Important volume IN-4 en feuille le coffret mesure 40,5 x 30,5 cm , 122 P, sous couverture cartonnée, lui même dans un coffret recouvert d'une percalinerouge. Interieur largement illustré par Leonor Fini,chaque lithos etant signées de la main de l'artiste . Tirage limité à 311 exemplaires, celui ci est sur velin d'arches, signature de l'artiste. Parfait état, plus de photos sur demande .
Ray Biblio cord
IN4 reliure demi basane,27 lithographies du Charivari collées recto verso,sur carton,sans marges sur 3 cotés,coupées au cadre,legendes conservées,rare suite sans date,numeros des planches conserves,sinon bon etat,
vers 1840/50;qques rousseurs,rare,description detaillée sur demande;photo sur demande,Picture and description upon request. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Paris, Imprimerie d'Aubert, 1843. Lithographie coloriée (dimension du feuillet 35,2 cm x 24,8 cm; dimension de la composition 22,3 cm x 17,2 cm), signée Vernier (cf Vicaire II, 111). Cette composition est issue du journal "La Caricature". Déchirures en marges, dont une restaurée, manque angulaire, petit trou en marge, cernes en marges, pliure horizontale au centre de la composition.
Paris, Imprimerie d'Aubert, 1843. Lithographie coloriée (dimension du feuillet 35,3 cm x 24,8 cm; dimension de la composition 21,7 cm x 17,2 cm), signée Vernier (cf Vicaire II, 111). Cette composition est issue du journal "La Caricature". Toute petite déchirure dans la marge inférieur, pliure horizontale au centre de la composition ayant entrainé une légère perte de couleurs.
Paris, Éditions Robert J. Godet, 1945. In-4 en feuilles (34 x 23 cm), 168 p., sous couverture rempliée illustrée, sans l'étui. Ouvrage composé à la main par l'Imprimerie nationale. Les lithographies ont été dessinées sur pierre et tirées à bras chez Mourlot. Tirage limité à 265 ex. : 5 sur Rives royal, 45 sur Arches, 200 sur Rives B.F.K. et 15 hors commerce. - Notre exemplaire est l'un des 5 ex. sur Rives royal numérotés de A à E, comprenant en hors texte une lithographie spéciale de l'illustrateur pour la dédicace (ex. marqué D). Petite et faible mouillure en pied de la couv. (sans gravité). Bel exemplaire.
Monte-Carlo Sauret 1948
Petit in-folio (332 x 258 mm), en feuilles sous couverture illustrée, chemise imprimée et étui. Illustrations de Marcel Vertès, dont une lithographie originale en couleurs en frontispice, imprimée par Fernand Mourlot. Tirage à 890 exemplaires sur pur fil Johannot ; un des 850 (N°582). (Quelques défauts sur la chemise et l'étui, nombreuses piqûres sur le frontispice, et quelques rares piqûres dans le texte.) // Small folio (332 x 258 mm), loose leaves as issued under folded illustrated cover, printed folder, and slipcase. Illustrations by Marcel Vertès, including an original coloured lithograph in frontispiece, printed by Fernand Mourlot. Limited printing of 890 copies on Johannot pur fil ; one of the 850 (Nr 582). (Some defects on folder and slipcase, numerous brownings on the frontispiece, and some rare spots in the text.)
[Marcel Vertes] - Vertes (Marcel ; 1895-1961), peintre, graveur, illustrateur costumier :
Reference : 16620
(1940)
sur vélin pur fil (370x 450 mm pour la feuille et 220 x 320 mm pour la cuvette), qui représente un hôtelier arrangeant les oreillers pour un "client accompagné" qui baisse la tête. Envoi autographe signé "à Monsieur Lubineau bien amicalement. Vertes".
