Paris, Savoye, Durand, Saillant et Desaint, 1768. 3 volumes in-12 maroquin rouge, dos à faux-nerfs, ornés et dorés, étiquettes fauves, triple filet doré encadrant les plats, armes dorées au centre, tranches dorées. Reliures armoriées de l’époque. 147 x 85 mm. « Edition la plus correcte qu’on ait donnée jusqu’à présent des œuvres de ce célèbre poète. » « Une vie assez terne, une œuvre finalement peu abondante - et pourtant Boileau reste un des grands vivants du XVIIè siècle : plus que ses livres, c’est le personnage qui s’impose, et c’est son action directe, orale, sur son temps qui est la plus importante. Les idées de Boileau ont irrité les « philosophes » ; les romantiques les ont bafouées, malgré l’effort tardif de réhabilitation de Sainte-Beuve, Elles peuvent sembler aujourd’hui conventionnelles. En 1660, elles étaient révolutionnaires. Boileau était de plain-pied avec son temps : l’un des rares critiques à avoir mieux jugé ses contemporains que ses prédécesseurs, il a certes médit de Ronsard, mais peut-on dire qu’il se soit trompé sur les chapelain, Cotin Scudéry ? Il n’avait pas de système ; il obéissait aux impulsions de sa raison chaleureuse, aux ardeurs ou aux colères de son goût, qui détestait le laborieux, le compliqué, mettait la perfection dans l’aisance, l’apparente facilité et combattait pour un art « naturel », avec pour idéal la simplicité. Amener la poésie française au niveau où les « Provinciales » avaient élevé la prose, débarrasser la poésie de ses oripeaux conventionnels et de la préciosité, tel fut, selon Sainte-Beuve, le rôle de Boileau, tant de fois diffamé depuis trois cents ans, mais qui reste peut-être le seul théoricien littéraire du passé encore lisible, et encore lu. » (Jacques Patry). PRECIEUX EXEMPLAIRE RELIE EN BEAU MAROQUIN ROUGE DE L’EPOQUE ORNE DES ARMOIRIES DE LA Comtesse d’Artois. Marie-Thérèse de Savoie, troisième fille de Victor-Amédée III, duc de Savoie et roi de Sardaigne, et de Marie-Antoinette-Ferdinande, infante d’Espagne, née à Turin le 31 janvier 1756, épousa le 16 novembre 1773, à Versailles, son beau- frère. Charles-Philippe, comte d’Artois, plus tard Charles X. Elle mourut à Gratz (Autriche) le 2 juin 1805, laissant deux fils, le duc d’Angoulême et le duc de Berry. Sa bibliothèque, formée par les soins de Félix Nogaret, son secrétaire, était une des plus importantes de l'époque ; les livres en étaient généralement reliés en maroquin rouge et sans autres ornements qu’un triple filet.
Paris, Didot, Nyon..., 1751, 6 volumes in-12, maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armoiries frappées or au centre, dos à nerfs richement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 166 x 96 mm. Les Négociations précédant le Traité de Westphalie dédicacées « A Monseigneur Amelot Ministre et secrétaire d’Etat du roi Louis XV » reliées en maroquin rouge de l’époque aux armes de la Comtesse de Provence (1753-1810). Le 24 octobre 1648 sont publiés les traités négociés dans les semaines précédentes en Westphalie. Ces traités mettent fin à l'interminable guerre de Trente Ans qui a saigné à blanc l'Allemagne. Ils se soldent par l'émiettement politique de celle-ci. Les deux grands vainqueurs du conflit sont la Suède, devenue la principale puissance de la mer Baltique, et la France, son alliée, désormais sans rivale en Europe occidentale. La France est confirmée dans la possession des Trois-Évêchés de Metz, Toul et Verdun, ainsi que de la plus grande partie de l'Alsace à l'exception notable de Strasbourg que Louis XIV va annexer quelques années plus tard, Dix ans plus tard, en 1659, la paix des Pyrénées et la paix du Nord allaient confirmer sa prépondérance en Europe. La réorganisation de l'Europe centrale instituée par les traités de Westphalie va perdurer jusqu'à la Révolution française, 150 ans plus tard. On peut dire que les beautés de Dresde ainsi que Mozart, Bach, Beethoven ou encore Goethe sont les fruits des traités de Westphalie ! TRES BEL EXEMPLAIRE RELIE EN MAROQUIN ROUGE DE L’EPOQUE AUX ARMES DE DE Marie-Joséphine-Louise de Savoie, comtesse de Provence. « Animée d’un esprit très libéral, Louise de Savoie eut son heure de faveur populaire, en défendant au début de la Révolution ce qu’elle-même appelait alors les « droits de la nation, et le bruit des explications assez vives qu’elle eut avec la reine Marie-Antoinette lui valut plus d’une fois les applaudissements de la foule. La comtesse de Provence eut le goût des Lettres et des Arts. Sa bibliothèque avait été composée avec beaucoup d’intelligence » (E. Quentin Bauchart, II, pp. 309-330).
PARIS, Aux dépens de Rigaud, Directeur de l'Imprimerie Royale - 1716 - 3 volumes In-8 - Reliure plein veau de l'époque aux Armes - Dos à 5 nerfs ornés de caissons fleuronnés dorés - Pièces de titre et tomaisons cerise, titre et tomaisons dorés - Toutes tranches rouges - Bandeaux & culs-de-lampe - léger manque en queue du 1 tome - Signet - 456 + table, 497 + table & 481 pages + Table & Privilège 44 pages - Très propre - envoi rapide et soigné
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Paris et Lyon, Librairie d'éducation de Perisse Frères, 1841. In-12 en plein veau marbré au dos lisse ornés de filets et fleurons dorés, armes du collège de Chateaugontier sur le plat. Tranches marbrées. 2 ff, vi, 276 pp. Livre de Prix donné à Charles de Luigné. Frottements au dos, au mors, coins émoussés, épidermure dans un coins du 2ème plats. Rousseurs.
