S.l., s.d. (vers 1810) bifeuillet in-folio (30 x 21 cm), [3] pp. n. ch., couvertes d'une écriture fine et très lisible (environ 30 lignes par page), musique notée "in fine" (intitulée "ribambelles espagnoles que chante le peuple"), quelques ratures et biffures, en feuille.
Brève notice d'un Français sur la ville de Saragosse et ses habitants, qu'il est possible d'attribuer à la période des deux sièges de la Guerre de l'Indépendance (1808 ou 1809), avec dans le texte deux contextualisations, d'abord 'une brève mention concernant la cathédrale de La Seo (une des deux de la ville) : "le pavé de celle-ci qui s'achevoit en l'année 1806" ; puis une notice incidente sur les anciennes promenades arborées : "il y avoit de très belles promenades qui conduisoient au Canal impérial [Canal impérial d'Aragon] et au Monte Torrero qui est sur bord du Canal, mais pendant le siège tous les arbres ont été coupés ou mutilés par les boulets".On a donc bien affaire au texte d'un Français en séjour dans la région (militaire ou civil ?), lequel s'intéresse aux églises et couvents, aux collèges, à la population totale ("Il y a 4500 maisons qui contiennent 9500 familles et 42 000 âmes"), aux activités économiques de la cité ("les arts et métiers de la ville sont en grande décadence ; il n'y a à distinguer que les tanneurs, les cordiers, les alpargateros ... et les ouvriers en laine"), et du pays environnant ("le païs est très fertile en vins, oliviers, grains et légumes"). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
S.l., s.d. (1826-28) in-folio, en feuilles ou broché sous couverture d'attente de cartonnage souple orange moucheté, le tout dans double emboîtage de carton vert moderne.
Le Manuscrit original des mémoires du plus célèbre pharmacien du Premier Empire.Très important dossier relatif à la préparation et à l'édition de l'ouvrage majeur de Sébastien Blaze : Mémoires d'un apothicaire sur la guerre d'Espagne pendant les années 1808 à 1814, parus chez Ladvocat en 1828. Quoique composé de façon non linéaire (les lettres doivent se lire parallèlement au texte manuscrit et au texte imprimé), il offre l'expérience pas si commune de rentrer dans la "fabrication" d'un mémoire d'Empire, et pas n'importe lequel (le texte de Sébastien Blaze connut immédiatement un grand succès, et nombre d'historiographes se reposent encore sur lui pour documenter les "atrocités" de la guérilla).Il se compose des trois parties suivantes :I. Une rédaction mise au propre dans un cahier broché, qui constitue la base rédactionnelle de tout l'ouvrage : 177 pp., couvertes d'une écriture moyenne, régulière, très lisible (environ 30 lignes par page), sans biffures ni ratures. Le texte, réparti en divisions, donne une version proche dans les grandes lignes de celui de l'imprimé, mais notablement plus court, et présentant de très nombreuses différences rédactionnelles, qui signent l'intervention d'un ou plusieurs teinturiers, comme c'était au demeurant la pratique alors la plus commune pour ce genre de texte.1. Sur l'architecture globale, on peut en juger par la différence des divisions du manuscrit d'avec celles retenues dans l'imprimé. Voici celles qui sont communes aux deux ; pour le tome premier de l'édition de 1828 : Valladolid - L'Escorial - Madrid - Aranjuez - Tolède - Départ de San Fernando - Oropeza - Albuquerque - Séjour à Frejenal - On me fait professeur de langue italienne - Départ de Frejenal - Santa Olalla - San Lucar de Barrameda - Ponton Le Terrible - Segunda Aguada - Je passe sur le ponton de La Vieille Castille - Une journée au ponton La Vieille Castille - Arrivée de l'armée française sur la côte - Enlèvement de la barque à l'eau - Vent de percale - Je passe à bord du ponton L'Argonaute - Xeres - Séville - L'Inquisition - Religion - Caractère de la nation en général : hommes - Femmes - Éducation - Costumes - Agriculture, industrie ; pour le tome second : Cuisine espagnole - Retraite d'Andalousie - Grenade - Bataille de Vitoria. Les autres divisions ont été supprimées ou changées. Comme on peut le constater, notre cahier correspond essentiellement au volume I de l'imprimé.2. Sur le style et l'agencement, il suffira, pour donner une idée des différences, de reproduire à la suite deux versions du même récit, dans le manuscrit (Ms.) et dans l'imprimé (P.). On prendra le début de la division "Départ de Frejenal" (page 141 du tome I de l'imprimé).[Ms.] "J'étois convalescent, mais je n'étois pas encore guéri. Je n'avois pas assez des forces pour marcher. Le généreux Velasco fit ce qu'il put pour me retenir à Frexenal ; mais il ne fut pas toujours écouté, et soit que les Français s'approchent de la ville ; ou que les habitants voulussent se débarrasser de nous, on me fit partir le 4 février, ainsi que six autres prisonniers, qui comme moi avoient été et étoient encore malades. Nous n'étions escortés que par Domingo le geôlier, un alguazil, et quatre paysans armés. Nous voilà donc encore en route, accompagnés par une très foible escorte. Je craignois avec juste raison que nos quatre paysans armés ne fussent ni assez forts ni assez courageux, pour résister à la férocité du peuple qui se présentoit toujours à mon imagination le poignard à la main. Ce qui augmentoit encore mes craintes, c'est que notre escorte se renouveloit à chaque gîte, et que je me voyois par là exposé à être insulté chaque jour par de nouveaux personnages".