Paris Chez Le Jay 1770 1 vol. relié in-8, maroquin rouge, dos à nerfs, caissons ornés aux petits fers avec fleuron central, triple filet doré en encadrement des plats avec armes dorées centrales, roulette intérieure dorée, filet doré sur les coupes, coiffes guillochées, tranches dorées, CXLVI + 141 pp., frontispice d'après Restout gravé par Saint-Aubin et figure hors-texte d'après Marillier gravé par Massard. Quatrième édition de ce drame en trois actes adapté du roman éponyme de Madame de Tencin qu'on trouve reproduit à la suite (p. 99 à 141). Les deux gravures sont des scènes macabres qui préfigurent le genre gothique. Reliure de l'époque aux armes non identifiées mais de belle facture (fente au mors supérieur et coins un peu usés).
S.l., 1757 in-folio, [3] ff. n. ch. (titre-frontispice, titre d'après Bouchardon, avertissement), 62 belles planches gravées à l'eau-forte en noir, chiffrées 2-63 (le numéro 1 a été donné au titre-frontispice), montées sur onglets, 16 pp. (Extrait de l'Ordonnance du Roy du 6 may 1755), un f. n. ch. de table, le tout entièrement gravé, petite réparation de papier à la planche 56, demi-percaline verte, tranches citron, lacets (reliure du XIXe). Certaines planches légt brunies.
Edition originale, la seule au format in-folio (celle de 1759 est au format in-8). Une des plus belles suites gravées d'uniformes et de positions, réalisée avec grande finesse et précision à l'occasion du nouveau règlement d'infanterie de 1755.Simon-René de Baudouin (1723-1797) associait à sa qualité d'officier les talents d'un graveur amateur, dont il fit la démonstration dans au moins deux suites militaires, toutes devenues rares.Colas I, 245. Glasser (catalogue), 77.Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Amsterdam J. H. Schneider 1765 2 vol. in-12° (167 x 103 mm) de [1] f. v. bl. - VIII pp. - [1] f. v. bl. - 251 pp. + [5] ff. - 274 pp. (numérotées 253 à 526), veau marbré, dos lisse orné notamment d'un meuble héraldique en queue, encadrement d'un triple filet sur les plats avec armes au centre, filet sur les coupes, roulette intérieure, tranches marbrées multicolores (reliure de l'époque)
Un panorama de l'économie au XVIIIe siècle à la reliure à l'hydre du marquis de Joyeuse Seconde édition après l'originale publiée à Berlin à l'adresse de Chrétien Frederic Voss l'année passée. Malgré ce qui est indiqué au titre, il ne nous parait pas à première vue qu'elle fut « corrigée et augmentée ». Louis de Beausobre résidait à la cour de Berlin auprès de Frédéric II. L'ouvrage donne un aperçu sur les questions économiques du XVIIIe siècle quant à la population et à la démographie, à l'agriculture (grains, vignes, fruits, bois, tabac, sucre, safran, coton), à l'élevage, aux exploitations des ressources minières, à l'industrie, au commerce et à son organisation en France, en Europe et dans les autres parties du monde, à la religion, aux sciences et aux arts et aux dépenses régaliennes de l'État, notamment en ce qui concerne la défense. Louis Isaac de Beausobre (1730-1783), philosophe allemand et économiste politique d'origine huguenote française, nait à Berlin, fils de l'ecclésiastique protestant français et historien ecclésiastique Isaac de Beausobre et de sa seconde épouse, Charlotte Schwarz. Il ne doit pas être confondu avec son demi-frère aîné, le pasteur et théologien Charles Louis de Beausobre (1690-1753). Il fait ses études au Collège Français de Berlin, où il reçoit l'enseignement de Johann Heinrich Samuel Formey, qui l'a beaucoup influencé. Il étudie ensuite la philosophie à Francfort-sur-l'Oder, puis à Paris. À son retour à Berlin, il est reçu comme membre de l'Académie des sciences de Prusse en 1755. Frédéric le Grand, par estime pour Isaac de Beausobre, adopte Louis comme fils et le soutient dans ses études. PROVENANCE : Jean-Armand marquis de Joyeuse (1718-1774) avec ses armes au meuble peu courant qu'est l'hydre, transposé qui plus est ici au dos des volumes. Elle symboliserait un guerrier courageux dans l'adversité. Chevalier de Malte puis marquis de Joyeuse et de Ville-sur-Tourbe, comte de Grandpré, seigneur & marquis de Cailly, comte du Saint-Empire romain germanique, il fut capitaine de cavalerie au régiment d'Anjou puis à celui de Ponthieu-infanterie (1741, après son frère), brigadier des Armées du Roi (promotion du 31/12/1747), colonel au Corps des Grenadiers de France (02/1749, après fusion de son régiment dans celui de Provence) et enfin commanda le régiment de Montboissier (1751, s'en démet en 1755). Petits manques sur les plats ainsi qu'aux mors ; Quérard I, 245 ; Kress, 6239 ; INED, 352 (éd de 1791) ; Cioranescu, 10865 ; O.H.R, 770, fer n°3.
Firenze Giorgio Steininger 1846 In-12° (174 x 116 mm), 400 pp. - [1] f. bl., maroquin bleu nuit à grain long, dos lisse orné muet, large encadrement doré et à froid sur les plats avec chiffre couronné au centre du plat supérieur, roulette sur les coupes, tranches dorées (reliure de l'époque).