Paris Antoine de Sommaville 1656 1 vol. relié petit in-12, maroquin rouge, dos à nerfs, guirlande dorée en encadrement des caissons ornés d'un fleuron doré central, guirlande dorée en encadrement des plats aux armes, 7 ff. (épître et avertissement) + 341 pp. Épopée traduite par Georges de Brébeuf (1617-1661) dont c'est l'oeuvre majeure, saluée par Corneille, mais critiquée par Boileau... Bonne reliure d'époque aux armes de François de Rignac, procureur du roi en la cour des aides de Montpellier, à sa devise "Semper in Altum". On relève en fin de volume l'ex-libris manuscrit d'un capitaine du régiment Royal-Roussillon cavalerie daté de 1703. Coins usés et dorure un peu ternie, mais charmant exemplaire.
La Haye, Pierre Gosse, 1758 in-8, XII-242 pp., veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, tranches rouges (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
Un des deux tirages de cette traduction ou plutôt adaptation pour un public français de l'ouvrage Estimate of the Manners and Principles of the Times, paru en deux volumes en 1757-1758, et qui constitue l'oeuvre la plus célèbre du moraliste et théologien John Brown (1715-1766), ministre anglican très porté sur la satire des moeurs de ses contemporains ; mais pour lui, elles n'avaient rien de spécifiquement "anglais". C'est la traduction qui a introduit cette spécificité supposée.Exemplaire aux armes non identifiées (OHR 1957) poussées en queue du dos. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
CANONIERI (Pietro Andrea) / BELLI (Philippe Honorius, pseud. de Giulio) / AZPILCUETA (Martín de, dit Navarrus)
Reference : 276
Francofurti - id. - Romae Matthiae Beckeri - Ioannem Wolffium - Ex Officina Accoltiana 1610 - 1611 - 1580 In-4° (215 x 158 mm), [4] ff. - 303 pp. - [1] p. bl. - [5] ff. (*4 A-Z4 Aa-Qq4 Rr1) + [3] ff. - [2] f. bl. - 292 pp. - [4] ff. (5 A-Z4 Aa-Pp4) + [6] ff. - 43 ff. - [5] ff. ((vi A-M4), maroquin olive, dos lisse orné au chiffre, encadrement d'un triple filet sur les plats avec armes au centre et chiffre aux angles, roulette sur les coiffes, tranchefiles chapiteau de fils bleu et blanc, tranches dorées (reliure de l'époque).
Un précieux recueil de traités politiques à l'usage du dernier des Valois Le premier texte, première édition allemande des Quaestiones de l'érudit génois polyvalent et fécond Pietro Andrea Canonieri, parut l'année passée à Rome, s'affranchit résolument de la reconstitution des idéaux et des voies de la « cour parfaite », du discours sur le butin et des règles pédantesques du petit monde fermé de la cour et de ses oligarchies ennuyeuses, pour faire face à des problèmes plus vastes : les meilleures formes de gouvernance, le rapport entre les pratiques du pouvoir et la conception religieuse, le degré d'autonomie et de personnalité juridique de l'État absolu, l'utilité de l'histoire, le conflit entre les intérêts du Prince et le bien collectif. Le second est l'édition originale de la seconde partie du « Trésor politique » bilingue (latin avec version italienne en regard) du juriste et historien slovène de langue italienne Giulio Belli dont la première partie fut publiée un an plus tôt. Tout emprunt du Tacitisme analysé dans le premier texte, Le Trésor politique, condamné par l'Eglise en 1615, expose la prudence, une « vertu pratique », c'est-à-dire qui a rapport à la praxis, à l'action, à travers de nombreuses instructions et rapports diplomatiques, des traités et divers écrits politiques sur la géographie, la vie sociale, les conditions démographiques et les systèmes de gouvernance dans de nombreux pays du monde. Le dernier, dû au canoniste, théologien et économiste basque-espagnol Martín de Azpilcueta, l'un des plus grands penseurs de son temps (inventeur de la théorie de la valeur-rareté bien connue des amateurs d'art), parut en 1550 à Coimbra, apparaît ici quant à lui dans sa seule et unique réédition. Totalement oublié, il doit être considéré notamment comme la première monographie consacrée à l'étude de la contrebande de guerre. Ces trois textes sont rares. PROVENANCE : - Annibal Codret, marque de provenance et ex-dono au titre, « Dom. S. Lud. Soc. Jesu » et « Author dono dedit P. Annibali. » L'ouvrage fut donc initialement donné par l'auteur au père jésuite Annibal Codret. Né à Sallanches en Savoie, Codret fit ses études à Paris et à Padoue. Il prit dans l'université de cette dernière ville ses grades de docteur en médecine, et entra, en 1548, dans la compagnie de Jésus. Ses supérieurs le mirent successivement à la tête des colléges de Lyon, de Chambéry, de Turin et de Tournon. Il possédait parfaitement les langues hébraïque , grecque et latine. Son rudiment latin qui a servi de modèle à celui de Langres, à celui d'Angers et sans doute à plusieurs autres, et dont la dernière édition paraît être celle d'Annecy, 1722, a été imprimé un grand nombre de fois. Il mourut provincial d'Aquitaine à Avignon, le 19 septembre 1599, dans un âge fort avancé. Les ex-dono d'auteurs du XVIe siècle sont de la plus grande rareté, - Charles de Valois-Angoulême (1573-1650), à ses armes « De France, au bâton péri en barre d'or » et chiffre, comte d'Auvergne, puis duc d'Angoulême, comte de Ponthieu, pair de France, chevalier de Malte et prieur de la langue de France. Fils légitimé du roi Charles IX, Charles a joui de la protection de son oncle le roi Henri III et de Catherine de Médicis qui l'appelait le « petit bâtard », et lui légua les comtés d'Auvergne et de Lauraguais. Il connut une faveur croissante à la cour, si bien qu'Henri III le traita comme son fils et que dans les 15 derniers mois de son règne, il devint - avec Roger de Bellegarde - le nouveau favori, remplaçant les deux archimignons déchus, Joyeuse et Epernon. Marié à la fille du connétable de Montmorency, il se distingua sur le terrain de plusieurs batailles : Arques, Ivry, Fontaine-Française, etc. Condamné à la prison à perpétuité en 1605 pour ses intrigues avec sa demi-soeur, Catherine Henriette d'Entragues, marquise de Verneuil, maîtresse d'Henri IV, il recouvra la liberté en 1616, grâce à l'entregent de la reine-mère Marie de Médicis, mère du jeune Louis XIII. Dès sa sortie de prison, le duc d'Angoulême prit les armes au siège de Soisson, et en 1628, à celui de La Rochelle, puis continua à guerroyer sur tous les fronts : Languedoc, Allemagne, Flandres, etc. Bibliophile renommé, auteur de plusieurs ouvrages et mémoires, sa bibliothèque fut léguée par son fils Louis, comte d'Alais, au monastère des Minimes de La Guiche, dans le Charolais, d'où l'ex-libris manuscrit sur la page de titre : « ex bibliotheca minimorum guichiensium ». Les collections du monastère furent dispersées à la Révolution. 2 premières gardes blanches (sur 3) absente, papier uniformément bruni aux deux premiers textes, petite galerie marginale sans atteinte au texte à la 2de moitié du volume.
