou simplificateurs. Toutefois les confidences de milliers de lecteurs et de lectrices à Henri Amouroux permettent de mieux comprendre les Français victimes et héros de cette période douloureuse.
GLM/Laffont, 1978, gr. in-8°, 550 pp, 8 pl. de photos hors texte, biblio, chronologie, cart. éditeur; jaquette illustrée, bon état
France Loisirs, 1985-1994 10 forts vol. gr. in-8°, 538, 574, 586, 581, 576, 583, 606, 820, 809 et 828 pp, 80 pl. de photos hors texte, biblio et index dans chaque volume, cart. éditeur, jaquettes illustrées, bon état
Complet en 10 volumes : 1. Le peuple du désastre (1939-1940). 2. Quarante millions de pétainistes (juin 1940-juin 1941). 3. Les beaux jours des collabos (juin 1941-juin 1942). 4. Le peuple réveillé (juin 1940-avril 1942). 5. Les passions et les haines (avril-décembre 1942). 6. L'impitoyable guerre civile (décembre 1942-décembre 1943). 7. Un printemps de mort et d'espoir (novembre 1943- 6 juin 1944). 8. Joies et douleurs du peuple libéré (6 juin - 1er septembre 1944). 9. Les règlements de comptes (septembre 1944 -janvier 1945). 10. La page n'est pas encore tournée (janvier-octobre 1945). — "L'Amouroux, comme on dit déjà, restera l'ouvrage de référence. Vous pouvez l'ouvrir en toute sécurité, rien n'y est écrit qui ne soit vérifié et inspiré par une stricte impartialité. Loin des polémiques et des passions, c'est en un mot, un livre d'histoire." (Jean Tulard)
Laffont, 1997, in-8°, ix-1036 pp, avant-propos de Jean Tulard, 16 pl. de photos hors texte, 4 cartes, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bouquins)
Période particulièrement complexe, les années 1940 influencent toujours notre présent. Voici, réunis en un seul volume, avec de nombreux ajours dont une chronologie très détaillée, les deux premiers tomes de la célèbre série d'Henri Amouroux, “La grande histoire des Français sous (et après) l'Occupation”. “Le Peuple du désastre” expose les raisons du plus grand drame de notre histoire : l'effondrement de notre armée, la fuite des populations, l'occupation des deux tiers du pays. “Quarante millions de pétainistes” permet de mieux comprendre les réactions psychologiques des Français de l'après-défaite : d'abord rangés derrière le maréchal Pétain, auquel l'Assemblée nationale, réunie à Vichy, a donné tous les pouvoirs, ils évoluent lentement et sensiblement, au fur et à mesure que les humiliations de l'occupant s'accentuent et que l'Allemagne, ayant perdu la bataille d'Angleterre, n'est plus assurée d'une victoire rapide. On connaît la méthode d'Henri Amouroux, elle a fait le succès de ses livres. Au scrupule de l'historien il ajoute le talent du journaliste et la passion de l'homme de coeur pour les humbles acteurs de l'Histoire : soldats des dernières barricades, hommes et femmes sur les routes de l'exode. (Guy Schoeller)
Laffont, 1998, in-8°, 968 pp, 8 pl. de photos hors texte, 9 illustrations, annexes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bouquins)
Avec “Les Passions et les Haines” et “L'Impitoyable Guerre civile”, ce troisième volume de “La Grande Histoire des Français sous l'Occupation” aborde les événements les plus tragiques de quatre années dramatiques. Il dévoile les passions antisémites qui conduisent aux rafles de juillet (en zone occupée) et d'août 1942 (en zone non occupée), au départ de convois d'hommes, de femmes, d'enfants depuis Drancy vers Auschwitz, et qui provoquent les réactions des Eglises, notamment l'Eglise catholique, influente à Vichy. Année sombre, 1942 s'achève sur l'espoir qu'offre le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord le 8 novembre, mais aussi sur les tristesses de l'invasion de la zone libre, puis sur le sabordage de la flotte française à Toulon, flotte qui échappe aux Allemands, mais dont on se demandera toujours si – par une décision rapide – elle n'aurait pas pu rejoindre les Alliés. 1942 : année tournant de la guerre. 1943 : année de durcissement. Vaincus à Stalingrad, chassés bientôt de toute l'Afrique, les Allemands ont des exigences sans cesse accrues à l'égard de la France, comme de tous les pays occupés. Pour leurs usines, ils veulent des hommes : ce sera le Service du travail obligatoire. Pour maintenir l'ordre alors que les Français – qui devinent que le sort de l'occupant est scellé – renforcent la résistance, multiplient les attentats, créent les premiers maquis, les Allemands bénéficient, avec la Milice, d'une force supplétive qui mène le combat contre les communistes et les gaullistes (dont l'importance grandit depuis que de Gaulle a éliminé Giraud à Alger). A l'aide de documents irréfutables, Henri Amouroux reconstitue avec émotion et précision une "impitoyable guerre civile".
