8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Louis-Michaud, 1909-1910, 3 vol. pt in-8°, 192, 192 et 188 pp, 107 gravures de l'époque (36, 36 et 35) dans le texte et à pleine page, les 3 ouvrages reliés ensemble en un volume demi-basane caramel, dos lisse orné en long, titres dorés, tête dorée (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, bon état (Coll. historique illustrée)
Réunion de trois volumes de la Collection historique illustrée de l'éditeur Louis-Michaud : 1. Un séjour en France sous Louis XV, récit du séjour à la Cour de M. de Pöllnitz (1692-1775), conseiller de Frédéric le Grand à Berlin et grand voyageur européen ; 2. La chasse aux luthériens des Pays-Bas. Souvenirs de Francisco de Enzinas (Francisco de Enzinas, alias Dryander, mort à Strasbourg en 1552, humaniste espagnol, fut ami et disciple de Mélanchthon, très lié à Bucer, Calvin et à tous les personnages importants du monde réformé. Il publia une vingtaine d’ouvrages, dont le premier Nouveau Testament en espagnol) ; 3. La vie au barreau. Souvenirs de Pierre-Nicolas Berryer, doyen des avocats de Paris de 1774 à 1838.
Hachette, 1887, in-12, 208 pp, un portrait en frontispice sous serpente, broché, bon état
"M. Léon Say plaide pour Turgot. Il défend en lui non seulement l'économiste, mais le politique ; non seulement celui qui a posé les principes, mais celui qui a tenté de les appliquer. On a dit de Turgot qu'il n'avait pas la tête ministérielle, qu'il n'était qu'un pur philosophe, que son caractère trop raide n'avait pas les adresses et les souplesses nécessaires à l'homme d'État, que malgré d'excellentes intentions il avait été vaincu et qu'en politique le propre du génie n'est pas d'avoir raison, mais de réussir. M. Léon Say s'inscrit en faux contre ces inculpations. Turgot, suivant lui, n'a pas été vaincu mais vainqueur. C'est lui qui a triomphé. La Révolution lui a donné raison, et les principes posés par lui ont gouverné tout notre siècle..." (Paul Janet, Journal des savants, 1888)
Hachette, 1963, in-8°, 311 pp, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état (Prix Thérouanne de l'Académie française 1964)
La princesse Zinaïda Schakovskoy a choisi, pour parler de la vie quotidienne des Russes, une époque relativement peu connue en France, ce XVIIe siècle qui s'achevera avec les réformes draconiennes de Pierre le Grand, réformes qui modifièrent entièrement le visage du pays. L'auteur s'est attachée à retrouver le climat particulier non de l'empire russe mais de la Césarie de Moscou sur laquelle ont régné le grand-père, le père et le frère aîné de Pierre le Grand et dont sa soeur, Sophie fut régente pendant sept ans. La Russie est encore solidement ancrée à ses origines, mais on pressent déjà des changements inéluctables...
Gallimard, 1991, fort gr. in-8°, 869 pp, traduit de l'anglais, 314 illustrations hors texte, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque illustrée des Histoires)
S. Schama établit la reconstruction d'une géographie morale de l'esprit hollandais, entre la peur du déluge et l'espoir du salut, entre l'attirance pour le monde extérieur et l'attachement au foyer, entre l'assouvissement de l'appétit et son déni, entre l'exaltation de la richesse et la perdition dans sa surabondance.
La Documentation française, 1999, gr. in-8°, 618 pp, 228 illustrations, index général, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Conférences et colloques)
Notable de l'Académie, protégé par l'administration, qui lui accorde sa confiance, artiste exigeant et souvent novateur, décorateur d'architecture monumentale, dessinateur ambitieux, pédagogue influent, Augustin Pajou (1730-1809) est omniprésent à son époque. En marge de l'exposition monographique Pajou, sculpteur du roi, organisée au musée du Louvre du 24 octobre 1997 au 19 janvier 1998, un colloque international s'est déroulé dans l'auditorium. Il proposait une vision élargie de l'art de la seconde moitié du XVIIIe siècle en évoquant les contemporains que Pajou côtoya ou avec qui il travailla. Les dix-neuf communications rassemblées dans ce volume rendent compte de cette démarche pluridisciplinaire, où l'histoire des institutions, les engagements individuels et les relations entre les arts constituent un vaste champ d'étude. Contributions de Geneviève Bresc-Bautier, Jean-François Méjanès, Guilhem Scherf, Philippe Bordes, Olivier Michel, Sergueï Androssov, Reed Benhamou, Alain Chevalier, Sophie Descat, Anne-Louise Desmas, James David Draper, Vincent Droguet, Christian Michel, Philippe Nusbaumer, Thérèse Picquenard, Pierre Pinon, Marianne Roland Michel, Jacqueline-Edmonde Tissier, Richard Wrigley.
