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‎Marcel PAGNOL‎

Reference : 83040

(1959)

‎Affectueuse lettre autographe signée adressée son grand ami Carlo Rim à propos du droit d'auteur au cinéma‎

‎Paris 19 mai 1959 | 21 x 27 cm | une feuille‎


‎Touchante lettre autographesignée de Marcel Pagnol adressée depuis Monte Carlo à son grand ami Carlo Rim, 9 lignes à l'encre bleue, : "Petit Carlo, Où es-tu? Donne-moi ton adresse, car il faut que je t'écrive sérieusement à propos du droit d'auteur au cinéma. C'est urgent, et important pour tous. Je t'embrasse et aussi Alice, Marcel. Monte Carlo" Pliures centrales inhérentes à la mise sous pli, Carlo Rim ayant inscrit une date au crayon de papier, probablement celle de la réception de la lettre. Il a également indiqué en dessous, toujours au crayon de papier : 27 mai ass.ger. SACD à Pleyel. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste : "Justin de Marseille", "L'armoire volante", "La maison Bonnadieu", et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. Répétiteur de l'aspirant bachelier Jean Marius, futur Carlo Rim, le tout jeune licencié Marcel Pagnol préféra lui enseigner le bilboquet, raillant l'inutilité du baccalauréat. Ce fut le début d'une amitié indéfectible entre les deux artistes dont la littérature, le théatre et les films contribuèrent à la célébrité du pays des cigales. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Marcel POETE - [Rougemont 1866 - Paris 1950] - Bibliothécaire et Historien français ‎

Reference : GF29790

‎Lettre autographe signée à Cher Monsieur (Paul Gruel) - Paris le 20 mars 1917 -‎

‎ 2 pages in8 - En tête : Bibliothéque de la Ville de Paris -‎


‎Il remercie pour le cadeau de l'ouvrage:"Les Reliures révolutionnaires de la collection Gruel" qui intéresse grandement leurs collections - Il remercie aussi du précieux "lot de 4 pièces relatives à la Commune" dont il a bien voulu faire hommage à la Commission du Vieux Paris - ‎

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‎Marcel PREVOST - [Paris 1862 - Vianne 1941] - Romancier et académicien français‎

Reference : 34556

‎ Manuscrit autographe intitulé: "Conférence: La Femme et le Théatre" - 1913 -‎

‎ Manuscrit autographe composé de 46 pages in4 sur papier jaunes - râtures et corrections -‎


‎Longue et interessante conférence sur les femmes et le théatre, les plaisirs qu'elles y cherchent, les rôles qu'elles y jouent, "sur la psychologie de la spectatrice et sur celle de l'actrice" - ‎

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‎Marcel PROUST‎

Reference : 83638

(1907)