Paris, Librairie d'Amyot, 1845 4 vol. in-8, demi-veau prune, dos à nerfs, filets dorés (reliure de l'époque). Ex-libris de Rambuteau. Bon exemplaire.
"L'objet du présent livre n'est que de placer en présence des lecteurs une série de documents originaux, de pièces authentiques, qui je l'espère, pourront modifier les idées qu'on a jusqu'ici jetées sur François Ier, et en général sur le XVIe siècle." (Avant-propos). Capefigue adopte un point de vue résolument anti-protestant dans sa description du règne de François Ier. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
Lugduni [Lyon] officina Elzeviarana [Elzevier] 1635 In-18° (112 x 64 mm), [8] ff. - 608 pp., vélin rose, dos à 4 nerfs orné, encadrement à l'or avec fleurons en écoinçons et armes sur les plats, tranches dorées (reliure de la 1e moitié du XVIIIe siècle)
Une rare reliure hollandaise du XVIIe siècle en vélin rose aux armes d'un érudit munichois Seconde édition, parue chez Bonaventure et Abraham Elzevier. Il s'agit d'une réimpression de l'originale de 1627, avec des pièces liminaires différentes. Une troisième édition, parue en 1656 avec le titre gravé à la date toujours de 1635, porte la signature « Elzevirius / Lugd. Bat. 1656 » à l'épître dédicatoire ; elle est de moins bonne facture (Willems, 421). Jérôme Cardan (ou Gerolamo Cardano, 1501-1576) fut l'un des grands érudits de la Renaissance italienne. Polymathe et précoce, il s'essaya aussi bien à la médecine, aux mathématiques, à la cryptographie, à l'horlogerie et à l'optique qu'à la magie et à l'astrologie. Son intérêt pour l'occultisme lui valut une accusation d'hérésie, l'Inquisition lui reprochant notamment d'avoir établi l'horoscope de Jésus-Christ. L'Arcana politica parut après sa mort sous le titre Proxeneta, seu, De Prudentia civili (Elzevier, 1627). Dans ce « manuel de succès », Cardan aborde des sujets aussi divers que la gestion d'une maisonnée, l'élevage du bétail ou encore l'art de la dissimulation politique. Composé au cours des dix dernières années de sa vie, l'Arcana politica témoigne également des transformations sociales et politiques amenées par la Contre-réforme. PROVENANCE : 1. Andreas Felix von Oefele, dit « Evelius » (1706-1780), armes sur les plats. Bibliothécaire de la bibliothèque nationale de Leuven (Allemagne), Andreas Felix von Oefele fut également le précepteur des princes Maximilien et Clément de Bavière. En 1746, il fut appointé conservateur de la bibliothèque de Munich, où il catalogua près de 20 000 volumes. Il fut l'un des membres fondateurs de l'académie bavaroise des sciences publia un ouvrage en 10 volumes, Lebensgeschichten der gelehrtesten Männer Bayerns (Vies des hommes les plus érudits de Bavière). 2. Tampon humide rouge à 4 idéogrammes Chinois encadré d'un filet (Chine ou Japon) au verso de la garde blanche inférieure, non-identifié. Quelques frottements.
London, Maggs Bros, 1927 in-8 carré, IV-208 pp., frontispice en couleurs, 116 planches, broché. Couverture usée et salie. Rousseurs.
Catalogue n°489 du libraire londonien Maggs Bros décrivant 311 numéros. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
Caen / Paris / Rouen, A. Hardel / Lance / Frère, 1836. Un vol. au format in-8 (207 x 138 mm) de 427 pp. et 1 f. n.fol. Reliure de l'époque de demi-maroquin La Vallière, double filet verticaux dorés à froid porté sur les plats, dos à nerfs orné de filets gras en noir, filet maigre à froid sur les nerfs, caissons occupés par un entrelacs de chiffres dorés surmontés d'une couronne comtale, titre doré, date dorée en queue, tranches mouchetées.
Edition originale. Exemplaire revêtu d'une reliure aux armes (frappées au dos). ''Le Congrès scientifique de France, dans la session tenue à Caen au mois de juillet 1833, déclara que mon Cours d'antiquités monumentales avait beaucoup contribué à répandre des notions auxquelles les savants étaient presque complètement étrangers auparavant. La proposition suivante fut adoptée à l'unanimité : ''Inviter M. de Caumont à faire imprimer un résumé de son Cours d'antiquités monumentales''. Frère I, Manuel du bibliographe normand, p. 197 - Louandre & Bourquelot, La Littérature française contemporaine, p. 542 (ne citant qu'une édition de 1837). Angles élimés. Quelques feuillets oxydés et claires rousseurs dans le texte. Du reste, belle condition. Peu courant.
Lugduni Batavorum (Leyde) Apud C. Boutesteyn & S. Luchtmans - Adrianum Beman 1713 1 vol. relié fort in-8, vélin crème, dos droit avec titre et date à l'encre noire (partiellement effacée), armes dorées au centre des plats, tranches mouchetées rouges, deux rubans de fermeture de tissu vert, (8) ff. + 862 pp. + (25) ff. + 224 pp. Excellente édition "variorium" des principales oeuvres de Jules César [Brunet I, 1456] illustrée d'un frontispice, un portrait, 3 cartes dépliantes et 11 figures dont 5 dépliantes. Séduisant exemplaire en reliure hollandaise d'époque, aux armes de la ville de Haarlem. Ex-libris manuscrit. Très bonne condition.
Paris Imprimerie Royale 1753 In-4 veau havane marbré, triple filet doré encadrant les plats avec Armes de Louis XIV au centre, dos à nerfs orné fleurons et chiffres de Louis XIV dans les caissons, dentelle dorée intérieure, tranches rouges. VIII-288 pages et (5 ff).
Edition originale de cet ouvrage très estimé pour l'exactitude des observations astronomiques qu'il renferme dans sa seconde partie. La première décrit la relation du voyage de l'auteur jusqu'à Louisbourg et de ses quatre expéditions aux côtes et îles voisines. Illustré de 6 cartes dépliantes, d'une planche et d'un tableau également dépliant. Superbe exemplaire dans la reliure de présent de l'Imprimerie Royale. Ouvrage majeur dans l'histoire de la navigation de Joseph-Bernard Chabert (1724-1805). L'œuvre était tenue en haute estime par l'Académie française des Sciences, et recommandée comme un modèle de navigation pour les futurs marins. Chabert entra dans la Marine le 14 juillet 1741, sur le "Léonard". Il navigua sur la côte américaine, où il resta jusqu'en 1746, date à laquelle il était à bord d'un autre navire, "l'Émeraude". Après une promotion en 1748, il reçut l'ordre du Roi de parcourir la région qui forme maintenant la région sud-est du Québec, l'est du Maine, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Ecosse et l'île du Prince Édouard : c'est ce voyage qu'il relate dans le présent ouvrage. Sabin, 11723. Leclerc, 691.
Paris, Pierre Jacques Ribou, 1735. 2 volumes in-12, maroquin citron, triple filet doré encadrant les plats, armoiries au centre, dos lisse orné à la grotesque, tranches dorées. Reliure de l'époque. 160 x 93 mm. C’est à Rouen que Charles Chevillet de Champmeslé commence sa carrière de comédien. Il rencontre une jeune comédienne, déjà veuve, Marie Desmares, dont il fait sa femme. En 1668, le couple Champmeslé entre à Paris au Théâtre du Marais, puis passe, en 1670, à l'Hôtel de Bourgogne où Racine donne ses tragédies. Champmeslé crée Antiochus dans Bérénice, d'autres rôles de rois dans la tragédie et quelques rôles de paysans dans la comédie. En 1679, les Champmeslé se joignent à la troupe de l'Hôtel de Guénégaud, héritière de Molière, et font donc partie tous deux de la troupe réunie en 1680 par Louis XIV. Acteur-auteur, Champmeslé écrit de nombreuses comédies agréables, dont plusieurs en collaboration avec Jean de La Fontaine, créées à l'Hôtel de Bourgogne et à la Comédie-Française. Champmeslé (Marie Desmares, Mademoiselle de), illustre tragédienne est née à Rouen le 18 février 1642 ; elle épousa en janvier 1666 Charles Chevillet, dit Champmeslé, comédien. En 1669, elle joue à Paris avec son mari, au théâtre du Marais ; au début de 1670, elle passe avec lui à l’hôtel de Bourgogne, et c’est là qu’elle crée les grands rôles raciniens de Bérénice, de Roxane ou d’Athalie, de Monime, d’Iphigénie, de Phèdre ; elle est courtisée par Racine, par La Fontaine, par Charles de Sévigné. En 1679, son mari et elle quittent l’hôtel de Bourgogne pour le théâtre des deux troupes en 1680, la Champmeslé continue sa carrière glorieuse, jusqu’en janvier 1688 ; elle tombe malade à cette date, quitte la scène, et meurt, après avoir renoncé à la comédie le 15 mai 1689. PRECIEUX ET BEL EXEMPLAIRE RELIE EN MAROQUIN DE L’EPOQUE AUX ARMES DE BEATRIX DE CHOISEUL-STAINVILLE, fille de François-Joseph Il, marquis de Sainville, baron de Beaupré, ambassadeur du duc François de Lorraine, et de Marie-Louise de Bassompierre, « l’altière et impérieuse » sœur du ministre de Louis XV. Elle naquit à Lunéville en 1730. Dame, puis coadjutrice de l’abbaye de Bouxières-aux-Dames, au diocèse de Toul, et chanoinesse de Remiremont, elle exerça par son courage et son énergie viriles une très grande influence sur son frère. Elle épousa le 16 août 1759 Antoine-Antonin, duc de Gramont, pair de France, gouverneur de la Navarre et du Béarn, dont elle fut la seconde femme. Elle mourut sur l’échafaud le 17 avril 1794. La duchesse de Gramont avait rassemblé une bibliothèque considérable reliée en maroquin rouge ou vert. De la bibliothèque Borluut de Noortdonck, avec ex-libris, et Lignerolles (17 mars 1894, n° 1670).
