8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Le Jas, Robert Morel, 1962, in-12 carré, (46) pp, non paginé, cartonnage bradel recouvert d'un papier argenté, gardes noires, signet (rel. de l'éditeur), bon état. Première édition
"Pour ajouter aux couronnes, médailles, croix et divers honneurs dus aux militaires, pro manuscripto, a été composé d'imprimer par Gouin à Ezanville, achevé d'imprimer pendant que les généraux en France se faisaient la guerre, en 1962, par Vitrant à Villiers-le-Bel, et reliée par Prache à Choisy, d'après les maquettes d'Odette Ducarre."
PUF, 1930, in-8°, 100 pp, 60 pl. de gravures et fac-similés hors texte, broché, bon état (Coll. Maîtres des littératures)
"Une biographie pour les besoins de la cause, puisque l'auteur veut surtout nous préparer à la lecture d'Adolphe, le roman qui a assis la réputation littéraire de Constant. Elle nous en apprend bien suffisamment sur les aventures de Benjamin. Ajoutons surtout que le volume est accompagné de notes bibliographiques à jour et de planches remarquablement choisies. Voilà même qui fait l'originalité et la valeur de la collection Rieder. On ne saurait exagérer la portée de l'effort réalisé pour un prix très convenable. Ces planches sont très expressives, émouvantes parfois ; le mieux qu'on puisse dire est qu'elles créent une atmosphère de sympathie autour de Constant." (R. Schnerb, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1933)
P., Editions Bossard, 1924, pt in-8°, 189 pp, un portrait de René Le Pays gravé sur bois par Achille Ouvré en frontispice, broché, numéroté sur papier Bibliophile Inaltérable (pur chiffon) de Montgolfier, dos lég. frotté, bon état (Coll. des Chefs-d'œuvre méconnus)
René Le Pays, né à Fougères le 28 décembre 1634, et mort à Paris en 1690, un précieux de province, écrivain mondain quelque peu maltraité par Boileau.
P., Marpon et Flammarion, 1883, in-12, 306 pp, un frontispice gravé à l'eau-forte par Jules Hanriot, nombreuses illustrations dans le texte et à pleine page par E. Morin, Fernandinus, Régamey etc., reliure demi-basane carmin, dos à 4 nerfs pointillés, fleurons dorés, pièce de titre basane fauve (rel. de l'époque), bon état. Edition originale sur papier d'édition (Vicaire, V, 234)
Charles Leroy, proche des fumistes, a collaboré au Monde comique et au Tintamarre où il fit la rencontre d'Alphonse Allais. La création du colonel Ramollot lui valut une notoriété qui le conduisit à en poursuivre les aventures à travers d'autres volumes. Il épousa la soeur d'Alphonse Allais.
PUF, 1983, gr. in-8°, 300 pp, broché, bon état
29 études érudites par Roger Dadoun, Nelly Wilson, Michel Cadot, Marcel Thomas, Zeev Sternhell, Victor Nguyen, Jacques Julliard, Madeleine Rebérioux, Christophe Charle, etc., autour de Bernard Lazare, Lucien Herr, Péguy, Tchekhov, Suarès, Clemenceau, Valéry, Barrès, Maurras, etc. — "Plus de quatre-vingts ans ont passé. Loin d'être renvoyée aux oubliettes de l'histoire, l'affaire demeure. Non qu'il y ait aujourd'hui beaucoup de personnes pour mettre en doute l'innocence du capitaine. Mais les problèmes débattus pendant cette tourmente agitent encore notre fin de siècle. Ainsi s'explique le succès qu'a remporté le colloque international sur les écrivains et l'affaire Dreyfus, organisé par le centre Péguy d'Orléans et son directeur, Géraldi Leroy, avec le concours de l'Université, les 29, 30 et 31 octobre. Une trentaine de communications, dues entre autres à Jacques Julliard, Angelo Prontera, Madeleine Rebérioux, Zeev Sternhell, Marcel Thomas et Nelly Wilson, apportèrent de riches éclairages, avec une passion toujours contrôlée par le désir de comprendre. On vit défiler