s. d. [mai 1868] | 13.50 x 20.70 cm | 2 pages sur un double feuillet
Lettre autographe signée de George Sand adressée à Alphonse Peyrat, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre évoquant l'un de ses fidèles ami : Jean Patureau-Francoeur. George Sand avait fait publier un long article nécrologique en hommage à ce proche dansL'Avenir nationaldu 2 mai 1868. Elle y décrivait son défunt ami avec beaucoup de tendresse: «C'était un simple paysan, un vigneron des faubourgs de Châteauroux. Il avait appris tout seul à écrire, et il écrivait très remarquablement, avec ces naïves incorrections qui sont presque des grâces, dans un style rustique et spontané. [...] Ce petit homme robuste, à grosse tête ronde, au teint coloré, à l'il bleu étincelant et doux, était doué d'une façon supérieure. Il voyait la nature, il l'observait, il l'aimait et il la savait. [...] Son existence parmi nous fut pénible, agitée, méritante. Naturellement un esprit aussi complet que le sien devait se passionner pour les idées de progrès et de civilisation. Il fut, avant la Révolution, le représentant populaire des aspirations de son milieu, et il travailla à les diriger vers un idéal de justice et d'humanité. [...]» En 1848, Patureau fut élu maire de Châteauroux et devint le porte-parole des ouvriers de sa commune. «Au moment du coup d'État, il fut poursuivi, mais il se cacha dans des familles amies et échappa à la police. George Sand obtint, difficilement, sa grâce, ce qui lui permit de regagner Châteauroux. Il fut arrêté en janvier 1858, à la suite de la loi de sûreté générale. « Il resta un mois au cachot sur la paille en plein hiver. Quand on le mit dans la voiture cellulaire qui le dirigeait vers l'Afrique, il était presque aveugle, et, depuis, il a toujours souffert cruellement des yeux » (George Sand). En septembre 1858, à la suite d'une démarche de George Sand auprès de son ami Jérôme-Napoléon, le cousin de Napoléon III, il fut libéré mais resta soumis à surveillance. Il se fixa en Algérie, après avoir obtenu la permission de venir à Châteauroux pour vendre sa maison et sa vigne et pour y chercher sa famille. En Algérie, il vécut de son métier de vigneron, fit partie de la Société d'agriculture de Philippeville et écrivit un traité de viticulture.» (Maintron) «A présent, je viens vous demander de me payer ce petit article le plus cher que vous pouvez et d'envoyer le prix directement à Joseph Patureau, rue de cluis n°7 à Châteauroux. Indre. Et cela, le plus tôt possible.» Joseph, fils de Jean Patureau «est un vigneron très pauvre, très honnête et très digne, qui n'a pas de quoi faire le voyage.» «Il faut que le fils aîné de Patureau [...] aille bien vite à Gastonville pour aider ses frères mineurs à régler leurs affaires de famille. Je lui ai fait accepter le prix de l'article sur son père, ce qui joint à quelques économies, lui permettra d'aller remplir son devoir et surveiller ses intérêts.» Intéressant témoignage de la générosité et de l'indéfectible engagement de George Sand en faveur de la justice sociale. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Nohant 3 juin 1858 | 13.40 x 20.90 cm | 4 pages sur un feuillet remplié
Lettre autographe signée de George Sand adressée à son amie Stéphanie Bourjot, fille d'Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un feuillet remplié au chiffre de George Sand. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été partiellement publiée dans Correspondance, t. XIV, n° 7846. Très belle lettre, en partie inédite, dans laquelle George Sand évoque l'ouvrage de Marie Pape-Carpantier et l'éducation de sa jeune servante Marie Caillaud?: «?C'est un excellent livre, dans lequel j'apprends à lire à ma jeune servante, une fille extraordinairement intelligente et dont ce livre ouvre l'esprit à toutes sortes de bonnes notions. Ç'a été pour moi une éducation à part que celle de cet enfant de 18 ans qui n'en avait que 2, il y a six mois, et qui a maintenant son âge, avec toute la candeur de l'enfance conservée. Donc tous les soirs, nous lisons les historiettes de Marie Carpentier, et je m'y intéresse autant que mon élève.?» Marie Caillaud n'a que onze ans lorsque George Sand la fait entrer à son service afin de s'occuper de la vaisselle et du poulailler, ce qui lui vaudra le sobriquet de «?Marie des poules?». Mais l'écrivaine repère bien vite l'intelligence de la jeune paysanne?: elle en fait rapidement sa gouvernante et à partir de 1856, la jeune fille participe aux séances du petit théâtre de Nohant. C'est au début des années 1858 que l'on trouve mention de son apprentissage notamment dans une lettre de George Sand à son ami Charles Duvernet?: «?Dans mes soirées d'hiver, j'ai entrepris l'éducation de la petite Marie, celle qui jouait la comédie avec nous. De laveuse de vaisselle qu'elle était, je l'ai élevée d'emblée à la dignité de femme de charge que sa bonne cervelle la rend très apte à remplir. Mais un grand obstacle, c'était de ne pas savoir lire. Ce grand obstacle n'existe plus. En trente leçons d'une demi-heure chacune, total quinze heures en un mois, elle a su lentement, mais parfaitement toutes les difficultés de la langue. Ce miracle est dû à l'admirable méthode Laffore, appliquée par moi avec une douceur absolue sur une intelligence parfaitement nette.?» (16 février 1858) Intime de l'écrivaine, Marie Caillaud deviendra finalement une comédienne influente de la scène de Nohant et côtoiera les illustres invités de George Sand?: Delacroix, Gautier, Dumas, le prince Jérôme Bonaparte... Mais Marie ne fut pas la première élève de George Sand, qui demeura toute sa vie durant intéressée par la question de la pédagogie et apprit à lire non seulement à ses enfants, mais aussi à ses petits-enfants et à plusieurs personnes de son entourages (domestiques, paysans). Cette lettre montre toute l'implication qu'elle eut dans son rôle de maîtresse, réfléchissant sans cesse à des manières pertinentes et efficaces d'enseigner?: «?Mais ce qui manque, du moins à ma connaissance, c'est une méthode de lecture. J'en ai fait une (pour mon usage, je ne l'ai pas écrite.) tirée d'abord de celle de Laffore, et modifiée à mon idée. Mais ce que je n'ai pas trouvé dans les manuels à l'usage de l'enfance et des écoles primaires, c'est un livre d'exercices bien faits pour apprendre à lire logiquement tout en se rendant compte de l'orthographe des mots. Ce livre existe-t-il??» Loin d'être un simple passe-temps, l'éducation revêtit pour George Sand une importance capitale et, comme le souligne Georges Lubin, elle ne se borna donc pas à alphabétiser les plus jeunes. Il faut dire que la mère de Sand lui apprit elle-même à écrire dès l'âge de cinq ans?: «?Elle se rendit compte très tôt que la seule voie pour atteindre à l'égalité était l'émancipation intellectuelle. L'ignorance où les femmes étaient tenues était la cause de leur esclavage. L'ignorance où le peuple était tenu était le fondement de l'inégalité qui régnait entre les classes. L'éducation était le sésame qui ouvrirait les portes fermées.?» («?George Sand et l'éducation?» in Nineteenth-Century French Studies, 1976) Beau et important témoignage du combat sa
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Paris s. d. [entre 1864 et 1868] | 13.40 x 20.70 cm | 2 pages sur un double feuillet
Lettre autographe signée adressée à un correspondant inconnu, radigée à l'encre noire sur un double feuillet avec timbre à sec aux initiales de l'écrivaine.Cette lettre, probablement inédite, a été rédigée un "11 novembre" entre 1864 et 1868 d'après l'adresse en pied : "rue des feuillantines 97". "Une amie commune et pleine de confiance en votre bonté, me fait espérer, monsieur, que vous m'accorderez un peu de sympathie. Si je suis indiscrète d'y croire, ne vous en prenez qu'à elle, comme elle est de ces personnes à qui l'on ne peut en vouloir, je ne crains pas de vous la dénoncer. Vous pouvez vendre un immense service au fils de mon ami d'enfance. Le voudrez-vous, quelque difficile que la chose puisse être ? Elle ne l'est peut-être pas, je ne sais pas. Mais si elle l'est, j'espère quand même depuis ce que Madame de Voisins me dit de vous. [...]" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Nohant 19 semptembre 1872 | 13.20 x 20.60 cm | 20 pages 1/2 sur 21 feuillets
