8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Garnier Frères, s.d. (1939), in-12, xi-460 pp, table alphabétique des noms propres et des termes relatifs à la religion et aux usages, broché, bon état
Dakar, 1898, gr. in-8°, xxii-359 pp, 17 planches contenant 44 figures, un tableau dépliant (calendrier agricole), une carte à pleine page, copieuse biblio, important glossaire, index, broché, bon état (Université de Dakar, Publications de la section de langues et littératures, n° 5)
Table : 1ère partie : Esquisse grammaticale ; 2ème partie : techniques domestiques, la cuisine, l'artisanat ménager ; 3ème partie : l'agriculture bwa. L'auteur a centré son étude sur les régions de Dédoudou, Ouarkoye, Bondoukuy et Boromo dans l'ancienne Haute-Volta (Burkina Faso).
Les Indes savantes, 2002-2003, 2 vol. in-8°, 395 et 329 pp, préface de Nguyên Thê Anh, 8 cartes, biblio, index, brochés, couv. illustrées, bon état
Des courants politiques, religieux et commerciaux entrainent la France vers l'Asie tardivement, dans le dernier tiers du XVIIe siecle. Les implantations politiques (Siam) et commerciales (Siam, Tonkin) francaises dans la péninsule indochinoise sont provoquées par les missionnaires, et seront des échecs. Au XVIIIe siecle, des raisons essentiellement stratégiques (rivalité avec l'Angleterre) poussent les français à s'intéresser à la Birmanie et à la Cochinchine. L'absence de moyens militaires et financiers, la faiblesse commerciale de la France dans l'ensemble de l'Asie condamnent par avance ces tentatives. L'épisode de l'évêque d'Adran au Vietnam est un épisode vietnamien, et non francais. Durant ces deux derniers siècles, malgré les récupérations de la "geste coloniale", il n'y eut pas de véritable présence française dans la péninsule indochinoise aux XVIIe et XVIIIe siecles.
Les Indes savantes, 2012, gr. in-8°, 246 pp, 20 pl. de gravures hors texte (dont 4 en couleurs), biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Un jeune missionnaire arrive en Cochinchine en 1767. Chargé d'un séminaire tenu par des prêtres français, il est emprisonné, attaqué par des pirates, forcé de fuir avec ses élèves en Inde. Devenu évêque d'Adran et vicaire apostolique, il retourne au Viêt Nam, déchiré par une guerre civile qui va durer trente ans et remodeler profondément ce pays. Devenu l'ami du prétendant Nguyên Anh, Pierre Pigneaux va de fait aider considérablement celui-ci en faisant venir des marins et des ingénieurs français qui vont former aux techniques militaires et navales les Vietnamiens. L'évêque se rendra en France avec le prince héritier de Cochinchine pour obtenir de Louis XVI une aide militaire qui ne viendra finalement pas. Pierre Pigneaux meurt en 1799 pendant une campagne militaire, sans avoir vu la victoire finale de son ami (1802) devenu l'empereur Gia Long, fondateur d'une nouvelle dynastie. Pierre Pigneaux est aussi un "passeur" de culture, auteur d'un monumental dictionnaire Vietnamien-Latin, qui servira de base à tous les dictionnaires du XIXe siècle. Il prit une part active à la défense des pratiques culturelles vietnamiennes, souvent en opposition avec Rome.
