Chez Bailly | à Paris 1770 | 12.70 x 19.70 cm | 2 volumes reliés
Edition originale, illustrée de 2 belles figures de Eisen gravées par de Longueil (que l'on trouve parfois aux frontispices) et de 4 planches dépliantes en fin du tome I. Reliures en pleine basane brune marbrée d'époque. Dos à nerfs orné, roulettes en queue et tête. Pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert. Coiffe de tête fendue au mors inférieur. Manque à la pièce de tomaison du tome II. Frottements. Absence du faux-titre dans le tome I. Bon exemplaire, frais dans l'ensemble. Curiosité. Les recherches en tactique militaire ont conduit l'auteur à établir cette histoire militaire des guerres entre le Siam et la Cochinchine (Vietnam et Thaïlande). Le livre contient une histoire de ces deux pays ainsi qu'une description de leur géographie. Lo de Radelet s'attache également à décrire les dispositifs militaires, les stratégies et les machines de guerres employés par les deux camps, ainsi que l'histoire de ses héros. Le plus étrange est la connaissance que les protagonistes ont des guerres de l'Europe et notamment de l'Antiquité, connaissance qu'il faut attribuée à l'auteur. Le modèle de Lo de Radelet, qu'il cite par ailleurs dans sa préface, est la Cyropédie de Xénophon, dont l'auteur semble emprunter la narration. Lo de Radelet obtint le grade de colonel dans l'armée de Suède. Il se mit ensuite au service de la France, mais renonçant à la gloire militaire et après avoir été blessé par deux fois, il se retira pour se consacrer à des études de tactique militaire et de philosophie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Fontemoing & Cie | Paris 1912 | 12 x 19 cm | broché
Edition originale sur papier courant. Quelques petites rousseurs en marges des plats légèrement et partiellement éclaircis. Bel envoi autographe daté et signé de Robert de Montesquiou à la comtesse de Castellane, belle-soeur du célèbre dandy Boni : "A la comtesse J. de Castellane. Vous dont les thés ont le bonheur de ne pas être "poétiques", ne les changez pas!.. RMontesquiou 1912." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 24 Octobre 1898 | 11 x 14 cm | une feuille
Carte-lettre autographe signée du comte dandy, 13 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Cher monsieur, je vous offre jeudi matin (onze et demie heures) entre bien des malles ! pour me venir voir (et montrer La Tour) selon le désir que vous m'en avez exprimé. Si 2h 1/2 vous convenait mieux voulez-vous bien me le faire savoir et recevoir mes amitiés. Cte Robert de Monstesquiou 24 oct. 14, avenue Bosquet." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. s. d. [1920] | 22.50 x 18 cm | une page recto-verso
Lettre autographe signée du comte dandy, 39 lignes écrites à l'encre noire,probablement adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze à propos de la tristesse qui l'accable après la disparition d'un ami commun. Afin d'honorer son souvenir, Robert de Montesquiou réclame une faveur éditoriale à son correspondant. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, une mouillure ayant fait bavé deux lettres du mot Reuilly en angle supérieur gauche de la lettre. "Neuilly, Mon cher ami, cette carte, toute seule, vous parlera de mon chagrin, trop grand pour que j'en puisse, moi-même, parler, et pour que je puisse m'en taire... Vous aurez assisté au dernier éclat de ce foyer chaleureux et généreux, brûlant, brûlé d'intention (mot illisible) . Je vous demande de vous souvenir que mon pauvre ami se fit une fête d'être le premier à me mettre en relation avec votre aimable femme. Cette pensée nous sera un lien, pour moi, très fort. Je n'oublierai jamais, non plus, qu'une de ses joies finales lui vint des paroles prononcées par vous, sur mon livre. C'est vous dire que l'insertion, intégrale et textuelle, de la note discrète, dont le texte est ci-joint, à la place, hélas ! marquée dans la nécrologie, fera de moi, une fois de plus votre obligé. Robert de Montesquiou. 10 juillet." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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E. Sansot | Paris 1921 | 14.50 x 19.50 cm | broché
