BOUGAINVILLE (Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de) & LA TOUANNE (Edmond Bigot, vicomte de).
Reference : LBW-7938
(1828)
[Paris, Bulla, 1828]. 230 x 289 mm ; cachet à froid de l'éditeur François Bulla dans la marge inférieure.
Belle estampe figurant la cascade de Tijuca au sud de Rio de Janeiro, dessinée par Edmond Bigot de La Touanne, et lithographiée par Léon Sabatier. Elle est issue du rare Album pittoresque de la frégate la Thétis et de la corvette l'Espérance, composé de planches illustrant le voyage autour du monde de Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de Bougainville, et Edmond Bigot de La Touanne, entre 1824 et 1826. Le recueil fut publié séparément, neuf ans avant la relation officielle du voyage. Le vicomte de La Touanne était le dessinateur officiel, et lieutenant de vaisseau sur la Thétis. Le 2 mars 1824, la frégate la Thétis, commandée par le baron de Bougainville, quitta Brest pour une campagne autour du monde, dont la mission était de montrer le pavillon du roi et de protéger le commerce français dans les différents lieux visités. Après avoir fait escale à Bourbon, où l'attendait la corvette l'Espérance, commandée par le capitaine de vaisseau Ducamper, l'expédition visita successivement Pondichéry, Singapour, Manille, Macao, la baie de Tourane (actuelle Da Nang, au Vietnam), Java, La Nouvelle-Galles du Sud en Australie, Valparaiso au Chili, et Rio au Brésil. Elle fut de retour à Brest en juin 1826. Bel exemplaire.
BOUGAINVILLE (Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de) & LA TOUANNE (Edmond Bigot, vicomte de).
Reference : LBW-7901
(1828)
[Paris, Bulla, 1828]. 250 x 298 mm ; cachet à froid de l'éditeur François Bulla dans la marge inférieure.
Belle estampe figurant la ville de Pondichéry, dessinée par Edmond Bigot de La Touanne, et lithographiée par Alphonse Bichebois. Elle est issue du rare Album pittoresque de la frégate la Thétis et de la corvette l'Espérance, composé de planches illustrant le voyage autour du monde de Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de Bougainville, et Edmond Bigot de La Touanne, entre 1824 et 1826. Le recueil fut publié séparément, neuf ans avant la relation officielle du voyage. Le vicomte de La Touanne était le dessinateur officiel, et lieutenant de vaisseau sur la Thétis. Le 2 mars 1824, la frégate la Thétis, commandée par le baron de Bougainville, quitta Brest pour une campagne autour du monde, dont la mission était de montrer le pavillon du roi et de protéger le commerce français dans les différents lieux visités. Après avoir fait escale à Bourbon, où l'attendait la corvette l'Espérance, commandée par le capitaine de vaisseau Ducamper, l'expédition visita successivement Pondichéry, Singapour, Manille, Macao, la baie de Tourane (actuelle Da Nang, au Vietnam), Java, La Nouvelle-Galles du Sud en Australie, Valparaiso au Chili, et Rio au Brésil. Elle fut de retour à Brest en juin 1826. Bel exemplaire.
BOUGAINVILLE (Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de) & LA TOUANNE (Edmond Bigot, vicomte de).
Reference : LBW-7916
(1828)
[Paris, Bulla, 1828]. 250 x 302 mm ; cachet à froid de l'éditeur François Bulla dans la marge inférieure.
