8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Editions de Minuit, 1957, in-12, 311 pp, broché, bon état (Coll. Documents)
Lors du deuxième congrès de la Nouvelle Gauche, en décembre 1956, les discussions, que Craipeau rédige et corrige au fur et à mesure des débats entre lui et Claude Bourdet (secrétaire général), Martinet, Manuel Bridier, Colette Audry, Pierre Stibbe, Jacques Nantet et Yves Dechézelles, seront publiées sous le nom de Craipeau et sous le titre “La révolution qui vient”, titre qui eut un certain succès à gauche. Avec un projet de charte pour l'unification des mouvements socialistes en appendice.
Cercle du Nouveau Livre d'Histoire, 1967, in-8°, 300 pp, 16 pl. de photos hors texte, reliure toile éditeur avec une vignette illustrée sur le premier plat, rhodoïd, bon état
Editions du Cerf, 2017, in-4°, 444 pp, notes, broché, couv. illustrée, bon état
Depuis la fin du XIXe siècle en France, l'immobilisme est paradoxalement le grand vainqueur des luttes vives qui ont marqué l'histoire de notre pays. Entre opposition de doctrines, combats de personnes mais aussi subversion des mots et captation d'influences, les dérives historiographiques s'avèrent à tel point impertinentes qu'il est urgent de les dénoncer. Car ce n'est rien de moins que la mutilation de l'histoire qui est ici en jeu. Redessinant le tableau des guerres idéologiques fratricides, de l'héritage de la Terreur au récent débat sur l'identité nationale, Marc Crapez honore autant la vérité historique que la conscience politique des Français si longtemps mise à mal. Du boulangisme à la construction européenne, de Voltaire à Bourdieu en passant par Proudhon, Tocqueville, Maurras, Aron, Bachelard et bien d'autres encore, cet essai jubilatoire nous invite à redécouvrir une pensée antitotalitaire libérale conservatrice. Une incitation à la curiosité intellectuelle, au respect des Anciens et à la reconnaissance des faits.
P., Revue Crapouillot, n° 21, 1953, in-4°, 78 pp, texte sur 2 colonnes, nombreuses gravures et photos dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état
Petite histoire des prisons de Paris (René Lefebvre) : Les morts-vivants de Louvain (Claude Blanchard) : La police partout, la justice nulle part (Henri Jeanson) : La prison allemande de Fresnes (Serge Groussard) : On ne fusille pas le dimanche (Lucien Rebatet) : Lettre d'un droit-co à son pote (J.-P. Clebert) ; La torture (Georges Mareuil) ; La montée aux enfers (Pierre Dominique).
P., Revue Crapouillot, 1931, in-4°, 85 pp, texte sur 2 colonnes, nombreuses gravures et photos dans le texte, broché, couv. illustrée (dessin de Willette), bon état
Ce numéro fut interdit lors de sa sortie le 6 novembre 1931 par mesure ministérielle, mesure rapportée le 16 car sans fondement légal. Sommaire : Vingt-quatre heures à Londres en 1851 (extrait du "Magasin pittoresque" de 1851) ; Français et Anglais (J. Lucas Dubreton) ; La caricature française pendant la guerre Anglo-Boer ; photos de Londres au temps des "cabs" ; Angleterre ou empire ? (Lucien Farnoux-Reynaud) ; La Season (Maurice Van Moppès) ; Messieurs les Anglais, Londres, octobre 1931 (Claude Blanchard, 40 pp) ; Londres vu par Chas-Laborde ; "L'intelligence service" et ses mystères (Xavier de Hautecloque) ; La chute de la livre et de l'empire (Francis Delaisi).