Edition originale, un des 500 exemplaires numérotés sur vergé d'arches, seuls grands papiers après 10 japon, 20 hollande et 20 alfa. Ouvrage illustré de 5 portraits. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Pau 1912 | 13.50 x 20.50 cm | quatre pages sur un bifeuillet
Lettre autographe signée du comte dandy, 46 lignes écrites à l'encre noire recto-verso, à en-tête de l'Hôtel de France de Pau, adressée à une amie poètesse. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Le poète se montre étonné des remontrances de son amie : "Pourquoi parlez-vous du mal que je pourrais vous faire ?... Alors il faudrait bien essayer, pour ne pas vous désobéir mais il me semble que je m'y mettrai sans conviction." et penche plutôt pour une malcompréhension de ses propos : "Est-ce donc ainsi que vous avez interprété ma grande, dirai-je ma belle lettre à Lapauze (elle a droit aux anthologies)? Mais, dans ce cas, elle serait comminatoire. Si elle l'est, ce n'est pas pour vous." Mais le poète-comte-dandy ne lui en tient pas trop rigueur : "En attendant, ce qui est certain, c'est que je réciterai vos poèmes inédits, à l'inauguration du musée Ingres." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 1910 | 18 x 11.50 cm | une feuille recto verso
Bristol autographe signé du comte dandy, 9 lignes écrites à l'encre noire, adressée à une amie sur une feuille cartonnée : "Chère amie, C'était donc pour "Femina ! " Je devrais vous en vouloir, moi qui avais prononcé, contre ce lieu, les formules exécratoires ! Enfin... je pardonne, à vous ! A vous Robert de M. 910." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. d. [ca 1920] | 25 x 33 cm | en feuilles sous chemises
L'ensemble de poèmes manuscrits autographes en grande partie inédits de Robert de Montesquiou-Fezensac est rassemblé par le comte en un recueil intituléLe Dernier Pli des neuf voiles, dont la composition s'étend de son tout premier recueil (Les Chauves-Souris, 1892) jusqu'à son dernier triptyque (Offrandes, 1915). Ensemble manuscrit de 620 feuillets. 532 feuillets inédits, de premier jet, manuscrits au recto et numérotés au crayon, conservés dans 3 chemises en demi-maroquin rouge à coins de l'époque, étiquettes de maroquin rouge avec auteur et titre doré?; les poèmes sont ensuite placés dans des chemises avec titre manuscrit et numérotation prévue pour leur parution. Selon une note de l'auteur, «?les différences d'encre n'ont pas de signification, simple hasard de copie?». Rares feuillets de la main de son secrétaire Henri Piniaud?: f.20 du «?Huitième voile?» et f.29 du «?Neuvième voile?». 23 feuillets présentent les textes imprimés ou tapuscrits des poèmes et sont enrichis de corrections de la main de Montesquiou. Un jeu d'épreuves imprimées se trouve en tête de la première chemise, ainsi qu'un calque au crayon d'après Aubrey Beardsley réalisé par l'auteur et accompagné de ses indications manuscrites. * Sublime ode au dandysme, à l'homosexualité et la beauté, cette promenade mondaine et poétique de Montesquiou plonge le lecteur dans le Paris fin-de-siècle et décadent décrit dans la Recherche du temps perdu de son ami Marcel Proust. Empreint de son enthousiasme légendaire pour l'Art pictural, décoratif, théâtral et floral, le recueil livre également des centaines de vers endeuillés par la disparition de l'amant du comte, Gabriel Yturri. Grâce à ce recueil de poèmes de Robert de Montesquiou-Fezensac dont on avait perdu toute trace depuis 1986, il est désormais possible d'achever la réhabilitation du poète aristocrate qui a longtemps incarné et façonné l'esprit parisien. Montesquiou a laissé en mai 1920 des instructions manuscrites pour la publication posthume du recueil, initialement annoncée en deux volumes, et jamais réalisée. à sa mort un an plus tard, les poèmes seront légués à son secrétaire Henri Pinard, qui les vendra à une date inconnue. Passés aux enchères le 24 novembre 1986, ils sont mentionnés dans le colloque Loire-Littérature en 1989. Ce manuscrit considérable de Montesquiou se construit comme une véritable «?demeure de poésie?» à l'image de ses célèbres appartements d'esthète