Michel Lévy frères | Paris 1868-1870 | 11 x 18 cm | 7 volumes reliés et une lettre montée sur onglet
Première édition collective en partie originale, «?extrêmement importante?» selon Clouzot?: «?De plus en plus recherchée, à juste raison, elle comporte en édition originale?: une partie des Fleurs du Mal, les Petits Poèmes en prose, les Curiosités esthétiques (sauf les deux Salons), L'Art romantique (sauf Gautier et Wagner).?» Les Fleurs du Mal est en troisième édition et dernière vouluepar l'auteur en partie originale, à la bonne date de 1868. Vingt-cinq poèmes des Fleurs du Mal paraissent ici pour la première fois, l'édition totalisant à présent 151 poèmes (contre 100 pour l'édition de 1857). Volume 1?: Les Fleurs du Mal, volume 2?: Curiosités esthétiques, volume 3?: L'Art romantique, volume 4?: Petits Poèmes en prose, volume 5?: Histoires extraordinaires, volume 6?: Nouvelles Histoires extraordinaires et volume 7?: Aventures d'Arthur Gordon Pym - Eurêka. Reliures en demi chagrin bordeaux, dos à cinq nerfs ornés de fleurons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier caillouté, reliures de l'époque. Une très évocatrice lettre autographe de charles Baudelaire citant toutes ses uvres en courssignée «?C. B.?» et adressée à Auguste Poulet-Malassis a été montée sur onglet en tête des Fleurs du Mal. Quatre pages rédigées au crayon de papier sur un double feuillet en date du 13 juin 1859. Cette lettre a été publiée dans Les Lettres (Mercure de France, 1906). Baudelaire écrit de Honfleur à son éditeur, où il se trouve chez sa mère depuis avril 1859. Cette dernière a réservé à son fils deux pièces mansardées de sa maison et la proximité de la mer semble propice au travail?: «?Vous me direz ce que vous pensez de mon Salon. Et de mon Gautier?? Dans peu de temps, je vais pouvoir vous livrer votre Opium et Haschisch, et peu de temps après, les Curiosités complètes, qui seront suivies des Nouvelles fleurs.?» Le poète doit travailler sans relâche pour éponger ses dettes parisiennes et notamment celles contractées auprès du destinataire de cette lettre?: "Puis-je aller à Paris, sans crainte?? Sans inquiétude?? "Je fais allusion au billet de 430 [], et à la promesse de renouvellement que vous m'avez faite à Paris. [] Vous vous brouilleriez avec De Broise, si vous aviez un protêt, et si j'en avais un ici, ma mère me flanquerait à la porte. Or, je veux utiliser jusqu'à la fin de l'année la bonne disposition du travail où je suis.?» Rare et précieux ensemble en reliure uniforme de l'époque de la célèbre première édition des uvres complètes précédée de la longue et belle notice de Théophile Gautier rendant hommage à son disciple «?impeccable?», enrichi d'une belle lettre autographe dans laquelle l'Albatros évoque ses principales uvres. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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[Paris] 13 [juillet] 1858 (mal datée « juin ») | 13.30 x 20.60 cm | 2 pages sur un feuillet remplié
Lettre autographe signée de Charles Baudelaire, rédigée au crayon de papier, adressée à sa mère. Papier en-tête à tampon sec du Grand Hôtel Voltaire, Faubourg Saint-Germain. Adresse de Madame Aupick à Honfleur (Calvados) de la main de l'auteur ainsi que plusieurs tampons postaux en dates des 13 et 14 juillet 1858. Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Trace de sceau de cire avec initiales de Charles Baudelaire au crayon, probablement de la main de l'auteur. Un morceau de papier du second feuillet a été amputé, sans atteinte au texte. Cette lettre a été publiée pour la première fois dans la Revue de Paris le 15 septembre 1917. Ancienne collection Armand Godoy, n°102. Précieux document, témoignage d'un moment décisif de la vie du poète?: la réconciliation avec la désormais veuve Aupick, cette mère sacrée «?qui hante le cur et l'esprit de son fils?». * Baudelaire, victorieux, a surmonté l'obstacle que représentait l'encombrant beau-père, dont il a même souhaité la mort?: il est prêt à reprendre sa place auprès de sa mère dont il s'est souvent senti délaissé. Après le décès de son mari en avril 1857, cette dernière invite son fils à venir vivre à ses côtés dans sa «?maison-joujou?» de Honfleur. Cette lettre nous montre un Baudelaire en proie à des sentiments complexes?: déchiré entre son aspiration à un idéal fusionnel et son inexorable attraction vers le spleen. Pour le «?bas bohème?» (comme l'appellent les Goncourt) harcelé par les créanciers, Honfleur et l'attention exclusive de sa mère, sont les promesses de l'accomplissement de sa destinée poétique. C'est en ces termes que le poète fait part de cet espoir à ses amis, notamment Antoine Jaquotot (d'ailleurs cité à la fin de la lettre que nous proposons)?: «?Je veux décidément mener cette vie de retraite que mène un de mes amis, [...] qui, par la vie commune qu'il entretient avec sa mère a trouvé un repos d'esprit suffisant pour accomplir récemment une fort belle uvre et devenir célèbre d'un seul coup.?» (20 février 1858) «?Tu vas, dans peu de jours, recevoir le commencement de mon déménagement [...]. Ce seront d'abord des livres tu les rangeras proprement dans la chambre que tu me destines.?» Avec ses livres, il confie à sa mère le soin de lui composer un univers de création idéal. Mais en marge de ses promesses et espoirs d'une vie enfin paisible et sereine, Baudelaire laisse transparaître son attachement à sa vie de poète maudit?: «?Tu sais cependant bien que ma destinée est mauvaise.?» Au-delà de ses «?nouveaux embarras d'argent?» c'est bien son uvre qui le retient à la capitale?: «?Si mon premier morceau à la Revue contemporaine a été retardé, c'est uniquement parce que je l'ai voulu; j'ai voulu revoir, relire, recommencer et corriger.?» Le «?premier morceau?» évoqué par Baudelaire n'est autre «?De l'Idéal artificiel, le Haschisch?», premier texte des Paradis artificiels à venir (1860), qui ne paraîtra que dans le numéro du 30 septembre 1858 de la revue. Ce passage de la lettre, montrant l'acharnement perfectionniste de Baudelaire, rappelle la complexité tentaculaire des brouillons et épreuves du poète qui, jusqu'au dernier instant (jusque sur les premiers exemplaires de ses Fleurs du Mal, voir notre exemplaire), n'a de cesse de le corriger méticuleusement. En dépit de ses problèmes financiers, le poète corrige et modifie sans relâche, ne pouvant alors proposer qu'un nombre d'articles très restreint. Pourtant Baudelaire croit plus que jamais à son enrichissement par l'écriture et promet: «?Cette fois-ci je m'en tirerai à moi tout seul, sans emprunter un sol.?» Baudelaire ne quittera finalement Paris pour Honfleur qu'en janvier 1859 et n'y restera pas. Au bout de quelques semaines, il s'ennuiera de l'effervescence parisienne et surtout de Jeanne Duval qui le réclame?: il quitte sa mère pour son amante et regagne sa Babylone, inexorablement attiré par le spleen. Il n'effectuera alors plus que de brefs séjours à Honfleur jusqu'à son exil pour la
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Honfleur 28 février 1859 | 13.10 x 20.50 cm | 3 pages sur un feuillet remplié
Précieuse lettre autographe signée de Charles Baudelaire à Auguste Poulet-Malassis, éditeur des Fleurs du Mal, datée du 28 février 1859 et écrite à Honfleur. 