les grands noms attendus : Maurras, Jaurès, Clemenceau, Alain, France, et d'autres moins connus : Herr, Suarès, Trarieux. La figure de Barrès ne ressortit pas sans dommage d'un examen sévère de sa pensée politique, plus moderne que celle de Maurras en ce qu'elle est fondée sur une sociobiologie capable du pire. Sans que fût oublié le rôle capital de “J'accuse”, la célébration de Zola céda le pas à celle du véritable initiateur de l'affaire : Bernard Lazare. Des informations neuves mirent en lumière les attitudes contrastées d'un Valéry, antidreyfusard rationalisant l'injustifiable, et d'un Tchekhov, dreyfusard ami des droits de l'homme. Entre les deux, Romain Rolland, au-dessus de la mêlée, fit piètre figure. On tenta de définir la notion d'intellectuel telle qu'elle se forme à l'époque, et l'on montra comment le rationalisme dreyfusard se nourrit aussi de mythes. Proust et Péguy fournirent l'occasion, à travers la Recherche et Notre jeunesse, d'observer l'entrée du dreyfusisme dans la littérature. Les échos internationaux soulevés par l'affaire furent évoqués à travers la presse allemande, autrichienne, espagnole et italienne, le partage se faisant comme en France sur l'antisémitisme, le rôle de l'armée et la morale politique. La recherche la plus originale fut celle amorcée dans le champ féministe, où le clivage s'opère entre dreyfusistes (Séverine, Marguerite Durand, Clémence Royer) et antidreyfusardes (Gyp, Marie Maugeret, Marie Duclos) sans briser pourtant la notion toute neuve de "sororité"." (Jean Bastaire, Le Monde, 13 novembre 1981)
Presses de la FNSP, 1986, in-8°, 323 pp, 12 pl. de photos hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état, bande éditeur conservée
Phase de terreur et de folie pour les uns, moment de bonheur, « embellie » pour les autres, lieu d'affrontement exacerbé des courants idéologiques des années 1930, le Front populaire n'a cessé de fonctionner comme référence contradictoire où s'alimentent encore nos querelles d'aujourd'hui. Pourtant, à la différence de 1848 ou de la Commune de Paris, 1936 n'a pas donné lieu à de puissantes évocations littéraires : la vigueur de l'engagement journalistique des écrivains y contraste avec la relative pauvreté de l'expression romanesque. Les auteurs, s'attachant à défaire les visions manichéennes, ont voulu répondre à ce paradoxe : ils ont interrogé plusieurs témoins et acteurs du Front populaire et dépouillé la production journalistique et romanesque sur la période et le sujet considérés. En même temps qu'un panorama des idéologies en conflit, l'ensemble forme la première histoire littéraire du Front populaire.
Honoré Champion, 1977, in-12, xxxvii-146 pp, vocabulaire, index, un des 60 ex. nominatifs numérotés sur Vergé de Hollande (seul grand papier) (Société des textes français modernes)
Les Indes savantes, 2008, gr. in-8°, 604 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Histoire et anthologie sont liées dans cet ouvrage qui remonte aux sources mêmes de l’histoire viêtnamienne. Trois écritures ont supporté la littérature viêtnamienne : le hán, chinois classique de la cour et des lettrés, le nôm, viêtnamien populaire écrit en caractères, langue de la contestation et des chefs-d’oeuvre en vers et en prose ; enfin le quôc ngu, écriture romanisée qui s’imposera au XXe siècle. L’ouvrage raconte et cite abondamment la littérature orale – chansons, dictons et proverbes – et la littérature écrite, le long des fils conducteurs que sont le sentiment national, le bouddhisme, le confucianisme et à un moindre degré le taoïsme. Au-delà même de la littérature, l’auteur donne ici une formidable histoire de la culture viêtnamienne."
Hachette, 1960, pt in-8°, 240 pp, un portrair en frontispice, broché, bon état
José Corti, 1954, in-12, 296 pp, une photographie de Victor Hugo à Jersey en frontispice, broché, papier lég. jauni, 2e plat de couv. taché, sinon bon état
"M. Maurice Levaillant est un bon historien littéraire. On lui doit beaucoup. Sur Chateaubriand d’abord. Sur Lamartine et sur Hugo. Il ne dénigre pas les auteurs qu’il étudie. Au contraire, il veut les servir. Cette intention est tout de suite visible dans le volume d’un très grand intérêt qu’il vient de publier, la Crise mystique de Victor Hugo (1843-1856). Cette crise mystique que M. Maurice Levaillant situe sur treize ans s’est manifestée surtout à Jersey à l’époque où Victor Hugo s’adonna avec sa famille aux séances de tables tournantes. (...) On peut donc voir dans le spiritisme auquel Victor Hugo s’est livré pendant deux ans une haute inspiration ou une manie qui l’a diminué. M. Maurice Levaillant le prend de la première manière. Il en trouve l’origine dans le drame de Villequier. La mort de sa fille, dans des circonstances terribles, aurait conduit Hugo au « monde invisible »..." (Robert Coiplet, Le Monde diplomatique, 1955)
La Nouvelle Revue Française, 1938, in-8°, numéro 294 de la Nouvelle Revue Française (mars 1938), couv. salie. Autres contributions : « La création du monde » par Jules Supervielle, et Paul Valéry, Julien Benda, etc.
Champion, 1975, fort in-8°, 631 pp, biblio, index
Herblay, Aux Editions de l'Idée Libre, 1960, in-8°, 48 pp, broché, bon état (L'Idée Libre, 49e année, 29e série, n° 4, Avril 1960 - Germinal 168)
Calmann-Lévy, 2007, in-8°, 327 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"Roma Ligocka est la petite fille au manteau rouge de La Liste de Schindler de Spielberg, l'unique tache de couleur dans un paysage dévasté rendu en noir et blanc. C'est au lendemain de la projection de ce film dans lequel elle s'est reconnue qu'elle s'attelle à la rédaction de La Petite Fille au manteau rouge, ébranlée par cette évocation brutale de son passé. Son récit de survivante du ghetto de Cracovie est publié dans douze pays et rencontre un succès public et critique considérable. Une fois que l'on a raconté, est-on libéré ? Oui, mais le sentiment d'être peu faite pour le bonheur demeure, malgré les rencontres décisives - celle de David notamment, autre rescapé de la Shoah dont Roma tombe amoureuse. C'est un frère de destin, un infirme de la vie comme elle. Ne peut-elle finalement aimer que ses semblables, ceux qui portent en eux une douleur d'enfance jamais vraiment guérie ? La sienne va être ravivée par un coup de poignard inattendu. Alors que Roma Ligocka mène à travers le monde une tournée de lectures pour la promotion de son best-seller, elle reçoit un appel téléphonique mystérieux qui fait basculer sa vie. Un journaliste prétend que, en déportation, son père était un traître au service des nazis, un kapo. Comment vivre avec l'image de ce père, un héros dans sa mémoire, peut-être un traître dans la réalité ? Comment vivre avec le passé et vivre tout court, puisqu'une histoire d'amour se noue avec David, qu'elle ne peut mettre dans la confidence ? Plus d'une année s'écoulera avant que Roma Ligocka ne réponde à ces questions, sache si David tient toujours à elle et qui son père était vraiment. Un récit de vie très personnel qui met à jour ce qui restait tu dans La Petite Fille au manteau rouge et qui révèle combien le succès rend vulnérable, fait s'exposer aux coups et aiguise la tentation d'un repli sur soi finalement mortifère. Roma Ligocka se défend, cherche et trouve, et sa rage de vivre l'emporte sur tout le reste."
Club Français du Livre, 1950, in-8°, 225 pp, reliure pleine toile blanche décorée de l'éditeur (très lég. salie), bon état. Edition tirée sur papier bouffant alfa et numérotée
Cette évocation de la guerre à travers le destin de deux enfants est le premier livre de François Boyer (1920-2004), qui passa inaperçu à sa parution en 1947, avant de devenir un des best-sellers de l'année 1950 aux Etats-Unis (“The Secret Game”). Réédité en 1950 par le Club français du Livre, il donna lieu au cinéma aux fameux “Jeux interdits” de René Clément en 1952. Le titre du film fut désormais adopté pour les éditions suivantes. (Vignes, 70)
Paris, The Traveller’s Companion Series published by the Olympia Press, July 1959, in-8° (17,5 x 11), 226-(3 ff.) pp, encadrement vert sur la page de titre, broché, jaquette illustrée, ex-dono manuscrit en page de faux-titre, bords du premier feuillets lég. sali, bon état. Edition originale. Avec l’indication de prix « Francs : 1,500 » en quatrième de couverture. Exemplaire bien complet de la jaquette à rabats illustrée
Le livre a été composé entre 1954 et 1957 par Burroughs, qui résidait alors à Tanger, au Maroc. “The Naked Lunch” se veut une descente cauchemardesque dans l'esprit d'un junkie, transcendant la forme classique du roman en le déstructurant, maltraitant la forme et le fond, donnant chair à ses divagations morphinisées dans des allégories oscillant de la science-fiction à la tragédie, parlant de modifications corporelles, d'orgies homosexuelles, de complots et de créatures angoissantes, dans un pays étrange, lieu de toutes les folies, nommé Interzone. (Jean-Pierre Dutel)
Laffont, 1963, in-8°, 286 pp, broché, papier lég. jauni, bon état. Edition originale sur papier courant, envoi a.s.
