8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Flammarion, 1928, in-12, 282 pp, préface de Myron T. Herrick, ambassadeur des Etats-Unis, traduit par Léon Lémonnier, 24 pl. de photos hors texte, cart. vert illustré de l'éditeur avec photo de Lindbergh devant son avion en médaillon, bon état
Dans cet ouvrage écrit et publié peu de temps après son exploit, Charles Lindbergh ne s’étend guère sur le voyage du Spirit of Saint Louis. Il apporte par contre un saisissant témoignage sur l’aviation américaine de l’entre deux guerres. Il y évoque son apprentissage et sa "carrière" de pilote forain itinérant, sans oublier ces fameux "cirques volants" auxquels il participa.
Cercle Européen du Livre, 1973, gr. in-8°, 316 pp, traduction du commandant Jouan, révisions techniques du colonel de Marolles, titre anglais de l'ouvrage : The Spirit of St Louis, texte sur 2 colonnes, illustré de 229 gravures et photos, reliure simili-cuir bordeaux de l'éditeur, dos et 1er plat ornés, rhodoïd, bon état (Coll. Les Grandes Heures de l'Histoire)
Réédition de “Trente-trois heures pour Paris” [“The Spirit of St-Louis”] sous un nouveau titre, augmenté de chapitres sur les grands exploits aériens, la technologie de l'aviation, d'un dictionnaire des pilotes et de très nombreuses gravures et photos. — Le 21 mai 1927 Charles Lindbergh (1902-1974) atterrissait au Bourget, réalisant ainsi la première traversée de l'Atlantique nord sans escale. Profitant de l'enthousiasme populaire et de la confusion qui régnait ce soir-là sur l'aéroport, un admirateur indélicat vola le journal de bord du Spirit of Saint-Louis, privant Lindbergh et ses contemporains d'un document « vécu » irremplaçable. L'aviateur mit plus d'une vingtaine d'années pour reconstituer l'enchaînement des événements. L'ouvrage parut finalement en France aux Presses de la Cité en 1953 sous le titre “Trente-trois heures pour Paris”. Mêlant souvenirs d'enfance et récit objectif de la traversée, le livre est particulièrement intéressant.
L'Harmattan, 1988, in-8°, 216 pp, une carte, biblio, index, broché, bon état
La Guinée Equatoriale fournit un résumé de l'histoire africaine. Ses populations ont été marquées par une Espagne qui a hérité du Portugal de vastes territoires aux creux du Golfe de Guinée, en 1778. Mais l'Allemagne, l'Angleterre et la France grignotèrent ses possessions. En 1900 ne subsistaient plus que la province continentale du Rio Muni et les îles de Fernando Poo et d'Annobon. Le XXe siècle a été pour la Guinée Equatoriale celui des dictatures, d'abord espagnoles, avec Primo de Rivera et Franco, puis autochtones, avec Macias Nguema et son neveu Obiang Nguema. Depuis l'indépendance (1968), quelques dizaines d'hommes, qualifiés de « nguemistes » ou « clan de Mongomo » accaparent le pays. Népotisme, corruption, torture et assassinats ont poussé à l'exil un tiers des 350.000 ressortissants. Macias Nguema cultivait des amitiés communistes et s'entourait de Cubains. Depuis 1979, Obiang Nguema courtise l'Occident et s'abrite derrière six cents gardes marocains... Une histoire marquée depuis deux siècles par d'incessantes immixtions étrangères.
New York, Macmillan, 1923, fort in-8°, xxv-637 pp, 8 planches hors texte, index, reliure pleine percaline bleue de l'éditeur, manque au dos, trace de mouillure ancienne en marge des derniers feuillets, rousseurs. Texte en anglais
Denoël, 1961, in-8°, 303 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Traduction française du livre “From Pagan to Christian” de l'écrivain chinois Lin Yutang. Dans cet ouvrage, Lin Yutang, fils de pasteur presbytérien, élevé dans la foi chrétienne et dans un milieu pro-occidental, raconte son itinéraire spirituel. Il rejettera tout d'abord le christianisme à la faveur de ses études à Pékin pendant lesquelles il découvrira une culture chinoise qu'il avait relativement méconnue jusque là, à l'exception des écrits de Confucius enseignés par son père. Ce livre est également l'occasion pour Lin Yutang de présenter les trois grands systèmes de pensée de la Chine : le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme. Ces chapitres sont agrémentés de nombreux extraits des textes classiques. Dans les derniers chapitres il raconte son retour à la foi chrétienne.