64 lignes à l'encre noire, quelques passages soulignés, présentée sous une chemise en demi-maroquin noir moderne. Baudelaire semble obsédé par «?l'affaire Sainte-Beuve/Babou?». Il s'agit d'une des innombrables querelles qui suivirent le procès des Fleurs du Mal, dans laquelle l'écrivain Hippolyte Babou accuse Sainte-Beuve de ne pas avoir pris la défense de Baudelaire lors du procès. Des passages de cette lettre furent cités par Marcel Proust dans son célèbre Contre Sainte-Beuve, déplorant la lâcheté de Sainte-Beuve dans l'affaire du procès des Fleurs du Mal et l'attachement immérité que Baudelaire portait à l'écrivain. * Le poète écrit à son éditeur de Honfleur, où il s'est retiré depuis janvier auprès de sa mère, figure sacrée «?qui hante le cur et l'esprit de son fils?». La lettre est écrite huit jours après un autre rebondissement dans l'affaire du procès des Fleurs du mal. Baudelaire, en proie à des sentiments complexes, se confie à Malassis alors que le 20 janvier, son ami Hippolyte Babou avait attaqué Sainte-Beuve dans un article de La Revue française. Il l'accusait de ne pas avoir défendu Baudelaire lors du procès du recueil?: «?Il glorifiera Fanny [d'Ernest Feydeau], l'honnête homme, et gardera le silence sur Les Fleurs du Mal?» écrivit-il. Car malgré les prières de Baudelaire, Sainte-Beuve n'avait finalement jamais publié d'article défendant Les Fleurs du Mal. À la suite de cette attaque de Babou, Baudelaire reçut une «?lettre épouvantable?» de Sainte-Beuve?: «?Il paraît que le coup [...] avait frappé vivement [Sainte-Beuve]. Je dois lui rendre cette justice qu'il n'a pas cru que je puisse insinuer de telles choses à Babou?». Bien qu'indigné par de telles accusations, Sainte-Beuve n'en tint pas Baudelaire responsable. La virulence dont fait preuve Sainte Beuve étonne Baudelaire, qui déclare à Poulet-Malassis?: «?Décidément, voilà un vieillard passionné avec qui il ne fait pas bon se brouiller [...] Vous ne pouvez pas vous faire une idée de ce que c'est que la lettre de Sainte-Beuve. Il paraît que depuis douze ans il notait tous les signes de malveillance de Babou?». Baudelaire assiste, impuissant, à la querelle entre deux hommes estimés, et témoigne surtout de son attachement à Sainte-Beuve, qui est mis en danger par l'article de Babou?: «?Ou Babou a voulu m'être utile (ce qui implique un certain degré de stupidité), ou il a voulu me faire une niche; ou il a voulu, sans s'inquiéter de mes intérêts, poursuivre une rancune mystérieuse?». Baudelaire vouait en effet une admiration sans bornes à «?l'oncle Beuve?», sénateur, académicien et maître incontesté de la critique, dont l'avis faisait loi dans les cénacles littéraires parisiens. Il guettait depuis des années un encouragement officiel de Sainte-Beuve, qui aurait conforté sa carrière chancelante, entachée par le scandale des Fleurs du Mal. Le poète se trouve donc tiraillé entre sa vénération pour Sainte-Beuve et son amitié de longue date pour Hippolyte Babou qui, selon la légende, lui aurait suggéré le titre Les Fleurs du Mal. Il confie son désarroi à Poulet-Malassis?: «?Ce qu'il y avait de dangereux pour moi là-dedans, c'est que Babou avait l'air de me défendre contre quelqu'un qui m'a rendu une foule de services?». On peut se demander à quels services Baudelaire pouvait faire référence, sachant que Sainte-Beuve fit en somme assez peu pour sa carrière. Cette lettre fut citée dans le Contre Sainte-Beuve, célèbre et terrible réquisitoire de Marcel Proust publié à titre posthume en 1954. Proust y accuse Sainte-Beuve de méconnaître l'incontestable génie poétique de Baudelaire, et souligne sa lâcheté durant le procès des Fleurs du Mal. En effet, afin de protéger ses fonctions sénatoriales, Sainte-Beuve n'avait rien écrit en faveur de Baudelaire à l'exception d'un «?plan de défense dont l'avocat était autorisé à
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Au cabaret Le Chat noir | Paris 1886 | 31 x 45 cm | en feuillets
