Troyes, Imprimerie d'André, s.d. (1791) in-4, 2 pp., en feuille.
Héritière d’une longue tradition d’intervention des autorités publiques pour la régulation des marchés d’approvisionnement en bestiaux de Paris, la Caisse de Poissy avait été instituée pour garantir le paiement entre les bouchers et les marchands de bestiaux. Elle était aussi aussi une source de revenus non négligeable pour la Ville de Paris. Pendant toute son existence, elle fut cependant l’objet d’un vif débat entre les partisans de la liberté des échanges et ceux qui réclamaient le maintien d’un système, censé garantir un approvisionnement régulier de la capitale. Conformément aux idées dominantes à l'Assemblée constituante, les députés optèrent pour la liberté."L'Assemblée nationale décrète qu'à compter de ce jour, le Trésor public cessera d'avancer à la caisse de Sceaux & de Poissy, aucune somme en écus". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. in-4, 8 pp., dérelié.
La Caisse des arrérages avait été créée par un édit de décembre 1764, conjointement avec la Caisse d'amortissement. Elle était chargée d'acquitter les arrérages des rentes sur l'Etat et de verser à la Caisse d'amortissement une annuité d'abord fixée à dix millions. Ni l'une ni l'autre de ces deux caisses ne put remplir le rôle assigné, amortir la dette publique, faute de se pourvoir en excédents de recettes.Martin & Walter, Anonymes, 10696. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Paris, Chez Baudouin, s.d. (1789) in-8, 8 pp., cartonnage papier gris (reliure moderne).
Martin et Walter, IV, 683. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imp. Royale, 1785 in-4, 4 pp., vignette.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie Clouzier, (1789) in-8, 24 pp., cartonnage papier gris (reliure moderne).
« Avec d'aussi faibles moyens, il fallait suppléer aux ressources que le précédent Ministre avait cru trouver dans la création des billets du Trésor Royal ; M. Necker les proscrivit, & ne pouvant négocier à aucun prix quinze millions d'assignations & rescriptions, qui avaient alors treize, quatorze & quinze mois de terme, il s'adressa aux Administrateurs de la Caisse d'Escompte […] ».Kress B.1679. Martin & Walter, Anonymes, 11194. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie nationale, 1790 in-8, 16 pp., cartonnage de papier gris, dos lisse muet, titre poussé à l'encre sur le plat supérieur (reliure moderne).
Au cours de l'année 1790, le Trésor réduisit considérablement les marges de manœuvre de la Caisse d'escompte, déjà fragilisée, en réduisant les effets d'escompte, créant un nouveau début de panique chez les commerçants. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. in-8, 15 pp., cartonnage papier gris (reliure moderne).
« Si l'autorité pouvait, sans la Nation, se procurer des emprunts légitimes, bientôt la promesse serait, ou pourrait être oubliée. Les volontés changent, les évènemens imprévus se succèdent & trompent l'attente la plus fondée ; les principes seuls sont stables ».Martin & Walter, Anonymes, 17341. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Chez Baudouin, 1790 in-8, 12 pp., broché.
La caisse d'escompte fut fondée par Turgot avec un capital de 12 millions. Ces billets eurent cours forcé à Paris, et par la suite la Caisse vint plusieurs fois au secours du gouvenement : prêt de 80 millions en 1790, de 20 millions en juin de la même année et encore de 30 millions en septembre. Elle fut autorisée à verser au trésor 45 millions en promesse d'assignats. La caisse d'escompte fut supprimée le 24 août 1793 ainsi que toutes les sociétés dont les fonds reposaient sur des actions au porteur. Dans ce rapport adressé à l'Assemblée nationale, Anson rappelle les sacrifices réalisés par la Caisse d'escompte au service de la Nation et insiste sur le dépérissement des capitaux de la banque et ceux des actionnaires. Le Comité des finances demande une plus grande surveillance des Administrateurs de la Caisse, d'autant plus nécessaire que les assignats vont passer entre les mains des munipalités. L'Assemblée nationale décida la nomination de 12 Commissaires pour évaluer les biens domaniaux et ecclésiastiques et pour pour veiller à ce que les créanciers de la Caisse soient en accord avec les décisions prises par les Municipalités.Martin & Walter, I, 341. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie nationale, 1790 in-8, 8 pp., cartonnage de papier gris, dos lisse muet, titre poussé à l'encre sur le plat supérieur (reliure moderne). Des mouillures claires.
