‎Les Confessions d'un révolutionnaire. pour servir à l'histoire de la Révolution de Février. 3e édition revue, corrigée et augmentée par l'auteur‎

‎Paris, Garnier, 1852 in-12, 380 pp., broché. Rousseurs.‎

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‎Les Confessions d'un Révolutionnaire pour servir à l'Histoire de la Révolution de Février.‎

‎Paris, Au Bureau du Journal La Voix du Peuple, 1849. In-4 de (4)-106-(2) pp., demi-toile (reliure de l'époque). ‎

‎Édition originale imprimée sur deux colonnes. Représentant du peuple à l'Assemblée Nationale en 1848 et rédacteur de plusieurs journaux, Proudhon fut condamné pour son opposition à Louis Napoléon Bonaparte, à la prison (1849-1852) où il rédigea ses Confessions. « C'est une sorte d'histoire de France depuis 1789 jusqu'aux journées de Février 1848, dans laquelle celles-ci étaient jugées par un de leurs propres acteurs ; comme des mémoires sur la vie et la pensée de celui qui les rédigea, desquels on peut extraire cette formule qui résume tout le programme proudhonien : Il faut vaincre le pouvoir, en ne lui demandant rien ; prouver le parasitisme du capital, en le suppléant par la liberté des individus, en organisant l'initiative des masses. » (Bourgeat).Bourgeat, 251 ; Haubtmann, 1068 ; Nettlau, 59. Relié à la suite : Le Nouveau Monde de Louis Blanc, 8 premières livraisons (1849). ‎

‎Les Démocrates assermentés et les réfractaires.‎

‎Paris, E. Dentu, 1863 in-12, [4]-96-[8] pp., catalogue d'éditeur, demi-toile verte amateur, dos lisse, pièce de titre noire en long, tranches mouchetées, couverture conservée (reliure moderne). Bon exemplaire.‎

‎Un des derniers textes publiés du vivant de Proudhon, qui s'éteignit en 1865 : il s'agit de réflexions sur les conditions dans lesquelles les démocrates et les républicains affrontent les élections législatives de 1863. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Les Démocrates assermentés et les réfractaires.‎

‎Paris, E. Dentu, 1863 in-12, [4]-96 pp., demi-chagrin vert, dos à nerfs, filets à froid (reliure de l'époque). Dos passé. Étiquette de bibliothèque au dos. Bon exemplaire.‎

‎Un des derniers textes publiés du vivant de Proudhon, qui s'éteignit en 1865 : il s'agit de réflexions sur les conditions dans lesquelles les démocrates et les républicains affrontent les élections législatives de 1863. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎"Les majorats littéraires (examen d'un projet de loi ayant pour but de créer au profit des auteurs inventeurs et artistes un monopole perpétuel) ; la fédération et l'unité de l'Italie ; nouvelles observations sur l'unité italienne ; les démocrates assermentés et les réfractaires"‎

‎"1868. Paris Librairie Internationale 1868 nouvelle ed. - Broché 12 cm x 19 cm 327 pages - Quelques rousseurs sinon bon état" ‎

‎Les Malthusiens.‎

‎Paris, Boulé, s.d. (1849). In-4 de 7 pp. non coupées. ‎

‎Édition originale. Réfutation de Malthus imprimée une première fois dans « Le Représentant du Peuple » le 10 août 1848. « La théorie de Malthus, c'est la théorie de l'assassinat politique, de l'assassinat par philanthropie, par amour de Dieu ». Nettlau, 18 ; Bourgeat, 251. ‎

‎Lettre à M. Blanqui (...) sur la propriété.. Deuxième mémoire‎

‎Paris, Librairie de Prévôt, 1841 in-12, 188 pp., demi-veau bleue, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque). Mouillure.‎

‎Suivant immédiatement le célèbre opuscule Qu'est-ce que la propriété ? (1840 - c'est le "premier mémoire"), l'ouvrage précise la pensée fort mouvante de Proudhon sur le sujet. L'on sait que le théoricien a oscillé entre des conceptions en soi radicalement différentes de la nature et de la place de la propriété dans la société. Mais ici, l'on se trouve encore dans la première période, résumée malheureusement de façon un peu simple par l'adage "La propriété, c'est le vol" : sont récusées tant la possession collective qu'individuelle des moyens de production, et critiqués leurs usages oisifs. La pensée de l'auteur sera ensuite complétée par L'Avertissement aux propriétaires, et les Explications présentées au ministére public sur le droit de propriété (1841-1842), qui peuvent être considérés respectivement comme les troisième et quatrième mémoires. La doctrine exposée ne préjuge pas des évolutions ultérieures de Proudhon, puisqu'il finira par considérer la propriété comme le meilleur rempart de la liberté face à la toute-puissance étatique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Manuel du spéculateur à la bourse.. Quatrième édition.‎