Un rarissime témoignage de la période florentine du sémillant Jérôme Bonaparte Première édition italienne de cette ouvrage traduit de l'allemand par l'avocat Fortunato Benelli, employé au département des affaires étrangères du Grand-duc de Toscane. C'est sans doute ce qui lui permit de rencontrer Jérôme Bonaparte et de lui offrir ce superbe exemplaire. Catherine de Wurtemberg, seconde épouse de Jérôme meurt en 1835 à Lausanne. Quelques années plus tard, en 1840, courant toujours après l'argent, il épouse une riche noble italienne Justine Pecori-Giraldi, veuve du marquis Louis Bartolini-Baldelli (1811-1903) une première fois religieusement à Florence, puis civilement le 19 janvier 1853 à Paris, mariage tenu secret. En 1846, Jérôme habite Florence. Le 25 juillet, il est informé de la mort de son frère Louis, décédé à Livourne et devient ainsi le dernier survivant de la fratrie jadis régnante. Il rentre en France en 1847. PROVENANCE : Jérôme Bonaparte, avec son chiffre couronné. Roi de Westphalie de 1807 à 1813, alors prince de Montfort. Nous n'avons pu trouver aucun exemplaire de cette ouvrage dans les bibliothèques publiques françaises.
Amsterdam Desbordes 1701 In-12° (140 x 76 mm), [1] f. - 360 pp., [6] ff. - [1] pl., veau havane, dos lisse orné, armoiries au centre des plats avec mention de lieu en partie haute sur le plat supérieur, filet sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque)
L'exemplaire de la scandaleuse Mademoiselle de Charolais au Château d'Athis, ayant subi le courroux de la Révolution Rare provenance pour cet exemplaire dont les attributs nobiliaires, fleurs de lys et couronne, furent vraisemblablement grattés à la Révolution. Ce périodique fut le premier à s'être donné pour objectif d'analyser et de rendre compte au public (auparavant, l'échange d'informations et d'appréciations se faisait dans le cercle étroit des intellectuels) des éditions contemporaines publiées en Europe (France et Hollande surtout, mais aussi Angleterre, Suède, Allemagne, Italie, etc.) concernant les sujets les plus intéressants du monde d'avant les Lumières tels que la philosophie cartésienne, les religions, les voyages, les inventions et les progrès des sciences physiques et mathématiques et de la médecine, et - quoique dans une moindre mesure - les oeuvres historiques et littéraires. La parution fut successivement dirigés par Bayle (mars 1684-février 1687), Daniel de Larroque et Jean Le Clerc (mars-août 1687), Jean Barrin (septembre 1687-avril 1689), Jacques Bernard (janvier 1699-décembre 1710, janvier 1716-avril 1718), et Jean Le Clerc (mai-juin 1718). PROVENANCE : Louise-Anne de Bourbon-Condé (1695-1758), au château d'Athis-sur-Orge (Athis-Mons ce jour), avec armes sur les plats et inscription « Atis » sur le plat supérieur. Elle fut d'abord titrée Mademoiselle de Charolais, mais en l'absence de fille du duc d'Orléans, elle porta le titre de « Mademoiselle » jusqu'en 1726, puis le perdit et le reprit en 1728 à la mort de Louise Madeleine d'Orléans. Un temps pressentie pour épouser son cousin le prince des Dombes, fils du Duc du Maine, elle refusa, de même qu'un éventuel mariage avec le duc d'Orléans, quoique la duchesse d'Orléans jugeât cette alliance trop peu prestigieuse. Mademoiselle préféra rester célibataire et mener une vie libre, voire passablement dissolue, le château de la Muette devenant un lieu de fêtes galantes et de débauche. Parmi ses nombreux amants, elle fut la maîtresse du duc de Richelieu dans la période suivant la conspiration de Cellemare, dans laquelle le duc avait été impliqué, tout comme sa tante la duchesse du Maine. Elle aimait à recevoir ses amants nue, sous un vêtement de moine cordelier, habit qu'elle pouvait ôter plus rapidement qu'une robe de cour. Peu soucieuse du scandale, mais désireuse de jouer un rôle politique, elle détourna son cousin Louis XV - de quinze ans son cadet - de ses devoirs conjugaux et chercha à le pourvoir en maîtresses, si bien que le compte d'Argenson l'appela « la maquerelle royale ». C'est notamment, selon toute vraisemblance, par son entremise que la comtesse de Mailly, femme effacée, devient la première maîtresse puis première favorite de Louis XV. En 1740, elle vendit la terre de Vallery où tous les Condé avaient été inhumés. Elle acheta le château d'Athis à Athis-Mons (Essonne) le 6 février 1743 à Suzanne-Andrée de La Brousse, sur de Thibaud-Étienne de La Brousse. Elle fit abattre la ferme seigneuriale pour installer la cour d'honneur et remanier le parc à la française. Quentin-Beauchard II, 432-433 indique ne pouvoir distinguer les volumes des 3 filles de Louis III car tous portent les mêmes armes. Il cite seulement 5 exemplaires qu'il attribuerait à Madame de Clermont ; Quelques frottements, coiffe inférieure arasée. Fleurs de lys et couronnes grattées.
