2 pages in12 - bon état -
Il a rencontré Robert Greg qui s'intéresse à "Jeanne la mince" de Paul Guth et envisage de réaliser le film - "Je me réjouis d'être ainsi un peu le parrain de Jeanne. Cela devrait aboutir avec une transposition en époque. Greg et moi sommes optimiste..." - Il évoque ensuite ses ennuis de santé -
2 pages in8 + enveloppe - bon état -
"Au grand age qui est le mien.... quel réconfort ...de ne pas se sentir tout seul et de conserver cette vivante attache avec ce qui est encore la vie.."..- Il parle des amis...Pagnol, ..Genevoix... et des trahisons -
Citta del Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana 2003 xliv + 672pp., 25cm., in the series "Studi e Testi" vol.413 ("Cataloghi sommari e inventari dei fondi manoscritti" vol.7), pages uncut, fine condition
Très importante lettre autographe signée Julien Viaud, non datée. Loti écrit encore une fois à son ancien ami intime Joseph BERNARD. On sait que celui-ci a rompu de façon brutale et définitive d'avec son "ami" après leur séjour au Sénégal. Toute sa vie Loti regrettera celui qui fut son frère chéri ... Très bon s.l. s.d.
Paris, Charpentier et Cie, 1884 ; in-12, demi-chagrin maroquiné bordeaux, dos à nerfs, titre doré, filet doré sur les plats, plats et gardes de papier marbré fait-main, couverture et dos conservés, non rogné (reliure moderne) ; (4), 291 pp., (1) p.
EDITION ORIGINALE, GRANDE SIGNATURE AUTOGRAPHE DE GABRIEL VICAIRE AVEC "JUIN 1884" sur la couverture dont le dos conservé est partiellement manquant. Les classiques rousseurs sont présentes, plus ou moins selon les endroits, bel exemplaire dans l'ensemble de ce chef d'oeuvre de la poésie, dans une reliure sobre, très élégante et bien établie.
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Vicente BLASCO-IBANEZ - [Valence 1867 - Menton 1928] - Ecrivain et homme politique espagnol
Reference : 34960
1 page in8 - bon état -
Il lui envoie deux volumes de son "Historia de la guerra" - Il est heureux de lui offrir en témoignage de son affection -
L.A.S. Juliennas (sic) datée du 9 octobre 1827 en tant qu'Évêque d'Autun. À propos du décès d'un ami proche. 4 pages in-8°. Très bon 1827
2 pages in12 - trés bon état -
Il voit "juste" et il dit "franc" - Il est si loin "des bêtes préjugés" - Il est fier d'avoir été ainsi expliqué "et comme cautionné" - Il lui adresse un grand merci, "un de ces merci de l'âme qu'on ne dit que quelquefois dans sa vie, aux jours difficiles" -
s. l. 1er août [1840] | 13.40 x 21.40 cm | une page sur un double feuillet
Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Zoé du Vidal de Montferrier, épouse du Pierre-Alexandre Louis, médecin de la famille Hugo. Une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet de papier bleu clair portant le cachet à froid de la ville de Bath. Pliures transversales inhérentes à l'envoi, un infime manque angulaire et deux déchirures au niveau de la pliure du second feuillet, sans gravité. Nous n'avons pas trouvé trace de cette lettre annonçant la nomination de M. Bazin au poste de "professeur titulaire" dans la correspondance de Victor Hugo. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris Calmann-Lévy, Editeur 1902 in 12 (15,5x10,5) 1 volume reliure demi maroquin rouge, dos lisse titré en long, couverture conservée. 57 pages [1], imprimé sur papier fort, petit ex-libris illustré bibliothèque bastide de la pomme. Georges Victor-Hugo, pseudonyme de Georges Charles Victor Léopold Hugo, Bruxelles 1868 - Paris 1925, peintre français, fils de Charles Hugo (second fils des cinq enfants de Victor Hugo et Adèle Foucher) et petit-fils de Victor Hugo. Rare édition originale. Exemplaire enrichi d'un ex-dono manuscrit signé par le peintre Jean Hugo (fils de Georges Victor-Hugo) à un ami écrivain héraultais. Très bel exemplaire, finement relié et exempt de rousseurs ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Comme neuf Couverture rigide
Mardi 7 novembre [1871] | 13.30 x 20.80 cm | 2 pages sur un feuillet double
Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Léon Richer, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier à lettres bordé de noir. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Une déchirure centrale sans manque à la jonction des deux feuillets. Cette lettre a été retranscrite dans les uvres complètes de Victor Hugo (Ollendorff, 1905). Le manuscrit est présenté dans une chemise en demi maroquin bleu, plats de papier coquille, étui bordé de maroquin bleu, ensemble signé A. T. Boichot. Superbe et importante lettre, profondément humaniste, syncrétique des combats de Victor Hugo contre la peine de mort et pour le progrès social et féminin adressée à Léon Richer, l'un des premiers hommes militants féministes, qualifié par Hubertine Auclert de « père du féminisme » puis considéré par Simone de Beauvoir comme son « véritable fondateur ». * « Mardi 7 novembre [1871] Monsieur, on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme. Dès 1849, dans l'Assemblée nationale, je faisais éclater de rire la majorité réactionnaire en déclarant que le droit de l'homme avait pour corollaires le droit de la femme et le droit de l'enfant. En 1853, à Jersey, dans l'exil, j'ai fait la même déclaration sur la tombe d'une proscrite, Louise Julien, mais cette fois on n'a pas ri, on a pleuré. Cet effort pour qu'enfin justice soit rendue à la femme, je l'ai renouvelé dans les Misérables, je l'ai renouvelé dans le Congrès de Lausanne, et je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer. J'ajoute que tout mon théâtre tend à la dignification de la femme. Mon plaidoyer pour la femme est, vous le voyez, ancien et persévérant, et n'a pas eu de solution de continuité. L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. Cet équilibre se fera. Vous avez donc bien fait de vous mettre sous la protection de ce mot suprême : l'Avenir. Je suis, Monsieur, avec ceux qui comme vous veulent le progrès, rien que le progrès, tout le progrès. Je vous serre la main. Victor Hugo » HUGO L'ABOLITIONNISTE Si cette lettre se concentre essentiellement sur la question de la défense des droits de femmes, c'est par la peine de mort qu'elle commence : « on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. » En ce lendemain de la Commune, les pages d'octobre 1871 des Choses vues sont effectivement constellées de noms de personnalités auxquelles le « poète national » apporta son soutien, notamment à Gustave Maroteau, poète et fondateur du Père Duchesne, « condamné à mort pour fait de presse ! » (Choses vues, 3 octobre 1871), puis à « Louise Michel en prison à Versailles et en danger de condamnation à mort » (ibid., 5 octobre 1871). Les « interventions » éparses menées par Hugo au fil des mois aboutiront finalement à une éloquente tribune à la tête du Rappel du 1er novembre 1871 (« je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer ») dans laquelle il appellera avec toute l'éloquence qui lui est propre et à grand renfort d'exemples historiques à l'amnistie des communards. Il s'agit de l'un de ses plus importants combats politiques. LE FÉMINISME EST UN HUMANISME Un des autres grands engagements d'Hugo concerne l'émancipation féminine et la lutte pour l'égalité entre les sexes : dans un Second Empire patriarcal, il fut l'une des rares voix masculines à s'insurger contre l'état d'infériorité où le Code civil plaçait les femmes. C'est d'ailleurs ce qu'il réaffirme dans la lettre que nous proposons et dans laquelle il dresse un véritable bilan de sa carrière littéraire et politique, s'érigeant d'emblée au rang de spécialiste : « Vous avez raison d
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s. n. | Hauteville House [Guernesey] 1868 | 14 x 34.7 cm | Une feuille
Epreuve imprimée avec envoi et correction autographe "Victor Hugo à l'Espagne" au lieu de "Victor Hugo et l'Espagne" d'un article de Hugo écrit à Guernesey daté dans l'impression "Hauteville House, 22 octobre 1868". Publié dans La Liberté (26 octobre 1868), avec une dédicace à Emile de Girardin ("à mon cher et grand ami") qui ne figure pas encore dans ce placard préparatoire. Plis inhérents au format allongé du feuillet, un petit accroc sur une lettre sans manque. Epreuve enrichie d'une correction autographe au titre et d'un exceptionnel envoi autographe signé au critique littéraire puis polémiste politique Eugène Pelletan: « A Eugène Pelletan Victor Hugo ». L'écrivain adresse cet appel à l'Espagne républicaine à la suite de la révolution de Septembre, qui avait mis fin au règne despotique d'Isabelle d'Aragon. Hugo nourrissait un immense espoir qu'une république