[P.] "Convalescent mais non encore guéri, je n'avais point assez de force pour marcher. Mon ami Velasco fit tout ce qui était en son pouvoir pour me retenir à Frejenal, ses démarches et ses prières n'eurent aucun résultat satisfaisant. Les Français s'approchaient de la ville, ils n'auraient délivré ainsi que six prisonniers qui, comme moi, étaient encore malades ; on nous fit partir le 4 février. Le geôlier Domingo, un alguazil et quatre paysans armés formaient notre faible escorte, elle ne pouvait résister aux furieux qui se présentaient toujours à mon imagination le poignard à la main. Notre garde se renouvelait à chaque gîte, et ce changement m'exposait à être insulté chaque jour par de nouveaux personnages". Comme on peut le constater par cet exemple pris entre cent, sous prétexte de ramener à la concision et à l'élégance académiques un texte un peu diffus, mais correct et direct, le ou les teinturiers ont passablement altéré l'original, et parfois sur plus que des nuances. L'examen de la troisième partie nous permettra de lever l'anonymat de ce "correcteur".3. Sur la matière développée, il est évident qu'elle est beaucoup moins abondante que celle de l'imprimé. C'est que la base narrative que nous avons sous les yeux fut complétée et truffée de nombreux ajouts, notamment sur les coutumes et les usages des Espagnols, très abondants à la fin du volume I et dans tout le volume II. Ces ajouts sont contenus dans la seconde partie qui suit.II. Un ensemble de compléments rédactionnels qui furent utilisés pour "engraisser" le manuscrit primitif. Ils remplissent 295 pp., et sont répartis en plusieurs sous-ensembles paginés séparément et correspondant généralement aux subdivisions des chapitres de l'imprimé. La quasi-totalité des feuillets est barrée à l'encre de haut en bas, pour signifier que leur matière a été utilisée par le teinturier (cf. infra). L'on a ainsi notamment :1. Un premier ensemble de 18 pp. correspondant à mars - juin 1808 et aux rubriques suivantes du tome I : Escorial - Madrid - Serenos - Églises - Aranjuez (chapitres II & III).2. Un ensemble de 60 pp. (les 32 premières non barrées), divisées en 31 numéros et renfermant des réflexions sur les événements politiques dont l'auteur n'a pas été témoin direct.3. Un gros ensemble de 159 pp., correspondant à des rubriques disséminées dans tout l'ouvrage (janvier 1808- mai 1813) : Entrée en Espagne - Albuquerque - Messe de minuit - Carnaval - Processions - Inquisition - Succès de la franc-maçonnerie - Caractère de la nation en général - Spectacles - Le puits saint - Gitanos - Retraite d'Andalousie - Départ de Séville, revue des équipages d'une armée en retraite - Grenade - Chinchilla - [Retour à ] Aranjuez & Madrid - Tolède - Promenade autour de la ville - Retour à Madrid - Bataille de Vitoria (respectivement, chapitres I, VII, XX, XXI, XXII au vol. I ; XXVII, XXVIII, XXXVI, XXXVII, XXXVIII, XL, XLI, XLII au vol. II).4. Un ensemble de 38 pp. qui fournit la matière des chapitres XXXII & XXXIII (Une journée à Séville vs. Vingt-quatre heures à Séville), ainsi que la partie El garote du chapitre XXIX.5. Notice sur la musique en Espagne : 3 pp. n. ch., et non barrées (fournit pour une part la matière du du chapitre XXVI au vol. II).6. Dix-sept pp. éparses.Les aventures réellement vécues par Blaze cèdent ici le pas à une documentation plus générale sur l'Espagne et les Espagnols, parfois corroborée par l'expérience, mais aussi extraite d'ouvrages en français disponibles à Paris sous la Restauration (certains furent utilisés explicitement, comme on le verra dans la suite).III. Enfin, une correspondance de l'auteur, depuis sa résidence d'Apt, avec son frère François-Henri-Joseph Blaze, dit Castil-Blaze (1784-1857), déjà à ce moment compositeur, librettiste et critique musical de renom. Il habitait alors 9, rue du Faubourg-Montmartre à Paris. Il s'agit d'un ensemble de 21 missives, datées et comportant le cachet de la Poste, généralement rédigées sur bifeuillets (in-4 ou in-8) d'une écriture cursive parfois très malaisée à déchiffrer, s'étageant entre 1825 et 1830, soit précisément : 27 septembre 1825 ; 6 juin 1826 ; 18 août et 19 novembre 1827 ; 24 avril, 23 juillet, 14 septembre, 30 septembre, 6 octobre, 8 octobre, 22 octobre, 2 novembre, 15 décembre et 18 décembre 1828 ; 1er mars, 7 mai, 8 juillet, 28 juillet, 16 septembre et 22 octobre 1829 ; 31 mai 1830. Comme l'on voit, la plupart des lettres conservées sont de l'année de la publication des Mémoires.Et ce n'est pas un hasard : leur contenu n'est en effet pas seulement d'ordre familial, même si des nouvelles intimes sont échangées, mais une grande partie concerne la publication des Mémoires de 1828. Et l'on s'aperçoit que son aîné a été chargé non seulement de corriger les différentes rédactions de son manuscrit, mais aussi de les étoffer, comme on pourra en juger par ces quelques extraits bien révélateurs : "Je t'envoie un nouveau renfort de notes, et tout ce que ma mémoire a pu me fournir. Ce n'est point une histoire de la Guerre d'Espagne que nous offrons au public, mais les aventures d'un conscrit de 1807, ou si tu veux d'un amateur qui a suivi l'armée et qui, sans en partager la gloire, en a largement partagé toutes les vicissitudes, dangers, privations, captivité &c. Il ne faudra donc pas parler des événements militaires, ou du moins fort peu, seulement pour les indiquer, et comme se liant à autre chose" (6 juin 1826). - "Je n'ai pas besoin de te recommander de retrancher les petites sorties qui peuvent m'être échappées contre les Français en général. C'est un Français qui écrit, il ne doit jamais faire l'éloge des étrangers au détriment des siens" ; suit un développement sur la vie entre prisonniers sur les pontons (27 septembre 1825). Castil-Blaze n'a pas seulement joué le rôle du teinturier que l'examen du cahier manuscrit révélait, il a servi d'éditeur du texte au sens de l'anglais. Qu'on en juge : "Tu donneras à cet ouvrage le titre que tu jugeras à propos. Je te laisse le choix de mettre le nom de l'auteur ou de garder l'anonime. Dans ce cas alors, il faudroit mettre : par un prisonnier du ponton La Vieille Castille. Il faut faire en sorte de faire mention des pontons dans le titre" (6 juin 1826). L'anonymat sera en effet retenu, mais pas cette dernière mention à laquelle pourtant Sébastien semblait tenir. Les échanges entre les deux frères abondent en précisions et détails sur le séjour espagnol de Sébastien, pas nécessairement retranscrits dans l'imprimé. C'est à quoi servirent les feuillets de notre partie II.Puis vient le moment de l'impression, et Castil-Blaze communique à son frère les feuilles déjà prêtes : "La veille, j'avois reçu les dix feuilles d'impression que tu m'as envoyées, je les ai lues avec intérêt. Tu raisonnes les opérations militaires comme un lieutenant général, je n'ai pas besoin de te demander si tu as arrangé cela de manière à ce qu'on ne puisse pas nous accuser de plagiat. Cela me fait regretter de n'avoir pas pu te donner des détails plus étendus sur la bataille de Vitoria." / "Je te remercie bien, mon cher ami, de l'attention que tu as de m'envoyer les feuilles imprimées pour ainsi dire au fur et à mesure qu'elles sortent de la presse" (22 octobre 1828). / "J'ai maintenant le premier volume complet, je l'ai lu et relu plusieurs fois" (2 novembre 1828). Enfin, les deux volumes sont publiés, et leur réception donne lieu à de nouveaux échanges entre les deux frères. Dès 1829, on travaille à une seconde édition ("Je joins à ma lettre quelques notes qui te seront peut-être inutiles pour la seconde édition des Mémoires. Je les avois commencées il y a six mois, mais je les avois abandonnées parce que j'ai pensé que tu trouverois mieux que cela dans les manuscrits que Mrs. Demanche et Tillaire t'ont offerts" 7 mai 1829). Cf. Tulard, 170. Palau 30 849 (pour l'édition de 1828). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
