Guillaumin, Paris 1862, 14,5x23cm, broché.
Edition originale. Dos manquant, petites rousseurs intérieures. Rare. Tampons de bibliothèque sur la page de faux-titre. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Hachette & Cie, Paris 1868, 9,5x15,5cm, broché.
Edition originale. Petites déchirures marginales sans gravité sur les plats. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Galerie René Drouin [Jean Belmont] Paris S.D. (1945) In-16 ( 130 X 110 mm ) de [42] pages, agrafé sous couverture noire imprimée en rouge. Illustrations en noir et en couleur sur papier bleuté. EDITION ORIGINALE de ce catalogue établi par WOLS pour sa première exposition parisienne chez René Drouin du 21 décembre 1945 au 31 janvier 1946. 14 reproductions d'oeuvres de Wols, dont une en couleur. Textes de Camille Bryen, Jean Sylveire, Henri-Pierre Roché, Wols et aphorismes choisis de Lautréamont, Michaux, Nietzsche, Novalis, Jean Paulhan, Edgar Poe, etc. Très bel exemplaire.
Paris, Seghers, 1948. In-12, 41 pp., demi-maroquin cerise à coins de l'époque, dos à nerfs, titre et auteur dorés au dos, tête mouchetée, couverture conservée.
Édition originale, un des 900 exemplaires sur Crèvecoeur du Marais. Elle est illustrée de quatre pointes sèches de Wols, tirées par les ateliers R. Haazen. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Seghers, 1948. In-12, 41 pp., couverture originale imprimée, rhodoïd (dos très légèrement insolé).
Édition originale, un des 900 exemplaires sur Crèvecoeur du Marais. Elle est illustrée de quatre pointes sèches de Wols, tirées par les ateliers R. Haazen. Ex-libris manuscrit Éric Leon [?], daté du 20 octobre 1970. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Le Nyctalope Amiens 1989 In-8 carré ( 240 X 170 mm ) de 126 pages, broché sous couverture imprimée rempliée. Reproductions hors texte en couleurs ( 10 ) et en noir ( 10 ). Textes de Grety Wols, Jean Dausset, Bernard Noël, Claire Van Damme, Henri Pierre Roché. EDITION ORIGINALE? 1 des exemplaires numérotés sur Rivoli. Très bel exemplaire.
Le Jas du Revest-Saint-Martin, Robert Morel, coll. Célébration, 1965. In-12, pleine toile illustrée aux deux plats.
Illustré à toutes pages de dessins inédits de Womac. Edition originale.
Les Maîtres de l'Affiche - imprimerie Chaix, Paris 1895, 29x39,9cm, une affiche lithographiée sur vélin fin.
Lithographie originale en couleurs tirée sur vélin fin. Timbre à sec de l'imprimeur en bas à droite de la planche. Deux petits manques angulaires en bas de la planches et infimes déchirures marginales sans manque. Superbe publication mensuelle française, les Maîtres de l'Affiche, parut entre 1895 et 1900 à l'initiative de Jules Chéret. Chaque numéro de la revue comprend quatre affiches reproduites au format cloche et en chromolithographie présentant pour chacune un timbre à sec d'authentification. Affiche réalisée par le peintre américain Charles Herbert Woodbury pour la revueThe July Century. - Photos sur www.Edition-originale.com -
The civil war and reconstruction years.The Menil Collection. Broché sous couverture illustrée Bon Austin University of Texas Press 1990 1 volume in-4°
édition originale
Bangkok, Chalermnit Bookshop, 1959, in-8°, 300 pp, 27 planches de gravures hors texte, index, reliure simili-cuir bleu éditeur, jaquette illustrée, bon état. Réimpression de l'édition originale (Londres, 1926)
L'auteur, William Alfred Rae Wood (1878-1970), était Consul de Grande-Bretagne à Chiang Mai en 1914, puis Consul-Général de 1921 à 1931. Son Histoire du Siam depuis les premiers temps jusqu'à la fin de la monarchie absolue est un classique, écrit en grande partie à partir de sources thaïlandaises. Il est mort à Chiang Mai, où il résidait, en 1970, à l'âge de 92 ans.
