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‎Charles-Augustin SAINTE-BEUVE‎

Reference : 20236

(1873)

‎Lettres à la princesse‎

‎Michel Lévy frères | Paris 1873 | 12 x 19 cm | broché‎


‎Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers. Envoi autographe signé de Jules Troubat, secrétaire de l'auteur. Un léger manque en pied d'un mors, deux petites taches d'encre probablement faites par J. Troubat sur le premier feuillet. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR150.00 (€150.00 )

‎Charles-Augustin SAINTE-BEUVE‎

Reference : 49784

(1873)

‎Lettres à la princesse‎

‎Michel Lévy frères | Paris 1873 | 11 x 18 cm | relié‎


‎Edition originale. Reliure en demi chagrin noir, dos à cinq nerfs orné de fleurons dorés, un mors frotté et fragile, plats de papier marbré comportant des épidermures, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Quelques petites rousseurs affectant essentiellement les marges. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR50.00 (€50.00 )

‎Charles-Augustin SAINTE-BEUVE‎

Reference : 49981

(1873)

‎Lettres à la princesse‎

‎Michel Lévy frères | Paris 1873 | 11 x 18 cm | relié‎


‎Edition originale. Reliure en demi chagrin cerise, dos à cinq nerfs orné de filets, pointillés et fleurons dorés, plats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Rousseurs éparses. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR60.00 (€60.00 )

‎Charles-Augustin SAINTE-BEUVE‎

Reference : 38984

(1955)

‎Pensées et maximes. Rassemblées pour la première fois et présentées par Maurice Chapelain‎

‎Grasset | Paris 1955 | 13.50 x 21 cm | broché‎


‎Edition originale, un des 32 exemplaires numérotés sur alfa, seuls grands papiers. Agréable exemplaire complet de sa jaquette illustrée. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR80.00 (€80.00 )

‎Charles-Augustin SAINTE-BEUVE‎

Reference : 8229

(1947)

‎P.J. Proudhon, sa vie et sa correspondance 1838-1848‎

‎A. Costes | Paris 1947 | 12 x 19 cm | broché‎


‎Nouvelle édition. Ouvrage orné d'un portrait de P.J. Proudhon en frontispice. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR30.00 (€30.00 )

‎Charles-Augustin SAINTE-BEUVE‎

Reference : 64299

(1844)

‎Portraits littéraires. Volume I seul‎

‎Didier | Paris 1844 | 11 x 18 cm | relié‎


‎Nouvelle édition revue et corrigée. Quelques rousseurs. Reliure en demi chagrin vert, dos à cinq nerfs orné de filets à froid et comportant des traces de frottements, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, coins très légèrement émoussés. Envoi autographe signé de Sainte-Beuve à Arsène Houssaye. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR280.00 (€280.00 )

‎Charles-Augustin SAINTE-BEUVE‎

Reference : 86881

(1829)

‎Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme‎

‎Delangle | Paris 1829 | 10.50 x 16.50 cm | relié‎


‎Edition originale du premier recueil poétique de Sainte-Beuve. Reliure en demi veau bleu marine, dos à quatre nerfs orné de motifs typographiques estampés à froid, frise dorée en queue du dos, traces de frottements sur les mors, plats de papier marbré, coins supérieurs émoussés, reliure romantique de l'époque Quelques rousseurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR300.00 (€300.00 )

‎Charles-Augustin SAINTE-BEUVE‎

Reference : 48814

(1845)

‎Volupté‎

‎Charpentier | Paris 1845 | 11.50 x 18.50 cm | relié‎


‎Troisième édition, parue anonymement, en partie originale car revue et corrigée. Reliure en plein veau glacé marine, dos à quatre nerfs ornés de doubles caissons dorés, filets dorés en tête et en queue,coiffe inférieure comportant un léger accroc, roulettes dorées sur les coiffes, encadrements de triples filets dorés sur les plats, filet dorés sur les coupes, encadrement d'une dentelle dorée sur les contreplats, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée, élégante reliure de l'époque non signée. Quelques petites rousseurs sans gravité. Exemplaire parfaitement établi. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR150.00 (€150.00 )

‎Charles-Augustin SAINTE-BEUVE‎

Reference : 52475

(1835)

‎Volupté‎

‎Louis Hauman & Cie | Bruxelles 1835 | 10 x 15.50 cm | 2 volumes reliés en 1‎


‎Première édition belge postérieure d'un an à l'édition originale. Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés orné de doubles caissons dorés et de fleurons typographiques dorés, petites traces de frottements sur la coiffe supérieure, plats de cartonnage châtaigne, gardes et contreplats de papier à la cuve, coins très légèrement émoussés. Envoi autographe signé de Sainte-Beuve à Ulysse Marcillac en regard de la page de titre du premier volume. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR580.00 (€580.00 )

‎Charles-Augustin SAINTE-BEUVE‎

Reference : 67094

(1834)

‎Volupté‎

‎Eugène Renduel | Paris 1834 | 13.50 x 22 cm | 2 volumes reliés‎


‎Edition originale. Reliures de l'époque en demi basane aubergine, dos à quatre nerfs uniformément éclaircis ornés de caissons à froid et de filets dorés, plats de papier façon cartonnage, gardes et contreplats de papier caillouté. Ex-dono manuscrit au verso du faux-titre du premier volume. Ex-libris encollés sur les premiers contreplats de chaque volume. Rousseurs éparses. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR300.00 (€300.00 )

‎Charles-Augustin SAINTE-BEUVE‎

Reference : 84915

(1860)

‎"Vous me rappelez, en effet, des temps déjà bien anciens, mais que ce qui a fini n'a pu effacer de ma mémoire" Lettre autographe datée et signée félicitant son correspondant pour la qualité de son dernier ouvrage‎

‎s. l. 15 juillet1860 | 13.50 x 21 cm | une page et demi sur un double feuillet‎


‎Lettre autographe signée de Sainte-Beuve, 1 page et demi sur un double feuillet. 25 lignes à l'encre noire. "J'ai été très sensible, cher monsieur, à votre bonfrançais et à l'envoi du très sage et instructif volume qui en est la cause. Vous me rappelez, en effet, des temps déjà bien anciens, mais que ce qui a fini n'a pu effacer de ma mémoire : car, à vous parler vrai, quoi qu'il y ait bien de l'espace et bien de l'intervalle d'aujourd'hui à ce temps-ci, il me paraît souvent qu'il y a du vide : et le tourbillon de la vie littéraire dont vous me parlez, je ne le ressens guère. Ce qui me frappe, c'est plutôt le contraire du tourbillon, c'est à dire l'isolement, la disparition ou le peu de mouvement de groupe. On se survit et l'on traîne un peu : je parle du moins pour moi, aussi n'en suis-je que plus sensible... [...] de bons témoignages comme le vôtre qui attestent que le passé n'est pas oublié et qu'il a réellement existé. Croyez-moi, je vous prie tout à vous. Sainte-Beuve. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR450.00 (€450.00 )

‎Charles-Augustin SAINTE-BEUVE - Alfred de VIGNY‎

Reference : 45634

(1929)

‎Lettres inédites publiées avec une introduction et des commentaires de Louis Gillet‎

‎Kra | Paris 1929 | 15 x 20.50 cm | broché‎


‎Edition originale, un des 600 exemplaires numérotés sur vélin, le nôtre non justifié, seuls grands papiers. Bel envoi autographe signé de Louis Gillet au poète Armand Godoy évoquant Charles Baudelaire et Edgar Allan Poe En frontispice, un fac-similé d'une lettre autographe de Sainte-Beuve à Vigny. Dos et plats marginalement insolés, agréable état intérieur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR50.00 (€50.00 )

‎Charles-Augustin SAINTE-BEUVE - Robert TREBOR‎

Reference : 85575

(1861)

‎Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme‎

‎Poulet Malassis & De Broise | Paris 1861 | 14.50 x 21 cm | relié‎


‎Edition en grande partie originale. Reliure en demi maroquin bleu à coins, dos à cinq nerfs, date et lieu dorés en milieu du dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, tête dorée, ex-libris encollé sur un contreplat, reliure signée Lemardeley. Bel exemplaire parfaitement établi. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR400.00 (€400.00 )

‎Charles A. WILSON‎

Reference : 41896

(1923)

‎Voyage autour du monde‎

‎La Compagnie de l'imprimerie moderne | Montréal 1923 | 16 x 25 cm | reliure de l'éditeur‎


‎Edition originale. Reliure à la bradel de l'éditeur en pleine percaline marine, dos lisse, quelques éraflures sur le dos et les mors, encadrement de filets à froid sur les plats. Envoi autographe signé de Charles A. Wilson. Iconographie. Quelques petites rousseurs sans gravité. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR80.00 (€80.00 )

‎Charles BALTET‎

Reference : 38275

(1895)

‎L'horticulture dans les cinq parties du monde‎

‎Sté nationale d'horticulture chez l'auteur | Paris & Troyes 1895 | 16.50 x 25.50 cm | broché‎


‎Edition originale. Dos fendu, agréable état intérieur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR50.00 (€50.00 )

‎Charles, Baron DAVILLIER‎

Reference : 69100

(1877)

‎La vente du mobilier du château de Versailles pendant la Terreur‎

‎Auguste Aubry | Paris 1877 | 15 x 22.50 cm | broché‎


‎Edition originale imprimée à petit nombre sur vergé. Un petit manque en tête du dos qui comporte également une déchirure, claires mouillures sur le second plat, une trace de pliure en tête du premier plat, agréable état intérieur. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR50.00 (€50.00 )

‎Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 65388

(1857)

‎Les Fleurs du mal‎

‎Poulet Malassis & De Broise | Paris 1857 | 12.10 x 18.80 cm | relié sous étui‎


‎Édition originale, imprimée sur vélin d'Angoulême, avec les coquilles habituelles et comportant les six poèmes condamnés, un des quelques exemplaires remis à l'auteur et «destinés à des amis qui ne rendent pas de services littéraires». Reliure en plein maroquin émeraude, dos janséniste à quatre nerfs, contreplats doublés de maroquin grenat encadrés d'un filet doré, gardes de soie dorée brochée à motifs de fleurs stylisées japonisantes, les suivantes en papier à la cuve, couvertures dite de troisième état (comportant deux restaurations marginales au second plat) et dos conservés, toutes tranches dorées sur témoins, étui bordé de maroquin. Reliure signée de Marius Michel. Précieux exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur au crayon sur la page de faux-titre: «à M. Tenré fils, souvenir de bonne camaraderie, Ch. Baudelaire» et de trois corrections autographes, au crayon pages 29 et 110 et à l'encre page 43. Exceptionnelle dédicace à un ami d'enfance, banquier et intellectuel, un des rares envois d'époque qui ne soient pas motivés par les nécessités judiciaires ou par les intérêts éditoriaux. En effet, même les quelques exemplaires sur hollande furent en grande partie consacrés à des offrandes stratégiques afin de contrer ou d'atténuer les foudres de la justice qui, en juin 1857, n'a pas encore rendu son jugement. Poulet-Malassis en gardera un souvenir amer: «Baudelaire a mis la main sur tous les exemplaires papier fort et les a adressés comme moyens de corruption à des personnages plus ou moins influents. Puisqu'ils ne l'ont pas tiré d'affaire, je crois qu'il ferait bien de les leur redemander.» La correspondance de Baudelaire permet de cerner assez précisément les différents types de dédicaces que fit le poète à la parution de son recueil. Il adresse lui-même une liste à de Broise pour mentionner les dédicataires des envois de presse, principalement de possibles intercesseurs judiciaires et des critiques littéraires influents. Le poète requiert ensuite «vingt-cinq [exemplaires] sur papier ordinaire, destinés à des amis qui ne rendent pas de services littéraires». Une lettre à sa mère nous apprend qu'il n'en a obtenu que vingt. Quelques-uns furent adressés dès juin 1857 à ses amis, dont celui de Louis-Ludovic Tenré. D'autres furent conservés par le poète ou offerts tardivement comme ceux d'Achille Bourdilliat et Jules de Saint-Félix. Si Tenré, cet ami d'enfance que Baudelaire vient de retrouver en décembre 1856, est honoré, dès la publication des Fleurs du Mal, d'un des rares exemplaires personnels du poète, soigneusement corrigé des trois coquilles qu'il a immédiatement repérées, ce n'est pas en considération d'un service rendu ou en vue d'un bénéfice immédiat. Cependant, comme toujours chez Baudelaire, ce n'est pas non plus en simple «souvenir de bonne camaraderie» qu'il adresse son uvre maîtresse à ce compagnon de pension du collège Louis-le-Grand. Dès 1848, Louis-Ludovic Tenré a pris la succession de son père, l'éditeur Louis Tenré qui, à l'instar de quelques autres grands éditeurs, s'est reconverti dans l'investissement, le prêt et l'escompte exclusivement adressé aux métiers du livre. Ces libraires banquiers ont joué un rôle essentiel dans la fragile économie de l'édition et ont contribué à l'extrême diversité de la production littéraire du XIXè siècle, soutenant l'activité de petits mais audacieux éditeurs et en liquidant d'autres à grand fracas judiciaires. En décembre 1856, Baudelaire annonce à Poulet-Malassis qu'il a déposé chez cet «ancien camarade de collège» un billet à ordre périmé que Tenré, par amitié, a bien voulu accepter. Il s'agit justement du premier acompte pour «le tirage à mille exemplaires [d'un recueil] de vers intitulé Les Fleurs du Mal». Avec cet exemplaire tout juste sorti des presses, Baudelaire offre ainsi à Tenré le précieux fruit du travail escompté par son nouveau banquier. C'est le début d'une longue relation financière. Parmi tous les créanciers de ‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 81586

(1868)

‎Les Fleurs du Mal‎

‎Michel Lévy frères | Paris 1868 | 12 x 18 cm | relié‎


‎Troisième édition en partie originale car enrichie de 25 poèmes, précédée d'une longue notice de Théophile Gautier et suivie d'un appendice comportant des articles et lettres de 1857, réunies par Baudelaire à titre de «testimonia», par Barbey d'Aurevilly, Dulamon, Sainte-Beuve, Charles Asselineau, Custine, Edouard Thierry et Emile Deschamps. Ouvrage illustré, en frontispice, d'un portrait sur acier de Charles Baudelaire par Nargeot. Un des rares exemplaires de première émission avec le titre à la bonne date de 1868 et sans mention d'édition. Cette édition définitive totalise à présent 151 poèmes, contre 100 pour l'édition de 1857 et 129 pour la seconde. Parmi les nouveaux poèmes, 11 sont issus des Epaves. Bien que désirée et préparée par Charles Baudelaire, cette dernière édition sera réalisée et mise en forme par Théodore de Banville et Charles Asselineau. L'exemplaire que Baudelaireavait « préparé pour la troisième édition des Fleurs du mal» et qu'évoque Poulet-Malassis dans sa correspondance, ayant été perdu, il n'est pas possible de savoir si ses fidèles amis respectèrent l'architecture et le choix des poèmes de l'auteur. Ainsi, les nouveaux poèmes ont été, dans leur grande majorité, insérés à la fin de la section Spleen et Idéal entre les poèmes Horreur Sympathique et L'Héautontimorouménos. Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs de filets et doubles caissons estampés à froid, plats de papiers à la cuve, un coin légèrement émoussé, toutes tranches peignées, reliure de l'époque. Exemplaire quasiment sans rousseur. Cette ultime édition constitue également le premier tome des uvres Complètes du poète, comme l'indique la page de faux-titre. Il était cependant vendu séparément, la parution des sept volumes de l'édition complète s'étalant sur plusieurs années. Clouzot précise toutefois : "Très rare en reliure d'époque sans tomaison au dos". Très bel exemplaire en élégante reliure du temps. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 82409

(1861)

‎Les Fleurs du mal‎

‎Poulet Malassis & De Broise | Paris 1861 | 12.10 x 18.80 cm | relié sous étui‎


‎Seconde édition originale. Reliure en demi maroquin marron chocolat à coins, dos très légèrement éclairci à cinq nerfs orné de fleurons dorés, encadrement d'un double filet dorés sur les plats de papier peigné, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée. Rousseurs. Notre exemplaire est enrichi d'un portrait de Charles Baudelaire par Félix Bracquemond gravé sur chine, ici en deuxième état. Cette édition, entièrement recomposée par l'auteur, enrichie de 35 nouveaux poèmes et de 55 poèmes «profondément remanié[s]» est considérée à tort comme une édition «en partie originale». Véritable nouvelle édition originale, cette version des Fleurs du mal est l'aboutissement de la grande uvre baudelairienne et la seule version retenue par l'Histoire et la littérature. Longtemps considérée comme une simple réédition enrichie, cette édition majeure n'a pas eu, comme la précédente, les faveurs de l'étude bibliographique, bien qu'elle offre un champ de recherche important et instructif. Soulignons à ce propos les différents états de la gravure de Bracquemond, mais également les coquilles des tout premiers exemplaires, en partie corrigées pendant le tirage dont, dans notre exemplaire, deux initiales absentes (p.20 et 49) ajoutées à l'encre à l'époque qui font un étrange écho à cette remarque de Charles Baudelaire à l'éditeur, en janvier 1861: « Sans doute le livre est d'un bon aspect général ; mais jusque dans la dernière bonne feuille, j'ai trouvé de grosses négligences. Dans cette maison-là, c'est les correcteurs qui font défaut. Ainsi, ils ne comprennent pas la ponctuation, au point de vue de la logique ; et bien d'autres choses. Il y a aussi des lettres cassées, des lettres tombées, des chiffres romains de grosseur et de longueur inégales, etc.... ». Poulet-Malassis s'est en effet séparé de De Broise et ces nouvelles fleurs ont été imprimées par Simon Raçon à Paris. Doit-on également voir une corrélation avec le nombre d'exemplaires comportant des rousseurs sur cette seconde édition, qui s'expliquerait par une moins bonne qualité de papier et qui rend ceux dépourvus de rousseur d'une grande et précieuse rareté? «Les Fleurs du Mal ont deux visages. Au troisième il est permis de rêver» Lorsque Claude Pichois rassemble les uvres de Baudelaire pour La Pléiade, il doit faire un choix entre les trois éditions des Fleurs du mal, la première de 1857, celle revue par l'auteur en 1861 et la dernière parue juste après la mort de Baudelaire en 1868. Bien qu'étant la plus complète, comprenant 25 poèmes de plus que la seconde, la troisième édition ne peut être prise pour modèle, car son architecture et peut-être le choix même des poèmes inédits ne sont pas, avec certitude, le résultat d'une volonté auctoriale. L'édition de 1868 est donc «en partie originale», car augmentée de poèmes composés par Baudelaire après 1861 en vue d'une nouvelle édition. Mais cette édition "définitive" sera établie après la mort du poète et, en l'absence de ses directives, les nouveaux poèmes seront sélectionnés et disposés par son ami Théodore de Banville. La première édition de 1857, mythique, historique, ne peut, bien entendu, être détrônée de son statut d'édition princeps. Riche de ses célèbres coquilles (soigneusement corrigées à la main sur les premiers exemplaires offerts par l'auteur), de ses poèmes condamnés (et donc absents de la seconde édition), mais surtout de sa mise en forme pensée, travaillée, modifiée et corrigée sans cesse jusqu'aux dernières épreuves (et jusqu'à rendre fou son bienveillant éditeur, le pauvre «Coco mal perché» que Baudelaire épuisa de remarques et de critiques), la «1857» est sans conteste un inaltérable monument de l'histoire littéraire et poétique universelle, dont les exemplaires non expurgés des poèmes condamnés constituent une des pièces maitresses des collections bibliophiliques. Pourtant, elle ne pouvait être désignée comme représentante unique du chef-d'uvre de Baudelaire, tant le poète devait l‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 83274

(1861)

‎Les Fleurs du mal‎

‎Poulet Malassis & De Broise | Paris 1861 | 12.50 x 19 cm | relié‎


‎Seconde édition originale sur papier courant, dont il aurait été tiré 1500 exemplaires après 4 chine, quelques hollande et quelques vélin fort. Notre exemplaire bien complet du portrait de Charles Baudelaire par Félix Bracquemond sur chine contrecollé, qui manque souvent, ici en premier état, avant la mention L'artiste au dessus du portrait, pâles rousseurs. Reliure à la bradel en demi percaline orange, dos lisse orné de doubles filets dorés, date dorée en queue, pièce de titre de chagrin marron, plats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Cette édition, entièrement recomposée par l'auteur, enrichie de 35 nouveaux poèmes et de 55 poèmes «profondément remanié[s]» est considérée à tort comme une édition «en partie originale». Véritable nouvelle édition originale, cette version des Fleurs du mal est l'aboutissement de la grande uvre baudelairienne et la seule version retenue par l'Histoire et la littérature. Longtemps considérée comme une simple réédition enrichie, cette édition majeure n'a pas eu, comme la précédente, les faveurs de l'étude bibliographique, bien qu'elle offre un champ de recherche important et instructif. Soulignons à ce propos les différents états de la gravure de Bracquemond, mais également les coquilles des tout premiers exemplaires, en partie corrigées pendant le tirage dont, dans notre exemplaire, deux initiales absentes (p.20 et 49) ajoutées à l'encre à l'époque qui font un étrange écho à cette remarque de Charles Baudelaire à l'éditeur, en janvier 1861: « Sans doute le livre est d'un bon aspect général ; mais jusque dans la dernière bonne feuille, j'ai trouvé de grosses négligences. Dans cette maison-là, c'est les correcteurs qui font défaut. Ainsi, ils ne comprennent pas la ponctuation, au point de vue de la logique ; et bien d'autres choses. Il y a aussi des lettres cassées, des lettres tombées, des chiffres romains de grosseur et de longueur inégales, etc. ». Poulet-Malassis s'est en effet séparé de De Broise et ces nouvelles fleurs ont été imprimées par Simon Raçon à Paris. Doit-on également voir une corrélation avec le nombre d'exemplaires comportant des rousseurs sur cette seconde édition, qui s'expliquerait par une moins bonne qualité de papier et qui rend ceux dépourvus de rousseur d'une grande et précieuse rareté? «Les Fleurs du Mal ont deux visages. Au troisième il est permis de rêver» Lorsque Claude Pichois rassemble les uvres de Baudelaire pour La Pléiade, il doit faire un choix entre les trois éditions des Fleurs du mal, la première de 1857, celle revue par l'auteur en 1861 et la dernière parue juste après la mort de Baudelaire en 1868. Bien qu'étant la plus complète, comprenant 25 poèmes de plus que la seconde, la troisième édition ne peut être prise pour modèle, car son architecture et peut-être le choix même des poèmes inédits ne sont pas, avec certitude, le résultat d'une volonté auctoriale. L'édition de 1868 est donc «en partie originale», car augmentée de poèmes composés par Baudelaire après 1861 en vue d'une nouvelle édition. Mais cette édition "définitive" sera établie après la mort du poète et, en l'absence de ses directives, les nouveaux poèmes seront sélectionnés et disposés par son ami Théodore de Banville. La première édition de 1857, mythique, historique, ne peut, bien entendu, être détrônée de son statut d'édition princeps. Riche de ses célèbres coquilles (soigneusement corrigées à la main sur les premiers exemplaires offerts par l'auteur), de ses poèmes condamnés (et donc absents de la seconde édition), mais surtout de sa mise en forme pensée, travaillée, modifiée et corrigée sans cesse jusqu'aux dernières épreuves (et jusqu'à rendre fou son bienveillant éditeur, le pauvre «Coco mal perché» que Baudelaire épuisa de remarques et de critiques), la «1857» est sans conteste un inaltérable monument de l'histoire littéraire et poétique universelle, dont les exemplaires non expurgés des poèmes condamnés constituent une des pièces maitresses des collecti‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 64947

(1866)

‎Les épaves‎

‎Chez tous les libraires | Bruxelles 1866 | 12 x 19 cm | relié‎


‎Seconde édition, parue en juin, soit quelques mois après la première chez Poulet Malassis. Rare. Tirage à 500 exemplaires sur papier velin. Reliure en demi basane verte d'époque. Dos à nerfs janséniste. Titre doré. Dos légèrement insolé. Couvertures conservées. Frottements en coins et bordures. Quelques rares rousseurs isolées. Bon exemplaire. Ce recueil contient les six pièces condamnés des Fleurs du mal, ainsi que 17 poèmes nouveaux. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 68690

(1854)

‎Lettre autographe datée et signée de Charles Baudelaire à Philoxène Boyer concernant l'intrigante Léontine B.‎

‎Paris 25 Juin 1854 | 11.50 x 18.50 cm | une page recto-verso‎


‎Lettre autographe, datée du 25 Juin 1854, et signée de deux pages de Charles Baudelaire à Philoxène Boyer, qu'il surnomme "mon cher Lyrique", dans laquelle il s'excuse d'avoir manqué un rendez-vous avec lui, lui avoue son impécuniosité et lui rend compte des efforts déployés par Léontine B., une intrigante qui finira par compromettre Philoxène Boyer en raison de ses dettes, pour assister à une fête à laquelle elle n'est pas conviée et qui en retire une certaine jalousie : "Vous présumez bien, mon cher Lyrique, qu'il a fallu hier quelque chose de grave pour que j'aie manqué ce rendez-vous. Voici ce que je vous aurais dit : 1 - mon argent n'est pas venu ; mais il viendra. / 2 - Léontine s'entête. Je suis persuadé que je me suis très bien acquitté de ma commission de confiance. Je suis revenu à la charge trois fois. Quand enfin j'ai pu lui expliquer soigneusement que cette fête était familiale, secrète, que Boyer lui-même était censé l'ignorer, - elle m'a répondu : Eh bien, ce n'est plus un secret puisque je le sais." Enfin, tout en reconnaissant à Léontine "un tour d'esprit très original" et bien que l'attitude de cette encombrante intrigante : "... vous cause de l'inquiétude et je le comprends...", Charles Baudelaire plaide pour l'indulgence et la clémence : "puisqu'elle s'entête si fièrement je vous engagerais à laisser courir l'évènement. Ce n'est après tout que l'hommage d'un esprit étourdi." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 76795

(1865)

‎Lettre autographe signée adressée à Narcisse Ancelle. "Je suis très attendu à Paris et à Honfleur"‎

‎30 mai 1865 | 13.70 x 21.10 cm | une page sur un feuillet‎


‎Lettre autographe signée de Charles Baudelaire adressée à Narcisse Ancelle, rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier bleu. Pliures inhérentes à l'envoi, trois infimes petits trous sans atteinte au texte. Cette lettre a été retranscrite dans les Oeuvres complètesvolume 11 publiées en 1949 parL. Conard. Emouvante missive bruxelloise adressée au célèbre notaire familial devenu en 1844 le conseil judicaire de Charles chargé de gérer sa rente et ses dettes exponentielles. Une relation complexe s'établit entre le poète et son tuteur, mêlant nécessité et défiance, mais témoignant néanmoins d'un véritable respect mutuel entre les deux hommes. Cette correspondance, dépourvue de l'affectivité des lettres à sa mère ou des circonvolutions dans ses échanges avec les créanciers, constitue une des plus précieuses sources biographiques du poète. En effet, la dépendance financière de Baudelaire le contraint à une très grande transparence avec son tuteur et chacune de ses lettres à Ancelle résume admirablement ses pérégrinations. Ainsi, cette lettre évoque-t-elle le terrible enlisement du poète en Belgique et son retour sans cesse reporté à Paris: . Lorsqu'il écrit, Baudelaire est encore à Bruxelles à l'Hôtel du Grand Miroir, «28 rue de la Montagne» (mais il ne faut pas écrire le nom de l'hôtel, sinon les lettres ne lui parviennent pas directement), où il se meurt d'ennui, de maladie et de rancur contre un pays dans lequel, innocemment, il croyait trouver la gloire. Cette annonce de départ imminent pour Paris,"Deux ou trois jours après votre réponse je partirai", fait écho à toutes les promesses similaires que le poète adresse depuis près d'un an à ces correspondants. Celle-ci sera avortée, comme toutes les autres car, comme il l'avoue à Ancelle un quelques mois plus tôt, Paris lui «fait une peur de chien». Ce n'est qu'en août 1865 qu'il accomplira un ultime et court séjour en France avant son apoplexie fatale. Son retour, "Je suis très attendu à Paris et à Honfleur"était pourtant motivé par une raison impérieuse: négocier avec un éditeur, grâce à l'intervention de Manet, la publication de son recueil de réflexions sur ses contemporains qu'il a déjà intitulé «mon cur mis à nu» et dont le manuscrit est en partie chez sa mère à Honfleur. Nouvel échec, l'uvre ne paraîtra qu'en 1897, 30 ans après la mort de Baudelaire. Mais c'est sans doute la référenceaux «deux grands tableaux [qu'il veut] expédier à Honfleur», qui donne tout son sel à cette lettre. Baudelaire évoque en effet sa volonté de rapatrier des peintures de sa collection déposés chez divers prêteurs ou restaurateurs, et dont il avait déjà envoyé une liste à Ancelle quelques mois plus tôt. Parmi ceux-ci, quels sont ceux qu'il voulait ramener à sa mère? Le portrait de son père, le Boilly, le Manet, un Constantin Guys? Il n'est fait aucune mention dans les autres lettres de ce transport artistique et du «reste» auquel seront joints les tableaux. Cette volonté d'"expédier à Honfleur" ses biens précieux,témoigne pourtant du désir du poète affaibli de s'installer définitivement dans la «maison-bijou» de sa mère à Honfleur, ilot de sérénité dans lequel Baudelaire rêve d'une paisible retraite où tout ne serait à nouveau «qu'ordre et beauté,luxe, calme et volupté». Il y retournera en effet, paralysé et muet, mais pour une dernière année d'agonie après sa crise syphilitique. L'hôtel du Grand Miroir, quant à lui, restera sa dernière véritable demeure comme cela sera noté le mardi 3 avril 1866, sur le registre des entrants à la Clinique Saint-Jean : « Nom et prénoms : Baudelaire Charles. « Domicile : France et rue de la Montagne, 28. « Profession : homme de lettres. « Maladie : apoplexie. » Belle lettre à celui qui fut à la fois le persécuteur et le protecteur de Baudelaire. Il accompagna le poète jusqu'à sa mort, avant de devenir l'éxécuteur testamentaire de la famille. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 59356

(1864)

‎«L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise.» Lettre autographe signée adressée à sa mère par un Baudelaire crépusculaire‎

‎Biponti Dimanche matin 14 [août 1864] | 13.40 x 20.60 cm | 3 pages sur un feuillet remplié‎


‎Lettre autographe signée, en partie inédite, rédigée à l'encre noire, adressée à sa mère et datée du «?dimanche matin 14?». Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Ancienne collection Armand Godoy, n°188. Baudelaire crépusculaire?: «?L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise.?» Attiré par la promesse d'une glorieuse renommée, Baudelaire se rend en Belgique en avril 1864 pour quelques conférences et l'espoir d'une rencontre fructueuse avec les éditeurs des Misérables, Lacroix et Verboeckhoven. Ceux-ci ne se déplaceront pas, les conférences seront un échec et Baudelaire nourrira contre la «?Pauvre Belgique?» une rancur démesurée. Pourtant, malgré les multiples sollicitations de retour, le poète passera le reste de ses jours dans ce pays honni, menant une vie de bohème mélancolique. Hormis quelques courts séjours à Paris, Baudelaire ne rentrera en France que le 29 juin 1866 terrassé par une attaque cérébrale qui le laisse hémiplégique pour une dernière année d'agonie silencieuse en maison de santé. Rédigée seulement quelques mois après son arrivée à Bruxelles et ses premières déceptions, cette lettre laisse transparaître tous les principes de la mystérieuse haine passionnelle qui retiendra définitivement le poète en Belgique. Durant ses dernières années françaises, éreinté par le procès des Fleurs du Mal, humilié par le refus de sa candidature à l'Académie, orphelin littéraire après la faillite de Poulet-Malassis et auteur déshérité par la vente des droits de ses traductions à Michel Lévy, Baudelaire est surtout très affecté sentimentalement par la déchéance inéluctable de Jeanne Duval, son éternel amour, alors que s'est tarie sa passion pour la Présidente, dont la poétique perfection n'a pas résisté au prosaïsme de la possession physique. Aussi, le 24 avril 1864, décide-t-il de fuir ces «?amours décomposés?» dont il n'a su «?garder la forme et l'essence divine?». La Belgique, ce très jeune pays qui semble né d'une révolution romantique francophone contre le joug financier hollandais, s'offre fantasmatiquement aux yeux du poète comme le lieu d'une possible reconnaissance de sa propre modernité. Page vierge sur laquelle il voudrait imprimer la puissance de sa langue en affirmant son indépendance économique, le plat pays est un miroir sur lequel Baudelaire projette son puissant idéal mais qui lui renverra plus violemment encore le spleen de ses ultimes désillusions. Publiée dans la Revue de Paris de novembre 1917, amputée du délicat paragraphe sur ses lavements froids, cette lettre emblématique évoque tous les travaux poétiques, littéraires, artistiques et pamphlétaires de Baudelaire?: d'abord à travers la figure tutélaire et rassurante de l'éditeur des Fleurs du Mal, Poulet-Malassis?: «?Si je ne demeurais pas si loin de lui, je crois vraiment que je lui paierais une pension pour manger chez lui?»; puis par l'évocation concrète de la «?valeur vénale?» de ses Curiosités esthétiques?: «?tous ces articles que j'ai si douloureusement écrits sur la peinture et la poésie?». Baudelaire confie ensuite à sa mère les espoirs de publication de ses dernières traductions de Poe qui, à son grand dam, «?ne paraissent pas à L'Opinion, à la Vie Parisienne, au Monde illustré?». Il conclut enfin sur ses Lettres belges, dont Jules Hetzel lui fait annoncer qu'après négociation avec le Figaro, «?[s]es lettres sont acceptées avec joie?». Cependant, souligne littéralement Baudelaire, celles-ci sont «?à ne publier que quand je serai revenu en France?». Leitmotiv de sa correspondance belge, ce retour en France sans cesse imminent?: «?Décidément, je crois que j'irai à Paris jeudi?» et sans cesse repoussé («?je retarde mon voyage à Paris jusqu'à la fin du mois?», corrige-t-il, huit jours plus tard), semble exciter la férocité du poète contre ses nouveaux concitoyens auprès desquels il se plaît à répandre lui-même les pires rumeurs le concernant (espionnage, parricide, anthropophagie, pédérastie et ‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 62589

(1865)

‎«Me voici en mesure d'accomplir tous mes plans» Lettre autographe signée adressée à sa mère‎

‎Biponti Vendredi 12 mai 1865 | 13.20 x 20.80 cm | 1 page sur un feuillet remplié‎


‎Lettre autographe signée de Charles Baudelaire, rédigée à l'encre, adressée à sa mère. Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Cette lettre a été publiée pour la première fois dans Charles Baudelaire, Dernières lettres inédites à sa mère en 1926. Ancienne collection Armand Godoy n°197. Précieuse lettre de l'époque bruxelloise, exil volontaire du poète à la fin de sa vie. «?Il est douteux que j'habite quelque part à Paris. Je crois que j'habiterai surtout une voiture dans laquelle je ferai, si je peux, toutes mes courses en un ou deux jours.?» Angoissé par Paris cité des vices et des créanciers il appréhende cette brève visite. L'exil bruxellois est en effet synonyme d'échec pour le poète qui ne cesse, depuis son arrivée en Belgique, de repousser son retour en France. Pourtant, impatient de quitter le plat pays qu'il exècre, il raille ses autochtones?: «?On est lent ici.?» Le poète, comme jadis l'élève de dix-sept ans qui affirmait à sa mère qu'il allait se ressaisir, promet: «?Me voici en mesure d'accomplir tous mes plans. Je ne sais comment t'exprimer ma reconnaissance; et je crois que la meilleure manière sera d'exécuter mes promesses.?» Littéralement obsédé par cette mère sacrée «?qui hante [son] cur et [son] esprit?», le «?fils reconnaissant?» s'estime incapable d'atteindre sa destinée poétique sans une attention maternelle exclusive. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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