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S.l., s.d. (1794-1814) in-12, 125 pp., couvertes d'une écriture très fine, régulière, assez peu lisible (environ 30 lignes par page), demi-basane modeste fauve à coins, dos lisse muet (reliure de l'époque). Charnières frottées.
Le titre que nous plaçons en exergue est celui qui figure en tête du carnet, mais il ne concerne qu'une petite partie du contenu de notre texte. En effet, celui-ci porte sur toute la période qui court de 1792 à 1814 (cette dernière date, tardive, à l'occasion de la réception de l'Ordre de Saint-Louis les 27-28 juin 1814), et touche à de nombreuses matières. Mis au net en une seule fois pour les pp. 1-73, il fut ensuite rédigé au fil des jours jusqu'en 1814 (pp. 74-125, avec une graphie de plus en plus cursive à mesure que le temps passe). Il se présente dans un désordre chronologique assez déroutant de prime abord, mais qui correspond en fait aux étapes de la rédaction. Ainsi, les détails antérieurs à l'engagement de Landrecies sont à rechercher à la page 77 sous la rubrique "Quelques époques avant ma captivité", couvrant la période du 27 septembre 1792 au début de 1793.Son auteur est François-Joseph Derouet (1773-1860), né et mort à Tours, fils de François Derouet (1738-1811), architecte-entrepreneur des ouvrages du Roi. Entré comme son frère Frédéric Derouet (1779-1861) à l'École du Génie de Mézières, il signe à la page 15 des initiales Le C. d. G. D. (= "capitaine du Génie Derouet"). Dès sa sortie de l'école, il fut envoyé en opérations dans le nord de la France en août 1793 ; lui fut alors confiée par intérim le commandement des fortifications de Landrecies en février 1794, sous les ordres du général Henri-Victor Roulland. Il participa évidemment au siège de la ville par les troupes austro-néerlandaises en avril 1794, et, le 1er mai 1794, fut envoyé en captivité en Hongrie après la capitulation de la place.1. C'est le récit de son acheminement à Pest qui forme la première partie du carnet (pp. 1-31) : "Il étoit à peine cinq heures du soir quand nous quittâmes les restes fumans de cette malheureuse ville. Nous étions vingt-deux officiers, parmi lesquels étoient ceux composant l'état-major de place, le commandant temporaire, le général Roulland, &c." Toutes les étapes du voyage jusqu'à Pest sont notées, avec un luxe de détails matériels impressionnant : traversant les Pays-Bas autrichiens jusqu'à Maastricht par Mons, Bruxelles, Malines, Louvain, Saint-Tron, Bavai, Tongres, il fut ensuite acheminé à Aix-la-Chapelle, puis Ratisbonne. C'est dans cette dernière ville qu'il fut embarqué sur la voie fluviale du Danube jusqu'à Vienne, puis en Moravie, à Presbourg, et enfin à Pest, rejoint seulement le 28 juillet.2. Suit un récit du siège de Landrecies, placé à cet endroit en raison de la date de sa rédaction : "Durant mon séjour à Pest, ayant rassemblé différens matériaux, je rédigeai le journal du siège de Landrecies qui est cy après. Il manquait trop de choses pour qu'il soit complet ; il n'est qu'exact". Intitulé "Journal du blocus et du siège de Landrecies par les coalisés commencé le 28 Germinal an II", il occupe les pages 32 à 56 ; il faut d'ailleurs les mettre en regard de la relation donnée par le futur général Armand-Samuel de Marescot (1758-1832) de la reprise de la place par les troupes françaises en Messidor an II, et que Derouet a recopiée et insérée aux pp. 66-70, sous le titre de Siège de Landrecies par les Français en Messidor an II. La place de ce morceau s'explique par la date de sa communication, sur le chemin du retour.3. Ensuite, l'ordre chronologique reprend ses droits, et Derouet relate son voyage de retour en France (il avait bénéficié d'une convention d'échange de prisonniers), du 2 septembre 1795 au 9 novembre 1795 ; ce dernier occupe les pp. 56-66, et 71-73, le menant d'abord jusqu'à Strasbourg, puis jusqu'à Tours.4. À partir de la page 73, le carnet n'accueille plus que des morceaux sommaires correspondant à l'activité de Derouet comme sous-directeur des fortifications, d'abord à Cherbourg (le voyage de Tours à Cherbourg est détaillé comme les deux itinéraires précédents), puis à Bourges, Versailles et Tours. On trouve encore quelques mentions d'itinéraires aux années V-XIII, ainsi que des notations sommaires, d'une graphie de plus en plus incertaines. Ayant quitté le service après son mariage en 1806 avec Claire Picault (1775-1855), il devint directeur des contributions indirectes à Rodez, puis revint en Touraine, où il put se consacrer à loisir à sa passion de la botanique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
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S.l.n.d. in-8 carré, paginé 40 à 81,
Très intéressant document sur la présence française en Espagne au printemps 1808 (mars-mai).La table qui ouve le document nous révéle le contenu : ordres du jour et lettres de mission.Tous les aspects de l'administration militaire de Murat y sont évoqués. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
S.l., 4 décembre 1700 (1701) in-12, 108 pp., couvertes d'une écriture fine et très lisible (environ 30 lignes par page, quelques biffures et ratures), avec un frontispice gravé avec un cartouche vide (Paris, chez Bonnart), portant un titre manuscrit Journal du sr. Frigard, ordinaire de la musique du Roy, veau brun, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque).
Très important et très intéressant témoignage historique parfaitement inédit. Il mériterait au demeurant une publication critique, tant il documente excellemment et au plus près des réalités le voyage effectué par le jeune Philippe V pour rejoindre ses États espagnols après l'acceptation du testament de Charles II par son grand-père Louis XIV.Selon les indications portées dans le cartouche de titre, son auteur serait donc Pierre Frigard, originaire de Louviers et musicien ordinaire du Roi (voix de basse). Effectivement, son nom figure dans la liste donnée par le Mercure galant des principaux musiciens qui firent le voyage jusqu'à la frontière espagnole. Il devait ultérieurement épouser Louise-Marie Simart, gouvernante du Prince de Lambesc, et demeurer au service de la chapelle royale de Versailles. De surcroît, de nombreuses notations du texte concernent les prestations musicales, tant vocales qu'instrumentales, qui furent délivrées pendant le périple, ce qui offre une cohérence bienvenue avec l'affirmation initiale. Par exemple, p. 3 : "Le lendemain dimanche, les princes entendirent la messe et le Roy n'y alla qu'après nous commençâmes à y chanter la messe en musique ; ce que nous avons tousjours continué à l'une et à l'autre messe pendant tout le voyage ; il est aussi à remarquer que nous chantâmes un pseaume en musqiue aux vespres auxquelles le Roy et les princes ne manquèrent point d'assister toutes les festes et dimanches". De même, les quelques noms de ses collègues correspondent à la liste du Mercure : "Nous ne fûmes que 5 qui eurent l'honneur d'être nommez par Sa Majesté dont voicy les noms : Mrs Gaye, Roger, Boutiller [Bouteiller], Abaillard [Abélard] et moy, les reste étoient de 5 symphonistes appartenant à Mr. le comte d'Ayen".La date qui figure au début (4 décembre 1700) correspond à celle fixée par Louis XIV pour le départ de la suite, mais la rédaction complète doit être au moins de 1701, voire ultérieure.La relation d'un homme instruit mais qui ne fait pas partie du monde des "grands".Après une énumération assez sèche de toutes les étapes du voyage (Chartres, Étampes, Orléans, Blois, Amboise, Loches, Poitiers, Lusignan, Saintes, Blaye, Bordeaux, Langon, Bazas, Tartas, Dax, Bayonne, Saint-Jean-de-Luz), le texte commence ainsi : "Monseigneur le Duc d'Anjou Roy d'Espagne et Messeigneurs le Duc de Bourgogne et de Berry partirent de Versailles sur les onze heures et prirent le chemin de Sceaux [pour saluer le Dauphin] où ils arrivèrent à midi". De la page 2 à la page 38, chaque étape est soigneusement décrite, tant les cérémonies officielles prévues par les échevins et les autorités locales, que les messes, les repas, les divertissements (dont une tauromachie à Bayonne décrite aux pp. 30-31), les hébergements - généralement mauvais, spécialement à Bordeaux, comme indiqué p. 22 : "Pour moy tous ceux à, qui j'eus affaire me reçurent assés mal". Mais notre aimable musicien n'est pas agneau à tondre, comme on le verra par le traitement qu'il réserva à un bourgeois bordelais lui ayant fermé sa porte malgré un bon de logement en règle. L'anecdote vaut la peine d'être reproduite : "Je fis un peu le diable à quatre et comme j'avois des logements de relais, je fus dans un autre endroit ; mais le lendemain venu, je fus accompagné de deux de mes amis chés le dit sieur, où il eut la gueule torchée tant et plus, rien n'y manquoit, non content de l'avoir quasi assommé, j'envoyai dix palferniers [sic] loger dans sa maison, et il fut par mes plaintes contraint de céder jusqu'à son lit, et de loger ailleurs."Quand on ajoute qu'il exerce des jugements tranchés sur son entourage (par exemple son mot sur l'évêque de Dax, "Il a autant l'air d'un évêque que j'en ay du pape"), on comprendra toute la valeur d'un témoignage pris sur le vif, détaillé, et émanant d'un témoin instruit, mais n'appartenant pas au monde des Grands.La dernière messe chantée le 22 janvier 1701, Philippe V passa sur le territoire espagnol et prit congé de sa suite, dont ses musiciens.À partir de la page 38, Frigard donne le récit de son voyage de retour avec les princes, qui forme en fait une longue pérégrination, de Bayonne à Versailles en passant par Auch, Toulouse, Castelnaudary, Carcassonne, Béziers, Montpellier, Nîmes, Beaucaire, Salon, Tarascon, Aix, Marseille, Toulon, Aubagne, Cavaillon, Avignon, Montélimart, Valence, Romans, Grenoble, Lyon, Mâcon, Chalon, Beaune, Dijon, Auxerre, Sens, Fontainebleau, et Essonne. Ce circuit allongé avait lui aussi été programmé par Louis XIV pour une sorte de "tour de France" de ses deux petits-fils. En fait, le texte de notre musicien passe très rapidement sur les étapes de Dijon à Versailles. Mais, pour le reste du trajet, il regorge encore de détails sur chacune des étapes où les préoccupations principales, une fois les messes chantées, tournent autour de la table et des "nymphes" (entendez que Frigard et son compagnon Abélard eurent le temps de tomber amoureux de jeunes demoiselles lors de l'étape d'Auch). Les descriptions des villes, de leurs églises et de leurs habitants l'emportent également dans cette partie : Aix suscite particulièrement l'admiration de Frigard ; mais Marseille retient aussi son attention (avec une liste des 40 galères et de leurs capitaines, pp. 70-72). Anecdotes piquantes et bons mots continuent tout au long, telle cette réplique à un riche bourgeois de Marseille (encore un, appelé "gros cochon de magasinier à cinquante mille escus de rentes") réticent à les héberger : "Comme j'eus l'honneur de voir Madame sa femme en même temps que lui, sur la réponse impertinente je lui fis réponse, qu'il ne devoit rien apréhender par rapport à Madame puisque c'étoit un remède d'amour ; j'avois raison puisqu'elle étoit laide comme un démon". Mais il faudrait en citer bien d'autres.Enfin, tout s'achève à Versailles, et par une messe auprès du Soleil de l'époque, comme il se doit : "Nos chevaux trouvèrent assés de jambes pour nous rendre à huit heures à Versailles où je fus assés tost pour entendre la messe du Roy. Mr. le Duc de Bourgogne fut surpris de me voir".Cf. Morales (Nicolas) : L'Artiste de cour dans l'Espagne du XVIIIe siècle ; étude de la communauté des musiciens au service de Philippe V. Madrid, Casa de Velazquez, 2007, p. 144. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
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S.l., 1859 in-16, [7] ff. n. ch., couvertes d'une écriture très fine et lisible (environ 30 lignes par page), 3 ff. vierges, en feuilles.
Petit journal de campagne du chef de bataillon Isidore Paris (né en 1818), du 101e Régiment d'infanterie, puis du 1er Régiment de voltigeurs de la Garde impériale, du 22 avril au 18 juin 1859, soit la première phase de la campagne d'Italie. Rédigé d'une écriture très fine, presque sans biffure ni rature, il commence par le départ du petit port de Stora (Algérie, près de Philippeville) pour Marseille, puis Toulon, et enfin Gênes (29 avril). Suivent les étapes de Gênes à Novi, puis à Castel Nuovo [Bormida], et Noghera. Il s'étend sur le combat de Montebello (20-21 mai). Mais, le 26 mai, il apprend son transfert au 1er Régiment de voltigeurs de la Garde, et quitte donc son unité pour rejoindre Alexandrie, où son nouveau régiment était stationné. Il le rate de peu, le retrouve à Verceil, participe au franchissement du Tessin et à la bataille de Turbigo (3 & 4 juin). Le 5 juin, comme il est dit, "nous apprenons les résultats de la bataille de Magenta, l'ennemi a été battu sur tous les points". Après quelques jours passés dans le bivouac même de Magenta, l'unité se dirige vers Milan, où elle entre le 9 juin. Elle en repart le 12, après avoir assisté au Te Deum solennel devant Napoléon III et Victor-Emmanuel II.Le carnet se termine par le passage de l'Adda, et l'arrivée à Brescia. Il n'y a rien sur la fin de la campagne (bataille de Solférino et armistice de Villafranca).On joint :I. Deux états de service in-folio d'Isidore Paris, qui, rappelé à l'activité en septembre 1870, termina sa carrière militaire comme général de brigade au titre de l'armée auxiliaire) : un sans date et probablement privé ; un officiel délivré par le Ministère de la Guerre le 9 septembre 1874.II. Un ensemble de correspondances passives du commandant, puis colonel Paris, toutes à caractère privé :1. Lettre du 30 août 1857, de Sétif. - 2. Du 19 mars 1859. - 3. Du 4 septembre 1863. - 4. Du 21 février 1864, de Rome. - 5. Du 8 septembre 1864, de Rome. - 6. Du 11 novembre 1864, de Paris. - 7. Du 22 novembre 1864, de Paris. - 8. Du 11 janvier 1865, de Brest. - 9-10. Deux billets de 1873. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
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S.l., s.d. petit in-4, 167 pp., couvertes d'une écriture fine, soigneusement calligraphiée et très lisible (environ 30 lignes par page),, avec quelques rayures et biffures, [13] ff. vierges, vélin souple à lacets, dos lisse muet orné d'un filet noir en long, encadrement de double filet noir sur les plats, titre poussé à l'encre noire sur le plat supérieur (reliure moderne).