Hachette, 1965 in-8°, 319 pp, 2 cartes, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Publier une vie quotidienne moins de trois ans après avoir soutenu brillamment une vaste thèse sur la seconde moitié du XVIIe siècle à Istamboul constitue, à nos yeux, une véritable gageure si l'on considère qu'il s'agit, du moins en apparence, de concentrer en 300 pages deux siècles d'une histoire sociale alors que l'auteur avait consacré (sans longueurs inutiles) 731 pages à un demi-siècle de la même période. (...) Byzance, Constantinople, Istamboul, autant de noms évocateurs d'une ville qui, en réalité en comporte au moins deux, celle de la rive droite de la Corne d'Or, la musulmane, et celle de la rive gauche, la combien cosmopolite Galata ! mais Uskûdar, au-delà du Bosphore a toujours participé à la vie de la capitale, et Eyoub, au fond de la Corne d'Or, paraît difficile à dissocier de la cité même. C'est donc un grand ensemble urbain qu'il s'agit d'évoquer sans tenir compte des limites naturelles ou artificielles qui circonscrivent la capitale proprement dite, la ville administrative et impériale. La période choisie par l'auteur marque l'apogée de l'empire turc, l'âge d'or en quelque sorte, celui où la domination de la Sublime Porte s'étend progressivement du sud de l'Europe, profondément et largement entamée, aux frontières du Maroc, en passant par le Moyen-Orient, une partie de l'Arabie (la moins pauvre naturellement et la plus glorieuse, pour ne pas dire la plus sacrée) puis l'Egypte, la Libye, la Tunisie et l'Algérie. Epoque faste où les présents affluent à Constantinople devenue une métropole économique de première grandeur..." (Lucien Golvin, Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, 1966)
Hachette, 1955, in-8° carré, 126 pp, 62 pl. en noir et 8 pl. en couleurs hors texte, une carte, reliure de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état, ex. du SP (Coll. Les Albums des Guides Bleus)
"Les guides ne se conçoivent plus guère sans illustrations, sans ces images qui sont à la fois un rappel ou une sollicitation. Les vénérables Guides Bleus se conforment à cette mode nouvelle. Ils le font d'ailleurs selon une formule personnelle : les albums sont un complément des guides, mais aussi une publication qui peut se suffire à elle-même ; d'ailleurs albums et guides ne se superposent pas servilement. Il suffit de consulter la liste des albums parus. Varié également le texte qui préface l'album ; tantôt c'est une évocation magistrale comme la Bourgogne de Jean Bonnerot, tantôt une étude exhaustive comme la Turquie de R. Mantran..." (René Clozier, L'information géographique, 1956)
Horizons de France, 1968, in-4°, 287 pp, 216 photographies dont 16 en couleurs hors texte, 17 cartes formant un atlas géographique et historique in fine, biblio, reliure toile illustrée de l'éditeur, jaquette illustrée, pt accroc sans gravité au 2e plat, jaquette lég. défraîchie, bon état
Solar, 1969, in-8°, 313 pp, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Le conflit entre la Chine et la Russie au cours de l'histoire. Table : Les dragons du Sin-Kiang ; Cavaliers à l'ombre du drapeau rouge ; Au nouveau jardin d'Allah ; De la Mongolie au Kamtchatka en flammes ; Sur le fleuve Amour face au caviar humain.
Gallimard, 1941, in-8°, 304 pp, 18 photos sur 16 pl. hors texte, une carte, reliure pleine toile écrue, pièce de titre basane carmin (rel. de l'époque), bon état (Coll. La Découverte du monde)
Récit alerte et brillant de la vie de Brazza. Illustration photographique relative à l'A.E.F. — "Quelques mois après la mort de Livingstone, un jeune aspirant d'origine romaine, mais servant dans la marine française au titre d'étranger, mouillait à l'embouchure de l'Ogooué. C'est alors que. naquit en lui l'ambition de continuer l'oeuvre d'exploration fluviale du Centre-Afrique. Naturalisé français, Pierre Savorgnan de Brazza conquerra pacifiquement, pour son pays d'adoption, un immense territoire. Ce livre de René Maran, le plus complet, semble-t-il, qu'on ait consacré jusqu'ici à la personne et à l'oeuvre de Brazza, raconte par le menu, avec une évidente sympathie, cette vie ardente et féconde. A quel point René Maran connaît et comprend l'Afrique, le lecteur l'appréciera. Il aimera aussi ces pages historiques de l'expansion européenne les vues ambitieuses de Léopold II, la ténacité brutale de Stanley, les efforts des grands coloniaux français pour assurer à la métropole un empire qui soit digne de ses traditions et de sa mission civilisatrice." (Prière d'insérer)
Albin Michel, 1943-1955, 3 vol. in-8°, 339, 418 et 280 pp, 24 pl. de gravures et cartes anciennes hors texte (dont 4 doubles), biblio dans chaque volume, brochés, couv. illustrées, papier jauni de guerre au 1er tome, bon état
Biographies des « grands Français » qui ont découvert les terres du futur Empire français. Tome 1 : Jean de Béthencourt, Anselme d'Isalguier, Binot le Paulmier de Gonneville, Jacques Cartier, Jean Parmentier, Nicolas Durand de Villegaignon, Jean Ribaut – Tome 2 : Samuel Champlain, Belain d'Esnambuc, Robert Cavelier de la Salle – Tome 3 : André Brüe, Joseph-François Dupleix, René Madec, Pigneaux de Behaine.
Gallimard, 1938, in-8°, 276 pp, 18 gravures et photos hors texte, 3 cartes, reliure pleine toile écrue, pièce de titre basane carmin (rel. de l'époque), édition originale, ex. du SP, bon état (Coll. La Découverte du monde)
Vienne, Imprimerie nationale d'Autriche, s.d. (v. 1960), in-8°, xxxi-544 pp, 3e édition revue, traduction francaise par Léon Van Vassenhove, très nombreuses illustrations en couleurs (reproductions architecturales, cartes et plans, paysage, évocation figurative, mode, costumes régionaux), reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
P., Peyronnet, 1949, pt in-8°, 215 pp, 6 cartes, broché, bon état
"L'intérêt de l'ouvrage du colonel J. Marchand, qui compte à son actif plusieurs séjours dans les postes où l'on est bien renseigné, réside d'abord dans une première partie – consacrée aux positions des pays périphériques en partant de l'Inde et de la Chine et à celles des grandes puissances. L'auteur souligne l'archaïsme de ces néo-nationalismes voués à l'absorption par contiguïté et dont l'autonomie n'est possible que par la présence des collaborateurs blancs avec leurs forces armées. A partir de la page 56 nous suivons avec agrément la présentation analytique des nouveaux États successeurs de l'ancienne Union. Le récit alerte a la sûreté de la chose vécue et le détail original du paysage est évoqué avec bonheur. L'inventaire économique est rapide. Ce sont les observations d'ordre politique qui sont les plus intéressantes (en particulier sur la position des Baodaïstes et des boudhistes Hoa-Hao). L'étude des populations du Laos est riche et originale. Dans la troisième partie consacrée aux événements récents pris dans leur origine, en remontant jusqu'en 1939, le véritable sens du coup de force nippon du 9 mars 1945 est parfaitement dégagé dans le style d'une page d'histoire. L'objectivité du ton fait de cette étude claire et ordonnée la meilleure introduction pour comprendre les complexités et les incertitudes de l'Indochine en 1950." (J. Morini-Comby, Annales ESC, 1953) — Le colonel Jean Marchand a vécu dix ans en Indochine entre 1931 et 1948.
dans la Revue de Paris, 1930, gr. in-8°, 21 pp, broché
Jean-Baptiste Colbert, marquis de Torcy (1665-1746), est un diplomate français, l'un des plus remarquables du règne de Louis XIV. — On trouve dans le même numéro des Souvenirs sur le ministère de Jules Simon en 1877 (par Alfred Hérault, 28 pp), un voyage au Caucase soviétique, Tbilissi en Géorgie (par André Beucler, 18 pp), une étude sur le général Weygand, sa collaboration avec Foch et la bataille de France de 1918 (par Henry Bidou, 15 pp), etc.
France-Empire, 1946, in-12, 206 pp, préface de Alexandre Varenne, 4 cartes hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Mers & Outremer)
Ecrit en collaboration avec Henry Marc, qui vécut trente-cinq ans en Indochine, l'ouvrage critique néanmoins les méthodes de l'administration coloniale, dénonce des abus, fait le procès des bureaux et de leur paperasserie. S'ils approuvent la colonisation qui peut être source de bienfaits, les deux auteurs n'hésitent pas à déclarer que le colonisateur doit savoir se retirer à temps. (Littératures de la péninsule indochinoise, 1999) — Table : Introduction géographique et historique ; L'Epopée missionnaire, ; La conquête ; L'œuvre colonisatrice ; L'œuvre économique ; Conclusions.
Albin Michel, 1957, in-8°, 347 pp, nombreux bois gravés dans le texte et 16 pl. de gravures hors texte, une carte, tiré sur papier alfa cellunaf, broché, couv. illustrée, bon état
Récit des voyages de Marco Polo, dicté, en 1299, par l'auteur à Rusticien de Pise, qui le rédigea en franco-italien. — Ce qui fait le rare mérite de Marco Polo, parmi tant d'autres voyageurs, connus ou inconnus, qui l'ont précédé, accompagné ou suivi, vient de ses qualités personneIIes, de son organisation cérébrale. Stimulé par une curiosité insatiable, il avait le don de tout voir, de tout retenir et de savoir mettre en ordre tout ce qu'il avait vu et retenu. Pendant vingt-quatre ans, il a parcouru l'Asie en tous sens, et il n'a cessé de butiner. Il étudiait non seulement les hommes, du despote au plus humble manouvrier, des institutions politiques aux croyances religieuses, non seulement les villes, leurs monuments et leurs industries, mais aussi les paysages, la végétation, les productions naturelles, jusqu'au sous-sol et sa minéralogie. Rien ne lui échappe de cet immense continent où s'enchevêtrent les races, les confessions et Ies langages ; de ce riche terreau où mûrissent des fruits inconnus et les épices, girofle, poivre, gingembre, qui ont fait rêver les conquistadores ; de ces couches profondes qui recèlent des richesses incalculables : l'or, l'argent, les pierreries, le charbon, le pétrole et l'amiante. Le Devisement du Monde est donc un document inappréciable sur l'Asie du XIIIe siècle, un tableau sincère et saisissant de ces contrées jusque-là enfermées dans un tel mystère que les géographes du temps n'en parlaient que comme de déserts sans fin à peine habités par des cannibales. Grâce à Marco Polo, à son expérience, à sa curiosité, à son bon sens, à son honnêteté, ces régions de l'espace et du temps se sont animées d'une vie prodigieuse, nous offrant aujourd'hui le spectacle d'une humanité luxuriante dans des paysages étendus comme des fresques et précis comme des miniatures. (A. t'Serstevens)
Société Générale d'Imprimerie et d'Edition, 1932, in-12, 380 pp, broché, rares qqs soulignures crayon. Bon état
P., Veuve Desaint, 1775, 21 vol. in-12, reliures plein veau moucheté époque, dos à 4 nerfs ornés de caissons dorés, pièces de titre de cuir rouge, tranches jaspées, qqs menus défauts sans gravité, bon exemplaire sans rousseurs
P., Furne, Jouvet et Cie, 1884, in-12, 273 pp, un portrait de l'auteur en frontispice et 65 gravures sur bois dans le texte et hors texte, reliure toile rouge, dos lisse avec titres et caissons en noir, premier plat décoré noir et or (rel. de l'époque), rousseurs éparses, état correct (Coll. Bibliothèque instructive)
L'ouvrage, rédigé par le général Margueritte pour son fils Paul, fut un grand classique de la chasse dans nos possessions d'Afrique du Nord, et ne compta pas moins de six sorties différentes depuis sa première parution à Alger en 1869. Un chapitre (36 pages) est consacré à la chasse au faucon et à la fauconnerie. (Thiébaud, 633 ; Tailliart, 710bis) — Table : Ma première chasse au lion ; Ma première panthère ; La chasse à l'autruche dans le Sahara algérien ; Le lion de la forêt des cèdres ; La chasse au faucon ; Chameau, Mirage, Présages, Divinations, Littérature et poésie arabe de nos jours ; Messaouda el-Harzlia. Episode de guerre entre les Beni-Laghouat, les Larbas et Ksar-el-Hirâne ; Lettre sur les Reggabs du Sud ; Canardville et Lapinbourg.
