Paris, François Muguet, 1674. In-12 de (24)-345-(1) pp. maroquin rouge, dos orné à nerfs, double encadrement doré à la Du Seuil sur les plats avec fleurons dorés dans les angles, coupes décorées, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale posthume. Calendrier en vers des fêtes chrétiennes dont chaque poème s’inspire d’un canevas hagiographique établi par la tradition, et actualise des genres lyriques adaptés à chaque figure sainte, que Godeau a déjà exploités dans des pièces antérieures. Prélat, poète et orateur sacré, évêque de Grasse puis Vence, habitué de l'hôtel de Rambouillet et membre de l'Académie française dès sa fondation, Antoine Godeau (1605-1672) fut, au dire de Mme de Sévigné « le plus bel esprit de son temps ». Provenance: Pierre-Ignace Ringuier puis Albert Croquez-Ringuier (une même vignette ex-libris armoriée pour les deux). Noms manuscrits des mois de janvier, février et mars dans la marge supérieure. Feuillet de titre réparé.Bel exemplaire en reliure décorée de l'époque. Brunet, II, 1635.
Paris, Gaume, 1874. In-12 en demi chagrin au dos à faux nerfs orné de filets d'encadrements et de motifs géométriques répétés à la Grolier. Tranches Peignées, Viii, 796 pp, 2 ff. Papier bruni et quelques frottements légers au dos.
Cours supérieur d'initiation à l'histoire de la littérature depuis Malherbe et Pascal.
Paris, Jacques Quesnel, Pierre Billaine, 1621. In-8 de (30)-735 pp., frontispice, vélin rigide à recouvrements, titre manuscrit sur le dos (reliure de l'époque).
Édition originale ornée d'un frontispice gravé par Isaac Briot. Deuxième roman du jeune Marin Le Roy de Gomberville dans lequel s'étant « proposé d'imiter la vérité », l'auteur entend raconter les amours véritables du roi Charles IX « l'un des plus accomplis Monarques des fleurs de lys, le Cerinthe qui est comme le chef de ceste compagnie des Bergers de l'île heureuse ». « Marin Le Roy de Gomberville (1600-1674) fait la transition entre Honoré d'Urfé et les Scudéry. Sa Carithée (1621) démarque L'Astrée, à laquelle il contribue par une suite en 1626. En 1665, l'auteur assortit ses Mémoires de M. le duc de Nevers d'une ample préface, manière d'autobiographie intellectuelle, où il récapitule sa carrière et s'explique de ses intentions. Gomberville mentionne pour la première fois son activité de romancier de façon tardive (65 ans), incidente et incomplète, puisqu'il fait allusion à son Exil de Polexandre et d'Ériclée de 1619, mais passe sous silence La Carithée et la suite de L'Astrée. » (Laurence Plazenet, Gomberville et le genre romanesque. In Cahiers de l'Association internationale des études francaises, 2004, n°56. pp. 359-378).Vélin sali, quelques feuillets brunis, petite galerie de ver marginale sur les derniers feuillets sans atteinte au texte. Très bon exemplaire.Brunet II, 1657 ; Tchemerzine III, p. 445.b ; Lever, Fiction narrative en prose au XVIIe siècle, p. 97.
Traduit et commenté par le Sieur Amelot de La Houssaye. Quatrième édition revüe & corrigée. Paris. Vve Martin. Jean Boudot. Etienne Martin. 1687. In-12 (96 x 160mm) pleine basane brune, dos à 5 nerfs, frontispice gravé, 33ff.n.ch. (titre, épître, préface, tables), 373, (2) pages. Reliure baillant lgt, mors fendus, coins un peu émoussés, papier un peu bruni avec de rares piqûres. Exemplaire en état moyen.
L'auteur, confesseur du vice-roi d'Aragon, devint recteur de la Compagnie de Jésus à Tarragone, mais tomba en disgrâce après la publication de son oeuvre majeure le Criticon. Avec L'Homme de Cour, il tente de camper le caractère de l'homme universel doué des vertus nécessaires à la réussite dans la société. (d'après le catalogue de la Librairie Moorthamers).
Jouxte la copie imprimée à Paris, (Leyde, Elzevier), 1643. In-12 de 1 f.bl. (14)-361-(10) pp., maroquin rouge, dos orné à quatre nerfs, plaque et roulette à froid sur les plats, frise dorée d'encadrement, roulette intérieure, tranches dorées (Ducastin).
