Ll. dd., 21 Fructidor an VIII [8 septembre 1800] - 4 mai 1812 30 pièces in-folio ou in-4 ou in-8, en feuilles. Petits manques de papier latéraux sur plusieurs lettres.
Correspondance suivie sur près de douze années (mais avec une longue interruption de 1803 à 1808), laquelle est au demeurant plus riche de renseignements sur la carrière de Foy que sur celle de l'auteur des lettres (lequel parle peu de lui, en-dehors de l'annonce de son mariage).Jean-Baptiste Clerc, né le 28 février 1771 à La Burbanche (actuellement dans l'Ain) et entré au service le 23 avril 1794 comme canonnier au 2e régiment d'artillerie à pied, fut adopté, à la suite de la mort de son fils unique Louis-Gabriel, par François Grumet de Montpie (1740-1815).Après avoir effectué un grand nombre de campagnes du Consulat et de l'Empire, dont ces lettres donneront un aperçu, il devait succomber le 12 septembre 1812 à Burgos des suites de blessures reçues à la bataille des Arapiles le 22 juillet 1812.Voici un bref résumé de sa carrière militaire : il commença en 1794 par combattre à l'armée du Rhin, puis fut envoyé comme élève sous-lieutenant à l'école d'artillerie de Châlons le 15 août 1794. Lieutenant en second au 5e régiment d'artillerie à pied le 5 mars 1795, il se vit employé à l'armée du Rhin, puis d'Helvétie et du Danube de 1795 à 1799. Lieutenant en premier au 2e régiment d'artillerie à cheval le 11 juillet 1797, il fut nommé capitaine d'artillerie en second par Masséna. Confirmé dans ce grade le 21 décembre 1799, il devint alors capitaine aide de camp du général Marmont le 4 mai 1804 avec qui il restera toute sa vie. Il servit au camp d'Utrecht jusqu'en 1805, puis à la Grande Armée. Chevalier de la Légion d'Honneur le 14 mars 1806, il fut nommé chef d'escadron le 7 janvier 1807 et participa à la campagne de 1807 contre l'Autriche. Doté de 500 francs sur le Monte Napoleone le 17 mars 1808, il fut promu chevalier d'Empire le 15 août 1809 avec dotation de 2000 francs sur les biens réservés à Bayreuth le 15 août 1809. Nommé adjudant commandant le 2 octobre 1809, il fut enfin employé dans les provinces Illyriennes en 1809, avant de passer en Espagne en 1811. I. De Bergame, le 21 Fructidor an VIII [8 septembre 1800] : un bifeuillet in-folio écrit sur 3 pp. Cette première missive, fort longue, révèle déjà une intimité ancienne de l'auteur avec Foy, alors adjudant-commandant : "Il me reste à vous remercier, mon cher général, de toutes les bontés que vous avez eues pour moi. Je n'oublierai jamais ce que vous avez fait pour mon avancement. Je pars dans la persuasion que je suis capitaine. J'écris au ministre pour m'en assurer".II. Des environs de Neubourg, le 24 Vendémiaire an IX [16 octobre 1800] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. Revient sur les circonstances de son départ de l'Armée d'Italie ("Sans doute que mon départ a été trop précipité, puisque je me trouve avoir sacrifié, en pure perte, le plaisir de vous revoir, et celui de parcourir la plaine d'Italie. Mais mes motifs étoient juste pressants ; je ne pouvois prévoir la prolongation de l'armistice. Peut-être aurois-je à me reprocher d'avoir pu faire davantage pour rester auprès de vous. Mais pour cela il eût fallu être bien sûr de ne pas ennuyer").III. Des environs de Neubourg, le 25 Vendémiaire an IX [17 octobre 1800] : 2 bifeuillets in-4 entièrement écrits. Longue missive qui donne les détails de la campagne de l'Armée du Rhin, ainsi que des nouvelles personnelles d'un grand nombre d'officiers (Ney, Lariboisière, Eblé, Lecourbe, Molitor, etc.).IV. Au bivouac près Ampfing [en Bavière], le 17 Frimaire an IX [8 décembre 1800] : 6 pp. in-4. Reprise des hostilités après l'expiration de l'armistice le 6 Frimaire au matin. Suit le détail des opérations.V. De Toulouse, le 21 Thermidor an IX [9 août 1801] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. "J'apprends par les feuilles publiques, mon cher général, que vous commandez la place de Milan. Souffrez que j'en profite pour me rappeler à votre souvenir. Je vous croyois à Paris, occupé comme les autres à faire des projets d'organisation, ou du moins à en rire, lorsque j'ai vu dans la gazette un arrêté signé de vous, comme commandant d'armes à Milan. Vous devez maintenant connoître l'Italie et l'opera buffa comme un vrai Cisalpin".VI. De Toulouse, le 12 Frimaire an X [3 décembre 1801] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. (petits manques de papier avec perte de lettre). "Quelqu'un a écrit de Paris à Lobeau, que vous passiez à Saint-Domingue en qualité de chef d'escadron, et quelques officiers ont eu la sottise de paroître le croire et de le répéter. Je leur ai dit, qu'étant porté sur le tableau des adjudants généraux conservés, c'est tout au plus si vous renoncez à cette place pour le régiment qu'on vous avoit donné, et que jamais on ne vous verroit consentir à descendre".VII. De Valence, le 13 Ventôse an X [4 mars 1802] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. (petit manque de papier). "Si votre déplacement vous éloignoit de Ham, je pense que vous n'en seriez pas fâché. Le nôtre n'est pas autant à notre avantage. Valence seroit un séjour détestable, si nous n'y étions accueillis comme nous le sommes, et reçus dans toutes les maisons".VIII. De Valence, le 10 Messidor an X [29 juin 1802] : 5 pp. (petit manque de papier). Porte essentiellement sur l'habillement du régiment.IX. De Valence, le 28 Messidor an X [17 juillet 1802] : un bifeuillet in-4 entièrement écrit. S'étend très longuement sur ses différends avec le colonel Moselle, son supérieur, qui semble au demeurant peu apprécié de ses hommes ("Je ne me suis pas déterminé sans avoir des raisons de mécontentement. Il en est que je partage avec plusieurs de mes camarades ; il en est d'autres qui me sont particulières. Les premières sont la suite du caractère du chef de brigade qui traitant avec la dernière légèreté tout ce qui a rapport au service, semble ne tenir aucun compte aux officiers de la manière dont il le font, et fait plus de cas d'une culbute faite avec lui, que de toute l'exactitude qu'on peut mettre à remplir ses devoirs").X. De Valence, le 22 Fructidor an X [9 septembre 1802] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. Sur Alexandre Bruneteau de Sainte-Suzanne.XI. De Valence, le 27 Vendémiaire an XI [19 octobre 1802] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. (petit manque de papier). Sur une inspection du régiment par le général Jean-Philippe Dorsner.XII. De Valence, le 15 Brumaire an XI [6 novembre 1802] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. Sur les faits et gestes de Moselle, ses projets de mariage, son désir de la Légion d'Honneur, etc.XIII. De Valence, le 1er Ventôse an XI [20 février 1803] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. Sur les changements prévus dans l'arme de l'artillerie.XIV. De Valence, le 30 Ventôse an XI [21 mars 1803] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. Sur le départ de Valence pour Auxonne et sur le mariage de Moselle ("Sa future est la jeune personne dont je vous ai parlé avant votre voyage de Paris. Une belle taille, de la fraîcheur, une assez jolie figure sans qu'il y ait de finesse dans les traits, de l'ingénuité, de la candeur, de la vertu surtout, tels sont les avantages qui ont séduit notre colonel, et lui ont fait fermer les yeux sur le manque absolu de fortune. La jeune personne appartient à une famille honnête, bien alliée, riche autrefois, mais absolument ruinée. Elle a été élevée à la campagne, et ne doit avoir ni talents agréables, ni ce poli dans l'éducation que donne seul l'usage de la société et de la bonne compagnie").XV. De Valence, le 3 Prairial an XI [23 mai 1803] : 6 pp. Demande de sabre d'honneur, nouvelles diverses.XVI. De Valence, le 24 Prairial an XI [13 juin 1803] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. Sur une inspection d'une semaine entière menée par le général Drouart (?).Après une lacune considérable, la correspondance ne reprend qu'en 1808 et Clerc est affecté dans les Provinces illyriennes :XVII. Aux Castelli, près de Spalato, le 15 mai 1808 : un bifeuillet in-4 entièrement écrit. Sur l'accueil préparé à Raguse pour le commandant en chef en visite.XVIII. De Zara, le 27 août 1808 : un bifeuillet in-4 entièrement écrit. Sur les opérations russes dans les Balkans.XIX. De Saint-Rambert [-en-Bugey, dans l'Ain], le 10 décembre 1808 : un bifeuillet in-4 écrit sur 2 pp. Clerc est en permission, il repartira dans 4 ou 5 jours en Dalmatie et félicite Foy pour sa récente promotion. C'est la première fois qu'il signe Clerc de Montpie, ce qui donne une indication approximative sur la date (non connue) de son adoption.XX. De Zara, le 18 janvier 1809 : un bifeuillet in-4 entièrement écrit. "Tous vos amis, et vous en avez beaucoup ici, se sont félicités de votre avancement comme d'un avantage personnel".XXI. De l'armée d'Allemagne, le 16 août 1809 : 6 pp. Sur l'utilisation de l'armée de Dalmatie dans la campagne d'Allemagne.XXII. De Trieste, le 30 mars 1810 : un bifeuillet in-4 entièrement écrit. "J'ai eu l'honneur de vous prévenir dans le temps que j'avois été nommé le 2 octobre adjudant commandant, et que par décret du 10 août j'avois été antérieurement créé chevalier de l'Empire avec 2000 francs de rente".XXIII. De Laybach, le 10 juillet 1810 : un bifeuillet in-4 entièrement écrit. Nouvelles de l'avancement et des emplois de plusieurs officiers.XXIV. De Saint-Rambert, le 1er mai 1811 : un bifeuillet écrit sur 2 pp. "J'ai reçu votre lettre du 21 avril ; vous étiez en route pour l'Espagne au moment où je vous croyois à Ham".XXV. De Saint-Rambert, le 18 mai 1811 : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. Grande et riche nouvelle : "Je me marie ; c'est une affaire décidée ; mon contrat doit se passer dans deux jours ; le mariage sera retardé jusqu'à l'arrivée de la permission du ministre, que je craindrois vraiment de ne pas recevoir en raison de la situation où je me trouve, si je n'avois intéressé quelqu'un qui approche directement le ministre. Ma future a à peine 16 ans, mais elle a été élevée avec beaucoup de simplicité et a passé presque toute sa vie à la campagne ; loin de marquer de la répugnance à épouser un homme de mon âge, elle a manifesté son goût, et a pressé elle-même sa mère de me marier avec elle. On m'a fait promettre de quitter le service le plutôt que je pourrai ; mais comme la mère est attaquée d'une maladie qui ne permet pas de penser que sa santé puisse prolonger au-delà d'un an ; que la jeune personne a de l'élévation, de l'esprit et que je la crois susceptible d'un peu de vanité, peut-être d'orgueil, je conserve l'espoir que, quand je n'aurai plus à faire qu'à elle, il me sera possible de la faire renoncer à l'engagement que j'ai pris, et même de le lui faire désirer. Sans avoir au-delà de 8 à 9 mille francs de rente, elle a 100 000 écus de fortune, ce qui joint à la mienne, fera de moi un homme vraiment riche pour mon pays".XXVI. Au bivouac à Santo Domingo, le 2 septembre 1811 : un bifeuillet in-8 écrit sur 2 pp. "Je pars d'ici pour me rendre à Madrid, où je dois porter une lettre au Roi [Joseph] ; peut-être qu'à mon retour, je vous verrai à Tolède".XXVII. De Talavera [de la Reina], le 1er décembre 1811 : un bifeuillet in-8 entièrement écrit. "La présence du maréchal a ramené à Talavera, sinon l'abondance, au moins la distribution régulière ; on y avoit été à la demi-ration pendant plusieurs jours".XXVIII. De Talavera, le 8 décembre [1811] : un bifeuillet in-8 écrit sur 2 pp. "Je vous ai mandé sous le secret que le maréchal se propose de m'envoyer à Paris, après le retour de Jardet".XXIX. De Talavera, le 22 décembre [1811] : un bifeuillet in-8 entièrement écrit. Affaires financières.XXX. De Salamanque, le 4 mai [1812] : un bifeuillet in-8 écrit sur 2 pp. Sur une recommandation d'un jeune homme de Saint-Rambert nommé Gorin, fusilier dans la 3e compagnie du 3e bataillon du 76e régiment. C'est la dernière missive conservée de Clerc avant sa mort.ON JOINT deux lettres adressées à Foy après la mort de Clerc par son frère et son père :1. De Saint-Rambert, le 13 octobre 1812 : un bifeuillet in-4 écrit sur 2 pp. par le frère de l'officier. "Je viens d'être frappé de la malheureuse nouvelle de la mort de mon frère, l'adjudant commandant Clerc de Montpie, qui a été honoré de votre amitié. Mr Salette aide de camp de S. E. Monseigneur le maréchal duc de Raguse, qui a bien voulu se charger de mettre en ordre les affaires de mon malheureux frère, me mande que quelques jours avant sa mort, il vous avait envoyé un de ses chevaux pour le prix que [vous] voudriez en donner etc."2. De Saint-Rambert, le 6 novembre 1812 : un bifeuillet in-4 écrit sur deux pp. par le père adoptif (François Grumet de Montpie). "Je n'ai reçu que tard votre lettre touchante. J'ai trouvé quelque douceur à vous voir partager mes regrets. Vous avez perdu un ami. Mon fils m'avait souvent entretenu de son attachement à votre personne. J'ai eu le plus rude moment de ma vie. C'était au-dessus de mes forces. Le même jour j'apprends la mort de mon fils et celle de sa belle-mère et l'on m'apporte à la campagne sa jeune femme presque mourante. Ce n'est que depuis quelques jours que je crois pouvoir la regarder comme hors du danger de la perdre". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, s.d. (vers 1890); in-4, [7] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et très lisible, quelques biffures, en feuilles.
Rédigé sur papier à en-tête de la Chambre des députés.Réparties en 8 titres, ces dispositions prévoient l'organisation de la défense des vieilles (titre II - Antilles et Guyane, Réunion et Diego-Suarez, Nouvelle-Calédonie, Sénégal) et nouvelles colonies (titre III - Indochine). Le texte semble antérieur à l'expédition de Madagascar. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Etat comptable manuscrit, fine écriture régulière de ces comptes aux armées (1757).
4 pages, beau document.
S.N. S.L. S.D. (vers 1870) Manuscrit in-12 ( 180 X 115 mm ), demi-percaline bronze, dos lisse janséniste, plats de papier bleu. Ce manuscrit d'une belle écriture lisible établi vers 1875 est intéressant particulièrement pour les COMPLAINTES CRIMINELLES qu'il contient. Bel état.- COMPLAINTE de DUMOLLARD. 20 pages, comportant 40 strophes.- Le Mariage aux Lanternes. 12 pages.- Les Bavards. 8 pages.- COMPLAINTE sur la mort de François LUNEAU dit MICHAUD, demeurant à Labreuille, commune de St. Chartier, noyé dans le puit de Pénézou. 16 pages, comportant 30 strophes.- COMPLAINTE de Pierre PICOT, raccourci à Marseille en Septembre 1865, pour avoir navigué sur le Fleuve Jaune. Condamné le 5 juillet 1865, exécuté le 2 septembre. 12 pages, comportant 24 strophes.- COMPLAINTE sur CODA, QUARANTA et NARDI, les trois bandits italiens condamnés à mort par la Cour d'Assise des Bouches-du-Rhône le 15 décembre 1867. Exécutés à Marseille le 27 janvier 1868 sur la Place de Sébastopol. 20 pages, comportant 38 strophes.- 8 feuillets blancs.- Fragment d'un cantique sur les hébreux. 1 feuillet.
[Paris], s.d. (janvier 1814) in-4, 7 pp., couvertes d'une écriture moyenne et très lisible (environ 20 lignes par page), en feuilles, cousu.
Accompagné d'une L.A.S. d'envoi datée du 3 janvier 1814, ce petit mémorandum littéraire est censé répondre à une objection sur un passage fameux du Phèdre de Racine (acte V, scène 6), où est rapportée à Thésée la fin de son fils Hippolyte : "Le récit de Théramène a, dit-on, une étendue, des figures et un degré de poésie, que ne comportait pas la douleur des personnages". Pour répondre à cette difficulté - bien réelle, il suffit de relire attentivement les 73 alexandrins que débite Théramène -, l'auteur explore des passages comparables dans l'Electre et l'Iphigénie de Sophocle, aini que dans l'Hécube d'Euripide. L'analyse aboutit à un jugement mi-figue, mi-raisin : "Il me semble difficile de justifier par l'exemple de Sophocle le récit de Théramène à cause de la position très différente des deux gouverneurs. Cependant, je suis bien loin de le trouver déplacé : il n'est pas prouvé du tout à mes yeux qu'il faille retrouver dans les Anciens toutes les beautés des modernes pour les approuver et il me semble que ce morceau est de ceux qui n'ont pas besoin d'être appuyés d'exemples parce qu'ils font eux-mêmes autorité".L'auteur signe "A. Costé" et commence sa missive par "Mon cher cousin" (lequel est l'érudit orléanais Barbot du Plessis), mais cela ne suffit pas à renseigner davantage sur son compte. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Cours de 3ème année, manuscrit autographe illustré par Marcelle Gartioux, suivant les cours professés par Madame Pillet. Daté 1921 sur les dessins.Texte de 22 pages, en 11 feuillets in folio, retraçant la mode depuis l'antiquité égyptienne jusqu'à la mode européenne des années 1920. et 9 feuilles in folio de papier Canson gris bleuté, rassemblant 28 dessins originaux de costumes dont 21 à la mine de plomb et encre noire aquarellés, 2 au crayon de couleurs (détails de coiffure) et 5 restés à l'encre non encore aquarellés.
Costumes historiques, très rares costumes étrangers ou régionaux. L'auteur Marcelle Gartioux est née à Uzay-le-Venon en 1900. Quelques rares rousseurs, petites traces de doigt en bordure de certains feuillet. Bon état. (GrF)
S.l., s.d. (1865) in-8, titre, 262 pp., couvertes d'une écriture fine, soignée et très lisible (environ 20 lignes par page), quelques biffures, demi-cuir de Russie vert modeste à coins, dos lisse muet, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Coupes et coins très frottés.
Mis en forme sur le tard, ce petit manuscrit regroupe, dans un ordre tout particulier, des morceaux de nature très différentes, et touchant à des sujets fort hétérogènes.1. La partie la plus cohérente et la plus intéressante est située au tout début, sous le titre de Souvenir de la retraite de Moscou, 1812, et occupe les pp. 1-43. Encore suscite t-elle bien des questions. Parmi les témoignages inédits que les années récentes ont permis d'exhumer sur cette malheureuse campagne, celui de Jean-Baptiste Cournerie présente en effet bien des originalités, qui laissent soupçonner au moins des "embellissements". A l'origine sous-chef de bureau dans une préfecture qu'il ne précise d'ailleurs pas, Cournerie n'était pas satisfait de son traitement de 1200 francs, s'ennuyait et ne se voyait pas de perspectives d'avancement, comme on dit dans les bureaux ; il demanda alors en 1812 à être muté dans l'administration militaire, fut affecté au 3e Corps d'Armée (Ney), par suite d'une recommandation de son frère. Mais les démarches qu'il dut effectuer à Paris pour faire régulariser sa situation l'empêchèrent de partir avant le 6 septembre 1812, alors que la Grande Armée était déjà en position pour le combat de Borodino. Il explique avoir fait le trajet entièrement à pieds, et être parvenu à Smolensk début novembre, alors que la retraite française est déjà engagée. Dès lors, tout ce dont il témoigne consiste dans les étapes du retour à travers Russie, Lithuanie, Pologne et Prusse, sans même qu'il ait pu participer à quelque action que ce fût. Au demeurant, une grande partie des notes se résume à des mentions d'étapes (aller, puis retour), de Meaux à Smolensk, puis de Kowno [Kaunas] à Metz.De retour à Paris le 2 avril 1813, il eut une entrevue avec Lacuée de Cessac (alors ministre directeur de l'administration de la guerre), qui entérina sa nomination, et repartit pour le théâtre de la Campagne de Saxe en mai 1813. Il demeura avec le 3e Corps d'Armée jusqu'au passage du Rhin du 7 novembre 1813.Dans les deux parties de cette relation, les anecdotes privées (notamment son amitié persistante avec un certain Barcelini, officier au Régiment d'Illyrie) l'emportent fortement sur les événements généraux.2. Le reste du manuscrit part un peu dans toutes les directions et est généralement composé en vers : des poésies sur divers sujets, mais généralement patriotiques (Chant national La Chalonnaise de janvier 1814 ; Ode sur l'abdication de l'Empereur Napoléon de 1816, etc.) ; une longue épopée bizarre de 1820 intitulée La Queue blanche (pp. 57-106) ; des pièces sur la vie rurale (La Fête du village, août 1823 ; Une ouverture de chasse, 1832) ; des morceaux politiques diversement inspirées (La France et le ministre, octobre 1829, sur les projets absolutistes du cabinet ; Elections municipales, avril 1840 ; Trois candidats à la députation, décembre 1848 ; Au club électoral, 28 décembre 1848).Enfin, il semble avoir été juré dans un procès d'assises tenu en 1852 à Coutances pour les chefs d'abus de confiance et détournement de fonds, ce qui lui donne l'occasion de dresser un tableau de l'évènement (pp. 195-203).Les dernières pièces concernent l'exposition universelle de 1858, le voyage de Napoléon III et d'Eugénie à Cherbourg en août 1858, Magenta et Solférino.Dans tous les cas, affleure en permanence la fidélité bonapartiste de l'auteur. Les lieux et personnages cités laissent penser qu'il habitait Cherbourg. Peut-être s'agit-il du même Jean-Baptiste Cournerie, signalé par les Annuaires du département de la Manche comme directeur-gérant de la compagnie qui exploitait l'incinération des varechs. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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2 vol. 160 x 213 mm, (2) ff. blancs, 254 pp. dont titre et table + (2) ff. : titre, table, (6) ff. blancs, 236 pp., pp. 236 à 250 : feuillets blancs, suivi de : "Des affections des parties génitales de la femme" : (50) ff., (3) ff. blancs. Reliure demi-basane d'époque, dos lisse, pièce de titre au dos, traces d'usage à la reliure, 1 accroc au dos du vol. 2, intérieur frais et rédigé dans une écriture régulière et propre.
Volume 1 : "Table des matières contenues. Dans cette partie. Des plaies en général - Des plaies par instruments tranchants - Des plaies par instruments piquants- Des plaies par instruments déchirants - Des plaies envénimées - Des plaies par instruments contondants - Des plaies d'armes à feu." Volume 2 : "Table des matières contenue dans ce volume - Des maladies du système osseux. Des maladies des os, produites par des causes méchaniques Dans leur continuité. - Contusions des os. - Plaies des os. - Fractures. - [Fractures] des os longs." Jean-Nicolas Marjolain (1780-1850) est un chirurgien français membre de l'Académie de Médecine et médecin du roi connu pour avoir publié en 1810 un Manuel d'Anatomie destiné à ses élèves qui pose les bases des dissections du corps humain. Il collabora ensuite, à partir de 1821, au « Nouveau Dictionnaire Médical » dont il rédigea plus dune trentaine darticles. En 1837, Marjolin entreprit la publication de son «Cours de Pathologie Chirurgicale», dont seul le premier tome parut.
S.l.n.d. (ca 1885). 1 vol. in-4°, cartonnage papier peigne. Reliure souple moderne, étiquette de titre doré sur le premier plat. (60) ff.
Très bel armorial manuscrit composé vers 1885. A chaque planche de blasons fait face leur description dans une calligraphie bicolore très soignée. Il comporte 427 armoiries dessinées, dont 408 en couleurs éclatantes, 38 blasons ne sont pas remplis (armoiries ou noms de croisés ou de maires inconnus, mais aussi 13 maires après 1791). L'armorial est divisé en plusieurs sections : - Femmes célèbres ayant résidé en Touraine - Gouverneurs et lieutenants généraux de Touraine. - Archevêques de Tours. - Maires de Tours. - Chevaliers croisés de Touraine. - Chevaliers bannerets de Touraine. - Corporations de la Touraine. - Villes. Les deux dernières sections sont restées inachevées. Celle des corporations ne comprend que les descriptions des armoiries (72), celle des villes juste esquissée devait comprendre 42 blasons.
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s.d. (vers 1924, 1 couverture cartonnée. in-12 de 39 pages manuscrites + 3 feuillets blancs ;
Victor Courtois, né le 18 septembre 1907 à Louvain (Belgique) et décédé le 21 décembre 1960 à Calcutta (Inde) était un prêtre jésuite belge, missionnaire au Bengale, en Inde, islamologue et pionnier du dialogue chrétien-musulman.. En janvier 1931 il arrive en Inde et passe trois ans au philosophat de Shembaganur, en Inde du Sud, pour l’étude de la philosophie.
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S.l. [Paris, Saint-Germain-des-Prés] s.d. [1870] in-8 demi-chagrin rouge à coins, dos à nerfs finement orné, filets dorés sur les plats, tête dorée, gardes de papier bleu fleurdelisé [Rel. de l'époque], lég. frottée
9 ff.n.ch., pp. 19-157 (les pp. 131-157 vierges), texte calligraphié par Philippe Guichard, et abondante iconographie en couleurs (2 aquarelles signées de Georges Rochegrosse, 11 cadres chromolithographiés contrecollés, 4 figures hagiographiques également chromolithographiées par Mathieu).Ce catalogue manuscrit soigneusement réalisé donne l'inventaire des ouvrages de la bibliothèque du célèbre historien légitimiste et ultramontain Jacques Crétineau-Joly (1803-1875), répartis en cinq groupes (totalisant 728 titres), ainsi que de ses principaux objets de valeur (47 reliquaires, 26 tableaux, 15 dessins, 26 émaux, 15 gravures, 39 objets divers, 6 cartonniers, etc.). Il a été confectionné pour l'un de ses fils, Henri Crétineau-Joly, grâce à la collaboration précoce du jeune Georges-Antoine Rochegrosse (1859-1938, alors âgé de onze ans seulement, peintre célèbre), de son futur beau-père le poète Théodore de Banville (1823-1891, il épousera en 1875 Marie-Elisabeth Bourotte, veuve en 1874 de Jules-Jean-Baptiste Rochegrosse), de l'illustrateur Charles Matthieu.On joint : une carte de deuil de Jacques Crétineau-Joly, mort à Vincennes le 1er janvier 1875
Bourganeuf, 10 thermidor an IV (28 juillet 1796) in-4, [4] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et très lisible, quelques ratures et biffures, en feuille.
Très intéressante pièce, brouillon d'une missive adressée depuis les profondeurs de la Creuse au journaliste Jean-Baptiste Louvet (1760-1797), alors député de la Haute-Vienne aux Cinq-Cents, et rédacteur de la Sentinelle, feuille qui continuait de combattre à la fois ("en même temps") le jacobinisme et la réaction thermidorienne, conformément à la ligne qui fut celle de son auteur.L'auteur demeure d'une grande prudence : "Citoyen Louvet, si un jour vous jugés à propos d'insérer cette notte dans vôtre journal, je vous prie de ne pas mêtre mon nom au bas. Ce n'est pas que je craigne le grand jour, mais il est, vous le sçavés, des circonstances qui commandent l'anonime. Si je signe cette lettre c'est seulement pour vôtre sûreté en cas de besoin ..."Il faut dire que le brave homme y va de main forte dans sa description des fêtes municipales du 9 thermidor, qui ne devaient sans doute pas agréer aux royalistes locaux : "Notre administration municipale nous a donné hier la mesure de son républicanisme. L'époque chérie qui rapelle l'abolition de la tyrannie a été célébré de la manière la plus mesquine et la plus ridicule. C'était plutôt une saturnale de chouans qu'une fête républicaine et la liberté y a été outragée avec indécence (...)". Suit le détail des discours, propos et chants tenus à l'occasion, et qui ne semblaient pas respirer le "patriotisme".De surcroît, le Maritaud qui signe cette épître n'est pas un inconnu : il nous semble bien correspondre à ce Léonard Maritaud, notaire à Bourganeuf, né le 9 mai 1748, mort après 1822, et dont le chanoine Parinet publia en 1929 une partie des Mémoires, dans les Mémoires de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, tomes XXIV (pp. 85-105, 293-313 et 604-631) et XXV (pp. 235-260 et 432-466). Pendant la Révolution, il fut également procureur, puis juge du district et juge au tribunal de sa ville. Ce texte important consiste en une suite très libre d'observations rédigées au jour le jour sur les événements et les personnages de sa ville de 1787 à 1822 (avec une interruption de 1796 à 1805), et dont la majeure partie est demeurée inédite.Cf. Carriat (Amédée) : Dictionnaire bio-bibliographique des auteurs du pays creusois, p. 335. Fierro ne signale même pas la publication de Parinet. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, 25 frimaire an II (15 décembre 1793) in-folio (41 x 25 cm), avec une belle vignette en-tête à motif maritime gravée par Alexandre Tardieu d'après Gatteaux, en feuille.
Pièce manuscrite avec signatures autographes de Jean Dalbarade (1743-1819, ministre de la marine et des colonies du 10 avril 1793 au 2 juillet 1795), de L'Épervier, de Garniez.Un enseigne entretenu était un officier auquel tous les services étaient comptés à l'année et sans interruption, à la différence du régime ordinaire (où on ne touchait de solde qu'en service actif). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, 1815 in-8, [4]-73 pp., maroquin cerise à long grain, dos à nerfs orné de filets, pointillés et fleurons dorés, encadrement de double filet doré sur les plats, guirlande dorée sur les coupes, tranches dorées, guirlande de volutes dorées intérieure, gardes doublées de tabis vert (Thouvenin).
Le député du Gard.La carrière de député d'Anne-Henri Cabet de Dampmartin (1755-1825) fut brève (1813-1814) et provient de sa présentation par le collège électoral du Gard au Corps législatif en 1813. Le Sénat conservateur l'y fit entrer le 6 janvier 1813 comme député du Gard et c'est ainsi qu'il siégea à la première Chambre des Députés de la Restauration, y prenant assez occasionnellement la parole pour défendre des positions au demeurant libérales et modérées, qui contrastent avec sa future aversion des "régicides" (cf. les lignes qu'il consacre dans une autre partie de ses Mémoires à son prédécesseur Massieu au Dépôt de la Guerre). La réunion des discours inédits manuscrits et des discours imprimés.La plupart de ses interventions n'eurant pas l'honneur d'une publication, et on sera content de les trouver ici, en-dehors des pesants recueils parlementaires : opinion sur la méthode d'opiner (26 juin 1814) ; vote sur la proposition visant à dénommer "Parlement" la Chambre des Pairs et celle des Députés (16 juillet), etc. Le tout est lié par des considérations de motifs et des détails d'histoire de la session.Ont été reliés à la suite les quelques discours imprimés de Dampmartin :I. Opinion prononcée par M. Dampmartin, sur la loi relative à l'importation des fers étrangers. Séance du 1er octobre 1814 ([Paris], Hacquart, s.d. [1814], 11 pp.). - II. Opinion de M. Damp-Martin, sur le projet de loi relatif aux biens des émigrés. Séance du 26 octobre [Paris], Hacquart, s.d. [1814], 8 pp.). - III. Rapport fait au nom de la commission centrale, par M. dampmartin, relatif au rétablissement des Ecoles militaires. Séance du 12 novembre 1814 [Paris], Hacquart, s.d. [1814], 8 pp.). - IV. Opinion de M. Dampmartin, sur le projet de loi relatif à la réduction du nombre des membres de la Cour de Cassation. Séance du 24 décembre 1814 ([Paris], Hacquart, s.d. [1814], 7 pp.).Précieux exemplaire de l'auteur lui-même avec double vignette ex-libris : légendée ("Bibliothèque de A.H. Dampmartin, commencée en 1775") sur les premières gardes ; armoriée, sur les dernières.Très bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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S.l.n.d. (ca 1785). 1 vol. petit in-folio, veau blond, dos à nerfs orné de doubles filets et de roulettes dorées, pièce de titre en maroquin La Vallière. Reliure du XIXe s. Quelques épidermures. Ex-libris de Louis Humert au contreplat. 174 pp.
Notes diverses recueillies par l'abbé Darche au XVIIIe s. Ce manuscrit comprend les éphémérides, événements tragiques ou singuliers depuis 523 jusqu'au XVIIIe s.
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Manuscrit autographe signé de 6pp. grand in-4, ( rédigé au verso de 5 feuillets à l'en-tête du Ministre de l'Instruction Publique, sous-secrétariat d'Etat aux Beaux-arts ). Compte-rendu d'une visite sur le front., titré par l'auteur " Des cinémas pour les Poilus". Manuscrit à l'encre d'une plume large, plusieurs ratures, surcharges et ajouts . Armand Dayot, alors Inspecteur général des Beaux-arts, rend compte d'une visite dans les tranchées " Je reviens aussi de l'enfer, mais je n'y ai rencontré que des héros... J'allais dire des Dieux. Ici ni gémissements plaintifs, ni larmes de désespoir " coulant intarissables du creux des orbites"... Partout autour de moi.... dans tous les coins et recoins de cet inextricable labyrinthe... soldats presqu'improvisés, parfois sordidement vêtus de glorieux haillons, après tant de longs mois de souffrance et de combats , la barbe rude, le teint brulé mais les yeux pleins de flammes et le sourire aux lèvres, ce bon sourire français si près de la blague et de la chanson...". Il fait part de son émotion, voire " d'une vive commotion lorsque le premier obus de 150 éclata à une cinquantaine de mètres " ... Puis Dayot s'entretient avec l'officier " sous un abri casematé et blindé, que le bruit de la canonnade faisait trembler " qui l' interrroge sur les soldats : " ...que pensez-vous de nos poilus ?... Je pense que chacun d'entre eux mérite une statue ". L'interlocuteur de Dayot reconnait que ce serait " une excellente aubaine pour les sculpteurs ... mais ... assure... nos Poilus n'en demandent pas tant; Tachez seulement d'obtenir pour eux quelques ( rayé), un appareil cinématographique...". L' officier poursuit " tant que nos Poilus sont en première ligne, tout va bien. Devant la mort le moral est excellent... (le soldat) est immobile , comme un bronze....un braconnier à l'affut....Puis vient l'heure du repos, l'heure où tout danger disparait.. Alors les nerfs se détendent, les songes nostalgiques montent du fond de l'âme, et le Poilu loin de toute distraction , s'ennuie. C'est l'heure du cafard..." . Devant ce plaidoyer pour le cinéma , Dayot note de demander au Journal Le Matin de faire connaitre ce souhait " et je serai bien surpris que cette mesure salutaire ne se généralise pas bientot sur tous les fronts de bataille"... L' officier précise encore " Mais surtout pas de films tristes, pas de drames larmoyants, mais des histoires "bien rigolotes" avec de jolies petites femmes... Tuons le cafard pour mieux tuer le Boche...". Dayot revenu à l'arrière, prend des notes sur sa visite, il écrit son compte-rendu dans une chambre de la sous -préfecture (?) à tous vents, dans une ville où "le jardin est bouleversé par les obus", où les maisons s'écroulent. Il pourrait s'agir de Baccarat ( nom figurant à la fin de ses notes).
Témoignage empli d'admiration et d'une certaine naiveté , de nombreuses références à la bravoure des hommes, à la gloire et au destin de la nation, Armand Dayot était , en 1918, Inspecteur général des Beaux-art. Historien, critique d'art, journaliste, homme de lettres, son compte-rendu est riche en détails, précis, un peu emphatique mais il reste mesuré dans ses élans et se veut modeste quant à son role de spectateur et témoin, et quant à l'importance relative de son propos : distraire les soldats au front. D'après une inscription postérieure au crayon sur la 1ère page et le texte même de Dayot, un article tiré de ces notes aurait pu paraitre dans le Journal " Le Matin" en 1918, mais sans certitude, la fin de la guerre proche a pu ajourner sa parution. (Reu-Bur)
SLND [France, circa 1830] 1830 1 vol in-12° oblong ( 230 x 143 mm) de: 90 ff manuscrits à l'encre brune de chansons avec les partitions notées sur des portées tracées en rouge. Registre musical constitué de papiers de plusieurs grammages et couleurs relié en demi-maroquin rouge à grains longs d'époque, dos lisse orné et titré à l'orplats recouverts de papier à la colle rouge immitant le maroquin, avec roulette dorée en encadrements et "Mlle Maria Vallon" en lettres dorées au centre du premier plat.
Charmant recueil manuscrit de poche réunissant des chansons et airs de guitare finement calligraphié par Mlle Maria Vallon. Sa propriétaire, dont le nom est frappé en lettres dor sur le premier plat, a réuni dans ce registre titré « Romances Guitares » les pièces suivantes : Le pré au cercle. Robert le diable. Lampa ou la fiancée de marbre, musique de F Herold [Louis-Joseph-Ferdinand Hérold (1791-1833), compositeur français]. Romance. Le bon pasteur. Le jeune homme charmant. Les souvenirs denfance. La petite batelière. La jeune insulaire. Dis-moi si tu mentends. À mon ange gardien. Mouette de portier. La jeune fille. La Marguerite. Jai cru le revoir. Les jolis mots. Lamant timide. La fille du pécheur. A quoi sert-il dêtre jolie. Grandeur et simplicité. Dormirez-vous encore longtemps. Je ne men souviens plus. La jeune napolitaine. Le vieux tambour. Marie, ma douce Marie. Le retour en Provence. Lenfant Trouvé. Adrien et Médor. Le bonheur de se revoir. La chanteuse. Reviens à moi. Adieu, soit moi fidèle. Mon cur est en peine. Rondes du pré au clair. La ronde du plaisir. Ronde villageoise. Chaque texte est accompagné de portées tracées à lencre rouge sur lesquelles la musicienne a noté les musiques. Le style de la reliure et le papier permettent de dater ce recueil vers 1830. Beau document conservé dans sa condition dorigine. 1 oblong vol. 12mo (230 x 143 mm) of: 90 ff manuscripts in brown ink of songs with musical scores written on staves drawn in red. Musical register consisting of papers of various weights and colors bound in red long-grain half morocco of the period, smooth spine decorated and titled in gilt, covered with red paper imitating morocco, with gilt roulette framing and Mlle Maria Vallon in gilt letters in the center of the front cover. A charming handwritten pocket collection of songs and guitar tunes, finely calligraphied by Mlle Maria Vallon. Its owner, whose name is stamped in gold letters on the front cover, has compiled the following pieces in this register entitled Romances Guitares: Le pré au cercle. Robert le diable. Lampa ou la fiancée de marbre, music by F Herold [Louis-Joseph-Ferdinand Hérold (1791-1833), French composer]. Romance. Le bon pasteur. Le jeune homme charmant. Childhood memories. The little boatwoman. The young islander. Tell me if you hear me. To my guardian angel. Seagull porter. The young girl. Marguerite. I thought I saw him again. Pretty words. The shy lover. The fisherman's daughter. What good is it to be pretty? Grandeur and simplicity. Will you sleep for much longer? I don't remember. The young Neapolitan girl. The old drummer. Marie, my sweet Marie. The return to Provence. The foundling. Adrien and Médor. The joy of seeing each other again. The singer. Come back to me. Farewell, be faithful to me. My heart is in pain. Rounds in the clear meadow. The round of pleasure. Village round. Each text is accompanied by staves drawn in red ink on which the musician has notated the music. The style of the binding and the paper allow us to date this collection to around 1830. A beautiful document preserved in its original condition.
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[MANUSCRIT DE GASTRONOMIE ET REMEDES/MANUSCRIPT OF GASTRONOMY AND POTIONS].
Reference : 6398
(1800)
SLND [France, 1800 et après]. 1800 1 vol petit in-4° (218 x 165 mm) de: [62] ff manuscrits à l'encre brune et noire et [10] ff bl et 23 feuillets volants manuscrits de recettes rédigées sur papiers divers (rares taches ou rousseurs). Demi-parchemin de réemploi d'époque 1800, dos de parchemin de réemploi muet, plats recouverts de papier à la colle rose à motifs exagonaux, lacets de toile.
Passionnant recueil manuscrit contenant environ 220 recettes de cuisine, remèdes et techniques à usage domestique rédigé par une main féminine à partir du début du 19éme siècle et utilisé et complété par plusieurs générations. Notre manuscrit est rédigé à lencre dune écriture soignée sur un petit registre relié vers 1800, comme en atteste son papier et sa reliure. Les premiers et derniers feuillets semblent dune écriture différente, le reste est de la main dune autrice qui ne donne pas son nom mais indique celui ses amies lui ayant communiqué les recettes : Nathalie Danié, Mme Dodin, Mme Gaudry, Mme de Fondville, Mme de Quinerot, Mme de la Ferriere , Mme de Montsaulnin [famille de Bourgogne], Mme Champeaux, Mme de Maupas, Mme de Maistre, Mme de Bremont, Mlle Des Noyers, Mme de Vergennes Notre autrice indique en outre pour une recette la référence de louvrage de cuisine : « Le cuisinier des cuisiniers » [Jourdain Lecointe, Paris, 1825]. Le recueil est constitué majoritairement de recettes de cuisine et donne aussi des recettes de potions médicales et des techniques pour lentretien dune maison. Les recettes de cuisine concernent toute sorte de plats, desserts, entremets, boissons avec pour chacune les ingrédients et les indications de préparation et de cuisson : « Recette de sirop de miel. Curaçao. Sirop de vinaigre. Gâteau damande. Vinaigre de table. Recette pour faire des cornichons. Recette contre les allergies, coups de sang et humeur glaireuse. Recette deau de Cologne. Recette contre lempoisonnement causée par le vert-de-gris. Recette de Tafia dorange donné par Madame Bourcier. Potion calmante, gelée de viande. Gelée de pommes. Sirop des quatre fruits. Manière de faire les beignets. Gelée de pommes à lorange. Babas. Charlotte russe. Recette pour faire le petit salé. Conserve de tomates pour lhiver. Gâteau anglais. Confiture de cerises. Remède pour les douleurs de côté. Recette de leau divine. Recette du sirop dorge. Recette pour le mal de dents. Cire pour les crevasses et la dureté de la peau. Recette pour faire les fondues. Onguent de poireaux. Recette pour faire des macarons. Manière de conserver les petits pois. Pain à la Reine. Recette pour faire de bons jambons. Recette pour conserver des ailes et des cuisses doie. Gâteau de Savoie fait avec de la farine de pommes de terre. Tour damandes. Riz à la créole. Marmelade de prune. Encaustique pour les parquets. Gâteau de riz. Onguent divin. Pain dépices de Reims. Manière de faire le gruau. Recette pour faire de leau de Cologne. Sirop de gomme. Gelée de groseille à la framboise. Crème aux amandes. Recette pour faire des tablettes de fleurs dorange. Veau au riz. Manière de nettoyer létain de Cornouaille. Sirop de guimauve. Sirop de cerise. Recette pour nettoyer les cuivres. Recette dencaustiques. Pain perdu. Fécule de pommes de terre. Côtelettes de veau aux fines herbes. Tisane calmante pour les toux dirritation. Remède pour les entorses. Omelette soufflée. Sirop de mou de veau. Pâte damandes pour les tourtes. Boudin blanc. Cheveux dange. Confiture de poire dAngleterre. Pommade pour empêcher la petite verole de marquer. Remède pour couper la fièvre. Rognon de veau en timbale. Massepain glacé. Pommade pour les cheveux. Croquettes duf. Sucre dorge en bâton. Bonbon au caramel. Gratin doignons. Pommes de terre à langlaise. Gâteau de mousseline. Galettes sucrées. Croquettes de volaille et de pommes de terre. Remèdes pour les douleurs de rhumatismes. Collyre pour calmer lirritation des yeux. Gelée de varech. Génoise. Sanguine. Manière de faire des chaussons pour enfants. Peinture de safran pour faire circuler le sang. Vin anti scorbutique. Morue aux pommes de terre. Encaustiques pour les parquets. Gelée de groseilles. Mousse au chocolat. Pudding. Buf à la paysanne Exemple de recette : « Cheveux dange. Recette donnée par Madame de Fondville. Couper des carottes par tranche et pelées jusquau cur que vous ne mettez pas. Couper également lécorce dun citron par bande et pressant le jus. Mettez une livre de carottes ainsi préparées avec votre pelure deux citrons et son jus dans une casserole. Trois quartons de sucre et trois pointes deau froide. Faites bouillir jusquà ce que leau soit consommé et que le jus ait de la consistance. Il faut près de quatre heures pour la cuisson. Ayez soin que la casserole soit couverte et faite attention à ne mettre que la pelure Jaune du citron, la blanche donnerait de lamertume ». Le recueil est truffé dune vingtaine de recettes supplémentaires rédigées sur divers papiers et glissés entre les pages. Beau document, parfaitement conservé dans son joli cartonnage dorigine. 1 small vol. 4to (218 x 165 mm) comprising: [62] manuscript pages in brown and black ink and [10] blank pages, plus 23 loose manuscript pages of recipes written on various types of paper (rare stains or foxing). Reused half-parchment from the 1800s, reused parchment spine without title, covers covered with pink paper with hexagonal patterns, cloth laces. Fascinating manuscript collection containing around 220 recipes, remedies, and techniques for domestic use, written by a woman in the early 19th century and used and added to by several generations. Our manuscript is written in ink in neat handwriting in a small register bound around 1800, as evidenced by its paper and binding. The first and last pages appear to be in a different handwriting, while the rest is in the hand of an author who does not give her name but indicates those of her friends who gave her the recipes: Nathalie Danié, Mrs. Dodin, Mrs. Gaudry, Mrs. de Fondville, Mrs. de Quinerot, Mrs. de la Ferriere, Mrs. de Montsaulnin [family from Burgundy], Mme Champeaux, Mme de Maupas, Mme de Maistre, Mme de Bremont, Mlle Des Noyers, Mme de Vergennes... Our author also indicates the reference for one recipe in the cookbook: Le cuisinier des cuisiniers [Jourdain Lecointe, Paris, 1825]. The collection consists mainly of recipes, but also includes recipes for medicinal potions and techniques for housekeeping. The recipes cover all kinds of dishes, desserts, entremets, drinks, etc., each with a list of ingredients and instructions for preparation and cooking: "Recipe for honey syrup. Curaçao. Vinegar syrup. Almond cake. Table vinegar. Recipe for making pickles. Recipe for allergies, high blood pressure, and phlegmy moods. Recipe for cologne. Recipe for poisoning caused by verdigris. Recipe for orange tafia given by Madame Bourcier. Calming potion, meat jelly. Apple jelly. Four-fruit syrup. How to make doughnuts. Apple jelly with orange. Babas. Russian charlotte. Recipe for making petit salé. Preserved tomatoes for winter. English cake. Cherry jam. Remedy for side pains. Recipe for divine water. Recipe for barley syrup. Recipe for toothache. Wax for cracked and hard skin. Recipe for making fondues. Leek ointment. Recipe for making macaroons. How to preserve peas. Queen's bread. Recipe for making good hams. Recipe for preserving goose wings and thighs. Savoy cake made with potato flour. Almond tower. Creole rice. Plum marmalade. Floor polish. Rice cake. Divine ointment. Reims gingerbread. How to make gruau. Recipe for making cologne. Gum syrup. Redcurrant and raspberry jelly. Almond cream. Recipe for making orange blossom tablets. Veal with rice. How to clean Cornish pewter. Marshmallow syrup. Cherry syrup. Recipe for cleaning copperware. Recipe for polishes. French toast. Potato starch. Veal cutlets with herbs. Soothing herbal tea for irritating coughs. Remedy for sprains. Soufflé omelet. Veal syrup. Almond paste for pies. White pudding. Angel hair. English pear jam. Ointment to prevent smallpox scars. Remedy to reduce fever. Veal kidneys in a timbale. Iced marzipan. Hair ointment. Egg croquettes. Barley sugar sticks. Caramel candy. Onion gratin. English-style potatoes. Muslin cake. Sweet pancakes. Chicken and potato croquettes. Remedies for rheumatic pain. Eye drops to soothe eye irritation. Kelp jelly. Sponge cake. Bloodroot. How to make children's slippers. Saffron paint to stimulate blood circulation. Anti-scurvy wine. Cod with potatoes. Floor polish. Redcurrant jelly. Chocolate mousse. Pudding. Beef à la paysanne... Recipe example: "Angel hair. Recipe provided by Madame de Fondville. Cut carrots into slices and peel them down to the core, which you do not use. Also cut the peel of a lemon into strips and squeeze the juice. Put a pound of carrots prepared in this way with your lemon peel and juice in a saucepan. Add three quarters of a pound of sugar and three pinches of cold water. Boil until the water has evaporated and the juice has thickened. It takes about four hours to cook. Make sure the saucepan is covered and be careful to only use the yellow peel of the lemon, as the white part will make it bitter." The collection is peppered with around twenty additional recipes written on various pieces of paper and slipped between the pages. A beautiful document, perfectly preserved in its attractive original cardboard cover.
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256 pages in4 - Reliure bradel cartonnée - Trés bon état intérieur -
Au total, sept notice d'inégale longueur sur les sujets suivants: "Sur le calendrier romain" (49 pp); Sur les Monnaies romaines (9 pp); Sur la versification latine (22 pp); Sur la versification française (10 pp); Sur les tropes (153 pp) et "Sur la Sténographie" (10 pp) - Chaque page est encadrée d'un filet à l'encre noire - Les dernières pages sont vierges -
Largentière, de 1905 à 1932, 1 br., dos entoilé. in-8 manuscrit de 34 pp. + 1 feuillet de table, 3 feuillets dont 2 tapuscrits, joint 1 portrait photo de l'auteur ;
Recueil de poèmes manuscrits.Gaston Delbac, poète de Largentière.
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Brest, s.d. [circa 1868]. 1868 1 vol. in-4° oblong (350 x 260 mm) entièrement manuscrit sur portées imprimées de : [63] ff. (dont faux titre, titre et table). Demi-chagrin rouge d'époque, dos à faux nerfs ornés et titré à l'or, double encadrement de filets à froid sur les plats, dédicace frappée à l'or sur le premier plat: "Hommage à son exellence L'Amiral Charles Rigault de Genouilly, Ministre de la marine et des colonies", gardes de papier moiré (taches). (Petits défauts d'usage et taches sur les plats).
Recueil manuscrit de 31 airs nationaux de divers pays notés sur des portées imprimées. Son auteur, Léon-Prudencio Chic (1819-1916), né à Oviedo en Espagne, est compositeur et chef de musique des équipages de la flotte de la division de Brest. Les 31 airs manuscrits sont soigneusement notés à lencre noire sur des portées imprimées (24 par feuillet) et certaines partitions comportent des annotations de lauteur. Sur les 3 derniers ff. des notes de musiques sont écrites au crayon gris, laissant penser que ce sont des compositions originales de Chic qui sajoutent aux 31 partitions. Les airs sont "arrangés spécialement pour les musiques de la flotte de manière à pouvoir être exécutés tout aussi bien par 10 instrumentistes que par les musiques les plus nombreuses. Chic écrit donc ses partitions pour quelles puissent être adaptées par des orchestres composés de différents musiciens: clarinette, saxophone, basse, trombone, flûte, contrebasse, batterie, etc. Parmi ces airs nationaux de divers pays du monde (France, Norvège, Chili, Etats-Unis, Pérou, Egypte, Grèce, Chine) se trouvent deux Domine Salvum: composition musicale qui servit d'hymne national et royal à la France, lors de la célébration de la messe durant l'Ancien Régime. Recueil offert en hommage à son excellence l'Amiral Charles Rigault de Genouilly (1807-1873), ministre de la Marine et des Colonies, selon la mention dorée frappée au centre du premier plat. Durant sa carrière, il mena notamment une expédition maritime de colonisation en Chine puis au Vietnam et est l'un des fondateurs de la Société des secours aux naufragés à laquelle il légua la plus grosse partie de sa fortune. Beau document original conservé dans sa reliure dorigine. Liste des airs: 1. Air Français; 2. Domine Salvum (pour les cérémonies religieuses); 3. Domine Salvum (pour être joué aux couleurs); 4. Air Anglais; 5. Air Russe; 6. Air Autrichien; 7. Air Belge; 8. Air Hollandais; 9. Air Prussien (voir lair anglais); 10. Air Bavarois; 11. Air Suédois (voir lair anglais); 12. Air Norvégien; 13. Air Espagnol; 14. Air Suisse; 15. Air Danois; 16. Air Portugais; 17. Air Italien; 18. Air Romain, 19. Air Américain; 20. Air Brésilien; 21. Air Buenos-Ayres; 22. Air Montévidéo; 23. Air Chilien; 24; Air Péruvien; 25. Air Mexicain; 26. Air Turc; 27. Air Grec; 28. Air Egyptien; 29. Air Persan; 30. Air Chinois; 31. Hymne de Riégo (Air Espagnol repris après les événements de 1868). 1 vol. 4to oblong entirely handwritten on printed staves of : [63] ff. Contemporary red half-chagrin. Manuscript collection of 31 national airs from various countries noted on printed staves. Its author, Léon-Prudencio Chic (1819-1916), born in Oviedo, Spain, was composer and chief of music for the crews of the Brest division fleet. The 31 handwritten arias are carefully noted in black ink on printed staves (24 per sheet) and some scores include annotations by the author. On the last 3 ff. music notes are written in grey pencil, suggesting that they are original compositions by Chic, which are added to the 31 scores. The tunes are "specially arranged for the music of the fleet so that they can be played by 10 instrumentalists as well as by the most numerous musics" [translated from French]. Chic therefore writes his scores so that they can be adapted by orchestras composed of different musicians: clarinet, saxophone, bass, trombone, flute, double bass, drums, etc. Among these national airs from various countries of the world (France, Norway, Chile, United States, Peru, Egypt, Greece, China...) are two Domine Salvum: a musical composition that served as the national and royal anthem of France during the celebration of mass during the Ancien Régime. A collection offered in homage to his Excellency Admiral Charles Rigault de Genouilly (1807-1873), Minister of the Navy and Colonies, according to the golden mention struck in the center of the first plate. During his career, he led a colonial maritime expedition to China and then to Vietnam and was one of the founders of the Shipwreck Relief Society to which he bequeathed most of his fortune. Beautiful original document preserved in its original binding. List of the musics: 1. Air Français; 2. Domine Salvum (pour les cérémonies religieuses); 3. Domine Salvum (pour être joué aux couleurs); 4. Air Anglais; 5. Air Russe; 6. Air Autrichien; 7. Air Belge; 8. Air Hollandais; 9. Air Prussien (voir lair anglais); 10. Air Bavarois; 11. Air Suédois (voir lair anglais); 12. Air Norvégien; 13. Air Espagnol; 14. Air Suisse; 15. Air Danois; 16. Air Portugais; 17. Air Italien; 18. Air Romain, 19. Air Américain; 20. Air Brésilien; 21. Air Buenos-Ayres; 22. Air Montévidéo; 23. Air Chilien; 24; Air Péruvien; 25. Air Mexicain; 26. Air Turc; 27. Air Grec; 28. Air Egyptien; 29. Air Persan; 30. Air Chinois; 31. Hymne de Riégo (Air Espagnol repris après les événements de 1868).
Phone number : 06 81 35 73 35
41 partitions manuscrites, environ 55 feuillets de musique notée avec les paroles, il s'agit essentiellement de copies d'oeuvres. Partitions de format in-8° ou in-4°, représentant les airs et oeuvres joués par la Schola Cantorum de Bruxelles, vers 1925. Ces feuilles ont été rassemblées par la peintre et pianiste Marie-Luise Verwée, dans deux chemises de papier beige, à l' intérieur des quelles sont indiqués au crayon les titres et noms des compositeurs.
On y trouve des chansons de R. de Lassus, Arthur Verhoeven, Claudin jeune, Meulemans, Claude Debussy, Jan van Ockeghem, Gevaert, Haendel, Bach, Anerio, Mathieu Asola, Paul Gilson, Clément Jannequin, P. de Manchicourt,etc.. Il s'agit pour une grande partie de partitions pour basse. on joint un programme de Concert de Bruxelles de janvier 1926. ( GrET)
Sans lieu. 1745. 2 parties en 1 volume in-8 pleine basane racinée, dos à 5 nerfs orné de fleurons et d'une frise à l'imitation du XVIIIe siècle, gardes marbrées, tranches dorées. Pages de titre imprimées et illustrées, exemplaire réglé, portées à l'encre rouge et notes et textes à l'encre noire, 213 pages, 3 pages vierges et 4 pages de table pour Duo, 81 pages, 1p. vierge et 3 pages de table pour Trio. Malgré leur appellation sur les titres les musiques semblent être à une seule voix. Première page blanche poussiéreuse, titre de Duo un peu taché, rousseurs légères et marginales dans la partie supérieure des pages de Trio, les 2 dernières poussiéreuses et lgt abîmées, malgré cela, très bel exemplaire à l'écriture élégante et parfaitement lisible.
LITTERATURE.,MANUSCRIT.,BEAUX ARTS.,MUSIQUE.,LIVRES ANCIENS.,LIVRES DU XVIII°.
312 pages grand in4 - Reliure demi basane brune, dos lisse, plats percaline mors frottés, petits accrocs aux coiffes - Trés bon état intérieur -
Intéressant et long manuscrit à l'usage des médecins ou des sages-femmes, sans doute un cours alliant la théorie (anatomie, etc..) dans une première partie avec la pratique dans la seconde - Milieu du XIXéme siècle -
France, fin XVIIIe s, in-12, non paginé (60 pp.), Broché, feuillets réunis en un cahier cousu, titre manuscrit sur le premier plat, Écriture à l'encre noire sur papier blanc et azuré, marge réglée au crayon. Cahier manuscrit rédigé par un chirurgien major du régiment de Mestre de Camp général des Dragons à Joinville. Cette unité de cavalerie de l'Ancien Régime est devenue le 10e régiment de dragons à la Révolution. L'auteur identifie certaines fièvres et maladies, dont la pleurésie, l'esquinancie, la colique néphrétique, les rhumatismes, la fièvre puerpérale, la chaude-pisse, etc. : pour chacune, il propose des traitements ? lavements, frictions, saignée... ? et recettes de remède à base de plantes, miel, champignons, minéraux, bouillons de viande, etc. Couverture rigide
Bon non paginé (60 pp.)