D’origine hongroise, Marcel Vertes s’est fait connaitre en France dans les années vingt grâce à ses illustrations et lithographies dont l’album "Dancings", "Chéri" de Colette, le "Cirque" de Ramon Gomez de la Cerna, etc. Il a également créé des costumes et illustré la publicité des parfums Schiaparelli. Marcel Lubineau, éditeur, fut actif entre les années 30 et 60-70 et collabora avec Vertes. Beau tirage et bon état.
Phone number : 06 60 22 21 35
VOLUME VIII(1953-1955)SUITE DE 180 DESSINS DE PICASSO in 4 Couverture en couleurs de Picasso Suite de 180 dessins de PICASSO exécutés à Vallauris du 28 novembre1953 au 3 février 1954.164 dessins en héliogravure par Draeger Frères,16 lithographies en couleurs par Mourlot Frères,100 reproductions en noir.Couverture,frontispice et page de titre spécialement composés par Pablo Picasso.Préface par Tériade,Textes de Michel Leiris,Rebecca West,coiffe supérieure recollée,sinon, très bon état.
Lyon, Cumin et Masson Éditeurs à Lyon, 1915. 256 x 200 mm, (2) ff. blancs, 120 pp., (2) ff. blancs, 1 eau-forte en frontispice : Le Pont du Change et les flèches de Saint-Nizier, reproductions n/b in-texte et 18 planches d'ill. n/b, eaux-fortes reproduites en fac-similé. Reliure demi-maroquin, couvertures et dos conservés, première de couverture illustrée d'une vignette n/b lithographie de J. Drevet, dos insolé, plats inégalement insolés, mors frottés en tête, couvertures empoussiérées, le dos conservé est restauré. Tirage à 305 exemplaires numérotés, 1 des 220 exemplaires sur papier alfa numérotés de 86 à 305 avec un frontispice à l'eau-forte, ex. n° 238. Bel exemplaire.
Paris, Bequet, [1866] ; in-12 oblong (11 x 16 cm). 1 f. de titre et 8 planches lithographiées en couleurs. Demi-percaline verte, plats de papier vert, titre doré sur le premier plat. Très bon état, sans rousseurs.
Pascal CHAMBRIARD, dans son incomparable étude sur "Les Albums de lithographies : un exemple de commerce de souvenirs à Vichy sous le Second Empire" (BSEB, 2010, pp.137-218), attribue la publication de cet album de petite taille à l'initiative de la Compagnie fermière de Vichy, qui pouvait ainsi "présenter Vichy en fonction de ses propres objectifs publicitaires". Une premiere série de huit estampes lithographiées en plusieurs couleurs, a parue en 1866, complétée par huit autres vues l'année suivante. P. Chambriard a identifié des albums réunissant tantôt 8 ou 16 planches, avec ou sans un cahier de texte de 32 pages augmenté de publicités. On trouve dans le présent exemplaire les représentations de : Vue à vol d'oiseau de l'Etablissement thermal - Source de la Grande Grille - Nouveau Casino de Vichy, inauguré le 2 juillet 1865) - Source Rosalie - Sources des Célestins, intérieur - Les Célestins, vue des jardins - Square de la Musique, vue du Kiosque.
