Lettre Autographe Signée de Jules Clarétie datée du 29 mai 1889 adressée à un confrère, il est très souvent absent, s'occupant de l'Exposition Théâtrale qui n'avance guère.2 pages format in-8°(21x13) sous chemise avec portrait collé. Rousseurs. Bon état. - De l'ancienne collection A. Baron, assureur, puis syndic-liquidateur à Bourges.Arsène Arnaud Clarétie, dit Jules Clarétie, né le 3 décembre 1840 à Limoges et mort le 23 décembre 1913 à Paris, est un romancier, dramaturge français, également critique dramatique, historien et chroniqueur de la vie parisienne. Au cours de sa longue carrière, outre la signature Jules Clarétie, il a recours à plus d'une douzaine de pseudonymes afin de publier ses oeuvres littéraires et ses articles dans la presse. Il a également utilisé, avec Charles-Edmond Chojecki, le pseudonyme collectif de Jules Tibyl. Historien, il compose une Histoire de la Révolution de 1870-1871. Il donne également de nombreux romans sur les milieux de la bourgeoisie et du pouvoir.
ÉDITION ORIGINALE . LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE . Chez René Pincebourde, Editeur, Paris, 1865. (Bibliothèque originale). Tirage à petit nombre sur vergé, In -8 ( 17 X 12,5 cm) , demi-reliure bradel de maroquin noir à dos lisse avec mentions d’auteur et de titre dorées. Couverture conservée. . 139p à grandes marges. PORTRAIT EN FRONTISPICE À L’EAU FORTE PAR ULM .
LETTRE AUTOGRAPHE DE JULES CLARETIE pour remercier un confrère de sa critique favorable. Selon Baudelaire, Petrus Borel fut l’une des étoiles du sombre ciel romantique. Rousseurs sur les pp. 135 à 139et sur la 1ère des 7 pages du Catalogue de l’éditeur en fin d’ouvrage mais bel exemplaire .
CLARETIE Jules - (Arsène Armand dit) - (Limoges 1840 - Paris 1913) - écrivain français
Reference : GF17861
1 page in12 -
Il a une grosse affaire sur les bras "le journal à un sou" que fonde Mr de Villemessant [fondateur du Figaro en 1854] - Il lui est réservé la "grosse part de besogne" et il "ne veut pas le bacler"- Quant à "L'intérieur Houssaye", il ne peut le faire, y étant reçu en ami. "Un bureau de rédaction est une place publique, un cabinet de travail est un lieu privé"..-
CLARETIE Jules - (Arsène Armand dit) - (Limoges 1840 - Paris 1913) - écrivain français
Reference : GF15994
1 page in12 - trés bon état -
Commande de 5 livres sur un catalogue dont Banville, Champfleury...
Lettre Autographe Signée de Léo Clarétie (Neveu de Jules Clarétie) datée de Paris, 22 janvier 1918, à en-tête du journal l'Évènement, il "conserve le meilleur souvenir de (son) séjour à Bourges".1 page format in-8°(21x13) sous chemise. Très bon état. - De l'ancienne collection A. Baron, assureur, puis syndic-liquidateur à Bourges.Léo Eugène Hector Claretie, né à Merbes-le-Château en Belgique le 2 juin 1862 et mort à Servon-sur-Vilaine le 16 juillet 1924, est un journaliste, critique littéraire et romancier français. Il est l'auteur d'ouvrages d'histoire littéraire, de récits de voyages et de romans. Il est connu aussi pour avoir publié en 1900 une version de la célèbre dictée de Mérimée. Léo Claretie était le neveu de Jules Claretie.
entièrement de sa main, in-4, 1 p. à Son Excellence le Mal Duc de Trévise (Adolphe-Edouard-Casimir-Joseph Mortier), Paris, le 9 février 1812 ; "Mon cher voisin..." il ne pourra assister au bal donné par le Duc en raison d'une rougeole qui l'empêche, ainsi que sa femme, de sortir.