‎Paris, Garnier, 1857; in-12, XII-511 pp., broché. ‎

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‎MANUEL DU SPÉCULATEUR À LA BOURSE. Troisième édition entièrement refondue et notablement augmentée.‎

‎Garnier frères, Paris, 1857. Broché à couverture souple. 18,5 x 12 x 3,5 cm, XII + 499 pages + 24 pages de catalogue de l'éditeur. Poids 500 g. Table des matières sur 9 pages : voir photos.‎

18 Images

‎Bel exemplaire présentant les marques d'un usage normal.‎

‎Mémoires sur ma vie. Textes choisis et ordonnés par Bernard Voyenne.‎

‎ P., La Découverte - Maspero, 1983, in 8° broché, 224pp. ; couverture illustrée. ‎

‎PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande .......................... ‎

‎Oeuvres complètes de P.-J. Proudhon, tome X. Idée générale de la Révolution au XIXe siècle. (choix d'études sur la pratique révolutionnaire et industrielle). Nouvelle édition‎

‎Paris, Ernest Flammarion, s.d. (vers 1880) in-12, [2] ff. n. ch., 320 pp., demi-chagrin cerise, dos à nerfs, tête mouchetée (reliure de l'époque). Petite épidermure sur le plat supérieur, pages roussies.‎

‎L'édition originale était parue en 1851 ; il s'agit d'une cette synthèse qui résume les opinions du théoricien sur l'actualité de ses théories révolutionnaires. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Oeuvres complètes, tomes XVII, XVIII et XIX. Mélanges.. Articles de Journaux. 1848-1852‎

‎Paris-Bruxelles-Leipzig, A. Lacroix, Verboeckhoven, 1868 - 1871, 3 vol. in-12, broché. Dos abîmé, rousseurs.‎

‎Ces trois volumes appartenant à la collection des Oeuvres anciennes complètes de Proudhon (en 25 volumes) offrent, réunis pour la première fois, les brochures et articles de presse du réformateur donnés entre février 1848 et 1852.I. Articles du Représentant du peuple. Articles du Peuple : [2] ff. n. ch., 298 pp. - II. Articles du Peuple. Articles de la Voix du peuple : [2] ff. n. ch., 300 pp. - III. Articles de la Voix du peuple. Articles du Peuple de 1850. Intérêt et principal : [2] ff. n. ch., 338 pp.Précieux exemplaire du célèbre dramaturge et romancier Ludovic Halévy (1834-1908), avec chiffre doré poussé en queue du dos. C'est lui qui est l'auteur des quelques surcharges manuscrites (au crayon de bois ou à l'encre) qui émaillent le texte. Voilà une provenance qui interroge de la part du librettiste léger de La Belle Hélène, de La Vie parisienne, de La Grande-duchesse de Gerolstein, etc. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Oeuvres diverses..‎

‎1848 6 textes en un vol. grand in-8, demi-veau blond, dos lisse orné de filets noirs et dorés, pièce de titre cerise, coins en vélin vert (reliure de l'époque). Manques de cuir aux coiffes, plat supérieur se détachant.‎