Le Bois Castiau nous présente la vie dans les années 1920 à Ferrière-la-Grande, non loin de Maubeuge, du point de vue du petit André Leclercq. Si ses parents sont présents, c'est avant tout Man Toinette qui marque le futur Luc Bérimont. Matriarche ardennaise, cette grand-mère sévère mais immensément protectrice, voue à son petit-fils un amour exclusif. Sa mémoire inépuisable berce l'auteur d'histoires tragiques, où se bousculent les uhlans de 1870, les exils forcés, les veuvages... Bérimont serait-il devenu écrivain sans Man Toinette ? Lui-même en doute. Dans ce roman d'apprentissage, ce temps retrouvé fait aussi surgir un monde de petites gens, gentiment excentriques. Avec pour décor tout un pays oublié – ce Nord rural à la terre lourde – pays d'origine tatoué au plus profond de l'auteur, par-delà des décennies de vie parisienne...
P., Debresse, 1954, pt in-8°, 114 pp, un hors-texte de Fernand Léger, broché, non coupé, bon état. Edition originale, un des 600 ex. sur Bouffant Gothic, envoi a.s.
Bien complet de la jaquette imprimée de la “Collection des Neuf” qui précise que les hors-texte illustrant chacun des ouvrages de la collection ne figureront que dans l'édition originale.
P., Société d'Éditions, 1909, pt in-8°, 187 pp, broché, couv. crème avec auteur et titre imprimés en rouge au 1er plat, couv. lég. défraîchie, papier jauni comme toujours, état correct. Edition originale
Edition originale du tout premier ouvrage de l’auteur, qui le publia à compte d’auteur à l’âge de 20 ans. Il s’agit d’un recueil de poèmes inspirés des Mille et une nuits. La préface se termine ainsi : « J'ai erré dans la vie sombre avec la lampe merveilleuse. Jeune comme Aladin, j'ai, marchant d'un pas craintif, vu des fruits, des joyaux, des lueurs et des ténèbres. Et, le coeur chargé d'illusions, j'ai pleuré devant la difficulté de les apporter à la lumière pour les offrir au monde incrédule. ». — "Il fait suite à la présentation qui en avait été faite le 4 avril 1908, aux 'Matinées poétiques' que de Max organisait au théâtre Fémina. Cette lecture introduisit le jeune Cocteau dans le « Monde ». Nonobstant, à sa publication, ce recueil ne suscitera guère l’engouement de la critique et Cocteau le désavouera très vite au point de le qualifier de niaiserie. Il s’opposera jusqu’à la fin à sa réédition et s’abstiendra de le faire figurer dans la liste de ses œuvres." (Jean-François Lévy)
P., Dentu, 1884, in-12, 194 pp, un double portrait d'Alphonse Daudet et de son personnage Sapho en frontispice et une eau-forte hors texte de Vogel, les 2 sous serpentes, lettrines et culs-de-lampe, reliure demi-basane acajou, dos lisse avec titre, tomaison et triples filets dorés (rel. de l'époque), coiffes et mors lég. frottés, bon état. Édition originale
Recueil collectif de 10 contes par Guy de Maupassant, Théodore de Banville, Armand Silvestre, Alphonse Daudet, Edmond de Goncourt, Charles Monselet, Ludovic Halévy, Léon Cladel, Catulle Mendès et Villiers de l'Isle-Adam. Il a été publié en tout 10 volumes (10 "journées") rassemblant 100 contes écrits par les principaux auteurs de la deuxième moitié du XIXe siècle. — "La pratique du récit encadré, sur le modèle de Boccace, correspond au désir d’agencer les textes dans un ensemble bien délimité : une intrigue englobante place des personnages en situation de raconter des histoires et les règles du jeu de ces récits sont annoncées. A cela s’ajoute une structuration interne en parties : elles correspondent souvent à une journée – dont l’unité est soulignée par un titre et un thème annoncé et avec laquelle la partie suivante contraste. La formule jouit au XVIe et au XVIIe siècles d’une faveur certaine. On la retrouve d’ailleurs – mais avec un zeste de pastiche – au XIXe, dans un recueil collectif de Maupassant, Banville et Silvestre intitulé Le Nouveau Décaméron (1884)." (Marie-Claudette Kirpalani, 2000)