(L'exemplaire du Chancelier H.F. d'Aguessau (1688-1751), à ses armoiries) BIET René (abbé). "DISSERTATION SUR LA VERITABLE EPOQUE DE L'ETABLISSEMENT FIXE DES FRANCS DANS LES GAULES..." 1736, Paris, J.B. Delespine. 1 volume in-12° (168x103 mm) (dimensions pages 163x93 mm) 407, (1) pp. Reliure armoriée de l'époque en maroquin rouge. Encadrement de triple filet doré sur les plats. Dos à cinq nerfs avec fleurons, coquilles, décorations et titre dorés. Coupes ornées et roulette intérieure dorée. Tranches dorées. Gardes de papier blanc. Reliure impéccable. Edition Originale, très rare. Rares et infimes rousseurs, mais superbe exemplaire parfaitement conservé. Cet ouvrage historique traite de l'installation des Francs en Gaule, de l'histoire de Childéric et de la détermination du lieu de la bataille de Soissons, gagnée par Clovis. L'auteur, l'abbé René Biet, chanoine régulier de la Congrégation de France et abbé de Saint-Léger de Soissons, a remporté, grâce à cet ouvrage, le Prix de l'Académie Française de Soissons, en 1736. La dissertation de l'abbé Biet est suivie de celle, sur le même sujet, rédigée par Le Beuf, chanoine d'Auxerre. Provenance: Exemplaire aux armes dorées du Chancelier H.F. d'Aguessau (Limoges, 1668 - Paris, 1751). Henri-François d'Aguessau fut l'un des grands acteurs de la vie politique et judiciaire du règne de Louis XV. Il fut d'abord avocat au Châtelet (1690), puis au Parlement de Paris (1691). En 1700 il devint procureur général, toujours au Parlement de Paris. En 1717, nommé Chancelier et Garde des Sceaux par le Régent, il fut chargé de la législation et de la direction de la magistrature. Il fut obligé de démissionner à cause de son opposition au système de Law, mais fut rappelé en 1727. Entre 1731 et 1747, il introduisit d'importantes améliorations dans la codification du droit et des procédures judiciaires. Il démissionna en 1750 pour prendre sa retraite. D'Aguessau "aimait les livres et avait rassemblé une bibliothèque importante et bien choisie" (O.H.R.). Il constitua une très importante bibliothèque d'études composée de nombreux ouvrages rares et singuliers dans tous les domaines de la connaissance. Il avait enrichi sa bibliothèque de celles de nombreux savants et lettrés de son temps. Un ex libris au recto du premier plat. (Quérard, I, p. 328; O.H.R., pl. 594 fers n° 2 et n° 9; Guignard, II, p. 172) (LCPCHIS-0003) (6.000,00 €) (Tous les livres provenant d'Italie possèdent la licence d'exportation (Attestato di Libera Circolazione) du Ministero dei Beni e Attività Culturali)
(L'exemplaire du Chancelier H.F. d'Aguessau (1688-1751), à ses armoiries) (www.cepays-ci.com)
Paris, Savoye, Durand, Saillant et Desaint, 1768. 3 volumes in-12 maroquin rouge, dos à faux-nerfs, ornés et dorés, étiquettes fauves, triple filet doré encadrant les plats, armes dorées au centre, tranches dorées. Reliures armoriées de l’époque. 147 x 85 mm. « Edition la plus correcte qu’on ait donnée jusqu’à présent des œuvres de ce célèbre poète. » « Une vie assez terne, une œuvre finalement peu abondante - et pourtant Boileau reste un des grands vivants du XVIIè siècle : plus que ses livres, c’est le personnage qui s’impose, et c’est son action directe, orale, sur son temps qui est la plus importante. Les idées de Boileau ont irrité les « philosophes » ; les romantiques les ont bafouées, malgré l’effort tardif de réhabilitation de Sainte-Beuve, Elles peuvent sembler aujourd’hui conventionnelles. En 1660, elles étaient révolutionnaires. Boileau était de plain-pied avec son temps : l’un des rares critiques à avoir mieux jugé ses contemporains que ses prédécesseurs, il a certes médit de Ronsard, mais peut-on dire qu’il se soit trompé sur les chapelain, Cotin Scudéry ? Il n’avait pas de système ; il obéissait aux impulsions de sa raison chaleureuse, aux ardeurs ou aux colères de son goût, qui détestait le laborieux, le compliqué, mettait la perfection dans l’aisance, l’apparente facilité et combattait pour un art « naturel », avec pour idéal la simplicité. Amener la poésie française au niveau où les « Provinciales » avaient élevé la prose, débarrasser la poésie de ses oripeaux conventionnels et de la préciosité, tel fut, selon Sainte-Beuve, le rôle de Boileau, tant de fois diffamé depuis trois cents ans, mais qui reste peut-être le seul théoricien littéraire du passé encore lisible, et encore lu. » (Jacques Patry). PRECIEUX EXEMPLAIRE RELIE EN BEAU MAROQUIN ROUGE DE L’EPOQUE ORNE DES ARMOIRIES DE LA Comtesse d’Artois. Marie-Thérèse de Savoie, troisième fille de Victor-Amédée III, duc de Savoie et roi de Sardaigne, et de Marie-Antoinette-Ferdinande, infante d’Espagne, née à Turin le 31 janvier 1756, épousa le 16 novembre 1773, à Versailles, son beau- frère. Charles-Philippe, comte d’Artois, plus tard Charles X. Elle mourut à Gratz (Autriche) le 2 juin 1805, laissant deux fils, le duc d’Angoulême et le duc de Berry. Sa bibliothèque, formée par les soins de Félix Nogaret, son secrétaire, était une des plus importantes de l'époque ; les livres en étaient généralement reliés en maroquin rouge et sans autres ornements qu’un triple filet.
Paris, Didot, Nyon..., 1751, 6 volumes in-12, maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armoiries frappées or au centre, dos à nerfs richement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 166 x 96 mm. Les Négociations précédant le Traité de Westphalie dédicacées « A Monseigneur Amelot Ministre et secrétaire d’Etat du roi Louis XV » reliées en maroquin rouge de l’époque aux armes de la Comtesse de Provence (1753-1810). Le 24 octobre 1648 sont publiés les traités négociés dans les semaines précédentes en Westphalie. Ces traités mettent fin à l'interminable guerre de Trente Ans qui a saigné à blanc l'Allemagne. Ils se soldent par l'émiettement politique de celle-ci. Les deux grands vainqueurs du conflit sont la Suède, devenue la principale puissance de la mer Baltique, et la France, son alliée, désormais sans rivale en Europe occidentale. La France est confirmée dans la possession des Trois-Évêchés de Metz, Toul et Verdun, ainsi que de la plus grande partie de l'Alsace à l'exception notable de Strasbourg que Louis XIV va annexer quelques années plus tard, Dix ans plus tard, en 1659, la paix des Pyrénées et la paix du Nord allaient confirmer sa prépondérance en Europe. La réorganisation de l'Europe centrale instituée par les traités de Westphalie va perdurer jusqu'à la Révolution française, 150 ans plus tard. On peut dire que les beautés de Dresde ainsi que Mozart, Bach, Beethoven ou encore Goethe sont les fruits des traités de Westphalie ! TRES BEL EXEMPLAIRE RELIE EN MAROQUIN ROUGE DE L’EPOQUE AUX ARMES DE DE Marie-Joséphine-Louise de Savoie, comtesse de Provence. « Animée d’un esprit très libéral, Louise de Savoie eut son heure de faveur populaire, en défendant au début de la Révolution ce qu’elle-même appelait alors les « droits de la nation, et le bruit des explications assez vives qu’elle eut avec la reine Marie-Antoinette lui valut plus d’une fois les applaudissements de la foule. La comtesse de Provence eut le goût des Lettres et des Arts. Sa bibliothèque avait été composée avec beaucoup d’intelligence » (E. Quentin Bauchart, II, pp. 309-330).
PARIS, Aux dépens de Rigaud, Directeur de l'Imprimerie Royale - 1716 - 3 volumes In-8 - Reliure plein veau de l'époque aux Armes - Dos à 5 nerfs ornés de caissons fleuronnés dorés - Pièces de titre et tomaisons cerise, titre et tomaisons dorés - Toutes tranches rouges - Bandeaux & culs-de-lampe - léger manque en queue du 1 tome - Signet - 456 + table, 497 + table & 481 pages + Table & Privilège 44 pages - Très propre - envoi rapide et soigné
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Paris et Lyon, Librairie d'éducation de Perisse Frères, 1841. In-12 en plein veau marbré au dos lisse ornés de filets et fleurons dorés, armes du collège de Chateaugontier sur le plat. Tranches marbrées. 2 ff, vi, 276 pp. Livre de Prix donné à Charles de Luigné. Frottements au dos, au mors, coins émoussés, épidermure dans un coins du 2ème plats. Rousseurs.
Paris Antoine de Sommaville 1656 1 vol. relié petit in-12, maroquin rouge, dos à nerfs, guirlande dorée en encadrement des caissons ornés d'un fleuron doré central, guirlande dorée en encadrement des plats aux armes, 7 ff. (épître et avertissement) + 341 pp. Épopée traduite par Georges de Brébeuf (1617-1661) dont c'est l'oeuvre majeure, saluée par Corneille, mais critiquée par Boileau... Bonne reliure d'époque aux armes de François de Rignac, procureur du roi en la cour des aides de Montpellier, à sa devise "Semper in Altum". On relève en fin de volume l'ex-libris manuscrit d'un capitaine du régiment Royal-Roussillon cavalerie daté de 1703. Coins usés et dorure un peu ternie, mais charmant exemplaire.
La Haye, Pierre Gosse, 1758 in-8, XII-242 pp., veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, tranches rouges (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
Un des deux tirages de cette traduction ou plutôt adaptation pour un public français de l'ouvrage Estimate of the Manners and Principles of the Times, paru en deux volumes en 1757-1758, et qui constitue l'oeuvre la plus célèbre du moraliste et théologien John Brown (1715-1766), ministre anglican très porté sur la satire des moeurs de ses contemporains ; mais pour lui, elles n'avaient rien de spécifiquement "anglais". C'est la traduction qui a introduit cette spécificité supposée.Exemplaire aux armes non identifiées (OHR 1957) poussées en queue du dos. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Nancy, Vve Cusson, 1741. In-fol., rel. de l'ép. plein veau marbré, dos à 6 nerfs orné aux fers dorés, armes dorées aux plats, tr. rouges ; xxxii-204.-cccxii pp., 23 pl. gravées (dont 4 dépl.), 7 tablx généal. typogr. (dont 5 dépl.), 3 tablx généal. d'ascendance, blasons gravés dans le texte, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe. Qq. annotations ms. au stylo bleu (p. 23 notamment) et passages soulignés dans le texte (encre rouge, bleue). Ex-libris héraldiques du Poërier de Portbail et Gérard de Villeneuve.
Edition originale de ce bel ouvrage relié aux armes de la maison du Châtelet. Cet exemplaire est bien complet de ses 23 belles pl. (pierres tombales, gisants, mausolées) gravées par Aveline et Ravenet, d'après Humblot. (Saffroy, III-38554). Coiffes arrasées, mors usagés, charnières fragilisées, coins émoussés. L'intérieur est frais, mouillure pâle et marginale sur qq. ff. uniquement. - Frais de port : -France 9,7 € -U.E. 13 € -Monde (z B : 23 €) (z C : 43 €)
CANONIERI (Pietro Andrea) / BELLI (Philippe Honorius, pseud. de Giulio) / AZPILCUETA (Martín de, dit Navarrus)
Reference : 276
Francofurti - id. - Romae Matthiae Beckeri - Ioannem Wolffium - Ex Officina Accoltiana 1610 - 1611 - 1580 In-4° (215 x 158 mm), [4] ff. - 303 pp. - [1] p. bl. - [5] ff. (*4 A-Z4 Aa-Qq4 Rr1) + [3] ff. - [2] f. bl. - 292 pp. - [4] ff. (5 A-Z4 Aa-Pp4) + [6] ff. - 43 ff. - [5] ff. ((vi A-M4), maroquin olive, dos lisse orné au chiffre, encadrement d'un triple filet sur les plats avec armes au centre et chiffre aux angles, roulette sur les coiffes, tranchefiles chapiteau de fils bleu et blanc, tranches dorées (reliure de l'époque).
Un précieux recueil de traités politiques à l'usage du dernier des Valois Le premier texte, première édition allemande des Quaestiones de l'érudit génois polyvalent et fécond Pietro Andrea Canonieri, parut l'année passée à Rome, s'affranchit résolument de la reconstitution des idéaux et des voies de la « cour parfaite », du discours sur le butin et des règles pédantesques du petit monde fermé de la cour et de ses oligarchies ennuyeuses, pour faire face à des problèmes plus vastes : les meilleures formes de gouvernance, le rapport entre les pratiques du pouvoir et la conception religieuse, le degré d'autonomie et de personnalité juridique de l'État absolu, l'utilité de l'histoire, le conflit entre les intérêts du Prince et le bien collectif. Le second est l'édition originale de la seconde partie du « Trésor politique » bilingue (latin avec version italienne en regard) du juriste et historien slovène de langue italienne Giulio Belli dont la première partie fut publiée un an plus tôt. Tout emprunt du Tacitisme analysé dans le premier texte, Le Trésor politique, condamné par l'Eglise en 1615, expose la prudence, une « vertu pratique », c'est-à-dire qui a rapport à la praxis, à l'action, à travers de nombreuses instructions et rapports diplomatiques, des traités et divers écrits politiques sur la géographie, la vie sociale, les conditions démographiques et les systèmes de gouvernance dans de nombreux pays du monde. Le dernier, dû au canoniste, théologien et économiste basque-espagnol Martín de Azpilcueta, l'un des plus grands penseurs de son temps (inventeur de la théorie de la valeur-rareté bien connue des amateurs d'art), parut en 1550 à Coimbra, apparaît ici quant à lui dans sa seule et unique réédition. Totalement oublié, il doit être considéré notamment comme la première monographie consacrée à l'étude de la contrebande de guerre. Ces trois textes sont rares. PROVENANCE : - Annibal Codret, marque de provenance et ex-dono au titre, « Dom. S. Lud. Soc. Jesu » et « Author dono dedit P. Annibali. » L'ouvrage fut donc initialement donné par l'auteur au père jésuite Annibal Codret. Né à Sallanches en Savoie, Codret fit ses études à Paris et à Padoue. Il prit dans l'université de cette dernière ville ses grades de docteur en médecine, et entra, en 1548, dans la compagnie de Jésus. Ses supérieurs le mirent successivement à la tête des colléges de Lyon, de Chambéry, de Turin et de Tournon. Il possédait parfaitement les langues hébraïque , grecque et latine. Son rudiment latin qui a servi de modèle à celui de Langres, à celui d'Angers et sans doute à plusieurs autres, et dont la dernière édition paraît être celle d'Annecy, 1722, a été imprimé un grand nombre de fois. Il mourut provincial d'Aquitaine à Avignon, le 19 septembre 1599, dans un âge fort avancé. Les ex-dono d'auteurs du XVIe siècle sont de la plus grande rareté, - Charles de Valois-Angoulême (1573-1650), à ses armes « De France, au bâton péri en barre d'or » et chiffre, comte d'Auvergne, puis duc d'Angoulême, comte de Ponthieu, pair de France, chevalier de Malte et prieur de la langue de France. Fils légitimé du roi Charles IX, Charles a joui de la protection de son oncle le roi Henri III et de Catherine de Médicis qui l'appelait le « petit bâtard », et lui légua les comtés d'Auvergne et de Lauraguais. Il connut une faveur croissante à la cour, si bien qu'Henri III le traita comme son fils et que dans les 15 derniers mois de son règne, il devint - avec Roger de Bellegarde - le nouveau favori, remplaçant les deux archimignons déchus, Joyeuse et Epernon. Marié à la fille du connétable de Montmorency, il se distingua sur le terrain de plusieurs batailles : Arques, Ivry, Fontaine-Française, etc. Condamné à la prison à perpétuité en 1605 pour ses intrigues avec sa demi-soeur, Catherine Henriette d'Entragues, marquise de Verneuil, maîtresse d'Henri IV, il recouvra la liberté en 1616, grâce à l'entregent de la reine-mère Marie de Médicis, mère du jeune Louis XIII. Dès sa sortie de prison, le duc d'Angoulême prit les armes au siège de Soisson, et en 1628, à celui de La Rochelle, puis continua à guerroyer sur tous les fronts : Languedoc, Allemagne, Flandres, etc. Bibliophile renommé, auteur de plusieurs ouvrages et mémoires, sa bibliothèque fut léguée par son fils Louis, comte d'Alais, au monastère des Minimes de La Guiche, dans le Charolais, d'où l'ex-libris manuscrit sur la page de titre : « ex bibliotheca minimorum guichiensium ». Les collections du monastère furent dispersées à la Révolution. 2 premières gardes blanches (sur 3) absente, papier uniformément bruni aux deux premiers textes, petite galerie marginale sans atteinte au texte à la 2de moitié du volume.