‎Recueil d'amateur qui réunit des opuscules écrits par le penseur socialiste ou en réaction à ses thèses (cf. IV), en plein dans le chaudron bouillant de l'effervescence utopique de 1848. Y furent ajoutés sept grandes coupures de presse extraites du Représentant du peuple, journal quotidien des travailleurs auquel Proudhon collabora régulièrement. Cette feuille ne put au demeurant paraître que du 1er avril au 21 août 1848.I. De la célébration du dimanche, considérée sous les rapports de l'hygiène publique, de la morale, des relations de famille et de cité (sujet proposé par l'Académie de Besançon). Troisième édition. Paris, Garnier frères [imprimé par E. Thunot], 1848, VIII pp., 72 pp. C'est l'un des premiers textes publiés par Proudhon, sous le titre de De l'Utilité de la célébration du dimanche, considérée sous les rapports de l'hygiène publique, de la morale, des relations de famille et de cité (Besançon, 1839). II. Qu'est-ce que la propriété ? ou Recherches sur le principe du droit et du gouvernement. Premier mémoire. Paris, Garnier frères [imprimé par E. Thunot], 1848, XVI pp., 252 pp., un f. n. ch. de table. Édition populaire, très contextuelle (on est en pleine révolution sociale de 1848) de ce manifeste qui fut originellement tiré à petit nombre en 1840 pour les membres de l'Académie de Besançon. Sans le "second mémoire" , composé par la Lettre à M. Blanqui sur la propriété, parue en 1841, et est considéré comme un tout autre ouvrage, même s'il porte sur un sujet identique. Il est de bon ton de réhabiliter Proudhon de nos jours, mais la critique certes assez radicale que Marx en donna garde sa pertinence : par rapport ici à la notion de propriété, il est assez difficile de cerner sa position, tiraillée entre les deux formules célèbres "La propriété, c'est le vol" (pp. 1 et 2 de notre livre), et "La propriété, c'est la liberté", qui, quoiqu'on veuille, sont assez antinomiques, sauf à ne pas parler de la même réalité, ce que l'auteur a tenté de gloser ultérieurement. Il reste que, dans cette première élaboration de sa doctrine, celle que l'on retiendra et qu'on lui opposera en 1848-1849, Proudhon refuse la propriété tant individuelle que collective. En français dans le texte, 260. III. Proposition relative à l'impôt sur le revenu, présentée le 11 juillet 1848 (envoyée au Comité des finances). [Paris], Imprimerie de l'Assemblée nationale, A. Henry, s.d. [1848], 7 pp. IV. THIERS (Adolphe) : Rapport fait au nom du Comité des finances, sur la proposition du citoyen Proudhon, relative à la réorganisation de l'impôt et du crédit. Séance du 26 juillet 1848. S.l.n.d [1848], 26 pp. V. THIERS : Extraits du Moniteur. Rapport du citoyen Thiers, précédé de la proposition du citoyen Proudhon relative à l'impôt sur le revenu, et suivi de son discours prononcé dans la séance du 31 juillet. Paris, Imprimerie Lacrampe et Fertiaux, s.d. [1848], 15 pp. in-4 repliées. VI. Amendement à la proposition d'emprunt de deux milliards et de réunion de la Banque de France au domaine public, présenté par le citoyen Proudhon. [Paris], Imprimerie de l'Assemblée nationale, A. Henry, s.d. [1848], 12 pp.Ex-libris manuscrit de l'avocat Napoléon Fourgeaud-Lagrèze (1831-1876), fondateur du "Périgord littéraire", daté de 1863. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Oeuvres posthumes. - Contradictions politiques. Théorie du mouvement constitutionnel au XIXe siècle. (l'Empire parlementaire et l'opposition légale). Lettre à Monsieur Rouy, rédacteur en chef de La Presse, en faveur de l'abstention‎

‎Paris, Lacroix, Verboeckhoven, 1870 in-12, [2] ff. n. ch., VI pp., 265 pp., [5] ff. n. ch. de catalogue, demi-toile Bradel chagrinée cerise, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Coins abîmés.‎

‎Édition originale. L'ouvrage constitue une mise en forme, par les exécuteurs testamentaires de l'auteur, des notes rédigées en 1864 à l'occasion de la Guerre des Duchés. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Philosophie du progrès - Programme.. Nouvelle édition‎

‎Bruxelles, A. lacroix, 1868 in-8, 356 pp., broché. ‎

‎Le pamphlétaire socialiste, réfugié à Bruxelles, analyse l'état des partis après le Coup d'Etat de décembre et expose sa conception du progrès politique et culturel. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Proposition relative à l'impôt sur le revenu. présentée le 11 juillet 1848, par le citoyen Proudhon ; suivie du discours qu'il a prononcé à l'Assemblée nationale le 31 juillet 1848 (conforme au Moniteur universel)‎

‎Paris, Garnier frères [imprimé par E. Thunot], 1848 in-12, [2] ff. n. ch. de catalogue, 66 pp., broché sous couverture jaune imprimée. Dos défraîchi, abondantes rousseurs.‎

‎Édition originale. Très différente des solutions qui seront retenues ultérieurement, la proposition Proudhon expose un projet de loi qui vise à établir un" impôt du tiers" sur les revenus des propriétés, constituant une "mise en demeure adressée à la propriété de procéder à la liquidation sociale, et en même temps de contribuer, pour sa part, à l'œuvre révolutionnaire". Le tiers prélevé sur les revenus mobiliers et immobiliers aurait été redistribué à parts égales entre l'État et les locataires, fermiers ou débiteurs. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Qu'est-ce que la propriété ?. Deuxième mémoire. Lettre à M. Blanqui. Deuxième édition‎