espagnole pourrait être décisive non seulement pour la prospérité du peuple espagnol mais aussi pour la paix et la démocratie européennes. Pelletan avait lui-même signé le mois précédent un article au vitriol sur le départ de la reine d'Espagne dans son journal La Tribune. Le présent placard apporte la preuve inédite que Victor Hugo a réagi à la suite de Pelletan et lu son appel républicain, qu'il réitère ici par sa verve lyrique, caracéristique de ses écrits politiques. Les deux hommes essuyèrent une violente salve de critiques après la publication de leurs articles. * Ce superbe et rententissant placard marque le retour d'Hugo en politique après la disparition de sa femme : "Mais le devoir ne lâche pas prise. Il a d'impérieuses urgences. Mme Victor Hugo, on vient de le voir, était morte en août. En octobre, l'écroulement de la royauté en Espagne redonnait la parole à Victor Hugo. Mis en demeure par de si décisifs événements, il dut, quel que fût son deuil, rompre le silence" lit-on dans l'introduction au texte de l'article, republié en 1875 dans Actes et Paroles pendant l'exil. Son attachement et son affection pour l'Espagne lui viennent de son enfance passée auprès de son père, Joseph Léopold Sigisbert Hugo, général dans les armées de Napoléon et gouverneur d'Ávila, Ségovie, Soria et Guadalajara sous le règne de Joseph Bonaparte. C'est d'ailleurs le fils d'Eugène Pelletan qui soulignera les forts liens d'Hugo avec ce pays : "On a souvent noté pour Victor Hugo l'action du voyage d'Espagne, sur la forme et le fond de toute son uvre. Pour la forme, la terrible netteté de la lumière, le pittoresque bizarre, le mélange du sublime et du fantasque; pour le fond, la vision grandiose de l'épopée impériale, et ses soudaines vicissitudes de fortune." (Camille Pelletan, Victor Hugo Homme Politique). "VICTOR HUGO ET [correction autographe "à"] L'ESPAGNE Un peuple a été pendant mille ans, du sixième au seizième siècle, le premier peuple de lEurope, égal à la Grèce par lépopée, à lItalie par lart, à la France par la philosophie ; ce peuple a eu Léonidas sous le nom de Pélage, et Achille sous le nom de Cid ; ce peuple a commencé par Viriate et a fini par Riego ; il a eu Lépante, comme les grecs ont eu Salamine ; sans lui Corneille naurait pas créé la tragédie et Christophe Colomb naurait pas découvert lAmérique [...] Naissant, ce peuple a tenu en échec Charlemagne, et, mourant, Napoléon. Ce peuple a eu des maladies et subi des vermines, mais, en somme, na pas été plus déshonoré par les moines que les lions par les poux. Il na manqué à ce peuple que deux choses, savoir se passer du pape, et savoir se passer du roi. Par la navigation, par laventure, par lindustrie, par le commerce, par linvention appliquée au globe, par la création des itinéraires inconnus, par linitiative, par la colonisation universelle, il a été une Angleterre, avec lisolement de moins et le soleil de plus. Il a eu des capitaines, des docteurs, des poëtes, des prophètes, des héros, des sages. [...] Aujourdhui, de cette cendre cette nation renaît. Ce qui est faux du phénix est vrai du peup
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Victor MARGUERITTE - [Blida 1866 - Monestier 1942] - Ecrivain français
Reference : 33470
1 page 1/2 in12 - enveloppe - trés bon état -
Il a regretté de le manquer mardi pour lui redire le "bon et amical souvenir" qu'il a emporté de Bruxelles et les "trop courtes heures" passées prés de lui - Mais "Prométhée est là, ou nous allons au moins vous retrouver tout entier" - Il lui rappelle sa promesse de leur "servir de cordial introducteur" auprès de M. de Ceral (?) -
Victor MARGUERITTE - [Blida 1866 - Monestier 1942] - Ecrivain français
Reference : 33471
2 pages in8 - trés bon état -
A propos d'un compte rendu qu'il a écrit sur "La Nuit est à nous" de Henry Kistemaekers, dans La Volonté à la demande de Georges Schmidt - "Je l'ai écrit avec une franchise que j'eusse volontiers contresignée" si on ne lui avait pas demander d'épingler "Interim" au bas de l'article - Il regrette qu'il ait "trouvé mauvaise, voire blessante" une phrase "relative à la sale camaraderie en usage à certaines générales" - Elle faisait allusion à une pièce représentée la veille à la Porte Saint Martin et dont justement il était un des rares à avoir renu compte avec son "coutumier esprit de justice" - Il lui demande de relire son article pour se convaincre qu'il n'y a aucun mot qui le vIse - Il est peiné de voir abimées leur "vieille amitié littéraire" et la "camaraderie d'armes" qui les unit -