Succès du Livre, 1989, in-8°, 577 pp, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée
Julliard, 1970, fort in-8°, 600 pp, cart. éditeur, sans la jaquette, état correct
Ithaca and London, Cornell University Press, 1972, in-8°, xvii-494 pp, une carte de Java, biblio, index, reliure toile éditeur, sans la jaquette, bon état. Edition originale
Les Indes orientales néerlandaises furent occupées par l'Empire du Japon durant la Seconde Guerre mondiale de mars 1942 à 1945. Cette période marque la fin de la colonisation néerlandaise et les changements qu'elle provoqua rendirent possible en 1945 la révolution nationale indonésienne, encore impensable trois ans auparavant... — "Le 16 août 1945, Sukarno et Hatta, les deux principaux dirigeants du mouvement nationaliste, furent enlevés par les jeunes combattants républicains d’une garnison de Rengasdengklok : ces derniers souhaitaient les forcer à déclarer unilatéralement l’indépendance du pays, afin de profiter du vide laissé par la capitulation des troupes d’occupation japonaises. Sukarno céda à leur enthousiasme, mais usa d’un langage moins virulent que celui qu’ils préconisaient. Cet événement fit des “pemuda” une catégorie sociale et politique autonome, alors même que la diversité sociologique (et idéologique) des bandes de jeunes soldats écumant Java entre 1945 et 1949 mena par la suite à de nombreuses et durables divisions au sein de l’armée républicaine en gestation. Mais l’image des “pemuda” dépenaillés, armés seulement de piques de bambou, qui harcelaient dans les montagnes les convois de l’Armée des Indes, a été érigée en symbole de la nation en armes, c’est-à-dire de l’insurrection populaire spontanée contre un envahisseur inique..." (Romain Bertrand, Les pemuda en politique, 2003) — Né en Chine, de parents anglo-irlandais, Benedict Anderson (1936-2015) était spécialiste du Sud-Est asiatique. Il a enseigné les relations internationales à l’université Cornell, aux États-Unis.
Presses de la Cité, 1976, in-8°, 264 pp, 16 pl. de photos hors texte, une carte, annexes, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Étonnant destin à la vérité. Jacques Andrieux est né en Bretagne en 1917. Son père est au front, comme médecin. Homme de devoir, le médecin commandant Andrieux sera, en 1940, quelques mois après la défaite et l'occupation un des premiers résistants. Il sera arrêté en 1942 et mourra dans un camp de concentration. Son fils ne sera pas médecin comme l'aurait voulu son père. Le grec et le latin ne l'intéressent que bien peu. Par contre, les sports, oui, tous les sports, et les plus violents retiennent son attention. Puis il y a les avions légers qui viennnent survoler la lande, l'aéroclub voisin auquel le jeune Andrieux consacrera beaucoup de temps. Il est pilote. Quand vient l'heure des combats Jacques Andrieux devra, comme tant d'autres, attendre son affectation dans cette arme qui est pour lui, la seule, la vraie : la chasse. Trop tard, l'armistice est là : évasion de France pour rejoindre la France Libre. C'est un élève assidu qui apprendra l'anglais, car sans cette langue pas question de devenir chasseur dans la RAF, fût-on le plus phénoménal pilote évadé de France. Il a été présenté à Charles De Gaulle dès son arrivée. A 25 ans, Jacques Andrieux est au combat comme pilote dans la RAF. Ses carnets de vol se remplissent de récits évidemment brefs où l'aventure et le combat sont permanents. Jacques Andrieux, «Jaco» pour ses camarades, gagnera lentement ses galons... Le 11, il finira la guerre en Allemagne comme commandant du groupe de chasse français « Alsace ». Il reconnaît lui-même sa terrible chance. Il a, en effet, été touché dix-huit fois par la Flak allemande et a toujours réussi à ramener son avion. Son palmarès de guerre : 12 victoires aériennes, 14 attaques de bateaux, 17 missions spéciales... Il a détruit en combat d'appui au sol plus de soixante chars et véhicules protégés.
Socomer, 1994, gr. in-8°, 98 pp, 21 photos, 5 cartes, forces en présence, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Grandes Batailles de l'Histoire)
Avec l'étude de Thomas André (50 pages), on trouve trois autres articles : L'Europe maritime de 1588 à 1648 (Bernard Crochet, 12 pp, 5 ill.), Les cannonières de l'Empire (Pierre Dufour, 14 pp, 7 ill.), Les Phéniciens (Fabrice Léomy, 14 pp, 6 ill.).
Fayard, 1969, in-8°, 388 pp, 16 pl. de photos et documents hors texte, cart. éditeur, jaquette, bon état, bel envoi a.s. des auteurs à leur éditeur
"Écrit à partir d'informations recueillies auprès de quelque deux cents résistants communistes, ce livre retrace l'action des clandestins de ce Parti, de la débâcle de 1940 au début de 1942. Comme tel, il donne surtout une image de la manière dont les anciens résistants communistes se souviennent de cette période et de leurs exploits, encore que les mentalités et la vie quotidienne des précurseurs des F.T.P. soient reconstituées avec beaucoup d'exactitude." (Pierre Souyri, Annales ESC, 1971)
London, His Majesty's Stationery Office, 1944, gr. in-8°, 160 pp, 172 photos, 4 cartes et croquis, broché, couv. illustrée, broché, dos lég. abîmé, bon état
"Ces pages racontent des actes. Elles évoquent le bombardement des villes et des ports de l'Angleterre et l'attitude de leur population devant cette épreuve..."
Calmann-Lévy, Mémorial de la Shoah, 2005, in-8°, 442 pp, préface de Georges Bensoussan, 10 photos, 2 plans, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Entre 1942 et novembre 1944, l'Allemagne nazie assassine plus d'un million de personnes, en majorité des juifs européens, dans les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau. Un Sonderkommando (unité spéciale), constitué de détenus juifs qui se relaient jour et nuit, est contraint d'extraire les cadavres des chambres à gaz, de les brûler dans les crématoires et de disperser les cendres. Quelques hommes ont transcrit cette abomination et enfoui leurs textes dans le sol de Birkenau. Cinq ont été retrouvés après la guerre. Les équipes étant liquidées et remplacées à intervalles réguliers, pas un seul de ces témoins n'a survécu. Ce sont trois de ces manuscrits, dans une nouvelle traduction du yiddish pour partie inédite en français, qui sont présentés ici. S'y ajoutent les dépositions, faites lors du procès de Cracovie en 1946, de trois rescapés des Sonderkommandos – qui confirment, entre autres, le massacre des juifs de Hongrie au printemps 1944 –, des documents d'histoire, des photographies, les archives allemandes.
Editions Maritimes et d'Outre-Mer, 1984, in-8°, 351 pp, 16 pl. de photos hors texte, 8 cartes et plans, annexes, lexique, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Presses de la Cité, 1985, in-8°, 287 pp, 16 pl. de photos hors texte, 4 cartes, biblio (Coll. Troupes de choc)
La Bibliothèque Française, 1945, in-12, 231 pp, broché, bon état
Recueil de nouvelles peu connu sur la Résistance où la conversion à la classe ouvrière semble s’essouffler, à la faveur d’un patriotisme revendiqué et affiché.
Editions du Conquistador, 1950, pt in-8°, 301 pp, 5 pl. de photos hors texte, index des noms cités, broché, couv. illustrée lég. salie, état correct
Souvenirs d'une vie journalistique, quand la presse parisienne siégeait sur les grands boulevards dans l'entre-deux-guerres et à Vichy. — L'entre-deux-guerres : Le temps des illusions ; Le Figaro de Robert de Flers ; L'or de François Coty ; A la recherche du temps perdu ; De quelques maîtres et petits maîtres ; Parlotes et agapes sur un volcan. – La Guerre et Vichy : Le temps retrouvé ; La presse à l'Hôtel de la Paix ; L'Etat à l'Hôtel du Parc ; Pierre Laval et la presse ; Promenade autour des sources. — Le livre s'achève avec la nomination de l'auteur comme Consul de France à Malaga au début de 1943.
Fayard-BDIC, 2007, gr. in-8°, 334 pp, traduit du yiddish, de l'hébreu et du polonais, une photo d'Emanuel Ringelblum, qqs photos et fac-similés, un plan du ghetto, une carte, chronologie, biblio, 2 index, broché, couv. illustrée, bon état
L'abomination des camps d'extermination ne doit pas faire oublier l'autre épisode sinistre de l'histoire des Juifs de Pologne au temps de l'occupation nazie, le ghetto de Varsovie, et d'ailleurs ces deux choses sont intimement liées. Voici rassemblée et pour la première fois traduite en français une extraordinaire documentation accumulée clandestinement dans le ghetto même en 1941, 1942 et 1943 par Emanuel Ringelblum, historien de métier, et ses amis pour porter témoignage du martyre subi alors par les victimes. Enterrées pour empêcher une destruction certaine, retrouvées après guerre, plus de 6000 pièces – inscrites en 1999 au Registre de la mémoire du monde par le Comité international consultatif de l'Unesco – ont fait tout récemment l'objet d'une publication scientifique par les soins de l'Institut historique juif de Varsovie. S'y côtoient des textes officiels, des articles de la presse juive clandestine, des correspondances privées et mille autres reliques. Ces écrits, ces photographies nous procurent une information irremplaçable. A un titre ou à un autre, tous nous émeuvent au plus profond. La publication des archives est une façon de cultiver la mémoire, ce qui est indispensable, mais elle nous incite aussi à faire de l'histoire, ce qui est d'une absolue nécessité, tant il est vrai que l'évocation de la Shoah ne saurait se dispenser ni de l'une ni de l'autre.
P., Editions Minerve, 1945, pt in-8°, 245 pp, broché, dos recollé, qqs pages mal coupées, état correct. Rare
Articles publiés au Caire, dans le quotidien La Bourse Egyptienne, de décembre 1942 à juillet 1944, durant le séjour au Moyen-Orient de l'ancien ministre des Affaires étrangères de Grèce. — I. Politique générale ; II. URSS ; III. L'Allemagne ; IV. Questions balkaniques ; V. La Grèce au combat ; VI. La France renaissante.
Lausanne, Payot, 1997, in-8°, 232 pp, biblio, index, broché, bon état
Fasquelle, 1942, in-12, 192 pp, 3 plans pleine page (profil de la casemate, sous-sol, rez de chaussée), broché, bon état
Ce livre, présenté comme un roman, est en fait un journal des derniers jours de la ''drôle de guerre'' (du 10 mai au 1er juillet 1940) vécus par les 26 hommes d'équipage de la casemate C24 situé en Lorraine, près de Crusnes entre Metz et Longwy. Les descriptions de la vie dans le confinement de la casemate sont riches en détails, notamment dans les moyens d'observations (périscope, épiscope, bloc-jumelle, projecteur, etc.). L'auteur traduit parfaitement l'amertume des soldats qui, sans avoir été vaincus, ont du remettre leurs armes aux troupes allemandes.
Presses de la Cité, 1963, in-8°, 281 pp, traduit de l'anglais (Unconditional Surrender: The Impact of the Casablanca Policy Upon World War II. Rutgers University Press, 1961), cart. éditeur, jaquette illustrée lég. abîmée, bon état
Le 24 janvier 1943, vers midi, à l'issue de la conférence de Casablanca, le président Roosevelt déclara devant les correspondants de guerre que le Premier ministre britannique W. Churchill et lui-même étaient « résolus à n'accepter qu'une capitulation sans conditions de la part de l'Allemagne, du Japon et de l'Italie ». Cette exigence devait désormais dominer jusqu'à la fin des hostilités les rapports des Alliés avec leurs ennemis et était destinée à avoir sur le monde de l'après-guerre des répercussions dont les conséquences sont aujourd'hui encore difficilement mesurables. C'est à l'examen sous tous ses aspects de cette décision capitale qu'est consacré le présent ouvrage...