Julliard, 1984, fort gr. in-8°, 551 pp, 32 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
Reference : 23819
L'Affaire Dreyfus dans ses dimensions judiciaire, politique et sociale. — Par une belle matinée de l'automne 1894, le jeune Capitaine Dreyfus se rendit au Ministère de la Guerre : il y était convoqué "en tenue bourgeoise", pour une "inspection" de routine. Un officier le reçut, dont la main droite était gantée de soie noire. "J'ai une lettre à écrire. J'ai mal aux doigts. Pouvez-vous écrire à ma place ?" Le Capitaine Dreyfus se prêta à la dictée. Soudain l'officier lui mit la main sur l'épaule. "Au nom de la loi je vous arrête. Vous êtes accusé du crime de haute trahison." Ainsi commença l' "Affaire". L'Affaire ? C'est un épisode de la lutte des services d'espionnage français et allemand, qui recèle encore des mystères. C'est un combat judiciaire de douze années dont l'acquittement d'Esterhazy et le procès Zola furent des péripéties. C'est un furieux affrontement qui secoua la société française au carrefour de deux siècles. Avec une implacable minutie, ce livre démonte les ressorts de la tragique "erreur" qui envoya puis qui tint Dreyfus au bagne : l'obsession de l'espionnage dans la France vaincue, l'exaspération du sentiment patriotique, bientôt érigé en doctrine, les préjugés antijudaïques mués, en quelques années, en une véritable fureur antisémite, le culte de l'Armée, gardienne des valeurs traditionnelles, porteuse des espoirs de revanche. Et aussi la prudence des parlementaires, la lâcheté des gouvernants, tremblant devant le pouvoir nouveau de la presse. Par-delà les passions éteintes, et sans autre préjugé que le scrupule de la vérité, Jean-Denis Bredin ausculte la France de la fin du XIXe siècle, ses traits permanents, ses humeurs, ses mythes. Il tente aussi de répondre aux questions que nous pose aujourd'hui l'Affaire Dreyfus. Fut-elle le dernier soubresaut de la société d'ancien régime ou, comme l'affirmait Mauriac, "un épisode d'une éternelle guerre civile", un moment de l'affrontement toujours renouvelé de deux systèmes de valeurs ? La justice dressée contre la chose jugée ? La vérité contre le dogme ?
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[Angers, Maine-et-Loire, Beaupréau, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie.
Reference : 010845
[Angers, Maine-et-Loire, Beaupréau, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie. L.A.S., Angers, Angers, 9 thermidor an 8 [28 juillet 1800], 1p in-4. Bel entête avec mention « Liberté Egalité » et la devise « Respect aux personnes et aux propriétés » . Il est question des effectifs de gendarmerie à Beaupréau [écrit Beauprau]. Sympathique courrier entre deux protagonistes du fameux procès de Clément de Ris qui eut lieu à Angers et inspira Balzac pour son ouvrage Une ténébreuse affaire. [314]
[Angers, Maine-et-Loire, Martigné-Ferchaud, Ille-et-Vilaine, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie.
Reference : 010729
[Angers, Maine-et-Loire, Martigné-Ferchaud, Ille-et-Vilaine, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie. L.A.S., Angers, 16 fructidor an 6 [2 septembre 1798], 2p in-4. Bel entête avec mention « Respect aux personnes et aux propriétés ». A propos de l'arrestation de Joseph Goyer, originaire de Martigné Ferchaud, « déserteur des troupes de la république qui s'était évadé des prisons de Cholet où il avait déjà été incarcéré comme déserteur. » Il est question de poursuivre ceux qui lui ont donné asile et l'ont caché alors qu'ils savaient qu'il était déserteur. Il appelle à faire un exemple pour éviter les désertions. Goyer est alors détenu à la prison de la Rossignolerie à Angers. Belville mentionne que Goyer ne sortira de la prison que pour être conduit devant le conseil de guerre à Tours. Sympathique courrier entre deux protagonistes du fameux procès de Clément de Ris qui eut lieu à Angers et inspira Balzac pour son ouvrage Une ténébreuse affaire. [319]
[Angers, Maine-et-Loire, Martigné-Ferchaud, Ille-et-Vilaine, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie.
Reference : 010730
[Angers, Maine-et-Loire, Martigné-Ferchaud, Ille-et-Vilaine, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie. L.A.S., Angers, 29 Messidor an 8 [18 juillet 1800], 2pœ in-4. Bel entête avec mention « Respect aux personnes et aux propriétés ». Intéressant courrier sur la répartition des gendarmes dans le département du Maine-et-Loire. Sympathique courrier entre deux protagonistes du fameux procès de Clément de Ris qui eut lieu à Angers et inspira Balzac pour son ouvrage Une ténébreuse affaire. [319]
[Angers, Maine-et-Loire, Martigné-Ferchaud, Ille-et-Vilaine, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie.