Belle estampe figurant une vue de l'île Bourbon, renommée île de la Réunion en 1848. Elle a été dessinée par Edmond Bigot de La Touanne, et lithographiée par Alphonse Bichebois. Elle est issue du rare Album pittoresque de la frégate la Thétis et de la corvette l'Espérance, composé de planches illustrant le voyage autour du monde de Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de Bougainville, et Edmond Bigot de La Touanne, entre 1824 et 1826. Le recueil fut publié séparément, neuf ans avant la relation officielle du voyage. Le vicomte de La Touanne était le dessinateur officiel, et lieutenant de vaisseau sur la Thétis. La vue est prise aux environs du jardin des plantes de Saint-Denis, et montre au premier plan des Réunionnais et un Européen. Derrière eux se dressent de grands arbres appelés tamariniers. Plus loin, on aperçoit des habitations et leurs jardins avec des cocotiers, des bananiers, des manguiers et d'autres arbres à fruit. Le 2 mars 1824, la frégate la Thétis, commandée par le baron de Bougainville, quitta Brest pour une campagne autour du monde, dont la mission était de montrer le pavillon du roi et de protéger le commerce français dans les différents lieux visités. Le 20 mai, elle arriva à Bourbon, où l'attendait la corvette l'Espérance, commandée par le capitaine de vaisseau Ducamper. Après avoir quitté Bourbon le 9 juin, l'expédition visita successivement La Réunion, Pondichéry, Singapour, Manille, Macao, la baie de Tourane (actuelle Da Nang, au Vietnam), Java, La Nouvelle-Galles du sud en Australie, Valparaiso au Chili, et Rio au Brésil. Elle fut de retour à Brest en juin 1826. Bel exemplaire.
Paris, Saillant & Nyon, 1772, 2 volumes in-8 (200x130), relié plein veau marbré époque, dos à nerfs orné, pièce de titre et tomaison, tranches rouges 2ff. xliii , 336pp-2ff.453pp,1ff-1ff. , illustré de 3 planches et 20 cartes dépliantes ( sur 21, manque la carte n°3), 2 cartes détachées, déchirures et léger manque en marge à 3 cartes , coins et coupes usés, coiffes absentes tome 2, petit manque au plat, charnière fendillée tome 2.
Seconde édition en partie originale de la relation du premier voyage scientifique autour du monde exécuté par un navigateur français, Louis Antoine de Bougainville fut chargé de restituer à l'Espagne les îles Malouines, archipel qu'il avait colonisé lors d'un précédent voyage en Amérique du Sud en 1763-1764. À bord de la frégate La Boudeuse, il quitta le port de Nantes en novembre 1766 et atteignit Montevideo au début de l'année suivante. Quelques mois plus tard, sa mission remplie, il se dirigea vers Rio de Janeiro pour rejoindre L'Étoile, flûte royale sur laquelle était embarquée Philibert Commerson, le botaniste de l'expédition. Les deux navires firent ensuite route vers le cap Horn et s'aventurèrent dans l'océan Pacifique, entamant ainsi leur voyage de retour vers la France. En avril 1768, Bougainville fit escale à Tahiti et décrivit l'île comme un jardin d'Eden ; enchanté par les lieux et ses habitants, il la nomma même la Nouvelle-Cythère, en référence à l'île grecque de la déesse Aphrodite. L'expédition rentra à Saint-Malo en mars 1769, rapportant avec elle de nombreuses observations qui firent progresser la connaissance du Pacifique, en particulier sur le plan cartographique. Lors de sa publication, le récit de Bougainville rencontra un immense succès et les descriptions laissées par le navigateur sur Tahiti forgèrent à jamais le mythe du paradis polynésien et celui du «bon sauvage». L'édition comprend notamment un discours préliminaire décrivant les voyages entrepris depuis le XVIe siècle dans la mer du Sud, ainsi qu'un vocabulaire tahitien. Sabin 6865 ; O'Reilly et Reitman, Tahiti, 284. M1-Et3
Paris , Saillant & Nyon, 1772 , 2 volumes in-8 (195x130) relié demi toile moderne sous emboîtages , dos lisse avec pièces de titre , auteur et tomaison , initiale en pied , 2ff. xliii , 336pp-2ff.453pp,1ff-1ff. , sans les cartes et planches, ex-libris (famille Kerchove).