Imprimerie Champenois pour CH. Masson H. Piazza | Paris (Décembre) 1898 | 24.50 x 34.50 cm | une feuille
Rare lithographie originale, exécutée par Victor Prouvé pour L'Estampe Moderne, série numéro 20 publiée en décembre 1898. Une des50 épreuves de grand luxe tirées sur Chine à grandes marges, signature de l'artiste dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, contrecollée sur un feuillet de papier vélin avec au dos le tampon numéroté du tirage de luxe, quelques rousseurs; gravure précédée d'une serpente légendée du nom de l'artiste, du titre, et d'un extrait d'oeuvre. Lithographie inspirée de trois strophes extraites d'un poème de J. Mouret. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899,L'Estampe modernese constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues commeLesMaîtres de l'Afficheet tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle: Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Epoque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe: 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur l'un des plus prestigieux papiers: le Chine. «Malgré toutes ses qualités, le papier de Chine, trop inconsistant, doit sa réputation, non pas à sa propre beauté, mais bien à ses affinités particulières avec l'encre d'impression. Son tissu, lisse et mou tout ensemble, est plus apte qu'aucun autre à recevoir un beau tirage. Cette propriété fait rechercher le papier de Chine pour le tirage des gravures...» (Anatole France). L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'«affichomanie». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'uvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'uvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment: Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Imprimerie Champenois pour CH. Masson H. Piazza | Paris (Décembre) 1898 | 24.50 x 34.50 cm | une feuille et une serpente
Rare lithographie originale en couleurs, exécutée par Victor Prouvé pour L'Estampe Moderne, série numéro 20 publiée en décembre 1898. Une des50 épreuves de grand luxe tirées sur Japon à grandes marges, signature de l'artiste et date dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, tampon numéroté du tirage de luxe au dos ; gravure précédée d'une serpente légendée du nom de l'artiste, du titre, et d'un extrait d'oeuvre. Lithographie inspirée de trois strophes extraites d'un poème de J. Mouret, reproduit sur la serpente de l'estampe. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899, L'Estampe moderne se constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues comme Les Maîtres de l'Affiche et tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle: Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Époque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe: 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur le plus prestigieux des papiers: le Japon. Epais, soyeux, satiné et nacré, il contribue à faire de chaque page une uvre à part entière. Sa qualité d'absorption de l'encre et son affinité avec les couleurs en font également le support idéal de ces très belles lithographies. L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'«affichomanie». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'uvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'uvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment: Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Imprimerie Lenepveu | Paris s. d. [1er octobre 1899] | 49.80 x 65.20 cm | une affiche
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Joseph Reinach sous les traits d'un singe. Voici la description faite de ce premier poster annoncé dans la presse par le biais de L'Intransigeant: «Le numéro 1 de la série représente Boule-de-Juif sous les traits d'un hamadryas. La ressemblance entre le hideux Yousouf et l'hôte des grands cocotiers est si parfaite qu'il ne serait même point besoin de légende pour que la même exclamation vînt sur toutes les lèvres. Le seul reproche est peut-être que cette ressemblance n'est pas flatteuse pour l'hamadryas.» Pliures transversales, quelques déchirures marginales sans manque et un infime trou sous la queue du singe. L'affiche a été professionnellement renforcée au verso à l'aide de bandes de filmoplast et en marge basse à l'aide de discrètes bandes de papier. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes: «Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «Musée des Horreurs» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Imprimerie Lenepveu | Paris s. d. [novembre 1899] | 49.80 x 65.20 cm | une affiche