‎Lettre autographe signée adressée à Mme Catusse‎

‎s. l. s. d. [ca 1907] | 12.60 x 20.40 cm | 3 pages sur un double feuillet‎


‎Lettre autographe signée de Marcel Proust, probablement adressée à Madame Catusse. La destinataire ainsi que la date de la missive ont été déterminées par Jean-Yves Tadié. Trois pages rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc bordé de noir. Une pliure transversale inhérente à l'envoi. Sombre et admirable missive empreinte de mélancolie proustienne, alors que le futur auteur de la Recherche ressent plus que jamais les affres du deuil de sa mère dont le souvenir est ravivé au passage de la nouvelle année. L'écrivain à la générosité légendaire charge également sa fidèle confidente, Madame Catusse d'acheter un cadeau au couple Straus, dont l'épouse a inspiré le personnage de la Comtesse de Guermantes. La fin 1907, date présumée de cette lettre faisant allusion au Nouvel An approchant, marque le deuxième réveillon passé sans Madame Proust, décédée deux ans auparavant : « Le jour de l'an n'est qu'une occasion pour moi comme s'il était besoin d'occasions ! de me souvenir et de pleurer ». Ce sentiment a été évoqué l'année précédente dans une lettre à Anna de Noailles (« le jour de l'an a eu sur moi une puissance d'évocation terrible. Il m'a tout d'un coup rendu les mémoires de Maman que j'avais perdues, la mémoire de sa voix », février 1906). Ce moment fatidique agira sur Proust comme une pernicieuse madeleine, à la fois réminiscence sensorielle et conscience aiguë du manque de l'être aimé.Il débutera bientôt l'écriture de la Recherche afin de conjurer par les mots cette figure maternelle dont l'absence demeurera insoutenable. Pour l'heure, Proust est en prise à ses éternelles crises d'asthme « provoquées ou exaspérées par ces brouillards terribles » qui le forcent à la réclusion et même au silence : « le téléphonage m'est très périlleux. Et je suis aussi très fatigué pour écrire ». Il s'attelle à l'écriture d'une série de Pastiches pour le Figaro « qui n'étaient, en réalité, qu'un avant-dernier détour avant l'écriture de la Recherche » (George D. Painter). L'un de ces Pastiches portait sur l'escroquerie subie par le président de la maison De Beers, dont Proust possédait des actions. S'imaginant déjà ruiné, il mentionne ses revers de fortune en lettres capitales « VOUS AI-JE RACONTE PAR TÉLÉPHONE MES DÉSASTRES FINANCIERS ? ... » Amie de la mère de Proust, la destinataire Mme Catusse est un soutien précieux pour l'écrivain. La prolifique correspondance de Proust avec celle que Ghislain de Diesbach surnomme sa « Notre-Dame-des-Corvées » représente une ressource inépuisable de connaissances sur sa vie secrète, ses peurs et ses tergiversations. Proust l'appela affolé lors d'une crise d'aphasie dont fut victime sa mère peu avant sa disparition. Alors que son isolement se fait toujours plus grand après son installation au 102 boulevard Haussmann l'année précédente, Proust sollicite l'aide de celle-ci dans de nombreuses affaires, notamment l'achat de fameux cadeaux : « J'aurais voulu vous demander si vous n'avez par hasard rien vu pouvant convenir aux Straus, quoique cela me déplaît toujours de coïncider avec le jour de l'an ». Ce sentiment inspirera un passage de La Prisonnière fustigeant ces mêmes « cadeaux du premier janvier » offerts à Madame Verdurin : « objets singuliers et superflus qui ont l'air de sortir de la boîte où ils ont été offerts et qui restent toute la vie ce qu'ils ont été d'abord [...] ». Connu pour ses frénétiques démonstrations de prodigalité, Proust surmonte ici son aversion pour ces cadeaux de circonstance. Le moindre service rendu à l'écrivain donnait en effet lieu à d'extravagantes dépenses auxquelles les époux Straus n'échappent pas. Avocat de son état, Emile Straus avait sans doute assisté l'écrivain dans ses affaires de succession : « je sens que les services répétés que m'a rendus M. straus ne peuvent rester sans remerciements, puisque je crois qu'il n'accepterait pas d'honoraires. Si vous aviez vu par hasard quelque chose de très joli, dans quelque genre que ce soit,‎

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‎Marcel PROUST‎

Reference : 86094

(1908)

‎Lettre autographe signée à Maurice de Fleury à propos de ses pastiches‎

‎s. l. s. d. [1908 ou 1919 ?] | 11.60 x 17.80 cm | 4 pages sur un feuillet remplié‎


