Scène de maison close. Beau dessin érotique non signé mais atribuable à Vertès ? Pas de couverture Très bon 15 x 18 cm
Montmartre, octobre-décembre, 1949. Manuscrit à l'encre bleue et noire et tapuscrit de 218 feuillets chiffrés in-quarto (27,5 x 21 cm), en feuilles, becquets, sous étui cartonné bordé et chemise de vélin rempliée, titre manuscrit à l'encre noire sur le plat supérieur. 
Manuscrit autographe signé de cette chronique montmartroise racontée par Jean Vertex, ami de de Maurice Utrillo qui illustra l'édition originale (Paris, chez l’Auteur, 1950) : « Jusqu’alors Utrillo s’était toujours refusé à illustrer des livres, mais cette fois, il n’a pas su résister à l’amitié de Jean Vertex ni à la joie d’enrichir un volume qui évoque les années laborieuses et tourmentées qu’il vécut sur la Butte auprès de Suzanne Valadon, sa mère » (Préface).Jean Vertex, nom de plume de Jean-Marie Sau (1904-1971) était poète, essayiste, auteur dramatique et producteur à la Radio Télévision française. Premier jet très corrigé de ce récit écrit entre octobre et décembre 1949 dont de nombreux passages furent biffés mais restent parfaitement lisibles. Le titre ainsi que de nombreux feuillets sont tapuscrits : Jean Vertex, Le Village inspiré. Chronique (Montmartre : 1920-1950) Introduction de Marcel Aymé. Illustrations de Maurice Utrillo et de Lucie Valore. Les derniers seize feuillets correspondent à des ajouts au texte principal. Ce manuscrit de travail sans la préface de Marcel Aymé - la pagination erratique et augmentée de bis, ter etc. commence au feuillet 17 - est illustré dans le texte d'une photographie d'un clocher de province (f.56), et de six illustrations coloriées (ff. 102, 103, 105, 106, 113, 155) attribuables à Lucie Valore qui assura l'illustration dans le texte de l'édition originale (pseudonyme de Lucie Veau, 1878-1965, artiste peintre). Un dessin au crayon noir sur papier quadrillé représentant une toile cubiste, placé entre les feuillets 69 et 70 porte la légende : [En 1902], 1e toile cubiste connue (…} la déclaration de Vertex selon les confidences d'André Utter et certfiée par celui qui l'a vue et qui a été son disciple. E. Heuzé 26 mai 1937, 38 r. Raincy en l'atelier d'André Utter (Edmond Heuzé, 1883 -1967, peintre, dessinateur, illustrateur et écrivain, proche d'André Utter peintre, 1886-1948, second mari de Suzanne Valadon et beau-père de Maurice Utrillo le temps de cette union). Le papier à en-tête utilisé provient de plusieurs sources dont la « Société d'armement et de constructions navales 1 rue de Courcelles Paris 8e », « À la belle ouvrage de la Butte éditions de haut luxe 102 rue Lepic », « Notre siècle revue diplomatique culturelle économique », « Les Amitiés de Montmartre Association internationale de bienfaisance par la coopération intellectuelle et artistique ».Précieuse pièce d'histoire montmartroise, rédigée par le «villageois» Jean Vertex. 
Sur papier deuil (1857) à l’abbé Bastide : il recommande le correspondant de son fameux journal L’Univers. On joint une carte de visite de François Veuillot datée 1912. 
Carte signée par Pierre Veuillot (1913-1968), archevêque coadjuteur de Paris, puis cardinal. Carte datée du 1er décembre 1966. On joint le faire-part de ses obsèques à Notre-Dame à Paris, ainsi qu'un laissez-passer pour y assister. En feuilles Très bon Paris 1966 
édition originale
 P., 2 Juillet 1582. 1 pp. demi in-folio, manuscrite signée d'Henri (Henry) de Fors. 
Henri de Fors, seigneur de Fours, Rougemont, Saint-Clair-sur-Epte (canton de Magny-en-Vexin), gentilhomme ordinaire de la chambre. Page légèrement effrangée, écriture très lisible, bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €) 
 2 pages in12 - bon état -
Il a rencontré Robert Greg qui s'intéresse à "Jeanne la mince" de Paul Guth et envisage de réaliser le film - "Je me réjouis d'être ainsi un peu le parrain de Jeanne. Cela devrait aboutir avec une transposition en époque. Greg et moi sommes optimiste..." - Il évoque ensuite ses ennuis de santé - 
 2 pages in8 + enveloppe - bon état -
"Au grand age qui est le mien.... quel réconfort ...de ne pas se sentir tout seul et de conserver cette vivante attache avec ce qui est encore la vie.."..- Il parle des amis...Pagnol, ..Genevoix... et des trahisons - 
Citta del Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana 2003 xliv + 672pp., 25cm., in the series "Studi e Testi" vol.413 ("Cataloghi sommari e inventari dei fondi manoscritti" vol.7), pages uncut, fine condition
Très importante lettre autographe signée Julien Viaud, non datée. Loti écrit encore une fois à son ancien ami intime Joseph BERNARD. On sait que celui-ci a rompu de façon brutale et définitive d'avec son "ami" après leur séjour au Sénégal. Toute sa vie Loti regrettera celui qui fut son frère chéri ... Très bon s.l. s.d. 
Paris, Charpentier et Cie, 1884 ; in-12, demi-chagrin maroquiné bordeaux, dos à nerfs, titre doré, filet doré sur les plats, plats et gardes de papier marbré fait-main, couverture et dos conservés, non rogné (reliure moderne) ; (4), 291 pp., (1) p.
EDITION ORIGINALE, GRANDE SIGNATURE AUTOGRAPHE DE GABRIEL VICAIRE AVEC "JUIN 1884" sur la couverture dont le dos conservé est partiellement manquant. Les classiques rousseurs sont présentes, plus ou moins selon les endroits, bel exemplaire dans l'ensemble de ce chef d'oeuvre de la poésie, dans une reliure sobre, très élégante et bien établie. 
 
								 
							Phone number : 06 60 22 21 35
Vicente BLASCO-IBANEZ - [Valence 1867 - Menton 1928] - Ecrivain et homme politique espagnol
Reference : 34960
 1 page in8 - bon état - 
Il lui envoie deux volumes de son "Historia de la guerra" - Il est heureux de lui offrir en témoignage de son affection - 
L.A.S. Juliennas (sic) datée du 9 octobre 1827 en tant qu'Évêque d'Autun. À propos du décès d'un ami proche. 4 pages in-8°. Très bon 1827 
 2 pages in12 - trés bon état - 
Il voit "juste" et il dit "franc" - Il est si loin "des bêtes préjugés" - Il est fier d'avoir été ainsi expliqué "et comme cautionné" - Il lui adresse un grand merci, "un de ces merci de l'âme qu'on ne dit que quelquefois dans sa vie, aux jours difficiles" - 
s. l. 1er août [1840] | 13.40 x 21.40 cm | une page sur un double feuillet
Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Zoé du Vidal de Montferrier, épouse du Pierre-Alexandre Louis, médecin de la famille Hugo. Une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet de papier bleu clair portant le cachet à froid de la ville de Bath. Pliures transversales inhérentes à l'envoi, un infime manque angulaire et deux déchirures au niveau de la pliure du second feuillet, sans gravité. Nous n'avons pas trouvé trace de cette lettre annonçant la nomination de M. Bazin au poste de "professeur titulaire" dans la correspondance de Victor Hugo. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
 
								 
							Phone number : 01 56 08 08 85
Paris Calmann-Lévy, Editeur 1902 in 12 (15,5x10,5) 1 volume reliure demi maroquin rouge, dos lisse titré en long, couverture conservée. 57 pages [1], imprimé sur papier fort, petit ex-libris illustré bibliothèque bastide de la pomme. Georges Victor-Hugo, pseudonyme de Georges Charles Victor Léopold Hugo, Bruxelles 1868 - Paris 1925, peintre français, fils de Charles Hugo (second fils des cinq enfants de Victor Hugo et Adèle Foucher) et petit-fils de Victor Hugo. Rare édition originale. Exemplaire enrichi d'un ex-dono manuscrit signé par le peintre Jean Hugo (fils de Georges Victor-Hugo) à un ami écrivain héraultais. Très bel exemplaire, finement relié et exempt de rousseurs ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request ) 
Comme neuf Couverture rigide 
Mardi 7 novembre [1871] | 13.30 x 20.80 cm | 2 pages sur un feuillet double
Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Léon Richer, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier à lettres bordé de noir. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Une déchirure centrale sans manque à la jonction des deux feuillets. Cette lettre a été retranscrite dans les uvres complètes de Victor Hugo (Ollendorff, 1905). Le manuscrit est présenté dans une chemise en demi maroquin bleu, plats de papier coquille, étui bordé de maroquin bleu, ensemble signé A. T. Boichot. Superbe et importante lettre, profondément humaniste, syncrétique des combats de Victor Hugo contre la peine de mort et pour le progrès social et féminin adressée à Léon Richer, l'un des premiers hommes militants féministes, qualifié par Hubertine Auclert de « père du féminisme » puis considéré par Simone de Beauvoir comme son « véritable fondateur ». * « Mardi 7 novembre [1871] Monsieur, on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme. Dès 1849, dans l'Assemblée nationale, je faisais éclater de rire la majorité réactionnaire en déclarant que le droit de l'homme avait pour corollaires le droit de la femme et le droit de l'enfant. En 1853, à Jersey, dans l'exil, j'ai fait la même déclaration sur la tombe d'une proscrite, Louise Julien, mais cette fois on n'a pas ri, on a pleuré. Cet effort pour qu'enfin justice soit rendue à la femme, je l'ai renouvelé dans les Misérables, je l'ai renouvelé dans le Congrès de Lausanne, et je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer. J'ajoute que tout mon théâtre tend à la dignification de la femme. Mon plaidoyer pour la femme est, vous le voyez, ancien et persévérant, et n'a pas eu de solution de continuité. L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. Cet équilibre se fera. Vous avez donc bien fait de vous mettre sous la protection de ce mot suprême : l'Avenir. Je suis, Monsieur, avec ceux qui comme vous veulent le progrès, rien que le progrès, tout le progrès. Je vous serre la main. Victor Hugo » HUGO L'ABOLITIONNISTE Si cette lettre se concentre essentiellement sur la question de la défense des droits de femmes, c'est par la peine de mort qu'elle commence : « on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. » En ce lendemain de la Commune, les pages d'octobre 1871 des Choses vues sont effectivement constellées de noms de personnalités auxquelles le « poète national » apporta son soutien, notamment à Gustave Maroteau, poète et fondateur du Père Duchesne, « condamné à mort pour fait de presse ! » (Choses vues, 3 octobre 1871), puis à « Louise Michel en prison à Versailles et en danger de condamnation à mort » (ibid., 5 octobre 1871). Les « interventions » éparses menées par Hugo au fil des mois aboutiront finalement à une éloquente tribune à la tête du Rappel du 1er novembre 1871 (« je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer ») dans laquelle il appellera avec toute l'éloquence qui lui est propre et à grand renfort d'exemples historiques à l'amnistie des communards. Il s'agit de l'un de ses plus importants combats politiques. LE FÉMINISME EST UN HUMANISME Un des autres grands engagements d'Hugo concerne l'émancipation féminine et la lutte pour l'égalité entre les sexes : dans un Second Empire patriarcal, il fut l'une des rares voix masculines à s'insurger contre l'état d'infériorité où le Code civil plaçait les femmes. C'est d'ailleurs ce qu'il réaffirme dans la lettre que nous proposons et dans laquelle il dresse un véritable bilan de sa carrière littéraire et politique, s'érigeant d'emblée au rang de spécialiste : « Vous avez raison d
 
								 
							Phone number : 01 56 08 08 85
s. n. | Hauteville House [Guernesey] 1868 | 14 x 34.7 cm | Une feuille
Epreuve imprimée avec envoi et correction autographe "Victor Hugo à l'Espagne" au lieu de "Victor Hugo et l'Espagne" d'un article de Hugo écrit à Guernesey daté dans l'impression "Hauteville House, 22 octobre 1868". Publié dans La Liberté (26 octobre 1868), avec une dédicace à Emile de Girardin ("à mon cher et grand ami") qui ne figure pas encore dans ce placard préparatoire. Plis inhérents au format allongé du feuillet, un petit accroc sur une lettre sans manque. Epreuve enrichie d'une correction autographe au titre et d'un exceptionnel envoi autographe signé au critique littéraire puis polémiste politique Eugène Pelletan: « A Eugène Pelletan Victor Hugo ». L'écrivain adresse cet appel à l'Espagne républicaine à la suite de la révolution de Septembre, qui avait mis fin au règne despotique d'Isabelle d'Aragon. Hugo nourrissait un immense espoir qu'une république espagnole pourrait être décisive non seulement pour la prospérité du peuple espagnol mais aussi pour la paix et la démocratie européennes. Pelletan avait lui-même signé le mois précédent un article au vitriol sur le départ de la reine d'Espagne dans son journal La Tribune. Le présent placard apporte la preuve inédite que Victor Hugo a réagi à la suite de Pelletan et lu son appel républicain, qu'il réitère ici par sa verve lyrique, caracéristique de ses écrits politiques. Les deux hommes essuyèrent une violente salve de critiques après la publication de leurs articles. * Ce superbe et rententissant placard marque le retour d'Hugo en politique après la disparition de sa femme : "Mais le devoir ne lâche pas prise. Il a d'impérieuses urgences. Mme Victor Hugo, on vient de le voir, était morte en août. En octobre, l'écroulement de la royauté en Espagne redonnait la parole à Victor Hugo. Mis en demeure par de si décisifs événements, il dut, quel que fût son deuil, rompre le silence" lit-on dans l'introduction au texte de l'article, republié en 1875 dans Actes et Paroles pendant l'exil. Son attachement et son affection pour l'Espagne lui viennent de son enfance passée auprès de son père, Joseph Léopold Sigisbert Hugo, général dans les armées de Napoléon et gouverneur d'Ávila, Ségovie, Soria et Guadalajara sous le règne de Joseph Bonaparte. C'est d'ailleurs le fils d'Eugène Pelletan qui soulignera les forts liens d'Hugo avec ce pays : "On a souvent noté pour Victor Hugo l'action du voyage d'Espagne, sur la forme et le fond de toute son uvre. Pour la forme, la terrible netteté de la lumière, le pittoresque bizarre, le mélange du sublime et du fantasque; pour le fond, la vision grandiose de l'épopée impériale, et ses soudaines vicissitudes de fortune." (Camille Pelletan, Victor Hugo Homme Politique). "VICTOR HUGO ET [correction autographe "à"] L'ESPAGNE Un peuple a été pendant mille ans, du sixième au seizième siècle, le premier peuple de lEurope, égal à la Grèce par lépopée, à lItalie par lart, à la France par la philosophie ; ce peuple a eu Léonidas sous le nom de Pélage, et Achille sous le nom de Cid ; ce peuple a commencé par Viriate et a fini par Riego ; il a eu Lépante, comme les grecs ont eu Salamine ; sans lui Corneille naurait pas créé la tragédie et Christophe Colomb naurait pas découvert lAmérique [...] Naissant, ce peuple a tenu en échec Charlemagne, et, mourant, Napoléon. Ce peuple a eu des maladies et subi des vermines, mais, en somme, na pas été plus déshonoré par les moines que les lions par les poux. Il na manqué à ce peuple que deux choses, savoir se passer du pape, et savoir se passer du roi. Par la navigation, par laventure, par lindustrie, par le commerce, par linvention appliquée au globe, par la création des itinéraires inconnus, par linitiative, par la colonisation universelle, il a été une Angleterre, avec lisolement de moins et le soleil de plus. Il a eu des capitaines, des docteurs, des poëtes, des prophètes, des héros, des sages. [...] Aujourdhui, de cette cendre cette nation renaît. Ce qui est faux du phénix est vrai du peup
 
								 
							Phone number : 01 56 08 08 85
Victor MARGUERITTE - [Blida 1866 - Monestier 1942] - Ecrivain français
Reference : 33470
 1 page 1/2 in12 - enveloppe - trés bon état -
Il a regretté de le manquer mardi pour lui redire le "bon et amical souvenir" qu'il a emporté de Bruxelles et les "trop courtes heures" passées prés de lui - Mais "Prométhée est là, ou nous allons au moins vous retrouver tout entier" - Il lui rappelle sa promesse de leur "servir de cordial introducteur" auprès de M. de Ceral (?) - 
Victor MARGUERITTE - [Blida 1866 - Monestier 1942] - Ecrivain français
Reference : 33471
 2 pages in8 - trés bon état -
A propos d'un compte rendu qu'il a écrit sur "La Nuit est à nous" de Henry Kistemaekers, dans La Volonté à la demande de Georges Schmidt - "Je l'ai écrit avec une franchise que j'eusse volontiers contresignée" si on ne lui avait pas demander d'épingler "Interim" au bas de l'article - Il regrette qu'il ait "trouvé mauvaise, voire blessante" une phrase "relative à la sale camaraderie en usage à certaines générales" - Elle faisait allusion à une pièce représentée la veille à la Porte Saint Martin et dont justement il était un des rares à avoir renu compte avec son "coutumier esprit de justice" - Il lui demande de relire son article pour se convaincre qu'il n'y a aucun mot qui le vIse - Il est peiné de voir abimées leur "vieille amitié littéraire" et la "camaraderie d'armes" qui les unit - 
Victor MASSE - [Lorient 1822 - Paris 1884] - Compositeur français
Reference : GF30742
 1 page in12 - Lettre contrecollée sur papier fort -
"Ce vilain petit coin de l'opéra" est tellement demandé qu'il n'y a plus de place pour un mois - Mais ensuite il sera "enchanté de mettre le dit coin à sa disposition" - 
12 mars 1879 | 10.20 x 13.30 cm | une page sur un bifeuillet et une enveloppe
Lettre autographe signée de Victor Schoelcher, une page rédigée à l'encre noire sur un bi-feuillet de papier bleu au chiffre et à l'adresse de l'homme politique, adressée auministre Alfred Boucher-Cadart directeur duservice de la sûreté générale auministère de l'Intérieur. L'enveloppe contenant cette missive a été encollée sur le second feuillet. Pliure centrale inhérente à l'envoi. « Il n'y a plus rien à faire pour l'ouvrier Cauchare. On l'a obligé à faire ses 10 jours de prison pendant que le ministère de la justice changeait sa peine. Je ne vous remercie pas même de votre bonne volonté pour le pauvre homme et je vous prie d'agréer l'assurance de ma très haute considération. » - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
 
								 
							Phone number : 01 56 08 08 85
Chicago 23 octobre 1902 | 14 x 8.80 cm | une carte postale
Carte postale autographe signée de Victor Segalen, envoyée depuis Chicago et adressée à Emile Mignard. Quelques lignes rédigées au crayon de papier au coin de la reproduction photographique en noir et blanc d'une vue de la South Water Street à Chicago, adresse manuscrite du correspondant au verso. Quelques taches et pliures sans gravité. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Cette carte postale a été adressée par Segalen à son ami depuis Chicago alors qu'il se rend à Tahiti via San Francisco. C'est la première fois que le Breton se rend aux Etats-Unis et ses impressions sont plutôt pessimistes : "Chicago. Le summum déplorable de l'américanité bourgeonnante aigüe. Suppose une masse de grèsayant cristallisé suivant le système Cubique. Musée puéril : près de l'Apollon du belvédère une reproduction de l'Hôtel des Postes. Je pars cette nuit d'une traite pour San Francisco où je serai mardi à 4h." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
 
								 
							Phone number : 01 56 08 08 85
Brest 3 Octobre 1899 | 11 x 17 cm | 1 page et demi sur un feuillet double
Lettre autographe datée et signée de Victor Segalen adressée à Emile Mignard, une page et demi (24 lignes) rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Traces de pliures transversales inhérentes à l'envoi postal. Trace d'onglet de papier blanc. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. C'est en 1899, que se manifestent chez Victor Segalen ses premiers troubles nerveux qui ne feront que s'aggraver à mesure qu'il avance en âge. Inquiets pour sa santé déjà vacillante, ses amis et proches veulent prendre de ses nouvelles, ce qui l'exaspère parfois :"Faire comprendre à Mlle D. qu'il me serait extrêmement pénible de répondre à ses lettres, qui ne pourraient être que de condoléances...autant celles d'amis comme toi me seraient apaisantes, autant des consolations féminines, même bien intentionnées, je n'en doute pas, me seraient insupportables..." Victor Segalen déclare ainsi sa profonde intimité avec Emile Mignard, avec qui il a entrepris la même année une randonnée cycliste en Bretagne, et à qui il se confie pleinement. Fuyant certaines relations, il désire entretenir, malgré sa maladie, son amitié priviligiée avec ce dernier : "... ne reviendrai qu'après un détour dont je ne prévois pas la durée... Mais j'ai le temps et le désir d'avoir de tes nouvelles." Sachant son ami compréhensif et respectueux de sa pudeur, le convalescent Victor Segalen ne se veut s'étendre davantage sur le mal qui le ronge déjà : "Tu sens que je ne puis en écrire plus long, n'ayant, en ce moment, pas le choix des sujets, mais tu ne m'en voudras j'en suis sûr pas." Les lettres autographes de Victor Segalen sont d'une grande rareté. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
 
								 
							Phone number : 01 56 08 08 85
Librairie philosophique J. VRIN 1990. Bel exemplaire broché, in-8, XIX + 152 pages avec annexes dont index + planches.