décrits par Huysmans, où les «?voiles?» en enfilade contiennent des dizaines de poèmes inédits écrits parallèlement à ses précédents recueils. L'auteur a lui-même indiqué la parenté de chaque «?voile?» avec un recueil publié, annonçant ici la complétion totale de son uvre par l'ajout de poèmes qui dormaient encore dans ses papiers. Les trois épaisses chemises renferment des trésors de rareté et de curiosité, parfois tracés sur des feuilles colorées, souvent contrecollés sur de plus grandes feuilles rigoureusement ordonnées en attendant leur parution. Des poèmes écrits sans rature, fluides, à l'écriture galbée et précieuse côtoient de nombreux autres manuscrits de premier jet?: biffures et corrections témoignent également du travail en cours sur les nouveaux poèmes?; elles ont été appliquées dans les épreuves imprimées de l'ouvrage, présentes en tête de la première chemise du manuscrit. Quelques poèmes sont repris tels quels de recueils déjà parus mais sont légèrement modifiés, selon les explications données par l'auteur. Montesquiou ajoute également quelques bandes de notes manuscrites détaillant ses intentions. Le manuscrit renferme un florilège poétique d'art sacré, de fleurs rarissimes et de mobiliers anciens ornant ses célèbres appartements parisiens «?autour desquels s'étaient bâties tant de légendes?» (Jacques Saint-Cère) qui alimentèrent les personnalités de Des Esseintes, du baron Charlus, de Dorian Gray et du paon vaniteux dans le Chantecler d'Edmond Rostand. Montesquiou était d'ailleurs accablé par les traits de ces
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S. n. | s. l. 9 Juin 1911 | 13.50 x 21 cm | quatre pages sur deux feuilles
Etonnante lettre autographe datée et signée du comte dandy, de quatre pages sur deux grandes feuilles (16 lignes), écrite à l'encre noire à son "cher ami" Henri Lapauze dénonçant son manquement à la parole donnée et suscitant l'ire épistolaire du poète. Henry Lapauze devait célébrer Robert de Montesquiou dans un livre-hommage regardant ce dernier et, à son grand dam il l'a oublié, piquant ainsi à vif son impulsif amour-propre : "... ce n'est pas pour récriminer, encore moins pour réclamer - tous deux incompatibles avec la fierté - mais pour enregistrer qui dédommage des méconnaissances..." et, affront supplémentaire pour la fierté du dandy-poète : "... vous ne parliez... que de Lavedan !" alors que, double et suprême trahison, Robert de Montesquiou honorait sa promesse en lui dédicaçant son dernier ouvrage : "Dans le moment même où j'inscrivais, pour vous, la dédicace par moi promise,me parvenait le fascicule où devait s'exprimer les commentaires promis par vous, pour le livre qui me rend hommage..." Le poète et écrivain Robert de Montesquiou lui en serait très reconnaissant : "... le poète et l'ami qui, tous deux en un, vous remercient d'avance affectueusement..." Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 16 mai 1911 | 31 x 19.50 cm | 3 feuilles
Lettre autographe signée du comte dandy, 56 lignes écrites à l'encre noire sur trois feuillets, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze évoquant notamment une oeuvre d'Ingres en sa possession, remerciant aussi son correspondant pour ses critiques toujours lucides et bienveillantes à son égard. "16 mai 911, Cher ami, merci pour le magnifique volume, au sujet duquel je me félicite (sans trop insister...) que votre catégorique réponse de l'autre jour, sur la non-participation des non-contemporains, à votre index me permette de n'avoir pas à vous adresser le beau reproche que j'avais préparé, non sur "Phidias absent" puisqu'il y est... mais sur moi-même oublié. Quand, donc, vous en serez à l'index en vie, je suis bien sûr que, dans votre équité non moins que dans votre estime méritée vous croirez, justement, devoir faire une part à l'homme qui a publié, il y a quinze années, cet essai qu'il juge mui-même aujourd'hui, insuffisamment respectueux, à l'heure où les jeunes gens ont trouvé ce titre pour Ingres "un maître sans génie". Tout de même, je ne doute pas que, sous l'enveloppe insuffisamment libérée, du style (n'oubliez pas qu'il y a quinze