Octave BELIARD - [Paimboeuf 1876 - 1951] - Médecin et écrivain français de science-fiction
Reference : 34972
3 pages in8 - bon état -
Très belle lettre sur Danton pour la première partie et sur la vieillesse, l'amour et la sexualité pour la seconde - Danton pouvait-il arrêter les massacres de septembre? - Il s'est penché sur la question avec scrupule - Il fallait faire la part du feu - "il n'y a pas eu de calcul"; il est venu après avec la création du tribunal révolutionnaire - Danton a légué ses "couilles à Robespierre"; il l'a bien noté page 423 - La seconde partie, très personnelle, concerne sa femme et leur relation passionnée à tous les points de vue - "je crois avoir été un excellent violoniste" - Mais il n'écrira pas cette histoire que ses enfants ne doivent pas connaitre - Quand elle a disparu, la vieillesse est venue aussitôt - "l'instrument... devient beaucoup moins maniable"- Il lui conseille les Jours de l'Homme du docteur Besançon - Il veut qu'on fasse l'amour jusqu'à cent ans - "Il n'a pas envie de se prouver une virilité qui s'atténue doucement d'elle-même" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Octave BELIARD - [Paimboeuf 1876 - 1951] - Médecin et écrivain français de science-fiction
Reference : 34973
4 pages in8 - bon état -
Belle lettre: Il le retrouve tout entier dans son livre - "de même qu'un tableau de Rembrandt ou qu'un dessin de Daumier, quel qu'en soit le sujet, ou qu'un bronze de votre Bourdelle est toujours avnt tout un autoportrait de Bourdelle, de Daumier ou de Rembrandt" - Mais il n'a pas de journaux ou il peut en parler pour le moment - La seconde partie est une critique à partir de citations de sa dernière conférence, "une terrible boutade", sur les poètes: "Ne disons donc pas "poètes maudits" - Mais observons que la douleur, la maladie, l'infirmité sont de rudes sculpteurs; que la perle est la gravelle de l'huitre et que cette crapule de Verlaine, que ce salaud de Rimbaud sont de sacrés poètes tout de même" - Il termine sur Mauclair "(de la lune)" qui n'a jamais été beaucoup plus qu'un "poseur réactionnaire" - Il écrit sans se retenir et espère ne pas le choquer quand, "une fois par hasard", il le contredit - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Octave BELIARD - [Paimboeuf 1876 - 1951] - Médecin et écrivain français de science-fiction
Reference : 34974
1 page 1/2 in8 - bon état -
Il admire sa vitalité - Lui-même n'est "qu'un filet d'eau mais tout de même continu" - Il espère continuer à rêver sa vie et n'a pas plus de besoin qu'un moine - "Mon ruisseau finira-t-il par user la pierre" - Il ajoute chaque jour quelque chose à l'encyclopédie de son cerveau comme un étudiant qui se croit éternel - Il a lu ses articles avec plaisir - Il lira avidement son Balzac d'autant plus qu'il a remis à son chevet la Comédie Humaine - "les défauts de Balzac...sont aussi gros que ses qualités sont fortes" - "l'étonnant réalisme de ses figures a bien de la peine à lutter contre le romantisme de son temps et contre son snobisme de petit-bourgeois" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Octave BELIARD - [Paimboeuf 1876 - 1951] - Médecin et écrivain français de science-fiction
Reference : 34975
2 pages in4 - bon état - En tête: Association des Ecrivains Combattants de 1914 à 1918 - On joint le faire-part de décès d'Octave Béliard; une lettre de son fils Alain Béliard sur les circonstances de sa mort (2 pages in4); divers documents et coupures de presse -
Trés belle et touchante lettre ou il témoigne de sa vie à Paris pendant l'occupation - "Je n'ai à aucun moment quitté Paris" - Il a tenté de mettre sa femme en sureté en Anjou - Mais il a pu vérifier que "les centres cycloniques sont relativement calmes et que les foules fuyant Paris étaient plus malmenées par le destin" - Puis il décrit longuement la maladie de sa femme Jeanne et ses tourments, sa mort en 1942 "Ce fut pour moi un écroulement dont je ne suis pas encore et dont je ne serai jamais consolé" - "Je ne vis pas, je lui survis" - Il a ensuite été emprisonné plusieurs mois à Fresnes "par les Boches" - Il donne ensuite des nouvelles de ses enfants, 4 fils, 8 petites filles et un petit-fils - Il est septuagénaire depuis deux jours - "J'écris toujours, avec plus de peine" - Un bouquin va paraitre - L'Egyptologie le passionne encore - "Toujours le vieil étudiant" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
2 pages in8 - Deuil - Bon état -
Interessante lettre à propos du rôle de Marguerite dans le Roman d'un jeune homme pauvre: un rôle qui appartient à des "forts preniers rôles" et il cite trois actrices dont Mlle Dodu - Marguerite n'est nullement une fillette - Le rôle exige une certaine ampleur de tenue et de diction - Cependant, lui seul est juge de "la question des personnes" - C'est un "rôle qui veut du charme mais aussi de la puissance" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
s. l. [cachet de Seine-et-Marne] 15 Septembre 1901 | 12.50 x 17.60 cm | une feuille
Emouvante lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson.15 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier de deuil à encadrement noir, filigrané "JDL & cie", enveloppe jointe. "Merci de votre gentille lettre. je savais déjà par Alexandre [Natanson], combien vous aviez été inquiets de l'état de ma femme. C'est une joie délicieuse quand on a le cur tourmenté, de savoir qu'on a des amis comme vous, comme vous tous, les braves gens duRelai. Dites bien à votre femme que la mienne a été très sensible à son amitié... Et embrassez tout le monde avec effusion. Dites aussi à Olga [femme d'Alexandre Natanson] et à Misia [femme de Thadée] que nous les aimons tendrement, et à Alexandre, qu'il est un charmant ami." Long post scriptum sur la mauvaise santé de son épouse, l'ancienne comédienne Alice Régnault : "La journée d'hier n'a pas été bonne, et la plaie du bras présentait un aspect méchant. Aujourd'hui cela va un peu mieux. Mais c'est une chose à surveiller de très près. Les mouvements se font un peu plus facilement mais elle souffre toujours extrêmement la nuit, au moindre jeu des muscles". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. Le "Relai" correspond à un ancien relais de poste àVilleneuve-sur-Yonne acheté par Thadée Natanson en 1897 qui devint une destination pour tous leurs amis écrivains et artistes. On y croisait les peintres Nabis, Vuillard, Valloton, Bonnard ou Roussel ainsi que Toulouse-Lautrec. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Cormeilles-en-Vexin 22 août 1906 ou 1908 | 12.60 x 17 cm | une feuille
Amicale lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson.12 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier à en-tête "Cormeilles-en-Vexin(S.&O.)", enveloppe jointe. "Cher ami, J'avais bien pensé que cette vieille bonne femme qui tape si fort sur les matelas, avait du écorcher mon nom. Mais dans l'incertitude, car je pouvais penser aussi que vous étiez pris avec quelqu'un de très sérieux, [...]. Ceci mon cher Fred pour vous dire que je suis parti de chez vous, triste de ne pas vous avoir vu, voilà tout, et sans le moindre sentiment mauvais. Vous savez que j'ai pour vous une affection solide et je vous connais assez gentil pour moi, pour me permettre de supposer des sottises. [...]"" Avec un amusant post-scriptum : "Ne prêtez pas attention à ce gribouillage... L'auto a je ne sais pas quoi, j'y travaille.. et n'y fait rien de bon.. d'ailleurs.. Et mon mécanicien se prend la tête, à deux mains noires d'huile grasse [...]". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. l. [Paris] 1er Juillet 1903 | 13.80 x 18.30 cm | une feuille
Lettre autographe signée d'Octave Mirbeau adressée vraisemblablement à Léon Tonnelle, directeur de la revue Le Roman Romanesque. 12 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier gris à en-tête "68 avenue du bois de Boulogne". "Monsieur, je serais très heureux si vous vouliez bien reproduire dans Le Roman Romanesqueet aux conditions de la Société des gens de lettres, Sébastien Roch, publié chez Fasquelle et qui est un livre auquel je tiens particulièrement. Peut-être aussi, trouverez-vous dans Les vingt et un jours d'un neurasthénique quelques nouvelles que vous pourriez publier. En outre, je vous indique en outre, dans Les Contes de la Chaumière(Fasquelle) une nouvelle : Agronomiequi est presque d'actualité, puisque c'est d'elle que j'ai tiré le caractère de Lechat dans Les Affaires sont les affaires. [...]". Octave Mirbeau publiera son roman Le Calvaire dans le numéro 8 de la revue le Roman Romanesque paru en décembre 1903. Les titres mentionnés dans la lettre n'ont finalement pas été publiés. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Nice, Villa Ibrahim, chemin des Baumettes 8 Février 1901 | 12.50 x 17.60 cm | une feuille
Amicale lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson, quelques temps après son mariage.12 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier de deuil à encadrement noir, filigrané "JDL & cie", enveloppe jointe. "Je vous envoie, à votre femme et à vous, tous nos vux affectueux, et je voudrais pouvoir chanter en votre honneur un bel épithalame. Le malheur est que je ne suis pas poète. Mais nous somme vos amis et nous vous embrassons de tout notre cur. Nous avions espéré que vous viendriez passer quelques jours à Cannes et nous nous faisions une fête de vous avoir ici. Misia nous dit que vous avez renoncé à ce voyage. Comme c'est ennuyeux ! [...]". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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1899 | 17.80 x 23.10 cm | 2 feuillets et un quart
Manuscrit autographe signé d'Octave Mirbeau pour son article "Au conseil municipal" paru dans Le Journal le 12 juillet 1899, 90 lignes à l'encre noire sur trois feuillets, correction manuscrite de l'auteur, indications typographiques au crayon bleu. Bavures dues à l'encre et au papier. Significatif de l'attitude dénonciatrice qu'entretient Mirbeau dans ses articles, ce manuscrit, critique du traitement indigne des artistes de génie par la société, est un dernier jet utilisé pour l'impression comme le signalent les lettres capitales qui délimitent les paragraphes. Les feuillets originaux ont été rencollés sur un papier vergé, ici des pages d'un ouvrage du XVIIIème siècle, Dissertatio Medica, pour faciliter leur manipulation. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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[1902] | 18.10 x 22.90 cm | 2 feuillets et un quart
Manuscrit autographe signé d'Octave Mirbeau, 99 lignes à l'encre noire sur 3 feuillets, correction manuscrite de l'auteur et une correction au crayon bleu de typographe. Manuscrit utilisé pour la composition et l'impression de l'article "Habitudes", publié le 20 avril 1902 dans le Journal, quotidien lancé en 1892 par Fernand Xau. Le début de la carrière de Mirbeau est essentiellement porté par le journalisme qui lui permet de publier et de gagner sa vie malgré son peu de penchant pour l'activité. Très vite redouté pour son activité pamphlétaire, Gustave Mirbeau,distillant une ironie piquantese dresse ici contre l'injustice institutionalisée par l'Etat et la société. Mené par l'écriture dense et efficace de Gustave Mirbeau, ce manuscrit est probablement un dernier jet comme le laissent penser la conformité des deux textes et les rares corrections apportées à l'original, notamment par le crayon bleu d'un typographe. Au dos du dernier feuillet se trouve une version antérieure des premières lignes de l'article. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. l. [Paris] [1897] | 13.50 x 18.30 cm | une feuille
Billet autographe signé d'Octave Mirbeau. 2 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier à en-tête "68 avenue du bois de Boulogne". "Alors, Monsieur, entendu, pour les Mauvais Bergers". Les Mauvais bergers correspond à la tragédie d'Octave Mirbeau, drame social incarné au théâtre de la Renaissance, le 15 décembre 1897, par Sarah Bernhardt et Lucien Guitry dans les rôles principaux. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Vichy 10 août 1906 | 11.60 x 18 cm | une feuille
Emouvante lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson alors qu'il venait de perdre son père.18 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, enveloppe jointe. "Mon cher Fred, Je ne vous ai pas écrit ; mais vous savez bien qu'il n'y a pas dans mon cur, la moindre indifférence. Thadée a dû vous dire combien nous avions partagé votre douleur. Thadéea dû vous dire souvent quelle amitié profonde, j'ai pour vous. Peut-être ne vous l'ai-je pas exprimée, telle que je la sens, mais je la sens fortement, et je voudrais bien que vous la sentiez aussi un peu. C'est un gros chagrin que de ne plus être aimé de ceux qu'on aime véritablement. Vous allez partir ; et vous faîtes bien de quitter cette maison où durant plus de six mois, vous avez assisté à l'horrible agonie de votre pauvre père. Tâchez de travailler pour notre joie à tous... et revenez avec une belle uvre[...]". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Octave MIRBEAU - [Tréviéres 1848 - Paris 1917] - Ecrivain français
Reference : 33482
1 page in12 - bon état -