New York, Harper & Brothers, 1932-1968, 26 vol. in-8°, 364 pp, 312 à 585 pages chacun, cartes, index dans chaque volume, reliures toile éditeur, état correct. Texte en anglais
Importante collection de cette intéressante publication annuelle traitant des relations étrangères des Etats-Unis, publiée pour le Council on Foreign Relations de 1932 à 1972 (années 1931-1933 par Walter Lippmann en collaboration avec William O. Scroggs et autres ; années 1934/35-1940 par Whitney H. Shepardson en collaboration avec William O. Scroggs ; années 1945/47-1948/49 par John C. Campbell ; depuis 1949 par Richard P. Stebbins). Nous proposons un ensemble presque complet (26 volumes sur les 30 premiers), du premier paru, concernant l'année 1931, jusqu'à l'année 1967, moins quatres volumes (1933, 1937, 1939 et 1940) (la série a été interrompue de 1941 à 1945). Le volume sur 1956 est un reprint, celui sur 1966 est broché. Ouvrage annuel de référence (au même titre que l'Année politique) sur les principaux événements internationaux qui ont marqué l'année couverte. Le plan suit la division géographique (Europe. Moyen-Orient, etc.). L'accent est mis sur la politique américaine. Un chapitre est consacré à l'élaboration de la politique américaine. Pour donner une idée de la richesse d'informations contenue dans ces volumes, voici ce que disait la Revue française de science politique des éditions de 1960 et 1966 : "Dans cette collection désormais classique, le volume consacré à l'année 1959 passe en revue la politique extérieure des Etats-Unis par grands secteurs : défense du monde libre ; économie mondiale ; rapports avec le camp communiste ; problèmes de Berlin, du désarmement, des armes nucléaires ; Communauté atlantique ; Proche-Orient ; indépendances africaines ; Asie du Sud-Est ; Chine ; Amérique latine et Canada ; Nations Unies. L'action extérieure des Etats-Unis s'étendant au monde entier, c'est en fait un tableau de l'évolution de la politique internationale en 1959 que dresse Richard Stebbins avec beaucoup de clarté. Le chapitre introductif rappelle le contexte de la politique américaine (mort de Foster Dulles, voyage de M. Khrouchtchev aux Etats-Unis et diplomatie personnelle d'Eisenhower, importance des considérations budgétaires pour la fixation des dépenses militaires). Une chronologie des événements mondiaux en 1959 (classés par pays) et plusieurs cartes ajoutent encore à l'utilité de l'ouvrage." (Revue française de science politique, 1961) - "Ce volume de la série The U.S. in world affairs est en tous points digne des précédents. Il parvient à présenter un tableau clair et concis des grands problèmes auxquels les Etats-Unis se voient confrontés au cours de l'année 1965, tout en cherchant à définir le nouveau cours que la politique étrangère américaine va prendre sous l'administration Johnson : escalade au Vietnam, intervention à Saint-Domingue, difficultés au sein de l'alliance atlantique, etc. Une chronologie des événements et une bibliographie complètent cet ouvrage dont on peut certes récuser les conclusions, mais qui n'en constitue pas moins un très utile instrument de travail." (Revue française de science politique, 1968)
Payot, 1948, in-8°, 255 pp, traduit de l’américain par le professeur G. Montandon, une carte, broché, couv. illustrée lég. salie, bon état (Coll. de documents et de témoignages pour servir à l'histoire de notre temps)