Victor MASSE - [Lorient 1822 - Paris 1884] - Compositeur français
Reference : GF30742
1 page in12 - Lettre contrecollée sur papier fort -
"Ce vilain petit coin de l'opéra" est tellement demandé qu'il n'y a plus de place pour un mois - Mais ensuite il sera "enchanté de mettre le dit coin à sa disposition" -
12 mars 1879 | 10.20 x 13.30 cm | une page sur un bifeuillet et une enveloppe
Lettre autographe signée de Victor Schoelcher, une page rédigée à l'encre noire sur un bi-feuillet de papier bleu au chiffre et à l'adresse de l'homme politique, adressée auministre Alfred Boucher-Cadart directeur duservice de la sûreté générale auministère de l'Intérieur. L'enveloppe contenant cette missive a été encollée sur le second feuillet. Pliure centrale inhérente à l'envoi. « Il n'y a plus rien à faire pour l'ouvrier Cauchare. On l'a obligé à faire ses 10 jours de prison pendant que le ministère de la justice changeait sa peine. Je ne vous remercie pas même de votre bonne volonté pour le pauvre homme et je vous prie d'agréer l'assurance de ma très haute considération. » - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Chicago 23 octobre 1902 | 14 x 8.80 cm | une carte postale
Carte postale autographe signée de Victor Segalen, envoyée depuis Chicago et adressée à Emile Mignard. Quelques lignes rédigées au crayon de papier au coin de la reproduction photographique en noir et blanc d'une vue de la South Water Street à Chicago, adresse manuscrite du correspondant au verso. Quelques taches et pliures sans gravité. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Cette carte postale a été adressée par Segalen à son ami depuis Chicago alors qu'il se rend à Tahiti via San Francisco. C'est la première fois que le Breton se rend aux Etats-Unis et ses impressions sont plutôt pessimistes : "Chicago. Le summum déplorable de l'américanité bourgeonnante aigüe. Suppose une masse de grèsayant cristallisé suivant le système Cubique. Musée puéril : près de l'Apollon du belvédère une reproduction de l'Hôtel des Postes. Je pars cette nuit d'une traite pour San Francisco où je serai mardi à 4h." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Brest 3 Octobre 1899 | 11 x 17 cm | 1 page et demi sur un feuillet double
Lettre autographe datée et signée de Victor Segalen adressée à Emile Mignard, une page et demi (24 lignes) rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Traces de pliures transversales inhérentes à l'envoi postal. Trace d'onglet de papier blanc. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. C'est en 1899, que se manifestent chez Victor Segalen ses premiers troubles nerveux qui ne feront que s'aggraver à mesure qu'il avance en âge. Inquiets pour sa santé déjà vacillante, ses amis et proches veulent prendre de ses nouvelles, ce qui l'exaspère parfois :"Faire comprendre à Mlle D. qu'il me serait extrêmement pénible de répondre à ses lettres, qui ne pourraient être que de condoléances...autant celles d'amis comme toi me seraient apaisantes, autant des consolations féminines, même bien intentionnées, je n'en doute pas, me seraient insupportables..." Victor Segalen déclare ainsi sa profonde intimité avec Emile Mignard, avec qui il a entrepris la même année une randonnée cycliste en Bretagne, et à qui il se confie pleinement. Fuyant certaines relations, il désire entretenir, malgré sa maladie, son amitié priviligiée avec ce dernier : "... ne reviendrai qu'après un détour dont je ne prévois pas la durée... Mais j'ai le temps et le désir d'avoir de tes nouvelles." Sachant son ami compréhensif et respectueux de sa pudeur, le convalescent Victor Segalen ne se veut s'étendre davantage sur le mal qui le ronge déjà : "Tu sens que je ne puis en écrire plus long, n'ayant, en ce moment, pas le choix des sujets, mais tu ne m'en voudras j'en suis sûr pas." Les lettres autographes de Victor Segalen sont d'une grande rareté. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Librairie philosophique J. VRIN 1990. Bel exemplaire broché, in-8, XIX + 152 pages avec annexes dont index + planches.
