S. n. | Artagnan 1908 | 20.50 x 26.50 cm | 7 feuillets recto
Lettre autographe signée du comte dandy, 68 lignes écrites à l'encre noire sur sept feuillets recto, propablement adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Artagnan, Mon cher ami, l'intéressant compte-rendu (que je voudrais bien connaître...) m'a échappé. Pouvez-vous me le faire parvenir ; ou, du moins, une indication de date qui me permette de le retrouver ? Quant à ce que vous m'écrivez de mes "succès mondains", vous n'en pensez pas le premier mot (heureusement pour nous ! ) - sans cela, vous commenceriez par "ne pas m'adresser la parole" comme disait Favre ; et vous auriez joliment raison. Bon ! en toute chose, il faut considérer pas seulement la fin, mais le vrai et le faux, le bon, et le mauvais, l'authentique, et le contrefait, comme j'ai bien cru pouvoir l'écrire, même du snobisme ! Pour ce qui est des lettres - plus encore des dames de lettres, sur aucun point, cette différence n'éclate avec autant de netteté. - qui le sait mieux que vous ? Non, encore une fois, il ne faut pas (et cela est fort important) que les singeries de ce que nous savons faire, nous empêchent de nous manifester. Cela ferait trop bien le jeu des singes, qui ont assez de cocotiers comme cela. Pour ce fait, j'ai cru devoir offrir, auxx noblers mélèzes engadinais, la faveur de m'entendre. Et leur murmure ne me l'a pas reproché. Je vais écrire à certaine Dame de lettre (dans la bonne acception du terme) pour lui parler de son beau livre. Son ami et le vôtre Robert de M. Sept 08. Par Vic-Bigorre Hts Pyr. P.S. : (urgent) Seul, vous pouvez m'affirmer avec suffisamment de garantie que Liem est encore vivant, comme je le crois, et désire l'affirmer dans un article qui, étant sous presse, requiert le renseignement sans retard. Quand vous serez réconcilié avec un eau-fortiste que vous n'aimez pas, je vous offrirai pour exposition de la gravure, un portrait de moi, par lui, que du moins, vous aimerez. Si je n'ai pas lu votre critique de mon livre, en revanche, j'ai pris, connaissance de celle que vous avez consacrée à l'aimable jeune homme qu'il s'agissait de punir pour avoir dit trois fois ; au cours d'un dîner : Marie Murat. (peut-être aurait-il suffi de lui donner à copier septante fois sept fois...) En tout cas, vous aurez sévi rudement. Le crime le méritait. Peut-être aussi, qu'un jour vous direz du mal de moi (bien que cela me semble peu probable...) Mais ce que je puis afirmer, c'est que... ce ne sera pas pour ça ! ..." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 1911 | 27 x 21 cm | 6 feuillets recto
Lettre autographe signée du comte dandy, 68 lignes écrites à l'encre noire sur six feuillets recto, propablement adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze à qui il intime presque l'ordre de recenser son dernier ouvrage lors d'un de ses prochaines chroniques. L'orgueilleux Robert de Montesquiou y évoque aussi, en toute immodestie, sa hauteur et sa profondeur d'esprit, qualités faisant cruellement défaut à certains de ses contemporains : "Cher ami, avec plaisir, je consens à faire partie de votre comité, avec d'autant plus de plaisir que, sans le vouloir ou, peut-être intentionnellement (je préfère le croire) vous donnez raison à mon dernier livre. Voir page 143 : "nulle ne serait mieux qualifiée pour ce titre de Présidente. On n'en saurait trouver de plus affable". Oui, cher ami, j'en profite pour vous le redire, sans plaisanterie - aussi bien que sans amertume, vous vous êtes trop de fois montré efficacement sympathique, pour que j'en perde si vite, ni même, jamais le souvenir. - vraiment, je ne suis pas du tout de votre avis sur l'impossibilité de parler de mon dernier livre, dans votre chronique. Je suis même de l'avis entièrement contraire. D'abord, je ne voudrais pas, si j'étais critique littéraire, qu'il fût dit, un jour, qu'un tel livre a paru (vous savez que je ne suis pas modeste) sans que j'en ai fait mention, d'une manière ou de l'autre. En outre, c'est trop lui donner raison que d'en agir ainsi. Vous voyez que, si je suis modeste, je ne suis pas moins juste. Oui, à votre place, j'aurais fait la part de l'auteur et celle du lecteur, même récalcitrant comme l'ont fait Robin, dans le Herald, et Glaser, dans le Figaro, comme l'ont fait et le feront d'autres. - Quant au bel article de Lucien Daudet, dans le Gil Blas, je pense que vous l'avez lu. Des personnes d'esprit et d'art, comme vous deux, ne peuvent se méprendre sur le côté réactionnaire et aristocratique d'un tel écrit, dans la bonne acception de ces deux qualificatifs. L'aristocratie, ce n'est tout de même pas madame Moore, madame Porgès et Mam "zell" Gutman ; pas plus que la littérature n'est Mam "zell" Vacaresco et Monsieur de Pomairols. A un borgne bien intentionné qui me disait : "vous attaquez le monde ! "... j'ai répondu : "Pardon ! je range le salon de ma grand-mère" Aussi, quand je lis, dans quelque de vos jolis commentaires (trop incertains à certains) à propos de je ne sais quel plus ou moins vague bouquin, que "l'auteur" manie supérieurement l'ironie, je m'écris furieusement : "Eh bien ! et moi ! ..." Alors, pour me dédommager, et un peu me venger, je relis votre carte du 10 octobre : "Envoyez moi tout de suite, cher ami, votre insupportable héroïne". Henry et moi, nous voulons la connaître, l'aimer, la faire aimer. A quoi pensez vous de nous mettre "l'eau à la bouche, pour retirer ensuite ce fruit... que nous espérons défendu..." De ce moment-là, je me sens mieux. Et pour vous le prouvre, cher ami, et que je suis sincère, je vous annonce mon intention de publier, à l'occasion de votre exposition, un nouvel essai sur Ingres, lequel vous sera dédié, si tel est votre bon plaisir, comme il est le mien. Si vous connaissez un coin de revue qui s'accommode de ça, faites-le moi savoir, et recevez mes amitiés bien dessinées. Robert de Montesquiou Janv. 911." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. [Paris] s. d. [circa 1890] | 26.50 x 20.50 cm | deux pages sur une feuille
Lettre autographe signée du comte dandy, de deux pages (26 lignes), écrite à l'encre noire (à Henri Lapauze) demandant à son correspondant d'apporter des modifications à une future publication le concernant : "... Je vous serai obligé d'ici là de ne pas oublier la notice bibliographique promise, elle réparera la petite erreur que nous avons constatée par rapport à l'oubli de mon nom..." Il s'interroge également à propos de l'identité de l'expéditeur d'une carte de visite qu'il a récemment reçue : "Je désirerais savoir si la carte ci-jointe est celle de M. Emile Blauet qui a longtemps collaboré au Figaro, un mot de réponse à ce sujet, je vous prie..." Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. [Paris] s. d. [circa 1890] | 26.50 x 20.50 cm | une page et demie sur une feuille
Lettre autographe signée du comte dandy, d'une page et demie (15 lignes), écrite à l'encre noire (à Henri Lapauze) lui soumettant plusieurs choix de rendez-vous à son domicile : "... Je serai heureux de vous recevoir vendredi à 10h ou à 2h selon que vous préférerez... Nous sommes charmés de vous avoir à Douai..." Une tache d'encre noire en marge du verso de la lettre. Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. [Paris] s. d. [circa 1890] | 23 x 18 cm | deux pages sur une feuille
Lettre autographe signée du comte dandy, de deux pages (27 lignes), écrite à l'encre noire à Henri Lapauze, alors journaliste au Gaulois, lui demandant, après réception de son dernier ouvrage publié qu'il lui a envoyé, de se fendre d'un article bienveillant à son égard : "... Je vous envoie mon nouveau volume, en vous priant d'en faire l'annonce avec votre bonne grâce habituelle. Je désire, en outre, que le compte-rendu ultérieur et détaillé en soit fait par vous aux lecteurs du Gaulois." Robert de Montesquiou sollicite également auprès d'Henri Lapauze un rendez-vous lorsqu'il sera revenu à Paris : "Je vous demanderai un petit rendez-vous et nous pourrons causer un instant..." Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. s. d. [circa 1895] | 12.50 x 17 cm | deux pages et demie sur une feuille rempliée
Lettre autographe signée du comte dandy, de deux pages et demie (27 lignes), écrite à l'encre noire insistant auprès de son ami Henry Lapauze, alors journaliste au Gaulois, pour voir publier une note qu'il lui a envoyée ainsi que le projet d'un entretien avec un certain monsieur Lavé et des modalités y afférant: "... je suis persuadé que vous trouverez, l'un comme l'autre, intérêt et plaisir à l'entretien projeté... Vous pouvez agir directement, en vous recommandant de moi..." Enfin, Robert de Montesquiou souhaite s'entretenir, avec madame Lapauze, d' : "... un bien précieux recueil, dont je veux lui parler, comme il le mérite, à savoir posément, et passionnément..." qu'elle lui a fait parvenir. Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 26 octobre 1921 | 18 x 21 cm | une page
Reconnaissante lettre autographe datée et signée du comte dandy, 14 lignes écrites à l'encre bleue,probablement adressée à son ami le critique Henri Lapauze. "Mon cher ami, ne doutez pas que je ne sache, dans cet aimable, spirituel et bienveillant article, faire la part du critique intelligent qui l'a rédigé, et celle du fidèle ami qui l'a inspiré. L'acte de donation, en faveur de votre musée, vous portera mon remerciement. La statuette est de cire... , je l'espère, cependant, durable, et l'avalanche de roses, que vient décrire si poétiquement Alexandre, lui promet une compagnie délicate, elle aussi, plus précieuse d'être fragile. Votre RMontesquiou. 26 Octobre 1921." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, trois lettres ayant légèrement bavé. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 26 octobre 1921 | 18 x 21 cm | une page
Lettre autographe signée, sur un bristol, du comte dandy, 17 lignes écrites à l'encre noire,probablement adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze. "Cher monsieur et ami, je vous recommande ma bibliographie que j'ai hâte de lire de votre main qui voudra joindre à la bonne grâce de l'écrire, celle de me l'adresser. Je compte aussi sur vous pour recommander le livre à M. Paul Perret à qui j'ai demandé un entretien (d'accord avec M. Meyer) - et dont j'attend la réponse. Merci d'avance et mes meilleurs souvenirs. Cte R. de Montesquiou. 23 novembre." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. s. d. [1920] | 27.50 x 18 cm | une page
Lettre autographe signée du comte dandy, sur un bristol, 20 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze à propos d'un article à paraître dans "Le Gaulois" et pour lequel il pose ses conditions : "Cher Mr Lapauze, en réponse à votre aimable mot, veuillez dire à M. Meyer que je lui demande pour l'article en question la place de tête pour le 28. Et que je lui demande aussi le secret à l'égard de la destinataire, à qui je veux faire une surprise. Je sais qu'il sera d'accord avec moi dans ce dessein d'art et d'amitié. Merci et à bientôt. Cte R. de Montesquiou." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. s. d. [1906] | 21.50 x 27.50 cm | une page
Lettre autographe signée du comte dandy, 20 lignes écrites à l'encre noire sur papier calque, adressée probablement à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze à propos de vers que lui commande le journal "Le Gaulois" : "Neuilly, Cher ami, puisque nous supprimons le dessin, remplaçons-le par par cette petite pièce qui servira de repos, entre les deux autres, et frappons un grand coup de vers. Les trois pièces (ce nombre est necéssaire pour fixer l'attention) sont les meilleurs que j'ai faites. Rendez notre cher Galdemar favorable à ce projet, et dites lui que ce n'est pas moi qui sollicite, du Gaulois, cette publication ; mais, bien, le Gaulois qui la désire. J'insiste sur cette différence, parce qu'elle donne, je veux le croire, à l'envoi ee ces nouveaux vers, la grâce et l'essor d'une aile de plus. Votre bien affectionné. Cte R. de Montesquiou." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, petites pliures en marges inférieures droite et gauche de la lettre. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. s. d. [1906] | 12.50 x 20 cm | une page
Lettre autographe signée du comte dandy, 11 lignes écrites à l'encre noire, adressée probablement à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze. "Neuilly, 14 juin Cher monsieur & ami, mon dessin est à votre disposition (de préférence à partir du samedi 21). Je vous assure, et de mes sentiments les meilleurs. RMontesquiou." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, Henri Lapauze a inscrit, en travers de la lettre au crayon bleu, le mot "faire". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 14 décembre 1906 | 30.50 x 19.50 cm | une page
Lettre autographe signée du comte dandy, 24 lignes écrites à l'encre noire sur papier calque, adressée probablement à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze. "Pavillon des Muses, Cher ami, je vous recommande, entre autres, Mortuis Ignotis, Sunt lacrymae hominum (dont les deux derniers vers sont beaux, je crois, & les sonnets de dédicace. J'ai été heureux de vous revoir, tous les deux, en le cadre étonnant, & charmant, qui nous promet des heures heureuses. Souvenirs envieux de mon "plus petit palais". Robert de M. 14 déc 06" Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, Henri Lapauze a inscrit". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 28 juin 1908 | 31 x 19.50 cm | une page
Lettre autographe signée du comte dandy, 40 lignes écrites à l'encre noire sur papier calque, adressée probablement à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze. "Neuilly, Cher ami, les impossibilités qui m'ont privé de votre deux fois précieuse présence, vous ont aussi privés d'un moment, lequel, j'ose croire, était de ceux qui vous auraient émus. Et, sans doute, d'autant plus, je ne dis pas ! en vous révélant (vous le pressentez bien...) mais en vous faisant mieux connaître un personnage de sentiment curieusement associé au personnage de verve, que vous receviez, l'autre jour. Si vous le jugez à propos et le pouvez sans difficulté, voulez-vous publier intégralement la note ci-jointe, en la faisant précéder de quelques lignes que votre bonne grâce et votre bon goût vous inspirerons ? Je ne pensais pas qu'il serait fait mention de cette cérémonie intime. Mais, du moment qu'il n'en fut point ainsi, ce m'est agréable que les noms soient connus des assistants que j'ai voulus pour elle. Votre ami, RMontesquiou." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 13 juin 1908 | 24.50 x 17 cm | une page
Lettre autographe signée du comte dandy, 37 lignes écrites à l'encre noire, adressée probablement à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze. "Neuilly, Mon cher ami, laissez-moi vous donner ce beau nom. C'est avec une vive et charmante émotion que je lis les belles et "braves" louanges dont vous voulez bien honorer ma personne, et mon oeuvre. Il me plaît de penser que votre précieux éloge résulte d'une collaboration doublement sympathique, et, dans laquelle, auprès de votre timbre métallique, résonne l'accent le plus doux de l'aimable femme dont le talent m'était connu, mais dont la première minute de causerie m'a révélé la compréhension et le sentiment. En attendant de vous le redire de vive voix, merci donc à vous deux, et de votre bien affectionné Robert de Montesquiou." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 11 octobre 1921 | 17.50 x 21 cm | une feuille
Lettre autographe signée du comte dandy, 14 lignes écrites à l'encre bleue, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze évoquant notamment une oeuvre d'Ingres en sa possession, remerciant aussi son correspondant pour ses critiques toujours lucides et bienveillantes à son égard. "Cher ami, envoyez-moi, je vous en prie, comme nous en sommes convenus, le schéma de ma donation au Petit-Palais, de ma grande statuette par TroubetzKoÿ, et du portrait, par Arthur Chaplin, de Mademoiselle Ehrmann, artiste lorraine élève d'Hébert, morte en 1918, ayant légué le portrait par elle, de sa mère, au Musée de Nancy, et dont le portrait, pareillement dû à son pinceau, de Mademoiselle Favart, figure au Foyer de la Comédie Française. Vous me ferez aussi grand plaisir en m'adressant votre bel article sur d'Annunzio, et, si vous la retrouvez, la note des journaux sur mon don à la Bibliothèque de Versailles. Cher ami, j'ai été heureux de vous revoir. RMontesquiou. 11 oct 1921."" Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. s. d. [circa 1920] | 25.50 x 20 cm | une feuille
Lettre autographe signée du comte dandy, 27 lignes écrites à l'encre bleue, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Neuilly, Cher ami, merci pour votre mot. Je vais aller revoir Coppée. Quand vous reparlerez, vous, de mon livre, vous me ferez plaisir (bien entendu si cela s'accomode avec vos vues) d'abord, en rappelant qu'il est dédié à Barrès, puis en faisant observer, sinon admirer ce qu'il y a de rare, dans le spectacle (disons-nous l'exemple ? ) donné par un artiste, qui a fait ses preuves, et publie son onzième volume (des livres dans lesquels il y a des choses) sans jamais s'être soucié de rien d'autre que de l'estime de ceux qui lui plaisent ; par un homme qui, au dessous de cette liste d'ouvrages, laquelle lui est demandée par un récent questionnaire, rencontrant ensuite le mot récompenses (suivi d'un point d'interrogation) a le bonheur, et peut-être l'honneur de devoir laisser en blanc cette ligne inutile, ou tout au moins, de la peupler de ce mot de Flaubert : "Il faut être bien modeste pour pouvoir être honoré" Votre orgueilleux ami RMontesquiou. 10 juin." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 14 juin (1908) | 22.50 x 18 cm | une page