Très intéressante étude manuscrite rédigée au début du XIXe siècle, soigneusement calligraphiée, et abondamment détaillée (les notes sont souvent particulièrement soignées). Elle dépasse largement les opérations de l'année 1796 avec Bonaparte comme général en chef, et commence en fait en 1792 avec l'occupation de la Savoie et du Comté de Nice.Après une introduction intitulée Considérations géographiques sur les Alpes et l'Apennin (pp. 1-5), elle se divise en quatre parties :1. Depuis la formation de l'armée jusqu'aux affaires de Toulon (pp. 7-41), c'est-à-dire en fait à compter de la nomination du général de Montesquiou comme commandant de l'Armée du midi juste après le 10 août 1792 jusqu'à la prise de Toulon.2. Depuis la prise de Toulon jusqu'à celle de Saorgio [Saorge] (pp. 43-61), jusqu'à l'occupation du Col de Tende, position stratégique de premier ordre.3. Depuis l'occupation des Cols de Tende et Fénestre jusqu'à la reprise de Savone (pp. 63-120).4. Depuis le mois de nivôse an IV [janvier 1796] jusqu'à la paix avec le Roi de Sardaigne (pp. 123-167), en fait jusqu'à l'occupation de Tortone et l'armistice de Cherasco, signé le 28 avril 1796. Cette dernière partie seulement couvre le début de la carrière de Bonaparte comme général en chef de l'Armée d'Italie (nomination le 2 mars ; prise de commandement le 27 mars).D'après les manuscrit du SHD, l'auteur de ce texte est le chef de bataillon du Génie Pierre-François Paulinier de Fontenille (1775-1841), qui finit sa carrière militaire comme lieutenant-colonel au corps royal du Génie, avant de se reconvertir dans une brève carrière politique (il fut député de l'Hérault de 1815 à 1816, siégeant dans la majorité de la Chambre introuvable). Son jeune frère Antoine-Adolphe (1778-1812) périt à la suite des blessures reçues à la bataille de la Moskowa (il était capitaine d'artillerie). Le Service historique de la Défense, Archives de l'Armée de terre, ne possède pas moins de trois exemplaires de ce manuscrits, référencés sous les numéros 413 (du legs du général Roguet), 741 et 1649. C'est à leur catalogue que nous reprenons l'attribution à Paulinier de Fontenille. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
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Cahier in-4° de 4 feuillets, couverture verte avec titre manuscrit en, blanc, renfermant un poème manuscrit " L'if, le bouleau et le chène", manuscrit en 4 langues, français, anglais, allemand et russe.
Avec sur le 1er feuillet (en français) un envoi autographe signé de l'auteur à " Guy Mollet , député - maire d'Arras, ouvrier guide de la Paix", daté du 9.6.(19)50. (CARTS1).
Paris, Berger-Levrault, "Institutions politiques d'aujourd'hui", 1964. 1 volume 13,5 x 21cm Broché. 321p., 1feuillet. Bon état.
Organisation et compétences du Parlement de l'Europe des Six, par le juriste international Henri MANZANARES; préface de P.O. LAPIE.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
14ème edition augmentée dans le corps de l'ouvrage, & enrichie de figures. Band 1-3 (von 6). A Cologne, chez Erasme Kinkius, 1715. 16x10 cm. Frontispiz, (21) Bl., 264 S. mit 2 gefalteten gestochenen Karten; Frontispiz, (11) Bl., 334 S. mit 1 gefalteten gestochenen Plan; Frontispiz, 373 S., (11) S. table, mit 8 gestochenen Porträt-Tafeln. Lederbände der Zeit mit roten goldgeprägten Rückenschildner und reicher Rückenvergoldung.
Die 3 Karten und Pläne: «L' Europe» von G. de l'Isle und «Plan de la ville, cité université et fauxbourgs de Paris» und "Veue des Dardanelles de Constantinople". - Rücken berieben. - Schönes Exemplar.
Paris, Marcel Rivière 1950 275pp., dans la série "Bibliothèque des Sciences politiques et sociales", br.orig., 23cm.
Iro Nolit 1982 In-8 cartonnage éditeur sous jaquette 22 cm sur 21,5. 147 pages. Jaquette en très bon état. Très bon état d’occasion.
Très bon état d’occasion
Marcarini Albano Dettling Erwin Piccard Bertrand Della Pieta Cesare Attini Antonio
Reference : 500085937
(2008)
ISBN : 9788861121485
Paris, Plon, 1913 in-12, XI-265 pp., portrait-frontispice, demi-basane brune marbrée, dos lisse, couverture conservée (reliure de l'époque).
Tulard, 953 : "Le récit se limite aux combats du 69e de ligne en Espagne, sans dissimuler les cruautés des Français (p. 43) et la vie amoureuse des soldats (p. 49). Le récit s'achève sur la bataille de Toulouse." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
Paris, Plon, 1913 in-12, XI-265 pp., portrait-frontispice, toile verte (reliure moderne).
Tulard, 953 : "Le récit se limite aux combats du 69e de ligne en Espagne, sans dissimuler les cruautés des Français (p. 43) et la vie amoureuse des soldats (p. 49). Le récit s'achève sur la bataille de Toulouse." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
Paris, Plon, 1913 in-12, XI-265 pp., portr., broché.
Tulard, 953 : "Le récit se limite aux combats du 69e de ligne en Espagne, sans dissimuler les cruautés des Français (p. 43) et la vie amoureuse des soldats (p. 49). Le récit s'achève sur la bataille de Toulouse." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
À Paris, Chez Le Normant, 1807 in-8, IV-XVI-271-II-[1] pp., basane fauve racinée, dos lisse orné, roulette dorée en encadrement sur les plats, tranches citron (reliure de l'époque). Petits manques aux coiffes. Ex-libris armorié.
Louis de Marcillac (1769-1824), émigré passé au service de l'Espagne, était bien placé pour rédiger une description corrective des habituels tableaux laissés par des voyageurs pressés. Il semble avoir voulu justement prendre le contrepied des indications de Langle et de Bourgoing dans leurs (plus célèbres) relations. En 1808, Il publia un autre ouvrage sur les campagnes d'Espagne sous la Révolution. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
, Brepols, 2025 Paperback, 175 pages, Size:216 x 280 mm, Illustrations:42 b/w, 72 col., 6 tables b/w., 17 maps b/w, 3 maps color, Language: English. *new ISBN 9782503607511.