ans) la documentation ne vous semble assez forte, et le jugement assez expressif, pour un temps où vous ne nous aviez pas facilité la chose, avec tant de révélations, qui sont votre gloire. Je le répète, mon cher Lapauze, le mot ne me semble pas trop fort, pour l'admirable monument, élevé par vous au génie des génies, dans votre ouvrage, si noblement animé, mieux que de la ferveur d'un compatriote, d'un concitoyen, disons le si joli titre, disons d'un "pays". Votre lecteur et ami Robert de Montesquiou. (et voici que Jacques Blanche vient de s'y mettre - quinze ans trop tard ! Quel dommage qu'il ne m'ait pas consulté sur l'institut. Je l'aurais trouvé, car mon génie à moi, il ne faut pas le défier... Dominique jugé par Jacquot. " Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 8 Avril 1911 | 27 x 21.50 cm | deux pages sur une feuille
Lettre autographe datéedu 8 Avril 1911 et signée du comte dandy, de deux pages sur une feuille recto-verso (19 lignes), écrite à l'encre noire invitant son ami Henri Lapauze et sa femme pour un déjeuner pascal, le 18 du mois en cours, dans sa propriété landaise près de Vic-Bigorre. Robert de Montesquiou, afin d'emporter la décision de son ami convié et pour faciliter ses déplacements, lui propose de mettre à sa disposition un véhicule. Mais avant ce repas de Pâques proposé, le poète envisage de rendre visite à son ami tout prochainement. Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | New York 21 mai 1907 | 13.50 x 17.50 cm | deux feuillets recto-verso
Lettre autographe signée du comte dandy, 54 lignes écrites à l'encre noire sur deux feuillets recto-verso, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "4 février Westminster hôtel New-York, Cher monsieur et ami, j'ai le plaisir de vous adresser ci-joint une copie manuscrite du salut d'ouverture qui servira de prélude de bienvenue à la première de mes conférences dont la date est fixée à demain. J'espère que vous ferez bon accueil à cet envoi de l'absent et le publierez en bonne place. Les documents ci-joints vous aideront à faire rédiger les lignes explicatives dont je vous demande d'accompagner l'article. Merci à vous , à Mr Galdemar et à Sem pour son irrésistible dessin du Gaulois grandement fêté ici. Souvenir bien sincèrement affectueux. Comte Robert de Montesquiou. Je tiens à ajouter que je suis heureux de vous donner la primeur de ce document, en témoignage et souvenir de nos bons rapports. J'ajoute que tout semble se disposer pour le succès de mon entreprise. Et vous connaissez assez les lois humaines, mondaines et polémiques pour savoir que le tapage de presse accueillant ici les étrangers un peu notables ajoute à la curiosité de l'auditoire. J'espère ne pas trop la décevoir, et ceci est le secret de demain. J'ai énuméré, dans les pages que je vous adresse, les raisons qui m'ont dicté le choix du sujet de ma première conférence. Je n'y reviens pas." Petits trous d'épingle qui a retenu les deux feuillets. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. Janvier 1911 | 21 x 27 cm | 2 feuilles
Lettre autographe signée du comte dandy, 31 lignes écrites à l'encre noire, adressée probablement à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze évoquant notamment une oeuvre d'Ingres en sa possession, remerciant aussi son correspondant pour ses critiques toujours lucides et bienveillantes à son égard. "Cher ami, je crois posséder une miniature d'Ingres père ; c'est laid, mais assez curieux, un tétard de Georges Rivière junior, mais un tétard sur ivoire ! Merci pour votre mot révélateur mais toujours compréhensif et sympathique en ce qui vous concerne, tous les deux, c'est l'important. Il n'y a qu'un terme que je n'accepte pas, dans votre protestation, c'est le monosyllabe tous. "Envers et contre plusieurs" suffit et, d'ailleurs, est plus exact. Tous le monde n'est pas si bête que de ne pas voir et entendre ce que je mets dans mes livres, bien notamment dans celui-là, et ce que ça vaut. Il y a même beaucoup de gens qui s'en aperçoivent , m'en félicitant et m'en remerciant de cent façons. Et comme ce sont les meilleurs, je suis content. Vous êtes, de ceux-là, tous deux. Je le savais ; mais une fois d eplus, je m'en félicite, non sans vous en complimenter un peu. Votre Montesquiou Janvier 911." Sur un feuillet à part, Robert de Montesquiou a ajouté, en guise de post-scriptum, : "P.S. Votre "L'homme propose et Dieu dispose" m'a bien fait rire. Cette fois, c'est le Dieu d'Israël ; et celui-là, n'est jamais tout à fait converti." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Reuilly 21 Décembre 1906 | 20.50 x 26.50 cm | un feuillet recto-verso