Traduction de "In search of Soviet gold" (1938). A l'automne 1927, un Bolchevik haut placé visite l'Alaska. John D. Littlepage, ingénieur américain spécialisé dans l'extraction de l'or de cette région, lui sert de guide. Etrangement, le représentant de la Russie "rouge" n'a pas un couteau entre les dents et semble être un ingénieur hors pair. Les deux hommes s'apprécient et le Soviétique propose à Littlepage de venir s'installer en Russie avec sa famille, pour organiser le "Trust soviétique de l'or". L'auteur y passera près de dix années. Il sera le témoin de la collectivisation des campagnes, de la dékoulakisation et assistera à l'émergence de la nouvelle société soviétique. — "La Kolyma entra dans la course à l'or dans la quatrième décennie du vingtième siècle. Staline fut lui-même l'instigateur d'expéditions de prospection menées par des géologues bien formés dans les nombreux instituts du pays. Les endroits les plus difficiles d'accès de l'Arctique furent atteints, des cartes et des plans furent dressés. Vint ensuite la planification de l'exploitation de l'or sur tout le territoire national. En 1927 un ingénieur qui dirigeait depuis des années l'industrie du pétrole, Aleksandr Sérébrovski, se vit confier la création d'un trust étatique – le Trust de l'or soviétique. Auparavant, pendant un séjour en Californie, en Alaska et au Colorado il s'était initié aux techniques de prospection et d'extraction. Il choisit pour proche collaborateur le spécialiste américain John D. Littlepage, qui fut nommé en 1928 ingénieur en chef adjoint du trust de l'or, et il invita quelques dizaines d'ingénieurs des Etats-Unis à travailler sous ses ordres. Sérébrovski occupa pendant plusieurs années le poste de commissaire du peuple à l'Industrie aurifère. Littlepage remit sur pied de nombreuses mines défaillantes. En 1937 il en visita plusieurs en Iakoutie ; on ne sait s'il se rendit dans le bassin de la Kolyma. Il vécut de longues années avec sa famille dans la Sibérie qu'il sillonnait pour son travail d'expert et d'inspecteur. Son livre “A la recherche des mines d'or de Sibérie” est très documenté et loyal. L'auteur justifie la discrétion qu'il observe par rapport au travail servile dans les entreprises russes de la façon suivante : « Les autorités soviétiques gardent secrets les détails de cette industrie et je ne désire pas dévoiler des faits susceptibles de les contrarier ». Mais sa vision de la stratégie économique de Staline est réaliste..." (Mireille Berutti, Varlam Chalamov, chroniqueur du Goulag et poète de la Kolyma, 2013)
P., Editions des Portiques, 1930, pt in-8°, 111-(2) pp, broché, très belle couv. rempliée illustrée en couleurs par Charles Martin, pt manque en haut du dos, sinon bon état (Coll. A la belle enseigne). Edition originale, un des 1350 sur vergé Alfa de Corvol
P., Nouvelle Revue Critique, 1927, pt in-4°, 90 pp, broché, couv. blanche rempliée, titre en brun au 1er plat et au dos, bon état. Edition originale tirée à deux mille exemplaires, tous numérotés, celui-ci un des 1940 sur papier alfa spécial des papeteries Outhenin-Chalandre
Par le traducteur des Robaiyat de Omar Khayyam. L'action se déroule dans le Nedjd, région du centre de l'Arabie Saoudite qui abrite Riyad, la capitale.
Hachette, 1883, in-12, xx-339 pp, 7e édition, 4 gravures et une carte dépliante hors texte, cart. percaline rouge de l'éditeur, dos lisse avec titres dorés et caissons à froid, encadrements à froid sur les plats, fer doré de prix au 1er plat, cart. lég. sali, qqs rousseurs, qqs marques au crayon, état correct
Missionnaire, explorateur et médecin écossais, David Livingstone contribua à la lutte contre la traite esclavagiste et à l'évangélisation du sud du continent africain. Il participa au mouvement d'exploration et de cartographie de l'intérieur du continent africain précédant le « partage de l'Afrique » entre grandes puissances européennes. Il fut notamment le premier Européen à découvrir la vallée du Zambèze et consacra une partie de sa vie à rechercher les sources du Nil.
Hachette, 1866, gr. in-8°, 580 pp, 26 planches et 4 cartes dépliantes hors texte, qqs gravures dans le texte, reliure demi-toile écrue, pièce de titre basane orange (reliure modeste de l'époque), dos et coupes frottés, déchirure à une page réparée sans manque, qqs rousseurs, état correct
Première édition française, traduite par Henriette Loreau. Missionnaire, explorateur et médecin écossais, David Livingstone contribua à la lutte contre la traite esclavagiste et à l'évangélisation du sud du continent africain. Il participa au mouvement d'exploration et de cartographie de l'intérieur du continent africain précédant le « partage de l'Afrique » entre grandes puissances européennes. Il fut notamment le premier Européen à découvrir la vallée du Zambèze et consacra une partie de sa vie à rechercher les sources du Nil. Bon exemplaire quasi exempt de rousseurs.
Genève, Cercle du bibliophile, s.d. (1971), in-8°, xii-471 pp, préface de Pierre Sabbagh, photos des auteurs en frontispice, 24 pl. de gravures de l'époque et 4 pl. de cartes hors texte, reliure simili-cuir noir de l'éditeur, dos et 1er plat ornés, bon état
Edition établie par Alain Gheerbrant d'après « Narrative of an Expedition to the Zambezi and its Tributaries » par David et Charles Livingstone (1865) et « How I found Livingstone » par Henry Morton Stanley (1872).
Seuil, 1976, in-8°, 250 pp, 40 photos dans le texte et à pleine page, une carte, glossaire, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Recherches anthropologiques). Edition originale
Les Yanomami vivent au fond de la forêt vénézuélienne en petits groupes itinérants (une quarantaine de personnes) qui, à chacune de leurs étapes, construisent un auvent circulaire sous lequel ils vivent en commun ; un auvent ouvert en son centre : et c'est comme la place du village, le cercle des feux. Chronique du banal comme de l'exceptionnel, où passent les jeux et les violences de l'amour dans des hamacs accueillants, l'approche des esprits par la drogue insufflée dans des sarbacanes, la passion des guerriers, coiffés, et parés de fards, guettant le surgissement d'une proie. Il serait trop facile de mettre l'accent soit exclusivement sur la dureté, la cruauté de cette civilisation, soit sur les qualités "positives" des Indiens : la richesse de leur vie sociale, la liberté de leur morale, la complexité de leur univers religieux. De n'avoir gommé ni d'un côté ni de l'autre, est un des traits où s'atteste l'exemplaire justesse de ce Cercle des feux. — "Il en va en ethnographie comme en littérature : les bons ouvrages ne donnent pas prise au temps. Point ici de formules raides, de profondeurs faussement énigmatiques, mais une volonté de clarté, un désir d'authenticité. “Le Cercle des feux” se lit comme on regarde un film. Spectacle vivant puisque joué par les Indiens eux-mêmes et dans leur propre rôle, celui du quotidien. Sur les pas d'Hebëwë, Turaewë et autres personnages, on se fraye un chemin ; et c'est toute la culture matérielle, sociale et religieuse d'une population yanomami des bords de l'Orénoque qui se livre à mesure. Jamais, cependant, l'auteur ne monte sur la scène ; trop impliqué encore par sa propre expérience, mais aussi trop soucieux de la parole de l'Autre pour être Narcisse. Parce qu'il est habité, qu'il dégage une atmosphère, bref parce qu'il flatte l'émotivité, on peut dire que l'ouvrage tient du roman. Du roman cependant il n'a que l'allure, car c'est d'ethnographie qu'il s'agit bien ici. D'histoires en anecdotes, de faits en dits, il serait vain de chercher une croyance qui ne fût vérifiée, un détail qui ne relevât du vu, de l'entendu. Des analyses, des interprétations, on en trouve bien sûr, mais brèves, discrètes, et comme suggérées. Avec cela, il y a tous ces discours enregistrés – rêves, mythes, initiation chamanique de Rikômi, etc. – qui, à l'avantage de transporter le magnétisme de la voix, mêle assurément celui de pousser vers d'autres abstractions. Pour écrire, dit-on, il faut faire de véritables rencontres. C'est parce qu'il s'est forgé ce privilège durant six longues années que Jacques Lizot montre les Yanomami dans ce qu'ils ont de plus vrai : sexualité (1ère partie), chamanisme (2e partie), fête (3e partie). Au delà de ces courants choisis comme représentatifs, un leitmotiv : la vitalité des Indiens. Aussi nettes qu'apparaissent leur sensibilité, leur tendresse, le livre n'en excelle pas moins en effet à les rendre volontiers frondeurs, prompts à railler, à se gausser, à exploser en un éclat de rire. Qu'on imagine les difficultés du chercheur ! Et la violence enfin ? Elle est présente certes, mais çà et là, par accès, loin en tous cas d'exercer cette souveraineté que d'aucuns, par ouï-dire ou par goût du tapage, se plaisent à lui prêter. De là le faible développement dévolu à la guerre..." (Patrick Brasselet, L'Homme, 1987)
P., Ernest Flammarion, 1908, gr. in-8°, viii-446 pp, une carte, 107 photographies, broché, couv. imprimée, dos en partie fendu, bon état, envoi a.s.
"Il faut se hâter d'aller en Afrique du Sud avant que le pittoresque ne disparaisse. Dans quelques années, bien des choses risquent de n'être plus qu'un souvenir, dont les photographies actuelles seront un témoignage." (Préface)
Klincksieck, 1978, gr. in-8°, 199 pp, préface de Pierre Rondot, 12 pl. de photos hors texte, 4 cartes dont une dépliante en couleurs, un tableau généalogisue, 26 pp de documents en fac-similé en annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Prix littéraire France-Liban)
Une biographie de Daoud Ammoun (1867-1922), l’un des acteurs principaux de l’indépendance libanaise, qui a joué un rôle important entre 1910 et 1920 dans la définition du consensus libanais, à partir d'archives familiales et de documents inédits. L'auteur, petite-fille de Daoud Ammoun, docteur en histoire, nous donne un travail extrêmement précis sur une période peu connue, mais intéressante par les problèmes qui se posaient lors de la création de l'Etat libanais, problèmes qui continuent à se poser dans le Liban actuel.
P., Ecole Francaise d'Extrême-Orient, 1968, in-4° (28,2 x 19), 635 pp, broché, bon état (Publications de l'Ecole Française d'Extrême-Orient, volume LXIX)
"Ce volume présente et traduit soixante-huit nouvelles en indonésien actuel, parues de 1933 à 1965. Il est le fruit à la fois des travaux du Centre de Djakarta de l'Ecole française d'Extrême-Orient et de ceux de la conférence d'élève diplômé confiée à M. Lombard par la IVe Section de l'Ecole pratique des Hautes Études. Le regretté Louis-Charles Damais avait publié peu avant sa mort prématurée un volume de traductions des poètes indonésiens contemporains. Le présent ouvrage fait connaître les prosateurs, dont une brève biographie introduit les œuvres traduites. Il présente, en dehors de son intérêt littéraire, un intérêt historique car la langue indonésienne, partie de la 'lingua franca' malaise, mais dans la période de lutte pour l'indépendance et de l'indépendance même, a été formée précisément par les auteurs étudiés ici qui l'ont adoptée et développée en commun, tout en étant originaires de régions variées de l'Indonésie aux langues diverses." (Jean Filliozat, Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1969)
PUF, 1974, in-12, 128 pp, 6 cartes, biblio, broché, bon état (Coll. Que Sais-Je ?)
Armand Colin/Presses de la Fondation nationale des Sciences politiques, 1967, gr. in-8°, 292 pp, une carte hors texte, biblio, index, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Cahiers de la FNSP)
Fayard, 1966, in-8°, 607 pp, traduit de l'anglais, broché, couv. à rabats, bon état
E. Longford nous donne une biographie extrêmement fouillée et complète de la grande reine. L'auteur a eu le privilège de puiser à de multiples sources peu connues, d'avoir une complète liberté d'accès aux Archives royales et de pouvoir consulter les pages inédites du journal intime de la reine Victoria. E. L. a eu ainsi toutes les données pour nous présenter son modèle, dont la vie restait par bien des côtés faussée par la légende, sous le double aspect de femme et de souveraine. (...) Le livre d'E. L. n'est pas seulement une biographie d'une haute portée historique, mais la chronique vivante d'un siècle de politique mondiale.