Amusante lettre :Il ne restera définitivement à Paris qu'à la fin de novembre car: "Je suis en train d'édifier un chef-d'oeuvre et je vous avoue que les chefs-d'oeuvres ne vont pas vite" - Mais comme il est obligé de venir à Paris deux ou trois jours par moi, il lui fera signe "à chacun de ses passages" - Il le remercie aussi "pour son gracieux et utile envoi" qui lui a fait "un plaisir trés vif" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Voici un lot de 6 correspondances échangées entre Octave Uzanne et le relieur Henri Noulhac (*), entre le 13 janvier 1896 et le 24 mars 1900. Relations courantes de bibliophile à relieur d'art. Uzanne très satisfait du travail de Noulhac, qui visiblement lui propose par ailleurs d'acheter un exemplaire de Mouche(Conte de Maupassant - sans doute l'édition pour les Bibliophiles contemporains publiée en 1892). TEXTE DES LETTRES CI-DESSOUS * * * Lettre I. [17, Quai Voltaire, Paris - Carte-lettre, monogramme dans l'angle supérieur gauche] 13 janvier 1896 Cher Monsieur, Je suis de retour depuis quinze jours et j'ai trouvé mes beaux livres si bien reliés. J'espérais vous voir un matin et vous en remercier, en vous réglant, mais je vois que je dois forcer votre discrétion, et je vous prie de me venir voir un matin qui vous conviendra. Agréez mes salutations empressées. Octave Uzanne * * * Lettre II. [Carte postale - adressée à M. Noulhac, relieur, 10, Rue de Buci, 10, Paris] [cachet de la poste du 8 mars 1896] Ce dimanche Je vous attendais ce matin, cher monsieur, avec mon train de livres. Sont-ils terminés ? vous verrai-je bientôt ? Mes compliments et bien à vous, Octave Uzanne * * * Lettre III. [Carte postale - adressée à M. Noulhac, relieur, 10, Rue de Buci, Paris] [cachet de la poste du 23 mai 1897] Cher Monsieur, Vous m'obligerez en m'envoyant demain vers 10h votre petit apprenti pour une course. Mes compliments et bien à vous. Octave Uzanne * * * Lettre IV. [Carte postale - adressée à M. Noulhac, relieur, 10, Rue de Buci, Paris] [cachet de la poste du 5 février 1898] Cher Monsieur, Je vous serais obligé de me venir voir demain matin si cela vous est possible. Je vous ai mis quelques livres de côté à joindre à ceux que vous avez. Mes compliments Octave Uzanne 17 Quai Voltaire Samedi * * * Lettre V. [Carte postale - adressée à M. Noulhac, relieur, 10, Rue de Buci, Paris] [cachet de la poste du 22 décembre 1898] 22. XII. 98 Cher Monsieur, Je trouve votre lettre de retour d'une absence de 48 heures - Je maintiens pour Mouche le prix que je vous ai fait et qui est peu élevé étant donné l'exemplaire - Donc rien à faire. Mes salutations. Octave Uzanne * * * Lettre VI. [17, Quai Voltaire, Paris - Carte-lettre, monogramme imprimé en jaune dans l'angle supérieur gauche - accompagnée de l'enveloppe à l'adresse de Monsieur Noulhac 37 Rue Mazarine Paris (vignette OU dans l'angle supérieur gauche] 24 mars 1900 Monsieur Noulhac Vous m'obligerez si vous pouvez passer demain matin dimanche chez moi vers 9 à 10 - Je vous remettrais de nouveau quelques exemplaires à relier. Bien à vous Octave Uzanne * * * (*) Henri Noulhac, né à Châteauroux en 1866. Il fut apprenti puis ouvrier relieur dans cette ville avant de venir à Paris en 1890 où, pendant quatre ans, il travailla dans différents ateliers. En 1894, il s'établit à son compte au 10 rue de Buci, puis quelques années plus tard, 6 rue du Pont-de-Lodi et enfin 37 rue Mazarine. Henri Beraldi l'encouragea à ses débuts en lui confiant des travaux à exécuter en janséniste car il n'était ni dessinateur ni doreur, mais un relieur consciencieux cherchant toujours à se perfectionner. Bientôt, il monta un atelier de dorure et s'adjoignit un ouvrier de cette spécialité. Il se lança alors dans la reliure décorée, faisant d'abord des copies, surtout de l'époque romantique, puis des décors modernes dessinés par des spécialistes, tels Giraldon et Chadel, puis plus tard par sa propre fille, élève de Giraldon. Il travailla pour de nombreux amateurs qu'il contribua à former avant qu'ils ne deviennent professionnels tels Rose Adler et Madeleine Gras. Henri Noulhac exerça jusqu'à sa mort, à l'âge de soixante-cinq ans, le 22 mars 1931. Ce fut un artisan probe, d'une perfection et d'une sûreté de main remarquables ayant au plus haut point conscience de son métier. (Julien Fléty, Dictionnaire des relieurs français ayant exercé de 1800 à nos jours, p. 136).