‎Paris, Garnier frères, 1848 in-12, 155 pp. demi-percaline rouge, couv. cons. (reliure de l'époque). ‎

‎Le "second mémoire" est composé par la Lettre à M. Blanqui sur la propriété, parue en 1841, et est considéré comme un tout autre ouvrage, même s'il porte sur un sujet identique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Qu'est-ce que la propriété ?. ou Recherches sur le principe du droit et du gouvernement. Premier mémoire [-Deuxième mémoire. Lettre à M. Blanqui, professeur d'économie politique au Conservatoire des Arts et métiers, sur la propriété]. Deuxième édition‎

‎Paris, Garnier frères, 1848 2 parties en un vol. in-12, XVI-252 pp., un f. n. ch. de table, 155 pp. demi-basane blonde, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque). Coiffes usées.‎

‎Edition populaire, très contextuelle (on est en pleine révolution sociale de 1848) de ce manifeste qui fut originellement tiré à petit nombre en 1840 pour les membres de l'Académie de Besançon. Le "second mémoire" est composé par la Lettre à M. Blanqui sur la propriété, parue en 1841, et est considéré comme un tout autre ouvrage, même s'il porte sur un sujet identique.Il est de bon ton de réhabiliter Proudhon de nos jours, mais la critique certes assez radicale que Marx en donna garde sa pertinence : par rapport ici à la notion de propriété, il est assez difficile de cerner sa position, tiraillée entre les deux formules célèbres "La propriété, c'est le vol" (pp. 1 et 2 de notre livre), et "La propriété, c'est la liberté", qui, quoiqu'on veuille, sont assez antinomiques, sauf à ne pas parler de la même réalité, ce que l'auteur a tenté de gloser ultérieurement. Il reste que, dans cette première élaboration de sa doctrine, celle que l'on retiendra et qu'on lui opposera en 1848-1849, Proudhon refuse la propriété tant individuelle que collective.En français dans le texte, 260.Relié à la suite, du même auteur : De la Célébration du dimanche, considérée sous les rapports de l'hygiène publique, de la morale, des relations de famille et de cité (sujet proposé par l'Académie de Besançon). Troisième édition. Paris, Garnier frères, 1848, VIII-72 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Qu'est-ce que la propriété ?. ou Recherches sur le principe du droit et du gouvernement. Premier mémoire‎

‎Paris, A la Librairie de Prevot, Besançon, Bintot, 1841 in-12, XX-314-(2) pp., broché ‎

‎Rare édition publiée un an après l'originale conjointement à Paris et à Besançon. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Qu'est-ce que la propriété ?. ou Recherches sur le principe du droit et du gouvernement. Premier mémoire.‎

‎Paris, A la Librairie de Prevot, 1841, in-12, XX-314-(2) pp., demi-basane noire, dos lisse orné (reliure de l'époque). ‎

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‎Solution du problème social.. Paraissant chaque semaine par livraisons de trois à cinq feuilles, ensemble vingt à vingt-deux livraisons‎

‎Paris, Pilhes, Guillaumin, 1848 in-8, 119 pp., demi-basane noire, dos lisse orné de fleurons dorés, tranches mouchetées, première couverture citron conservée (elle sert de titre) (reliure de l'époque). Coiffes légèrement rognées, rousseurs. ‎

‎Édition originale. Datant des 22-26 mars 1848, il s'agit en fait de l'unique livraison de ce qui était conçu comme un périodique, mais qui se limita à ce texte, au demeurant important : juste après les événements de février, le réformateur élaborait une théorie du crédit à taux zéro qui anticipait le fonctionnement des mutuelles actuelles Il imaginait aussi la création d'une banque d'échange ou "banque du peuple", dont le but aurait été l'abolition de la monnaie, du salariat, la suppression de toute prise d'intérêt et de toute réalisation de profit dans le cadre des structures d'échange entre les individus. Cette obsession le poursuivra pendant toute la durée des années 1848 et 1849, non sans susciter maintes caricatures ... - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Système des contradictions économiques. ou Philosophie de la misère. Deuxième édition‎

‎Paris, Garnier frères [Imprimé par Dondey-Dupré], 1850 2 vol. in-12, [2] ff. n. ch., 400 pp. ; [2] ff. n. ch., 400 pp., brochés sous couvertures jaunes imprimées. ‎