Montpellier, Les Presses du Languedoc, 1996, gr. in-8°, 254 pp, préface de André Encrevé, 22 photos et 3 documents sur 11 pl. hors texte, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
"Ce livre est l'oeuvre à la fois d'une praticienne (études à l'école Florence Nightingale), d'une historienne (doctorat à la Sorbonne) et d'une sociologue qui a travaillé dans les organismes internationaux, ce qui explique ses différentes approches et sa richesse. La préface d'André Encrevé pose avec rigueur ses objectifs. Il montre comment les protestants, favorables à une société laïcisée, vont s'intéresser aux hôpitaux pour des raisons philosophiques, comme une conséquence du sacerdoce universel où chacun doit exercer le ministère pour lequel il est appelé, et pour des raisons pratiques puisque, en France notamment, les religieuses catholiques sont les seules soignantes et que trop souvent pour elles la préparation des âmes (et donc la conversion) l'emporte sur les soins à donner aux corps souffrants. Les protestants vont donc d'abord vouloir créer des maisons de santé qui leur soient propres, puis former un personnel laïque et qualifié pour accompagner les progrès scientifiques que connaît la médecine à la fin du XIXe siècle. Il y a six maisons de santé protestantes : Bordeaux, Courbevoie, Lille, Nîmes, Reuilly et Strasbourg. Certaines ont plus de cent cinquante ans. Elles ont contribué à la formation de ce personnel infirmier qualifié. Les carences de l'hygiène en France au début du XXe siècle exigent un travail de prévention et de lutte contre les fléaux sociaux. L'infirmière-visiteuse d'hygiène sociale est une figure importante du premier XXe siècle." (Gabrielle Cadier-Rey, Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, 1997)
Presses de la Cité, 1969, in-8°, 310 pp, 8 pl. de photos et reproductions hors texte, biblio, index, broché, jaquette illustrée, bon état
L'homme et sa légende ; Un fils de famille à Montmartre ; Sur la Butte ; Dans la jungle de Montparnasse ; La grande ivresse solitaire ; Zborowski, poète et marchand ; Trois femmes, trois amours ; Rencontre avec Renoir ; etc.
Edinburgh, T.C. & E.C. Jack, 1900-1902, 7 vol. pt in-4°, xii-200, viii-204, viii-200, viii-216, viii-199, viii-216 et xvi-214 pp, 224 planches d'illustrations hors texte (dont 56 en couleurs), 6 cartes hors texte (dont 4 dépliantes), 151 plans et gravures dans le texte, reliures pleine percaline crème, 1er plats illustrés en rouge et noir, titres en noir (rel. de l'éditeur), reliures salies, bon état. Texte en anglais
Vol. I : From the Foundation of Cape Colony to the Boer Ultimatum of 9th Oct. 1899. – Vol. II : From the Commencement of the War to The Battle of Colenso, 15th Dec. 1899. – Vol. III : From the Battle of Colenso, 15th Dec. 1899, to Lord Roberts's Advance into the Free State, 12th Feb. 1900. – Vol. IV : From Lord Roberts's Entry into the Free State to the Battle of Karree. – Vol. V : From the Disaster at Koorn Spruit to Lord Roberts's Entry into Pretoria. – Vol. VI : From the Occupation of Pretoria to Mr. Krugers Departure from South Africa, with a Summarized Account of the Guerilla War to March 1901. – Vol. VII : The Guerilla War. From February 1901 to the Conclusion of Hostilites. The Development fo Peace Negotiations from February 23, 1901, to May 31, 1902. — Annoncée en six volumes, cette copieuse et précise histoire de la seconde guerre des Boers, publiée pendant le conflit, fut finalement complétée par un septième tome, suivi l'année suivante par un volume complémentaire sur l'Afrique du Sud et son avenir (Vol. VIII : South Africa and its Future). À la fin du conflit, les deux républiques boers, l'État libre d'Orange et la république sud-africaine du Transvaal, perdirent leur indépendance et furent intégrées à l'Empire britannique jusqu'à la création en 1910 de l'Union d'Afrique du Sud.
Balland, 1982, fort in-8°, 502 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, bon état
Seuil, 1978, in-8°, 379 pp, 4 cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. L'Univers historique)
Ce livre retrace l'ensemble du parcours intellectuel et politique de Lénine, en s'attachant particulièrement à ses analyses sur (et sa stratégie vis-à-vis de) la paysannerie. La démonstration est implacable : le dirigeant bolchevik a réussi le tour de force de conduire une révolution au nom du peuple, mais contre la composante de loin la plus nombreuse du peuple russe, les paysans. De Crisenoy montre combien il les méprisait et ne souhaitait qu'une chose, leur disparition, parce qu'ils constituaient un obstacle à l'essor du capitalisme et au fumeux projet de société industrielle communiste.
Arthaud, 1961, in-8°, 277 pp, traduit de l'américain, 37 photos sur 20 pl. hors texte, 2 plans, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Albert Scott Crossfield (1921-2006), généralement connu sous le nom de Scott Crossfield, est un pilote d'essai américain. Il est plus particulièrement célèbre pour être le premier homme au monde à avoir franchi Mach 2 (voler à 2 fois la vitesse du son) et avoir participé au développement et à la mise au point du X-15, avion piloté le plus rapide à ce jour (Mach 6.72 soit 7 297 km/h).
Balland, 1993, gr. in-8°, 316 pp, 8 pl. de photos hors texte, biblio, brochés, couv. illustrée, bon état
Ecrire la biographie d'un biographe, pourquoi pas ? Jean Lacouture a brossé tant de portraits, et le sien même, dans "Un sang d'encre" et "Enquête sur l'auteur", qu'un de plus, d'une autre plume que la sienne, le représentant en pied, minutieusement, de la naissance à la gloire, était une intéressante entreprise.
Laffont, 1963, in-8°, 334 pp, 12 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
La tragédie du dirigeable Italia, qui s'écrasa sur la banquise du Pôle Nord le 25 mai 1928.
PUF, 1961, pt in-4°, 859 pp, 3e édition revue et augmentée, 48 planches hors texte de photos en héliogravure, 28 cartes et diagrammes, biblio, chronologie, index, reliure pleine toile bleue de l'éditeur, jaquette illustrée (défraîchie), sinon bon état (Coll. Histoire générale des Civilisations)
"L'Histoire générale des civilisations dirigée par Maurice Crouzet est désormais complète, le septième et dernier volume, dû à M. Crouzet lui-même, vient en effet d'être publié. Il couvre la période de 1914-1954 et lui consacre plus de 800 pages. Pourtant il n'y a pas de longueurs, tant il est nécessaire de s'étendre quand on écrit l'histoire d'hier. On peut même assurer que la densité de l'ouvrage est telle qu'il donne une impression de brièveté. Ainsi M. Crouzet a réalisé un tour de force, il suffit pour s'en rendre compte de parcourir la copieuse orientation bibliographique placée à la fin de l'ouvrage, ou, mieux encore, de lire la table des matières où les problèmes les plus divers, comme les plus brûlants, abondent, posant des exigences redoutables en ce qui concerne l'importance relative des développements, et la compétence de l'auteur. (...) L'auteur montre en effet les prodigieux efforts et les immenses espérances qui suscitèrent cette nouvelle civilisation : révolutions, guerre, expériences économico-sociales, réformes accompagnées de recherches audacieuses dans le domaine des lettres et des arts, et découvertes bouleversantes dans le domaine scientifique. Avec précision, avec exactitude, et pourtant brièvement, l'auteur parcourt ces domaines. Il sait faire le point, qu'il s'agisse d'art abstrait ou de génétique, de conjoncture économique ou de législation. Quelle excellente introduction à la connaissance du monde actuel ! (...) Aussi bien l'ouvrage n'est pas une thèse politique, philosophique et sociale : il ne démontre pas, il montre, ce qui le rend original, intéressant, voire même indispensable. Car les essais, les études spécialisées, les exposés systématiques concernant tel ou tel point, les jugements de valeur sur la civilisation contemporaine abondent, mais les travaux historiques généraux et synthétiques nous manquaient. Cette lacune vient être comblée et de façon excellente." (Marcel Reinhard, Revue française de science politique)
St-Ouen-l'Aumône, Musée départemental de l'Education, 1991, fort gr. in-8°, 654 pp, préface de Mona Ozouf, postface de Jacques Girault, nombreux documents reproduits (dont 35 photos), 16 graphiques, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
L'auteur fait revivre l'instituteur d'il y a cent ans dans son cadre quotidien, ses activités professionnelles - scolaires et extra-scolaires -, ses relations sociales..., il découvre les aspects ignorés de ce type social original que fut l'instituteur du siècle dernier. L'instituteur étudié là n'est pas l'instituteur abstrait tel qu'en lui-même la mémoire historique l'a dessiné, le portrait-robot qui souligne les traits communs et gomme les différences mais, dans une approche qui mêle la connaissance statistique et la découverte d'individualités, le maître et la maîtresse d'école tels qu'ils émergent individuellement de la collectivité des 973 instituteurs et des 716 institutrices en poste en Seine-et-Oise en 1900.
Editions Ouvrières, 1951, pt in-8°, 186 pp, biblio, broché, bon état (Coll. Masses et militants)
Casterman, 1964, in-8°, 161 pp, Notes sur l'enseignement du civisme.
Nouvelle Société d'Edition, 1929, in-12, 256 pp, broché, bon état
Souvenirs sur le communisme des années 1920 par le co-directeur des Editions Rieder et directeur de la revue "Europe".
Les Temps modernes n° 262, mars 1968, in-8°, 81 pp, (sur 192). On trouve dans le même numéro une étude de Jacques Pollak-Lederer sur Jean-Luc Godard dans la modernité (32 pp) et un exposé de Denis Gayet sur le racisme en Guyane française (30 pp)
Plon, 1958, in-8°, 489-xlix pp, 22 ill. et cartes in texte, 45 photos hors texte, importante bibliographie des écrits de Teilhard in-fine (49 pp)
Gallimard, 1949, in-8°, 348 pp, un portrait photographique de Marie Curie en frontispice, broché, bon état
Remarquable biographie de Marie Curie, au succès colossal. Eve Curie (1904-2007), fille de Pierre et Marie Curie, fut pianiste, puis femme de lettres et diplomate. — "On a scrupule à parler de Marie et de Pierre Curie, après Mme Eve Curie, dont l'admirable livre est universellement connu." (Etienne Dennery, administrateur général de la Bibliothèque Nationale, dans la préface du Catalogue d'exposition Pierre et Marie Curie, p. VII, 1967) — "Il faut lire le très beau livre écrit par Eve Curie sur sa mère." (André Damany, “Pierre Curie, Frédéric Joliot-Curie”, p. 63, 2006)
Editions Douin, 2020, in-12 à l'italienne, 210 pp, texte entièrement recomposé, broché, couv. illustrée, bon état
Le 19 avril 1906, Pierre Curie meurt en traversant la rue Dauphine, renversé accidentellement par un camion. Suis-je bien placée pour rédiger sa biographie ?, s’est demandé Marie qui a partagé avec son époux le Prix Nobel. Encouragée par le frère de Pierre, elle accepte pourtant cette tâche. Et ainsi se déroulent sous nos yeux les détails d’une personnalité, d’une existence incomparables, illustrées par la description de sa famille, de son enfance, de ses travaux de physique débouchant sur le fardeau de la célébrité. « Pierre Curie naquit le 15 mai 1859, dans une maison située en face du Jardin des Plantes, rue Cuvier, où habitaient ses parents à l’époque où son père travaillait dans les laboratoires du Muséum. » De son enfance à Paris, il garda le souvenir des jours de la Commune, de la bataille sur la barricade tout près de sa maison, de l’ambulance créée par son père pour ramener les blessés. D’intelligence apparemment lente, élevé en dehors de l’école, très amoureux de la nature, c’était un grand jeune homme mince, aux cheveux châtains et aux yeux bleus, d’un aspect timide et réservé. Doté d’une profonde vie intérieure, l’adolescent écrit : « Il faut faire de la vie un rêve et faire d’un rêve une réalité. » Dans le même ordre d’idée, il déclare son amour à sa compagne polonaise en ces termes : « Ce serait une belle chose que de passer la vie l’un près de l’autre hypnotisés dans nos rêves : votre rêve patriotique, notre rêve humanitaire et notre rêve scientifique. » Il sera pendant 22 ans professeur et chercheur à l’École de physique et de chimie de la Ville de Paris. « Nous vivions très unis, confie Marie devenue sa femme, nous intéressant en commun à toutes choses. » Et le rêve devient réalité : la découverte du radium par Pierre Curie. Marie invente le mot radioactivité.
Laffont, 1973, gr. in-8°, 334 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Vécu)
Mémoires de l'ancien chef des réseaux Action et Renseignement de l'OAS. — "Tout au long de son récit, avec ce ton direct et percutant qui lui est propre, l’auteur nous fait revivre de l’intérieur les enthousiasmes et les déceptions (et aussi les illusions) de la poignée d’officiers clandestins, de jeunes militants et d’hommes politique qui se battirent à force ouverte pour le maintien de l’Algérie dans la République." — "La guerre d'Algérie eut des répercussions en France. Le capitaine Jean-Marie Curutchet, dans un livre au titre agressif, “Je veux la tourmente”, montre cette O.A.S.-métro, recrutée surtout dans les milieux militaires. Il y expose les motivations, les tensions internes de l'organisation, les aides reçues, celles de hauts fonctionnaires civils, comme Jacques Balland, ou de certains religieux. Les méthodes copiaient celles du F.L.N. dont la séduction fut très forte, finalement, sur ces jeunes officiers. On aurait aimé que l'auteur se montrât plus bavard sur les appuis reçus à l'étranger." (Jacques Valette, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1973)