Editions du Rocher, 2000, in-8°, 198 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état
Biographie d'Íñigo López de Loyola, francisé en Ignace de Loyola, né en 1491 à Azpeitia dans le Pays basque espagnol et mort le 31 juillet 1556 à Rome, fondateur et le premier Supérieur général de la Compagnie de Jésus, congrégation catholique reconnue par le pape Paul III en 1540. — Né alors que Christophe Colomb se prépare à son grand voyage, et qu'en Europe s'annonce la Renaissance, Ignace de Loyola s'efforce de maintenir un équilibre constant entre son action militante et la contemplation. Dès les premières années de son apostolat, il parcourt l'Espagne, la France et l'Italie tout en poursuivant l'élaboration de ses divers projets. Après les vœux décisifs de Montmartre, il met au point les “Exercices spirituels” et les “Constitutions” du nouvel ordre, et prend l'initiative de confréries de bienfaisance et de Collèges diffusés dans le monde entier. Mais il garde aussi le contact avec les autorités politiques et religieuses – principalement Charles Quint et les papes – et maintient un échange épistolaire continu tant avec ceux qui favorisent ses desseins qu'avec ceux qui y font obstacle. Ainsi s'élaborent les deux volets de son œuvre : une vigilance envers les missions les plus lointaines (le Japon, l'Ethiopie, le Brésil), et une recherche intérieure incessante dont témoignent son “Autobiographie” et son “Journal spirituel”. (4e de couverture)
P., Editions des Deux-Mondes, 1960, gr. in-4°, 366 pp, 316 illustrations in texte, 49 pl. en couleurs hors texte (reproductions collées), index, reliure pleine toile, jaquette illustrée (très lég. abîmée)
Armand Colin, 1896, 2 vol. in-12, xxix-427 et 394 pp, traduit par le colonel Baille (“The Growth of British Policy. An historical essay”), index, reliures demi-percaline rose brique, dos lisses avec fleuron et double filet doré en queue, pièces de titre basane havane (rel. de l'époque), ex-libris Bibliothèque du Château de La Roche Guyon, bon état
1. Elisabeth ; 2. Réaction (Jacques Ier, Charles Ier) ; 3. Cromwell et l'Etat militaire ; 4. La seconde réaction (Charles II) ; 5. Guillaume III et l'Etat commercial. — "... Ce qu'il y a d'abord d'admirable dans cet ouvrage, c'est la manière dont la politique anglaise est étudiée, non dans sa structure intime et dans son développement constitutionnel, mais dans ses rapports avec les autres Etats. Pour Seeley en effet, les destinées d'un Etat dépendent moins de ses institutions que de sa position dans le monde. Étudiée à la lumière de cette idée, l'histoire d'Angleterre au XVIe et au XVIIe siècle s'élargit considérablement. Les grands actes de cette politique paraissent sous un tout autre jour, et l'on voit en même temps clairement le contre-coup des grands faits de la politique européenne (contre-réforme, guerres continentales, etc.) sur le développement de la politique nationale. En même temps, les figures des souverains et des hommes d'état prennent d'autant plus de relief que ces personnages ont joué un rôle plus considérable dans la politique européenne : de là l'importance toute particulière que Seeley donne en Angleterre à Élisabeth, à Cromwell et à Guillaume III ; en France à Henri IV, à Richelieu, à Mazarin : les portraits politiques de ces hommes sont parfaits..." (Antoine Guilland, Revue historique, 1897)
Bordas, 1972, gr. in-8°, 270 pp, biblio, broché, bon état
Chambéry, M. Dardel, 1928, pt in-8°, 70 pp, 6 gravures hors texte, broché, couv. rempliée décorée d'un motif de cerises avec vignette de titre contrecollée, imprimé sur beau papier, bon état
Relation et analyse de la promenade faite par Jean-Jacques Rousseau à Thônes en Haute-Savoie, probablement le 1er juillet 1730, figurant dans "Les Confessions", qui donna lieu à une rencontre, sur la route de Dingy, avec deux jeunes filles qui l’emmenèrent à Thônes dans la propriété de la famille Galley de St Pierre. Ces deux jeunes filles étaient Mlle Claudine Galley et sa demoiselle de compagnie Mlle de Graffenried. Identification minutieuse de l'itinéraire de Rousseau ; notes sur les deux héroïnes, sur le château de La Tour, à Thônes, qui appartenait à Mme Galley, et où les trois promeneurs déjeunèrent. Reproduction du tableau à l'huile, actuellement à Ugines, provenant de la famille de Mlle Galley, et reproduisant la scène des cerises. Cette étude, accompagnée de nombreuses notes historiques, parut originellement dans la "Revue Savoisienne" en 1912.
A Lyon, chez les Frères Perisse, 1767, in-4°, (1)-738 pp, lettrines, bandeaux, culs-de-lampe, reliure plein veau raciné, dos à 5 nerfs, titres et caissons dorés, coupes filetées, tranches rouges (rel. de l'époque), un mors fendu, petit manque de cuir au 2e plat, traces de mouillures anciennes, état correct. Edition originale
3e et 4e parties constituant le volume 2 du Code criminel. — Dernier traité ancien sur le très important code criminel de l'ancien régime laissé par Louis XIV. Serpillon, lieutenant général pour les affaires criminelles au présidial d'Autun, et doué d'une grande expérience, prend la défense d'une réforme radicale du code, considéré dans de nombreuses parties archaïque et inadapté. Cette critique aidera à la grande réforme du système pénal dans les années 1780, car en effet, la détention, l'emprisonnement, ne faisaient pas partie du code criminel. — "Fils d'un marchand-tanneur d'Autun, François Serpillon (1695-1772) devint avocat à Dijon, puis, en 1725, Lieutenant général criminel aux bailliage, chancellerie et siège présidial d'Autun. Magistrat très consciencieux dont la science est louée par Jousse, il a publié, en 1767, un Code criminel ou commentaire sur l'Ordonnance de 1670, en 4 parties réunies en 2 volumes, qu'il commença d'écrire en 1755. Le deuxième volume comprend un « Recueil de divers règlements sur les matières criminelles » et des « Notes sur le Code criminel ». Il s'agit de son oeuvre la plus notable, un des principaux ouvrages de droit criminel du XVIIIe siècle. Serpillon a critiqué la torture et reproduit curieusement, à la fin de l'ouvrage, le discours téméraire prononcé en 1766, à Grenoble, par l'avocat général Servan." (A. Laingui, Dictionnaire historique des juristes français)
CNRS Editions, 2011 gr. in-8°, 304 pp, 15 illustrations et plans, graphiques et tableaux, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, l'Opéra de Paris est à tous points de vue le premier des théâtres français. Erigé depuis sa création en académie, il jouit du monopole des représentations en musique, emploie un personnel très nombreux, met en jeu des sommes considérables et bénéficie de l'immense ferveur du public. Pourtant, l'envers du décor dissimule une institution qui lutte pour surmonter des difficultés inhérentes à son propre fonctionnement. Comment comprendre alors les raisons de la longévité d'une institution qui, en dépit de ses multiples problèmes structurels, parvient à durer et, mieux encore, à symboliser la nation musicale ? A partir du dépouillement de nombreux documents d'archives inédits, Solveig Serre retrace l'histoire institutionnelle de l'Opéra, en étudie la gestion financière, humaine et artistique, sans négliger l'approche de son répertoire et de son public. Une fresque ambitieuse qui retrace l'histoire de ce lieu unique en Europe et ouvert sur son époque, où dimensions matérielle et artistique se mêlent fructueusement.
UGE, 1963, in-12, 182 pp, index, couv. illustrée (Coll. 10/18)
Madame de Sévigné, célèbre sans avoir jamais rien publié, demeure sans doute l'écrivain français le plus cité et le moins connu. Le mariage de sa fille, en 1670, avec le comte de Grignan, le départ de cette fille idolâtrée pour la Provence marquent le début d'une correspondance qui veut d'abord et surtout combler le vide de l'absence. En marge du Grand Siècle et de ses œuvres d'apparat, les Lettres de Madame de Sévigné sont un peu la conscience intime de son temps. En même temps, au fil des années s'approfondit un de nos plus grands écrivains du "moi", qu'il n'est pas injuste de placer entre Montaigne et Stendhal. De la mode à la Mort, de Dieu à l'argent, tout se glisse dans la lettre à travers le prisme d'un amour à la fois sombre et lumineux. La raison des classiques y côtoie une imagination souvent fantastique ; la sagesse s'y mêle à la folie, le besoin de séduire à celui de se dire.
