8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 P., Librairie Gallimard, Editions de la NRF, 1929, in-12, 218 pp, traduit de l'anglais par Henriette Mirabaud-Thorens, broché, bon état. Edition originale, un des 697 exemplaires numérotés sur papier vélin pur fil Lafuma-Navarre, celui-ci un des 17 hors commerce marqués de a à q (m)
Gallimard, 1951, in-12, 115 pp, traduction d'André Gide, broché, papier lég. jauni, bon état
P., Librairie Gallimard, Editions de la NRF, 1925, in-12, 218 pp, traduit de l'anglais par Madame Hélène du Pasquier, broché, bon état. Edition originale, un des exemplaires sur papier vélin pur fil Lafuma-Navarre, celui-ci non numéroté
«Le sentiment que m'inspirait la jeune veuve dont la demeure avoisinait la mienne, était un sentiment de vénération. C'est du moins ce que j'affirmais à mes camarades et ce que je me répétais. Nabin lui-même, mon ami le plus intime, ignorait mon véritable état d'âme. Et j'éprouvais une sorte de fierté à pouvoir conserver à ma passion toute sa pureté en la reléguant dans les recoins les plus profonds de mon cœur. Ma voisine ressemblait à une fleur de Sephali mouillée par la rosée et tombée prématurément. Trop pure et trop resplendissante pour la couche fleurie de l'hymen, elle s'était consacrée au ciel. Mais semblable à un torrent qui descend de la montagne, une passion ne se laisse pas enfermer au lieu de sa naissance ; elle cherche à se frayer une issue. C'est pourquoi je m'efforçais de traduire mes émotions en poèmes. Mais ma plume rétive refusait de profaner l'objet de mon adoration.»
P., Editions de la NRF, 1922, in-12, 231 pp, traduit de l'anglais par Mme H. Mirabaud-Thorens, broché, bon état. Edition originale, un des rares exemplaires de passe hors commerce sur papier vélin pur fil Lafuma-Navarre
Gallimard, 1957, in-12, 226 pp, traduit de l'anglais par E. Pieczynska, broché, papier lég. jauni, bon état
Ces souvenirs ont été écrits par l'auteur dans sa cinquantième année, peu avant son départ pour l'Europe et l'Amérique, en 1912, l'année même où parut le premier livre rédigé par lui-même en anglais. Ces tableaux rétrospectifs, présentés d'une manière toute familière et comme se jouant, contiennent l'histoire suivie de sa vie antérieure et celle des diverses productions littéraires par lesquelles s'exprimera sa forte personnalité.
H.-L. Delloye et Garnier frères, 1840-1861, 10 tomes in-12, 278, 252, 258, 234, 244, 242, 252, 252, 238 et 276 pp, 8 portraits gravés (sur 10) en frontispices, les 10 tomes reliés en 5 volumes demi-chagrin havane, dos à 4 nerfs pointillés, titre, tomaisons et caissons dorés (rel. de l'époque signée Larchier), 2 gardes recollées, une déchirure sans perte de texte à la page de faux-titre du tome 10, bon état. Excellente édition
"Mon dessein est d'écrire tout ce que j'ai appris et ce que j'apprendrai d'agréable et digne d'être remarqué, et je prétends dire le bien et le mal sans dissimuler la vérité" écrit Tallemant des Réaux (1619-1692) au début des Historiettes, qu'il appelle de petits Mémoires. Il a rempli son programme. "Si l'on met à part les exagérations provoquées par la malignité et l'amour de la médisance, cette oeuvre, tout impersonnelle, que l'auteur n'a rédigée ni dans un but de justification ni pour se faire valoir, dans laquelle il ne parle pas de lui même, est unique au XVIIe siècle : ces "mémoires des autres" ont pour l'étude des moeurs et des idées une importance capitale." (Bourgeois et André II, 793)
Club des Libraires de France, 1959, in-8°, 350 pp, 15 gravures et portraits contrecollés hors texte, gravures sur les gardes, et en début et fin d'ouvrage, dictionnaire des personnages, reliure pleine toile décorée de l'éditeur (maquette de Pierre Faucheux), bon état