Comte d'Hunebourg et duc de Feltre, Maréchal de France, Ministre de la Guerre, né à Landrecies dans le Nord, d'une famille originaire d'Irlande (1765-1818). Beau document privé.
Phone number : 06 60 22 21 35
, Turnhout, Brepols, 2000, Bound, black cloth, illustrated dustjacket, 205 x 305mm., 499pp., profoundly illustrated in colour and b/w. ISBN 9782503508788.
The subject of this monograph is the prolific mid-fifteenth-century Flemish book illuminator whom Friedrich Winkler first identified and named in 1915 after a richly decorated copy of the statutes and privileges of Ghent and Flanders made for Philip the Good, duke of Burgungy (Vienna, Ost. National-bibl., Cod.2583). While no fewer than 15 codices and cuttings have been ascribed to the painter in the 80 years since Winkler's pioneering essay, there has been no published effort to date to order, analyze, and evaluate the work of the Ghent Privileges Master in the larger context of the history and arts of the Burgundian Netherlands. The monograph's essay is divided into five chapters. The first caracterizes the style of the Vienna Privileges itself and then carefully trace its origins and development. Compositional and iconographic sources, innovations, and problems are identified and analyzed in the second chapter; ancillary decoration -especially decorated initials and floral borders- are described and localized and collaborating miniaturists identified in the third. In the fourth chapter the stylistic evidence obtained in the first three chapters is joint together with that provided by texts and provenances in order to date and localize the subject books and leaves. The final chapter positions those codices and cuttings in the larger context of Flemish illumination in the time of Philip the Good. Following the essay are 334 figures and 141 comparative illustrations and a catalogue raisonne of 30 books and 24 leaves in the Privileges style. A decisive majority of the figures and illustrations have never before been reproduced in the scholarly literature; the physical characteristics, texts, miniatures, provenance, and bibliography of each codex and cutting are described in full detail in the catalogue. Following the latter are appendices that provide the readings and textual authorities for the Hours of the Virgin. Book is in very good condition.
1 page in4 - bon état -
Tout se sait au théatre - En particulier qu'il a exprimé à son égard des sentiments d'estime et de sympathie - Il a "le plus vrai désir de le connaitre" - "Cela me donnerait de la joie" - Jacques DEVAL (ou Jacques Boularan) (1866 - 1972) était un dramaturge, scénariste et réalisateur français par ailleurs père de Gérard de Villiers -
Toulon 30 Mars 1908 | 13.50 x 21.50 cm | 8 pages sur deux doubles feuillets + une enveloppe
Longue lettre autographe signée de Claude Farrère, 160 lignes environ à l'encre bleue (8 pages sur deux doubles feuillets), à son ami Pierre Louÿs le remerciant notamment pour sa délicatesse. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère loue la délicatesse de son ami à son égard : "Merci pour votre lettre... non seulement parce qu'elle est exquise, - six fois plus que vous ne pouvez le croire, - mais bien davantage parce que je sais très bien que vous me l'avez contée pour "ne pas m'inquiéter..." comme vous dites." et s'étonne des problèmes soulevés par ces récents articles : "Soit dit entre parenthèses, je suis tout ahuri de celle qui a trait à des articles de polémique. Non seulement je n'en ai point écrit." Il s'inquiète plus des suspicions qu'il suscite à propos de sa prétendue consommation d'opium :"J'ai été informé par mon propre commandant que le ministère, sur la foi de mon premier livre, supposait que l'opium ne m'était pas étranger. Le même commandant a protesté, arguant que, depuis tant de mois que je servais sous ses ordres, il avait la