VIELE-GRIFFIN Francis - (Norfolk 1864 - 1937) - Poète symboliste français
Reference : GF22049
1 page in4 - bon état -
Belle lettre d'invitation:"..une heure d'amitié peut s'intercaler, entre vos études d'organisateur et mes rêveries. Le chaos se meurt; quel univers en doit-il éclore? On est un peu las de sourire des contradictions des uns et des autres"....."La force 'latente' des choses se fait sentir; la confiance qu'on nous réclame est une attitude religieuse"...-
VIELE-GRIFFIN Francis - (Norfolk 1864 - 1937) - Poète symboliste français
Reference : GF22052
1 page in4 - En tête de Champagne-Fontaine en Dordogne -
Il a souscrit deux exemplaires du poème de Mme Groom; mais son éditeur exige 100 souscrptions; "les aura-t-elle facilement? faut-il en souscrire d'autres exemplaires?"- Il revient d'une course de 15 jours dans vers Gavarni - "Bientôt nous entrerons dans les froides ténébres" (l'hiver à Paris) -
VIELE-GRIFFIN Francis - (Norfolk 1864 - 1937) - Poète symboliste français
Reference : GF22053
1 page in4 - bon état -
Il remercie pour l'envoi d'un livre:"Il est amusant de voir se confronter ..les préjugés et les attitudes mentales d'Angleterre et de France" - Selon lui, l'époque manque de textes nouveaux, ce dont souffre le désir de l'époque d'une critique comparative -"Il ne serait pas mauvais, quitte à réviser les valeurs, de les aller chercher là ou elles sont, dans le XIXe siècle"-..."Sans quoi, nous allons nous en tenir aux surréalistes, à Proust, à Coqueteau (sic), et à Max Jacob"- et la critique serait à la diète -
VIELE-GRIFFIN Francis - (Norfolk 1864 - 1937) - Poète symboliste français
Reference : GF22051
1 page in4 - bon état -
"Vous retournerez donc sans nous vers votre Paradis Africain, heureux mortel!" - Il ne peut quitter Paris pour des raisons familiales - Il le regrette fort - Il a racheté une de ses lettres chez un marchand d'autographes, adressée à O'Sullivan, et lui demande de la détruire -
VIELE-GRIFFIN Francis - (Norfolk 1864 - 1937) - Poète symboliste français
Reference : GF22054
1 page in4 - bon état -
Il remercie pour l'envoi régulier de "New Critirion" ."ou "il y a plus de bon que de médiocre" - Il le prie de prendre au Mercure le tome III des "oeuvres" - "J'ai ma fantaisie; j'ai fait, pour mon plaisir, une version en anglais de la Chevauchée d'...?, dont je suis satisfait." Il voudrait le publier dans les deux langues, et dans une jolie plaquette - "A qui m'adresser?" - puis ajoute: "Voici notre vieux Symbolisme deux fois académique: Gaston Deschamps plaignait l'autre soir ceux qui, il y a vingt ans,ne "comprenaient pas Mallarmé; Pauvres snobs!"-