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Émile Zola sous les traits d'un cochon, assis sur un baquet contenant ses uvres romanesques et barbouillant de «caca international» la carte de France. Pliures transversales, quelques infimes déchirures, deux petits trous au-dessus de la tête de Zola, sans atteinte à l'image. La représentation d'Émile Zola en cochon ne date pas de Lenepveu, comme le souligne Guillaume Doizy dans son article consacré à la caricature porcine («Le porc dans la caricature politique (1870-1914): une polysémie contradictoire» in Sociétés & Représentations n°27, 2009): «Pour la fin du XIXè siècle, on pense également aux nombreuses caricatures dont Zola a été la victime et qui associent les excréments, symboles du naturalisme, au porc. Des dizaines d'images pourraient être évoquées. Dans les années 1880, Sapeck imagine le naturaliste nu, une feuille de vigne cachant son sexe (allusion à la pornographie supposée de ses écrits), chevauchant un porc en train de se nourrir de ses excréments, symbole appelé à une belle longévité pour stigmatiser la nouvelle école littéraire. Dans une caricature datée de 1898, Alfred Le Petit montre un Zola-cochon déféquant sur le drapeau tricolore. À peine un mois après la publication de son fameux «J'accuse», l'écrivain défenseur de la cause dreyfusarde, est accusé de salir la France, et surtout son Armée, en défendant «le traître» Dreyfus et la Prusse considérée comme l'ennemie de toujours. Le porc est sale, mais surtout il salit, souille, par l'effet de sa volonté nocive. La même année, Caran d'Ache dépeint «les armes de la presse dreyfusarde» sous les traits d'un gros porc vautré dans la fange et recouvert de boue. [...] Dans sa série Le Musée des horreurs, le très droitier Lenepveu attaque violemment Zola. L'écrivain y est dépeint sous les traits d'un goret, assis sur une boîte à ordures contenant ses propres uvres, fruit de ses défécations, dont en bonne place La Terre et Nana. Il souille une carte de France de son «caca international» contenu dans un pot de chambre qu'il étale à la balayette. Le dessinateur vise bien sûr le défenseur de Dreyfus au travers de son fameux «J'accuse» et du «cosmopolitisme juif» salissant la France par son soutien à la trahison. L'association souillure-porc semble évidente et primordiale. Comme pour Napoléon III, la saleté du porc renforcée ici par les excréments visibles stigmatise les choix politiques de la cible. Lenepveu définit les idées de Zola comme uvres de bassesse, produits intestinaux et dégoulinants.» Bien qu'il ne s'agisse pas de la première représentation porcine d'Émile Zola, celle qui figure en bonne place parmi le Musée de Lenepveu est incontestablement - par son réalisme - la plus violente. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes: «Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la
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Imprimerie Lenepveu | Paris s. d. [novembre 1899] | 49.80 x 65.20 cm | une affiche
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Alfred Dreyfus sous les traits d'une hydre à têtes de Gorgone transpercée par un sabre militaire. Loin des codes zoomorphiques classiques habituellement employés par les caricaturistes, Alfred Dreyfus est ici associé à l'hydre, créature mythologique emblématique du mal. Au-delà de cette symbolique, le choix d'un monstre aux têtes tentaculaires et perpétuellement régénérées confère à l'image une forte charge antisémite dépassant celle de l'Affaire Dreyfus. Ironie du sort, c'est le terme d'hydre qui sera utilisé après la Seconde guerre mondiale pour qualifier la résurgence antisémite de notre société moderne. Pliures transversales, quelques rousseurs marginales sans atteinte à l'image. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes: «Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «Musée des Horreurs» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Imprimerie Lenepveu | Paris s. d. [janvier 1900] | 49.80 x 65.20 cm | une affiche
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Jean Jaurès sous les traits d'un éléphant assis sur un fauteuil et tenant une bouteille d'«eau du Jourdain». Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque. Jusqu'alors portraituré en chien - les caricaturistes raillant son agressivité - Jean Jaurès est ici pour la première fois représenté en éléphant. Il s'agit ici de souligner sa ventripotence et sa silhouette pachydermique, mais on pourra cependant souligner la grande dignité de ce personnage massif au regard haut. L'eau du Jourdain se trouvant dans l'une de ses pattes fait allusion à la rumeur selon laquelle il aurait fait baptiser son fils dans le fleuve sacré, agissant ainsi contrairement à sa politique anticléricale. Malgré la volonté du caricaturiste de ridiculiser Jean Jaurès, le choix de l'éléphant, symbole de force, de prospérité et de sagesse, s'avère finalement positif. Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes: «Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «Musée des Horreurs» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Imprimerie Lenepveu | Paris s. d. [mars 1900] | 49.80 x 65.20 cm | une affiche