Paris, Librairie d'Amyot, 1845 4 vol. in-8, demi-veau prune, dos à nerfs, filets dorés (reliure de l'époque). Ex-libris de Rambuteau. Bon exemplaire.
"L'objet du présent livre n'est que de placer en présence des lecteurs une série de documents originaux, de pièces authentiques, qui je l'espère, pourront modifier les idées qu'on a jusqu'ici jetées sur François Ier, et en général sur le XVIe siècle." (Avant-propos). Capefigue adopte un point de vue résolument anti-protestant dans sa description du règne de François Ier. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lugduni [Lyon] officina Elzeviarana [Elzevier] 1635 In-18° (112 x 64 mm), [8] ff. - 608 pp., vélin rose, dos à 4 nerfs orné, encadrement à l'or avec fleurons en écoinçons et armes sur les plats, tranches dorées (reliure de la 1e moitié du XVIIIe siècle)
Une rare reliure hollandaise du XVIIe siècle en vélin rose aux armes d'un érudit munichois Seconde édition, parue chez Bonaventure et Abraham Elzevier. Il s'agit d'une réimpression de l'originale de 1627, avec des pièces liminaires différentes. Une troisième édition, parue en 1656 avec le titre gravé à la date toujours de 1635, porte la signature « Elzevirius / Lugd. Bat. 1656 » à l'épître dédicatoire ; elle est de moins bonne facture (Willems, 421). Jérôme Cardan (ou Gerolamo Cardano, 1501-1576) fut l'un des grands érudits de la Renaissance italienne. Polymathe et précoce, il s'essaya aussi bien à la médecine, aux mathématiques, à la cryptographie, à l'horlogerie et à l'optique qu'à la magie et à l'astrologie. Son intérêt pour l'occultisme lui valut une accusation d'hérésie, l'Inquisition lui reprochant notamment d'avoir établi l'horoscope de Jésus-Christ. L'Arcana politica parut après sa mort sous le titre Proxeneta, seu, De Prudentia civili (Elzevier, 1627). Dans ce « manuel de succès », Cardan aborde des sujets aussi divers que la gestion d'une maisonnée, l'élevage du bétail ou encore l'art de la dissimulation politique. Composé au cours des dix dernières années de sa vie, l'Arcana politica témoigne également des transformations sociales et politiques amenées par la Contre-réforme. PROVENANCE : 1. Andreas Felix von Oefele, dit « Evelius » (1706-1780), armes sur les plats. Bibliothécaire de la bibliothèque nationale de Leuven (Allemagne), Andreas Felix von Oefele fut également le précepteur des princes Maximilien et Clément de Bavière. En 1746, il fut appointé conservateur de la bibliothèque de Munich, où il catalogua près de 20 000 volumes. Il fut l'un des membres fondateurs de l'académie bavaroise des sciences publia un ouvrage en 10 volumes, Lebensgeschichten der gelehrtesten Männer Bayerns (Vies des hommes les plus érudits de Bavière). 2. Tampon humide rouge à 4 idéogrammes Chinois encadré d'un filet (Chine ou Japon) au verso de la garde blanche inférieure, non-identifié. Quelques frottements.
London, Maggs Bros, 1927 in-8 carré, IV-208 pp., frontispice en couleurs, 116 planches, broché. Couverture usée et salie. Rousseurs.
Catalogue n°489 du libraire londonien Maggs Bros décrivant 311 numéros. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Caen / Paris / Rouen, A. Hardel / Lance / Frère, 1836. Un vol. au format in-8 (207 x 138 mm) de 427 pp. et 1 f. n.fol. Reliure de l'époque de demi-maroquin La Vallière, double filet verticaux dorés à froid porté sur les plats, dos à nerfs orné de filets gras en noir, filet maigre à froid sur les nerfs, caissons occupés par un entrelacs de chiffres dorés surmontés d'une couronne comtale, titre doré, date dorée en queue, tranches mouchetées.
Edition originale. Exemplaire revêtu d'une reliure aux armes (frappées au dos). ''Le Congrès scientifique de France, dans la session tenue à Caen au mois de juillet 1833, déclara que mon Cours d'antiquités monumentales avait beaucoup contribué à répandre des notions auxquelles les savants étaient presque complètement étrangers auparavant. La proposition suivante fut adoptée à l'unanimité : ''Inviter M. de Caumont à faire imprimer un résumé de son Cours d'antiquités monumentales''. Frère I, Manuel du bibliographe normand, p. 197 - Louandre & Bourquelot, La Littérature française contemporaine, p. 542 (ne citant qu'une édition de 1837). Angles élimés. Quelques feuillets oxydés et claires rousseurs dans le texte. Du reste, belle condition. Peu courant.
Lugduni Batavorum (Leyde) Apud C. Boutesteyn & S. Luchtmans - Adrianum Beman 1713 1 vol. relié fort in-8, vélin crème, dos droit avec titre et date à l'encre noire (partiellement effacée), armes dorées au centre des plats, tranches mouchetées rouges, deux rubans de fermeture de tissu vert, (8) ff. + 862 pp. + (25) ff. + 224 pp. Excellente édition "variorium" des principales oeuvres de Jules César [Brunet I, 1456] illustrée d'un frontispice, un portrait, 3 cartes dépliantes et 11 figures dont 5 dépliantes. Séduisant exemplaire en reliure hollandaise d'époque, aux armes de la ville de Haarlem. Ex-libris manuscrit. Très bonne condition.
Paris Imprimerie Royale 1753 In-4 veau havane marbré, triple filet doré encadrant les plats avec Armes de Louis XIV au centre, dos à nerfs orné fleurons et chiffres de Louis XIV dans les caissons, dentelle dorée intérieure, tranches rouges. VIII-288 pages et (5 ff).
Edition originale de cet ouvrage très estimé pour l'exactitude des observations astronomiques qu'il renferme dans sa seconde partie. La première décrit la relation du voyage de l'auteur jusqu'à Louisbourg et de ses quatre expéditions aux côtes et îles voisines. Illustré de 6 cartes dépliantes, d'une planche et d'un tableau également dépliant. Superbe exemplaire dans la reliure de présent de l'Imprimerie Royale. Ouvrage majeur dans l'histoire de la navigation de Joseph-Bernard Chabert (1724-1805). L'œuvre était tenue en haute estime par l'Académie française des Sciences, et recommandée comme un modèle de navigation pour les futurs marins. Chabert entra dans la Marine le 14 juillet 1741, sur le "Léonard". Il navigua sur la côte américaine, où il resta jusqu'en 1746, date à laquelle il était à bord d'un autre navire, "l'Émeraude". Après une promotion en 1748, il reçut l'ordre du Roi de parcourir la région qui forme maintenant la région sud-est du Québec, l'est du Maine, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Ecosse et l'île du Prince Édouard : c'est ce voyage qu'il relate dans le présent ouvrage. Sabin, 11723. Leclerc, 691.
Paris, Pierre Jacques Ribou, 1735. 2 volumes in-12, maroquin citron, triple filet doré encadrant les plats, armoiries au centre, dos lisse orné à la grotesque, tranches dorées. Reliure de l'époque. 160 x 93 mm. C’est à Rouen que Charles Chevillet de Champmeslé commence sa carrière de comédien. Il rencontre une jeune comédienne, déjà veuve, Marie Desmares, dont il fait sa femme. En 1668, le couple Champmeslé entre à Paris au Théâtre du Marais, puis passe, en 1670, à l'Hôtel de Bourgogne où Racine donne ses tragédies. Champmeslé crée Antiochus dans Bérénice, d'autres rôles de rois dans la tragédie et quelques rôles de paysans dans la comédie. En 1679, les Champmeslé se joignent à la troupe de l'Hôtel de Guénégaud, héritière de Molière, et font donc partie tous deux de la troupe réunie en 1680 par Louis XIV. Acteur-auteur, Champmeslé écrit de nombreuses comédies agréables, dont plusieurs en collaboration avec Jean de La Fontaine, créées à l'Hôtel de Bourgogne et à la Comédie-Française. Champmeslé (Marie Desmares, Mademoiselle de), illustre tragédienne est née à Rouen le 18 février 1642 ; elle épousa en janvier 1666 Charles Chevillet, dit Champmeslé, comédien. En 1669, elle joue à Paris avec son mari, au théâtre du Marais ; au début de 1670, elle passe avec lui à l’hôtel de Bourgogne, et c’est là qu’elle crée les grands rôles raciniens de Bérénice, de Roxane ou d’Athalie, de Monime, d’Iphigénie, de Phèdre ; elle est courtisée par Racine, par La Fontaine, par Charles de Sévigné. En 1679, son mari et elle quittent l’hôtel de Bourgogne pour le théâtre des deux troupes en 1680, la Champmeslé continue sa carrière glorieuse, jusqu’en janvier 1688 ; elle tombe malade à cette date, quitte la scène, et meurt, après avoir renoncé à la comédie le 15 mai 1689. PRECIEUX ET BEL EXEMPLAIRE RELIE EN MAROQUIN DE L’EPOQUE AUX ARMES DE BEATRIX DE CHOISEUL-STAINVILLE, fille de François-Joseph Il, marquis de Sainville, baron de Beaupré, ambassadeur du duc François de Lorraine, et de Marie-Louise de Bassompierre, « l’altière et impérieuse » sœur du ministre de Louis XV. Elle naquit à Lunéville en 1730. Dame, puis coadjutrice de l’abbaye de Bouxières-aux-Dames, au diocèse de Toul, et chanoinesse de Remiremont, elle exerça par son courage et son énergie viriles une très grande influence sur son frère. Elle épousa le 16 août 1759 Antoine-Antonin, duc de Gramont, pair de France, gouverneur de la Navarre et du Béarn, dont elle fut la seconde femme. Elle mourut sur l’échafaud le 17 avril 1794. La duchesse de Gramont avait rassemblé une bibliothèque considérable reliée en maroquin rouge ou vert. De la bibliothèque Borluut de Noortdonck, avec ex-libris, et Lignerolles (17 mars 1894, n° 1670).