P., Jean de Bonnot, 1981, in-8°, xxvi-411 pp, imprimé sur papier vergé filigrané, un frontispice et 8 portraits hors texte, 15 gravures (illustrations d'Auguste Sandoz et de Jean Antoine Valentin Foulquier), reliure plein cuir aubergine de l'éditeur, dos lisse richement décoré à l'or fin, pièce de titre basane noire et caissons fleuronnés dorés, plats estampés à froid, tête dorée, bon état
Mme de Sévigné est devenue un grand écrivain presque sans le vouloir et sans le savoir. Ses lettres sont nées de sa conversation, vive, enjouée, coulant de source, dont elle a su conserver, à l'intention de ses correspondants, la succulente spontanéité. Lettres de la ville, lettres de la cour, lettres de Bretagne, lettres au cousin Bussy. Lettres surtout à sa fille, les plus belles après le départ de Mme de Grignan pour la Provence où son mari était nommé lieutenant-général. « La passion parle là toute pure », comme aurait dit Alceste et comme le dira un personnage de Proust : « Ce que ressentait Mme de Sévigné pour sa fille peut prétendre beaucoup plus justement ressembler à la passion que Racine a dépeinte dans Andromaque ou dans Phèdre que les banales relations que le jeune Sévigné avait avec ses maîtresses. » Rares sont les textes du XVIIe siècle qui nous permettent d’effectuer une telle plongée au cœur de la sphère intime, associant les soucis du quotidien et le questionnement spirituel, les états d’âme et les états des lieux, les réalités du temps et les chimères de l’imaginaire. Lectrice infatigable, raffinée sans préciosité, savante sans pédanterie, Mme de Sévigné se montre ici d’une liberté de ton unique.
P., Bossange, Masson et Besson, 1806, 11 vol. in-12, ccii-241, 455, 452, 456, 430, 456, 432, 432, 455, 464 et cxii-270-(2) pp, 2 portraits hors-texte d'après Chasselat (Madame de Sévigné et Madame de Grignan), notes et notices de Grouvelle, réflexions de l’abbé de Vauxelles au tome XI, notice sur Madame de Simiane et lettres de la marquise de Simiane au tome XI, table générale et raisonnée des matières (pp. 187-270 du tome XI), reliures plein veau marbré, encadrement à froid sur les plats, dos lisses avec caissons étoilés et fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison chagrin carmin (rel. de l'époque), dos et coiffes lég. frottés, mors frottés, bon état. Bon exemplaire sans rousseurs, enrichi de 2 autres portraits gravés de Mme de Sévigné et de sa fille, insérés en tête du premier tome
"Bonne édition plus complète que les précédentes." "Aux Lettres imprimées dans les précédentes éditions, Grouvelle en a ajouté d'autres. Celles de madame de Grignan et du marquis de Sévigné. Celles de Bussy-Rabutin, de Coulanges, de Corbinelli, forment, par les différences de leur style, des contrastes piquants et une agréable variété. L'idée d'avoir classé dans l'ordre de dates où elles furent écrites toutes les Lettres indistinctement, qui jusqu'alors formaient autant de recueils séparés, qu'il y avait de correspondances particulières, est très heureuse ; elle ôte les lacunes où, pendant la réunion de la mère et de la fille, on les perdait totalement de vue : mais par ce moyen, depuis l'âge de vingt-deux ans jusqu'au moment de sa mort, on suit tous les instants de cette femme intéressante, et le recueil de ses lettres devient presque l'histoire de sa vie. C'est à l'ancien bibliothécaire de Napoléon et du conseil d'État, A.-A-Barbier, que Grouvelle était redevable du plan de son édition ; notre érudit bibliographe avait indiqué ce plan dans le Magasin encyclopédique. Les notes sont beaucoup plus exactes que celles des précédentes éditions ; elles servent de complément à ce que les lettres ne laissent quelquefois qu'entrevoir, et elles lèvent l'anonyme des noms qui n'étaient auparavant indiqués que par des initiales. Une amélioration non moins importante est une table des matières très étendue." (Quérard, La France Littéraire, IX)
Editions d'Histoire et d'Art et Plon, 1934, in-8°, xiii-238 pp, préface de Jacques Bainville, un frontispice et 15 planches de gravures hors texte, reliure plein maroquin vert, dos lisse, titres et filets doré, plats ornés d'un décor moderne de filets dorés et cuir rouge mosaïqué, encadrements intérieurs maroquin vert, gardes de papier de soie orné, tête dorée (reliure d'art de l'époque), dos lég. frotté, lég. et uniformément passé, mors frottés, bon état
Madame de Sévigné, célèbre sans avoir jamais rien publié, demeure sans doute l'écrivain français le plus cité et le moins connu. Le mariage de sa fille, en 1670, avec le comte de Grignan, le départ de cette fille idolâtrée pour la Provence marquent le début d'une correspondance qui veut d'abord et surtout combler le vide de l'absence. En marge du Grand Siècle et de ses œuvres d'apparat, les Lettres de Madame de Sévigné sont un peu la conscience intime de son temps. En même temps, au fil des années s'approfondit un de nos plus grands écrivains du "moi", qu'il n'est pas injuste de placer entre Montaigne et Stendhal. De la mode à la Mort, de Dieu à l'argent, tout se glisse dans la lettre à travers le prisme d'un amour à la fois sombre et lumineux. La raison des classiques y côtoie une imagination souvent fantastique ; la sagesse s'y mêle à la folie, le besoin de séduire à celui de se dire...
L'Arbre verdoyant, 1986, gr. in-4°, 303 pp, texte sur 2 colonnes, 162 gravures dans le texte et à pleine page, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état (Coll. Histoire de France à travers les journaux du temps passé)
London, John Bell, 1785-1786, 8 vol. in-12, frontispice et titre gravé en tête de chaque pièce, soit 32 planches en taille-douce, reliures demi-veau naturel, dos lisses, pièces de titre basane vermillon (indiquant “Théâtre anglois”) et de tomaison basane noire, filets guillochés et fleurons dorés (rel. de l'époque), dos et mors lég. frottés, bon état. Texte en anglais
Jolie édition des œuvres dramatiques de Shakespeare avec les annotations de Samuel Johnson et George Steevens. L'édition complète comprend vingt volumes : 2 volumes de 'Prolegomena to the Dramatick Writings' et 18 volumes comprenant 2 pièces chacun. Notre exemplaire a été relié sans les 'Prolegomena' en 9 volumes comprenant 4 pièces chacun, tomés de 1 à 9. Il manque à notre exemplaires le volume 4 comprenant les pièces suivantes : Love's Labour's Lost ; As You Like It. ; Timon of Athens ; Troilus and Cressida. — Détail : Vol 1 : Tempest. – Measure for Measure. – Macbeth. – Much Ado About Nothing. – Vol. 2 : Hamlet. – Romeo and Juliet. – Merchant of Venice. – Merry Wives of Winsor. – Vol 3 : Julius Caesar. – Midsummer Night's Dream. – Titus Andronicus. – Twelfth Night. – MANQUE le Vol. 4. – Vol 5 : Othello. – Comedy of Errors. – King Henry V. – King Lear. – Vol. 6 : King Henry IV. Part 1 & 2. – Taming of the Shrew. – Cymbeline. – Vol 7 : All's Well That Ends Well. – King Henry VI. Part 1, 2 & 3. – Vol 8 : King Richard III. – King John. – King Henry VIII. – King Richard II. – Vol 9 : The Winter's Tale. – Two Gentlemen of Verona. – Coriolanus. – Antony and Cleopatra.