‎Remise en vente de la deuxième édition, avec des couvertures portant la date de 1851. Il s'agit de la première synthèse majeure de la pensée proudhonienne, qui fut, comme l'on sait, la cible d'une critique très sévère, et pas toujours équitable du jeune Marx (Misère de la philosophie). Le penseur socialiste a tenté cependant de donner un tableau le plus "scientifique" possible des interactions économiques et sociales qui se mettaient alors en place, mais son manque de rigueur comme sa connaissance trop élémentaire des théoriciens classiques ne lui ont pas permis d'aller aussi loin que Marx. L'ouvrage demeure cependant, de l'abondante production proudhonienne, le plus fondamental.Kress C 69440. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Correspondance. Précédée d'une notice sur P.J. Proudhon par J.A. Langlois.‎

‎Paris, Lacroix et Cie., 1875. With a very nice portrait-frontispiece in volume 14. 14 volumes. Large 8vo. Contemporary half calf, spines gilt in compartments with gilt lettering, marbled boards. Nettlau, p. 21. The correspondence with Pauthier, Ackermann, Huguenet, Bergmann, Tissot, Darimon, but also with De Girardin, Michelet, Louis Blanc, Manzini, Dentu, etc., and even with the prince Napoléon, giving a clear insight in the course of a life and the making of an 'oeuvre' of one of the most famous and important theorists of anarchism in the 19th century. ‎

‎De la Capacité politique des classes ouvrières. Introduction et notes de Maxime Leroy.‎

‎ P., Marcel Rivière, 1924, in-8°, 423 pp, portrait et signature de Proudhon en frontispice, notes et notes bibliographiques, avec en annexe le « Manifeste des Soixante » et le « Contre-manifeste des Quatre-vingts », broché, bon état (Coll. Oeuvres complètes de P.-J. Proudhon. Nouvelle édition publiée avec des notes et des documents inédits)‎

‎"Leroy travaille dans l’équipe réunie par le sociologue Célestin Bouglé à l’École normale supérieure autour de son Centre de documentation sociale pour éditer les oeuvres complètes de Proudhon. Parmi le groupe des Amis de Proudhon dirigé par Bouglé et Henri Moysset et comportant Roger Picard, Aimé Berthod, Michel Augé-Laribé, Armand Cuvillier, Daniel Halévy, Édouard Dolléans, Georges Duveau, Maurice Harmel, William Oualid, Gaëtan Pirou, Jules-L. Puech et Théodore Ruyssen, Leroy s’occupe du troisième tome consacré à “De la capacité politique des classes ouvrières”." (Alain Chatriot, Maxime Leroy, la réforme par le syndicalisme, 2006) ‎

‎De la justice dans la révolution et dans l'Eglise. Nouveaux principes de philosophie pratique. Tomes 1 et 2.‎

‎ P., Garnier frères, 1858, 2 vol. in-12, 520 et 544 pp, reliures demi chagrin vert, dos à faux-nerfs, auteur, titre et tomaisons dorés (rel. de l'époque), bon état. Edition originale. Bon exemplaire presque sans rousseurs, mais il MANQUE le tome 3‎

‎Tome 1 et 2 seuls (sur 3). — Rare édition originale de cette œuvre majeure de Pierre-Joseph Proudhon qui parut le 22 avril 1858 et fut saisie et détruite le 28 du même mois : tome premier et deuxième seuls (sur trois au total, le dernier manquant). L'auteur y attaque violemment la religion, en particulier ses institutions, et plus généralement la foi assimilée à de la crédulité chez les uns et à de l'hypocrisie chez les autres : « L'ouvrage qu'on va lire ayant pour but de reconnaître la réalité et l'intensité du mal, d'en assigner la cause, d'en découvrir le remède, par-dessus tout de démontrer, au point de vue de la justification, c'est-à-dire de la perfectibilité humaine, la non-valeur du ministère ecclésiastique, et de constituer la philosophie morale, en dehors de cette influence, sur sa base légitime (...) » Le gouvernement, convaincu que cette œuvre était un outrage à la religion, fit saisir les exemplaires de l’ouvrage et déféra l’auteur et l’éditeur à la justice. Aggravant le délit, l’auteur répondit par une “Pétition au Sénat”, qui fut saisie à son tour. Le 2 juin 1858, le tribunal condamna l’auteur à trois ans de prison, 4.000 francs d’amende et la suppression des deux ouvrages, alors que l'éditeur, Garnier, et l'imprimeur, Bourdier, également poursuivis, écopaient quant à eux de un mois et quinze jours. Pour échapper à la prison, après avoir vainement tenté de faire casser l'arrêt, Proudhon s'exila en Belgique dès le mois de juillet et s'établit à Bruxelles où il demeura jusqu'en 1862. ‎