Paris, A. Pédone, 1900. In-4, CXXVI-465 pp., demi-maroquin rouge, dos à nerfs, blason doré du comte d'Antioche en queue du dos, tranches mouchetées (frottements, quelques petites taches ou rousseurs).
Édition originale de cette troisième partie. Ex-libris héraldique du comte d'Antioche. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris Émery - Lefort an VIII (1799) 2 vol. in-8° (204 x 130 mm), [1] ff. - viii pp. - [1] f. de pl. - 311 pp. + [1] ff. - viii pp. - 311 pp., basane brune mouchetée, dos lisse, encadrement d'une roulette sur les plats, roulette sur les coupes, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Ensemble de récits de voyages en Asie, avec des considérations sur la botanique et l'agriculture Édition originale avec un titre de relais daté de l'an VIII et auquel vient s'ajouter le nom du libraire Lefort. Emery avait donc du s'associer à lui l'année républicaine suivant la parution pour la vente des exemplaires restants pour une raison qui nous est inconnue. Illustrée d'une carte dépliante du bras occidental du Gange, cet ensemble de récits de voyage et notes sur l'Asie fut rassemblés par Joseph-François Charpentier de Cossigny (1736-1809), explorateur-botaniste. Correspondant de l'Académie des Sciences de l'Île Maurice, il prit en charge la création de plusieurs jardins d'acclimatation et introduisit le litchi dans les Îles de France (Maurice) et Bourbon (La Réunion). L'ouvrage est riche de réflexions sur l'agriculture ; il comprend ainsi un essai sur la culture du riz en Asie, dont l'auteur avance qu'elle pourrait inspirer de nouveaux procédés applicables à la culture du blé. On découvre également d'intéressantes lettres concernant la possibilité d'introduire en Europe différentes espèces d'arbres et de fruits ainsi que des instructions sur la préparation de la cannelle. Si les considérations sur la culture et le « caractère national » du Japon ou de l'Inde n'en sont pas moins intrigantes, elles sont imprégnées d'impérialisme et révèlent un mépris profond de la part des auteurs pour l'autre « primitif ». Les autres nations européennes, cependant, ne sont pas en reste : dans la première partie de l'ouvrage, le récit annoté d'un voyage au Bengale de trois mois réalisé en 1789 par un ami de Charpentier de Cossigny, l'auteur s'indigne de la domination de la Compagnie des Indes orientales sur la région ; il met en exergue les faiblesses de son gouvernement et suggère à la France des moyens de la renverser. L'ouvrage comprend également des notes (corrections et ajouts) sur le récit de voyage de John Splinter Stavorinus, Voyages to the East Indies. Provenance : "Jules Joyet", mention manuscrite sur la première garde, non-identifié. "BIBLIOTHEQUE / DE V PERDONNET", supra-libris et étiquette sur le contreplat supérieur. Alexandre François Vincent Perdonnet (Vevey, 1768 - Lausanne, 1850), riche agent de change suisse qui compta dans la vie politique de son pays tout en déployant une activité économique intense en France (il possède par exemple les forges de la Loue et le haut fourneau de Pontarlier) et en Europe. Il est naturalisé français en 1818. De religion protestante, Vincent Perdonnet s'intéresse vivement aux sciences et aux arts, aux progrès industriels de son temps, et à toutes les nouveautés. Faux-titres non reliés dans l'exemplaire, manque de cuir à la pièce de tomaison du tome 1, ors assombris au dos, coiffes inférieures absentes, coins frottés, quelques rousseurs en tête de volumes, feuillets brunis en fin de tome 1 ; Brunet - VI, 20698
Paris, Hautecoeur-Martinet, 1829 in-8, 112 pp., demi-toile chagrinée verte, dos lisse orné de filets dorés, armes au centre des plats, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Rousseurs.
Edition originale de cette critique épistolaire, dont l'auteur se présente dans l'introduction comme le simple éditeur ... Elle est un bon témoignage des réticences que la prosodie hugolienne suscitait dans l'opinion éclairée.Vicaire VI, 251.Exemplaire aux armes de C. de Mandres, et vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
Par la Compagnie, A Trevoux, 1741. 1 volume reliure pleine basane fauve de l'époque, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches teintées rouge, 512 pages, épidermures sur les plats. Aux armes de la ville de Vienne.
Jusqu'en 1887, Vienne porte: d’or à un arbre arraché de sinople, chargé d'un calice et d'une hostie d'or, avec un écriteau d’argent voltigeant et brochant sur le tronc de l’arbre et portant ces trois mots Vienna civitas sancta. Cela signifie Vienne ville Sainte car beaucoup de martyrs sont issus de Vienne.
Paris, Librairie Stock, 1930. In-8, 264 pp., demi-chagrin vert, dos à faux nerfs orné d'un blason doré, couverture originale imprimée (dos éclairci, petites épidermures).
Édition originale de ce "Journal d'une désintoxication". Elle est illustrée des compositions de Cocteau, en noir dans le texte. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
In-8, plein veau blond de l'époque, dos à nerfs orné d'une fine roulette dorée, triples filets d'encadrement à froid sur les plats, grandes armes dorées au centre, pièce de titre de maroquin, daté en pied, coupes et chasses ornées, tranches jaspées, (2) f. de titre, xii, 452 p. Paris, Didier & Cie, 1861.
Edition originale. "Recueil d'articles parus dans l''Ami de la religion'. Leur but commun, dit la préface, est l''union sans confusion, la distinction sans séparation de l'ordre naturel avec l'ordre surnaturel et la réconciliation dans la justice et la vérité, dans l'autorité et la liberté, du monde moderne avec le catholicisme'" (Weill, 'Histoire du catholicisme libéral en France', p. 146).Très bel exemplaire aux armes de la famille Pavée de Vendeuvre.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris Capelle et Renand 1809 In-16° (145 x 89 mm), 216 pp. - [1] f. de frontispice, veau marbré, dos lisse orné, roulette en encadrement sur les plats avec chiffre couronné au centre, filet sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque)
L'exemplaire du roi Jérôme et de la reine Catherine de Westphalie sauvé des flammes de l'incendie des Tuileries Édition originale de ce dixième volume d'une série à succès débutée en 1800. PROVENANCE : Jérôme Bonaparte et Catherine de Wurtemberg, avec leur chiffre couronné 1. Roi et reine consort de Westphalie de 1807 à 1813 puis prince et princesse consort de Montfort en 1816. Napoléon Joseph Charles Paul Bonaparte, dit Napoléon-Jérôme ou « Plon-Plon » avec son tampon humide (gratté) sur le titre. Prince français, comte de Montfort, de Meudon et de Moncalieri. Fils du précédent. Reliure noircie, cuir rétracté avec petits manques, mors fendus sont ici les dommages consécutifs à l'incendie des Tuileries par les communards en 1871. Ce sont alors là que se trouvaient les bibliothèques des princes. Il s'agit donc de l'un des rares exemplaires qui fut sauvé des flammes.
Toulouse Augustin Manavit 1820 In-8° (220 x 138 mm), 19 pp. - [1] p. bl., br., sous couverture cartonnée de papier dominoté avec étiquette au titre manuscrit à l'encre brune sur le plat supérieur, chemise demi-maroquin vert à dos lisse et intérieur de tissu velouté Lavallière, étui de papier vert avec armes au centre des plats (travail de l'époque).
L'exemplaire de l'aide de camp du duc de Berry, témoin direct de son assassinat Cette brochure fut rédigée « à chaud » notamment d'après les témoignages, du comte de Clermont-Lodève et du vicomte de Montélégier, gentilshommes du duc, du comte de Ménard, premier écuyer de la duchesse de Berry et du comte César de Choiseul, aide de camp du Prince, tous présents au moment de l'attentat de l'ouvrier bonapartiste Louvel qui coûta la vie, dans la nuit du 13 au 14 février 1820, au duc de Berry, fils du comte d'Artois (futur Charles X), neveu du roi Louis XVIII et héritier potentiel au trône de France. L'assassinat eut un fort retentissement dans le pays car c'est sur le duc de Berry que l'avenir de la dynastie des Bourbon reposait, l'opinion le perçu donc comme un régicide. PROVENANCE : César (Louis Marie Joseph Gabriel César) comte de Choiseul-Beaupré (1781-1823), avec ses armes (d'azur à la croix d'or, cantonnée de dix-huit billettes du même, cinq dans chaque canton du chef, ordonnées 2, 1 et 2, et quatre dans chaque canton de la pointe, ordonnées 2 et 2.), colonel, aide-de-camp du duc de Berry. Rousseurs, dos de la chemise fendu avec petits manques.
COLLECTIF. [DONNEAU DE VISE] [LA VILLESTREUX (provenance)].
Reference : AMO-4528
(1673)
Suivant le Copie imprimée à Paris, chez Claude Barbin, 1673 (Tome I et II et III). [Hollande ou Bruxelles ? Elzéviers ou Vleugart ?] A Paris chez Claude Barbin, 1674 (en réalité même imprimeur que les trois tomes précédents). [Hollande ou Bruxelles ? Elzéviers ou Vleugart ?] 4 tomes reliés en 2 volumes in-12 (13,3 x 9 cm | Hauteur des marges : 130 mm) de (12)-108 ; (18)-102 ; 125-(5) ; 1 feuillet blanc ; (4)-114 pages. Collationné complet. Joli frontispice gravé Reliure plein maroquin bleu nuit, dos à nerfs, chiffre couronné répété (voir provenance) dans les caissons aux dos et dans les angles des plats, encadrement intérieur composé de roulettes et filets dorés, doublures et gardes de papier peigne, non rogné (ébarbé), relié sur brochure. Splendide exemplaire parfaitement établi par Capé au milieu du XIXe siècle. reliures fraîches malgré quelques légères décolorations du maroquin sur le pourtour des plats, sans gravité. Intérieur frais malgré quelques petits manques angulaires à quelques feuillets et une petite réparation ancienne dans l'angle inférieur d'un feuillet, sans manque).