Lettre autographe signée du comte dandy, 52 lignes écrites à l'encre noire sur papier calque, adressée probablement à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze. "Neuilly, Mon cher ami, je crains de vous avoir mal dit, en hâte, et en proie à de cruels mouvements, ce que je ressentais fort bien, et que, par suite, je devais exprimer mieux. L'épithète de "métallique" appliquée à votre voix (sans insister sur la richesse du timbre et la noblesse de la vibration) m'apparaît bien loin de ce que me dictaient mon sentiment et ma pensée. Je ne voulais que lui faire figurer l'accent mâle, en regard du contralto qu'il me plaisait de lui juxtaposer en plus. Ce que je voulais sous-entendre aussi dans cette supposition d'une résultante (en ce carnet) du chant alterné de nos causeries, c'est l'hommage qu'il nous est toujours agréable de voir rendre aux dignes objets de notre attachement et que j'aimais vous offrir, sous la forme du mien, désormais double, sans cesser d'être un. Robert de M. P.S. : voilà ce que je tenais à vous dire et que des graves préoccupations autour de la santé de mon pauvre Iturri m'ont fait, écourter un peu. Je m'occupe (mot illisible), et vous avertirai, vous renseignerai. 14 juin" Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. s. d. [1920] | 27.50 x 18 cm | une page
Lettre autographe signée du comte dandy, 18 lignes écrites à l'encre noire,probablement adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze le remerciant pour sa vigilance et pour avoir rectifié une erreur concernant un de ses textes. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, légères pliures en marge gauche de la lettre. "Neuilly, Cher ami, merci pour votre vigilante bienveillance. Je l'apprécie d'autant plus que le même journal qui m'en apportait une nouvelle fleuve, me rerprésentait, par ailleurs, mon client, sous la forme d'un bien vaste Perrichon ! ...Mais mon Mont-Blanc décrit par vous, reprend ses proportions ! Tout est dans l'ordre, et je suis votre affectionné. Robert de M. 27 nov." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Sansot | Paris 1917 | 12 x 19 cm | broché
Edition originale sur papier courant, il n'a été tiré que 12 Japon et 15 Hollande en grands papiers. Premier plat restauré et recollé. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 1898 | 11 x 14 cm | une feuille
Lettre autographe signée du comte dandy, sur une carte pneumatique fermée de18 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et journaliste Henri Lapauze dans laquelle, piqué au vif dans son orgueuil, Robert de montesquiou demande à ce dernier, en lui imposant cette rectification, de bien vouloir rectifier la presque impardonnable erreur du Gaulois: "Cher monsieur et ami, me faisant l'amitié d'annoncer, ce matin, mon volume, il est regrettable que le Gaulois ait omis de dire qu'il était de moi.Je compte sur vous pour combler cette lacune (dans le numéro qui doit paraître lundi matin) par deux lignes ainsi conçues - ou à peu près : "c'est par erreur que signalant hier à nos lecteurs l'apparition d'un intéressant volume de critique intitulé Autels priviliégés, nous avons omis de dire que l'auteur était le Cte Robert de Montesquiou. Merci, cher monsieur, et à bientôt. Robert de M." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. 21 mai 1907 | 25.50 x 20 cm | une feuille
Lettre autographe signée du comte dandy, 22 lignes écrites au crayon de papier, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Neuilly, Cher ami, voici ce que je vous envoie, d'accord avec Monsieur Schmoll, qui m'en a téléphoné, ce matin. Ne soyez pas effrayé par l'importance physique de ce document, elle ne vient que de la grosseur des caractères. L'étendue n'en demeure pas moins normale. J'ajoute que les pièces ont été choisies, parmi les transformées, et remaniées, comme elles le sont, d'ailleurs à peu près toutes. Il serait désirable que cette publication eut lieu demain, pour ne pas retarder l'apparition du volume. Dans ce cas, j'enverrais, ce soir, pour la correction. La place sera celle que vous voudrez, pourvu que ce soit en première page (ou "cheval") - Votre femme m'a écrit une lettre délicieuse, son éloge coule de source. Bien à vous deux. R. Montesquiou 21 mai 07." Avec la mine de son crayon, Robert deMontesquiou a trop appuyé en traçant un trait en dessous de son patronyme, ce qui a occasionné un petit trou. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. Novembre 1904 | 33.50 x 40.50 cm | une page
Poème autographe daté et signé de quatre strophes en alexandrins du comte dandy, 18 lignes écrites à l'encre noire sur papier calque filigrané. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Très beau poème semblant être inédit bien qu'il se rapproche du texte qu'il consacraà Jean-Joseph-Marie Carriès, artiste sculpteur-céramiste de talent, dans son ouvrage "Autels Privilégiés" paru chez Charpentier en 1898. "Nous qui l'avons connu sous son charmant visage, Avec son rire enfant, sa jeunesse de coeur, Nous sommes les heureux de le savoir vainqueur Après qu'il a, des jours, traversé le paysage... ... Beaux vases, versez sous le conseil d'être forts, Songeant que, nous aussi, bientôt nous seron morts, Et qu'il nous faut laisser quelque chose qui reste..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. s. d. [circa 1920] | 27 x 22 cm | deux pages sur deux feuilles
Lettre autographe datée et signée du comte dandy, 20 lignes sur 2 pages), écrite à l'encre noire à propos de l'amitié et de certaines contraintes que semblent rencontrer son correspondant (probablement son ami Henri Lapauze) : "Cher ami,puisque vous souffrez, c'est vous qu'il faut plaindre ; puisque je souris, ce n'est pas moi qu'il faut blâmer. Votre souffrance vient de ne pas faire ce que vous voulez ; donc, votre vindicte doit viser qui vous contraint. Ce que mes yeux ont vu aura, comme suite conséquente, ce que mes oreilles ont entendu, on l'a écrit plaisamment. Il faut fournir à ces tomes là. Vous pensez bien que votre logique et votre justice ne visent qu'à établir les responsabilités. Car nous nous estimons au dessus de la louange, mais pas au dessus de l'amitié. J'étais heureux de vous attester la mienne. Je le suis davantage de vous l'avoir témoignée. Votre Montesquiou." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. s. d. [1920] | 22.50 x 18 cm | une page recto-verso
Lettre autographe signée du comte dandy, 55 lignes écrites à l'encre noire,probablement adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze dans laquelle Robert de Montesquiou, fin et confirmé collectionneur, s'insurge contre le fait que son correspondant conteste la véracité d'un dessin d'Ingres faisant partie de sa collection privée. Piqué dans son vif de collectionneur averti, il consent tout de même, en toute mansuétude reconnaissante, à ne pas en tenir rigueur à Henri Lapauze. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "7 décembre, je vous ferai tout d'abord remarquer, mon cher confrère, que me voici de votre part, en butte à cette forme d'indignité qui menace les collectionneurs complaisants, auxquels on finit par contester l'authenticité des objets d'art communiqués ou prêtés par eux, sur instante demande. Rougissez ! Le dessin est signé d'Ingres et daté de 1835. Ce qui, selon moi, et contrairement à votre insinuation, le signe davantage, c'est précisément son inimitable faire, au point que si, contre toute vraisemblance, l'oeuvre était d'un autre maître, il faudrait le regretter pour Ingres. Quant au modèle, l'attribution est moins sûre. On me l'a donnée pour un Liszt adolescent, et c'est vraisemblable. Mais je n'affirme rien, et d'ailleurs, cela m'est égal. En résumé, s'il m'avait, tout d'abord, paru regrettable que cet inique traitement me vînt de vous, je l'ai préféré ensuite, à cause de beaucoup de bons et d'inoubliés offices qui me permettent de vous pardonner. Allez et ne pêchez plus ! Cte Robert de Montesquiou. P.S. Je pourrai me procurer une indication de vente, que je vous donnerai." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. s. d. [circa 1905] | 15 x 19 cm | trois pages sur une double feuille
Lettre autographe signée du comte dandy, de trois pages (27 lignes), écrite à l'encre noire à ses amis Lapauze qu'il est ravi de bientôt revoir même s'ils lui imposent la présence d'une certaine Sarah qui ne compte pas parmi les personnes que le poète semble apprécier: "Cher amis, je ne vous ferai pas l'affront de ne pas vous dire que j'aurais préféré vous deux, seuls, (mots soulignés) mais, comme dit le beau vers : Tu fais ce que tu fais / Ce que tu fais est bien." Pour ce rendez-vous fixé au Petit Palais (dont Henry Lapauze devient le conservateur en 1905 après en avoir été le directeur adjoint pendant les quatre années précédentes), Robert de Montesquiou, "lève-tard, qui a la lâcheté - ou, si vous préférez, la sagesse de choisir l'après-midi" émet timidement, dans un élan d'amour-propre froissé et de revanche qu'il regrette déjà, l'éventualité de son absence : "...seule une irritation de gorge, cavalièrement soignée, et à surprise, pourrait me retenir au dernier moment... Mais je ne veux pas y croire. Réglons-nous sur Sarah ! " Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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