Lettre autographe signée du comte dandy, 25 lignes écrites à l'encre noire recto-verso sur papier calque, adressée à une amie à qui il a envoyé un poème. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Le poète a adressé un poème à son amie : "Voici le sonnet. Je sais que vous aimerez le huitième vers, et goûterez les douloureuses exaltations des deux tercets." à qui il aspire être éternellement agréable : "Ce qui me plaît encore mieux, c'est de vous plaire. Nos rencontres n'ont été qu'heureuses. L'avez-vous remarqué ? - C'est rare ! Et m'est avis qu'elles vont continuer. Vive saint Orphée ! " - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Albin Michel | Paris s. d. [1911] | 12 x 19 cm | broché
Edition originale sur papier courant. Quelques petites rousseurs affectant les gardes et les tranches. Envoi autographe signé de Robert de Montesquiou sur une garde à l'homme politique Jean de Castellane, frère du célèbre dandy Boni : "Au comte & à la comtesse Jean de Castellane. Mon petit dernier.. Quel amour d'enfant ! Robert de Montesquiou." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Emile-Paul frères | Paris 1921 | 12 x 18.50 cm | broché
Edition originale sur papier courant. Quelques petites rousseurs en marges des plats. Bel envoi autographe daté et signé de Robert de Montesquiou : "A notre jeune ami, Henry Bardac, dont j'apprends avec effroi qu'il a 32 ans. Cela fait réflechir sur l'âge des vieux amis. RMontesquiou Février 1921." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Emile-Paul frères | Paris 1922 | 14 x 19 cm | broché
Edition originale, un des 480 ex numérotés sur vélin, le nôtre non justifié, seul tirage avec 20 Hollande et 100 hors commerce. Une déchirure en tête du dos. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Emile-Paul frères | Paris 1922 | 14 x 19 cm | broché
Edition originale, un des 20 exemplaires numérotés sur Hollande, tirage de tête. Petites piqûres sur les plats, les gardes et certains feuillets. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. s. d. [circa 1895] | 12.50 x 20 cm | quatre pages sur une feuille rempliée
Lettre autographe signée du comte dandy, de quatre pages (43 lignes), écrite à l'encre noire remerciant son ami Henry Lapauze et une de ses connaissances de lui avoir procuré : "l'intéressant document" que sa débordante activité ne lui n'a pas encore permis de lire : "... avec autant d'application que je l'aurais voulu..." Robert de Montesquiou s'en remet donc à l'indulgence de son ami, en transmettant également ses excuses et sa reconnaissance à la personne inconnue qui l'a aidé via Henri Lapauze : "... je compte sur votre obligeance et celle de votre ami pour me permettre, une autre fois, de compléter cette lecture... veuillez bien lui transmettre ma gratitude, en même temps que le surplus de mon désir..." Une petite tache brune en haut d'une page, une trace de pliure sans gravité en pied d'une autre. Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. Juin 1905 | 11 x 14 cm | une feuille
Lettre autographe signée du comte dandy, sur une carte pneumatique fermée de 12 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Cher confrère et ami, je viens de vous écrire un mot, et mes inquiètudes de garde-malade. Un mot troublé au point de vous adresser (je crois) au Figaro, ce qui devait s'arrêter avant... Cela me donne le plaisir d'inscrire deux fois votre nom apprécié. RM." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. s. d. [circa 1900] | 11 x 14 cm | une feuille