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Théophile Delcassé sous les traits d'un caniche de cirque. Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes: «Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «Musée des Horreurs» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Imprimerie Lenepveu | Paris s. d. [avril/mai 1900] | 49.80 x 65.20 cm | une affiche
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Georges Leygues sous les traits d'un âne. Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes: «Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «Musée des Horreurs» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Imprimerie Lenepveu | Paris s. d. [mai 1900] | 49.80 x 65.20 cm | une affiche
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Louis Lucipia sous les traits d'un chien affublé d'une écharpe maçonnique. Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes: «Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «Musée des Horreurs» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Imprimerie Lenepveu | Paris s. d. [juin 1900] | 49.80 x 65.20 cm | une affiche
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Joseph Reinach sous les traits d'un roi affalé sur son trône. Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes: «Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «Musée des Horreurs» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Imprimerie Lenepveu | Paris s. d. [mai 1900] | 49.80 x 65.20 cm | une affiche
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Jude Philipp sous les traits d'un vautour cloué à un mur. Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes: «Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «Musée des Horreurs» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse ! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Imprimerie Lenepveu | Paris s. d. [mai 1900] | 49.80 x 65.20 cm | une affiche
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Émile Loubet en ours tenant un tambourin marqué «Panama», Émile Zola en porc, Dreyfus en hydre, Joseph Reinach en singe, le rabbin Kadoc Kahn en âne et Georges Picquart en dromadaire. Cette imposante affiche, reprenant plusieurs personnages déjà caricaturés dans des numéros précédents, est une allusion directe au scandale de Panama. Cette affaire de corruption de grande ampleur, qui vit la démission d'Émile Loubet alors ministre des Finances, est ici réévoquée du fait de la judaïté de certains de ses protagonistes. C'est Drumont, par le biais de son journal La Libre Parole, qui révéla le scandale de Panama, dénonçant la prétendue alliance entre la République laïque avec la «haute banque juive» et contribuant ainsi au renforcement du stéréotype du Juif avide d'argent: «Le député Joseph Reinach, cousin et gendre du baron Jacques de Reinach, compromis dans le scandale, focalise la haine du polémiste. Républicain, proche des milieux d'affaires, libre penseur, Reinach est sans doute, avec Alphonse de Rothschild, l'homme le plus attaqué par les antisémites de l'époque. Sa richesse, les vastes réseaux d'influence dont il dispose, son engagement précoce aux côtés de Gambetta, le souvenir de ses campagnes contre le boulangisme et son rôle équivoque dans l'affaire de Panama font de lui l'homme à abattre pour rendre "la France aux Français".» (Grégoire Kauffmann, «Rothschild & Cie. La bourgeoisie juive vue par Édouard Drumont» in Archives Juives, 2009) Quant à Émile Zola, son roman L'Argent publié en 1891, dénonce les malversations de ce scandale financier, mais son soutien à Alfred Dreyfus lui vaut de rejoindre cette cauchemardesque ronde animalière. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes: «Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «Musée des Horreurs» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Imprimerie Lenepveu | Paris s. d. [octobre 1899] | 49.80 x 65.20 cm | une affiche
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Louis Lépine sous les traits d'un chien. Derrière lui est dessiné un imposant écriteau sur lequel est indiqué : "Liberté ! Egalité ! Fraternité !!! Ordre d'arrêter et de conduire immédiatement au poste tous les vendeurs du Musée des horreurs", en référence aux arrestations des camelots vendant la publication. Pliures transversales, une déchirure sans manque en marge gauche partiellement comblée par un timbre de papier. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes: «Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «Musée des Horreurs» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre «J'accuse!» d'Emile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXème siècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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à Paris chez Engelmann & Cie, 1827, in-folio, Feuille de titre ill. d’une vignette + 49 ff. de texte avec 6 lithogr + 24 planches, reliure en demi-cuir rouge de l’époque.