Reference : 010731
[Angers, Maine-et-Loire, Martigné-Ferchaud, Ille-et-Vilaine, Révolution, Honoré de Balzac, une ténébreuse affaire, affaire Clément de Ris] David Belville, capitaine commandant de la compagnie de Gendarmerie. L.A.S., Angers, Angers, 16 fructidor an 10 [3 septembre 1802], 1p in-4. Bel entête avec mention « République française ». Il est question d'un dénommé Beauveau qui s'est évadé des prisons de Poitiers avec cinq autres individus. Toutes les brigades de la compagnie de Belville sont donc prévenues qu'il fallait le rechercher activement. Belville prévient que l'évadé peut se faire passer pour fou. Sympathique courrier entre deux protagonistes du fameux procès de Clément de Ris qui eut lieu à Angers et inspira Balzac pour son ouvrage Une ténébreuse affaire. [319]
[Affaire de la Régale] César d'Estrées, cardinal, Exceptionnel recueil de lettres concernant l'affaire de la Régale. Manuscrit, 1680-1681. In-folio, 754p écrites. Exceptionnelle réunion des brouillons des lettres envoyées envoyées par le cardinal d'Estrées à Louis XIV entre le 1er décembre 1680 et le 18 décembre 1681, totalisant 50 lettres et 1 mémoire, et 754p écrites. De nombreuses lettres font donc plus de 10 pages et certaines atteignent 45, 52 voire 60 pages. Le mémoire et les 21 premières lettres sont écrites sur la moitié droite, laissant une large marge pour d'éventuelles longues corrections. Ces lettres totalisent 370p écrites, les lettres de 52 et 60 pages en font partie. Les 29 autres lettres sont écrites à pleine page, avec quelques corrections entre les lignes, parfois (rarement) semblant être de la main du cardinal. Cette partie totalise 384p, les deux lettres de 45p en font partie. Les lettres originales sont conservées dans les archives du Ministère des Affaires étrangères, où les lettres reçues sont classées chronologiquement sans distinction des expéditeurs. L'intérêt de notre ensemble, vraisemblablement complet, est donc de ressembler tous ces lettres en un unique volume et de voir les corrections qui ont pu être faites. On notera aussi que les premières lettres sont écrites alors que le cardinal n'est pas encore à Rome. On le suit ainsi à Turin, Ferrare, Scarperie et Florence. L'affaire de la Régale commence suite aux déclarations de février 1673 et 1675 visant à étendre le droit de Régale à la totalité du royaumes. Il s'agissait de récupéré les revenus des diocèses vacants au profit de la Sainte-Chapelle dans le but de financer la conversion des protestants. L'affaire prend une autre tournure quand l'évêque de Pamiers, François de Caulet, meurt le 7 août 1680 et que les vicaires sont arrêtés : Jean-Michel d'Astorg d'Aubarède est embastillé et Rech est enfermé au château d'Ax. Habile diplomate, le cardinal fut envoyé à Rome pour négocier pour le roi dans l'affaire de la Régale. Bien que prince de l'Eglise et proche du cardinal Odescalchi, devenu Innocent XI, il défendit vigoureusement la position de Louis XIV et les libertés de l'Eglise gallicane face à ce pape. Ces longues lettres, qui sont tout autant des mémoires, racontent l'avancée des négociations, les démêlés du cardinal, ses rencontres, ses jugements sur les hommes, les propos de couloir, la position des différents personnages (alliés ou opposants), etc. Il semble que la mission du cardinal se finit fin 1681, quand Louis XIV convoque une assemblé extraordinaire du clergé, aboutissant à la Déclaration des Quatre articles en 1682, acte d'une grande importance pour les libertés de l'Eglise gallicane. Le conflit prendra fin en 1693. On joint deux documents, d'une même main et en latin : -Une copie du « bref du Pape Innocent XI à Monsieur le Cardinal D'Estrées touchant la Regalle », 28 février 1680. Ce texte est bien connu et se retrouve par exemple dans un recueil conservé à la bibliothèque de Carpentras (L 236, fol.132). -Une copie de la « Response de M. Le Cardinal D'estrées au bref du Pape touchant la Regalle », 31 mai 1680, portant la signature autographe du cardinal en fin. Ce texte est, lui-aussi, bien connu et se trouve, par exemple, dans le même recueil à Carpentras (fol.133) ou dans un manuscrit de la BnF (Ms Français 4302, fol.75), précisant « Cette lettre rappelle au pape combien Louis XIV a mérité et mérite tous les jours davantage de l'Église, notamment par ses édits contre les protestants ». Provenance : Château de Couvres (Aisne), avec un ex-libris gravé aux armes de la famille Bertier de Sauvigny. Le château de Couvres fut le château de la famille d'Estrées à partir de l'achat par Jean d'Estrées, arrière-grand-père du cardinal. Demi-parchemin fin XIXe, mors partiellement fendus et fragiles. Exceptionnel témoignage de premier ordre.
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