Paris, A. Pédone, 1900. In-4, CXXVI-465 pp., demi-maroquin rouge, dos à nerfs, blason doré du comte d'Antioche en queue du dos, tranches mouchetées (frottements, quelques petites taches ou rousseurs).
Édition originale de cette troisième partie. Ex-libris héraldique du comte d'Antioche. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris Émery - Lefort an VIII (1799) 2 vol. in-8° (204 x 130 mm), [1] ff. - viii pp. - [1] f. de pl. - 311 pp. + [1] ff. - viii pp. - 311 pp., basane brune mouchetée, dos lisse, encadrement d'une roulette sur les plats, roulette sur les coupes, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Ensemble de récits de voyages en Asie, avec des considérations sur la botanique et l'agriculture Édition originale avec un titre de relais daté de l'an VIII et auquel vient s'ajouter le nom du libraire Lefort. Emery avait donc du s'associer à lui l'année républicaine suivant la parution pour la vente des exemplaires restants pour une raison qui nous est inconnue. Illustrée d'une carte dépliante du bras occidental du Gange, cet ensemble de récits de voyage et notes sur l'Asie fut rassemblés par Joseph-François Charpentier de Cossigny (1736-1809), explorateur-botaniste. Correspondant de l'Académie des Sciences de l'Île Maurice, il prit en charge la création de plusieurs jardins d'acclimatation et introduisit le litchi dans les Îles de France (Maurice) et Bourbon (La Réunion). L'ouvrage est riche de réflexions sur l'agriculture ; il comprend ainsi un essai sur la culture du riz en Asie, dont l'auteur avance qu'elle pourrait inspirer de nouveaux procédés applicables à la culture du blé. On découvre également d'intéressantes lettres concernant la possibilité d'introduire en Europe différentes espèces d'arbres et de fruits ainsi que des instructions sur la préparation de la cannelle. Si les considérations sur la culture et le « caractère national » du Japon ou de l'Inde n'en sont pas moins intrigantes, elles sont imprégnées d'impérialisme et révèlent un mépris profond de la part des auteurs pour l'autre « primitif ». Les autres nations européennes, cependant, ne sont pas en reste : dans la première partie de l'ouvrage, le récit annoté d'un voyage au Bengale de trois mois réalisé en 1789 par un ami de Charpentier de Cossigny, l'auteur s'indigne de la domination de la Compagnie des Indes orientales sur la région ; il met en exergue les faiblesses de son gouvernement et suggère à la France des moyens de la renverser. L'ouvrage comprend également des notes (corrections et ajouts) sur le récit de voyage de John Splinter Stavorinus, Voyages to the East Indies. Provenance : "Jules Joyet", mention manuscrite sur la première garde, non-identifié. "BIBLIOTHEQUE / DE V PERDONNET", supra-libris et étiquette sur le contreplat supérieur. Alexandre François Vincent Perdonnet (Vevey, 1768 - Lausanne, 1850), riche agent de change suisse qui compta dans la vie politique de son pays tout en déployant une activité économique intense en France (il possède par exemple les forges de la Loue et le haut fourneau de Pontarlier) et en Europe. Il est naturalisé français en 1818. De religion protestante, Vincent Perdonnet s'intéresse vivement aux sciences et aux arts, aux progrès industriels de son temps, et à toutes les nouveautés. Faux-titres non reliés dans l'exemplaire, manque de cuir à la pièce de tomaison du tome 1, ors assombris au dos, coiffes inférieures absentes, coins frottés, quelques rousseurs en tête de volumes, feuillets brunis en fin de tome 1 ; Brunet - VI, 20698
Paris, Hautecoeur-Martinet, 1829 in-8, 112 pp., demi-toile chagrinée verte, dos lisse orné de filets dorés, armes au centre des plats, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Rousseurs.
Edition originale de cette critique épistolaire, dont l'auteur se présente dans l'introduction comme le simple éditeur ... Elle est un bon témoignage des réticences que la prosodie hugolienne suscitait dans l'opinion éclairée.Vicaire VI, 251.Exemplaire aux armes de C. de Mandres, et vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Par la Compagnie, A Trevoux, 1741. 1 volume reliure pleine basane fauve de l'époque, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches teintées rouge, 512 pages, épidermures sur les plats. Aux armes de la ville de Vienne.
Jusqu'en 1887, Vienne porte: d’or à un arbre arraché de sinople, chargé d'un calice et d'une hostie d'or, avec un écriteau d’argent voltigeant et brochant sur le tronc de l’arbre et portant ces trois mots Vienna civitas sancta. Cela signifie Vienne ville Sainte car beaucoup de martyrs sont issus de Vienne.