C'est au cours de l'année 1790 que les effets de la Caisse d'escompte furent revêtus de la mention "promesse d'assignat", afin que chaque porteur pût échanger ses bons de caisse, quand le système des assignats fut enfin voté par la Constituante, avec le prodigieux succès que l'on connaît : du papier contre du papier donc ...Député de la ville de Rouen pour le Tiers, Jean-Barthélémy Le Couteulx de Canteleu (1749-1818) s'intéressa particulièrement aux questions financières ; il devait figurer en 1800 parmi les fondateurs de la Banque de France. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Alençon, Imp. de Malassis Le Jeune, 1791 in-4, 4 pp., vignette, broché.
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S.l.n.d. in-8, 36 pp., dérelié.
"Vues et réflexions sur l'organisation de la Caisse Nationale, sur ses relations avec les trésoriers des assemblées provinciales, sur son utilité pour le commerce et les propriétés, lorsque cette caisse remplira les fonctions d'une banque nationale."Inconnu au Martin & Walter. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie nationale, 1790 in-8, 7 pp., cartonnage papier gris (reliure moderne).
Député de la Sénéchaussée de Pamiers, le Marquis d'Usson donna en 1790, le plan d'une caisse patriotique. On placerait une somme quelconque et le déposant ne toucherait pas d'intérêt pendant 15 ans. Ce projet aurait pour but de détruire l'usure et l'agiotage. L'Assemblée ne donna pas suite à ce projet.Martin & Walter, IV, 33016. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
2 volumes in-8, brochés, couvertures imprimées (lég. défraîchies), viii, 412 p. et (3) f., 392 p., piqûres au premier volume, cachets. Paris, Calmann Lévy, 1895.
Edition originale. "Excellent ouvrage" selon Say & Chailley (I, 270). Les deux premiers volumes concernant la Monarchie de Juillet. Deux volumes posthumes supplémentaires devaient suivre, édités par le fils de l'auteur sur ses manuscrits.Exemplaire non coupé.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, Calmann Lévy, 1895 - 1899 4 vol. in-8, VIII-412 pp., 392 pp., 442 pp. et 302 pp., demi-chagrin brun, dos à nerfs orné de filets et de pointillés dorés, initiales L. S. en pied (reliure de l'époque). Quelques coins légèrement usés. Bon exemplaire.
Le tome IV est continué par son fils, Robert Calmon-Maison. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Londres de l'Imprimerie de T. Spilsbury, Snowhill Janvier 1788, fort in-8, XVI-424 pages. Broché, petits manques à la couverture muette époque; non coupé papier jaûni.
Récapitulatif de l'administration de Calonne. Une des éditions de 1788 année de l'originale in-4.
Londres, 1789. In-8, 48 pp., broché, sans couverture. (dernière page salie).
sur le rapport de M. Necker, et sur l'arrêt du conseil du 29 décembre, qui continue pour six mois force de monnaie au papier de la caisse d'escompte. (C2).
A Londres et se trouve, chez Laurent, 1790. In-8 de (2)-XVI-440-VIII-(4) pp., table, demi-basane havane, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Nouvelle édition augmentée publiée en octobre 1790, le mois de l'originale. Bon exemplaire. Stourm, p.186.
Slatkine Genève, Slatkine, Megariotis 1976. In-8, pleine reliure éditeur, pièce de titre, XVI + 440 + VIII + 86 + 143 pages. Bel exemplaire
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Londres, de l'imprimerie T. Spilsbury, s.d. [1789] In-8, 216 pp., demi-basane blonde mouchetée, dos long, pièce de titre rouge, tranches mouchetées de rouge (dos restauré, coiffe cassée, épidermures et frottements, quelques annotations,2 mors fendus, trous de ver, quelques petites rousseurs).
