8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Plon, 1975, in-8°, 359 pp, sources, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état, envoi a.s.
"Un ouvrage sans prétentions, mais très vivant, consacré à l'amitié et centré sur les hommes et les femmes qui ont construit cette amitié. Les trois domaines français, ou anciennement français, d'Amérique, sont couverts : le Canada, la Lousiane et les Antilles. A l'intérieur de ce cadre sont successivement évoquées quelques-unes des grandes figures qui construisirent cette histoire : d'Iberville et Cavelier de la Salle, Franklin et Beaumarchais, à côté de personnages moins recommandables, comme le « citoyen Genêt » qui faillit soulever un conflit entre la France et son allié américain, avant de disparaître pour éviter la guillotine... Sont également rappelés ces Français qui cherchèrent le bonheur en Amérique et, à défaut de le trouver, en rapportèrent au moins d'excellents récits, de Barbé-Marbois à Tocqueville, en passant par la colonie du Scioto. Et le livre se termine par une évocation de la mort en vol de Saint-Exupéry, dont l'ancêtre avait débarqué en 1780 à Newport et pris part à la bataille de Yorktown l'année suivante : deux siècles d'amitié par delà les mers." (Claude Fohlen, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1979)
New York, Henry Holt, 1918, in-8°, xii-438 pp, un portrait de l'auteur en frontispice, 34 gravures et photos sur 25 pl. hors texte (une en couleurs) et dans le texte et 4 cartes hors texte dont 2 dépliantes (la Corse, l'Arizona, le Japon), reliure pleine toile marron de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état. Texte en anglais
Tome I seul (sur 2) — Pumpelly (1837-1923) est un géologue et un explorateur qui travailla en Arizona, au Japon, en Chine, en Asie Centrale, en Sibérie, etc. Il fut professeur de géologie à Harvard de 1866 à 1875. Dans ce premier volume de ses mémoires, il raconte ses jeunes années, ses études et ses voyages en Europe (l'Allemagne et la France, la Corse, l'Autriche), son retour aux Etats-Unis et son travail sur les mines d'Arizona, la terreur apache, son voyage sur l'île de Yesso au Japon de 1861 à 1863, puis la Chine, Shangaï et Pékin...
Constantine, Impr. Boet, 1917, in-12, 251 pp, broché, bon état. Rare
Bien connu sous le pseudonyme de Père Robin, S. Chaserey est notamment l'auteur de L'Oued-Melhouf (1900), Chroniques de l'Oued-Melhouf (1913), et de Récits du Djebel Melhouf (1921).
Editions Altis, 1947, in-8°, 362 pp, préface du Colonel W. Wycliffe Booth, 18 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée rempliée, traces de scotch sur les gardes, bon état
Les bagnes de Guyane, de 1928 à leur suppression. — Après deux siècles d'existence, dans le système pénal français, les bagnes furent officiellement supprimés par le décret-loi du 17 juin 1938. Cette décision fut provoquée par une vaste campagne de presse, menée notamment par Gaston Monnerville, avocat guyanais élu à la chambre des députés, Charles Péan, délégué par l'Armée du Salut de France, Albert Londres, célèbre reporter, confortée par les récits d'anciens forçats et même de médecins du bagne. — Charles Péan, partisan de la suppression du bagne, s'indigne plus particulièrement des conditions des libérés, les plus misérables des condamnés, incapables de subvenir à leurs besoins et encore moins de s'acheter leur billet retour. De retour en Guyane, il s'occupera de porter assistance à tous ces hommes par la création de foyers, restaurants puis d'ateliers de menuiserie afin de financer leur retour en France. Ainsi, à compter de 1935, les premiers libérés regagnent la France avec l'assistance de l'Armée du Salut.
Julliard, 1963, gr. in-8°, 412 pp, préface de Robert Guillain, 31 gravures et photos sur 20 pl. hors texte, 9 cartes, 2 plans, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Il y a toujours un reporter)
"Sélection de textes dûs aux témoins ou aux acteurs des principaux événements de l'histoire de la Chine de 1839 à 1949, découpée en douze périodes. Brèves introductions en tête des périodes. Le livre est tout de même pittoresque et commode. On doit le considérer comme un instrument d'initiation du grand public à l'histoire de la Chine moderne et contemporaine." (Revue française de science politique, 1964)
P., Pierre Roger et Cie, s.d. (1919), in-8°, 241 pp, 25 photogravures et une carte dépliante hors texte, broché, couv. illustrée en couleurs (vue de Fès par Marius Rombery), état correct (Coll. Les Pays modernes)
P., Pierre Roger et Cie, s.d. (1919), in-8°, 241 pp, nouvelle édition (la première en 1910), 26 photogravures sur 20 pl. hors texte et une carte dépliante hors texte, broché, couv. illustrée, qqs rousseurs, bon état (Coll. Les Pays modernes)
Par Maurice de Périgny (1877-1935), diplomate et explorateur attaché à la légation de France à Mexico, chargé de missions au Yucatan et au Guatemala. Il détaille ici l'histoire (surtout économique) de ces pays à l'aide des informations glanées lors de ses voyages : nombreuses informations sur les cultures de la canne, de la banane, du café, sur les haciendas nicaragayennes avec de magnifiques plantations de cacao appartenant à l'industriel français Meunier (des chocolats...), crées depuis 1862...