Plon, 1938, in-12, 243 pp, reliure demi-toile verte, dos lisse avec titres dorés, couverture illustrée en couleurs par Paul-Elie Dubois conservée, dos uniformément passé, C. de bibl., bon état
Le volume conte une grande page d'histoire saharienne, le désastre de la deuxième mission Flatters. Le 16 février 1881, les 93 hommes de la seconde mission Flatters sont attaqués par des Touaregs au puits de Bir el-Gharama, près de l’oued Inouhaouen au sud d’Ouargla. 42 sont tués. Les 51 autres vont connaître 71 jours de calvaire, d’horreur avant de pouvoir atteindre Ouargla, à 1700 km de là, le 28 avril. Un an plus tôt, une mission déjà commandée par Flatters avait procédé aux premiers relevés pour la création d’un chemin de fer transsaharien. Elle avait dû faire demi-tour après avoir connu nombre de difficultés et dissensions. Il semble que la cause essentielle de la destruction de la mission ait eu pour fondement la crainte ressentie par les commerçants de Ghadamès (à la frontière Algérie, Tunisie, Lybie) de voir disparaître la source des profits retirée du négoce des marchandises transportées par caravanes en provenance du Soudan, au bénéfice d’un nouveau moyen de transport qui menacerait leur monopole. Ils auraient donc alerté les touareg Hoggar en leur faisant observer que la mise en service d’un nouveau moyen d’acheminement des hommes et des marchandises les priverait des droits de péage qu’ils prélèvent sur les caravaniers lorsqu’ils traversent les terres dont ils ont le contrôle...
IHEAL-Maisonneuve & Larose, 1998, gr. in-8°, 297 pp, figures dans le texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Librairie de L. Hachette et Cie, 1853, in-12, 267-(4) pp, catalogue de la Bibliothèque des chemins de fer in fine (4 pp), broché, couv. lég. abîmée, bon état (Bibliothèque des chemins de fer)
Le titre peut surprendre puisqu’en 1620, les États-Unis d’Amérique n’existaient pas encore ! L’auteur, Paul Lorain, a entendu relater jusqu’à la date de l’installation des Pèlerins en Nouvelle-Angleterre, la découverte par des navigateurs portugais, espagnols, français et anglais des territoires appelés à constituer ultérieurement la Fédération américaine telle que nous la connaissons. Outre la foule d’anecdotes savoureuses entourant cette épopée, l’ouvrage s’attache à cerner la spécificité de la colonisation anglaise de l’Amérique du Nord, en insistant sur le caractère profondément religieux de la motivation des premiers colons en Nouvelle-Angleterre. Cette dimension spirituelle marquera profondément et durablement la nation américaine. — "C’est le 21 mars 1853 que voit le jour à la Gare du Nord la toute première Bibliothèque de Gare, qui devient vite un véritable empire, grâce au monopole qui confère à Hachette le droit exclusif d’installation de bibliothèques en gare : c’est ainsi que dès la même année l’éditeur dispose de 43 kiosques de gare, qui en 1896 passent au nombre de 1179 ! Dès le début, Louis Hachette crée pour ses bibliothèques de gare une collection spécifique – que l’on reconnaît notamment à l’estampille d’une locomotive sur la quatrième de couverture : ce sera la « Bibliothèque des chemins de fer ». Réfléchie dans ses moindres détails pour être adaptée au public des gares, la collection se compose d’ouvrages au format in-12, le plus maniable et facile à transporter..." (Sophie Bros) — Pollux [dit Paul] Lorain (1799-1861), normalien (1817) et agrégé de lettres (1828), maître de conférences à l'Ecole Normale à partir de 1829 et recteur de l'académie de Lyon de 1845 à 1848, était le précepteur du fils de François Guizot.