P., Dentu, 1884, in-12, 170 pp, un double portrait de Théodore de Banville et de Cypris Aphrodite en frontispice et une eau-forte hors texte de Vogel, les 2 sous serpentes, lettrines et culs-de-lampe, un feuillet lég. taché, reliure demi-basane acajou, dos lisse avec titre, tomaison et triples filets dorés (rel. de l'époque), coiffes et mors lég. frottés, bon état. Édition originale
Recueil collectif de 10 contes par Guy de Maupassant, Théodore de Banville, Armand Silvestre, François Coppée, Léon Cladel, Catulle Mendès, Alphonse Daudet, René Maizeroy, Ernest d'Hervilly et Paul Arène. Il a été publié en tout 10 volumes (10 "journées") rassemblant 100 contes écrits par les principaux auteurs de la deuxième moitié du XIXe siècle. — "La pratique du récit encadré, sur le modèle de Boccace, correspond au désir d’agencer les textes dans un ensemble bien délimité : une intrigue englobante place des personnages en situation de raconter des histoires et les règles du jeu de ces récits sont annoncées. A cela s’ajoute une structuration interne en parties : elles correspondent souvent à une journée – dont l’unité est soulignée par un titre et un thème annoncé et avec laquelle la partie suivante contraste. La formule jouit au XVIe et au XVIIe siècles d’une faveur certaine. On la retrouve d’ailleurs – mais avec un zeste de pastiche – au XIXe, dans un recueil collectif de Maupassant, Banville et Silvestre intitulé Le Nouveau Décaméron (1884)." (Marie-Claudette Kirpalani, 2000)
P., Dentu, 1885, in-12, 156 pp, un double portrait de Catulle Mendès et du personnage de sa nouvelle en frontispice et une eau-forte hors texte de Vogel, les 2 sous serpentes, lettrines et culs-de-lampe, reliure demi-basane acajou, dos lisse avec titre, tomaison et triples filets dorés (rel. de l'époque), coiffes et mors lég. frottés, bon état. Édition originale
Recueil collectif de 10 contes par Guy de Maupassant, Théodore de Banville, Armand Silvestre, Catulle Mendès, Paul Bourget, Aurélien Scholl, Jane Thilda, Emile Zola, François Coppée et René Maizeroy. Il a été publié en tout 10 volumes (10 "journées") rassemblant 100 contes écrits par les principaux auteurs de la deuxième moitié du XIXe siècle. — "La pratique du récit encadré, sur le modèle de Boccace, correspond au désir d’agencer les textes dans un ensemble bien délimité : une intrigue englobante place des personnages en situation de raconter des histoires et les règles du jeu de ces récits sont annoncées. A cela s’ajoute une structuration interne en parties : elles correspondent souvent à une journée – dont l’unité est soulignée par un titre et un thème annoncé et avec laquelle la partie suivante contraste. La formule jouit au XVIe et au XVIIe siècles d’une faveur certaine. On la retrouve d’ailleurs – mais avec un zeste de pastiche – au XIXe, dans un recueil collectif de Maupassant, Banville et Silvestre intitulé Le Nouveau Décaméron (1884)." (Marie-Claudette Kirpalani, 2000)
P., Editions G. Crés et Cie, 1926, in-12, 251 pp, broché, couverture lég. défraîchie, bon état. Edition originale, exemplaire du SP enrichi d'un envoi autographe signé de l’auteur. Rare
"Maître de l'horreur et du mystère" comme le célébraient ses amis, "scribe des miracles" comme il s'instituait lui-même, théoricien et praticien du "merveilleux scientifique" qui deviendra plus tard la science-fiction, Maurice Renard (1875-1939) occupe une place essentielle dans la littérature fantastique française : Le Docteur Lerne, sous-dieu (1908), Le Voyage immobile (1909), Le Péril bleu (1912), Monsieur d'Outremort et autres histoires singulières (1913), Les Mains d'Orlac (1920), qui fut adapté plusieurs fois au cinéma, L'Homme truqué (1921), Lui ? (1927), Un homme chez les microbes (1928), Le Carnaval du mystère (1929), et Le Maître de la lumière (1933). "II est hasardeux de coller des étiquettes strictes sur les oeuvres de Maurice Renard où, la plupart du temps, se combinent merveilleux, surnaturel, anticipation et énigme policière. Dans l'ensemble, elles appartiennent à la littérature d'épouvante en ce sens qu'elles mettent en jeu, par-dessus tout, les mécanismes du frisson et de la peur." (Jean-Baptiste Baronian)
Calmann-Lévy, 1925-1935, 25 pt vol. in-4°, planches hors texte et bandeaux par Edgar Chahine, Maxime Dethomas, Xavier Prinet, André Marty, Edy Legrand, Carlègle, Hermann-Paul, Georges Leroux, Émilien Dufour, Maxime Dethomas, Mirande, Bernard Naudin. Graveurs: Maggie Salcedo, J.-A. Hofmann, E. Gasparini, P. et A. Baudier, J. Malcouronne, Jean Vital-Prost, Roubille, Louis Caillaud, A. Latour, Emile Colin, Gabriel Belot, R. Dill, brochés, imprimés sur vélin du Marais, bon état. Belle édition illustrée, bien complète des 2 derniers volumes, regroupant des textes épars, parus deux ans après les autres
Grandi parmi les livres, mais dans une famille où la culture n'allait pas de soi, Anatole France (1844-1924) a nourri de cette ambiguïté une oeuvre subtile, souriante et passionnée. Elle est traversée par des figures de femmes voluptueuses, Thaïs, la Thérèse du Lys Rouge. Elle porte un témoignage lucide sur son temps, si proche du nôtre, avec les romans dédiés à Panama, à l'affaire Dreyfus (Histoire contemporaine), et à la réflexion sur l'inhumanité du pouvoir (Les dieux ont soif). Les opinions d'Anatole France sur la crise de l'Occident ont de quoi nous toucher directement. Il est aussi cet écrivain narquois et tendre, à la langue très pure, qu'aimèrent Supervielle et Queneau. — Détail : 1) Alfred de Vigny : Etude. Poésies : Les Poèmes dorés. Idylles et légendes. Les Noces corinthiennes. – 2) Jocaste et le chat maigre. Le Crime de Sylvestre Bonnard. – 3) Les Désirs de Jean Servien. Le Livre de mon ami. – 4) Nos enfants. Balthasar. – 5) Thaïs. L'Etui de nacre. – 6) La Vie littéraire : 1ère et 2e séries. – 7) La Vie littéraire : 3e et 4e séries. – 8) La rôtisserie de la Reine pédauque. Les Opinions de Jérôme Coignard. – 9) Le Lys rouge. Le Jardin d'Épicure. – 10) Le Puits de Sainte Claire. Pierre Nozière. – 11) Histoire du mail. Le Mannequin d'osier. – 12) L'Anneau d'Améthyste. M. Bergeret à Paris. – 13) Clio. Histoire comique. Sur la pierre blanche. – 14) Crainquebille (Putois, Riquet et plusieurs autres récits profitables). Crainquebille (Comédie en trois tableaux). Le Mannequin d'osier (Comédie en quatre actes). Au petit bonheur (Comédie en un acte). – 15) Vie de Jeanne d'Arc, I. – 16) Vie de Jeanne d'Arc, II. – 17) Rabelais. Auguste Comte. Pierre Laffitte. – 18) L'île des pingouins. La Comédie de celui qui épousa une femme muette. – 19) Les contes de Jacques Tournebroche. Les sept femmes de la Barbe-Bleue. – 20) Les Dieux ont soif. – 21) Le Génie latin. Les Poèmes du souvenir. – 22) La Révolte des anges. – 23) Le Petit Pierre. La Vie en fleur. – 24) Pages d'histoire et de littérature, I. – 25) Pages d'histoire et de littérature, II.