Summary Hoards are among the most enigmatic of archaeological finds. The term 'hoard' itself has been applied to different assemblages across space and time, from the Stone Age into the modern era, with an inventory that typically includes artefacts made of valuable raw materials, to which significant symbolic meanings can also be assigned. Archaeologists have been trying to understand this phenomenon for much of the last century, sometimes emphasizing the universal nature of hoards, but more typically focusing on specific regions, chronologies, and finds. They have, for the most part, used results derived from typolo-chronological methods. Contemporary archaeology has, however, developed a broad spectrum of paradigms and methods, and hoardresearch in the twenty-first century draws on an increasingly wide range of approaches. This volume presents examples of research that make use of these multi-faceted approaches through a focus on European hoards of metal objects dating to the Bronze and Iron Ages. The contributors to this volume make use of diverse methods, among them archaeometallurgical analyses, studies of use- and production-wear, destruction patterns, and landscape archaeology, but together, their common denominator is the search for a methodological toolkit that will allow researchers to better understand the phenomenon of hoard-deposition more broadly. TABLE OF CONTENTS List of Illustrations 1. Hoards Research - Past, Present, Future. A Few Words of Introduction Marcin Maciejewski, J nos G bor Tarbay, and Kamil Nowak 2. In an Interpretive Triangle. Main Trends in Research on Hoards in the Nineteenth and Twentieth Centuries: A Central European Perspective Wojciech Blajer 3. The Cognitive Development of Prehistoric Wetland Deposition Tradition Through Mnemonics. Case Studies of Iron Age Wales and Scotland Tiffany Treadway 4. There is a Light that Never Goes Out! New and Old Hoards from the Northern Adriatic Martina Ble?i? Kavur 5. The Urnfield Period Metal Hoards in South Bohemia. Find Circumstances, Topography, and Analyses Ond?ej Chvojka, Jan John, Ji? Kmo?ek, and Tereza ? lkov 6. An Active Search for Hoards? Contributions of a Systematic Field Survey to the Knowledge of Bronze Age Metal Hoarding. The Case Study of Salins-les-Bains, Jura, France Estelle Gauthier and Jean-Fran ois Piningre 7. Ice-marginal Valleys and Hoards. Natural Landscapes, Cultural Practices and their Amazing Convergence in Different Regions of Central Europe (Poland) Marcin Maciejewski 8. Twin Hoards and Hoard Selections from the Late Bronze Age Transdanubia J nos G bor Tarbay 9. Late Bronze Age Hoard from Nowe Kramsko. Is there a Method in Fragments? Kamil Nowak and Nicola Ialongo 10. Comparative Technological Analysis of Middle Bronze Age Bronze Objects from Hoards and Burials Szilvia Gy ngy si, P ter Bark czy, Julianna Cseh, Laura Juh sz, and G za Szab 11. Re-theorizing Deposition in Bronze Age Europe Kristian Kristiansen
, Brepols - Harvey Miller, 2025 paperback, Pages: 175 pages, Size:216 x 280 mm,Illustrations:42 b/w, 72 col., 6 tables b/w., 17 maps b/w, 3 maps color. Language(s):English. *new. ISBN 9782503607528.
Hoards are among the most enigmatic of archaeological finds. The term ?hoard? itself has been applied to different assemblages across space and time, from the Stone Age into the modern era, with an inventory that typically includes artefacts made of valuable raw materials, to which significant symbolic meanings can also be assigned. Archaeologists have been trying to understand this phenomenon for much of the last century, sometimes emphasizing the universal nature of hoards, but more typically focusing on specific regions, chronologies, and finds. They have, for the most part, used results derived from typolo-chronological methods. Contemporary archaeology has, however, developed a broad spectrum of paradigms and methods, and hoardresearch in the twenty-first century draws on an increasingly wide range of approaches. This volume presents examples of research that make use of these multi-faceted approaches through a focus on European hoards of metal objects dating to the Bronze and Iron Ages. The contributors to this volume make use of diverse methods, among them archaeometallurgical analyses, studies of use- and production-wear, destruction patterns, and landscape archaeology, but together, their common denominator is the search for a methodological toolkit that will allow researchers to better understand the phenomenon of hoard-deposition more broadly.
, Brepols, 2025 Hardback, 820 pages, Size:210 x 297 mm, Illustrations:124 b/w, 277 col., 46 tables b/w., 2 tables col., Language: English. *new ISBN 9782503616773.
Summary How did societies change between the Early Bronze Age and the Early Iron Age? And what was the impetus that led to these changes - social contacts and innovation, intergenerational contacts, or perhaps simply adaptation? Taking these questions as its starting point, this richly detailed volume explores four different regions of southern Poland to compare and contrast the mechanisms that drove socio-cultural change in the region between the second and the first half of the first millennium BC. Drawing on standardized sets of archaeological data, the chapters gathered here examine the interplay of different factors influencing cultural change across five key parameters: environment; settlement patterns; settlement organization; economy; and material culture. The result is a beautifully illustrated volume that offers important insights into Central and Eastern European prehistory, made accessible for an English-speaking audience. TABLE OF CONTENTS Introduction, Marcin S. Przybyla, Karol Dziegielewski Part 1. Analysis of Source Data 1.1. Geographical Location of the Study