PUF, 1972, in-4°, 92 pp, préface de Jeanine Auboyer, 2 figures et 16 planches à pleine page dans le texte + 73 planches volantes hors texte légendées en regard, biblio, index, broché, bon état (Publications du musée Guimet, Recherches et documents d'art et d'archéologie, tome VI). Edition originale
"Dès avant la parution d'un premier fascicule de ce corpus, Mlle Jeannine Auboyer avait conçu le projet d'une vaste collection sur la vie quotidienne dans l'Inde ancienne. Chaque fascicule traiterait d'un sujet déterminé et contiendrait également une série de planches typologiques accompagnées de textes descriptifs. Les planches laissées « volantes » devant permettre de nombreuses comparaisons et pouvant offrir, tant aux techniciens qu'aux archéologues, une documentation précise. (...) Pour notre propre fascicule (que nous avons également illustré), nous avons décidé d'ajouter à ce texte des planches de synthèse. Celles-ci nous paraissent en effet nécessaires. Si une étude typologique est intéressante pour des comparaisons, elle s'avère, du moins pour notre sujet, insuffisante pour établir une chronologie, car certains bijoux offrant un caractère de pérennité ne peuvent être un critère de datation. En revanche, les bijoux accompagnant le bijou « traditionnel » permettent de dater la sculpture ou la peinture étudiée. D'autre part, et cela n'est pas le moins important à nos yeux, un bijou en Inde n'est jamais porté seul, il fait partie d'un ensemble harmonieux qui constitue la parure. Cette dernière, suivant l'époque, voire parfois le site, offre un caractère particulier. Un ensemble de bijoux (et non un seul) peut en effet modifier une silhouette, la rendant extravagante, raffinée, désuète ou archaïque. Ce caractère est encore accentué par le drapé et surtout par la coiffure. C'est pourquoi nous avons dessiné, pour chaque site important, un couple paré, en esquissant également coiffure et drapé (autres critères de datation)." (Avertissement)
Calmann-Lévy, 1920, in-12, 234 pp, reliure demi-basane noire, dos lisse orné en long, titres dorés, tête dorée, couv. conservées (rel. de l'époque), coiffe sup. lég. frottée, bon état
Le 16 mai 1876, à vingt-six ans, le lieutenant Julien Viaud, alias Pierre Loti, arrive par mer pour la première fois à Constantinople. Il découvre un pays qui l'éblouit et le marquera au point de le considérer comme sa "seconde patrie". Fasciné par le Bosphore, la Turquie, sa civilisation et ses hommes, le grand écrivain confia en son temps, dans le souci de l'authenticité due aux lecteurs : "C'est presque à travers mon âme qu'ils vont apercevoir le grand Stamboul." "Fantôme d'Orient" raconte le périple en Turquie du capitaine de corvette Julien Viaud, lancé à la recherche d'Aziyadé, sa bien-aimée, une jeune Circassienne appartenant au harem d'un Turc, qu'il aima follement quinze ans auparavant.
P., Editions de l'Illustration, 1923-1928, in-4°, 104-76-92 pp, un portrait photo de Pierre Loti en lieutenant de vaisseau (1881) en frontispice, 40 gravures et photos sur 16 planches en noir et une planche en couleurs hors texte dans la première partie, – 81 illustrations de Georges Baudin dans la seconde, – 25 dessins et aquarelles de l'auteur dans le texte et à pleine page (dont 3 planches en couleurs hors texte) et une photo de l'auteur en 1878 dans la troisième partie, les 3 parties reliées ensemble en un volume demi-maroquin noisette, dos à 5 nerfs filetés, titre (La Petite Illustration) et tomaison (12) dorés (rel. de l'époque), pt trace de mouillure ancienne en coin de la troisième partie, dos uniformément passé, bon état
Pré-publication illustrée du “Journal intime” de Pierre Loti (1850-1923) dans « La Petite Illustration », le supplément adressé aux seuls souscripteurs de l'abonnement N°1 à « L'Illustration ».