Édition elzévirienne “fort jolie” (Willems) imprimée à Leyde par Frans de Heger pour Louis Elzevier avec la marque à la sphère sur le titre.Imprimé une première fois à Paris en 1641, ce livre singulier de François de Grenaille (1616-1680) décrit sept divertissements de dames dont Le Bouquet, Le Cours, Le Miroir, La Promenade, La Collation, Le Concert et Le Bal.« L’exemple de François de Grenaille, auteur de l’ouvrage Les plaisirs des Dames, publié en 1641, permet de comprendre comment se mettent en place les discours visant à régler les sociabilités parisiennes et comment la promenade est de plus en plus considérée comme une pratique qui doit se réaliser conformément à l’honnêteté. Grenaille cible deux types de pratiques, soit la promenade qui se réalise au Cours-la-Reine et celle qui doit se pratiquer dans la nature. Il oppose ainsi deux types de divertissements, celui qui est conforme à la nécessité de « voir et être vu » et l’autre à la simple recherche d’introspection et de réflexion. L’oeuvre de Grenaille pourrait ainsi constituer les prémisses de cette tendance qui va se renforcer dans la seconde moitié du xviie siècle » (Laurent Turcot).Charmant exemplaire en reliure romantique signée Ducastin (Flety, p. 62 ; Culot, Époque romantique, p. 497).Brunet, II, 1733 ; Willems, n°1625 ; Rahir, 997 ; Gay, III, 765.
A Cologne, chez les Héritiers de Pierre Marteau, 1700. In-18 de 92 pp., veau brun, dos orné à quatre nerfs (reliure de l'époque).
Première partie de cette critique dans une fine reliure de l'époque. Bel exemplaire.
Paris chez Toussainct du Bray 1633, petit in-8, (page de titre)-(14 pages de dédicace par Silhon)-(19 pages de préface de Mr de la Motte Aigron)-(1 pp. blanche)-718 pages-(1ff. de privilège)-(10 pages de table)-(1 pp. de corrections). Modeste demi basane XIXe frottée, coins et coupes usés; exemplaire court de marges, en début et fin de volume un nom a été entièrement raturé à l'encre brûne qui a traversé plusieurs feuillets. (LVII)-(500 gr)
Écrivain libertin français, très réputé en son temps pour la qualité de sa prose, qui apparaît notamment dans ses Lettres. Son art de la satire mordante éclate dans Le Prince, pseudo-éloge de Louis XIII. Guez de Balzac, compte parmi les écrivains ayant le plus contribué à réformer la langue française. Il était le fils du maire d’Angoulême, Jean-Louis Guez, qui fut anobli et prit le nom du fief de Balzac, au bord de la Charente, où il se fit bâtir un château. Le premier volume de ses Lettres, paru en 1624, lui valut d’emblée les plus grands éloges. Surnommé « le grand épistolier », il devint l’oracle de l’hôtel de Rambouillet, côtoyant entre autres, Chapelain, Malherbe ou Boisrobert.
Paris, Billaine, 1677. In-16, plein veau époque, dos à nerfs orné de fleurons et de pontillés dorés, titre doré, toutes tranches jaspées. Titre, 11 ff non chiffrés, 312 pp. Ex-libris de la bibliothèque de Belay contrecollé sur le contreplat supérieur. Coiffe supérieure manquante, petites épidermures sur le plat inférieur, coins et coupes un peu frottés, quelques rousseurs et taches.
Cette commande de Richelieu est un panégyrique, à double tranchant, du règne de Louis XIII. Est-ce une satire ou un véritable éloge? En tout les cas Richelieu se retrouve réduit à rien par la figure imposante du souverain, Roi Soleil avant l'heure. L'ouvrage fut censuré des la 2ème édition par la Sorbonne, qui contraignit l'auteur a modifié son texte.
Amsterdam, chez les Elzeviers, 1656. Petit in-12, plein cuir, dos à nerfs orné de filets dorés, titre doré, titre frontispice, 11 ff non chiffrés, 404 pp. Deuxième édition Elzévirienne illustrée d'un titre-frontispice. Coins émoussés, coupes usées, coiffes, dos et mors frottés, travail de ver au dos en pied (sans gravité), dos restauré, plats en partie restaurés (restauration du XIXème), 1 tache en début de volume.
Cette édition est particulièrement recherchée pour la Lettre à Messieurs les Elzeviers. (cf Tchemerzine, I, 427).
Klincksieck 1995 In-8 broché 23,7 cm sur 15,8. 278 pages. Bon état d’occasion.
Tampon “Défraichi” sur la dernière page. Bon état d’occasion
Ouvrage orné de gravures. 3e édition. Paris. Perrin. (1922). In-8 (134 x 202mm) dos basane fauve à 4 nerfs, très orné or, pièces rouges, plats et gardes marbrés, tête dorée, couverture conservée, XVI, 295 pages, nombreuses illustrations hors texte. Qq. rousseurs, menus défauts sinon bel exemplaire, bien relié.
Paris, Perrin, collection "Essais sur le XVIIe siècle", 1922, 1 br. in-8 de 254-(2) pp., orné de 7 gravures ;
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Publiés avec une notice de M. de Lescure. 1. Le Bélier. 2. Fleur d'épine. 3. les quatre Facardins. 4. Zeneyde. Paris. Jouaust. Librairie des Bibliophiles. 1873. 4 volumes in-8 (106 x 170mm) dos maroquin vert à 5 nerfs, caissons ornés de motifs floraux or, plats papier marbré séparé du maroquin par un filet or, tête dorée, gardes peignées, couverture imprimée conservée, 2ff.n.ch. (fx-titre et titre), 192, 126, 158 et 120 pages. Dos à peine brunis, papier uniformément bruni, mais beaux exemplaires reliés par David.
Collection des Petits Chefs-d'Oeuvre.
Paris, Renouard, 1813. 3 volumes in-18, pleine basane époque, dos lisses ornés de filets et de motifs dorés, plats encadrés d'un double filet et de roulettes dorés, titres dorés, coupes ornées, toutes tranches jaunes, XVI, 287 pp; faux-titre, titre, 222 pp, 79 pp, 36 pp; faux-titre, titre, 401 pp. Coins émoussés, coupes usées, frottements sur les coiffes, les dos et les plats, manque à la coiffe des "Oeuvres diverses", dorures en partie effacées, cuir craquelé, quelques rousseurs éparses.
Nous rajoutons ,aux "Contes" en 2 volumes, "Oeuvres Diverses en vers et en prose" avec la reliure, la date et l'éditeur identiques.
Paris, Librairie des Bibliophiles, 1873. In-12, broché, faux-titre, titre, 120 pp. Collection "les petits chefs-d'oeuvre". Tirage à petit nombre, exemplaire sur papier vergé. Petits manques au dos, déchirures au dos et sur le plat inférieur, dos recollé, papier un peu roussi, tome IV des conte d'Hamilton seul.
A Paris, chez Jacques Estienne, 1722. In-12 de XXIV-436-(16) pp., veau havane moucheté, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Édition originale de ce recueil de textes scientifiques et littéraires, établi et publié par le dépositaire du manuscrit, l'abbé d'Olivet, l'année suivant la mort de Pierre Daniel Huet (1630-1721). Parmi les textes scientifiques on trouve la description d'un anémomètre pour mesurer la force du vent, qu'il avait imaginé et dont il avait confié l'exécution à un constructeur d'origine anglaise installé à Paris et spécialisé dans la fabrication de thermomètres, baromètres, hygromètres, etc. « J'en fis la proposition à Hubin Anglois, excellent ouvrier de ces sortes d'instrumens. il me quitta dans le dessein d'exécuter au plutôt mais la mort le prévint ». Cet instrument est représenté dans une figure sur bois à pleine page. 2 feuillets de note manuscrite à l'encre du temps. Accident à la coiffe inférieure. Cioranescu II, 48572 ; Pintard, 813.
Paris, P. Didot l'Ainé, 1813 ; 2 vol. (205x125 mm) de (2) ff-380 pp-(1) f ; (2) ff-446 pp, veau glacé caramel de l'époque, une grande plaque poussée à froid sur les plats, composée d'une frise et d'un motif central ovale strié insérant des motifs circulaires, deux filets noirs en encadrements, petits fers dorés en écoinçon, dos à nerfs plats orné (filets dorés d'encadrement sur les caissons et petits fers d'angle, chevrons teintés sur les nerfs), pièces de titre et de tomaison de maroquin noir, filets dorés sur les coupes, trois filets dorés intérieur, tranches marbrées (Simier).
Belle édition sur vélin de Didot l'Ainé, grandes marges, dans une intéressante reliure de l'atelier de Simier, postérieure de quelques années à l'édition. Très bien exécutée. Ces volumes présentent la particularité (anecdotique), si l'on se fie à la numérotation des cahiers, d'être de très petits in-4, imprimés alors sur des feuilles aux dimensions plus petites que le format couronne, ce que l'on ne rencontre guère. Epidermures le long des mors, filets noirs d'encadrement en partie estompés, quelques frottements, léger accident en tête du dos du premier volume sans manque, mors fendu le long du premier caisson du second. De rares brunissures.
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nom de Clef des Caractères, sont mises par ordre de citation. Paris. Bastien. 1790. 2 volumes in-8 (130 x 202mm) plein veau raciné à dos lisse richement ornés or, pièces de titre et de tomaison maroquin rouge, guirlandes d'encadrement des plats, sur les coupes et intérieures, gardes marbrées, tranches dorées, LVIII, (4), 392 et 2ff., 409, (1) pages. Titre de relais après la vie de Théophraste: Caractères de Théophraste, traduits du Grec: Nouvelle édition, revue, corrigée et augmentée de la Vie de l'Auteur, de Notes, de Remarques littéraires, des Chapitres XXIX et XXX, qui paroissent pour la première fois, &c. par M. B. de B.... Menus défauts mais très bel exemplaire dans une élégante reliure de l'époque.
Editions littéraires de France, 1946, 2 br., couverture rempliée, illustrée, sous emboitage. 2 volumes in-4 de 250 et 266 pp., illustrations de Maurice Van Moppés, exemplaire numéroté, un des 925 exemplaires sur chiffon ;
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Paris. David. 1750. 2 volumes in-12 (85 x 141mm) pleine basane racinée, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièces de titre maroquin rouge, gardes peignées, tranches rouges, 2ff., XII, 380 et 2ff., 438 pages, titres gravés, portrait par Drevet d'après Saint-Jean, frontispices de Fessard d'après De Sève. Coiffes un peu abîmées, mors du 1er plat du tome 2 fendu sinon bob exemplaire. Voir Tchemerzine III, 813 b, qui ne donne pas les mêmes illustrateurs.
Traduits du grec ou Les Caractères et les Murs de ce siècle. 10°édition. A La Haye chez Adrian Moetjens. 1698. In-12 plein vélin, dos à 5 nerfs, pièce de titre basane brune, (reliure postérieure), titre en noir et rouge, 11ff. n.ch. (discours sur Théophraste), 54pp. (les Caractères de Théophraste), 500pp. (la table de 2ff. est relié juste avant la Clef). Reliés à la suite: 1°Discours prononcé dans l'Académie Française, XXXIVpp. 2°Clef du livre intitulé les Caractères ou les Murs de ce siècle, 9°et dernière édition, e, 24pp. 3°Suite des Caractères de Théophraste et des Pensées de Mr. Pascal. A La Haye chez Adrian Moetjens. 1698. 2ff. n.ch. (titre 2 couleurs et table), 267pp. Au bas de la 1°page du Discours paraphe manuscrit de Madeleine de Sauveterre. Sur la dernière page inscription facétieuse malheureusement incomplète (petit manque) du marquis de quoqu...confesseur des marionetes.. Petit manque à 1 garde.
Tchemerzine III, 811: Bien qu'elle porte dixième édition sur le titre, cette contrefaçon ne peut se rapporter qu'à la 9°, la 10°n'étant parue qu'en 1899. La Suite des Caractères... est de P.J. Brillon (Barbier, IV, 577). Bon exemplaire.
Nouvelle édition augmentée de quelques Notes sur ces deux Ouvrages, & de la Défense de La Bruyère & de ses Caratères, par M. COSTE. Amsterdam. Changuion. 1747. 2 volumes in-12 (98 x 162mm) pleine basane racinée, dos à 5 nerfs entièrement ornés or, pièces de maroquin citron, tranches rouges, 5ff., LIII, 394 pages et 3ff., 462 pages. Petit manque à la coiffe supérieure du tome 1, dos du tome 2 râpé, avec perte de cuir et de dorure, bel état intérieur. Bonne édition qui donne en début du tome 1 la clef des caractères et en fin du tome 2, le Discours prononcé par La Bruyère dans l'Académie Française, ainsi que sa défense et celle des caractères.
Lyon, chez Thomas Almaury, ruë Merciere, au Mercure Galant, 1688 avec privilège du Roy, 1 pleine basane d'époque, frottée, coins émoussés, coiffes manquantes, 1 mors fendu sur 3 cm, petit manque au dos in-12, 1 ff. blanc, titre (belle marque d'imprimerie: fleuron, formé du grand chiffre du libraire, surmonté d'une tête entre deux guirlandes de fleurs), 29 feuillets préliminaires non chiffrés contenant le "Discours sur Théophraste", 308 pages chiffrées pour les textes des "Caractères de Theophraste et les caractères ou les moeurs de ce siècle" + 1 feuillet non chiffré, dont le recto contient l'extrait du privilège du Roy (ce privilège est le même que celui de l'édition de Paris. Mais on lit à la suite de celle-ci: "Et le dit Michallet à fait part de son privilège à Thomas Amaulry, suivant l'accord fait entre eux", ex-libris manuscrits: "Bergeron capucin à Valence en Dauphiné - A l'usage du Père florentin de St George capucin - a l'usage des capucins de Vienne" ;
Edition lyonnaise, parue la même année que l'originale (privilège: 1687, adresse: 1688), faite sur la seconde édition originale, les fautes sont reproduites dans le texte (Paris, Est. Michallet, 1688).Anonyme (seules les premières sont anonymes).Edition soignée et correcte, aussi bien imprimée que celle de Paris et renferme le même nombre de feuillets et de pages, mais signés et chiffrés différemment.Un des caractères est pris dans le texte de l'édition originale: page 222 (274 pour l'originale). Pour les éditions postérieures, La Bruyère est revenu à la version originale de cette maxime.réf. biblio.: Tchemerzine VI, 312; Rochebilière, 610
Phone number : 06 80 15 77 01
Paris, Pierre Ribou, 1703. In-12 de 40 pp., veau brun, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Édition originale. Extraits mis en vers des Caractères ou les Moeurs de ce siècle (De Ville, De la Société et de la Conversation) suivis d'une Satyre douce par Boucher qui signe le madrigal en guise de dédicace à la princesse de Conti, quatre ans après la dernière édition de l'oeuvre de La Bruyère (1699).« Les Grands sont ceux qui se reconnaissent le moins dans les satires, se croyant au-dessus d'elles, comme ils sont au-dessus du reste. La Bruyère, qui le savait, en usa jusqu'à l'audace. Dans sa première édition, en 1687, il avait dit au chapitre de l'Homme : « Nous faisons par vanité ou par bienséance les mêmes choses, et avec les mêmes dehors que nous les ferions par inclination ou par devoir. Tel vient de mourir à Paris de la fièvre, qu'il a gagnée à veiller sa femme qu'il n'aimait point. » Tout le monde vit dans les derniers mots une allusion à la mort du prince de Conti, que la petite vérole avait emporté deux ans auparavant, le 9 novembre 1685, en soignant, par mode, sa femme, dont il n'avait jamais été amoureux. La Princesse seule ne comprit pas. Pouvait-elle supposer, elle, "la Grande Princesse" comme on l'appelait, qu'un livre s'occupât d'elle sans faire son éloge, et, qui plus est, se permit d'émettre un doute sur les sentiments qu'elle avait pu inspirer à son mari ? Un pareil trait, une fois compris, est de ceux qu'on ne pardonne pas. Or, la meilleure preuve que la Princesse ne s'en fit pas à elle-même l'application, c'est qu'elle fut une des plus constantes admiratrices du livre dans lequel il se trouve ; à ce point que le rimeur (Boucher) qui, plus tard, mit en vers les Caractères, crut devoir lui adresser la dédicace de cette singulière version » (Édouard Fournier, La Comédie de Jean de La Bruyère, 1866).Ex-libris manuscrit « Plauchut ».Départ de fente en pied au plat supérieur, traces de frottements (coiffe de tête, mors et coins).Louis Lacour, Les Caractères de La Bruyère, 1873, Essai bibliographique, p. XLVII.
Paris, Charles Osmont, 1699. In-12 de (22)-382 pp., 1 f.n.ch. (catalogue de Charles Osmont), veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Édition originale, publiée posthume par Louis Ellies du Pin d'après les papiers de l'auteur, constituée de neuf dialogues dont deux attribués à l'éditeur.« Ces neuf dialogues posthumes sur le quiétisme représentent une vulgarisation satirique des débats entourant la théorie et la pratique du quiétisme à la fin du XVIIe siècle. Le quiétisme, dont Mme Guyon est la représentante française la plus influente et la plus controversée, encourage la passivité et l’inaction dans une forme d’ataraxie chrétienne. Le quiétiste s'abandonne à la contemplation, sans craindre Dieu ni espérer le salut, mais simplement dans l'attente de l'inspiration divine. » (Richard Parish, French Studies, v. 61, no. 4, octobre 2007, p. 514). Très bon exemplaire en reliure d'époque.Tchemerzine-Scheler, III, p. 814 ; Brunet, III, 723.