1846 (S.d), 19,5x35,5cm, une feuille.
Reference : 73074
Poème composée de 2 strophes de 10 vers, et de 28 vers en alexandrins ; dans la première est évoquée et développée la thèse sur l'art de Flaubert, dans la seconde la réponse de Louise Colet. Une feuille cartonnée pliée en trois volets de format oblong. Bel état. Le poème, certainement écrit dans la deuxième phase de la relation entre Louise Colet et Flaubert, vers 1846, est manifestement la tentation poétique de régler le différend théorique qui les oppose, celui-ci engendrant une conception de la vie totalement opposée. A la conception froide et intellectuelle de Flaubert et sa doctrine de L'art pour l'art, dans laquelle atteindre l'expression artistique est d'abord se dépouiller de l'expression des sentiments et du moi romantique : On n'écrit pas avec son coeur mais avec sa tête" (25 août 1852), Louise défend la supériorité de l'amour sur l'art, affirmant que aimer c'est vivre et que seul importe de vivre ; ainsi son poème s'achève ainsi : "La beauté seule est belle, et l'amour seul est grand!". Le poème, entièrement autobiographique, est un dialogue entre son amant Flaubert et la femme amoureuse et poète. Le premier vers est certainement textuel et introduit directement Flaubert dans le texte dans un jeu de dialogue : "Tu me dis... aime l'art mieux que l'amour!" Les 9 vers en alexandrins qui suivent developpent la conception flaubertienne du vrai et du beau, conception que l'on retrouve maintes fois explicitées par Flaubert dans sa correspondance à Louis Colet. La strophe suivante est la réponse de Louise : "Et moi je te réponds : ..." La correspondance de Flaubert et de Louise Colet suivit l'évolution de leur relation, d'abord échange de lettres passionnées, la correspondance deviendra rapidement un échange de vues sur le beau et le vrai, sur l'écriture et l'art, car dans dans cette vision, il n'y avait jamais que deux façons d'être incompatibles, celle d'une femme passionnée entièrement dévolue à ses sentiments, et celle d'un homme pour qui son art demandait tous les sacrifices en plus d'un rejet du monde des émotions. Flaubert demande clairement à Louise de se dépouiller de sa féminité, c'est à dire de ses émotions et du ruissellement de ses propres sentiments pour atteindre à une expression pure. Jamais Louise ne consentira à se trahir, quitte à incarner toute une conception de la femme inapte à l'art et à l'écriture, affirmant encore une fois dans ce poème la puissance de ses sentiments autobiographiques dont naissent ses oeuvres. Une pensée totalement contraire à la littérature flaubertienne, hérétique au dogme de l'art pour l'art. Louise colet, celle qu'on appela La muse, fut une beauté blonde aux yeux bleus qui captiva d'abord le philosophe Cousin, puis Flaubert, Musset et Vigny. Elle avait 36 ans lorsqu'elle rencontra le jeune Flaubert âgé de 25 ans, et elle se trouvait au faîte de sa gloire littéraire. Son salon à Paris était fréquenté par toute la gens littéraire et journalistique de l'époque. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Le Feu Follet
Edition-originale.com
31 rue Henri Barbusse
75005 Paris
France
01 56 08 08 85
Nos ouvrages sont complets et en bon état, sauf indications contraires. Nos prix sont nets. A partir de 30 €, les envois se font en recommandé avec A. R. Le port est à la charge du destinataire. Les réservations par téléphone ne pourront dépasser 72 h.
Exemplaire de présent royal. Paris, Panckoucke, Hôtel de Thou, 1779-1780.4 tomes reliés en 5 volumes in-8. Plein maroquin citron, somptueuse dentelle dorée aux oiseaux et à la lyre autour des plats, dos lisses ornés du fer aux oiseaux, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et vert, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Superbes reliures parisiennes de l’époque attribuables à Derôme le Jeune réalisées selon les instructions de l’auteure.200 x 128 mm.
Exemplaire de présent royal.Édition originale de la première œuvre d’éducation moderne tournée vers le vrai, le réel et le beau de l’une des femmes de lettres les plus célèbres du XVIIIe siècle, à laquelle la « Biographie universelle » de Michaud ne consacre pas moins de 23 pages in-folio.Barbier, IV, 686 ; Solleinne, Bibliothèque dramatique, II, 2254.« Le ‘Théâtre à l’usage des Jeunes personnes’ fut célébré dans l’Europe entière ; l’œuvre fut traduite immédiatement en Russie et en Allemagne. Madame de Genlis reçut les félicitations de plusieurs souverains européens et de l’ensemble de gens de lettres, avec une mention particulière pour les éloges appuyés de D’Alembert, Marmontel et Fréron.La marquise de Saint-Aubin, mère de madame de Genlis (1746-1830), eut l’habileté de s’introduire dans les salons des grands financiers du temps, où sa fille se fit remarquer par son talent de harpiste. Ce furent ses concerts qui remirent à la mode cet instrument, qu’on avait cru oublié depuis la Renaissance. Quatre fois par semaine, la mère et la fille se rendaient à des dîners à l’issue desquels Félicité de Genlis donnait son récital.Par l’entremise de sa tante, la marquise de Montesson, Félicité de Genlis rencontra Charles-Alexis Brûlart, comte de Genlis, filleul et héritier d’un ancien ministre d’État, Louis Philogène Brûlart de Sillery, marquis de Puisieulx, colonel des Grenadiers, qui devint par la suite marquis de Sillery. Félicité qui cherchait un mari aisé et bien portant sauta sur l’occasion. Les jeunes gens se marièrent en 1763 mais monsieur de Genlis n’interférera jamais dans les ambitions sociales de sa femme. Grâce à sa position dans la société, la comtesse de Genlis fut présentée à la Cour deux ans après son mariage.En 1772, elle accepte d’être dame d’honneur de la duchesse de Chartres. Grâce à sa culture, à son charme, à ses talents musicaux, le ton va changer au Palais-Royal. Elle règne dans ce milieu, habile à diriger et à organiser. En 1776, elle voyage en Italie avec la duchesse de Chartres. Sur le chemin du retour, Ferney, pour une visite à Voltaire.En août 1777, elle s’installe dans un pavillon que contient l’enclos du couvent des dames de Bellechasse. Elle va se consacrer à l’éducation des enfants du duc de Chartres, une éducation fondée sur des idées libérales. On s’est étonné qu’elle se retire ainsi du monde. En réalité, elle trouvait dans cette retraite une plus grande tranquillité et surtout elle se soustrayait aux ragots de la Cour. Elle recevait d’ailleurs beaucoup : Buffon, Marmontel, Rulhière, Bernardin de Saint-Pierre, La Harpe, parfois d’Alembert. Et naturellement le duc d’Orléans, le duc de Chartres, Lauzun.Le duc de Chartres la nomma « gouverneur » de ses enfants, au nombre desquels le futur Louis-Philippe, roi des Français, qui lui voua toute sa vie une adoration. L’ensemble de ces princes et princesses la préférèrent d’ailleurs toujours à leur propre mère.Félicité de Genlis se fit connaître par ses principes sur l’éducation des jeunes gens et notamment par son célèbre « Théâtre à l’usage des jeunes gens » imprimé en 1779-1780. Elle rencontra Rousseau et Voltaire et fut l’amie de Charles-Pierre Claret de Fleurieu, de Bernardin de Saint-Pierre, de Talleyrand, de Juliette Récamier, et composa une œuvre riche de quelque cent quarante volumes. Son premier essai ‘Théâtre à l’usage des jeunes personnes’ reçut les éloges de Marmontel, d’Alembert et Fréron.De 1789 à 1791, elle tient un salon, que fréquente le duc d’Orléans, où se retrouvent Talleyrand, David et de jeunes députés de la Constituante comme Lameth, Barère et Barnave.Tour à tour adulée, honnie, admirée, calomniée, Madame de Genlis demeure une des figures les plus intéressantes de cette période troublée. On lui a prêté beaucoup de liaisons, beaucoup d’ambition ; on lui a reproché de mettre « les vices en actes et les vertus en préceptes ». Elle avait une forte personnalité qui tranchait dans ce milieu versatile où les hommes n’avaient pas toujours des caractères bien trempés. Excellente pédagogue, inventeur de l’éducation moderne tournée vers le vrai et vers le réel autant que vers le beau, soucieuse d’éveiller les jeunes esprits, elle a mérité ce jugement de Stendhal qui la considérait comme « une femme d’infiniment d’esprit ».Dans ses Mémoires sur Joséphine, publiés sous le voile de l’anonyme en 1829, du vivant de madame de Genlis, sa tante, mademoiselle Ducrest dit beaucoup de bien de celle-ci. Dans un parallèle entre madame de Staël et madame de Genlis, tout l’avantage est à sa tante. « Le mot aimable, dit-elle, semble avoir été fait pour la conversation de madame de Genlis. » Rien de plus vrai ; car, jusqu’à la fin, l’auteur du « Théâtre à l’usage des Jeunes personnes » exerçait sur ceux qui la voyaient dans le monde cette puissance de fascination qui lui a fait tant d’admirateurs. « (D.R.R).Exceptionnel et merveilleux exemplaire de présent, comptant parmi les rares imprimés sur grand papier vélin, somptueusement relié en maroquin citron de l’époque à large dentelle ornée, selon les instructions de Madame de Genlis, de lyres – l’instrument qui lui avait permis d’entrer à la Cour – et de couples d’oiseaux destiné vraisemblablement à son royal élève, le futur Louis-Philippe alors âgé de sept ans.Cet ouvrage fut l’un des fleurons du catalogue Martin Breslauer n°110 avec reproduction en couleurs sur double page porté au prix de 32 000 $ en décembre 1992 il y a près de trente ans (n°151).
L'ECLAIR REPUBLICAIN. 1986. In-Folio. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 8 pages - nombreuses photos en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.1-Journaux
JOURNAL - Sommaire: cochon avoue: plus c'est fou, plus c'est vrai - mon beau-frere a tué ma soeur - une lettre sous la soutane - plus c'est fou plus c'est vrai - trois quart attente un quart transport - je suis contre le principe que seuls les producteurs n'ont pas de couilles.. Classification Dewey : 70.1-Journaux
DIDIER ET CIE. 1863. In-8. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. XII + 496 pages - Frontispice en noir et blanc -. . . . Classification Dewey : 100-PHILOSOPHIE ET DISCIPLINES CONNEXES
SOMMAIRE : I : DU VRAI - II : DU BEAU - III : DU BIEN / De l'existence, de l'origine et de la valeur des principes universels et nécessaires. Dieu, principe des principes. Du mysticisme. Du beau dans l'esprit de l'homme et dans les objets. De l'art. Des différents arts. De l'art français. Réfutation de la morale de l'intérêt. Vrais fondements de la morale. Morale privée et publique. Dieu, principe du Bien. Théodicée. Résumé de la doctrine. Appendice sur l'art français. Classification Dewey : 100-PHILOSOPHIE ET DISCIPLINES CONNEXES
Paris,Librairie Académique Perrin 1926.Broché in-12,496 pp;,dos bruni présentant des plis.G08
Ada 2017 2017. Ada Wilms : Trop beau pour être vrai /Nous deux 2017 LBN9
Bon état