Lettre autographe signée du comte dandy, sur une carte pneumatique fermée de 14 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Cher monsieur, il est bien convenu que vous rappelez n'est-ce pas ? nos fêtes de lundi dans votre numéro de ce soir par un petit entrefilet invitant et signifiant avec l'heure du départ et les attractions etc... Merci et bon sentiment. Cye R.de M." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 4 février 1908 | 21.50 x 28 cm | une feuille
Lettre autographe signée du comte dandy, 22 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Neuilly, En effet, cher ami, vous me ferez grand plaisir en continuant de signaler à vos lecteurs la fidélité de parole & la bonne tenue de cette édition, qui rencontre de plus en plus le sérieux accueil auquel, je l'espère, elle a droit, en montrant plus nettement ce que contenaient des titres devenus célèbres, un peu de confiance, et qui veulent mériter de l'être après un plus mûr examen. Et, si vous insistez sur la pauvre passiflore, dont votre femme me parle si éloquemment et élégamment en une lettre qui serait bien belle "critique d'art", ce sera réjouir, à la fois, une ombre lumineuse, et mon clair-obscur. Robert de M. 4 Février 08." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Paris s. d. [circa 1910] | 23 x 18 cm | un feuillet
Lettre autographe signée du comte dandy, 27 lignes écrites à l'encre violette, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "14 avenue Bosquet, Cher monsieur et ami, j'ai le plaisir de vous envoyer mon livre, que, je l'espère, vous aimerez assez pour lui concéder la gracieuse faveur que je vous demande. Quelques lignes, un alinéa, en première page, rappelant à vos lecteurs son apparition, avec un bout de commentaire que vous tracerez, je le sais, obligeamment et savamment, seront pour dédommager, et, peut-être, récompenser le poète, qui s'entête à chanter en ces époques troublée. Un compte-rendu de M. Perret m'a été promis, mais il viendra en son temps, que la politique peut retarder ; et votre bienveillant et incisif rappel agirait à cette heure, fort élégamment et éloquemment sur les voyageurs, au débotté, et sur les parisiens en partance. Merci, avant, pendant, après de votre sincère affectionné Robert de Montesquiou. 22 juin." Petits trous d'épingle qui a retenu les deux feuillets. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Artagnan 1908 | 20.50 x 26.50 cm | 7 feuillets recto
Lettre autographe signée du comte dandy, 68 lignes écrites à l'encre noire sur sept feuillets recto, propablement adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Artagnan, Mon cher ami, l'intéressant compte-rendu (que je voudrais bien connaître...) m'a échappé. Pouvez-vous me le faire parvenir ; ou, du moins, une indication de date qui me permette de le retrouver ? Quant à ce que vous m'écrivez de mes "succès mondains", vous n'en pensez pas le premier mot (heureusement pour nous ! ) - sans cela, vous commenceriez par "ne pas m'adresser la parole" comme disait Favre ; et vous auriez joliment raison. Bon ! en toute chose, il faut considérer pas seulement la fin, mais le vrai et le faux, le bon, et le mauvais, l'authentique, et le contrefait, comme j'ai bien cru pouvoir l'écrire, même du snobisme ! Pour ce qui est des lettres - plus encore des dames de lettres, sur aucun point, cette différence n'éclate avec autant de netteté. - qui le sait mieux que vous ? Non, encore une fois, il ne faut pas (et cela est fort important) que les singeries de ce que nous savons faire, nous empêchent de nous manifester. Cela ferait trop bien le jeu des singes, qui ont assez de cocotiers comme cela. Pour ce fait, j'ai cru devoir offrir, auxx noblers mélèzes engadinais, la faveur de m'entendre. Et leur murmure ne me l'a pas reproché. Je vais écrire à certaine Dame de lettre (dans la bonne acception du terme) pour lui parler de son beau livre. Son ami et le vôtre Robert de M. Sept 08. Par Vic-Bigorre Hts Pyr. P.S. : (urgent) Seul, vous pouvez m'affirmer avec suffisamment de garantie que Liem est encore vivant, comme je le crois, et désire l'affirmer dans un article qui, étant sous presse, requiert le renseignement sans retard. Quand vous serez réconcilié avec un eau-fortiste que vous n'aimez pas, je