"Le témoignage de l'auteur sur la société de la première moitié du XVIIe siècle est de toute première valeur; il a de plus le mérite d'être extrêmement plaisant." (Laffont-Bompiani, Dictionnaire des auteurs) — "Mon dessein est d'écrire tout ce que j'ai appris et ce que j'apprendrai d'agréable et digne d'être remarqué, et je prétends dire le bien et le mal sans dissimuler la vérité" écrit Tallemant des Réaux (1619-1692) au début des Historiettes, qu'il appelle de petits Mémoires. Il a rempli son programme... — "Si l'on met à part les exagérations provoquées par la malignité et l'amour de la médisance, cette oeuvre, tout impersonnelle, que l'auteur n'a rédigée ni dans un but de justification ni pour se faire valoir, dans laquelle il ne parle pas de lui même, est unique au XVIIe siècle : ces "mémoires des autres" ont pour l'étude des mœurs et des idées une importance capitale " (Bourgeois et André II, 793) — "C’est à partir de 1657 que Tallemant entreprit la rédaction du volumineux manuscrit des Historiettes qui l’occupera jusqu’en 1659. Jusque dans les années 1670, il ajouta quelques paragraphes dans les marges de ses Historiettes, ouvrage qui n’a été offert au public qu’en 1834, et encore dans une version expurgée. Accumulant sans relâche notes, anecdotes, pièces poétiques dans ses recueils manuscrits (aujourd’hui conservés à la Bibliothèque Nationale et à la Bibliothèque de La Rochelle), Tallemant recueillit en portefeuille les pièces qu’il jugea les plus dignes d’intérêt en vue de la composition de son ouvrage. « Mon dessein est d’écrire tout ce que j’ai appris et que j’apprendrai d’agréable et de digne d’être remarqué, et je prétends dire le bien et le mal sans dissimuler la vérité, et sans me servir de ce qu’on trouve dans les histoires et les mémoires imprimés », annonce-t-il en tête du manuscrit autographe. Ce singulier historiographe s’attache dès lors à faire œuvre moins de compilation que de sélection : il choisit, selon les critères de l’agréable et du plaisant, ceux des événements parvenus à sa connaissance qui présentent un intérêt et les rapporte sur un rythme alerte sous la forme d’une narration enjouée et colorée. L’entreprise de ce chroniqueur bien informé des ragots du temps s’apparente à celle d’un biographe ou mieux d’un portraitiste qui rassemble certains types de personnages, « Avocats », « Cocus prudents et insensibles », ou recueille quelques aventures particulières, « Bizarreries ou visions de quelques femmes », « Mauvaises habitudes en parlant »..." (Le Fablier. Revue des Amis de Jean de La Fontaine, 2010) — "Je soupçonne fortement les Historiettes de Tallemant des Réaux de n’être qu’un ramassis de ragots infâmes, mais tant pis. Au moins, on y respire l’esprit du temps. Il sent fort." (Catherine Dufour, L'Histoire de France pour ceux qui n'aiment pas ça)
Plon, 1923, in-12, 302 pp, rel. demi-basane rouge, dos lisse orné, couv. conservées, envoi a.s. du traducteur
Fayard, 1997, 2 vol. gr. in-8°, 593 et 611 pp, 16 pl. de photos hors texte, index, brochés, bon état
P., Sansot, 1908, in-12, 105 pp, introduction par Henri Potez, broché, bon état (Coll. Petite Bibliothèque surannée). Sans le portrait en frontispice annoncé
Madame de Tencin (1682-1749) aurait pu se contenter de faire de sa vie un roman : le scandale, l'ambition et l'intrigue en auraient constitué les ingrédients. Or en 1735 elle fait paraître un des textes les plus sensibles du XVIIIe siècle : Mémoires du comte de Comminge, court roman dont la trame évoque l'aventure de Roméo et Juliette. L'amour intrépide et dévorant qui naît entre le jeune comte de Comminge et Adélaïde de Lussan est marqué par la haine de leurs pères. Cet amour-là ne fera que scander les étapes d'une marche funèbre. Les âmes sensibles, comme dans le grand roman baroque, créent les circonstances extraordinaires dont elles ont besoin pour connaître toute leur faculté d'aimer et de souffrir. Faisant partie des premiers textes annoncant le genre gothique, ce roman a été jugé digne d’être placé au nombre des chefs-d’œuvre de la littérature féminine du temps et son succès alla même croissant jusque vers le milieu du XIXe siècle, avec près d'une réédition tous les deux ans entre 1810 et 1840. Il fut, par ailleurs, encore souvent réédité entre 1860 et 1890 et sa gloire ne s’éteindra finalement qu’à l’aube du XXe siècle. C’est dire si le XIXe siècle le goûta encore énormément.