certitude absolue que je n'avais pas commis le moindre péché ! Mais je doute que sa parole soit très appréciée à Paris..." et de la haine que lui voue un officier. Malgré ces problèmes, Claude Farrère tient à rasséréner son ami : "Je tiens, mon bien cher ami, à ce que vous soyez absolument en paix à mon propos. Je m'en fiche moi-même absolument." tout en se désolant que ce dernier délaisse le sud de la France cette année : "Tamaris sans vous, comment voulez-vous que la mécanique céleste continue de tourner ? Et moi (?) Vous me pousseriez systématiquement au suicide. N'oubliez pas que je fais un bouquin tout à fait sanglant, et que je vis dans l'inique société de gens qui, pour un demi-oui ou un quart de non, s'ouvrent le ventre ! " Il achève sa lettre par de nouvelles rumeurs le concernant : "Bien entendu, madame de X a supposé gratuitement des choses horribles : je ne suis pas l'amant de l'autre dame de chez la modiste. Voyons ! comment un jeune homme tel que moi, décent, et trop bien élévé (cf opinion de madame P.L.) etc..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Toulon 21 Août 1908 | 11.50 x 15.50 cm | une page rempliée
Lettre autographe signée de Claude Farrère, 22 lignes à l'encre bleue, à son ami Pierre Louÿs. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Samedi, mon cher, cher ami, je suis dans le navrement de vous savoir malade. Dès demain je vous enverrai une longue lettre ; et d'ici à quarante jours, je vous promets d'aller vous voir. Je vais, moi, mal : crise d'arthritisme, eczéma au visage, et le reste. Atroce. Je travaille peu. La chaleur m'accable. La vie est une sale invention. Ma mère est souffrante aussi. Toute mon affection fidèle vous suit. Mon cher ami, je voudrais tant que vous fussiez heureux ! Je vous en supplie faites toujours fond de moi plus que de vous. C.Bargone." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Toulon 4 Août1908 | 13.50 x 21.50 cm | 16 pages sur quatre doubles feuillets + une enveloppe
Très longue lettre autographe signée de Claude Farrère, 260 lignes environ à l'encre bleue (16 pages sur quatre doubles feuillets), à son ami Pierre Louÿs. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère évoque la lettre qu'il a reçue de son ami et celle qu'il vient de lui expédier : "Je vous écrivais, moi, ce même vendredi, une lettre couleur de sang...[...] une lettre rutilante et dépourvue de tout sang-froid." Il revient, avec humour, sur la fâcherie entre Pierre Louÿs et un certain Augusto (probablement Auguste Babut de Rosan) dont il pensait être le responsable : "Notez bien, cher ami, que j'étais persuadé au fond, malgré vos dénégations à tous deux, de mon influence personnelle dans votre brouille. La vanité humaine ne rate jamais des coups analogues. Et c'est avec quelque honte que je confesse m'être cru, deux bonnes journées durant, le pivot du monde." Claude Farrère fustige sa propre candeur et son manque de discernement : "Quoique je sois de la prudence que vous connaissez, je me fais prendre en flagrant délit tout le temps... [...] la petite jeune fille divorcée que je vous ai jadis montrée au cinématographe a eu l'imprudence de me donner rendez-vous dans des rues désertes... le père de l'enfant, officier supérieur, comme juste, nous y a rencontrés...", pressentant que cette ingénuité finira par lui jouer des tours : "... ça finira mal. Je fais de l'épée toutes les fois que j'y pense." Puisqu'il vient de recevoir la missive de son ami Pierre Louÿs, il poursuit la rédaction de sa lettre afin de lui répondre et s'étonne de ce qu'il vient d'y lire : "Donc lorsque quatre ou cinq jours après, je trouve votre première dépêche "suis brouillé" avec - pour motif que vous pouvez deviner...", je demeure stupéfait, et creuse vainement ma tête. N'ayant pas deviné, je suppose. Je suppose à tort... Reahurissement. J'ai reçu, la semaine dernière, soixante quinze letrres dont vingt à peu près vous concernant de près ou de loin." Dans cet embrouillamini d'amitiés froissées et déchirées, Claude Farrère décrit aussi le grand désarroi d'un autre de leur ami commun, un certain V qui vient enfin éclairer la lanterne de l'écrivain sur le malentendu opposant Louÿs et Babut de Rosan : "Là-dessus, brusque changement de V. Il était plus que frappé. Je le voyais sur la margelle du suicide. Il se redresse immédiatement, reprend son sang-froid, saute dans un train. Et en attendant l'heure du départ, il reprend son récit. et je comprends." Voilà Claude Farrère presque soulagé et rasseréné : "Maintenant, je crois avoir compris. Pas tout à fait tout... Celle que je me suis mêlé de ce qui ne me regardait pas. je vous en demande pardon, mon ami et vous supplie de l'oublier. Votre affection m'est si chère que je serais abominablement malheureux de la sentir refroidie, même d'un seul degré ! Dites moi s'il faut que je craigne cela, et dites le moi tout de bon." mais toujours aussi triste pour Augusto : "Augusto est en ce moment presque fou de douleur, parce qu'il croit votre amitié perdue pour lui. J'ai profondément pitié de ce pauvre enfant." Très belle lettre symbolisant les touments des amitiés tumultueuses de l'entourage de Pierre Louÿs et Claude Farrère. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Grenade 1908 | 20.50 x 27 cm | huit pages sur deux doubles feuillets + une enveloppe
Humorristique lettre autographe signée de Claude Farrère, alors en croisière en Méditerranée et postée depuis Hôtel Washington Irving de Grenade, 8 pages sur deux doubles feuillets, dans laquelle il évoque notamment ses exploits auprès de la gent féminine. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère quittant Tanger pour Grenade via Gibraltar, lui narre avec humour sa toute dernière conquête féminine et sa rivalité avec un autre soupirant : "Hier matin comme le Cassini allait quitter Tanger - where I had a delicious flirtation with a young girl !! [...] Nous aperçumes un être humain sur la dunette..., lequel être humaion criait comme un cochon de lait pris, quant à la queue, dans une porte. C'était mon successeur... Supposez que ce brave homme eût eu de moins bons poumons : nous ne l'entendions pas..." Il remercie Pierre Louÿs pour son dernier courrier auquel il s'empresse de donner suite: "J'ai cueilli votre lettre hier. Et vous voyez, je n'attends pas vingt-quatre pour vous répondre. Je constate en effet que dès qu'on est éloigné plus de quinze jours, toute causerie devient impossible. Jugez-en !!!" tout en clarifiant les choses à propos des trop nombreuses femmes qu'il a séduites au point que Pierre Louÿs ne s'y retrouve plus : "J'aurais juré sur ma vie que je vous avais narré par le menu mon aventure avec Mlle M. ; j'ai dû chercher une bonne heure dans mes souvenirs ce que pouvaient représenter les initiales CG !!! Voilà où nous en sommes. C'est affolant." Mais Claude Farrère s'expose parfois aux risques de ses pléthoriques victoires sentimentales et vante ironiquement ses déboires :"M.M. possède à peu près vingt lettre de moi... une au moins dont je me souviens, et qui est une profession de sadisme. Je n'en dors plus. Fiez vous après ça au jolies personnes très flirt qui vous écrivent des horreurs délicates pour se procurer de la prose à publier posthumement !!!" Il lui détaille aussi, de manière enjouée et épique, sa dernière soirée à bord du Cassini et les marques de sympathie qu'il a reçues : "Mon départ du Cassini a été la chose la plus parfaitement grotesque de la terre, et même des cinq océans... Toasts, effusions, agapes... R. m'informe solennellement que je suis "chaleureusement" proposé pour la croix par lui et l'amiral. Moi (qui le savais), stupéfaction classique et pénétrée. Là-dessus, la baleinière accoste, mes valises embarquent, je les suis... l'équipage dormait depuis deux heures théoriquement. Mais à peine la baleinière pousse-t-elle, hurlements sauvages, clameurs, vivats, hourrahs. Sans rien dire tous ces braves gens avaient attendu patiemment qu'il fût l'heure de crier. Naturellement je me suis mis à pleurer. Enfin l'idiotie totale." Il achève cette missive en énumérant les villes andalouse qu'il visitera : "Je oars après demain pour Séville, ensuite Cordoue et Tolède..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Toulon 20 Juillet 1908 | 13.50 x 21.50 cm | deux pages et demie sur un double feuillet + une enveloppe
Lettre autographe signée de Claude Farrère, alors sous les drapeaux, 47 lignes à l'encre bleue, rédigée depuis Toulon à son ami Pierre Louÿs. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Le soldat Claude Farrère remercie son ami de l'avoir défendu lors d'un différend l'opposant à un certain sieur B même si cela ne valait guère la peine de lui consacrer autant d'importance : "Le sieur B a lu, dans une quelqconque Annales, que son ennemi féroce était en train de guerroyer à Safi contre les Musulmans... Par une guigne inouïe, il se trouva que j'étais revenu de là-bas. Sa stupeur fut alors si grande qu'il perdit la tête..." , "Maintenant je ne vous dirai jamais à quel point j'ai été ému de votre rôle à vous, et du rôle de V. dans toute l'affaire..." Sûr de ses qualités d'escrimeur et de tireur, Claude Farrère se permet cette gentille et humoristique pique à l'adresse de son ami, et tient à le rasséréner au risque de sombrer dans l'anachronisme : "Perdez la funeste habitude de me voir tué chaque fois qu'on parle l'épée à l'entour. C'est au contraire moi qui tuerai les autres... Je fais d'abord beaucoup d'épée, à présent. Et je tire le pistolet comme feu Guillaume Tell. Donc be quiet. Voilà. A quand?" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. n. | s. l. s. d. [1970] | 10.5 x 15 cm | Une carte postale
Carte postale photographique en couleurs représentant Claude François. Bel exemplaire. Une coupure de presse a été encollée au verso qui comporte aussi des traces de colle. Signature manuscrite de Claude François au feutre noir accompagnée d'une petite fleur dessinée et du mot "bises". Provenance : du fonds du grand collectionneur d'autographes Claude Armand. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Claude LEVI-STRAUSS - [Bruxelles 1908 - 2009] - Anthropologue et ethnologue français
Reference : 35063
Carte format 10,5 x 15 cm - En tête: Claude Levi-Strauss de l'Académie française -
Il l'assure de l'intérêt qu'il a pris à la lecture de son livre "consacré à la vie d'un homme qu'il aime et admire depuis de très nombreuses années" - (sans doute s'agit d'André Chamson] -
Paris Gallimard 1920 1 vol. Relié petit in-4, plein maroquin noir, plats sertis de multiples fins filets à froid, dos à nerfs et caissons sertis de même, doublures de maroquin noir serti d'un filet doré en encadrement, gardes de tissu moiré vieux rose, coiffes guillochées, coupes filetées, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, étui bordé (Semet et Plumelle), 189 pp. Edition originale. Un des 133 exemplaires de tête réimposés sur vergé Lafuma de Voiron, avec un envoi autographe signé de l'auteur au comte Pierlot, c'est-à-dire l'avocat Hubert Pierlot qui fut le chef du gouvernement belge à Londres en 1940-1944. On joint, montées sur onglet, deux notes autographes de l'auteur : l'une adressée à la N.R.F. sur papier à l'en-tête de la Légation de la République française au Danemark (1 f. in-8, 22 juillet 1920) où il demande qu'on expédie plusieurs de ses oeuvre à lui-même et à Eve Francis, la comtesse de Noailles et Jacques Copeau. L'autre (2 page in-4) où Claudel indique plusieurs modifications pour une nouvelle version de cette pièce. Superbe reliure signée, en parfait état. Ex-libris gravé Robert Moureau (Première partie de la vente, n° 144).
Sur une lettre tapuscrite qui lui est adressée par le Comité du Centenaire de Pierre Loti lui demandant de faire partie du Comité d'Honneur, Claudel a écrit dans la marge "J'accepte volontiers" et a signé. En feuille, avec enveloppe. Très bon Paris 1949
1935 1 vol. broché 1 page et demi in-8, à l'en-tête imprimé du "Château de Brangues" (Isère), datée "le 24 août 35", enveloppe conservée. Dans cette belle lettre inédite, Claudel commence par remercier son correspond, industriel et poète rémois (1902-1979), de l'envoi d'une photo qui lui a fait grand plaisir... "comme vous savez il s'agit de la maison de mes parents, bâtie par mon oncle l'abbé, et non pas de celle où je suis né qui sert actuellement de presbytère". Puis il s'explique sur l'origine du prénom Violaine : "Il n'y a pas de S. Violaine. Violaine est le nom d'un village du Soissonnais que j'ai trouvé sur la carte (comme Coeuvre également utilisé). Mais il y a un bienheureux Viola martyr (Pannonien, je crois, en Dalmatie). Le nom de Violaine peut s'y rattacher comme à Marie celui de Mariette ou Marion. Du moins plusieurs prêtres en ont jugé ainsi, particulièrement pour ma petite-fille qui porte ce nom et qu'on doit achever de baptiser le mois prochain".
Paris Bibliothèque de l'Occident 1905 1 vol. Broché in-4, broché, 31 pp. Édition originale tirée uniquement à 150 exemplaires numérotés sur Hollande Van Gelder, celui-ci enrichi d'une carte autographe signée de l'auteur (in-24 recto-verso, datée 25 juin [1905]) en remerciement de "lignes trop élogieuses" consacrées à ce livre dans la revue l'Ermitage : "Je suis tellement habitué depuis dix ans à une si complète solitude intellectuelle que je suis surpris et plus que confus depuis mon retour en France d'entendre retentir des oeuvres dont je n'attendais jamais d'autre bruit qu'en moi". Très bel exemplaire. Rare.
Sabres 1er octobre 1975 | 14.60 x 20.90 cm | 1 page sur une feuille
Lettre autographe signée de Claude Simon à René Wintzen de 15 lignes écrites à l'encre noire. Pliure inhérente à l'envoi postal. Lettre adressée à René Wintzen, ancien rédacteur en chef de Documents,revue des questions allemandes. Il est, au moment de l'envoi de cette lettre, le rédacteur en chef de la revue et de la maison d'édition « Vent debout » et organise des conférences. Claude Simon remercie son correspondant pour un article qu'il a écrit et dans lequel il a compris la volonté de Claude Simon de situer ses livres « dans l'histoire ». Avec ces remerciements, Claude Simon exprime également sa lassitude vis-à-vis des critiques qui ne comprennent pas son oeuvre, « contrairement à la plupart des critiques (mais lisent-ils ?) vous avez bien vu ». Il obtient néanmoins dix ans plus tard le prix Nobel de littérature qui consacre l'importance de son oeuvre en dépit d'un succès commercial et lui laisse l'occasion de répondre aux critiques lors de son discours :« Laissons de côté les griefs qui m'ont été faits d'être un auteur « difficile », « ennuyeux », « illisible » ou « confus » en rappelant simplement que les mêmes reproches ont été formulés à l'égard de tout artiste dérangeant un tant soit peu les habitudes acquises et l'ordre établi [...] le reproche fait à mes romans de n'avoir « ni commencement ni fin », ce qui, en un sens, est tout à fait exact, mais tout de suite je me plais à retenir deux adjectifs considérés comme infamants, naturellement ou, pourrait-on dire, corollairement associés, et qui montrent bien d'emblée où se trouve le problème : ce sont ceux qui dénoncent dans mes ouvrages le produit d'un travail « laborieux », et donc forcément « artificiel ». » Claude Simon conclut sa lettre en promettant à son correspondant de lui envoyer son dernier livre, Leçon de choses, et en s'excusant de ne pas pouvoir le lui dédicacer. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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[ Imprimerie de F. Guillier] - CLAVERIE Boulanger à Génissac
Reference : 47151
(1854)
1 vol. fort in-folio reliure de l'époque plein daim vert, écoinçons de métal, Imprimerie de F. Guillier, Libourne, 336 pp. (rédigé sur les 273 premières pages)
Intéressant document. Il s'agit du livre de compte d'un certain Claverie, boulanger de Génissac (sur la Dordogne, près Libourne, Gironde), pour la période 1854-1865. On peut y relever la quantité de farine apportée par chacun des clients ou fournisseurs, et la quantité (et le prix) des pains préparés par le boulanger. La plupart des patronymes rassemblés dans ce manuscrit seront sans doute familiers aux historiens locaux. On relève plusieurs documents insérés dont un pièce : "Fournitures de pain à distribuer par M. Claverie, boulanger, aux nécessiteux de la Commune de Génissac, à partir du 8 9bre 1859, & par semaine, pour les quantités ci-après déterminées (suivent les noms des indigents et la quantité de pain reçue par semaine, au total 19 kg pour les cinq bénéficiaires). Etat très satisfaisant ( reliure fort. frottée avec qq. accrocs, bon état par ailleurs)
Turnhout, Brepols, 1996 Paperback, 241 p., 156 x 234 mm. ISBN 9782503504698.
Cet ouvrage s'adresse a tous ceux qui sont amenes a travailler sur la civilisation medievale d'outre-Rhin (historiens, ethnologues, etudiants germanistes...). Il est concu comme une cle ouvrant cet univers, comme un accessus. Il se concentre sur l'aire du moyen haut-allemand car la majorite des textes sont rediges dans des dialectes en relevant. Il commence par exposer ou trouver les textes, par denombrer les outils indispensables et dresser un panorama des difficultes graphiques. Un petit dossier paleographique fournit l'essentiel de ce qu'il faut savoir lorsqu'on travaille sur les manuscrits allemands. Une seconde partie, morphologique, fournit au lecteur connaissant l'allemand moderne la connaissance grammaticale minimale sans laquelle il ne peut comprendre un texte. {Elle traite des problemes de declinaison, de conjugaison, de subordination, de construction, des contractions, bref de tout ce qui deroute le lecteur d'aujourd'hui}. Des exercices permettent de tester l'acquisition de "reflexes philologiques. La troisieme partie est un choix de plus de cinquante textes classes chronologiquement et couvrant une periode allant de 1060 a la fin du 15e siecle. N'ont ete retenus que les textes qui n'ont pas jusqu'ici fait l'objet de traduction et sont largement meconnus. {Le florilege presente donc la litterature clericale (legende hagiographique, sermons, theatre religieux, traites de morale), les chroniques, la litterature savante (encyclopedies, bestiaires, herbiers, lapidaires), le roman, l'epopee, la fable, la litterature juridique (ordonnances de police, minutes de proces, lois territoriales), des chartes, des comptes de marchands et d'intendants, un statut de confrerie. Un certain nombre de textes reflete l'univers des croyances: textes astrologiques et oniromantiques, pronostics, charmes, supersititions}. Languages: French.
Turnhout, Brepols 1971 190 [1] pp., in the series "Corpus Christianorum" Initia, text in latin, 25cm., original softcover, pages uncut, very good, R54838
Turnhout, Brepols 1979 131 [1] pp., in the series "Corpus Christianorum" Initia series altera, text in latin, 25cm., original softcover, pages uncut, very good condition, R54837
in 4 carré cartonné souple, dos toilé bleu, plats illustrés en couleurs, faux-titre, titre illustré en couleurs, 40 pages, 51 illustrations en couleurs dans le texte, pages de garde et couverture de René PELLOS. A.BEURQ éditeur sans date, envoi manuscrit autographe, avec petit dessin à la plume et en couleurs de PELLOS. Traces de frottements sur les plats. 1 angle de la page 3, froissé, charnières restaurées.