Qqs planches avec taches et/ou rousseurs. - Plates mostly without stains, some more some less (mainly due to paperquality). Images sur le titre et les p. de text: Prison souterraine de Chillon - Clarens - Pavillon du Château de Ferney - Pont de Diable à St. Gervais - Cascade de Chède - Hermitage de Longeborgne - Fontaine thermale à Loèche.Planches: 1) (Vue de) Lausanne / 2) Vue intérieure du Château de Wufflens / 3) Château du Chatelar / 4) Château de Chillon / 5) Vue du Lac de Genève, près St.Gengolfe / 6) Vue du village de Meillerie (bruni)e / 7) Route de Genève, au Simplon près de Meillerie / 8) Vue de Genève prise de la Colline de Cologny (brunie) / 9) Grotte de Balme (rouss.) / 10) Vue de la sortie du village de Maglan / 11) Nant d’Arpenas / 12) Bains de St. Gervais / 13) Vue d’une partie du village de St. Gervais (brunie) / 14) Vue du Mont-Blanc prise de Servoz / 15) Vue du Mont-Blanc et d’une partie du village de Chamouny / 16) Vue du Montanvert et de la Mer de Glace (tachée, brunie) / 17) Cascade de Pisse-Vache / 18) Vue du Pont de St. Maurice / 19) Vue de la Ville de Sion / 20) Vue du Fort Valérie / 21) Chemin des Echelles / 22) Vue de Viège / 23) Cours de la Massa / 24) Hermitage de Hochflue. Perret 3933; Amweg 6525; Wäber I, 60; Barth 17641 (sous ‘Lettres’); BSL III/ 60 (sous ‘Lettres’); Brunet V/1242; Bénézit X/514.; Thieme/B. 34, 372. Ce titre ne figure pas dans Lonchamp, L'Estampe et le livre à gravures, 1730-1830. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
à Paris chez Engelmann & Cie, 1826, in-folio, feuille de titre ill. d’une vignette + 31 ff. de texte avec 6 lithogr. + 24 planches, reliure en demi-cuir rouge de l’époque.
Qqs planches avec taches et/ou rousseurs. - Plates mostly without stains, some more some less (mainly due to paperquality). Images sur le titre et les p. de text: Rütlischwur / Rocher du Ronkloch, près Lucerne / Grotte du Dragon, ou Drachenloch près Stanz / Tour de Gessler à Künsnacht / Halte sur le col del Pragel (Ct. Sz) - Pont sur la Limt - Maison de Tell à Bürglen.Planches: 1) Chapelle de Sempach (Ct. de Lucerne) / 2) Vue de Lucerne / 3) Château de Hapsbourg dans le Golfe de Küsnacht (Ct. Lu.) / 4) Pont de Pängloch / 5) Stanzstadt (Ct. UW) / 6) Usine sur le chemin de Stanz (lég. rouss.) / 7) Fontaine d’Arnold de Winkelried sur la Place de Stanz / 8) Vue du Golfe de Buoche / 9) Chemin de Weggis au Rigi (Ct. Lu) / 10) Pont sur le chemin de Weggis aux bains froids / 11) Eboulement de Rochers sur le chemin des bains froids / 12) Chapelle de Künsnach (Ct. de Schwytz.) / 13) Vue du Mythen de Schwyz et du Lac de Lauwertz / 14) Maison aux environs de Schwyz (Ct. de Schwytz) / 15) Vallée de la Muotta (Ct. Sz.) / 16) Intérieur d’un châlet dans le Kloenthal (Ct. Gl.) / 17) Vue générale du Klönthal (Gl.) / 18) Vue du Lac du Klönthal / 19) Cascade près de Dornhaus (Gl.) / 20) Le Pantenbruck / 21) Chute du Staubi dans le Schächenthal (Ct. Uri) / 22) Fontaine de Guillaume Tell à Altorf (Uri) / 23) Fluelen / 24) Tellen Platte (Uri). Perret 3933; Amweg 6525; Wäber I, 60; Barth 17641 (sous ‘Lettres’); BSL III/ 60 (sous ‘Lettres’); Brunet V/1242; Bénézit X/514.; Thieme/B. 34, 372. Ce titre ne figure pas dans Lonchamp, L'Estampe et le livre à gravures, 1730-1830. Image disp.
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