‎Lettre autographe signée de Marcel Proust à Maurice de Fleury, psychiatre et homme de lettres célèbre proche d'Émile Zola, qui a écrit un recueil de nouvelles ainsi que divers ouvrages médicaux sur la neurasthénie, l'insomnie, l'épilepsie. Quatre pages sur un double feuillet filigrané "Island Mill" bordé de noir. Traces de pli inhérentes à l'envoi. Publiée dans Kolb, VIII, n°32, p. 74-75. Superbe lettrevantantles mérites du pastiche littéraire, par l'un des plus grands écrivains du genre : Marcel Proust. L'écriture de la missivepeut coïncider avec la parution de sa série de pastiches sur l'Affaire Lemoine (escroquerie montée par un ingénieur français de ce nom, qui se prétendait capable de fabriquer des diamants authentiques), en première page du supplément littéraire duFigaroentre 1908 et 1909, ou bien dater de sa publication en volume, sous le titrePastiches et mélanges,en 1919. La lettre autographe est présentée sous une chemise en demi maroquin bleu nuit, plats de papier marbré à motif oeil de chat,contreplats doublés d'agneau beige, étui bordé du même maroquin. Proust remercie chaleureusement son ami Maurice de Fleury, «savant et écrivain», pour sa favorable réception de ses «petits pastiches»: «Votre double mérite devrait vous rendre doublement sévère : et vous excusez le pastiche, ce genre inférieur!», reconnaissant avec ironie la place encore précaire qu'occupait ce genre inhabituel, bien que populaire du temps de Proust. Le pastiche était davantage perçu comme une fantaisie stylistique ou même un exercice d'étudiant qu'une véritable création digne des belles lettres. L'écrivain le considère pourtant ici comme une rafraîchissante addition à la stricte hiérarchie des genres qui prévaut encore: « Manié pourtant par vos mains plus belles que les miennes, il me semble qu'il pourrait peut-être devenir comme une forme indirecte, plus discrète, plus frêle et plus élégante de critique littéraire. Des esprits très fiers pourraient s'y adonner, et des esprits très fins. comme le vôtre, très attraché par la grandeur, le sérieux, le devoir, aussi sage, pourrait s'y plaire, suivre ces jeux.»Proust revendique par ces mots l'intérêt du«pastiche critique», dontla tradition était déjà bien établie, agissant comme une analyse empirique du style d'un auteur. Depuis ses années à Condorcet, l'écrivain le pratique assidûment, avec,selon ses dires,plus ou moins de succès: «J'ai été aussi quelques fois à faire des pastiches de littérature médicale! Si j'avais pu les retrouver, ou les recommencer (mais tout cela est trop loin) je les aurais publiés si j'avais su que vous lisiez cela pour vous amuser. Je n'ai pas besoin de vous dire que jugé inimitable, vous n'y figuriez pas. Mais [] d'autres sont moins parfaits et joignaient à des qualités bien intéressantes, des petits défauts dont l'imitation et la caricature étaient possibles» Le pastiche aura de multiples vertus pour l'écrivain, et son usagel'aida sans nul douteà affiner son propre style. L'exercice dépassera bientôt les confins de la critique littéraire, comme le remarque Paul Aron: «Il n'est pas faux d'affirmer que la Recherche est un gigantesque pastiche du discours social fin de siècle.» Son grand uvre contiendra en effet des pastiches à divers degrés :leur manifestation la plus remarquable étant sans doute unevraie-fausse citationdu«journal inédit des Goncourt», passage écrit de toutes pièces par Proust qui apparaît dans Le Temps retrouvé. Exceptionnel témoignage de Proust à proposd'un important procédé de sacréation littéraire,qui nourrira les pages de saRecherche. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Marcel PROUST - (à René PETER)‎

Reference : 84876

(1904)

‎"je leur souhaite toutes les voluptés depuis les plus hautes jusqu'aux plus grossières" Lettre autographe signée adressée à René Peter‎