Edition originale, un des rares exemplaires sur vergé. Ce numéro contient un poème inédit de Charles Baudelaire "Chanson du scieur de long" qui devait figurer dans "L'ivrogne". Le numéro est égalementillustré d'un dessin deThéophile Alexandre Steinlen "Les deux cochers". Autres contributions de Charles Cros "Conquérant", Alphonse Allais "Comices agricoles", Rodolphe Salis... Bel exemplaire. Le Chat noir est une revue hebdomadaire créée par Rodolphe Salis et Emile Goudeau, publiée de 1882 à 1897, dans le but de promouvoir le célèbre cabaret du même nom dont elle se veut la mémoire. On y publie les textes déclamés durant les spectacles. Il s'agit, en outre, d'un important témoignage littéraire et artistique de la fin du XIXe siècle, autour de la bohème et de l'effervescence parisienne qui lui est propre. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Esprit | Paris Février 1958 | 14.50 x 22.50 cm | broché
Edition originale du numéro de cette importante revue humaniste fondée par Emmanuel Mounier, un des 50 exemplaires numérotés sur alfa mousse, seuls grands papiers. Agréable exemplaire. Contributions de Charles Baudelaire avec un inédit "La conspiration", Georges Blin "Sur un inédit de Baudelaire", Tibor Mende "Vers une nouvelle attitude européenne en Asie", Louis Massignon "La situation en Algérie", Clémence Sugier "Problèmes d'éducation en Algérie musulmane", Claude Bourdet "La crise marocaine" Francis Jeanson "Aide-mémoire tunisien"... - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Nrf | Paris 1er Novembre 1922 | 19.50 x 26 cm | broché
Edition originale, un des rares exemplaires lettrés sur vergé, seuls grands papiers. Contributions de C. Baudelaire avec la première lettre qu'il a écrite à Richard Wagner publiée et commentée par André Suarès, Roland-Manuel, H. Lemonnier à propos de Louis Vitet et de la Marseillaise... Numéro illustré d'un portrait de A. Roussel par V. Barbey, d'un autoportrait de Baudelaire, ainsi que de culs-de-lampe, frontispices et lettrines de O. Friesz, V. Hugo.. Petits manques et déchirures sur le dos et les mors, agréable état intérieur.Numéro bien complet de son supplément musical : "Fragment du ballet Padmavati" d'A. Roussel. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Revue Anecdotique | Paris 1861 | 12 x 18.50 cm | relié
Edition originale. Reliure en demi chagrin rouge à coins, dos à 5 nerfs orné de double caisson à froid, double filets à froid en encadrement sur les plats, tête dorée, coins supérieurs légèrement émoussés, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex libris encollé au verso du premier plat de reliure. Nombreux articles et chroniques libres sur les évènements et artistes contemporains, notamment Baudelaire, Banville, Barbey, Champfleury, Delacroix, Hugo, Lamartine, Mermee, Nadar, Wagner... Les articles étant le plus souvent anonymes, les contributions à cette rare revue sont difficiles à attribuer. On sait que Baudelaire y participa, on a déja reconnu sa plume dans plusieurs articles de 1862. Bel exemplaire imprimé sur vergé. Rare exemplaire de cette revue anciennement "Revue anecdotique des Lettres et des Arts" et qui sera reprise en 1962 par Poulet Malassis. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Revue Anecdotique | Paris 1856 | 12 x 18.50 cm | relié
Edition originale. Reliure en demi chagrin rouge à coins, dos à 5 nerfs orné de double caisson à froid, double filets à froid en encadrement sur les plats, petites armes au centre des plats, tête dorée, coins supérieurs légèrement émoussés, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex libris encollé au verso du premier plat de reliure. Infime manque en tête d'un plat. Rares rousseurs. Nombreux articles et chroniques libres sur les évènements et artistes contemporains, notamment Balzac, Champfleury, Courbet, Dumas, Goncourt, Hugo, Lamartine, Nadar, Nerval, Nodier, Stendhal, Vigny, Wagner... Les articles étant le plus souvent anonymes, les contributions à cette rare revue sont difficiles à attribuer. On sait que Baudelaire y participa, on a déja reconnu sa plume dans plusieurs articles de 1862. Table générale des neuf premiers volume en début d'ouvrage. Bel exemplaire. Rare semestre de cette revue qui sera renommée, revue anecdotique des excentricités contemporaines et sera reprise en 1962 par Poulet Malassis. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris, Editeur Monnier, de Brunhoff et Cie éditeurs, 16, rue des Vosges, 1886. In-12 relié de 440 pages au format 18 x 3,5 x 12 cm. Sobre mais assez élégante reliure demi chagrin marron avec plats et pages de garde en papier marbré. Dos rond à 4 nerfs avec titre, filets et fleurons dorés. Petits frottis en haut et bas du dos, ainsi qu'aux coins. Couverture illustrée non conservée. Intérieur assez frais malgré des pages avec papier jaunissant, ainsi que des petites rousseurs et quelques pâles auréoles éparses. Longue préface de l'auteur en souvenir de Charles Baudelaire. Belles illustrations en noir in-texte. Assez bel état général. Rarissime édition originale d'un des plus curieux romans de Léon Cladel.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Houssiaux | Paris 1851-1854 | 13.50 x 21 cm | 3 volumes reliés
Editions originales du texte et de la préface de Charles Baudelaire. Reliures en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs ornés de doubles caissons dorés et décorés, filets à froid sur les plats, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, têtes dorées. Envoi autographe signé de Pierre Dupont à son ami le peintre Jean Gigoux en tête de la première chanson du premier volume. Ouvrages illustrés de gravures sur acier par T. Johannot, C. Nanteuil, Gavarni, Andrieux. Une tache d'encre affectant 'Les louis d'or' (pages 37 à 41 du premier volume), quelques petites rousseurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Poulet Malassis & De Broise | Paris 1859 | 11.50 x 18 cm | relié
Édition originale, dont il n'a été tiré que 500 exemplaires. Portrait de Théophile Gautier gravé à l'eau forte par Emile Thérond en frontisipice. Importante lettre préface de Victor Hugo. Reliure en plein maroquin rouge, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris baudelairien de Renée Cortot encollé sur la première garde, couvertures conservées, tête dorée. Pâles rousseurs affectant les premiers et derniers feuillets, bel exemplaire parfaitement établi. Rare envoi autographe signé de Charles Baudelaire?: «?à mon ami Paul Meurice. Ch. Baudelaire.?» Un billet d'ex-dono autographe de Victor Hugo adressé à Paul Meurice à été joint à cet exemplaire par nos soins et monté sur onglet. Ce billet, qui ne fut sans doute jamais utilisé, avait été cependant préparé, avec quelques autres, par Victor Hugo pour offrir à son ami un exemplaire de ses uvres publiées à Paris, pendant son exil. Si l'histoire ne permit pas à Hugo d'adresser cet ouvrage à Meurice, ce billet d'envoi, jusqu'à lors non utilisé, ne pouvait être, selon nous, plus justement associé. Provenance?: Paul Meurice, puis Alfred et Renée Cortot. * Cette exceptionnelle dédicace manuscrite de Charles Baudelaire à Paul Meurice, véritable frère de substitution de Victor Hugo, porte le témoignage d'une rencontre littéraire unique entre deux des plus importants poètes français, Hugo et Baudelaire. Paul Meurice fut en effet l'intermédiaire indispensable entre le poète condamné et son illustre pair exilé, car demander à Victor Hugo d'associer leurs noms à cette élégie de Théophile Gautier fut une des grandes audaces de Charles Baudelaire et n'aurait sans doute eu aucune chance de se réaliser sans le précieux concours de Paul Meurice. Nègre de Dumas, auteur de Fanfan la Tulipe et des adaptations théâtrales de Victor Hugo, George Sand, Alexandre Dumas ou Théophile Gautier, Paul Meurice fut un écrivain de talent qui se tint dans l'ombre des grands artistes de son temps. Sa relation unique avec Victor Hugo lui conféra cependant un rôle déterminant dans l'histoire littéraire. Plus qu'un ami, Paul se substitua, avec