P., Sansot, 1908, in-12, 105 pp, un portrait gravé en frontispice, introduction par Henri Potez, broché, qqs soulignures crayon dans l'introduction, bon état (Coll. Petite Bibliothèque surannée)
Madame de Tencin aurait pu se contenter de faire de sa vie un roman : le scandale, l'ambition et l'intrigue en auraient constitué les ingrédients. Or en 1735 elle fait paraître un des textes les plus sensibles du XVIIIe siècle : Mémoires du comte de Comminge, court roman dont la trame évoque l'aventure de Roméo et Juliette. L'amour intrépide et dévorant qui naît entre le jeune comte de Comminge et Adélaïde de Lussan est marqué par la haine de leurs pères. Cet amour-là ne fera que scander les étapes d'une marche funèbre. Les âmes sensibles, comme dans le grand roman baroque, créent les circonstances extraordinaires dont elles ont besoin pour connaître toute leur faculté d'aimer et de souffrir. Faisant partie des premiers textes annoncant le genre gothique, ce roman a été jugé digne d’être placé au nombre des chefs-d’œuvre de la littérature féminine du temps et son succès alla même croissant jusque vers le milieu du XIXe siècle, avec près d'une réédition tous les deux ans entre 1810 et 1840. Il fut, par ailleurs, encore souvent réédité entre 1860 et 1890 et sa gloire ne s’éteindra finalement qu’à l’aube du XXe siècle. C’est dire si le XIXe siècle le goûta encore énormément. — Madame de Tencin (1682-1749). Tour à tour intrigante, femme du monde, de salon, elle fut surtout reconnue comme l'un des plus grands écrivains de son temps. Parmi ses romans, Les Mémoires du comte de Comminge (1735) et Le Siège de Calais (1739), lui valurent l'admiration des plus grands : Voltaire, Montesquieu, Marivaux... — "le plus beau titre littéraire des femmes dans le XVIIIe siècle." (Villemain, Tableau de la littérature française au XVIIIe siècle, 1838)
P., A. Quantin, 1885, in-8°, 337 pp, 3 eaux-fortes de Dubouchet, dont le portrait de l'auteur en frontispice, et un fac-similé dépliant, texte encadré d'un filet rouge, imprimé sur papier vergé teinté, broché, bon état (Petite Bibliothèque de luxe des Romans célèbres) (Vicaire I, 754)
Madame de Tencin aurait pu se contenter de faire de sa vie un roman : le scandale, l'ambition et l'intrigue en auraient constitué les ingrédients. Or en 1735 elle fait paraître un des textes les plus sensibles du XVIIIe siècle : Mémoires du comte de Comminge, court roman dont la trame évoque l'aventure de Roméo et Juliette. L'amour intrépide et dévorant qui naît entre le jeune comte de Comminge et Adélaïde de Lussan est marqué par la haine de leurs pères. Cet amour-là ne fera que scander les étapes d'une marche funèbre. Les âmes sensibles, comme dans le grand roman baroque, créent les circonstances extraordinaires dont elles ont besoin pour connaître toute leur faculté d'aimer et de souffrir. Faisant partie des premiers textes annoncant le genre gothique, ce roman a été jugé digne d’être placé au nombre des chefs-d’oeuvre de la littérature féminine du temps et son succès alla même croissant jusque vers le milieu du XIXe siècle, avec près d'une réédition tous les deux ans entre 1810 et 1840. Il fut, par ailleurs, encore souvent réédité entre 1860 et 1890 et sa gloire ne s’éteindra finalement qu’à l’aube du XXe siècle. C’est dire si le XIXe siècle le goûta encore énormément. — Madame de Tencin (1682-1749). Tour à tour intrigante, femme du monde, de salon, elle fut surtout reconnue comme l'un des plus grands écrivains de son temps. Parmi ses romans, Les Mémoires du comte de Comminge (1735) et Le Siège de Calais (1739), lui valurent l'admiration des plus grands : Voltaire, Montesquieu, Marivaux... — "le plus beau titre littéraire des femmes dans le XVIIIe siècle." (Villemain, Tableau de la littérature française au XVIIIe siècle, 1838)
S.l., s.n. (chez l'auteur), 2001, in-4°, 187 pp, biblio, broché, dos à spirale, bon état
Mémoire d'Histoire Contemporaine réalisé sous la direction de Didier Musiedlak (Université Paris X - Nanterre).
Plon, 1930, in-12, 292 pp, reliure percaline verte, dos lisse, titres et filets dorés en tête et en queue (rel. de l'époque), papier jauni, bon état
La ville de Monseigneur Idris - Maîtres et serviteurs - Les marchands de la Médina - Juifs du Mellah - La Chirât et la fête - Allah, les saints et les génies - Chorfa et chérifet - Un grand mariage - Les femmes et l'amour - Le tombeau de l'esprit - Le jardin des procès - Histoire d'Azouaou.
Ramsay, 1990, in-8°, 224 pp, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale pour laquelle il n'a été tiré de grands papiers
Jack Thieuloy, l’écrivain maudit, l’anarchiste, celui par qui le scandale arrive, mais aussi l’homme tendre et passionné, brûlant d’amour pour sa guenon : Chichi. « Joli petit macaque, angélique beauté / Mais avec toi j’exulte avec exubérance / A ta seule pensée je brise tous mes liens. » Le lecteur s’attache à cette guenon qui fait de Thieuloy « le plus idiot des pères ». Un texte tour à tour corrosif, lyrique et poétique, qui donne toute sa dimension au talent irrésistible de Jack Thieuloy. Un chant d’amour exemplaire.
Editions de Minuit, 1945, in-12, 60 pp, broché, couv. blanche à rabats imprimée en noir, bon état. Deuxième édition et première édition publique aux Editions de Minuit de ce texte paru dans la clandestinité en décembre 1943. Exemplaire numéroté sur Vélin
"Recueil de sept contes du temps de la guerre, dont le dernier, intitulé F.T.P., est un appel à la résistance active, puisqu'il met en scène le déraillement d'un train par des partisans." (Vignes, 11).
Maspero, 1979, in-8°, 463 pp, traduction des poèmes occitans par Jean-Marie Petit, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Actes et mémoires du peuple)
Dès les premières années du XIXe siècle, une littérature faite exclusivement par des prolétaires a vu le jour en France. Elle a pris de multiples formes, de la critique sociale aux mémoires en passant par le manuel professionnel. Sa première manifestation a été la poésie. Elle n'a pas produit de très grands écrivains ni de très grands poètes, mais elle a suscité des centaines de talents et des milliers de livres ou recueils. Largement reconnue entre 1830 et 1848, elle est tombée lentement dans l'oubli sous le Second Empire pour retrouver, à travers de nouveaux représentants, une certaine audience entre les deux guerres mondiales. Généralement ignorée des historiens, cette littérature révèle un aspect essentiel de la culture et de la vie ouvrières, montre l'existence d'un véritable mouvement littéraire ouvrier, l'existence d'un phénomène social indispensable à connaître pour comprendre les erreurs, les hésitations, les combats et les espoirs du prolétariat. Cette anthologie, novatrice et unique en son genre, groupe environ cent vingt poètes, paysans et artisans du XIXe siècle, avec, pour chacun, une notice biographique.