New York, Simon and Schuster, 2010, gr. in-8°, xviii-441 pp, 31 photos sur 16 pl. hors texte, glossaire, notes, index, reliure éditeur, jaquette illustrée, marques au stylo sur une page, bon état. Edition originale. Texte en anglais
Barack Obama a-t-il l'étoffe d'un président de guerre ? Parmi tous les périls qui planent sur son mandat, la guerre d'Afghanistan est sans doute le défi le plus important qu'il ait à relever. Au lendemain de sa victoire, l'ancien candidat "anti-guerre" a dû endosser l'habit du commandant en chef pour sortir l'Amérique du bourbier dans lequel George W. Bush l'avait précipitée. C'est cette mue que raconte Bob Woodward, poursuivant son exploration des coulisses du pouvoir américain. Fort d'un accès privilégié aux documents les mieux gardés et des confidences des personnalités les plus haut placées à Washington, il décrit sous un jour nouveau les deux premières années de l'administration Obama et dresse un portrait inédit du 44e président des Etats-Unis. Dans Les Guerres d'Obama, on assiste ainsi à son premier briefing par les services de renseignement – où il apprend que la CIA entretient une véritable armée clandestine au Pakistan –, on suit au jour le jour la constitution de l'équipe chargée de la sécurité et de la politique extérieure des Etats-Unis – notamment comment Barack Obama a convaincu Hillary Clinton, pourtant son adversaire, de le rejoindre – et on est plongé dans la véritable guerre de tranchées qui voit s'affronter la Maison Blanche et le Pentagone sur la conduite à tenir en Afghanistan. Car c'est bien à une guerre dans la guerre que Barack Obama a été confronté, avec le risque de voir les militaires prendre le pas sur le pouvoir civil. Au-delà des événements cruciaux qu'il est le premier à évoquer, Bob Woodward nous permet ainsi de mieux comprendre comment Barack Obama pense, décide et agit. — "Provides the most intimate and sweeping portrait yet of the young president as commander in chief. Drawing on internal memos, classified documents, meeting notes and hundreds of hours of interviews with most of the key players, including the president, Woodward tells the inside story of Obama making the critical decisiions on the Afghanistan War, the secret campaign in Pakistan and the world-wide fight against terrorism. "
London, Simon and Schuster UK, 2004, gr. in-8°, xii-467 pp, 31 photos sur 16 pl. hors texte, une carte, index, cart. éditeur, sans la jaquette, soulignures crayon, bon état. Edition originale. Texte en anglais
Dans son livre “Plan of Attack”, Bob Woodward, le journaliste du Washington Post rendu célèbre par son enquête sur le Watergate qui entraîna la chute de Richard Nixon, date précisément la décision de faire la guerre à Saddam Hussein. Le 21 novembre 2001, George Bush demande à Donald Rumsfeld, le ministre de la Défense : « Quels plans de guerre avez-vous sur l’Irak ? » A peine plus de deux mois ont passé depuis les attentats de New York et de Washington, et les forces occidentales ont fait tomber le régime des Talibans, alliés d’Oussama Ben Laden (prise de Kaboul le 13 novembre). Mais l’Irak est déjà dans le viseur... A partir de l’été 2002, la machine à convaincre de l’administration Bush se met en place. Dans les discours, le nom de Saddam Hussein et l’expression « armes de destruction massive » reviennent comme un leitmotiv. Le 2 juillet, devant l’ONU, le Président américain parle d’« action inévitable » contre l’Irak. Le 26 août, le vice-président Dick Cheney déclare à une réunion de Vétérans : « Pour le dire simplement, il ne fait aucun doute que Saddam Hussein possède des armes de destruction massive et il ne fait aucun doute qu’il les amasse pour les utiliser contre nos amis, contre nos alliés et contre nous. »
Galerie E. Druet, New York 1928, 16x19,5cm, agrafé.
Edition originale de ce catalogue présentant 36 tableaux ou dessins de Raymond Woog à la Jacques Seligmann's Galleriesà New York du 15 Janvier au 5 Février 1928. Plats marginalement et légèrement ombrés, trois petites taches en marge gauche du premier plat, sinon rare et agréable exemplaire. Catalogue illustré de 8 reproductions d'oeuvres de Raymond Woog. Texte d'André Maurois - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Le Cahier gris, 1948, in-12, broché, couverture à rabats, 540 pages. Edition originale française du premier roman de l’auteur, The Voyage out (1915). Préface de Max-Pol Fouchet, traduction de Ludmila Savitzky.
EDITION ORIGINALE FRANCAISE
préfacé et traduit de l’anglais par Marguerite Yourcenar. In 12 broché, 295 pages, plus 8 pages de catalogue. Plon 1957.Service Presse (S.P)édition originale de la traduction
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 2012 2 volumes in-12 ( 175 X 110 mm ) de LXI-1482 et XXVI-1513 pages, pleine basane havane, dos lisse orné de filets dorés sous jaquettes illustrées, rhodoïds et coffret-étui illustré. ( Présentation de l'éditeur ). Edition publiée sous la direction de Jacques AUBERT. Très bel exemplaire.Cette édition propose, dans des traductions pour la plupart nouvelles, tous les livres de fiction publiés par Virginia Woolf ou au lendemain de sa mort : dix romans et un recueil de nouvelles :«Lundi ou mardi»qui n'avait jamais été traduit. S'y ajoutent les nouvelles publiées par l'auteure, rassemblées pour la première fois.
J. Hermann, Paris 1923, 16x24,5cm, broché.
Edition originale. Envoi autographe de P. Worms de Romilly à Paul Dupont. Préface de M. Lecornu. Bel exemplaire complet de son feuillet d'errata. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Editions du Seuil, Paris 1962, 12 X 17,5cm.
Edition originale, un des ex du service de presse, il n'a pas été tiré de grands papiers. Quelques traces sombres sur les plats et dos, sinon agréable exemplaire. Iconographie Envoi de l'auteur à monsieur Parias: "Pour L-H Parias, cette Catherine II qui laissa dans l'Histoire une empreinte dont l'auteur a tenté d'analyser la nature. En amical hommage de l'auteur". - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Gallimard, 1963. In-12 broché. Edition originale du service de presse. Pas de grand papier. Envoi autographe signé. En partie non coupé.
EDITION ORIGINALE LIVRE DEDICACE
Paris, Gallimard, 1963, In douze, 216 pp, broché,bon état, sous papier cristal,
E.O sur papier d'édition pas de tirage numéroté,.
Paris, Gallimard, 1960, In douze, 216 pp, broché,, non coupé,
E.O., ex. H.C., épuisé.
Lucien Vogel éditeur, Paris 1921, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche dans la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1921, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche dans la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1924, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur rehaussée au palladium et à l'or, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1922, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en haut à gauche de la planche. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -