POUBELLE Eugène René - [Caen 1831 - Paris 1907] - Préfet de la seine
Reference : GF25291
4 pages in8 - En tête du journal "Cabinet du Préfet de la Seine"-
Belle lettre à propos de la mort de Mr Le Roy qu'il a appris avec beaucoup de peine - Il pense avoir le droit de compter parmi ses amis - "son caractère et sa droiture m'inspirait confiance et lorsque j'ai eu à l'appeler par intérim à suppléer le turifaire général de la Préfecture de la Seine...j'ai toujours pu me reposer sur lui"..- Plus loin, il pourquit: "Tant d'excellentes qualités ne sont plus par sa mort que la matière de ...nos regrets"- Peu commun - Il a laissé son nom dans l'histoire grâce à l'un des objets les plus utiles qui soient -
Paris Persan 1824 1 vol. Relié in-12, demi-maroquin miel à grain long et à coins, dos lisse orné de filets dorés, non rogné, 176 pp. Edition originale rare de cet étonnant conte philosophique anticartésien dont l’héroïne est une femelle orang-outang de l’île de Ceylan. Œuvre d'un ami de Rousseau et d'Alembert, qui passe pour un fils naturel (1755-1833) du prince de Conti, cet ouvrage à visée scientifique (les notes occupent les deux derniers tiers du volume) est un bijou d’anthropomorphisme où abondent les remarques sur le mimétisme comportemental du singe avec l’homme, grande préoccupation des savants naturalistes de l’époque.Pour étudier à loisir sa « charmante petite créature », l’auteur, séduit par son « cri perlé et argentin » et les « jolis lacs d’amour » qu’elle décrit en s’élançant de terre, lui fait boire du vin de Calcavallo : « ma petite Jocko » devenait « plus expansive, plus confiante » jusqu’à « s’approcher de moi assez près pour toucher légèrement mes habits du bout de ses doigts ». Les liqueurs créoles ont raison de ses dernières réticences et « bientôt le plaisir l’emporta, elle avança ses deux petites pattes en dansant autour de moi (...), se précipita sur moi, appuya sa petite tête sur mon épaule, la roula en folâtrant sur ma poitrine »... La métaphore du commerce amoureux se poursuit jusqu’à la cabane de Jocko où, de libations en bacchanales, loin de toute dépravation, c’est le chemin contraire au dévêtissement ordinaire que les galants empruntent : « comme sa nudité me déplaisait, je m’amusais à la draper avec des châles de couleurs vives » et bientôt, d’elle-même, « sitôt que j’étais parti, elle se déshabillait, et ne reprenait ses vêtements que vers le temps où elle (…) pressentait mon arrivée »…La fable inspira les dramaturges Gabriel de Lurieu et Edmond Rochefort qui mirent en scène "Jocko ou le singe du Brésil", représenté au Théâtre de la Porte Saint-Martin dès l’année suivante. Le succès immédiat et la longévité de la pièce ainsi que la réédition, plusieurs fois au cours du siècle, du livre de Pougens, sont à l’origine des histoires mettant en scène des singes par la suite ; ainsi de Hergé qui choisira en 1936 de nommer Jocko le singe accompagnant les aventures de Jo et Zette.Le présent exemplaire est enrichi d’une longue et spirituelle lettre de recommandation signée et dictée par l’auteur frappé de cécité (3 pages in-8, le 5 mars 1827), adressée à la comtesse d’Hautpoul pour faire débuter une jeune première à l’Opéra, « Adèle Bibre, âge vingt ans, très bonne musicienne, puis de l’âme, une sensibilité, une expression vraies, une intelligence peu commune. Sa voix est charmante, pure : elle chante et ne crie pas, ce qui est bien quelque chose à l’opéra. Ajoutez à tous ces avantages de belles formes académiques… ».On joint la réédition de ce texte (Paris, Charavay, 1881, in-18, demi-chagrin havane, dos à nerfs, couvertures conservées, tête dorée, XXI + 140 pp., jolie gravure en frontispice par Régamey) incluant la belle préface originale d’Anatole France charmé par ce récit écrit à la manière du dix-huitième siècle : « il y a plus de poésie dans les vingt-cinq pages de Pougens et plus de vérité aussi que dans tous les volumes de M. Jules Verne ». Très bel ensemble.
Paris, , 1871. In-8 manuscrit en belle page (15 x 21 cm) de (2)-131 ff. montés sur onglet à 30 lignes par page, demi-chagrin vert, dos à nerfs, titre doré (reliure de l’époque).
Journal inédit de Jean-Baptiste Poulain d'Andecy : chronique du siège de Paris, de la Commune et de la Semaine sanglante.Ce journal manuscrit, rédigé sur les feuillets d’un livre de compte du Crédit Foncier de France par Jean-Baptiste Poulain d’Andecy, secrétaire du Conseil d’administration, offre un témoignage saisissant des événements de 1871 à Paris.Un citoyen engagé pendant le siège de Paris. Propriétaire d'une maison au 80 rue d'Assas, Poulain d'Andecy relate son rôle actif durant le siège prussien. Il adresse une lettre au maire du 6 arrondissement, Anne-Charles Hérisson, dans laquelle il se décrit comme profondément dévoué à la République, n’ayant quitté son poste ni pendant le bombardement, ni lors des violents affrontements de la Commune. Avec courage, il sauve sa maison et ses voisins d’un incendie imminent tout en offrant son aide et celle de ses deux fils à l’administration locale.Un témoignage poignant de la Semaine sanglante. Lors de la Semaine sanglante, le journal rapporte heure par heure l’occupation de sa maison par les Fédérés, les combats dans les rues adjacentes, et les incendies dans le quartier, notamment ceux des Tuileries et de la Halle aux vins. Il décrit avec effroi les cadavres entassés, les exécutions sommaires et les dévastations laissées par les combats. Malgré le chaos, il organise la protection de sa famille et de ses voisins.Un regard de bibliophile sur les événements. Ancien bibliothécaire, Poulain d’Andecy clôt son récit par une critique de l’article d’Émile Littré dans La Philosophie positive, réfutant l’idée que l’intervention des troupes aurait sauvé les maisons de la rue d’Assas. Il revendique plutôt la ténacité des citoyens dans l’extinction des incendies.Un document historique remarquable. Ce journal inédit constitue une chronique unique d’une maison bourgeoise sous les bombes prussiennes et au cœur de la guerre civile. Il mêle observations personnelles, engagements citoyens, et réflexions bibliographiques, offrant un éclairage humain et détaillé sur l’une des périodes les plus tumultueuses de l’histoire de Paris.
Paris 13 et 29 juin 1821 in-4 (21,1 x 16,9 cm) adresses, marques postales
3 pp., plus 2 pp. de la main d'Henriette Lorimier et 1 p. d'Henriette Boulard.Correspondance familiale, en partie consacrée à la situation en Grèce. La première lettre concerne une demande en mariage effectuée par un capitaine qui souhaiterait épouser Cornélie, fille d'Antoine Boulard. Pouqueville estime qu'il faut "du temps pour se décider", compte tenu du jeune âge de sa nièce et des contraintes que cela supposerait pour elle. Puis il évoque les deux autres enfants d'Antoine, "Zaza" (Henriette Boulard) et "Hugues Bel" (Hugues Boulard), qui vont grandir et dont il faudra s'occuper. Dans la seconde lettre, Pouqueville donne des nouvelles de son frère Hugues, consul à Patras: "Avant hier j'ai reçu de ses nouvelles sous la date du 17 mai, il ne restait plus que quatre maisons dans la ville de Patras, qui comptait il y a deux mois plus de seize mille habitants. Plus de deux mille personnes doivent la vie à notre frère, qui depuis deux mois a vécu au milieu des flammes, du sang et du carnage, enfin il a sauvé le consulat de France. Ce pauvre Barrick et tous nos négociants sont ruinés […]. Je sais qu'il doit avoir maintenant près de lui la corvette du Roi la Flore, ainsi cela me tranquillise beaucoup. Du reste les choses étaient loin d'être finies, les insurgés s'organisaient, Patras était bloqué par terre et par mer, les vivres y étaient rares, on n'y mangeait que du biscuit, la farine s'y trouvait difficilement. Ce qui se passe de ce côté est incroyable, on tue les hommes comme des mouches et il serait difficile de dire qui des Turcs ou des Grecs seront vainqueurs, car on ne se fait aucun quartier de part ni d'autre, c'est une guerre d'extermination". Pouqueville demande à son correspondant de conserver les lettres de Hugues qu'il lui a fait parvenir, car elles lui serviront pour une seconde édition de son Voyage dans la Grèce. Il lui demande aussi de recevoir ses amis qui effectueront un voyage sur les bords de Loire, parmi lesquels Didot l'aîné
, , 1929-1938. 107 articles manuscrits de 4 à 5 feuillets chacun sous étui vélin muet.
Recueil autographe non daté des chroniques de la langue française d’Abel Hermant, publiées dans Le Temps puis éditées en volumes de 1929 à 1938. Chaque article est précédé du titre de départ : Défense de la langue française.« Abel Hermant est sans doute la figure archétypale du puriste de l’entre-deux-guerres. Comme plusieurs autres, ce n’est pas un savant, mais un lettré qui commença sa carrière littéraire par des romans. Normalien doué d’une solide culture classique, il démontre son conservatisme culturel et linguistique en devenant, en 1911, membre du comité de direction de la ligue "Pour la culture française". Lorsqu’il entre à l’Académie française en 1927, il a déjà publié deux livres traitant de la grammaire sous une forme fictionnelle : Xavier ou les entretiens sur la grammaire française (1923) et les Lettres à Xavier sur l’art d’écrire (1926). C’est dans ces ouvrages qu’il introduit le personnage de M. Lancelot, vieil amateur de grammaire retiré du monde. Le personnage (inspiré du grammairien de Port Royal Claude Lancelot 1615-1695, dont il est le descendant fictif) lui sert ensuite de pseudonyme transparent pour les chroniques de langue qu’il fait paraître dans le supplément littéraire du Figaro puis au Temps. Ces chroniques, qui donnent l’occasion à Hermant de commenter le courrier des lecteurs, ont ensuite été rassemblées en plusieurs volumes : Remarques et Nouvelles remarques de Monsieur Lancelot (1929), Les Samedis de Monsieur Lancelot (1931), Chroniques de Lancelot du Temps (1936-1938). Les écrits d’Hermant, et pas seulement sa Grammaire de l’Académie, ont connu un succès considérable, si l’on en croit le nombre de correspondants mentionnés, le nombre de tirages des livres, mais surtout celui des auteurs qui le citent en modèle – qu’il s’agisse de Thérive, de Moufflet, de Joran ou de Grevisse. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, Abel Hermant est une figure de référence du purisme, aussi bien comme chroniqueur que comme écrivain.» (Vincent Berthelier).L'oeuvre d'Abel Hermant (1862-1950) est une chronique humoristique de son temps : moeurs « républicaines » (Monsieur Rabosson, 1884 ; la Carrière, 1894), monde libertin et « parisien » (Confidences d'une aïeule, 1893 ; Confidences d'une biche, 1909), modes sentimentales (Serge, 1891). Élu à l'Académie française en 1927, il en fut exclu en 1945, et condamné à la réclusion perpétuelle pour « intelligence avec l'ennemi ayant favorisé ses entreprises dans le pays » pendant l'Occupation. Vincent Berthelier, Le style réactionnaire : positions de la droite littéraire française sur la langue et le style au XXe siècle, thèse 2021.
1818 1 page in-8, s.l.n.d.[vers 1880] (feuillet déchiré en marge gauche sans atteinte au texte). Mot de remerciement après la parution de Césette en feuilleton dans le quotidien Le Temps : "Je ne serai seulement heureux mais bien fier d'être présenté par vous aux lecteurs du Temps". On joint une carte de visite autographe signée également en rapport avec la présentation de Césette
Le Comte de Pouvourvile est d'accord pour écrire sur Claude FARRÈRE. en feuille Très bon Paris 1933
édition originale
2 pages in4 - enveloppe avec timbre découpé - bon état -
Belle et triste lettre: il est en poste à Oued-zem, "petite ville , de création colonisatrice", ou il s'ennuie et ou il fait froid - Il avait pensé trouver un climat de confiance mais "d'autres manoeuvrent pour détériorer la présence des français de bonne volonté" - Il lui aurait fallu Paris: "Paris et le combat fraternel - Paris et le travail créateur, Paris et l'amour de l'écriture" - Ici, il n'en a pas le gout - Il vit seul; sa femme est en France; il a 47 ans; il lui reste une année de contrat - Il voudrait rentrer - "Tout n'est pas rose en France...Mais n'est il pas temps de se retrouver au coude à coude" - Auteur d'un ouvrage sur la Poèsie Concentrationnaire -
1 page 1/2 in4 - bon état -
Belle lettre sur la gestation de son ouvrage sur la poèsie concentrationnaire paru en 1975 chez Seghers: Il revit depuis qu'il a été nommé à Casablanca - Il a retrouvé son médecin et suit son traitement - Il a "besoin de rattraper ces vingt années perdues" - Un recueil de poèsie va sortir - Il a deux romans en chantier, fréquente les "Amitiés littéraires et poètiques", "bel exemple de fraternité agissante" - Il souhaiterait présenter dans une conférence, "les poètes de la déportation, les poètes assassinés" pour "prouver que lorsque les bêtes nazies avaient anéanti les corps...il demeurait cette chose essentielle, la pensée et son expression majeure, le verbe" - Pour ce projet, il n'a malheuresement pas grand chose... - Auteur d'un ouvrage sur la Poèsie Concentrationnaire -
Frankfurt am Main, Vittorio Klostermann 1974 xxxii + 570pp., 30cm., copy from the library of the Belgian medievalist Raymond Macken with his signature, in the series "Kataloge der Stadt- und Universitätsbibliothek Frankfurt am Main. Band 3: Die Handschriften der Stadt- und Universitätsbibliothek Frankfurt am Main" vol.2, blind softcover (with vague ink traces), softcover, good condition, R75233
In 12 broché,poèmes.Edition du Temps Présent 1914.Bel envoi manuscrit de Frédéric MISTRAL sur la page de faux-
Belle lettre par laquelle Jules Jean-Baptiste François de Chardebœuf, comte de Pradel accorde un secours à un abbé (monsieur de Barras). en feuilles Bon Paris Jules Jean-Baptiste François de Chardebœuf 1817
1 L.A.S. de 2 pages, datée d'Abbeville, le 7 avril 1888, contrecollée sur papier fort avec commentaires manuscrits : [ Lettre adressée à un confrère, il lui transmets l'adresse de M. Dergny à Grandcourt par Londinière, et s'inquiète de son état de santé : ] "J'espère qu'un peu de repos, de ce repos si dur aux gens de lettres, et la bonne saison qui arrive un peu tardivement cette année vous remettront prochainement poète et historien devant votre table" [ ... ]
Né à Abbeville, l'écrivain et historien régional Ernest Prarond (1821-1909) écrivit notamment avec Charles Baudelaire, qu'il avait rencontré lors de ses études à Paris, de 1839 à 1846.
1 page in8 - (on y joint une invitation à diner chez Mario Prax) - bon état -
Il a pu apprécier la qualité des couteaux de son correspondant à la fois comme gourmand ("les carapaces de homard rougissent d'être pénétrées par ces fines lames") et comme auteur dramatique("acteur de mélo") - "Ayant voulu examiner de trop prés votre marque 'le dé à jouer' je me suis coupé le doigt jusqu'à l'os"..."d'ou je conclue..qu'en bonne coutellerie comme en bonne politique, il faut se mettre du coté du manche"...-
Lettre de 3 pp. in-8°, datée du juin 1949, à l'entête de La maison de la Bonne Presse, 5 rue Bayard Paris, et de La Croix du Dimanche , Rédaction, 22 Cours Albert-1er Paris.
L'auteur , qui a signé sa lettre du monogramme "E.D." , répond à un lecteur ( M. Raguenet de Saint Albin , de St Cyr en Val, Loiret), qui a envoyé un ensemble de remarques à la Rédaction de la Croix du dimanche. Sont évoqués : le capital, sa source : le travail , l'entreprise et sa place , le rédacteur écrit et souligne " l'entreprise a pris une personnalité et une valeur qui lui sont propres et qui n'ont aucun rapport de grandeur avec les capitaux apportés à l'origine . Or dans sa forme actuelle.. généralement .. capitaliste- l'entreprise revient en toute proprité au capital et aucunement à ceux qui par leur intellignece crétarice, leurs efforts de tous ordres, l'ont cependant faite ce qu'elle est." Suit un long développement sur la rémunération du travail. " Q'est-ce qu'une juste rémunération? "... Puis " vous faites intervenir dans votre lettre " le paradoxe des vendanges". Le seigneur , je crois et cela d'après les exégètes, n'a pas donné dans son Evangile, de solution technique au salaire, ni approuvé au crotiqué le salariat. Il a donné des principes dont les chrétiens, maitres et ouvriers doivent s'inspirer..." et il répond enfin sur le communisme : le devoir des chrétiens est d'établir "une doctrine sociale chrétienne" sous peine de voir "d'indéfinis moratoires contre nous, pour ou contre la vérité , pour ou contre Dieu".Très belle lettre, dense, du rédacteur en chef (?) de la Croix du Dimanche, sur le capital, le travail, l'entreprise, le salariat, le rôle social des chrétiens, en réponse à la lettre d'un lecteur du journal (quelques ratures). ( Cl Gr)
Paris, 1886-1890, ca 14 cm x 9 cm, Lettres: 10 et 11 lignes/ cartes: 14, 16 et 17 lignes, écriture mal lisible, bon état.
Edmond de Préssensé: Sénateur français, protestant, philanthrope, mari de Mme de Préssensé, écrivain.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Citta del Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana 1950 111pp. + 5 plates out of text, original 1950-edition, 25cm., in the series "Studi e Testi" volume 153, original softcover, pages are still uncut, text and interior are clean and bright, good condition, K120059
Citta del Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana 1964 107pp. + 5 plates out-of-text, in the series "Studi e Testi" vol.230, 25cm., Very good, T59030
Belle pièce manuscrite papier, in-4, 1 pp., datée du 9 mai 1751, écriture très soignée. Document signé Clairambault, avec son cachet de cire rouge (très bien conservé).
Preuves de noblesse de cette maison maintenue noble par M. de Chamillart. (V. Jougla de Morenas, 33026). - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
1964 1 vol. Rare collage original représentant un faucon la gueule recouverte d'un casque d'armure.
1 vol. in-8 cartonnage à l'italienne, avec 19 ff. calligraphiés, s.d.
Charmant manuscrit calligraphié à l'aquarelle reprenant le poème de Prévert. De la bibliothèque d'Odet Reboul (1920-2018) qui fut notamment le réalisateur du "Pauvre Matelot", film de marionnettes d'après le texte de Jean Cocteau.
1937. Branle-bas de combat , 9 feuillets manuscrits autographes (27,1 x 21 cm. ) comportant de nombreuses ratures, d’un seul mot à un paragraphe entier. Quatre paragraphes sont ainsi biffés, et non repris dans la version publiée dans la revue le CINEMAtographe. On joint à ce manuscrit les deux seuls numéros de la revue CINEMAtographe, parus en mars et mai 1937, in-folio de 16p. chacun. Le texte des 9 feuillets autographes présentés ici correspond à la seconde partie, qui occupe la p. 4 de la revue. On joint un papillon annonçant les projections du tout jeune Cercle du Cinéma qui deviendra en 1936 la Cinémathèque française.
Illustré de nombreuses photographies des films dont il est question dans les 2 n° de la revue. C’est en mars 1937 que paraît, dans le CINEMAtographe, la première partie de ce « scénario-feuilleton », avec la mention scénario pour Marcel L’Herbier. La seconde partie est publiée deux mois plus tard dans le second et dernier numéro. Cette fois, le scénario est pour Raymond Bernard (le fils de Tristan Bernard); une note en bas de page précise ironiquement «... Nous avions d’abord pressenti M. Marcel L’Herbier pour la réalisation de notre film. Depuis, ayant été voir Marthe Richard, il nous a semblé que M. Raymond Bernard était momentanément plus qualifié... ». Marcel L'Herbier s'était spécialisé dans les films commerciaux « avec décors marins et militaires, scènes de cocufiage et jalousie». Marthe Richard est un film dans lequel Edwige Feuillère - espionne - sacrifie sa vertu sur l'autel de la Patrie... Branle-bas de combat a été joué pour la première fois en décembre 1949 sur la scène de la Rose Rouge, dans un spectacle d'Yves Robert consacré à Prévert et intitulé Entrées et sorties et ainsi de suite. Il sera publié dans Spectacle en 1951, avec quelques variantes par rapport au manuscrit présenté ici. D. Gasiglia-Laster & A. Laster in Oeuvres complètes, t. 1, éd. Gallimard, p. 1153."Branle-bas de combat", 9 autographed manuscript pages (27.1 x 21 cm.). With many erasures, from a single word to a whole paragraph. Four paragraphs are thus crossed out, and not included in the version published in the journal CINEMAtographe. Attached to this manuscript are the only two issues of the journal Cinematographe, published in March and May 1937, in folio of 16p. each. The text of the 9 autograph pages presented here corresponds to the second part, which occupies p. 4 of the review. We join a flyer announcing the screening of the young Cinema Circle which will become in 1936 the French cinematheque.Illustrated with many photographs of the films mentioned in the second issue of the magazine.It was in March 1937 that the first part of this « scénario-feuilleton » appeared in the CINEMAtographe, with the mention scenario for Marcel L'Herbier. The second part is published two months later in the second and last issue. This time, the script is for Raymond Bernard (the son of Tristan Bernard); a note at the bottom of the page says ironically "... Nous avions d'abord contacté M. Marcel L'Herbier pour la réalisation de notre film. Depuis que nous sommes allés voir Martha Richard, il nous a semblé que M. Raymond Bernard était momentanément plus qualifié... ". Marcel L'Herbier specialized in commercial films "with marine and military decor, scenes of cuckoldering and jealousy". Marthe Richard is a film in which Edwige Feuillère - spy - sacrifices her virtue on the altar of the Motherland... Branle-bas de combat was played for the first time in December 1949 on the stage of the Red Rose, in a Yves Robert's show devoted to Prévert and entitled Entrées et sorties et ainsi de suite. It will be published in Spectacle in 1951, with some variations compared to the manuscript presented here.D. Gasiglia-Laster & A. Laster in Oeuvres complètes, t. 1, éd. Gallimard, p. 1153.
1 page et demie in-12 sur papier deuil (adresse imprimée du 49, rue vineuse, "22 juin") et 1 page in-8 "Christiania", 28 août). Il se donne un délai pour transmettre une réponse définitive mais assure : "personne, j'en prends l'engagement, ne sera nommé à la place qu'on a réservée". Dans la seconde lettre, il le remercie de sa contribution. On joint : un carte-lettre autographe signée (Paris, 15 avril 1913) concernant une pièce dont il parlera dans la Revue de Paris ; une carte de visite autographe (mot de remerciement).
Manuscrit de 25 feuillets autographes (17,7x22,5 cm et 11,8x18,5 cm) d'une écriture bien lisible, à l'encre, recto seul, signé d'Anatole Prevost-Paradol, daté du 03 octobre 1862 - bon état -
Anatole Prevost-Paradol (1829-1870) est le fils de Léon Halévy et le demi-frère cadet de Ludovic Halévy. Après de brillantes études à l’Ecole normale, il se distingue très tôt comme journaliste politique et critique littéraire au Journal des débats dès 1856. Libéral, il s'oppose d'abord au Second Empire. A 36 ans, il est élu à l'Académie française. Cette rapide ascension dans la carrière littéraire se verra brutalement interrompue par une suite de déceptions liées à son engagement politique. Il met fin à ses jours en juillet 1870, à Washington où il est vient d’être nommé ambassadeur.