‎s. l. mardi (25 octobre 1904) | 12.60 x 20.40 cm | 12 pages sur 3 bifeuillets‎


‎Lettre autographe signée de Marcel Proust,adressée à René Peter. Douze pages rédigées à l'encre noire sur troisbifeuillets de papier blanc bordé de noir. Déchirures aux extrémitéslelong des plis des bifeuillets, n'affectant pas le texte. Publiée dans Kolb, IV, n°168. Très longue lettre de Proust, pleine de sous-entendus, au dramaturge René Peter. Vantant le succès de ce dernier, Proust fait la sublime confession de sa propre vanité d'écrivain et de ses ambitions littéraires. Il laisse subtilement transparaître sa jalousie pour la maîtresse de Peter et déclare également sa dévotion absolue à Reynaldo Hahn. Il s'agit d'une des premières missives qu'il envoie à Peter, son ami d'enfance, après avoir récemment repris contact avec lui. * Proust, éternellement accablé de maux, reste reclus et s'excuse d'avoir manqué la répétition de la nouvelle pièce de Peter, Le Chiffon. La comédie en trois actes de Peter sur une musique de Reynaldo Hahn, créée à l'Athénée le mois suivant, connaîtra un franc succès et une soixantaine de représentations avant la fin de l'année. Le jeune Proust se remet à l'opinion dithyrambique de Hahn qui avait assisté aux répétitions, et lamissive se mue en une déclaration d'amour au compositeur et à son jugement impeccable : "Reynaldo m'a dit que votre pièce était délicieuse et ravissante, ce qui n'est pas tout à fait la même chose, qu'il y avait ri et pleuré comme il ne rit et pleure jamais au théâtre et que la langue était exquise. Cela j'en étais certain. Mais ne connaissant rien de vous, je ne pouvais savoir si vous aviez le génie dramatique. J'en suis certain maintenant car si je ne connais pas de juge aussi sévère, aussi ridiculement sévère que Reynaldo, je n'en connais pas non plus qui ait plus de goût. De sorte que sa sévérité habituelle, sa perspicacité foncière, donnent à son enthousiasme une valeur très grande à mes yeux". Dans un enchevêtrement caractéristique d'aveu et de déni, Proust cache à peine ses ambitions et sa quête de reconnaissance. Il appelle de tous ses vux les mêmes lauriers qu'il place sur la tête de Peter : «votre pauvre et charmante mère qui comme tous ceux qui aiment et qui ont vécu, la vie meurtrissant toutes nos tendresses, a tant souffert, assiste à ce grand bonheur, à ces premiers rayons de la gloire sur votre front charmant, que Vauvenargues dit plus doux que le soleil levant. Je n'en parle que par citation, ne les ayant jamais connus moi-même !» Il finira même par instiller sa vocation littéraire dans le parcours du narrateur de La Recherche, sa formation d'homme de lettres davantage marquée par les déceptions que par les «rayons de la gloire» tant attendus par Proust lui-même. Elle culmine cependant dans le Temps retrouvé par une épiphanie: le narrateur sait maintenant quoi écrire et, surtout, comment l'écrire. La lettre marque les débuts du trio Proust-Peter-Hahn dont la complicité était telle qu'ils formeront un vocabulaire spécial dont eux seuls avaient le secret. Le fleuve de mots de cette lettre illustre parfaitement cet indéniable lien entre désir et admiration intellectuelle : «Car je tiens aussi au succès, je suis extrêmement matériel dans mes vux pour ceux que j'aime et je leur souhaite toutes les voluptés depuis les plus hautes jusqu'aux plus grossières». Malgré ces démonstrations de générosité, l'écrivain ne peut cependant masquer une certaine jalousie envers Robert Danceny, fictif co-auteur du Chiffon qui n'était autre que la maîtresse de Peter, Mme Dansaërt. Proust lui fait élégamment mais explicitement référence : «Cela me rend heureux de penser que la charmante femme dont on m'assure que c'est elle qui se cache sous le nom masculin de votre collaborateur, sera de moitié dans votre uvre. Je ne dis pas de votre succès, car collaboratrice ou non, elle eût toujours par le cur partagé votre succès, ayant je crois pour vous une amitié profonde». Typique d'un Proust transposant ses désirs à travers la fiction, l'écrivain formera dans les ‎

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‎MARCERON (L.)‎

Reference : 25241

‎[Manuscrit inédit]. Fraichaurore. Projet de féérie en cinq épisodes et onze images.‎

‎Paris,, (1944). Cahier d'écolier à "grands carreaux", couverture "Sully", 90 folios chiffrés. ‎


‎Manuscrit à l'encre noire et rouge, écriture fine et lisible, très peu de ratures, quelques lignes caviardées. Il s'agit d'un projet (inédit) de livret d'opéra destiné au compositeur Henri Cuallau, que son confrère Maurice Fouret avait présenté à l'auteur. Un courte préface et un synopsis sont datés de Paris, juin 1941. Suit une note où l'auteur explique la poursuite de son écriture malgré le désintérêt croissant du compositeur. Cette dernière est datée de Paris, le 2 août 1944 (encre différente). - Les derniers feuillets sont vierges. Couverture très légèrement salie.‎

Librairie Devaux - Moulins

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EUR80.00 (€80.00 )

‎MARCHAL REBOUL, Ninette‎

Reference : 55717

(1978)

‎Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul [On joint : Souvenirs 1886-1944. Jours de Gloire par son grand-frère Fernand Marchal ]. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fill à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Ropartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul. ‎

‎1 manuscrit illustré de 47 ff., avec nombreuses photos contrecollées (retirage de clichés anciens mais également plusieurs photos originales anciennes (Mathilde Müller, Fernand Marchal, Roger et Thérèse Ramspacher, Les Ormeaux à Epinal, Ninette Reboul), 1978-1980, et 1 vol. reprographié (Souvenirs de Fernand Marchal), 205 pp.. Rappel du titre complet : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul [On joint : Souvenirs 1886-1944. Jours de Gloire par son grand-frère Fernand Marchal ]. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fill à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Ropartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul. ‎


‎Ecrit avec style ("L'Aîné était un roi d'égoisme, l'autre la bonté la plus délicate" ; "Celle-ci épousa un alsacien qui la fit plus pleurer que rire..." etc...) ce manuscrit intéressera de manière très large, notamment les amateurs d'histoire de l'Alsace ou des Vosges. Nous joignons à ce manuscrit original les souvenirs reprographiés de son frère Fernand Marchal (souvenirs beaucoup mieux "construits" mais très complémentaires).Nous fournissons ci-après un résumé succinct et quelques extraits de ce manuscrit original : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul, née vers 1900. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fille à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Rapartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul, etc...‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR750.00 (€750.00 )

‎Marcus Annaeus Lucanus (Lucain) – avec commentaires de Ioannis Sulpitii‎

Reference : Pharsale-Lucain-1509

(1509)

‎M. Annei Lucani Lozdu – Édition originale 1509 – Pharsale avec commentaires de Ioannis Sulpitii – In folio, plein vélin blanc‎

‎Édition rare et authentique de la Pharsale de Lucain, en format in folio, reliée en plein vélin blanc d’époque. Dos à 5 nerfs, reliure Janséniste, titré à la main au dos. Toutes tranches mouchetées, très frais. Petit trou d'envol au mors du plat supérieur arrière, trois dernières pages fendues en bas de marge, ainsi qu'un petit trou dans la marge. Rousseurs en marge sur le dernier cahier. Texte sur deux colonnes, lettrines. ‎


‎Ce volume précieux comprend les commentaires et annotations de l’humaniste Ioannis Sulpitii, offrant une lecture enrichie du célèbre poème épique sur la guerre civile romaine entre César et Pompée. Ouvrage en latin, en excellent état pour son âge, idéal pour collectionneurs, bibliophiles et amateurs de littérature antique. Pièce historique de la Renaissance, témoin de l’humanisme et de la redécouverte des classiques. Parfait pour une collection prestigieuse ou un investissement culturel.‎

Phone number : 0983795509

EUR4,800.00 (€4,800.00 )

‎MARDIGNY Jean(Jean GEORGIN)‎

Reference : 5839

‎Féeries sentimentales‎

‎in 12 carré broché,faux-titre, titre,frontispice,112 pages, 1 page de table des matières,illustrations en noir de Henri BOSSUT Editions Nymphéa 30 octobre 1934 non coupé sur les presses de H.Frémont & fils Verdun.Très bon état, exemplaire n°18 sur pur fil Lafuma.Edition originale.On joint une épreuve du tirage avec les corrections manuscrites ‎


Charbonnel - Bar le Duc

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EUR80.00 (€80.00 )

‎MARDIGNY Jean(Jean Georgin) ‎

Reference : 5837

‎L’appel du large ‎

‎Poèmes.In 8 carré broché,faux-titre, titre,frontispice, gravure originale de Noël SANTON,48 pages,collection Le Sorlier Editions Corymbe 1937 exemplaire n°205 sur vélin bibliophile sur 300.Un envoi manuscrit autographe de l’auteur à sa femme.Très bon état.On joint le tapuscrit original ‎


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EUR90.00 (€90.00 )

‎MARDIGNY Jean(J.GEORGIN)‎

Reference : 3228

‎auberges sur la route poèmes‎

‎in 12 carré broché,titre,88 pages,2 feuillets de table, quelques illustrations de Rob CADRE,éditions Ercé impressions Rob Cadoré Nancy 1939 édition originale, envoi de l’auteur à sa femme."à toi,mon amour,ma femme,sans qui je ne veux plus de roulotes ni d’auberges,ces pâles feuillets anciens"correction manuscrite:à la page 7: "s’effondre" à la place de "s’écroule",page 12:"libre je suis sans cœur" à la place de "vois j’ai l’âme méchante", page 77 ajouté "le jardin répète à l’infini sa plainte", une faute corrigée page 88.très bon état ‎


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‎MARDRUS (Joseph-Charles). ‎

Reference : awd-893

‎Remerciements. ‎

‎ Mot manuscrit a. s. inscrit sur une carte de visite du traducteur des Mille et Une Nuits (de la Faculté de Paris, Ancien Externe des Hôpitaux). « Soyez remercié, cher Monsieur Berr, de toute ma ferveur, pour votre si fidèle sympathie intellectuelle et votre vision sur l’œuvre qui a eu la bonne fortune de vous plaire. Et permettez-moi, à ma prochaine arrivée à Paris, de vous remercier autrement que par l’artifice ici scriptural. Votre tout acquis, J. C. Mardrus. » ‎


Actualités - Paris
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Phone number : 00 33 (0)6 72 07 91 06

EUR150.00 (€150.00 )

‎MARESTIER GAZELLA MANUSCRIT marine empire LIVOURNE‎

Reference : 20796

‎Rapport sur le chantier de la MARINE IMPERIALE a LIVOURNE‎

‎ Livourne le 24 octobre 1809,In folio 7 pages manuscrites a l’encre,bords marge tachées,signé GAZELLA MARESTIER.‎


‎ Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €‎

Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

Phone number : 33 04 94 63 34 56

EUR250.00 (€250.00 )

‎MARESTIER MANUSCRIT marine empire LIVOURNE‎

Reference : 20795

‎Rapport de l’ Ingenieur de la Marine a LIVOURNE,sur les travaux qui peuvent avoir lieu dans la port en 1810‎

‎ Genie Maritime Livourne le 11 decembre 1809,In folio 4 pages manuscrites a l’encre,bords marge tachées,signé MARESTIER.‎


‎correct Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €‎

Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

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EUR150.00 (€150.00 )

‎Marguerite d'Angoulême Reine de Navarre, Le Roux de Lincy et Montaiglon (A. de) (publié sur les manuscrits par les soins et avec les notes de)‎

Reference : 2257

(1880)

‎L'Heptaméron des nouvelles de la très haute et très illustre princesse Marguerite d'Angoulême, reine de Navarre publié sur les manuscrits par les soins et avec les notes de MM. Le Roux de Lincy et Anatole de Montaiglon. ‎

‎ 1880 1880 Auguste Eudes, Paris, 1880. 4 volumes in-8 demi maroquin à long grain rouge à coins, dos lisses ornés de filets et fleurons dorés, titre doré, date en queue, double filets dorés sur les plats, têtes dorées, reliure signée L. Pouillet, 396, 384, 328 et 366 pages, frontispice et illustrations hors-texte, en-têtes et culs de lampe. Bel exemplaire sur papier vergé, rares rousseurs. ‎


‎ La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. ‎

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Phone number : 02 31 86 36 38

EUR395.00 (€395.00 )

‎MARGUERITE Victor‎

Reference : 11983

(1932)

‎Lettre autographe signée‎

‎Belle lettre sur Claude FARRÈRE. en feuille Très bon Paris 1932 ‎


‎édition originale‎

EUR20.00 (€20.00 )

‎MARGUERITE VIDAL Conservateur des Musées de MoissacJEAN MAURY Agrégé de l'Université JEAN PORCHER Conservateur en chef du Cabinet des Manuscrits à la Bibliothèque Nationale ‎

Reference : 16622

‎QUERCY ROMAN ‎

‎ Reliure éditeur sans la jaquette - 17 x 22 - 337 pp - année 1979 - 3 ème édition - Collection La Nuit des Temps n°10 - Editions Zodiaque - illustrations ‎


Bouquinerie70 - combeaufontaine

Phone number : 06 48 03 16 14

EUR32.00 (€32.00 )

‎MARGUERITE VIDAL Conservateur des Musées de MoissacJEAN MAURY Agrégé de l'Université JEAN PORCHER Conservateur en chef du Cabinet des Manuscrits à la Bibliothèque Nationale ‎

Reference : 17261

‎QUERCY ROMAN ‎

‎ Reliure éditeur avec jaquette - 17 x 22 - 337 pp - année 1979 - 3 ème édition - Collection La Nuit des Temps n°10 - Editions Zodiaque- illustrations ‎


Bouquinerie70 - combeaufontaine

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EUR32.00 (€32.00 )

‎Marguerite YOURCENAR‎

Reference : 84587

(1957)

‎"L'époque est à la violence" Lettre autographe signée au peintre Elie Grekoff‎

‎23 janvier 1957 | 16.20 x 23.50 cm | 2 pages sur un feuillet - enveloppe jointe‎


‎Lettre autographe signée de Marguerite Yourcenar datée du 23 janvier 1957, deux pages à l'encre noire sur un feuillet, enveloppe autographe jointe. Sur deux pages à l'écriture dense, Yourcenar confie ses déboires éditoriaux à son ami intime le peintre Elie Grekoff, et relate le geste blasphématoire de son éditeur, qui avait déchiré "en deux ou plutôt en quatre"l'exemplaire dédicacé de son recueil de poèmes Les Charités d'Alcippe (1956) et lui avait renvoyé par la poste. Elle s'entretient de projets communs avec Grekoff et le prie d'accepter les profits d'un ouvrage qu'il a illustré pour elle. Yourcenar écrit depuis les Etats-Unis, qu'elle rejoignit en 1939 avec sa compagne Grace Frick, alors professeure de littérature britannique à New York. Elles s'installèrent à partir de 1950 sur l'île des Mont Déserts, jouxtant le Canada, dans une maison baptiséePetite-plaisancequ'elle mentionne dans l'en-tête autographe de la lettre. Au beau milieu de la nature sauvage et deslacs cristallins, elle y écrira certains de ses écrits les plus célèbres, dont L'Oeuvre au noir. Des images fugaces de la vie recluse de l'écrivaine nous parviennent au fil des lignes: «Ici, travail abrutissant, favorisé par les grands froids, qui font qu'on ne sort qu'un bref moment, ou quand on y est obligé. Correction d'épreuves, correspondance en retard depuis des mois, traduction, et enfin le livre en train [...] les journaux arrivent très régulièrement, et si vite, dans le cas du Monde, que j'apprends par lui les nouvelles de New York avant d'avoir le temps d'aller au village acheter leNew York Times». Le passage le plus poignant de la lettre concerne ses aventures mouvementées avec son éditeur Curvers, au sujet de son recueil de poèmes à la verve néoclassique Les Charités d'Alcippe. Yourcenar fait part de l'acte impardonnable de ce dernier, exaspéré par le mécontentement de l'écrivainequi lui reprochait laparutionhâtive du recueil : "Toute la légalité (et le sens commun) sont de mon côté, mais cela n'a pas empêché l'irascible liégeois de me renvoyer un ex. des 'Charités d'Alcippe' déchiré en deux ou plutôt en quatre. L'époque est à la violence". «L'affaire du monsieur de Liège », terme employé dans la lettre, se soldera par un véritable litige par avocats interposés. L'intransigeante exigence de l'écrivaineet sa constante préoccupation pour les droits d'auteur, lui vaudra plusieurs affaires, et mêmedeux procès - avec le metteur en scène Jean Marchat,etson éditeur Plon. Le destinataire de la lettre Élie Grekoff (1914-1985), peintre, illustrateur, maître cartonnier, demeurera un proche confident de la femme de lettres pendant des décennies, et travailla avec elle sur plusieurs projets éditoriaux et théâtraux. Il réalisa notamment les décors de sa pièce aux accents sartriens,Electre ou la chute des masques, créée au théâtre des Mathurins. La lettre garde également la trace de deux de leurs collaborations artistiques : l'édition d'un classique latin et d'uncélèbre poème hindou, leGita-Govinda, tous deux commentés par Yourcenar et illustrés par Grekoff. Dans quelques magnifiques lignes pleines de bonté, Yourcenar le prie d'accepter les bénéfices probablement issus de la parution des Bagatelles d'Amour deLaevius (1956) : "merci Elie, et je vous en prie, considérez les trente huit mille qui restent comme vôtres, puisque nous n'en avons que faire en ce moment. Et quand je dis comme vôtres, je ne parle pas seulement comme vous le faisiez, du cas de force majeure, guerre, accident ou maladie, mais aussi en vue de rendre un peu plus commode la vie journalière - provisions de charbon, si l'on peut de nouveau en faire, ou achat de sympathiques conserves et repas au restaurant qui vous éviteront l'ennui de faire la cuisine quand vous préféreriez dessiner". Charmante et profuse lettre de la première femme élue à l'Académie Française, aux prises avec son éditeur, faisant part de son combatpour l'intégrité de son oeuvre à un proche confident. - Photogr‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎MARGUERITTE, Paul:‎

Reference : 79350aaf

‎Lettre manuscrite de Paul Margueritte. Allusion au critique littéraire (Ferdinand) Brunetière.‎

‎Paris, s.d., 22 cm x 17,5 cm, 32 lignes, écriture mal lisible, bon état.‎


‎Paul Margueritte (Algérie 1860- Paris 1918): Romancier français, d'abord disciple de Zola, avant sa rupture avec le naturalisme. (Ferdinand) Brunetière: directeur de la Revue des Deux Mondes. ‎

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(SLACES, NVVA)

Phone number : 41 (0)26 3223808

CHF100.00 (€107.19 )

‎MARGUERITTE (Victor).‎

Reference : 96536

‎Lettre autographe signée adressée à Jules Claretie. ‎

‎ 1 page in-12 à son adresse imprimée de la rue de Passy, "29 nov." [vers 1910]. A propos de sa pièce L'Imprévu (comédie créée à la Comédie Française le 19 février 1910). "J'ai, depuis votre lettre, retravaillé. Et, - sauf bien entendu le nécessaire travail des répétitions -, je crois la pièce maintenant au point". ‎


Vignes Online - Eymoutiers
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Phone number : 05 55 14 44 53

EUR30.00 (€30.00 )

‎MARGUERITTE Victor (1866-1942), romancier et auteur dramatique français.‎

Reference : 226

‎L.A.S., Mardi 25 (après 1920)‎

‎ 2 pages in-8, en-tête Clos de Madrague, Ste Maxime sur Mer, Var. ‎


‎Belle lettre de mise au point à propos d'une revue. “Merci de m'avoir communiqué la lettre (idiote) de M. Falk et votre parfaitement judicieuse réponse. Si l'on en croyait ces messieurs ligueurs, il n'y aurait qu'à se coucher. Cette façon de n'utiliser la vérité que dans la mesure où les adversaires n'en peuvent eux-mêmes dans leur mauvaise foi tirer argument, est la négation même de tout effort. Je laisse ces Jésuites à leur opportunisme.” Il considère les renseignements pris sur deux de ces amis comme quelque chose d'inamical. “Libre à M. Dupin comme à vous de juger ces sources d'argent “suspectes” mais 1° si M. Dupin et vous même aviez commencé par verser à notre entreprise, et sans conditions aucunes comme ont fait mes amis B et C s'en remettant à moi de l'orientation de la Revue des sommes équivalentes, j'eusse compris vos scrupules de participants ; 2° cette hypothèse de participation spontanée et initiale admise, je pense que vous m'auriez fait l'honneur de vous ranger l'un et l'autre à mon point de vue, qui est aussi celui de Delpeuch et de Charpentier, - à savoir que, faite dans un esprit de rapprochement international, notre entreprise est parfaitement fondée à accepter, en dehors des abonnements, toutes sommes nominativement souscriptes par des particuliers, qu'ils soient français comme Baudran, Russes comme Chapiro et Mr Kounetzoff, Allemands comme M. Léon Deutch. Personnalités irréprochables et qui n'engagent en rien d'ailleurs la rédaction de la Revue, où chaque auteur conserve la responsabilité de sa signature. J'ajoute que toute donation étrangère qui nous viendra, comme les premières, de personnalités connues par leur désintéressement d'idées et leur foi dans le rapprochement supranational, seront - à défaut des français qui boudent, - les bienvenues.” ‎

Librairie Busser - Savigny sur Orge
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Phone number : 01 69 21 05 47

EUR100.00 (€100.00 )

‎MARGUERITTE Victor (1866-1942), romancier et auteur dramatique français.‎

Reference : 229

(1925)

‎L.A.S., mars 1925, à Henry-Léon Follin‎

‎ 1925. 1 page in-12, 190 x 115, à l'en-tête du 101 rue St Lazare. ‎


‎Il allait lui écrire, “pour vous parler d'une idée qui touche, indirectement sans doute, mais essentiellement au grand but que vous vous êtes proposé, quand A. Delpeuch me fait parvenir votre belle et judicieuse préface à la lettre du Cte Coudenhove…” Il s'agit de l'avant-propos que Follin écrivit à la Lettre ouverte aux Parlementaires français, par le comte Coudenhove-Kalergi, fondateur de l'Union Pan Européenne de Vienne. Il l'invite pour déjeuner vendredi et demandera à l'éditeur Delpeuch d'être des leurs. ‎

Librairie Busser - Savigny sur Orge
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Phone number : 01 69 21 05 47

EUR50.00 (€50.00 )

‎MARIAGE, tapissier du Roy‎

Reference : 9135

(1762)

‎Mémoire des meubles fournis‎

‎Intéressant document décrivant les meubles fournis par Mariage, tapissier du roi à mademoiselle Boleve de Domey le 2 août 1762. Une commode en tombeau de bois de palissandre, sa garniture de cuivre, etc… en feuille Bon Paris 1762 ‎


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