vous offrirai pour exposition de la gravure, un portrait de moi, par lui, que du moins, vous aimerez. Si je n'ai pas lu votre critique de mon livre, en revanche, j'ai pris, connaissance de celle que vous avez consacrée à l'aimable jeune homme qu'il s'agissait de punir pour avoir dit trois fois ; au cours d'un dîner : Marie Murat. (peut-être aurait-il suffi de lui donner à copier septante fois sept fois...) En tout cas, vous aurez sévi rudement. Le crime le méritait. Peut-être aussi, qu'un jour vous direz du mal de moi (bien que cela me semble peu probable...) Mais ce que je puis afirmer, c'est que... ce ne sera pas pour ça ! ..." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 1911 | 27 x 21 cm | 6 feuillets recto
Lettre autographe signée du comte dandy, 68 lignes écrites à l'encre noire sur six feuillets recto, propablement adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze à qui il intime presque l'ordre de recenser son dernier ouvrage lors d'un de ses prochaines chroniques. L'orgueilleux Robert de Montesquiou y évoque aussi, en toute immodestie, sa hauteur et sa profondeur d'esprit, qualités faisant cruellement défaut à certains de ses contemporains : "Cher ami, avec plaisir, je consens à faire partie de votre comité, avec d'autant plus de plaisir que, sans le vouloir ou, peut-être intentionnellement (je préfère le croire) vous donnez raison à mon dernier livre. Voir page 143 : "nulle ne serait mieux qualifiée pour ce titre de Présidente. On n'en saurait trouver de plus affable". Oui, cher ami, j'en profite pour vous le redire, sans plaisanterie - aussi bien que sans amertume, vous vous êtes trop de fois montré efficacement sympathique, pour que j'en perde si vite, ni même, jamais le souvenir. - vraiment, je ne suis pas du tout de votre avis sur l'impossibilité de parler de mon dernier livre, dans votre chronique. Je suis même de l'avis entièrement contraire. D'abord, je ne voudrais pas, si j'étais critique littéraire, qu'il fût dit, un jour, qu'un tel livre a paru (vous savez que je ne suis pas modeste) sans que j'en ai fait mention, d'une manière ou de l'autre. En outre, c'est trop lui donner raison que d'en agir ainsi. Vous voyez que, si je suis modeste, je ne suis pas moins juste. Oui, à votre place, j'aurais fait la part de l'auteur et celle du lecteur, même récalcitrant comme l'ont fait Robin, dans le Herald, et Glaser, dans le Figaro, comme l'ont fait et le feront d'autres. - Quant au bel article de Lucien Daudet, dans le Gil Blas, je pense que vous l'avez lu. Des personnes d'esprit et d'art, comme vous deux, ne peuvent se méprendre sur le côté réactionnaire et aristocratique d'un tel écrit, dans la bonne acception de ces deux qualificatifs. L'aristocratie, ce n'est tout de même pas madame Moore, madame Porgès et Mam "zell" Gutman ; pas plus que la littérature n'est Mam "zell" Vacaresco et Monsieur de Pomairols. A un borgne bien intentionné qui me disait : "vous attaquez le monde ! "... j'ai répondu : "Pardon ! je range le salon de ma grand-mère" Aussi, quand je lis, dans quelque de vos jolis commentaires (trop incertains à certains) à propos de je ne sais quel plus ou moins vague bouquin, que "l'auteur" manie supérieurement l'ironie, je m'écris furieusement : "Eh bien ! et moi ! ..." Alors, pour me dédommager, et un peu me venger, je relis votre carte du 10 octobre : "Envoyez moi tout de suite, cher ami, votre insupportable héroïne". Henry et moi, nous voulons la connaître, l'aimer, la faire aimer. A quoi pensez vous de nous mettre "l'eau à la bouche, pour retirer ensuite ce fruit... que nous espérons défendu..." De ce moment-là, je me sens mieux. Et pour vous le prouvre, cher ami, et que je suis sincère, je vous annonce mon intention de publier, à l'occasion de votre exposition, un nouvel essai sur Ingres, lequel vous sera dédié, si tel est votre bon plaisir, comme il est le mien. Si vous connaissez un coin de revue qui s'accommode de ça, faites-le moi savoir, et recevez mes amitiés bien dessinées. Robert de Montesquiou Janv. 911." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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