Seconde édition en partie originale de la relation du premier voyage scientifique autour du monde exécuté par un navigateur français , vocabulaire tahitien en fin de volume 2 .Sabin 6865; O'Reilly et Reitman, Tahiti, 284.P2-7B
Bruxelles, 1789. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 503 x 673 mm.
Belle carte figurant les routes des postes des Pays-Bas autrichiens correspondant aujourd'hui à la Belgique, dressée par Jean-Baptiste de Bouge, géomètre et géographe de la province de Gueldres (Pays-Bas) et gravée par Jeanne C. Maillart. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre gravé par Ph. J. Maillart, décoré d'angelots illustrant l'activité postale, de la déesse Minerve et des armoiries du dédicataire, le prince Karl Anselm von Thurn und Taxis, dont la famille dirigea le service postal du Saint-Empire dès le XVIe siècle. La carte s'étend au nord jusqu'à Willemstad et à l'est jusqu'à Düsseldorf et Cologne. Elle comporte également des portions des routes de postes en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Autriche. Avec table des symboles. Bel exemplaire.
Paris, H. Bouquet, 1914. 386 x 555 mm ; en deux sections montées sur carton et pouvant être pliées (montage de l'époque).
Jeu de l'oie en 63 cases, lithographié en couleurs, avec la règle au milieu. Publié début septembre 1914, le parcours du jeu reprend les principaux événements du premier mois de la guerre, depuis l'attentat de Sarajevo jusqu'à la dernière case montrant la fuite des soldats allemands, en passant par les destructions des villes de Namur et de Louvain, les premiers bombardements par les zeppelins, le bombardement de Reims, le début de la première bataille de la Marne, avec un pont improvisé sur la Marne, mais pas encore les taxis, des armoiries des nations belligérantes, et des portraits, tels que le général Galliéni, le roi des Belges, le président français Raymond Poincaré, l'empereur allemand Guillaume II, ou encore le général Pau. Aux angles, on lit ces inscriptions : Peints par eux-mêmes. « Les Prussiens sont vraiment cruels, mais la civilisation les rendra féroces. » Goethe (1809) ; Les Alliés sont la Force du droit contre le Droit de la force ; Extrait d'une lettre du duc de Wellington à sa mère. « Je puis vous assurer que du général allemand jusqu'au plus petit gamin jouant le tambour dans leur légion, la terre n'a jamais gémi sous une telle bande d'assassins, d'infâmes scélérats. Ils assassinèrent, volèrent, maltraitèrent les paysans partout où ils allèrent. » 1807 ; 3° La Civilisation a une grande dette envers la Belgique, elle lui doit peut-être de pouvoir subsister. Il existe une autre version de ce jeu signée De Fleurs. Coins frottés, trous d'épingle. D'Allemagne, p. 216 ; Callet, Collection Henri Leblanc donnée à l'État le 4 août 1917, La Grande Guerre, Iconographie - Bibliographie - Documents divers, Tome septième, Catalogue raisonné, 1920, p. 305.
Paris, Bouquillard et H. Hubert, [1857]. 541 x 718 mm ; la carte est repliée et montée dans une reliure de papier (158 x 112 mm).
Belle et rare carte de l'Empire des Indes britanniques, lithographiée, coloriée et publiée par Henry-Théodore-Théophile Bouquillard à Paris en 1857. Cette carte illustre la révolte des cipayes contre la Compagnie britannique des Indes orientales, également appelée première guerre d'indépendance indienne, et connue en anglais sous le nom de Indian Rebellion of 1857. Les cipayes étaient des soldats indiens au service des Britanniques pendant la période coloniale. Ce soulèvement populaire débuta le 10 mai 1857 par une mutinerie de cipayes de l'armée de la Compagnie dans la ville de garnison de Meerut, à 64 km au nord-est de Delhi, et entraîna très rapidement d'autres mutineries et rébellions civiles, principalement dans la plaine du Gange supérieur et en Inde centrale. Bien que la carte s'étende jusqu'en Perse, actuel Iran, et jusqu'en Chine, l'objectif premier de cette carte était de permettre au lecteur français de suivre la progression du conflit, et les mouvements et régions impliqués dans la rébellion. Un système de couleurs permet de distinguer les possessions et colonies anglaises et françaises en 1857 : en rose, les possessions anglaises ; en rose pâle, les états indépendants ; en bleu foncé et en bleu pâle, les possessions de la France et les états sous l'influence française en 1742 ; les chemins de fer exécutés ou en cours d'exécution sont également indiqués. Au bas de la carte figure un tableau des voies maritimes de l'Angleterre aux Indes et un tableau des distances en kilomètres des principales villes de l'Inde, et sur la gauche, un plan de Calcutta. Les bordures sont illustrées d'une belle vue de Delhi, et de représentations de personnalités et de soldats, et de deux scènes. Ces illustrations sont de Léonce Schérer, dessinateur, peintre, lithographe et caricaturiste. La carte a été dressée selon la méthode Prompt-trouveur inventée en 1852 par Bouquillard, papetier à Paris, consistant en un quadrillage du plan au moyen de lettres et de chiffres, permettant de trouver rapidement un lieu, d'où la méthode dite de prompt-trouveur (Bulletin des lois de l'Empire français, XIe série, Deuxième semestre de 1853, 1854, p. 772, 637). Bon exemplaire. Petits défauts aux pliures et à la reliure. Daviau, Catalogue des bibliothèques (Bibliothèque communale & Bibliothèque populaire) de la ville de Luçon (Vendée), 1894, p. 341, 3122 ; Petermann, Mittheilungen aus Justus Perthes' geographischer Anstalt, 1858, p. 88.
[circa 1700]. 552 x 792 mm.
Carte manuscrite sur papier à l'encre noire de la province du Bourbonnais, correspondant approximativement à l'actuel territoire du département de l'Allier. La zone figurant sur la carte est délimitée au nord par Bourbon-l'Archambault, au sud par Thiers, à l'ouest par Mozon et à l'est par Roanne. Y sont figurés la Loire entre Roanne et Diou et ses affluents de la rive gauche, l'Allier entre Maringues et Moulins et ses affluents, une partie du bassin du Cher, les villes et villages et les bois. L'orthographe de nombreux lieux est approximative, par exemple Heuriet pour Huriel, Archenac pour Archignat, Guizainnes pour Quinssaines, qui sont trois communes à l'ouest de Montluçon. Sous plusieurs localités figure un chiffre qui pourrait être le nombre de feux. Froissement du papier au niveau de la pliure centrale, traces brunes dans les marges, replié.
Sans lieu, 1931. 1 ensemble de 6 cartes postales anciennes représentant les activités liées à la culture du riz en Indo-Chine.
Ces illustrations sont signées Bourdin, célèbre illustrateur colonial. Ces cartes postales furent éditées en 1931, pour l'Exposition Coloniale Internationale de Paris.
62 x 112 cm. carte toilée, en couleurs. P. Dépôt de la Guerre 1848/1897.
Phone number : 33 (0)6 77 77 12 33
Chez l'auteur, 1981. In-4 broché, couverture illustrée, 122 pagesalbum abondamment illustré de cartes postales anciennes du morvan. Très bon état. Tirage limité à 2000 exemplaires, celui-ci le n° 42.
Paris s.n. 1763 290 x 410 mm
Carte N°6 des Provinces de France. Gravée par Vallet.
Phone number : 33 (0)6 77 77 12 33
1784 342 x 429 mm.
Carte gravée figurant l'Italie, la Grèce et la Turquie avec l'île de Chypre, publiée par Pierre Bourgoin, éditeur et graveur parisien. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.
Paris, Bourgoin, 1779. En 35 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 980x 990 mm ; étiquette au dos de l'éditeur Seguin père, artificier du roi et éditeur de la carte de Cassini ; sous étui de papier bleu avec dentelle dorée d'encadrement.
Belle carte murale des routes royales et particulières de la France au XVIIIe siècle, brillamment coloriée à l'époque. Elle a été publiée par Pierre Bourgoin, éditeur et graveur parisien. Elle a été dressée d'après la carte de France de Cassini, dite des triangles puisque fondée sur la première triangulation de toute la France, obtenue par la mesure de l'arc du méridien du Nord (Dunkerque) au Sud (Perpignan), appelé Méridien de l'Observatoire Royal de Paris. La carte est décorée d'un beau cartouche de titre orné en tête des armoiries de la France. En haut à droite figure l'échelle des distances avec les différentes mesures d'usage dans les provinces de France. Bel exemplaire dans de superbes coloris de l'époque. Manque de toile à quelques intersections, étui très usagé avec fond manquant.
1928. 1,19 x 0,98 m ; repliée.
Très rare carte gastronomique et vinicole de la France imprimée en couleurs, dressée par Albert Bourguignon. Elle a été dessinée par l'ingénieur géographe Maurice Thiébaut, et éditée par Émile Girard à Paris en 1928. La carte gastronomique de Bourguignon est la carte la plus complète jamais réalisée jusqu'à cette date. La France est divisée non pas en départements mais en provinces historiques, et sa capitale, Paris, est nommée le Centre gastronomique du monde. À la différence des premières cartes gastronomiques de la France, telles la première carte dressée par Jean-François de Tourcaty en 1809, ou la carte de Charles V. Monin de 1830, qui représentaient les productions régionales en utilisant de simples symboles, Bourguignon donne le nom de chaque production, par région et par ville, et signale de nombreuses spécialités locales connues ou méconnues. Il recense ainsi des centaines de spécialités, productions et recettes traditionnelles (viandes, gibiers, charcuteries, fromages, poissons sauvages ou d’élevage, légumes, fruits, etc). Dans la région Provence notamment, l'une des régions gastronomiques les plus denses, Bourguignon a mis en lumière plus de 200 spécialités culinaires, comme les fruits confits à Carpentras ou la brandade de morue entre Aubagne et Cassis. La carte met également en avant les vignobles français, avec trois légendes pour les crus des eaux-de-vie de Cognac (légende de sept couleurs), les crus du Bordelais (légende de six couleurs), les vins rouges (soulignés de rouge), les vins blancs (soulignés de jaune), et la bière (soulignée de vert), sept ans avant le décret-loi de 1935 instituant les AOC. Les produits de la mer ne sont pas oubliés, avec les noms de toutes les espèces de poissons et crustacés positionnés le long des côtes. La Corse n'est pas représentée, mais un encart lui est consacré, contenant le nom de ses spécialités. L'auteur fait aussi quelques remarques historiques. C'est ainsi que l'on apprend que la sauce béarnaise n'a jamais vu le jour dans le Béarn, mais au restaurant le Pavillon Henri IV près de Saint-Germain-en-Laye (elle fut inventée au XIXe siècle par le chef Jean-François Collinet) ; et que le homard à l'armoricaine, et non à l'américaine comme on le nomme souvent, a été confectionné pour la première fois en Bretagne. Les parties haute et basse sont occupées par des encarts publicitaires pour des hôtels, restaurants, boucheries, alcools, ou matériel de cuisine. En décembre 1928, au moment où il publie sa carte, Albert Bourguignon est ex-chef de cuisine et directeur du restaurant l'Écu de France, situé au 6, rue de Strasbourg à Paris. Quelques mois plus tôt, le journal