Gallimard/Julliard, 1980, in-12, 222 pp, 16 pl. de gravures hors texte, cartes, broché, bon état (Coll. Archives)
Les Indiens existent ailleurs que dans nos mémoires. L'Amérique découvre aujourd'hui leur identité, leur obstination à survivre depuis quatre siècles, malgré la guerre et la maladie, les déplacements et la réserve. Ni bons sauvages, ni diables rouges, ni nobles guerriers, ils revendiquent leur histoire pour "continuer à continuer". Cette histoire commence à s'écrire aujourd'hui. Elise Marienstras présente ici les pièces fondamentales d'un dossier qui se reconstitue sous nos yeux : l'héritage retrouvé, les croyances et les actes d'un monde que nous avons failli perdre et qui s'entête à survivre. — "Les Indiens d'Amérique du Nord nous sont surtout connus par le « western », qui les présente comme des sauvages cruels ou, plus récemment, comme des victimes et des héros malheureux. Rapide, précis et, comme le veut la collection, appuyé sur de nombreux documents, ce livre raconte leurs luttes et les montre victimes de la rapacité et du mépris des colons venus d'Europe, puis de l'Est des États-Unis. Nous les voyons chassés des meilleures terres, décimés par la guerre, la répression, l'alcool et les épidémies, parfois répandues intentionnellement. Les survivants, dans leurs réserves, résistent encore à l'assimilation. Ils luttent toujours, pour garder leurs traditions, leur religion et leur civilisation, et pour recouvrer leurs terres. Nous avions besoin de ce rappel." (Pierre Sempé, revue Etudes, 1980)
Editions 1900, 1990, in-12, 253 pp, préface de Jean-Claude Simoën, 6 gravures hors texte (3 sur double page), 4 plans (2 sur double page), index, broché, bon état
P., Imprimerie Royale, 1847, in-8°, viii-350 pp, index, reliure demi-basane verte, dos lisse, titre doré (rel. de l'époque), mors faibles, annotations manuscrites, bon état
Ministère, Corps royal de la Marine (Amiraux, vice-amiraux, contre-amiraux, capitaines de vaisseau, lieutenants de vaisseau, enseignes de vaisseau, élèves), Bâtiments armés (vaisseaux, frégates, corvettes à batterie barbette, bricks, bricks-avisos, bâtiments légers, transports), bâtiments à vapeur armés (corvettes, avisos), bâtiments en commission, Ecole navale, Corps royal d'Artillerie de la Marine, Officiers de la Gendarmerie maritime, Infanterie de marine, Chirurgiens, Corps royal du Génie maritime, Ingénieurs hydrographes, Commissariat de la Marine, Corps du Contrôle de la Marine, Services des Directions de Travaux, Administration des Forges, Service de Santé, Arrondissements maritimes, Algérie, Colonies françaises (Martinique, Guadeloupe, Guyane française, Saint-Pierre et Miquelon, Sénégal, Bourbon, établissements français dans l'Inde, établissements français de l'Océanie), Consulats, Etat des bâtiments de tous rangs composant la flotte, Lois, Décrets, Ordonnances royales.
Stock, 1945, pt in-8°, 243 pp, frontipisce et illustrations dans le texte et hors texte par Rojankovsky, broché, couv. illustrée, broché, état correct
Contes de Nouvelle-Calédonie. "Il ne s'agit pas d'une nouveauté, cet ouvrage ayant paru en 1941. Ces contes exotiques n'avaient rien qui puisse inquiéter la censure des autorités d'occupation et le public, d'autant plus assoiffé de lecture qu'il en était plus privé, leur fit bon accueil, découvrant à la fois, grâce à M. Mariotti, toute la poésie et toute la philosophie des Antipodes, jusqu'alors connues seulement d'un petit nombre de voyageurs ou de spécialistes. Ces contes de Nouvelle-Calédonie se divisent en deux : d'abord le fabliau de la tourterelle et du corbeau, raconté par le canaque Poindi à son fils Aïni au cours d'une partie de chasse manquée. L'auteur a su, avec beaucoup de goût, transposer à l'usage des lecteurs français les histoires si vivantes des oiseaux des forêts néo-calédoniennes où elles ont autant d'importance que celles des hommes. C'est de la vie aquatique qu'il s'agit dans la deuxième partie. Mais, tandis que le premier conte nous apparaît sous un angle philosophique rappelant nos contes du moyen âge d'origine celte et nordique, celui-ci nous montre un aspect de la mentalité canaque et nous fait pénétrer dans le domaine magique, mythique et religieux dans lequel se meut l'indigène. A la suite d'une faute involontairement commise par Poindi, – celui-ci a non seulement mangé une anguille dans laquelle s'était réincarné l'ancêtre Tamata, mais en a dispersé les os, – l'ordre a été troublé et la tribu est menacée de multiples calamités. Les sorciers décident que c'est à Poindi de rétablir l'ordre et par là même d'expier sa faute, et le voilà aux prises avec les génies et les dieux et aussi avec son ancêtre Tamata devenu maintenant poisson-lune au « regard humain », à la recherche de son squelette dispersé. Au cours de ces récits, de nombreuses « scènes de la vie canaque », comme la façon de faire le feu, la cuisson des aliments dans un four de campagne, l'importance des rites magiques qui entourent la fabrication d'un arc de chasse, les délibérations des Vieux de la tribu, etc., viennent accentuer la note ethnographique et ajouter encore à l'intérêt des légendes pour lesquelles nous devons remercier M. Mariotti d'avoir su trouver la forme et la présentation qui devaient, avec l'aide de l'excellent illustrateur qu'est M. Rojankovsky, lui assurer la faveur du public et provoquer chez beaucoup de lecteurs la curiosité de la vie océanienne." (M. Laroche, Journal de la Société des océanistes, 1945) — "Les Contes de Poindi connaissent une jolie carrière. Ils étaient nés en Amérique, avant guerre, dans une édition illustrée. Les bêtes de la forêt canaque, les poissons des baies et des rivières de la côte y tiennent des propos si animés, ils sont eux-mêmes si vivants qu'ils viennent comme naturellement se placer dans les marges du livre, pour l'étonnement du lecteur (...) Même les éditions de guerre, en France, avaient été présentées accompagnées de notations graphiques ; une sorte de nécessité interne fait, en effet, qu'un tel livre ne peut paraître qu'illustré. Il reste tout juste à l'artiste l'embarras du choix (...) un livre agréable, bien présenté et qui mérite de figurer sur les rayons d'un bibliophile océanien." (Patrick O'Reilly, Journal de la Société des océanistes, 1949)
Arthaud, 1964, in-8°, 281 pp, traduit de l'espagnol, 8 pl. de photos hors texte, une carte, broché, couv. illustrée à rabat, bon état
Du Cap à Tunis, avec cinq jeunes garçons sportifs à moto et une Land Rover. C'est une aventure que de traverser l'Afrique à moto.
P., A la librairie géographique, Georges Decaux, éditeur, 1876, in-12, xv-356 pp, traduit de lʾanglais par Henri Gaidoz, sans la carte annoncée, broché, état correct
"Dans son livre, Clements Markham retrace l'histoire des tentatives pour arriver à la découverte du pôle nord, depuis les premiers voyages de Burrough en 1556 et de Willem Barents en 1578 jusqu'à l'expédition anglaise de cette année. Depuis plusieurs années secrétaire de la Société Royale géographique de Londres, M. Markham a lui-même voyagé beaucoup au Pérou, dans l'Inde et dans les contrées polaires, où il a accompagné en 1850, à peine âgé de vingt ans, une expédition à la recherche de Franklin. Son nouvel ouvrage a pour but de nous donner une idée exacte de la région inconnue autour du pôle nord, de rappeler l'histoire des premiers voyages, de montrer les récents efforts des braves aventuriers de diverses nations pour traverser cette frontière, d'exposer les arguments en faveur du renouvellement des explorations arctiques de l'Angleterre et d'énumérer, par le détail, les précieux et importants résultats qu'on peut tirer des découvertes polaires." (Charles Grad, Bulletin de la Société de géographie, 1876)