Auguste Vacquerie, aux frères décédés de Victor Hugo?: «?j'ai perdu mes deux frères ; lui et vous, vous et lui, vous les remplacez ; seulement j'étais le cadet ; je suis devenu l'aîné, voilà toute la différence.?» C'est à ce frère de cur (dont il fut le témoin de mariage au côté d'Ingres et Dumas) que le poète en exil confia ses intérêts littéraires et financiers et c'est lui qu'il désignera, avec Auguste Vacquerie, comme exécuteur testamentaire. Après la mort du poète, Meurice fondera la maison Victor Hugo qui est, aujourd'hui encore, une des plus célèbres demeures-musées d'écrivain. En 1859, la maison de Paul est devenue l'antichambre parisienne du rocher anglo-normand de Victor Hugo, et Baudelaire s'adresse donc naturellement à cet ambassadeur officiel. Les deux hommes se connaissent assez peu mais partagent un ami commun, Théophile Gautier, avec lequel Meurice travailla dès 1842 à une adaptation de Falstaff. Il est donc l'intermédiaire idéal pour s'assurer la bienveillance de l'inaccessible Hugo. Baudelaire avait pourtant déjà brièvement rencontré Victor Hugo. à dix-neuf ans, il sollicita une entrevue avec le plus grand poète moderne, auquel il vouait un culte depuis l'enfance?: «?Je vous aime comme on aime un héros, un livre, comme on aime purement et sans intérêt toute belle chose.?». Déjà, il se rêvait en digne successeur, comme il lui avoue à demi-mot?: «?à dix-neuf ans eussiez-vous hésité à en écrire autant à [...] Chateaubriand par exemple?». Pour le jeune apprenti poète, Victor Hugo appartient au passé, et Baudelaire souhaitera rapidement s'affranchir de ce pesant modèle. Dès son premier ouvrage, Le Salon de 1845, l'iconoclaste Baudelaire éreinte son ancienne idole en déclarant la fin du Romantisme dont Hugo est le représentant absolu?: «?Voilà les dernières ruines de l'ancien romantisme [...]
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Julliard | Paris 1973 | 10.50 x 21 cm | broché
Edition originale de cet ouvrage évoquant l'amitié et l'admiration de l'auteur pour Pierre Lazareff. Dos légèrement décoloré. Envoi autographe signé de Charles Baudinat à l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Pierre Lazareff, Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob : "Pour monsieur Carlo Rim, compagnon plus que moi de ce "petit homme". Avec mon admiration et ma profonde sympathie." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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E. Flammarion | Paris s. d. [1898] | 12 x 19 cm | broché
Edition originale. Un manque en pied du dos, petites taches sans gravité sur les plats. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Denoël | Paris 1959 | 12 x 18 cm | broché
Edition originale de la traduction française pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Très bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Extrait de La Revue des deux mondes | s. l. [Paris] 1914 | 15.50 x 25 cm | agrafé
Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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L. Chailley | Paris 1894 | 13 x 20 cm | relié
Edition originale. Reliure de l'éditeur en plein cartonnage souris, dos bruni. Envoi autographe signé de Charles Benoist. Quelques petites rousseurs, exemplaire complet de son prière d'insérer et du catalogue de l'éditeur sur feuille volante. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Auguste Aubry | Paris 1859 | 14.50 x 22 cm | broché
Edition originale imprimée à 100 exemplaires. Dos manquant et remplacé par une pièce adhésive, plats défraîchis, agréable état intérieur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Extrait de La Revue des deux mondes | s. l. [Paris] 1879 | 15.50 x 25 cm | agrafé
Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Maloine | Paris 1908 | 16 x 21 cm | 2 volumes reliés