Édition originale de cet ouvrage rédigé par l'ancien contrôleur général des finances de Louis XIV, alors en exil à Londres. Ex-libris manuscrit au titre F.L. de Barville. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Londres, Spilbury, 1787-1788. 1 vol. in-4 broché de (2)-131-(1)-76 pp., couverture de l'époque.
Édition originale. Exemplaire sur grand papier, à toutes marges. Après la réunion de l'assemblée des Notables, Calonne (1734-1802), contrôleur général des Finances, fut limogé en avril 1787 et s'exila à Londres où il « publia pour répondre aux attaques dont il fut l'objet dans le sein de cette assemblée et de la part du public, sa fameuse Requête au Roi, si souvent invoquée, dans laquelle figurent en relief, les actes incriminés de son administration. On y lit successivement les justifications relatives aux faits suivants : acquisitions et échanges de domaines consentis par favoritisme à l'encontre des intérêts du Trésor, extensions abusives et non autorisées de divers emprunts déjà remplis, bénéfices illégitimes sur la refonte des monnaies d'or, interventions à la bourse et fonds destinés à soutenir l'agiotage, etc » (Stourm).Très bel exemplaire, tel que paru, imprimé sur papier fort, très grand de marges. Les fautes signalées dans l'errata de l'édition ordinaire, ont été corrigées soit à la plume dans le texte ou en marge.Martin et Walter, I, 5816 ; Kress, B.1174 ; Stourm, p. 134.
Londres, Spilbury, 1787-1788. In-4 de (2)-131-(1)-77-(1) pp., veau havane, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition originale imprimée à Londres. Après la réunion de l'assemblée des Notables, Calonne (1734-1802), contrôleur général des Finances, fut limogé en avril 1787 et s'exila à Londres où il « publia pour répondre aux attaques dont il fut l'objet dans le sein de cette assemblée et de la part du public, sa fameuse Requête au Roi, si souvent invoquée, dans laquelle figurent en relief, les actes incriminés de son administration. On y lit successivement les justifications relatives aux faits suivants : acquisitions et échanges de domaines consentis par favoritisme à l'encontre des intérêts du Trésor, extensions abusives et non autorisées de divers emprunts déjà remplis, bénéfices illégitimes sur la refonte des monnaies d'or, interventions à la bourse et fonds destinés à soutenir l'agiotage, etc » (Stourm). Ex-libris moderne.Bel exemplaire grand de marges, complet du feuillet d'errata. Martin et Walter, I, 5816 ; Kress, B.1174 ; Stourm p. 134.
S.l. [Londres], [Spilsbury], 1787 in-4, [2]-131-[1] et 77 pp., basane fauve marbrée, dos orné à nerfs, pièce de titre (reliure postérieure).
Première édition.Après la réunion de l'assemblée des Notables, Calonne (1734-1802), contrôleur général des Finances, fut limogé en avril 1787 et s'exila à Londres où il "publia pour répondre aux attaques dont il fut l'objet dans le sein de cette assemblée et de la part du public, sa fameuse Requête au Roi, si souvent invoquée, dans laquelle figurent en relief, sous un jour évidemment partial, mais avec des détails très instructifs, les actes incriminés de son administration. On y lit successivement les justifications relatives aux faits suivants : acquisitions et échanges de domaines consentis par favoritisme à l'encontre des intérêts du Trésor, extensions abusives et non autorisées de divers emprunts déjà remplis, bénéfices illégitimes sur la refonte des monnaies d'or, interventions à la bourse et fonds destinés à soutenir l'agiotage, etc." (Stourm).Bon exemplaire.Martin et Walter, I, 5816. Kress, B.1174. Stourm, 134-35. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Sans lieu (Tournai, R. Varlé), 1787. In-8 broché de 134 pp., couverture bleue muette de l'époque, pièce de titre papier sur le dos.
Édition tournaisienne publiée l'année de l'originale suivie de l'annonce des "pièces justificatives (qui) paraîtront sous peu de jours chez R. Varlé, Imp. Lib. à Tournay, où l'on vend le présent mémoire".« Après la réunion de l'assemblée des Notables, Calonne (1734-1802), contrôleur général des Finances, fut limogé en avril 1787 et s'exila à Londres où il « publia pour répondre aux attaques dont il fut l'objet dans le sein de cette assemblée et de la part du public, sa fameuse Requête au Roi, si souvent invoquée, dans laquelle figurent en relief, les actes incriminés de son administration. On y lit successivement les justifications relatives aux faits suivants : acquisitions et échanges de domaines consentis par favoritisme à l'encontre des intérêts du Trésor, extensions abusives et non autorisées de divers emprunts déjà remplis, bénéfices illégitimes sur la refonte des monnaies d'or, interventions à la bourse et fonds destinés à soutenir l'agiotage, etc » (Stourm). Exemplaire sur papier fort de la bibliothèque du Château de Rumillies à Tournai (ex libris), propriété des Princes de Crouy ; ex-libris manuscrit sur le titre "Le Bas Deharnes".Martin et Walter, I, 5816, Kress, B.1174 et Stourm p. 134 pour l'édition originale.
S.l. [Londres], s.n. [T. Spilsbury], 1787 2 parties en un vol. in-8, titre, 212 pp., titre intermédiaire, 98 pp., demi-basane fauve modeste, dos lisse, pièces de titre, tranches rouges (reliure de l'époque). Deux coiffes rognées, charnière supérieure entièrement fendue, coupes très frottées.
Une des éditions publiées en 1787. L'originale se présente au format in-4. Bien complet du volume de pièces justificatives dont le titre est : Éclaircissemens et pièces justificatives pour servir de suite à la Requête présentée au Roi. Il fait souvent défaut.Après la réunion de l'Assemblée des Notables, Calonne (1734-1802), contrôleur général des Finances, fut limogé en avril 1787 et s'exila à Londres où il "publia pour répondre aux attaques dont il fut l'objet dans le sein de cette assemblée et de la part du public, sa fameuse Requête au Roi, si souvent invoquée, dans laquelle figurent en relief, sous un jour évidemment partial, mais avec des détails très instructifs, les actes incriminés de son administration. On y lit successivement les justifications relatives aux faits suivants : acquisitions et échanges de domaines consentis par favoritisme à l'encontre des intérêts du Trésor, extensions abusives et non autorisées de divers emprunts déjà remplis, bénéfices illégitimes sur la refonte des monnaies d'or, interventions à la bourse et fonds destinés à soutenir l'agiotage, etc." (Stourm).Martin et Walter, I, 5816. Kress, B.1174. Stourm, 134-35.RELIÉ À LA SUITE, du même auteur : Lettre adressée au Roi, le 9 février 1789. Londres, Imprimerie de T. Spilsbury, s.d. [1789], titre, 296 pp. Édition publiée chez le même éditeur que l'édition originale au format in-4. Disgracié le 9 avril 1787, Calonne se retira en Angleterre pour éviter ennuis et poursuites. Pour lui, la Révolution représentait un danger, non seulement pour la France, mais aussi pour tous les gouvernements établis et il convenait de freiner son expansion. Dès 1790, il partit pour Bruxelles pour se mettre au service des princes. Martin et Walter, 5822. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Londres, de l'Imprimerie de T. Spilsbury, 1788 in-8, XVI-424-89-62 pp., 6 tableaux dépliants, bradel papier vieux rose (rel. moderne).
Célèbre justification de Calonne en pleine crise financière que l'Assemblée des Notables ne sera pas parvenu à résoudre, ici complète de ses pièces justificatives (documents financiers) et de son appendice (réponse à Necker). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT