1828 CAEN, Chez Mancel, 1828 - E.O. - Complet des 2 parties - In-12 -Reliure 1/2 veau(amateur) - Plats & Gardes marbrés - sans plans ni vues - 632 pages + 4 de table - envoi rapide et soigné - Réf. 21102
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S. n. | à Genève 1769 | 10 x 16.50 cm | relié
Edition originale. Ce recueil contient : Abrégé de la vie de Richelieu - Abrégé de la vie de Mazarin - Traduction d'une lettre de Frapaolo, venitien - Introduction à l'histoire de France - Histoire abrégé de la donnation du Dauphiné - Dissertation sur la question : si Esdras a inventé de nouveaux caractères hébreux. Dans les feuillets préliminaires, notices sur les manuscrits de l'abbé de Longuerue contenue dans la bibliothèque de Monsieur ***. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Gallimard | Paris 1951 | 13.50 x 22 cm | broché
Edition originale. Iconographie. Deuxième plat marginalement insolé, sinon agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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les Cahiers de la Quinzaine | Paris 1927 | 14 x 18.50 cm | broché
Edition originale, un des 110 exemplaires numérotés sur vergé d'Arches, tirage de tête. Agréable exemplaire à toutes marges. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Chez Brunet | à Paris 1775 - 1779 | 13.50 x 21.70 cm | 2 volumes reliés
Edition originale, illustrée de 10 belles figures, 10 en-têtes, et 10 culs-de-lampe par Martini et Desrais, gravés par Gaucher. Chacune des 10 nouvelles possède un faux-titre et une page de titre, datée de 1775 à 1779. L'illustration est particuilièrement bien soignée. Reliures en pleine basane granité et porphyre d'époque. Dos lisses ornés. Coiffe supérieure du tome I élimée. Manques en queue du tome I. Manques en tête du tome II. Coins frottés, certains émoussés. Frais dans l'ensemble, quelques rares et pâles rousseurs. Bon exemplaire. Journaliste, écrivain et historien franc-maçon, D'Ussieux a composé ces nouvelles historiques après celles du Décaméron français, oeuvre similaire. On peut les comparer à celles de Baculard D'arnaud. Ces nouvelles correspondaient alors au goût du public pour l'histoire et le drame. Table des oeuvres : Louis de Bourbon, prince de Condé ; Françoise de Foix, Comtesse de Chateaubriand ; Faldoni et Thérèse ; Angélique de Limeuil ; Les deux Sophies ; Saint Agnès et Corneville ; Charlotte de Savoir, reine de France ; Marie de Bourgogne ; Françoise de Beauville ; Alexis. Un timbre sec avec monogramme répété sur plusieurs pages. Monogramme complexe, à l'intérieur d'un grand C, les lettres entrelacées STE. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Imprimerie de Jules Didot l'aîné | Paris 1834 | 10.50 x 17.50 cm | relié
Édition originale, publiée par Pierre-Simon Ballanche, de la correspondance intime de Louise-Adélaïde de Bourbon, dite Mademoiselle de Condé, adressée à son ami le marquis Nicolas-Louis Magon La Gervaisais. Elle renferme 2 lettres de 4 pages chacune, en fac-similé. Reliure de l'époque en plein veau glacé bleu, dos lisse orné de caissons géométriques et de dentelles dorés, encadrements et fleurons en écoinçons dorés sur les plats, stries dorées sur les coins, roulette florale dorée en encadrement des contreplats, toutes tranches dorées. Indication manuscrite à la plume sur le faux titre. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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[Louise-Anne de BOURBON-CONDE] - Donatien Alphonse François de SADE - Jean-Baptiste-François-Joseph, comte de SADE
Reference : 59468
(1758)
Paris dimanche 2 avril 1758 | 13.40 x 19.20 cm | 2 feuillets
Testament de Louise-Anne de Bourbon-Condé dite Mademoiselle de Charolais, recopié de la main de Jean-Baptiste-François-Joseph, comte de Sade (et père du Marquis), dans lequel cette dernière fait de son neveu, Louis-François Joseph de Bourbon, prince de Conti, son légataire universel. Une seconde partie concerne les legs aux gens de livrée, aux femmes et valets de chambre, à la femme de garde-robe, etc. Note de bas de page de la main du Marquis de Sade : « dite Mademoiselle de Charolais ». On y joint un billet de notes, rédigé de la main de Sade, en vue de la publication de la correspondance de son père. Ce testament a été rédigé cinq jours avant la mort de Mademoiselle de Charolais, dont le décès survint le vendredi 7 avril 1758 à la suite de trois mois de maladie. La seconde partie du testament est datée du dimanche 2 avril 1758, sur la première est mentionnée la date du dimanche 12 avril 1758 : il s'agit bien sûr d'une date fautive. La totalité de cette copie a été rédigée de la main du Comte de Sade qui vécut avec Mademoiselle de Charolais à son château d'Athis-Mons à partir de 1750 jusqu'à la mort de cette dernière. Le jeune Comte de Sade, envoyé par son père à Paris aux alentours de 1720, eut pour protecteur Louis-Henri de Bourbon, Prince de Condé, dit Monsieur le Duc. Dès son arrivée, le jeune homme apprécie la vie de cour et « Chose rare, il plaît aux femmes sans se faire haïr des hommes : d'où le nombre de ses amis, au moins aussi élevé que celui de ses maîtresses. [...] M. de Sade ne se contente pas de conquêtes faciles ; les bourgeoises l'indiffèrent. Celles qu'il recherche - et conquiert le plus souvent - sont des femmes de cour, non seulement pourvues d'esprit et de beauté, mais parées encore d'un nom illustre, de crédit, d'influence ou de fortune, capables en un mot de servir ses intérêts et de le mettre bien en cour. » (Lever, Sade). Parmi son tableau de chasse figure Mademoiselle de Charolais, de sept ans son aînée, soeur de son protecteur et alors maîtresse royale. Peu désireuse de se marier, elle préférera toute sa vie conserver le célibat et multipliera les aventures et les amants prestigieux. Elle fut notamment la favorite du Duc de Richelieu, mais aussi de Louis XV pour lequel elle recrutait de nombreuses maîtresses, écopant ainsi du sobriquet de « maquerelle royale ». La rencontre charnelle entre Mademoiselle de Charolais et le Comte de Sade eut lieu le 24 novembre 1725 alors que ce dernier était contraint de garder le lit à cause d'une entorse. Une lettre de Louise-Anne atteste de cette aventure naissante : « Le 24 novembre est le plus beau jour de ma vie si je suis rentrée en possession de mon royaume et de ma souveraineté, par les droits du lit où je vous ai prêté serment de fidélité. Je compte y avoir reçu le vôtre et je vis maintenant pour le plus joli roi du monde. » (Papiers de famille, p.20). La passion n'est pourtant pas réciproque et le volage Comte de Sade fait bientôt la rencontre de la Duchesse de la Trémoïlle. S'éloignant ainsi de Mademoiselle de Charolais, il lui écrit en guise de rupture : « J'ai regardé, Madame, les avances que vous m'avez faites, comme des agacements de votre esprit et point de votre coeur. Je n'avais point l'honneur de vous connaître, je ne vous devais rien, une entorse m'obligeait de garder ma chambre, j'y étais désoeuvré, vos lettres étaient jolies, elles m'amusaient, je me suis flatté s'il était vrai que j'eus fait votre conquête, que vous me guérissiez d'une passion malheureuse qui m'occupe uniquement. » (op. cit. p.23). En 1752, le Comte de Sade est ruiné par son train de vie, il a envoyé le jeune Donatien au collège Louis-le-Grand et loge chez sa bonne amie Mademoiselle de Charolais au château d'Athis-Mons : « Je me suis retiré chez Mademoiselle, quoiqu'il soit cruel à mon âge de dépendre de quelqu'un, pour diminuer ma dépense. » (Lettre du Comte de Sade à son oncle le prévôt de L'Isle-sur-Sorgue, 11 novembres 1752). Il demeurera chez son amie, l'acc
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Imprimerie Champenois pour CH. Masson H. Piazza | Paris (Octobre 1898) | 24 x 33 cm | une feuille
Rare lithographie originale, exécutée par Louise Breslau pour L'Estampe Moderne, série numéro 18 publiée en octobre 1898. Une des50 épreuves de grand luxe tirées sur Chine à grandes marges, signature de l'artistedans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, contrecollée sur un feuillet de papier vélin avec au dos le tampon numéroté du tirage de luxe, pâles rousseurs marginales. Lithographie inspirée de trois strophes d'un poème de Victor Hugo. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899,L'Estampe modernese constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues commeLesMaîtres de l'Afficheet tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle: Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Epoque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe: 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur l'un des plus prestigieux papiers: le Chine. «Malgré toutes ses qualités, le papier de Chine, trop inconsistant, doit sa réputation, non pas à sa propre beauté, mais bien à ses affinités particulières avec l'encre d'impression. Son tissu, lisse et mou tout ensemble, est plus apte qu'aucun autre à recevoir un beau tirage. Cette propriété fait rechercher le papier de Chine pour le tirage des gravures...» (Anatole France). L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'«affichomanie». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'uvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'uvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment: Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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E. Dentu | Paris 1864 (S.d) | 14.50 x 23.20 cm | relié
Edition originale rare. Une notice manuscrite reliée en début d'ouvrage stipule : Edition originale supprimée par autorité de justice, elle contient 74 lettres inédites. On peut lire sur un feuillet manuscrit relié avant le titre : "Edition saisie et détruite lorsqu'elle était sur le point d'être mise en vente à la requête de la soeur de Benjamin Constant et de la nièce et légataire universelle de Madame Récamier, Madame Charles Lenormant. N'est pas à la Bibliothèque Nationale." Un second feuillet manuscrit sur Louis Colet a été également relié à la suite du premier. Reliure en demi maroquin à coins havane moderne signée Alix en bas du contreplat. Dos à nerfs janséniste. Titre doré. Tranches dorées. Couvertures et dos conservés. Exemplaire non rogné à toutes marges. Très bel exemplaire. "Peu de lettres d'amour sont aussi belles que celles de Benjamin Constant à Mme Récamier". Jean Mistler, in La Revue des deux mondes. Mistler précise que l'édition de Lenormant de 1882 a été beaucoup altérée alors que l'édition de Louise Colet est exacte. Introduction et préface de Louise Colet. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. d. [1846] | 19.50 x 35.50 cm | une feuille
Poème manuscrit autographe signé de Louise Colet, intitulé «Le Vrai Beau», 38 vers alexandrins à l'encre noire sur un feuillet de papier cartonné satiné de format oblong, plié en deux endroits. Une petite tache au verso vierge. Publié en 1852 sous le titre «L'Art et l'Amour», daté de 1846, dans Ce qui est dans le cur des femmes: Poésies nouvelles. Cette version manuscrite, au titre différent, présente un vers et quelques mots inédits. *** Superbe cri du cur de Louise Colet qui met en vers les conceptions - de la vie, de l'amour, de l'art - qui l'opposent à son amant Gustave Flaubert, témoignant des premiers émois de leur relation tumultueuse. Ecrit peu de temps après leur rencontre le 29 juillet 1846, le poème est une réponse enflammée à une lettre de Flaubert du 2 septembre «Oh ! va, aime plutôt l'Art que moi» à laquelle son premier vers fait explicitement référence : «Tu me dis : Aime l'art, il vaut mieux que l'amour [...] Et moi. je te réponds : La langue du poête Ne rend du sentiment que l'image incomplète». Après avoir accordé à Louise Colet quelques rares nuits passionnées à la suite de leur rencontre dans l'atelier de James Pradier, le bien nommé ermite de Croisset avait gardé ses distances pour se consacrer à l'écriture, tout en proclamant son amour pour elle. Cetteréponse poétique de Louise Colet aux échanges épistolaires de Flaubert est d'autant plus importante que ses lettres ont été détruites par l'écrivain en 1879. Les alexandrins interpellent Flaubert à la deuxième personne, dans ce manifeste théorique et lyriqueadressé à son amant de onze ans son cadet, de la main d'unepoétesse déjà reconnue de ses pairs, qui captiva d'abord le philosophe Victor Cousin, et plus tard Musset et Vigny. Elle met en forme leurs dialogues sous le prise du Romantisme, qu'elle incarne, et du Réalisme auquel Flaubert s'attache farouchement. Au-delà du rôle d'amoureuse exaspérante qu'on lui a souvent prêté, Colet revendique les élans de son cur que Flaubert ignore en lui-même; et argue que les transports du réel surpasseront toujours ceux de l'Art condamné à les imiter: «Des maîtres les plus grands les uvres les plus belles, Auprès du beau vivant, compare, que sont-elles ?» Rare vestige rescapé de la censure de Flaubert, restituant la voix de Louise Colet au sein de leur dialogue amoureux. Le poème de Louise Colet prend à la fois la forme de discussion sur l'esthétique et de tendre déclaration d'amourà Flaubert ; leurs destins de littérateurs étant inextricablement liés à leur vie intime. Tu me dis : Aime l'art, il vaut mieux que l'amour ; Tout sentiment s'altère et doit périr un jour ! Pour que le cur devienne une immortelle chose, Il faut qu'en poésie il se métamorphose, Et que chaque pensée en sorte incessamment, En parant sa beauté d'un divin vêtement. Sentir, c'est aspirer!... c'est encor la souffrance ; Mais créer, c'est jouir,! c'est prouver sa puissance ; C'est faire triompher de la mort, de l'oubli, Toutes les passions dont l'âme a tressailli! Et moi. je te réponds : La langue du poête Ne rend du sentiment que l'image incomplète ; Concevoir le désir, goûter la passion, Nous fait dédaigner l'art et sa création ; Formuler les pensers dont notre esprit s'enivre, Ce n'est que simuler la vie : aimer, c'est vivre ;! C'est incarner le rêve, et sentir les transports Dont l'art ne peut donner que des emblèmes morts ! Des maîtres les plus grands les uvres les plus belles, Auprès du beau vivant, compare, que sont-elles? Corrége et le Poussin, Titien et Raphaël, Rubens, dont la palette est prise à l'arc-en-ciel, Éblouissant nos yeux, ont groupé sur leurs toiles Des visages divins et de beaux corps sans voiles ! Mais hier, quand soudain à nos regards charmés Ces tableaux immortels se trouvaient animés, Lorsqu'au lieu de la chair que la couleur imite, Nous avons admiré cette chair qui palpite, Où le sang, à travers l'épiderme soyeux, Circule en répandant des reflets lumineux ; Lorsque nous avons vu d'exqu
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Librairie Nouvelle A. Bourdilliat & Cie | Paris 1860 | 12 x 18.50 cm | relié
Edition originale, enrichie d'une lettre autographe signée de Louise Colet, 3 pages sur un bifeuillet montée sur onglet en tête du volume. Quelques petites rousseurs, une très pâle mouillure marginale affectant les derniers feuillets. Reliure en demi maroquin noir à coins, dos à cinq nerfs sertis de doubles filets à froid, date en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couverture montée sur onglet conservée (petits petits manques angulaires comblés), élégante reliure signée Patrice Goy. Rare envoi autographe à la marquise de Boissy, Teresa Guiccioli, qui fut la maîtresse du mari de Louise Colet et demeura célèbre pour sa liaison avec Lord Byron. Colet la décrira en ces termes dans le roman : « Une femme qui a été à Byron ce que Béatrix fut à Dante et Vittoria Colonna à Michel-Ange, cest-à-dire linspiration et lamour » (p. 201). Rare ensemble. Exemplaire parfaitement établi. * Colet adresse ce roman à une muse qui ne fut pas étrangère au scandale : la comtesse Guiccioli, devenue marquise de Boissy, fut le dernier grand amour de Byron, et avait même été lamante du mari de Louise Colet, Hippolyte, alors que la femme de lettres entretenait une liaison très décriée avec lacadémicien Victor Cousin. Louise Colet a dailleurs choisi le titre de marquise pour son propre personnage dans le roman, lambitieuse et charmante Stéphanie de Rostan. « On a tenté de me briser à loccasion de ce livre », écrira-t-elle, pour y avoir conté ses passions et ses peines avec les chefs de file du romantisme et du réalisme, Musset et Flaubert sous les traits dAlbert de Lincel, poète de génie malade et alcoolique, et Léonce, lépistolier absent pour qui lart importe plus que lamour. La marquise de Boissy avait toutes les raisons dêtre sensible à ce roman révélant de tumultueuses relations avec des géants littéraires Teresa Guiccioli avait elle-même consacré ses vieux jours à la biographie de son célèbre amant. Colet, poétesse romantique par excellence, vénérait le génie de Byron dont elle avait mis un vers en épigraphe de son premier recueil Fleurs du midi (1836) : « Child of the sun soul of fire». Les rares lettres conservées des deux femmes attestent justement de leurs échanges à propos de Byron Colet lui annonce même dans la missive reliée en tête de cet ouvrageavoir transcrit intégralement une des lettres de la marquise : « Le livre que je vous adresse paraît seulement aujourdhui [] je cite en note dune page sur Lord Byron lintéressante lettre que vous maviez écrite» (publiée entre les pp. 201-206 du présent ouvrage). Colet commence même la lettre par «Dear Marquise»,peut-être un clin dil facétieux à sa qualité de maîtresse du poète britannique, et lui fait part de son imminent voyage en Italie: «Jirai à Gênes, Turin, Milan, Venise et enfin Florence [] je me fais une fête de vous revoir et de causer de mille choses». Quelques semaines plus tard, Colet rejoindra la marquise, qui lui fera visiter Venise sur les pas de Byron : «Je suis ravie dêtre conduite par une Guiccioli, nom si cher au poëte dans ces murs où quelque chose de lui palpite encore» (LItalie de sItaliens, 1862, p. 307). Superbe envoi dune écrivaine libre et paradoxale sur son plus célèbre roman dautofiction, à lune des grandes muses littéraires du XIXe siècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Gallimard | Paris 1960 | 12 x 18.7 cm | Broché
Edition originale, un des 25 exemplaires numérotés sur hollande, tirage de tête. Dos et plats très légèrement et marginalement éclaircis sans gravité, bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Gallimard | Paris 1966 | 14.5 x 20.5 cm | Broché
Edition originale, un des 35 exemplaires numérotés sur hollande, tirage de tête. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Gallimard | Paris 1954 | 15.50 x 21.30 cm | relié sous étui
Édition originale, un des 48 exemplaires sur pur fil, seuls grands papiers. Ouvrage orné dillustrations de Jean Hugo. Légers frottements aux extrémités de létui. Superbe reliure en marqueterie de bois exotique sombre signée Pierre-Lucien Martin, datée de 1962. Reliure en box marron chocolat à bandes, dos lisse, titre doré dans la longueur, premier plat formé dun jeu de pièces de bois sombre mosaïquées, au veinage agencé en sens contraire, portant le titre gravé verticalement et le nom de lauteure révélé en acrostiche, second plat formé dune grande plaque du même bois déroulé bordé de box chocolat, gardes et contreplats de papier chocolat, tête dorée sur témoins, couvertures et dos conservés, étui de papier chocolat bordé de box chocolat, intérieur de feutrine brune, élégant ensemble signé Pierre-Lucien Martin et daté sur le second contreplat de 1962. * «?Gardant jusquau bout la rigueur du praticien, il est guidé par un amour du métier sans concession autant que par un goût profond pour la recherche des formes. Martin, en dépit de sa modestie, est un grand créateur. Il relie la littérature contemporaine qui lattire, ainsi que les livres où le mot et limage se mêlent. Il vise à la sobriété, voire à la pureté. La géométrie lhabite. Il joue admirablement des matières et des couleurs.?» (Yves Peyré) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Les Belles Lettres | Paris 1954 | 13.50 x 20.50 cm | broché
Edition originale dont il n'est pas fait mention de grands papiers. Frontispice photographique représentant Duranty écrivain et fils naturel de Prosper Mérimée. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Chez Antoine Dezallier | à Paris 1688 | 8.50 x 15.50 cm | relié
Nouvelle édition, après l'originale parue en 1680. Exemplaire entièrement réglé. Reliure en plein maroquin glacé bordeaux d'époque. Dos à nerfs janséniste. Titre doré. Frise intérieure. tranches dorées. Oeuvre inséparable de la vie de Madame de la Vallière, qu'elle écrivit au sortir d'une longue maladie, durant ses années de retraite au couvent des Carmélites. Maîtresse du roi Louis XIV, et délaissée après 7 années, elle se retire de la cour pour entrer au couvent. Rien ne la fera renoncer, et elle passera les 36 dernières années de sa vie dans cette retraite, où sur le tard, elle écrivit cet ouvrage dans le souci de réparer les erreurs de sa vie passée. Ex-dono manuscrit en page de garde : Pour Zezette. La Celle Saint Cloud. Jeudi 8 septembre 1910. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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12 cm X 18,4 cm, 117 pp, couverture souple et rempliée. Broché. Cet ouvrage est tiré à 3000 exemplaires numérotés. Le notre porte le numéro 782.
Bords frottés. Dos et bords insolés. Quelques petits accrocs sur le dos et le premier plat. Dos et plats un peu salis. Très bon état par ailleurs. Intérieur frais.
Librairie de France | Paris 1927 | 23 x 28.50 cm | broché
Edition originale ornée de 104 illustrations de Louise Hervieu dont 20 hors texte, un des 350 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, seul tirage après 16 japon et 35 hollande. Dos muet insolé, sinon agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Denoël | Paris 1937 | 12 x 19 cm | broché
Edition originale, un des 100 ex numérotés sur alfax spécialement imprimés pour l'auteur. Magnifique envoi pleine page de l'auteur à Lucie Delarue-Mardrus. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Denoël & Steele | Paris 1936 | 12 x 19 cm | relié
Edition originale sur papier courant. Superbe et déférent envoi pleine page de l'auteur à Marius Leblond. Une petite déchirure recollée en pied d'un mors. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Plon | Paris 1931 | 15.50 x 21.50 cm | broché
Edition originale. Ouvrage orné d'illustrations. Agréable exemplaire malgré le dos et les plats marginalement insolés. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Plon | Paris 1931 | 15.50 x 21.50 cm | broché
Nouvelle édition revue et corrigée. Ouvrage orné d'illustrations. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Chez André Pralard | à Paris 1696 | 12.50 x 19 cm | relié
Edition originale. Reliure en pleine basane d'époque. Dos à nerfs orné. 2 pièces de titre. Coiffes élimées. Mors fendus. Entreprise monumentale et érudite de Louis Ellies Dupin, professeur de théologie et de philosophie, l'Histoire des controverses et des matieres ecclesiastiques fut publié successivement de 1690 à 1718 et s'étendit du IXe siècle au XVIIe, avec plusieurs volumes pour certains siècles (on trouve très rarement réunis les différents volumes). Outre les matières propres traitées, controverses et conciles, cette histoire contient une histoire des papes et de l'église, et récapitule l'ensemble des auteurs et des écrits ; l'ouvrage se signale de plus par ses tables abondantes, une chronologique, une des auteurs, des ouvrages, des actes et lettres et une enfin des conciles. L'ensemble constitue une matière riches de renseignements précis. NB : Cet ouvrage est disponible à la librairie sur demande sous 48 heures. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Chez André Pralard | à Paris 1698 | 12.50 x 20 cm | relié
Edition originale. Reliure en pleine basane d'époque. Dos à nerfs orné. 2 pièces de titre. Un manque en coiffe de tête. Le titre de la pièce de titre est curieusement et par erreur du relieur Bibliotheque des auteurs ecclésiastiques, autre oeuvre de l'auteur et tomé II, l'ouvrage étant bien naturellement absolument complet. Entreprise monumentale et érudite de Louis Ellies Dupin, professeur de théologie et de philosophie, l'Histoire des controverses et des matieres ecclesiastiques fut publié successivement de 1690 à 1718 et s'étendit du IXe siècle au XVIIe, avec plusieurs volumes pour certains siècles (on trouve très rarement réunis les différents volumes). Outre les matières propres traitées, controverses et conciles, cette histoire contient une histoire des papes et de l'église, et récapitule l'ensemble des auteurs et des écrits ; l'ouvrage se signale de plus par ses tables abondantes, une chronologique, une des auteurs, des ouvrages, des actes et lettres et une enfin des conciles. L'ensemble constitue une matière riches de renseignements précis. NB : Cet ouvrage est disponible à la librairie sur demande sous 48 heures. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Plon | Paris 1879 | 11 x 18 cm | relié
Edition originale. Reliure en demi chagrin noisette, dos à quatre nerfs sertis de frises dorées et de filets à froid, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Rousseurs éparses. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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