"Très-rare" (catalogue de la vente du baron P. de la Villestreux. Paul de La Villestreux) "On avait commencé en Hollande, chez les Elzévirs, deux réimpressions du Mercure Galant de Donneau de Visé, dont le premier volume avait été publié à Paris en 1672 (fin mai) ; mais il ne parait pas qu'on ait donné de suite à cette double entreprise. L'une de ces réimpressions se publiait à Amsterdam et l'autre à Utrecht ; la première à l'enseigne de la Sphère, et l'autre avec un fleuron insignifiant sur le titre (la nôtre). Aucune des deux ne contient de nom d'imprimeur, ni d'indication de ville." (Pieters, Annales des Elzéviers). Une autre source (pour ne pas dire toutes) ne signalent que trois volumes (les trois premiers). Selon Bérard, Daniel Elzévier n'aurait imprimé que les trois parties citées plus haut, cependant il y en a bien quatre d'indiquées sous la date de 1674 dans son catalogue pour cette même année. En réalité, après avoir voulu attribuer tout et n'importe quoi de petit format aux Elzéviers il est fort probable que les Elzéviers ne sont pas à l'origine de cette impression. Cette collection de ces 4 seuls volumes est recommandable aux bibliophiles pour son extrême rareté avérée depuis le XVIIIe et XIXe siècle. Certaines sources indiquent comme imprimeur-éditeur Vleugart à Bruxelles. On trouve des exemplaires à la sphère imprimés en Hollande pour Juin 1677 (sans doute d'autres volumes du Mercure Galant ont-ils été contrefaits en Hollande après cette date). Le Mercure Galant connut un succès phénoménal entre 1672 et 1724, c'était la gazette mondaine, littéraire et historique, lue par les grands et moins grands du royaume. Le Mercure galant est fondé par Jean Donneau de Visé et dirigé par lui seul jusqu'à sa mort, en 1710. La première livraison date de 1672. Il est d’abord publié sous la forme d’un trimestriel (puis d’un mensuel à partir de 1677). Le Mercure galant a pour but d’informer le public des sujets les plus divers et de publier des poèmes ou des historiettes. Cette publication bénéficie d'un privilège royal. Les premiers numéros du Mercure galant contenant plusieurs histoires véritables sont édités par Claude Barbin, entre 1672 et 1674 et forment six volumes au format in-12. La publication reprend en janvier 1677 sous le titre de Nouveau Mercure galant, puis redevient le Mercure galant entre février 1678 et avril 1714. De 1679 à mai 1710 il porte la mention « Dédié à Monseigneur le Dauphin ». De 1678 à 1685, un supplément trimestriel, l’Extraordinaire du Mercure galant s'est ajouté aux périodiques mensuels. Ils relatent les évènements particuliers. Entre 1680 et 1709, Jean Donneau de Visé s'associe à Thomas Corneille. En juin 1710, la rédaction est reprise par Charles du Fresny. Le 5 mars 1683, Edme Boursault donna au théâtre la pièce le Mercure galant, ou la Comédie sans titre. Donneau de Visé s’étant plaint, pendant longtemps, cette comédie, imprimée sous le nom de Poisson, est intitulée la Comédie sans titre. Au total 488 volumes ont été publiés entre 1672 et 1710 sous la direction de Donneau de Visé. La revue continue à paraître après la mort de son fondateur, d'abord avec Charles Dufresny jusqu’en avril 1714, soit 44 volumes. Puis elle est reprise en octobre 1714, sous le titre Nouveau Mercure galant, avec à sa direction Lefebvre de Fontenay qui l'abandonne en octobre 1716, publiant entretemps un supplément fort remarqué en octobre 1715 intitulé Journal historique de tout ce qui s'est passé depuis les premiers jours de la maladie de Louis XIV..., communiqué par le marquis de Dangeau. En janvier 1717, l'abbé Pierre-François Buchet relance le titre jusqu’en mai 1721 sous le nom de Le Nouveau Mercure, introduisant une nouvelle typographie. Avec la reprise par Antoine de La Roque, la revue change de titre au mois de juin 1724 et devient le Mercure de France, dédié au roi. La revue s'ouvre aux meilleurs morceaux choisis de la littérature. Après plusieurs morts et résurrections le Mercure de France existe encore aujourd'hui en 2023, rédigé par un ensemble d'auteurs choisis pour leur potentielle capacité furtive à écrire sans le savoir (ou le contraire). Provenance : de la bibliothèque du baron P. de la Villestreux. Paul de La Villestreux (1828-1871) dont la bibliothèque fur vendue du 8 au 10 avril 1872 : Catalogue des livres rares et précieux de la bibliothèque de feu M. le baron P. de La Villestreux, premier secrétaire d’ambassade (Paris, L. Potier, 1872, in-8, XII-105-[1 bl.]-[1]-[1 bl.] p., 641 lots). Notre exemplaire y est répertorié sous le n°538 (adjugé 27 francs : "Très-rare"). On trouve à la fin du dernier volume plusieurs pièces relatives à la mort de Molière (Pièces en vers sur la mort de Molière et Oraison funèbre de Molière). Molière venait de mourir le 17 février 1673. Sauf erreur de notre part cette contrefaçon est absente du catalogue de la Bnf et plus largement du Catalogue Collectif des Bibliothèques de France. Très rare tête de série contrefaite en Hollande ou à Bruxelles. Très bel exemplaire finement établi en maroquin par Capé pour le baron de la Villestreux ; seul exemplaire complet des 4 tomes dont nous avons trouvé la trace. Véritable rareté bibliographique et bibliophilique.
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Paris, Pélicier, avril 1814-novembre 1814 in-8, maroquin cerise à long grain, dos lisse muet orné de filets et fleurs de lis dorés, encadrement de double filet et de guirlande de corolles et de fleurs de lis sur les plats, simple filet doré sur les coupes, tranches dorées, encadrement de simple filet, d'oves et de palmettes dorées sur les contreplats, gardes doublées de tabis vert (reliure de l'époque).
Rarissime impression particulière, probablement tirée à petit nombre et qui réunit, sous un faux-titre commun (Opuscules politiques) les pamphlets suivants de l'auteur :I. Essai sur le pouvoir en France (32 pp.). - II. Entendons-nous (titre, 14 pp.). - III. Réponse à M. Méhée, dédiée à M. le chevalier de Spies, secrétaire d'ambassade de S. M. L'Empereur de toutes les Russies (19 pp.). - IV. De l'Esprit de parti. Dédié à l'esprit public ([2] ff. n. ch., 35 pp.).Ce Constans est un bien mystérieux auteur sur lequel les dictionnaires biographiques ou monographies ne livrent pas la moindre lumière. Ses opinions en revanche sont claires : il est royaliste bon teint, du moins est-il favorable à Louis XVIII, et au régime qu'il promeut, ce qui n'est pas exactement la même chose, comme en témoigneront ultérieurement de profonds soupirs venus de la Chambre introuvable. Ses productions se limitent à l'année 1814, et il disparaît de la scène ensuite.Aucun exemplaire du recueil en tant que tel au CCF ; les plaquettes qui le composent se trouvent occasionnellement, mais ne sont guère fréquentes, et se rencontreront surtout à la BnF. Quérard II, 273, ne donne que trois opuscules de l'auteur (nos numéros III et IV, plus l'immortel Alexandre, poème national, paru également en 1814).Très bel exemplaire.Plats ornés d'un chiffre M sommé d'une couronne de duc et accompagné d'un manteau de Pair de France. Si l'on suppose que l'ouvrage a été relié en 1814 même, on ne voit que quatre personnages pouvant éventuellement correspondre : le maréchal MacDonald (1765-1840) ; le général Maillé de La Tour-Landry (1770-1837) ; et les deux Montmorency (Anne-Charesl-François, 1768-1846 ; Charles-Emmanuel, duc de Piney-Luxembourg, 1774-1861). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
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CREBILLON (Prosper JOLYOT de) - MARMONTEL (Jean-François de) - [anonyme] - [DUPUY DEMPORTES (Jean-Baptiste)] & [anonyme] - [DESFORGES (Pierre-Jean-Baptiste CHOUDARD)].
Reference : 10810
(1749)
A Paris, chez Prault, 1749 ; A Paris, chez Sébastien Jorry, 1749 ; A Londre [sic, Londres], Par les Libraires associés, 1748 (décembre) ; A Amsterdam, s.é., 1749. 4 ouvrages reliés en 1 vol. in-12 (168 x 98 mm) de 4 ff. n.fol., 96 pp. et 2 planches dépliantes ; ix pp., 1 f. n.fol. et 82 pp. ; 58 pp. et 1 f. n.fol. ; 22 pp. et 2 ff. bl. Reliure de l'époque de plein veau moucheté havane, armes dorées portées au centre des plats, dos à nerfs orné de caissons d'encadrement à froid, fleurons à froid, titre doré, armes dorées en queue, palette à froid en queue, filet doré sur les coupes, toutes tranches mouchetées, dentelle intérieure dorée.
Exemplaire aux armes de Gabriel-Jérôme de Bullion de Bonnelles, chevalier et comte d'Esclimont, originaire de Mâcon en Bourgogne. En 1713, le jeune chevalier de Bullion entra chez les mousquetaires du roi. Il devint colonel en 1718. Prévôt de Paris, il fut officier avec le grade de colonel au régiment de Provence, maître de camp, maréchal de camp. Il commanda son régiment à la prise de Nancy en 1733, puis fut employé à l’armée du Rhin de 1734 à 1735. Promu maréchal de camp le 1er mars 1738, il fut conservateur des Privilèges Royaux de l'Université de Paris. Réunion de quatre textes, chacun ici en édition originale. ''La tragédie de Catilina, à laquelle Crébillon avait travaillé plus de vingt ans, fut jouée pour la première fois le 20 décembre 1748 avec un succès dont le poète septuagénaire fut redevable à la cour et surtout à Mme de Pompadour, qui avait intéressé le Roi en sa faveur : « On parla devant Mme de Pompadour de ce grand homme abandonné, qu’on laissait vieillir sans secours parce qu’il était sans intrigue. C’était la prendre par son endroit sensible. Que dites-vous ? s’écria-t'elle. Crébillon est pauvre et délaissé ! Aussitôt elle obtint pour lui du Roi une pension de cent louis sur sa cassette… On parlait de Catilina comme de la merveille du siècle. Mme de Pompadour voulut l’entendre. Le jour fut pris pour cette lecture ; le Roi, invisible et présent, l’entendit. Elle eut un plein succès et, lorsque Catilina fut mis au théâtre, Mme de Pompadour, accompagnée d’une volée de courtisans, vint assister à ce spectacle avec le plus vif intérêt. Peu de temps après, Crébillon obtint la faveur d’une édition de ses œuvres à l’imprimerie du Louvre, aux dépens du trésor royal. Dès ce temps-là Voltaire fut froidement reçu et cessa d’aller à la cour.'' (Marmontel, in Mémoires). ''Lorsqu'on présenta à Voltaire, Denis le Tyran, première et dernière tragédie de Marmontel (i), le vieux poète dit : II ne fera jamais rien, il n'a pas le secret. — Le génie peut-être ? — Oui, l'abbé, le génie, et puis le bon choix des sujets ; l'homme de Nature opposé à l'homme civilisé ; l'homme sous l'empire du despotisme ; l'homme accablé sous le joug de la tyrannie des pères, des mères, des époux, les liens les plus sacrés, les plus doux, les plus violents, les plus généraux, les maux de la société, la loi inévitable de la fatalité, les suites des grandes passions''. (Diderot, in Salons). ''Dans le conte satirique Natilica (Catilina), tous les noms propres sont anagrammarisés : ainsi, Inebami, c'est Bien-Aimé (Louis XV) ; Lovatire, c’est Voltaire ; Rebnocill, c’est Crébillon.'' (Drujon). Quérard II, La France littéraire, p. 332 (pour Catilina) - Cioranescu II, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème, 43021 & Quérard IV, La France littéraire, p. 551 (pour Denys le tyran) - Barbier IV, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 1102-b (pour la Lettre [...] puis V, 397-c (pour Natilica, dans une édition à la même date mais au format in-4) puis Quérard II, La France littéraire, p. 512 & Cioranescu I, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème, 23405 et Drujon II, Les Livres à clefs, 681. Angles élimés. Coiffes arasées. Dos à l'éclat légèrement altéré. Discrète auréole claire en marge supérieure des feuillets. Rares rousseurs dans le texte. Du reste, bonne condition.