Payot, 1939, in-8°, 205 pp, traduit du hollandais, une carte, broché, couv. illustrée, état correct
QUEEN (Christopher S.) and Sallie B. KING (edited by).
Reference : 113761
(1996)
ISBN : 9780791428443
Albany, State University of New York Press, 1996, gr. in-8°, xii-446 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
Hachette, 1979, in-8°, 317 pp, une carte, broché, bon état
"... Mme de Queiros Mattoso nous fait suivre pas à pas le calvaire de ces populations transférées en Amérique au terme d'une douloureuse traversée de 35 à 70 jours suivant le lieu d'embarquement. Dans le Nouveau Monde les survivants sont mélangés systématiquement pour éviter la reconstitution des solidarités d'ethnies. Ils sont affectés en fonction des cycles de production les plus rentables aux travaux des « moulins à sucre » ou des plantations de tabac, puis de café, ou encore à l'exploitation des gisements d'or et de diamants. Certains servent comme esclaves domestiques ou exercent des métiers d'artisans qui rapportent des profits substantiels à leurs maîtres. L'affranchissement n'est souvent qu'un leurre : acheté fort cher la plupart du temps, au prix des économies misérables de l'esclave, il n'apporte à celui-ci qu'une libération illusoire, le maître pouvant toujours annuler son acte pour ingratitude du bénéficiaire. Cette formalité est pourtant le premier pas vers l'ascension sociale qui mènera l'affranchi à s'intégrer à la société des « blancs »..." (Ivan Cloulas, Bibliothèque de l'école des chartes, 1980)
[Antananarivo], Librairie Mixte, 1980, gr. in-8°, 332 pp, qqs photos dans le texte, 10 croquis et cartes, sources, biblio, chronologie, broché, couv. illustrée, bon état
Thèse pour le doctorat de 3e cycle en histoire soutenue à l'Université de Paris I, le 23 mai 1978, sous la dir. de R. Brunschwig. — La décolonisation est traversée, à Madagascar, par une insurrection, déclenchée en mars 1947, dont les conséquences marquent pendant longtemps la vie politique du pays. La presse malgache déborde d'activités dans cette ambiance de liberté d'après-guerre : elle diffuse, dans de nombreuses régions de l'Ile, les doctrines et les mots d'ordre des premiers partis politiques malgaches, nés dans la même période. A partir de 1947, son rôle se trouve accru : la répression consécutive à l'Insurrection empêche, en effet, toute vie politique digne de ce nom et réduit à l'impuissance les partis préexistants. Dans ces conditions, la presse malgache n'est pas seulement le porte-parole du mouvement nationaliste, elle s'en fait l'actrice principale, cristallisant les aspirations politiques de nombreuses couches sociales et forgeant aussi une opinion publique favorable à la lutte nationaliste et à l'avènement de l'indépendance...
P., Michel Lévy frères, Girard et Boitte, 1874, in-12, xvi-308 pp, cartonnage toile grise décorée de l'éditeur Girard et Boitte, titres et motifs floraux en noir au 1er plat et au dos, qqs rares rousseurs, bon état
Relation de voyage sur la campagne que l'auteur avait effectuée sur la “Reine Blanche” en 1841-1845 et qui l'avait conduit en Amérique du Sud et aux îles Marquises. Elle concerne essentiellement le Chili, le Pérou (la vie, les moeurs et les femmess de Lima) et le Brésil. Maximilien-René dit Max Radiguet (1816-1899), dessinateur et écrivain de marine, originaire d'une famille aisée de Landerneau dans le Finistère, fut secrétaire de l'amiral Dupetit-Thouars : il embarqua à bord de la frégate la “Reine Blanche”, qui voyagea dans le Pacifique et dans l'Océanie entre 1841 et 1845, afin de mener à bien la prise de possession de l'archipel des Marquises. Les présents Souvenirs relatent le voyage en Amérique du Sud, notamment son escale à Rio de Janeiro en 1842. Il s'agit du premier ouvrage publié par cet auteur et artiste de talent, assez méconnu, qui mena par la suite une vie de dilettante dans les cercles parisiens avant de revenir s'installer dans la région brestoise. Maximilien Radiguet fut également l'auteur des “Derniers Sauvages aux Iles Marquises” (1861), ouvrage important dans lequel il apporte son témoignage sur le déclin d'une société à la fois compliquée et harmonieuse, qui eut à subir les désirs conquérants de l'Occident ; de la Polynésie, il ramena enfin des très beaux dessins, aujourd'hui conservés à Vincennes, qui constituent une importante historiographie illustrée de la colonisation de 1842 et 1843. L'édition originale fut publiée en 1856. (Sabin 67424 ; Palau, XV, 246062)
Payot, 1935, in-8°, 300 pp, traduit de l'américain par Eva Métraux, 16 pl. hors texte, 9 gravures dans le texte, biblio, broché, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Les Indiens d'Amérique du Nord, d'Amérique Centrale et d'Amérique du Sud. L'auteur était professeur d'anthropologie à l'Université de Californie. — "Les Indiens de l'Amérique ne sont pas pour nous des inconnus. Les romans de Fenimore Cooper et de Gustave Aymard nous les ont rendus familiers, mais sans que nous nous soyons jamais demandé d'où venaient ces sauvages qui adoraient un Grand Esprit et dont l'impassibilité devant la mort faisait l'admiration de nos imaginations enfantines. C'est à cette question et à bien d'autres que répond l'éminent anthropologue qu'est le Professeur P. Radin et grâce à lui il nous est maintenant possible de nous faire une idée de l'homme, de sa culture et de son évolution dans les deux Amériques. Il semble que le continent américain ait été peuplé par trois invasions qui se sont succédées, toutes trois venues d'Asie. La première, une invasion australienne se survit dans les Fuégiens de la Terre de Feu ; une invasion mélanésienne a laissé des traces dans certaines tribus très arriérées du Brésil central et de l'Argentine septentrionale avec expansion jusque dans la Californie du Sud. Les Mongols, venus en dernier lieu et en plus grand nombre, ont écrasé complètement les premiers envahisseurs et c'est eux qui ont donné aux indigènes de l'Amérique leurs caractéristiques principales. (...) Le livre est fait de main de maître par un spécialiste qui a su joindre à un sens aigu de l'observation, une longue expérience des primitifs, une culture générale et un sens philosophique hors pair. Je ne connais pas d'ouvrage qui puisse mieux faire comprendre l'utilité de la méthode comparative en histoire des religions." (A. Vincent, Revue des Sciences Religieuses, 1939)
Payot, 1953, in-8°, 308 pp, traduit de l'américain par Eva Métraux, nouvelle édition revue et complétée, 9 illustrations dans le texte et 37 sur 16 pl. hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Les Indiens d'Amérique du Nord, d'Amérique Centrale et d'Amérique du Sud. L'auteur était professeur d'anthropologie à l'Université de Californie. — "Les Indiens de l'Amérique ne sont pas pour nous des inconnus. Les romans de Fenimore Cooper et de Gustave Aymard nous les ont rendus familiers, mais sans que nous nous soyons jamais demandé d'où venaient ces sauvages qui adoraient un Grand Esprit et dont l'impassibilité devant la mort faisait l'admiration de nos imaginations enfantines. C'est à cette question et à bien d'autres que répond l'éminent anthropologue qu'est le Professeur P. Radin et grâce à lui il nous est maintenant possible de nous faire une idée de l'homme, de sa culture et de son évolution dans les deux Amériques. Il semble que le continent américain ait été peuplé par trois invasions qui se sont succédées, toutes trois venues d'Asie. La première, une invasion australienne se survit dans les Fuégiens de la Terre de Feu ; une invasion mélanésienne a laissé des traces dans certaines tribus très arriérées du Brésil central et de l'Argentine septentrionale avec expansion jusque dans la Californie du Sud. Les Mongoles, venus en dernier lieu et en plus grand nombre, ont écrasé complètement les premiers envahisseurs et c'est eux qui ont donné aux indigènes de l'Amérique leurs caractéristiques principales. (...) Le livre est fait de main de maître par un spécialiste qui a su joindre à un sens aigu de l'observation, une longue expérience des primitifs, une culture générale et un sens philosophique hors pair. Je ne connais pas d'ouvrage qui puisse mieux faire comprendre l'utilité de la méthode comparative en histoire des religions." (A. Vincent, Revue des Sciences Religieuses)
Armand Colin, 2000, gr. in-8°, 418 pp, 42 cartes et figures, 30 photos, 56 tableaux, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. U Géographie)
Voici vingt ans, la Russie à son tour basculait dans le système capitaliste. Sans doute la date de 1991 n'est-elle qu'une commodité. Bien des processus – dont une partie des réformes économiques – avaient déjà commencé, lors de la Perestroïka. Mais l'éclatement de l'URSS, en décembre 1991, pose plusieurs défis majeurs : un nouveau territoire, de nouvelles frontières, la rupture d'un espace économique et humain, de réseaux de transports unifiés et modelés depuis des siècles. D'aucuns prédisaient le pire : un Etat-Continent à la dérive, voué à l'éclatement, à la dépendance envers les grandes puissances industrielles, occidentales ou asiatiques, dont il ne serait plus qu'un grenier de matières premières. Des signes indubitables témoignent de cette décadence annoncée : désastres écologiques, crises démographiques, dissolution des filières industrielles, exode des élites, régions sous l'emprise des mafias ou des mouvements nationalistes. Et puis des signes indubitables de redressement se sont accumulés. Le bilan est contrasté. A côté de fortunes colossales, en grande partie détournées vers l'étranger, des millions de Russes sont marginalisés...
P., Editions de la Maison des sciences de l'homme, 1984, in-8°, 351 pp, biblio, index-glossaire, broché, bon état (Coll. Etudes insulindiennes - Archipel)
Hachette, 1878, in-12, (6)-727 pp, 4 cartes en couleurs dépliantes hors texte, note bibliographique, reliure percaline havane, dos lisse, pièces d'auteur et de titre basane carmin et noire (rel. de l'époque), mors lég. abîmés, bon état
Alfred Rambaud (1842-1905) eut une brillante carrière d'universitaire et d'historien. De 1871 à 1879, il enseigne l'histoire, successivement à la faculté de Caen et à celle de Nancy. Ses fonctions universitaires ne retiennent pas tout son temps et lui permettent d'élargir le champ de ses activités : Alfred Rambaud est en effet chargé, à cette époque, de diverses missions littéraires et historiques en Russie, missions qui lui donnent l'occasion d'acquérir une solide connaissance de ce pays et à la suite desquelles il écrit un certain nombre d'ouvrages, notamment cette “Histoire de la Russie” qui figure parmi les classiques en la matière.
P., Vilo, 1968, in-4°, 258 pp, 339 illustrations dont 54 en couleurs (photos contrecollées), biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, 257 pages, très bon état
Art et archéologie du Mexique. Ethnologie et ethnographie du peuple mexicain.
Hachette, 1966, pt in-4°, 360 pp, plus de 500 illustrations et documents en noir, 12 pl. d'illustrations en couleurs, biblio, reliure toile illustrée de l'éditeur (lég. défraîchie), bon état
A l'extrême pointe de l'Amérique du Sud, le cap Horn, vigie des mers australes, dresse son noir éperon rocheux au carrefour des deux grands océans Pacifique et Atlantique. Là, deux cents jours par an, le vent souffle en tempête, la mer y est creuse, l'embrun glacé, et les voiliers qui transitent livrent contre les éléments déchaînés de terribles batailles. L'aventure commence en 1616 quand les Hollandais Schouten et Lemaire cherchent et trouvent, cap à l'ouest, un passage vers les Moluques, les fabuleuses "îles aux épices". La route du Horn. Puis viendront les aventuriers du Pacifique et les grands découvreurs : Cook, Bougainville, La Pérouse... A leur tour, les clippers de la ruée vers l'or de Californie et d'Australie doubleront le cap Horn et, enfin, véritables seigneurs de la mer, les grands voiliers carrés en acier de la laine et du nitrate. Aujourd'hui encore, les redoutables parages du connaissent le défi des coureurs du tour du monde. Ecrite par un marin, accréditée par les anciens du long-cours et par l'Amicale des capitaines cap-horniers, cette fresque retrace près de quatre siècles d'aventures à la voile au grand large. Un grand classique des livres de mer, couronné par le Grand Prix de l'Académie de marine (1967).
RAPOPORT (Michel) et Sylvie APRILE (dir.).
Reference : 107166
(2010)
ISBN : 9782350301075
Editions Atlande, 2010, fort in-12, 571 pp, 8 cartes, chronologie, biblio, glossaire, index, broché, bon état (Coll. Clefs concours)
P., Librairie du Recueil Sirey et Genève, Georg et Cie, 1945, fort in-8°, ix-606 pp, index, broché, état correct
La structure juridique de la Condéfération. I. Des origines à la Réforme (1291-1520) ; II. De la Réforme jusqu'à la fin de la guerre de Trente ans (1520-1648) ; III. De la fin de la guerre de Trente ans jusqu'à la fin de l'Ancien Régime (1648-1798).
Institut International de Technologie (USA), 1995, in-8°, xiii-360 pp, 88 pl. de photos en couleurs hors texte, cartes, annexes, broché, bon état
Laffont, 1967, in-8°, 271 pp, une carte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état, envoi a.s.
3.000 km de navigation à travers la Guadeloupe, la Désirade, les Saintes, Saint-Barthélémy, Saint-Martin, Saba, la Dominique, les Grenadines... — "On a enfilé sans pudeur à propos des Antilles les mêmes lieux communs jusqu’à l'écoeurement. Je ne déteste pas les Antilles, je les aime parfois beaucoup, à la folie, rarement et rarement pas du tout mais j'en ai par-dessus la tête de la littérature de voyage. On ne peut plus lire un récit de voyage dans lequel l'auteur ne se croit pas obligé de s'exprimer comme un dépliant publicitaire en couleurs car la civilisation des loisirs a broyé la littérature de voyage dans la moulinette touristique. Il n'y a donc plus qu'à tirer l'échelle et tout recommencer. C'est ce que je fais..."
Roanne, Editions Horvath, 1969-1972, 2 forts vol. gr. in-8°, xlvi-704 et 504-xlv pp, traduit de l'allemand, 72 pl. de gravures et photos et 17 pl. de cartes hors texte, biblio et index dans chaque volume, reliures toile éditeur, jaquettes illustrées, très bon état (Histoire des Nations Européennes)
"Le premier volume de cette histoire de l’Allemagne, qui va des origines à 1871, présente, encadré par des textes dus à des historiens français, une quinzaine de chapitres écrits par différents spécialistes allemands qui situent les événements propres à l’Allemagne dans le large contexte de l’histoire européenne. Il s’agit essentiellement d’une histoire politique et diplomatique. La période s’étendant de 1792 à 1871 occupe près de la moitié du volume. Il est normal qu’une part plus grande ait été faite aux événements les plus récents et le lecteur ne saurait s’en plaindre. Le contraste est d’ailleurs frappant entre les deux grandes périodes séparées par la date de 1792. Avant elle, l’histoire de l’Allemagne semble se confondre avec celle de l’Europe occidentale ; après elle, au contraire, elle prend un caractère plus spécifiquement national, dès qu’apparaissent, tirées à la fois des traditions allemandes et des idées révolutionnaires françaises qui les ont activées, les tendances à l’individualité nationale, si difficiles à affirmer dans un ensemble géographique aux frontières lâches et à l’histoire mouvante. Un ouvrage sérieux, à la traduction élégante." (Jean Némo, Revue de Défense nationale, 1970, à propos du tome I)
P., Ernest Leroux, 1925, gr. in-8°, xxxix-157 pp, petit vocabulaire des noms sacrés, index, broché, dos abîmé recollé, sinon bon état. On joint une lettre autographe signée de l'auteur
Le Popol-Vuh, considéré comme la "Bible" maya, relate l'origine du monde et plus particulièrement du peuple Quiché, l'une des nombreuses ethnies mayas. Le livre inclut une généalogie royale de la période postclassique accordant une place prééminente à la lignée Kaweq. Le texte mythologique, rédigé en quiché, remonte à la période précolombienne. Le Popol-Vuh est le document le plus important qui nous est parvenu sur les mythes de la civilisation maya. Le seul manuscrit existant, transcrit entre 1701 et 1703 par Francisco Ximénez, a fait l'objet de plusieurs traductions, en particulier en espagnol, français, anglais et allemand. La version originale du Livre du Conseil des Mayas-Quichés ne date pas de l'époque pré-colombienne, mais aurait été rédigée entre 1554 et 1558, soit une trentaine d'années après la conquête espagnole, probablement par un religieux maya cherchant à conserver cette tradition orale et pictographique. Cette version, écrite en langue quiché et transcrite en caractères latins, ne fut découvert par les Européens qu'au début du XVIIIe siècle : le dominicain Francisco Ximénez, qui réussit à l'obtenir des Quichés, en fit la seule copie qui nous reste actuellement, la source originale ayant disparue par la suite. Georges Raynaud a voulu nous apporter, ici, une version qu'il s'est évertuée à rester la plus proche et la plus fidèle possible du texte original en conservant au besoin son allure, sa construction, même si pour cela il a "fréquement sacrifié le français au désir de plus grande exactitude, absolument nécessaire, prédominante dans un ouvrage du genre de celui-ci".