Grasse, Arts et Lettres, 1964, in-8°, 157-(4) pp, 4 pl. hors texte, notes, biblio, broché, bon état
"Un ouvrage axé sur les aspects économiques, que M. Sigalas, juge au Tribunal de Grande instance de Grasse, a consacré à la vie dans sa ville au milieu du XVIIe siècle. Il a assis son étude sur d'abondants dépouillements d'archives : archives notariales, fonds de l'évêché et du chapitre de Grasse aux Archives des Alpes-Maritimes, fonds des Archives municipales de Grasse, Archives nationales, Archives des Bouches-du-Rhône, et trois fonds d'archives privées. C'est dire que le tableau qu'il trace de l'activité économique et de la vie sociale à Grasse « en 1650 » est d'une précision et d'une sûreté remarquables, apportant la preuve de tout ce qu'une judicieuse exploitation des sources archivistiques peut permettre dans ce domaine." (La Gazette des archives, 1974) — "Des sources si riches de la petite ville de Grasse, M. Sigalas a tiré un petit livre alerte, que la comparaison avec d'autres travaux (ainsi que ceux de M. Goubert) rend souvent suggestif. Il y étudie successivement : la population (société et démographie), le travail et la production, les richesses. Il remarque en particulier le recours constant et général au crédit, et, constatant qu'il s'accompagne d'un intense effort de thésaurisation, conclut qu'il n'y faut pas voir le signe de la rareté de la monnaie. En bref, une étude fort intéressante. L'ouvrage est joliment illustré, mais on eût souhaité un plan de la ville." (Philippe Wolff, Annales du Midi, 1965)
Lyon, La Manufacture, 1987, gr. in-8°, 556 pp, 32 planches d'illustrations hors texte (20 en couleurs), chronologie, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Si Molière est le plus universel des écrivains français, il le doit au rayonnement originel de l'art théâtral, dont il domine l'histoire en compagnie de Shakespeare. Bien qu'il ait toujours affirmé que ses pièces étaient écrites pour être jouées, la splendeur incorruptible de son texte consacre la primauté de l'écrit dans la tradition occidentale. Après treize ans de péripéties et d'errance à travers la France, de Pézenas à Lyon, la charrette de l'Illustre-Théâtre revient à Paris afin de livrer une ultime bataille. Encore treize ans, et Molière, pitre blême, vomit le sang sur son plastron blanc, en plein théâtre, seul avec son public, loin du carnaval monarchique dont un Florentin aux dents longues "a réussi à le faire écarter". La vie et l'oeuvre de Molière sont inhérentes à l'histoire du théâtre dans ce qu'elle a de plus essentiel. Raconter le théâtre, c'est aussi raconter Molière.
Genève, 1952, in-4° carré, 147 pp, riche iconographie en couleurs (reproductions collées), reliure toile éditeur, sans la jaquette, bon état (Coll. Les grands siècles de la peinture)
Payot, 1933, in-8°, 302 pp, 8 gravures hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
University of London, The Athlone Press, 1970, in-8°, vi-320 pp, un portrait en frontispice, notes, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette, bon état. Texte en anglais
PUF, 1965, in-8°, 459 pp, biblio, broché, qqs rares soulignures crayon, bon état
Arthaud, 1970, fort in-8° carré, 635 pp, 222 héliogravures en noir et 8 planches en couleurs hors texte, 53 cartes et plans, tableaux chronologiques, biblio, reliure skivertex noir éditeur (édition "Club" ne comprenant pas de jaquette), bon état (Coll. Les Grandes Civilisations)
"Dans la crise de l'Ancien Régime qui, en France, détermina finalement la Révolution, de multiples fibres se nouent. La tâche de l'historien consiste en partie à clarifier les rapports entre l'économique, le social, le politique... Qu'il se garde cependant de supposer que de telles distinctions aient été nettes pour qui vivait à la fin du XVIIIe siècle. Mais s'il veut aboutir pour la Révolution de 89 à une quelconque explication, force est bien pour lui de recourir à quelque théorie rattachant les mentalités et les idées aux besoins et aux pressions de la société. Si la grandeur d'un siècle se mesure à l'éclat de la pensée libre et au souci du destin terrestre des hommes, le XVIIIe siècle est sans conteste le plus grand de notre histoire. Couronné par la Révolution, il s'assigna une place exceptionnelle dans l'évolution du monde contemporain. Les hommes des Lumières voulurent, comme le proclama l'Incorruptible en l'an II, « remplir le voeu de la nature, accomplir les destins de l'humanité, absoudre la Providence du long règne du crime et de la tyrannie... et voir au moins briller l'aurore de la félicité universelle ». Siècle dont la valeur prophétique d'exemple n'est point encore épuisée. Ainsi s'expliquent sans doute ces vains efforts pour dénier au siècle des Lumières, siècle révolutionnaire par excellence, sa spécificité historique. Mais ainsi s'expliquent aussi le tressaillement qu'a ressenti le monde, et l'espoir persistant dans la conscience des hommes." (présentation de l'éditeur)