Comœdia du 1er juillet 1928 le cite comme nouveau directeur de la Rôtisserie du Tournebroche au 60 rue Lafayette à Paris. Le journal La Toque blanche du 31 août 1929, page 2, consacre un large article à la carte gastronomique et vinicole de leur "ami et collègue Bourguignon, naguère encore chef de cuisine, et actuellement directeur de l'Écu de France" : "Dressée avec un soin jaloux de n'oublier aucun des centres du bien manger, cette carte est aussi des plus utiles aux fervents de la bonne table, lesquels sont, grand merci ! très nombreux dans notre pays. [...] Nos spécialités locales et régionales, on ne aurait les citer ici : elles sont trop. Qu'on sache, pourtant, que Bourguignon sur sa "Carte gastronomique", les y a fait figurer toutes. [...] Ne pas posséder la carte de Bourguignon, c'est pour les connaisseurs, professionnels, touristes et restaurateurs, se priver d'un document non seulement utile, mais indispensable". La carte est reproduite dans cet article. Elle est annoncée en vente par le même journal dès le 28 décembre 1928. Elle fut également recommandée par la Revue culinaire comme un modèle du genre, et valut à son auteur le titre de "Grand Cartographe de la Principauté" par le célèbre gastronome et critique culinaire Maurice Edmond Sailland, dit Curnonsky, élu Prince des Gastronomes en 1927. L'original de la carte – 4 mètres sur 4 – fut exposé en 1928, lors des journées gastronomiques, dans l'un des salons de Ledoyen (La Toque blanche. Organe professionnel hebdomadaire des chefs de cuisine de France et de l'Étranger, 15 avril 1929, p. 1). Il existe deux autres éditions de cette carte, sans les publicités, et avec quelques variantes sur les spécialités, dans un format plus petit que la nôtre, de 740 x 760 mm, datées de 1951 et de 1962, et publiées par Girard, Barrère et Thomas à Paris. Bourguignon a également réalisé une Carte gastronomique et vinicole de la France, sur le modèle de la Carte gastronomique de la France, également sans les publicités, ainsi qu'un Atlas gastronomique des provinces françaises et Les Recettes régionales de la Rôtisserie de l'Écu de France. Très rare. Nous n'avons localisé qu'un seul exemplaire dans les collections publiques, se trouvant à la Bibliothèque nationale de France. Cette dernière donne le prénom d'Alain, et non Albert, mais les deux seuls documents de l'époque que nous ayons trouvés donnant le nom complet, sont deux articles du journal La Toque blanche du 21 mars 1935 et du 29 février 1936. Le premier est une longue nécrologie de l'auteur, mort un mois plus tôt. L'article, signé par le chef de cuisine J.M.A. Martin, est intitulé Albert Bourguignon, et l'auteur, qui connaissait vraisemblablement très bien Bourguignon, parle de lui comme "notre cher Bourguignon". Martin cite à nouveau le nom complet d'Albert Bourguignon dans le second article du 29 février 1936. Bel exemplaire, replié. Petites déchirures aux pliures restaurées, quelques infimes manques aux pliures. La Toque blanche. Organe professionnel hebdomadaire des chefs de cuisine de France et de l'Étranger, 28 décembre 1928, p. 2 (annonce de la vente de la carte gastronomique) ; La Toque blanche. Organe professionnel hebdomadaire des chefs de cuisine de France et de l'Étranger, 21 mars 1935 (nécrologie de l'auteur) ; Pawlowski, journal Comœdia, 1erjuillet 1928, p. 6 (article intitulé Gastronomie parlementaire citant Albert Bourguignon comme nouveau directeur de la Rôtisserie du Tournebroche, 60 rue Lafayette) ; Lonely Planet, Food lover's guide to the world. Experience the great global cuisines, 2014, p. 39 ; The Library of Congress Catalogs. The National Union Catalogue, 1963-1967, Volume 7, BOEH-BRIF, 1969, p. 354 (édition de 1962, de dimensions plus petites, 740 x 760mm).
BOURILLON Florence, CLERGEOT Pierre, VIVIER Nadine
Reference : 91156
ISBN : 2110953764
Paris, Comité pour l'Histoire Economique et Financière de la France, 2008. 16 x 22, 423 pp., quelques cartes, graphiques et illustrations, broché, très bon état.
Colloque des 20 et 21 janvier 2005 sous la direction scientifique de Florence Bourillon, Pierre Clergeot et Nadine Vivier.
Paris, Gratia, 1843. 390 x 478 mm.
Beau plan de la ville d'Albi au milieu du XIXe siècle, dressé par Auguste Bousquel, géomètre du département du Tarn, et publié en 1843. Il est dédié aux membres formant l'organisation judiciaire du tribunal civil d'Albi, et orné d'un beau cartouche de titre décoré des armoiries de la ville. Le plan illustre les travaux d'urbanisme de la ville d'Albi réalisés dans la première moitié du XIXe siècle, comprenant ceux de l'architecte et urbaniste albigeois Jean-François Mariès, surnommé le Haussmann albigeois. Ces travaux d'embellissement concernent notamment la construction, vers 1815, du Palais de Justice à l'emplacement du couvent des Carmes, la construction, vers 1835, de la première caserne de gendarmerie devant l'Hôtel Dieu, l'aménagement et l'agrandissement en 1840 de l'esplanade devant le Palais de Justice qui devient la place Lapérouse, ou encore le percement de quelques rues comme la rue Sainte-Cécile. Le plan indique les routes royales au départ d'Albi vers Milhau, Lacaune, Lavaur, Castres, Toulouse et Cahors. La légende à gauche du plan donne l'emplacement des églises et de la cathédrale Sainte-Cécile, de l'archevêché, du Palais de Justice, de la Préfecture, et de 75 rues. Certains lieux ou bâtiments sont nommés directement sur le plan : le collège, l'Hôtel Dieu, la place du Vigan, l'École Normale, le Monastère de Notre-Dame, les casernes, l'abattoir, la Gendarmerie, la place Lapérouse, ou encore les prisons. Bel exemplaire. Petite déchirure dans la marge inférieure restaurée, décoloration légère dans la marge droite. Allaire, Albi à travers les siècles, 1933.
Paris, Marpon et Flammarion, sans date (circa 1880). grand in-8, 603 pages. Reliure éditeur pleine percaline rouge au décor richement orné avec plantes et animaux sauvage , dos lisse orné avec auteur , titre, etc. (Engel), tranches dorées , coins légèrement usés ,quelques rousseurs , bel exemplaire.P2-4E
Jean-Cyrille Godefroy, JCG/SELD 1998 In-8, broché couv. illustrée, photographies et croquis en n. & b., 148 pp. Bon état d’occasion.
Croquis et photos de l’auteur.Ici ou là, demeure l’esprit des compagnons de jadis. La société a changé, les crises se sont succédé, notre monde du travail obéit à d’autres règles que celles d’autrefois ; mais on rencontre toujours des hommes et des femmes qui, privilégiant la satisfaction du chef-d’oeuvre accompli, ne s’arrêtent pas aux seules exigences pécuniaires. Bon état d’occasion
2022 Editions Dumerchez - 2022 - In-8, broché, couverture à rabats illustrée en couleurs - 75 pages - Nombreuses illustrations en couleurs in-texte
Bon état
Paris, Éditions Blondel La Rougery, 1951. 0,73 x 1,09 m.
Très grande et belle carte figurant les lignes de la Compagnie Générale Transatlantique, dressée et dessinée par André Laprée et René Bouvard, et publiée par la maison d'édition parisienne Blondel La Rougery en 1951. La carte est décorée d'un cartouche de titre, orné en tête du logo de la compagnie posé sur une rose des vents surmontée d'une fleur de lys, et en pied d'une barre de bateau. Les lignes maritimes sont indiquées par des traits pleins en rouge, les lignes aériennes de la Compagnie Air Transport par des traits pointillés en rouge, et les hôtels Transatlantique par un triangle rouge renversé marqué d'un point blanc. À la date de 1951, ces hôtels étaient situés en Algérie et en Tunisie. Compagnie maritime française, la Compagnie Générale Transatlantique, qui était surnommée French Line par la clientèle anglophone, fut fondée en 1855 par les frères Émile et Isaac Péreire. D'abord chargée par l'État d'assurer le transport du courrier vers l'Amérique du Nord, elle gagna en importance dans les années 1910 à 1930, avec de prestigieux paquebots tels que le Paris, l'Île-de-France et surtout le Normandie, puis en 1962, avec le célèbre paquebot France, retiré du service en 1974, en raison de la concurrence du transport aérien. La Compagnie Générale Transatlantique ne desservait pas uniquement le continent américain et les Antilles, elle assurait également des liaisons vers l'Espagne, l'Algérie, le Maroc, ainsi que le nord de l'Europe jusqu'à Leningrad, qui retrouva son nom de Saint-Pétersbourg en 1991. Elle disparut en 1975, lors de sa fusion avec la Compagnie des Messageries Maritimes, pour devenir la Compagnie Générale Maritime. Graphiste, illustrateur et affichiste français, Ernest René Bouvard (1910-2008) est admis à l'École supérieure des arts et industries graphiques Estienne, à Paris, en 1926. Ses compétences l'amènent à travailler dès 1928 en tant que maquettiste d'édition pour différentes agences de publicité parisienne. En 1934, il intègre l'agence d'édition publicitaire Devambez où, sous la direction de Roger de Valerio, il réalise son premier travail pour la Compagnie Générale Transatlantique. Entre 1934 et 1935, il réalise, en tant que graphiste indépendant, des travaux pour la SNCF, Air France, le magazine L'Auto, Simca, les almanachs Citroën… Puis il entame une longue collaboration avec la Compagnie Générale Transatlantique, pour laquelle il va créer des affiches, des cartes de vœux, des programmes, des menus à bord, des étiquettes de bagages, et des plaquettes publicitaires, et devient, au milieu des années 50, chef de l'atelier du service publicité de la compagnie. Il a sous ses ordres Michel Lezla et André Laprée, dessinateur de lettres et co-auteur de notre carte. Les Éditions Blondel La Rougery ont été fondées en 1902 par Édouard Blondel La Rougery. E. Blondel La Rougery publia de nombreuses cartes parmi lesquelles, vers 1940, une vue monumentale à vol d'oiseau de Paris inspirée du plan de Turgot de Paris de 1739. Vers 1955, son fils, Max Blondel la Rougery, lui succéda et dirigea la société jusqu'en 1976. Bel exemplaire, non entoilé et non replié. The Library of Congress, Catalog of Copyright Entries, Third Series, Volume 5, Part 6, Number 1, Maps and Atlases, January-June 1951, 1951, p. 78.
Editions A. Barthélémy, Avignon, 1990.
Un volume in 8, quasi carré (22x21,8cm), broché, couverture souple illustrée, 95 pages, nombreuses reproductions de cartes postales en noir et blanc. Envoi de l’auteur sur la page de garde. Très Bon Etat.
Paris, Julliard, 1964. In-8 broché de 374-[6]p., couverture à rabats illustrée.
Illustré de 47 dessins de Thierry Vernet et de 4 cartes (qui ne figuraient pas dans la première édition). Seconde édition, parue un an après l'originale genevoise. Bon exemplaire, hormis un petit choc au haut du dos (anciennement réparé avec un papier collant). DU 11 AU 16 JUILLET LE LIBRAIRE EST EN CONGÉ / FROM JULY 11 TO 16 THE BOOKSELLER IS ON HOLIDAY !!
Payot, 1975, 176 p., cartonnage éditeur sous jaquette, un ex-libris sur le premier contreplat, l'adhésif de la jaquette se décolle, bon état pour le reste.
Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.