Deuxième édition en partie originale, revue et augmentée. Reliures en demi chagrin vert bouteille, dos lisses passés finement ornés, premiers plats de couvertures conservés, têtes dorées. Bel exemplaire avec les deux volumes en reliure uniforme. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Imp. Moquet | Paris 1890 | 16.50 x 25 cm | broché
Edition originale de cette thèse soutenue à la Faculté de théologie protestante de Paris en vue d'obtenir le grade bachelier en théologie. Deux petits manques en tête et en pied du dos, petits manques angulaires sur les plats, agréable état intérieur. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Editions surréalistes La main à plume | Paris s. d. [1944] | 14 x 19.50 cm | agrafé
Edition originale, un des 250 exemplairessur vergé sous couverture verte, seul tirage avec 5 Chine sous couverture bleue. Dos et plats marginalement insolés comme habituellement. Exemplaire complet de son prière d'insérer. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Chez Marc Michel Rey | à Amsterdam 1762 | 13.50 x 22.50 cm | 2 volumes reliés
Édition originale illustrée de deux vignettes de titre dessinées par Picart. Reliure en plein cartonnage à la bradel XIXème noir. Pièces de titre de veau orange. Petit frottement en coiffe. Bel exemplaire. Ouvrage capital sur la génération et l'embrylogie, on y découvre l'hypothèse des chromosomes mais également celle de l'influence de l'environnement. Bonnet y perfectionne sa thèse selon laquelle tout être existe préalablement en germe dans la nature, ainsi l'embryon existe déjà dans la liqueur séminale, et la génération n'est que le simple développement du germe, qui, de petit, se développe par la nutrition; le germe contenant déjà tout ce qui sera développé. Bien que Bonnet développe les extensions et conséquences de ce postulat fondamental, cela ne l'empêche nullement de pénétrer les mystères de l'embryologie et de la fécondation. La thèse du germe semblant un moyen terme entre la génération spontanée et l'engendrement, elle semble une solution à l'impasse théorique à laquelle conduit la génération spontanée que contredisent les observations, dans lesquelles Bonnet possède une grande finesse. Bonnet ne s'intéresse pas seulement aux mammifères mais largement aux végétaux et aux vers de terre. Etiquette Librairie Alain Brieux. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Chez Marc-Michel Rey | à Amsterdam 1770 | 10 x 17 cm | 2 volumes reliés
Seconde édition, après l'originale parue en 1764. Reliure en plein veau d'époque. Dos à nerfs ornés de fleurons dans des caissons. Pièces de titre en maroquin rouge, et de tomaison en maroquin beige. Coiffe de queue du tome I élimée. Un manque au second caisson du second tome. Mors du tome II ouvert en queue. Quelques épidermures sur les plats. Bonnet (1720-1793) est considéré comme l'un des pères de la biologie moderne (il fut le premier à utiliser le terme d'Evolution en biologie), tant pour ses recherches expérimentales que sa philosophie qui eut une profonde influence sur les naturalistes. C'est lorsqu'il fut frappé de cécité qu'il se tourna vers la théorie. Cet ouvrage reprend les huit premiers chapitres des "Considérations sur les corps organisés", parues en 1762, où Bonnet expose sa théorie sur la préexistence des germes. Bonnet rapporte en outre de nombreuses observations d'histoire naturelle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Chez Claude Philibert et Barthelemi Chirol | à Genève 1769 | 11.50 x 20 cm | 2 volumes reliés
Édition originale, assez rare; une contrefaçon est parue à la même date à Amsterdam. Reliure en plein veau blond glacé et marbré d'époque. Dos lisses ornés. Pièces de titre et tomaisons de maroquin rouge. Un petit manque en tête du tome I. Cinq coins émoussés. Frottements. Bon exemplaire. Sans aucun doute la plus ambitieuse et la plus remarquable étude de Bonnet qui lui valut l'appellation de père de la biologie moderne. Cette oeuvre de biologie théorique puisant sa source dans une réflexion multi-disciplinaire et son postulat chez Leibniz (l'immortalité de l'âme) prétend que la Terre subit périodiquement des catastrophes universelles qui détruisent presque toute vie et que les survivants montent chaque fois d'un degré sur l'échelle de l'évolution. Bonnet fut le premier à utiliser le terme d'évolution dans un contexte biologique. L'ouvrage préfigure également la psychologie expérimentale. Il existerait en chaque être des germes qui lui préexistent et assure la survie de l'espèce, la thèse de Bonnet annonçant les théories et découvertes des gènes.C'est la cécité qui chez Bonnet mit un arrêt aux expérimentations et l'engagea sur la voie de la réflexion philosophique. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Chez Samuel Fauche | à Neuchâtel 1779 - 1783 | 12 x 20.70 cm | 18 volumes reliés
Edition originale collective illustrée de 58 planches dépliantes (avec de nombreuses figures), et de très nombreux tableaux dépliants. Le portrait qui devrait figurer au frontispice du premier volume est absent, ainsi que 4 planches sur 8 dans le tome 11. Cette édition in-8 est parue dans le même temps que l'édition in-4 qui possèdent des vignettes de titre. L'auteur s'est chargé lui même de l'entreprise éditoriale et a composé des préfaces, des notes, des additions, à tous ses écrits, qu'il a choisi de séparer en 2 parties : la première concerne les oeuvres d'histoire naturelle, la seconde, celles de philosophie spéculative, ainsi que lui-même le raconte dans la préface générale. Les pièces liminaires contiennent une bibliographie des oeuvres parues de Charles Bonnet. Reliures en plein veau raciné blond légèrement postérieures. Dos lisses ornés de deux mouches et deux guêpes alternées ; diverses roulettes. Pièces de titre en maroquin rouge ; pièces de tomaison dans un écu en maroquin noir. Triple filet d'encadrement sur les plats, avec un second filet gras. Frise intérieure. Tranches dorées. Reliures fines et élégantes. Manque au mors inférieur en tête du tome 1, avec coiffe fragile. Coiffe de tête du tome 7 élimée. Accroc en tête du tome 8. Manque en tête du tome 9. Coiffe de tête du tome 12 en partie arrachée. Coiffe de tête du tome 17 en partie élimée. Coiffe de tête du tome 18 en partie arrachée. Frottements. Nombreux feuillets qui adhèrent superficiellement et sans dommage entre eux. Malgré les nombreux défauts mentionnés, très belle série dans une riche reliure d'époque, et au papier bien frais. Importante édition collective de ce grand scientifique de la seconde moitié du XVIIIe que fut Charles Bonnet, et qui exerça sa sagacité dans les sciences naturelles. On le considère comme le père de la biologie moderne et ses hypothèses sur la génétique sont majeures. Ses nombreux travaux sur les insectes, notamment ses divers mémoires sur les abeilles, et les plantes, signent le portrait d'un expérimentateur et observateur chevronné. Sa cécité le verra se tourner vers la spéculation théorique, fruit du souvenir de ses expérimentations. Tome 1 : Traité d'instectologie ; tome 2 : Observations diverses sur les insectes ; tome 3 : Mémoires d'histoire naturelle ; tome 4 : Sur l'usage des feuilles dans les plantes ; tomes 5 et 6 : Considérations sur les corps organisés ; tomes 7, 8 et 9 : Contemplation de la nature ; tome 10 : Ecrits d'histoire naturelle ; tome 11 : Ecrits et lettres d'histoire naturelle ; tome 12 : Lettres sur divers sujets d'histoire naturelle ; tomes 13 et 14 : Essai analytique sur les facultés de l'âme ; tomes 15 et 16 : La palingénésie philosophique ; tome 17 : Essai de psychologie. ; et, tome 18 : Ecrits divers. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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