8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Payot, 1951, in-8°, 359 pp, reliure pleine toile gris anthracite, pièce de titre basane noire, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état (Coll. Bibliothèque historique)
"J'ai tenté de mettre en relief, chapitre après chapitre, ce qui m'a paru être le plus spécifiquement germanique dans les caractères d'une évolution qui s'étale sur une vingtaine de siècles, aussi bien en ce qui concerne les idées et les institutions que les événements et les hommes..." (Avant-propos)
Les Indes savantes, 2007, in-4°, 204 pp, texte sur 2 colonnes, nombreux portraits, gravures, photos, cartes et documents en noir et en couleurs, broché, couv. illustrée, bon état
La Société des Missions Etrangères naît au XVIIe siècle, quand se développe en France le désir de prendre une part active à l’apostolat missionnaire. Cet enthousiasme pour les missions correspond au besoin d’établir un clergé indigène, seul capable d’assurer la survie des communautés chrétiennes d’Asie. Le Saint-Siège nomme en 1658 trois vicaires apostoliques français : François Pallu (1626-1684) vicaire apostolique du Tonkin, Pierre Lambert de la Motte (1624-1679) vicaire apostolique de Cochinchine et Ignace Cotolendi (1630-1662) vicaire apostolique de Nankin. Ces évêques sont considérés comme les fondateurs de la Société des Missions Etrangères. Les vicaires apostoliques et les missionnaires qui les accompagnent parviennent au Siam en 1662 ; en 1664, le P. Chevreuil arrive en Cochinchine et, en 1666, le P. Deydier est le premier à entrer au Tonkin. D’autres missionnaires suivent, si bien qu’à la fin du XVIIe siècle, 21 missionnaires ont déjà pénétré soit au Tonkin soit en Cochinchine. Au cours du XVIIIe siècle, la Société des M.-E. est victime en Europe d’une certaine décadence religieuse et d’un désintérêt pour les missions. Le XIXe siècle est au contraire un grand siècle missionnaire. La Société des M.-E. compte, en 1886, 29 évêques, 751 missionnaires, avec la charge de 25 missions. Après le Siam, le Tonkin, la Cochinchine, et quelques régions de la Chine et de l’Inde, elle reçoit encore la charge d’évangéliser la Corée et le Japon (1831), la Mandchourie (1838), la Malaisie (1841), le Tibet et l’Assam (1846), la Birmanie (1855). Le XXe siècle est marqué par le développement du clergé local. La direction des diocèses d’Asie passe peu à peu aux évêques autochtones : un évêque indien (1923), six évêques chinois (1926), un évêque japonais (1927), le premier évêque vietnamien (1933). Le communisme change la présence et l’action des Missions Etrangères. Les missionnaires sont expulsés de certains pays (Chine, Birmanie, Vietnam, Cambodge, Laos). Contrainte de redistribuer son personnel, la Société des M.-E. envoie maintenant ses prêtres vers Madagascar, l’île Maurice, l’Indonésie, la Nouvelle-Calédonie. La crise des vocations touche aussi la Société des M.-E. mais, fidèle à sa vocation et malgré un effectif réduit, elle continue, aujourd’hui comme hier, de servir les Eglises qu’elle a contribué à fonder.
Hachette, 1958, in-8° carré, 126 pp, 64 pl. en noir et 8 pl. en couleurs hors texte, une carte, reliure de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état, envoi a.s. (Coll. Les Albums des Guides Bleus)
Paul Mousset est un journaliste né en 1907. Apres des études de droit et de lettres, il travaille au cabinet civil du maréchal Lyautey en 1929. Puis, il devient grand reporter et voyage aux Etats-Unis et dans le Pacifique. Il reçoit, en 1941, le prix Renaudot pour son récit de guerre “Quand le temps travaillait pour nous”, témoignage sur la "Drôle de guerre". Après la guerre, il redeviendra journaliste envoyé spécial en Extrême Orient, il connaît très bien les Philippines, le Japon, la Corée, l'Indochine.
Maputo, Centro de Formação Fotográfica, 1994-1996, 3 vol. in-4° carrés (24 x 25), 72, 81 et 74 pp, 10 cartes, 7 illustrations et 235 photos en couleurs, brochés, couv. illustrées, bon état. Le peu de texte est en portugais (avec un petit fascicule contenant la traduction en anglais pour le volume 3)
Complet. — Une présentation générale du pays en 3 volumes abondamment illustrés, réalisée par le Centre de formation photographique de Maputo (Mozambique). Texte de Raúl Alves Calane da Silva (1945-2021). Peu courant.
Maputo, Bureau de Informação Pública, 1996, in-4° carré (23,5 x 25), 115 pp, 92 photos en noir et en couleurs, une carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais. Peu courant
Julliard, 1969, gr. in-8°, 293 pp, 10 pl. de photos hors texte, une carte, biblio, index, broché, jaquette illustrée, bon état (Coll. Classiques africains, 8)
Le présent ouvrage est un essai d'analyse de faits sociaux étudiés à travers les textes d'un genre littéraire : le chant Kasàlà des Lubà (République démocratique du Congo).
Buenos Ayres, M. G. and E. T. Mulhall ; London, Kegan Paul, Trench & Co, 1892, pt in-8° (18.5 x 13 cm), (8)-686-80 pp, une carte dépliante des chemins de fer argentins (en août 1892) en frontispice, un plan de Buenos Aires, appendices, index, 80 pages de publicités in fine (avec illustrations), reliure percaline havane, dos lisse avec titres dorés, encadrement à froid sur les plats (rel. de l'éditeur), bon état. Texte en anglais
Cette 6e édition est mise à jour et considérablement augmentée par rapport à la première édition de 1869. Il s’agit d’un manuel utile à toute personne faisant des affaires dans la région, contenant des renseignements commerciaux, financiers, des statistiques, et bien d’autres informations. Il contient 80 pages d'intéressantes publicités, certaines illustrées. Il y a un petit chapitre sur les îles Malouines. Chacune des éditions de ce livre a un contenu différent des éditions précédentes. Celui-ci est le premier avec la carte ferroviaire. — Michael George Mulhall, né à Dublin en 1836 et mort dans cette même ville en 1900, est un personnage à la trajectoire originale. Après des études au Irish College de Rome, on le retrouve en Argentine où à 25 ans il lance le “Buenos Ayres Standard”, qui passe pour le premier quotidien de langue anglaise fondé en Amérique du Sud. En 1869, il récidive en publiant le premier ouvrage de langue anglaise imprimé en Argentine (“Handbook of the River Plate”). Tout en poursuivant ses activités de journaliste et tout en continuant de publier sur l'Amérique latine, M.G. Mulhall se met à partir des années 1870 à récolter activement toutes les données chiffrées auxquelles il pouvait avoir accès. En collaboration avec son épouse Marion, qui infatigablement ordonna le matériel réuni et corrigea les épreuves, il publie à 48 ans son œuvre maîtresse, le “Dictionary of Statistics”. Cette compilation fait sa renommée en Europe.
P., Firmin Didot, 1845, in-8°, 704 pp, une carte dépliante et 70 planches hors texte (cartes, gravures, plans), table alphabétique des matières, reliure demi-chagrin vert bouteille, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres et caissons dorés, exemplaire finement relié à l'époque et sans les habituelles rousseurs, bon état (Coll. L'Univers. Histoire et description de tous les peuples)
"Ouvrage est très important pour l'étude des traditions et des coutumes judaïques et de la Kabbale." (Caillet III, 7874)
Seuil, 1954, in-8°, 359 pp, broché, état correct (Coll. Esprit "frontière ouverte")
Paul Mus fut un érudit et un homme d'action. Ses écrits pénétrants sur l'Inde et l'Asie du Sud-Est anciennes sont aussi célèbres que sa prise de position contre la guerre d'Indochine. — "Voici le livre le plus riche de substance et de réflexion qui ait paru, sur l'Union française, depuis dix ans – presque trop riche, même : c'est un livre qu'il faut lire lentement, non seulement parce que l'auteur a constamment nourri ses propos d'anecdotes, de souvenirs personnels, de références aux cultures orientales ou africaines, mais encore parce qu'il a condensé en un seul ouvrage la matière d'un livre de sociologie, d'un livre de psychologie sociale, d'une étude de science politique, et aussi d'un traité de philosophie. Le sous-titre choisi par Paul Mus est : De l'Indochine à l'Afrique ; car l'auteur tire argument de l'avertissement Indochinois pour faire le procès d'une politique coloniale qui a mené aux impasses que l'on sait, et pour montrer la voie sur laquelle il faudrait, selon lui, s'engager." (Stanley Hoffmann, Revue économique, 1956)
Gallimard, 1980, in-8°, 398 pp, 22 photographies hors texte, 3 cartes, broché, bon état
Récit d'un voyage effectué en 1976, principalement dans le Sinkiang où l'auteur observe l'évolution du peuple chinois mêlant modernité et traditions vivaces.
Jean Picollec, 2004, in-8°, 694 pp, 12 pl. de photos hors texte, une carte, index, broché, couv. illustrée, bon état
Tout responsable politique se sent redevable, devant la société et devant l'Histoire, de son itinéraire public, de son action au service de son pays. Mohamed Mzali, à travers ces mémoires, retrace son parcours, celui d'un patriote et d'un militant qui a dédié sa vie au peuple tunisien, dont il s'est toujours senti proche, et à un idéal humaniste auquel il continue, malgré vents et marées, à croire. Après avoir participé aux luttes pour l'indépendance nationale, cet ancien Premier ministre de Bourguiba – le père de la Nation – a oeuvré pour l'édification d'un État moderne et l'avènement d'une démocratie pacifiée. L'auteur raconte, après 18 ans d'exil, la Tunisie, et l'Afrique du Nord, face à l'émergence de l'islamisme, face aux turbulences arabes, face aux visées de Kadhafi, face à l'ancienne puissance coloniale et face au problème d'Israël, notamment. Il témoigne de ce qu'il a vu, de ce qu'il a fait. Des révélations éclaireront d'un jour nouveau les péripéties d'une période de l'histoire récente de la Tunisie, parfois "travestie", et d'une région cruciale du monde. Mohamed Mzali donne, sans peur ni bassesse, sa version des faits. Il nous livre ici sa "part de vérité".
Dakar, Nouvelles Editions Africaines, 1980, in-8°, 263 pp, préface de Gaston Defferre, postface de Almamy Sylla, une carte, 32 pl. de photos hors texte, glossaire, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
Dans le “Temps colonial”, Maurice Méker, ancien administrateur colonial qui termina sa carrière en tant que gouverneur de Djibouti, raconte au lecteur ses années de service en Afrique. Peu d'autres mémoires d'administrateurs coloniaux existent et ce livre est une excellente source pour l'historien. Méker, entré à l'École coloniale l'année même de l'Exposition coloniale (1931), commença sa carrière administrative en Côte d'Ivoire en 1936. Dans ses mémoires, il relate les efforts faits par le gouverneur du Front Populaire pour libéraliser la politique coloniale de Paris, sans oublier la résistance des colons européens en face de réformes, somme toute, fort modestes. Socialiste convaincu, il juge avec sévérité l'amélioration apportée par la Troisième République au sort des populations locales et rappelle l'absence, à la même époque, de routes, d'hôpitaux, d'écoles, ainsi que la continuation de l'exploitation des autochtones tant par les compagnies et les colons européens que par les planteurs et les marchands africains... (...) Méker prit sa retraite après avoir occupé le poste de gouverneur de Djibouti d'où il fut rappelé au bout de quatorze mois fort pénibles (août 1957-octobre 1958). Il fut l'un des nombreux gouverneurs successifs qui jugèrent impossible la tâche qui leur était confiée, à savoir maintenir la souveraineté française dans cette région mouvementée du globe, tout en refusant de prendre des mesures de répression contre les populations locales. (William B. Cohen, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1981)
PUF, 1964, in-8°, xx-286 pp, portrait photo de Ch.-André Julien en frontispice, préfaces de Jean Sarrailh, Jean Roche et André Aymard, bibliographie des écrits de Ch.-André Julien, 8 planches hors texte, broché, bon état
17 études érudites par Robert Delavignette, Jacques Berque (Remarques sur le tapis maghrébin), Germaine Tillion (Les femmes et le voile dans la civilisation méditerranéenne), Régis Blachère, René Raynal, Germain Ayache, Pierre Renouvin (L'Afrique centrale dans les relations anglo-allemandes en 1912-1914), Paul Sebag, Jean-Louis Miège (Tanger, la guerre d'Espagne et les corsaires colombiens, 1821-1826), Roger Le Tourneau (Occupation de Laghouat par les Français, 1844-1852), André Raymond (La France, la Grande Bretagne et le problème de la réforme à Tunis, 1855-1857), Jean Ganiage (La population de la Tunisie vers 1860. Essai d'évaluation d'après les registres fiscaux), André Nouschi, Pierre Guiral, Charles-Robert Ageron (Le mouvement "Jeune-Algérien" de 1900 à 1923), Pierre Marthelot, Gérard Destanne de Bernis.
P., Editions Hispaniques, 1975, 2 vol. gr. in-8°, 466 et 476 pp, une photo de Ch. V. Aubrun en frontispice et qqs planches hors texte, biblio des travaux de Ch. V. Aubrun, brochés, bon état
69 études érudites en français (50) et en espagnol.
P., Maisonneuve & Larose, 2007, gr. in-8°, 620 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
34 études érudites par Bernard Lecherbonnier, Jean-François Durand, Edmond Jouve, Pierre Fandio, etc. "Ces dizaines de contributions issues de noms prestigieux offertes au professeur Jacques Chevrier assurent un voyage fascinant à travers les littératures afro-antillaises que le professeur Chevrier a toujours étudiées et défendues avec un intérêt et une passion jamais démentis. À travers cet ensemble large et représentatif, le lecteur - initié comme profane - pourra goûter avec plaisir ces littératures, pour la plupart francophones, qui recèlent en elles toutes les richesses des cultures ancestrales qui les ont engendrées."
Armand Colin, Presses de la FNSP, 1972, pt in-8°, 226 pp, biblio, broché, couv. à rabats, bon état (Bibliographies françaises de sciences sociales. Guides de recherches, 4)
Un instrument de travail précieux.
dans la revue Diogène, 1961, gr. in-8°, 22 pp, (sur 144), broché, bon état (Revue Diogène n° 35, 1961)
On trouve dans le même numéro d'autres études sur : L'Etude des civilisations comparées (Ignacio Olagüe), Cinéma et langage (Dian Dreyfus), Sur la rigueur de l'expression (Adam Schaff), La Révolution machiavélienne (Marcel de Corte), Les Etudes shakespeariennes en URSS (Alexander Anikst), La Notion de résistance à l'Etat : le point de vue de Locke (Louis Arénilla).
Gallimard, 1958, in-8°, 358 pp, 16 pl. de photos hors texte, 13 illustrations dans le texte, une carte, glossaire, notes, biblio, index, broché, couv. lég. salie, pelliculage absent, trace de pli au 1er plat, bon état (Coll. L'Espèce humaine, 14)
"«Mon propos dans ce livre est de parler du vaudou en ethnographe, c'est-à-dire avec méthode et prudence» ; ainsi s'exprime M. Alfred Métraux, dans l'avant-propos de cet ouvrage. On sait que le vaudou constitue la religion de la plus grande partie de la paysannerie et du prolétariat urbain de la République noire d'Haïti. Ce qui a donné au Vaudou sa réputation équivoque, c'est son caractère de religion syncrétique, mêlant un ensemble de croyances et de rites d'origine africaine à des pratiques chrétiennes. Ce mot « suggère habituellement des visions de morts mystérieuses, de rites secrets ou de saturnales, célébrées par des nègres ivres de sang, de stupre et de Dieu ». A la lecture de l'ouvrage d'A. Métraux, on se rend compte que le Vaudou n'a pas le caractère hallucinant et diabolique qu'une littérature en mal d'exotisme lui prête communément. L'auteur nous présente les matériaux très abondants qu'il a recueillis dans le temple vaudou de « maman » Lorgina, dans de nombreux autres sanctuaires où l'accueillirent les houngan, au cours de ses conversations avec les paysans des vallées et des mornes d'Haïti. Il ressort de ces descriptions qu'il n'existe pas une seule doctrine et une seule liturgie vaudou : chaque confrérie a son style et ses traditions propres. Au total, le vaudou paraît être une religion africaine considérablement abâtardie et intégrée à un nouveau système religieux. On lira avec le plus vif intérêt les pages remarquablement documentées que M. Alfred Métraux consacre au monde surnaturel et au rituel du Vaudou. Les phénomènes de possession sont analysés avec une remarquable finesse. L'ouvrage, richement illustré, constitue une documentation de premier ordre." (Guy Lasserre, Les Cahiers d'Outre-Mer, 1959) — "Un livre sérieux sur cet « ensemble de croyances et de rites d'origine africaine qui, étroitement mêlés à des pratiques catholiques, constituent la religion de la plus grande partie de la paysannerie et du prolétariat urbain de la République noire d'Haïti ». Après avoir rappelé l'histoire et les cadres sociaux du Vaudou, l'auteur étudie le monde surnaturel dans lequel il évolue et le rituel qui l'exprime, avant de traiter de ses rapports avec la magie et la sorcellerie d'une part, et le christianisme de l'autre." (Revue française de science politique, 1960) — "Le vaudou appartient à notre monde moderne, sa langue rituelle dérive du français et ses divinités se meurent dans un temps industrialisé qui est le nôtre ; ne serait-ce qu'à ce titre, il relève de notre civilisation." (Alfred Métraux)
Gallimard, 1941, in-8°, 214 pp, une carte de l'île en frontispice, 24 pl. de photos hors texte, biblio, reliure demi-chagrin acajou, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrée conservée, tête dorée (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état (Coll. L'Espèce humaine)
Depuis sa découverte en 1722, l'île de Pâques a été entourée d'un mystère que voyageurs et explorateurs tentaient d'élucider. De nombreuses théories furent élaborées au cours des siècles. Alfred Métraux, en sociologue et ethnologue expérimenté, s'est attaqué à son tour aux énigmes de l'île de Pâques, et ses réponses, basées sur une étude qui a duré plusieurs mois, n'oublient aucun problème soulevé par cette civilisation magnifique et mystérieuse.
Belin, 1998, in-8°, 380 pp, 9 cartes et tableaux, notes, biblio, lexique, broché, bon état (Coll. Socio-histoires)
Ces “Histoires de terres kanakes” nous proposent une description anthropologique et historique de la Nouvelle-Calédonie contemporaine, et plus précisément de la région de Houaïlou. Elles nous éclairent sur l'importance sociale et politique de la terre pour les Kanaks. L'affirmation indépendantiste kanake s'est enracinée sur la revendication de lieux socialement valorisés, témoins de l'ancienneté des familles kanakes qui les habitèrent jadis – des spoliations foncières massives ayant accompagné la colonisation de la Nouvelle-Calédonie par la France. La réforme foncière mise en place par l'Etat après les événements de 1984-88 a conduit à la restitution aux Kanaks d'un certain nombre de terres mais a aussi donné naissance à des conflits au sein de cette communauté. L'auteur montre sur quels principes s'appuient ces revendications divergentes et explique que les conflits actuels sont plus affaires d'histoire que de droit, de vérité que de norme.
Editions Esprit, 1993, in-8°, 295 pp, biblio, broché, bon état
On a trop dit, en France et ailleurs, que le conflit qui déchire l'ex-Yougoslavie était une mêlée inextricable mettant aux prises des ethnies sauvages, se donnant ainsi un argument facile pour déguiser la lâcheté et la passivité. Ce livre, à l'initiative du comité Vukovar-Sarajevo, de la CFDT et de Ligue de l'enseignement, est né du refus de cette attitude et de la volonté de donner à tous les moyens de comprendre. Il permet à chacun de prendre conscience que se réalise sous nos yeux, à notre porte, une entreprise de purification ethnique qui n'a rien à envier à la barbarie nazie de la Soconde Guerre mondiale. (4e de couverture) — "Ce livre collectif se nomme simplement « Vukovar, Sarajevo... » avec des points de suspension qui suggèrent une suite. Il est publié, sous la direction de Véronique Nahoum-Grappe. A l'heure du bilan, il aidera à nous sauver du déshonneur. Une poignée d'intellectuels français, toujours les mêmes, parmi lesquels Pascal Bruckner, Guy Coq, Annie Lebrun, Laurence Hansen-Löve, collaborent aux côtés des écrivains serbes, croates et bosniaques (Ivo Banac, Bogdan Bogdanovic, Faïk Dizdarevic, etc.) à une réflexion en profondeur. Au terme de la lecture, une conclusion se dégage : il est en train de naître, à deux pas de nous, une nouvelle barbarie, celle du XXIe siècle, qui combine les ressources de la sauvagerie à l'état brut, si l'on peut dire, avec les procédés de la nouvelle, plus scientifiques, hérités du totalitarisme hitléro-stalinien..." (Jacques Julliard, Le Nouvel Observateur)
Gallimard, 1968, in-8°, 286 pp, broché, bon état (Coll. Témoins)
Par V. S. Naipaul, né dans l'île de Trinidad en 1932 dans une famille d'ascendance hindoue (ses ancêtres provenaient de l'Inde du Nord) et parti à 18 ans étudier en Angleterre. Ses livres L'Inde sans espoir (1964) et L'Inde brisée (1977) traduisent le choc et les désillusions ressentis par l'écrivain lors de ses premiers séjours en Inde, le pays de ses ancêtres.
Maspero, 1974, in-8°, 310 pp, une carte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Cahiers Libres)
Hachette, 1880, gr. in-8°, xxiii-572 pp, traduit de l'anglais, 62 gravures et 2 cartes (dont une dépliante), reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 nerfs, titres et caissons fleuronnés dorés, encadrements à froid sur les plats, tranches dorées (rel. de l'époque), rousseurs éparses, manque la partie supérieure du dos sur 4 cm, sinon bon état
Edition originale de la traduction française. — Cette expédition, qui prétendait relier l'Angleterre et le pôle en passant par le Détroit de Smith, fut un échec, la banquise n'offrant pas la possibilité de passage escomptée. Mais elle donna lieu à de nombreuses observations très utiles pour la connaissance du pôle Nord. Après un portrait en pied du capitaine Nares et du capitaine Stephenson (en frontispice), l'ouvrage commence par une préface de l'auteur, et par la liste des officiers et du personnel de l'équipage des deux navires. Viennent ensuite les Instructions (très intéressantes) du Conseil de l'Amirauté britannique, en date du 25 mai 1875, puis enfin une introduction de Sir George Richards, amiral britannique et grand hydrographe. Le récit proprement dit de l'expédition contient 440 pages, suivi par toute une série d'appendices : ethnologie, mammifères, ornithologie, ichtyologie, mollusques, insectes et arachnides, crustacés, annélides, échinodermes, polyzoaires, éponges, rhizopodes réticulés, botanique, géologie, le glacier de Petermann, tableaux météorologiques, et liste du gibier... — "En 1875, [George Nares, marin et explorateur écossais, 1831-1915] est chargé d'une expédition dans les mers arctiques avec deux vapeurs, le Discovery et l'Alert. Il s'engage dans le Smith Sound ; l'Alert est contraint d'hiverner par 81° 30' de latitude Nord, point le plus septentrional alors atteint par un navire, cependant que le Discovery doit s'immobiliser à l'entrée de la baie de Lady Franklin. En mars 1876, Nares organise des expéditions en traîneau afin de relever la trace des côtes. L'un des groupes, commandé par Markham, parvient à l'extrême pointe de la terre d'Ellesmere, située à 83° 30' de latitude Nord. En septembre 1876, les deux navires sont de retour." (Larousse, Grand dict. encycl. VII-p. 665).
Payot, 1932, in-8°, 264 pp, 16 gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
La fondation de Moscou et Iouri Dolgorouki ; Au temps des fils de Kalita : Simon le Superbe et Ivan II, Dimitri Donskoï ; Ivan III ; Le tsar Ivan IV ; Au temps de Boris Godounov ; Sous le règne de Mikhaïl Féodorovitch Romanov (1613-1645) ; Au temps de Féodor Alexeïevitch et de la régence de la tsarevna Sophie ; A l'époque de des réformes de Pierre le Grand ; Le passage de Napoléon - Moscou au XIXe siècle ; etc.