Manuscrit autographe signé de George Sand rédigé à l'encre noire sur 21 feuillets de papier blanc. Ratures et corrections. Une page du manuscrit semble avoir été égarée. La version finale de cette chronique, dont le texte est conforme au manuscrit que nous proposons, a été publiée dansImpressions et souvenirs(Paris, M. Lévy, 1873). George Sand consacrera un autre article au roman de son fils dansQuestions d'art et de littératureen 1878. L'édition originale duCoq aux cheveux d'orde Maurice Sand a été publiée par Lacroix et Verboeckhoven en 1867. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Nohant 14 mars 1863 | 13.40 x 20.60 cm | 3 pages sur un double feuillet
Lettre autographe signée de George Sand adressée à René Biémont. Trois pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet comportant en tête de la première page le timbre à sec des initiales de Sand. Enveloppe jointe. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle missive de félicitations adressée à René Biémont après l'envoi de son ouvrageLe Petit Fils d'Obermann: "Votre petit livre est très original et vous y montrez des qualités de talent qui se développeront, si vous regardez en avant." En lectrice attentive et très sollicitée par ses jeunes pairs, Sand développe sa critique littéraire : "Obermann et son petit fils le moine appartiennent au passé. Ils sont vrais et le timide Jean est bien tracé. Il y a de la grandeur et de la vérité dans ce type exceptionnel. Mais Constant d'Heurs est trop passif des événements. Il devrait réagir contre cet impuissant et le guérir ou le plaindre davantage [...]" Sentencieusement, elle achève ainsi son courrier : "Ne vous plaignez pas du travail ingrat et acceptez-le comme une bonne chose, les trois quarts de la vie sacrifiés à un devoir quelconque font le dernier quart très fort et très vivant. Il est très bon d'être attachés à la poésie et contrarié dans la possession d'un beau rêve. Dès qu'on peut le savourer sans relâche, il s'efface ou se trouble. Je vous en parle par expérience. On n'est jamais plus heureux et inspiré que quand on croit n'avoir pas le temps de l'être." Très beau témoignage du rôle de premier plan que joua George Sand sur la scène littéraire du Second Empire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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PARIS LES PARAGRAPHES LITTERAIRES 1964 Une plaquette in-8 brochée de 36 pages , 1 des 30 ex. numérotés ( n° 12 ) , 2 envois de l' auteur de 2 x 5 lignes , couverture à peine tachée , bon à très bon exemplaire . Bon Couverture souple
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Nohant 6 mars 1876 | 13.20 x 20.70 cm | deux pages sur un feuillet remplié
Lettre autographe signée de George Sand adressée à Gustave Flaubert. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet présentant, en tête de la première page, le timbre à sec de l'expéditrice. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle lettre rédigée par George Sand quelques mois avant sa mort et adressée à son ami de toujours, Gustave Flaubert. L'écrivaine souhaite offrir à son ami une place pour qu'il assiste à la reprise de sa pièceLe Mariage de Victorine: "Je t'écris en courant ce matin parce que je viens de recevoir de Mr Perrin avis de la 1ère représentation de la reprise du Mariage de Victorine une pièce de moi au théâtre français. Je n'ai ni le temps d'y aller ni l'envie de partir comme cela au pied levé, mais j'aurais voulu y envoyer quelques amis et il ne m'offre pas une seule place. Je lui écris une lettre qu'il recevra demain et je le prie de t'envoyer au moins un orchestre." Les lettres issues de la correspondance entre George Sand et Gustave Flaubert sont fameuses et très recherchées. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Georges Antoine ROCHEGROSSE - [Versailles 1859 - 1938] - Peintre et illustrateur français
Reference : GF28161
1 page in12 - adresse au dos -
Il est de nouveau parisien "après une affreuse traversée et un voyage trés fatigant"..- Il lui termine les "cinq premières aquarelles faux-titres" qu'il lui apportera dès que finies -
Georges Antoine ROCHEGROSSE - [Versailles 1859 - 1938] - Peintre et illustrateur français
Reference : GF28162
2 pages in8 -
Il est à Barbizon avant d'aller passer quelques jours chez sa mère - Il demande de prévenir avant de venir "parce que, des fois, je m'enfonce dans les forêts afin d'y faire des études" -
Georges Antoine ROCHEGROSSE - [Versailles 1859 - 1938] - Peintre et illustrateur français
Reference : GF28169
1 carte format 9 x 12 cm -
Il lui envoie le fleuron de titre avec ses excuses - Il attends le texte pour les lettres décorative -
Georges Antoine ROCHEGROSSE - [Versailles 1859 - 1938] - Peintre et illustrateur français
Reference : GF28171
1 carte format 9 x 14 cm -
Il a cru comprendre qu'il souhaitait venir et lui demande quel jour en le prévenant que c'est "sa dernière semaine parisienne car il fait vraiment trop froid ici" -
Georges Antoine ROCHEGROSSE - [Versailles 1859 - 1938] - Peintre et illustrateur français
Reference : GF28176
3 pages in8 - On joint une lettre autographe signée de Marie Rochegrosse -
Belle lettre : Il est contrarié par sa lettre ou il lui dit n'avoir pas reçu les croquis des Princesses qu'il a pourtant envoyés en recommandé - Il serait désolé qu'il ait été perdus "à cause du temps énormes que me prennent ces sacrés croquis sans compter la fatigue pour mes vieux quinquets"... - Il donne le détails de ces croquis - Il a été obligé de chercher "de l'ouvrage" ailleurs "puisque vous me laissez en plan" - Enfin, il aimerait 1200 francs pour l'ensemble pour les Fleurs du Mal et non mille - Il va chercher pour Thais dans ses cartons -
Georges Antoine ROCHEGROSSE - [Versailles 1859 - 1938] - Peintre et illustrateur français
Reference : GF27331
1 page in8 -
Reçu pour le paiement de son dessin "Entrevue du camp du Drap d'Or"-
s. l. s. d. [vers 1916-1918] | 12.40 x 17 cm | 2 pages sur un feuillet remplié
Lettre autographe signée de Georges Auric adressée à Bolette Natanson. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un feuillet remplié. Pliures inhérentes à l'envoi. Belle lettre poétique aux influences rimbaldiennes :"Alchimistes, Rimbaud ! Eclair ouvre le ciel de mon adolescence ! Je me sens poète et c'est bien le moment de m'arrêter !" Auric y évoque un concert qu'il doit donner chez Mme Japy de Beaucourt, qui tenait salon en l'honneur de la revue dirigée parRicciotto CanudoMontjoie !: "Je dois jouer - encore ! vendredi chez Mme J. de B. (non point n'est ce pas, Mme Jean de B(?) mais Mme Canudo de Beaucourt". Il ajoute : "Montjoie et Canudo, gras et bête italboche..." Evoluant depuis sa plus tendre enfance dans les milieux artistiques - elle est la fille d'Alexandre et la nièce de Thadée Natanson, les créateurs de la fameuse Revue Blanche - Bolette Natanson (1892-1936) se lia d'amitié avec Jean Cocteau, Raymond Radiguet, Georges Auric, Jean Hugo ou encore Colette. Passionnée par la couture, elle quitte Paris pour les Etats-Unis avec Misia Sert, grande amie de Coco Chanel et est embauchée chez Goodman. Avec son mari Jean-Charles Moreux, ils créèrent en 1929 la galerie Les Cadres boulevard Saint-Honoré et fréquentèrent de nombreux artistes et intellectuels. Leur succès fut immédiat et ils multiplièrent les projets : la création de la cheminée de Winnaretta de Polignac, la décoration du château de Maulny, l'agencement de l'hôtel particulier du baron de Rothschild, la création de cadres pour l'industriel Bernard Reichenbach et enfin la réalisation de la devanture de l'institut de beauté de Colette en 1932. Bolette Natanson encadra également les uvres de ses prestigieux amis peintres: Bonnard, Braque, Picasso, Vuillard, Man Ray, André Dunoyer de Segonzac, etc. En dépit de cette fulgurante ascension, elle mettra fin à ses jours en décembre 1936 quelques mois après le décès de son père. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. l. s. d. [vers 1916-1918] | 12.40 x 17 cm | 2 pages sur un feuillet remplié
Lettre autographe signée de Georges Auric adressée à Bolette Natanson. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un feuillet remplié. Ratures et soulignements. Pliures inhérentes à l'envoi. Très belle lettre dans laquelle le compositeur disserte sur l'amitié : "Seulement, je voulais vous dire cela d'important. Je vous recommande de ne pas inviter [Florent] Schmitt ni aucun "artiste". Sans cela, je me déclare incapable de résister à la vision de ces génies mauvais. Car plus que jamais les gens me dégoûtent, sauf vous, naturellement. Je voudrais appuyer sur un bouton et détruire l'Humanité. Alors nous serons tranquilles et je vous dirai la vérité sur l'Art et la vérité sur toutes les choses en quoi vous avez foi. " Auric évoque également dans cette lettre la musique : "Il n'y a que les valses de Ravel qui sont nobles et sentimentales." Evoluant depuis sa plus tendre enfance dans les milieux artistiques - elle est la fille d'Alexandre et la nièce de Thadée Natanson, les créateurs de la fameuse Revue Blanche - Bolette Natanson (1892-1936) se lia d'amitié avec Jean Cocteau, Raymond Radiguet, Georges Auric, Jean Hugo ou encore Colette. Passionnée par la couture, elle quitte Paris pour les Etats-Unis avec Misia Sert, grande amie de Coco Chanel et est embauchée chez Goodman. Avec son mari Jean-Charles Moreux, ils créèrent en 1929 la galerie Les Cadres boulevard Saint-Honoré et fréquentèrent de nombreux artistes et intellectuels. Leur succès fut immédiat et ils multiplièrent les projets : la création de la cheminée de Winnaretta de Polignac, la décoration du château de Maulny, l'agencement de l'hôtel particulier du baron de Rothschild, la création de cadres pour l'industriel Bernard Reichenbach et enfin la réalisation de la devanture de l'institut de beauté de Colette en 1932. Bolette Natanson encadra également les uvres de ses prestigieux amis peintres: Bonnard, Braque, Picasso, Vuillard, Man Ray, André Dunoyer de Segonzac, etc. En dépit de cette fulgurante ascension, elle mettra fin à ses jours en décembre 1936 quelques mois après le décès de son père. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Paris 17 octobre 1965 | 14 x 19.50 cm | une feuille
Lettre autographe datée et signée de Georges Auric adressée à son ami Carlo Rim, 23 lignes l'encre bleue à en-tête de la Réunion des théâtres lyriques nationaux et du théâtre de l'Opéra de Paris, dans laquelle il réclame toute l'indulgence de ce dernier car il croule sous le travail: "Pardonne-moi si je ne t'ai pas répondu encore : tu peux imaginer sans trop de peine ce qu'est devenue mon existence ! ... je viens d'avoir à préparer la reprise d'Iphigénie en Tauride - opéra des plus nobles et que "notre" public n'avait pas eu l'occasion d'écouter depuis 1931" ; reprise en laquelle Georges Auric mise beaucoup : "... En tout cas, je veux espérer que nous dépasserons les deux répétitions de 1931... Il se réjouit aussi de la diversité des projets qui l'occupent transcendant ainsi styles et époques : "Glück, Iphigénie : nous sommes fichtrement loin de Vincent Scotto. Mais je franchis allégrement siècles et styles pour te dire combien je suis heureux de me trouver, dans ce "comité d'honneur" , associé aux respectables et déjà vieux amis dont tu connais les noms ! " Pliures inhérentes à la mise sous pli. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste : "Justin de Marseille", "L'armoire volante", "La maison Bonnadieu", et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Georges BEAUME - [Pezenas 1861 - 1940] - Homme de lettres français
Reference : GF29694
Carte de visite format 6 x 9,5 cm -
Il lui a dédicacé son exemplaire depuis dix à douze jours - Il doit le réclamer à la poste ou à la librairie - "Quant à votre livre, si vous mettez à son envoi la moindre condition, vous pouvez le garder" -
Imp Coquemard . Angoulême 1955
Bon état Enrichi de deux petits dessins et envois autographes signés par les auteurs . Plaquette agrafée Contenant plusieurs petites pièces ou sketchs . Théâtre Algérie Chanson Autographe Envoi Cabaret Trois Baudets Humour - largeur/hauteur :14x21 cm - poid : 110 g - nombre de pages : 92 p. - langue : Français
Georges BONNAMOUR - [1866 -1954] - Ecrivain et journaliste français
Reference : 33527
1 page in8 - adresse au dos - bon état -
Il n'avait pas songé à lui demander une suite à sa chronique mais à lui donner des précisions sur les raisons qui avaient poussé Barrés "à aborder le théatre pour lequel il n'avait aucun gout - Il n'y mettait, pour ainsi dire, jamais les pieds" - Quand à Antoine, ses sentiments ont changé vis à vis de Barrès entre le moment ou il a joué sa pièce et celle ou il a écrit ses Mémoires: "l'affaire Dreyfus les avait totalement séparés" -
1 carte in12 recto verso format 10,5 x 14 cm - En tête "Université de Poitiers" - trés bon état -
Il le remercie de l'intérêt qu'il porte à ses livres - "J'ai toujours cherché à les présenter sous la forme la plus accessible, en dégageant les idées vraiment fondamentales" - Il lui envoie quelques tirés à part qui lui donneront "une idée de ce [qu'il] tente en ce moment pour mettre en ordre ce qu'on sait relativement aux problèmes comportant une infinité d'inconnues" -
1 carte in12 recto verso format 10,5 x 14 cm - En tête "Université de Poitiers" - trés bon état -
Belle lettre scientifique : Il vient de parcourir son livre - "J'ai un peu de peine à admettre que l'existence des phénoménes fasse un appel nécessaire à l'espace euclidien, considéré à titre exclusif; à admettre aussi l'existence d'un temps universel. Toutefois, je conçois bien que le philosophe peut se poser des problèmes d'un caractère assez diffèrent de celui qu'envisage le géométre, problèmes qui l'aménent à se montrer plus exclusif dans le choix des concepts qui lui paraitraient vraiment primordiaux" - Il est interessé par ses renseignements historiques car il pourrait avoir à compléter son livre actuellement sous presse "Structure des théories - Problèmes infinis" - "L'une des idées du dernier chapitre...se trouvait en germe dans Poincaré, Dernières pensées" -
Georges CAIN - [Paris 1856 - 1919] - Peintre et illustrateur français
Reference : 34684
3 pages in12 - bon état -
Il voudrait bien présenter sa femme "à son altesse le Duc d'Aumale" et il lui demande le jour ou il aurait une chance de rencontrer le Prince au château - Il lui demande aussi d'offrir au Duc "ce papier curieux qui lui expliquerait...la disparition d'un livre porté sur les anciens registre de la bibliothèque de Chantilly" - Il veut aussi faire part au Prince d'une bonne nouvelle: il a été nommé à "la direction du Musée Carnavalet" -
(Carte-Télegramme) - bon état -
Un empéchement le force à repousser de 24 heures leur déjeuner -
Les éditions de France 1941 In12 - broché - 243pp - Envoi de l'auteur en page de garde.
Bon Signé par l'auteur
Mont-Dore-Les-Bains 29 août 1909 | 13.60 x 21 cm | 1 page sur un double feuillet
Lettre autographe signée de Georges Clémenceau adressée à un ami. Une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête de l'International Palace de Mont-Dore-Les-Bains.Pliure centrale inhérente à l'envoi. Clemenceau, alors en cure thermale à Mont-Dore-les-Bains, écrit : "Tout est bien. C'est entendu pour le 9 octobre. Je suis vraiment confus d'avoir apporté ce dérangement dans vos projets." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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