Region and Test Areas, Karol Dziegielewski, Marta Korczynska-Cappenberg 1.2. Timeline 1.2.1. Bronze and Early Iron Ages Around the Western Carpathians: Civilizational Transformations in Central Europe in the 2nd and 1st Millennia BC, Jan Chochorowski, Karol Dziegielewski, Marcin S. Przybyla 1.2.2. Periodisation of the Bronze and Early Iron Ages on the Upper Vistula River, Karol Dziegielewski 1.2.3. Periodisation of the Bronze and Early Iron Ages in the Dunajec Valley, Marta Korczynska-Cappenberg, Marcin S. Przybyla 1.3. Transformations of Natural Environment 1.3.1. Environmental Changes in the Bronze and Early Iron Ages in Loess Areas of the Upper Vistula Basin (Test Area 1), Michal Wasilewski, Anna Gawlik 1.3.2. Environmental Changes in the Bronze and Early Iron Ages in the Upper Vistula Valley near Krak w (Test Area 2), Karol Dziegielewski, Dorota Nalepka, Maria Litynska-Zajac 1.3.3. Environmental Changes in the Bronze and Early Iron Ages in the Middle Dunajec Basin (Test Area 3), Marta Korczynska-Cappenberg, Katarzyna Korzen, Magdalena Moskal-del Hoyo, Maria Litynska-Zajac 1.3.4. Environmental Changes in the Bronze and Early Iron Ages in the Mountain Section of the Dunajec Valley (Test Area 4), Marcin S. Przybyla, Katarzyna Korzen, Magdalena Moskal-del Hoyo 1.4. Settlement Network 1.4.1. Methodology of Fuzzy Logic Mapping, Geostatistical Analyses and Cartographical issues, Marta Korczynska-Cappenberg, Klaus Cappenberg 1.4.2. Settlement Network in the Bronze and Early Iron Ages in Loess Areas of the Upper Vistula Basin (Test Area 1), Anna Gawlik 1.4.3. Settlement Network in the Bronze and Early Iron Ages in the Upper Vistula Valley near Krak w (Test Area 2), Michal Mazur, Karol Dziegielewski 1.4.4. Settlement Network in the Bronze and Early Iron Ages in the Middle Dunajec Basin (Test Area 3), Marta Korczynska-Cappenberg 1.4.5. Settlement Network in the Bronze and Early Iron Ages in the Mountain Section of the Dunajec Valley (Test Area 4), Marcin S. Przybyla, Joanna A. Markiewicz 1.5. Settlement Structure and Organisation 1.5.1. Organisation of Intra-settlement Space in Bronze and Early Iron Age Settlements from the Upper Vistula Basin (Test Areas 1 and 2), Karol Dziegielewski, Anna Gawlik, Michal Mazur 1.5.2. Organisation of Intra-settlement Space in Bronze and Early Iron Age Settlements from the Middle Dunajec Basin (Test Area 3), Marta Korczynska-Cappenberg, Tobias L. Kienlin 1.5.3. Organisation of Intra-settlement Space in Bronze and Early Iron Age Settlements from the Mountain Section of the Dunajec Valley (Test Area 4), Marcin S. Przybyla 1.6. Subsistence Economy 1.6.1. Late Bronze Age and Early Iron Age Farming and Animal Husbandry in the Loess Areas of the Upper Vistula Basin (Test Area 1), Krystyna Wasylikowa, Magdalena Moskal-del Hoyo, Dalia Pokutta, Anna Gawlik 1.6.2. Bronze Age and Early Iron Age Farming and Animal Husbandry in the Upper Vistula Valley near Krak w (Test Area 2), Karol Dziegielewski, Maria Litynska-Zajac, Ulana Gocman, Michal Mazur 1.6.3. Bronze Age and Early Iron Age Farming in the Middle Dunajec Basin (Test Area 3), Marta Korczynska-Cappenberg, Maria Litynska-Zajac, Magdalena Moskal-del Hoyo, Katarzyna Cywa 1.6.4. Bronze Age and Early Iron Age Farming and Animal Husbandry in the Mountain Section of the Dunajec Valley (Test Area 4), Marcin S. Przybyla, Ulana Gocman, Aldona Mueller-Bieniek 1.7. Pottery Manufacture 1.7.1. Notes on the Method of Classification of Ornaments and Morphological Features of Ceramic Vessels, Marcin S. Przybyla, Karol Dziegielewski, Anna Gawlik, Marta Korczynska-Cappenberg, Michal Mazur 1.7.2. Continuation and Change in Pottery Manufacture in the Upper Vistula Basin (Test Areas 1 and 2), Karol Dziegielewski, Michal Mazur 1.7.3. Continuation and Change in Pottery Manufacture in the Middle Dunajec Basin (Test Area 3), Marta Korczynska-Cappenberg 1.7.4. Continuation and Change in Pottery Manufacture in the Mountain Section of the Dunajec Valley (Test Area 4), Marcin S. Przybyla Part 2. Comparative Analyses 2.1. Interconnectivity: Geographic and Social Space, Marcin S. Przybyla, Marta Korczynska-Cappenberg, Klaus Cappenberg, Joanna A. Markiewicz, Karol Dziegielewski 2.2. Economy: Trends of Diachronic Changes and Local Specificity, Marta Korczynska-Cappenberg, Marcin S. Przybyla, Karol Dziegielewski, Klaus Cappenberg 2.3. Thoughts on Wealth and Social Differentiation, Consumption of Bronze, and Craft Specialisation, Karol Dziegielewski, Marcin S. Przybyla, Marta Korczynska-Cappenberg Part 3. Concluding Remarks 3.1. From Pots and Farmsteads to Demography: Exploring the Interplay of Cultural Transmission Patterns, Marcin S. Przybyla, Karol Dziegielewski Part 4. Specialist Analyses 4.1. Micromorphology and Physico-chemical Properties of Soils and Sediments from Maszkowice and Janowice Sites, Magdalena Makiel, Wojciech Szymanski, Mateusz Stolarczyk 4.2. Analysis of Animal Bone Remains from Trench 9 on Site 6 at Janowice (AZP 106-65/61), Plesna Commune, Ulana Gocman References Appendices: Lists of Bronze Age and Early Iron Age Sites Included in the Project List of Radiocarbon Dates used in the Chronometric Analysis for the Upper Vistula Area (Chapter 1.2.2)
Bruxelles, Puvrez 1943 398pp., br.orig., 26cm., cachet, bon état, G41738
2001 Mercatorfonds Hardcover As New
Hardcover, stofomslag: Als Nieuw, 29 x 24 cm, 396 blz., Nederlands, Illustraties, staat: Als Nieuw.
Cambridge University Press 2008 396 pages 15 2x3 2x22 6cm. 2008. Broché. 396 pages.
Très bon état de conservation premier plat un peu défraîchi sur ses bords
Oxford University Press 2001 368 pages 14 22x3 05x21 84cm. 2001. Cartonné jaquette. 368 pages.
livre en tres bon état intérieur propre bonne tenue avec sa jaquette (dos légèrement insolée une déchirure en haut du premier plat)