Gallimard, 1961, in-12, 192 pp, broché, couv. lég. salie. Edition originale ornée d'un envoi de l'auteur
Editions Seghers/Laffont, 1981, fort in-8°, 541 pp, dessins de Francis Bernard, broché, couv. illustrée lég. salie, bon état (Coll. Change, série rouge)
"Parallèlement au travail entrepris par un Noam Chomsky, par exemple, Jean-Pierre Faye élabore une critique littéraire qui s'inscrit, autant que son objet d'étude, dans le champ narratif. Lecture et écriture sont désormais considérées comme un seul état de la langue, à un moment donné de l'histoire. Dans Les Grandes Journées du père Duchesne, ses joyeuses et horribles narrations, Jean-Pierre Faye a mis en évidence ce rapport étroit, ambigu, entre histoire et récit, c'est-à-dire entre la vérité et la fiction..."
Lefrancq, 1998, in-8°, 352 pp, préface de Bernard Clavel, broché, couv. illustrée, bon état
"Indégommable... S'il n'avait pas cassé sa pipe, il serait toujours là", disait Gainsbourg de Brassens. Après sa mort, et pour conjurer l'affreux bourdon, André Tillieu (son ami dit "le Belge") se mit à coucher sur papier la vie du copain disparu telle que celui-ci la lui avait contée, par bribes, lors de leurs multiples rencontres. Il évoque sa façon d'être, son souci de l'amitié, son amour du verbe ainsi que les ambiances parisiennes, bretonnes ou campagnardes. "Ni biographie ni étude critique, un ouvrage venu du coeur", selon Bernard Clavel.
Laffont, 1988, in-8°, 213 pp, broché, jaquette illustrée en couleurs, bon état, prière d'insérer, envoi a.s. (nom du destinataire effacé)
"Voici l'histoire, joyeuse et insolente, d'un garçon qui n'aima pas le mois de mai - mai 68, bien sûr."
P., Edouard-Joseph, 1920, in-12 carré, 199 pp, 10 bois de Picart Le Doux dont 4 à pleine page, une planche de musique, broché, bon état. Un des 800 ex. numérotés sur vergé teinté à la forme
P., Crès, 1919, in-12, 369 pp, broché, dos bruni, bon état. Edition originale sur papier courant, envoi a.s. (nom du destinataire très proprement effacé)
"Il ne faut pas oublier la qualité des romans parus entre 1919 et 1930 : nous ne citerons que ceux de Dorgelès et d'autres moins connus : “Les Contes de la popote” d'Ernest Tisserand, “Le Cabaret” d'Alexandre Arnoux, “Vainqueurs” de Georges Gérard, “Infanterie” de Nody, “Noir et Or” d'André Thérive. C'est ce dernier romancier qui disait en 1930 : « ... pour la guerre ce sont les romans qui l'ont emporté comme témoignages. Le genre roman a fourni les œuvres les plus significatives. Les journaux de guerre, carnets de route, souvenirs n'ont obtenu qu'une audience et une influence réduites... »." (Jean-Claude Drouin, Annales du Midi, 1985)
Alinéa, 1989, in-8°, 199 pp, traduit de l'italen, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Souvenirs de Libye du psychiatre italien Mario Tobino (1916-1991). — "Le désert de Libye" ou la guerre immobile. En 1941, la 31e Compagnie sanitaire dans laquelle sert Marcello, de désert en désert, vient aux côtés des Allemands, ses "alliés", assiéger Tobrouk encore occupée par les Anglais. Comme presque toujours chez Tobino, la réalité sensible et sensuelle ne fait qu'un avec le mythe. Il n'y a plus pour ainsi dire de proportions et de durées qu'intérieures. Le Désert règne en maître absolu. Sensations, impressions, souvenirs s'enchevêtrent et s'imbriquent aigus, brillants, nostalgiques. On y voit, agrandis jusqu'à la démesure, le grostesque Oscar Pilli dans sa folie sans frein, la vaillante et fragile Alexandrine, le noble Mahmoud, le mousse Favaccia ou ces femmes arabes si belles tout à coup noyées dans leur bourracan. Un kaléïdoscope de personnages qui apparaissent et disparaissent, au gré de la guerre et du vent, le jaune “ghibli”. — "Le Désert de Libye" (1952, trad. Alinéa, 1989) a été adapté au cinéma par Dino Risi (1985), puis par Mario Monicelli (2006).