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Important fragment d'article autographe rédigé pour l'Echo de Paris (vers 1897-1899) Article intitulé : 17 mars - Simplification d'existence des anglo-saxons 6 pages in-8 oblong (long article) - Composée de fragments de feuilles collées les unes aux autres comme cela était le plus souvent le cas pour les manuscrits remis aux compositeurs dans les imprimeries à cette époque. Le feuillet 5 est incomplet de quelques lignes (le dernier morceau de papier en partie basse a été perdu) Voir photos. Provenance : Ancienne collection Bertrand Hugonnard-Roche.
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Paris, Ancienne Maison Quantin, May & Motteroz, 1890 1 volume in-8 (24,5 x 16,5 cm) de XXX-295-(1) pages. Frontispice, vignette de titre et 10 bandeaux gravés à l'eau-forte par Albert Lynch. Reliure à la bradel de l'époque plein veau glacé porphyre (décor marbré polychrome), dos lisse, auteur et titre dorés, tête dorée, non rogné, couvertures conservées. Reliure très bien conservée avec seulement d'infimes marques et taches sans gravité ; intérieur frais avec quelques rousseurs sans gravité (rousseurs marquées sur les gardes blanches). La reliure bien que non signée est de très belle facture et doit sortir d'un excellent atelier. Belle impression sur papier vergé. Édition originale. Tirage à 1.100 exemplaires numérotés (1.000 ex. sur papier vergé des Vosges ; 25 ex. sur Chine ; 25 ex. sur Whatman et 50 ex. sur Japon). Celui-ci, 1 des 1.000 exemplaires sur vergé des Vosges. Exemplaire de dédicace offert par l'auteur au peintre Félix Bouchor. "à Félix Bouchor, fervent célibataire de ma paroisse j'offre ce livre" en dévotion féminine. Octave Uzanne. 12. I. 91.". Félix Bouchor était le frère de Maurice Bouchor, très bon ami d'Octave Uzanne également. L'envoi autographe est donné à peine un mois après la sortie du volume en librairie. Cet envoi d'Octave Uzanne a été rendu caduque par un mariage en date de février 1906 (à l'âge de 53 ans). Félix Bouchor épouse Suzanne Riquet, jeune fleur des villes alors âgée de seulement 23 ans ... 30 ans les sépare ... elle meurt à l'âge de 47 ans en 1931. Le couple n'a pas eu de descendance. Octave Uzanne, lui, est resté célibataire ... en totale "dévotion féminine" ... ou presque. A noter que sur les 10 bandeaux, 6 représentent de manière évidente Octave Uzanne lui-même, célibataire endurci pourtant âgé de seulement 39 ans au moment de cette édition. Mais Uzanne pose ici les bases de toute la sa vie amoureuse : profiter des femmes (des femmes des autres et des célibataires) plutôt que de se marier. Il tiendra cette ligne de conduite tout au long des années qui suivront. Le frontispice montre l'auteur à sa table de travail en train de se faire tourner les pages de son Paroissien du célibataire par une jolie dame. Voici le détail des chapitres : Qui vive ! - Traité du célibat et physiologie du véritable célibataire - De l'homme à femmes, du féministe et de l'amoureux par innéité, causerie du boudoir - Le nid du célibataire - Des filles, dames et damoiselles dans la vie de garçon - Des charmes et maléfices de la correspondance d'amour - Des rendez-vous, ruses et subterfuges dans la contrebande du mariage - Le jardin du monde, démonstration nécessaire des décors d'amour - La Bible de Satan ; Théorie des voluptés intimes - Le Miroir de l'éternel féminin, aphorismes, fragments et réflexions d'un gynépsychologue. Avec Octave Uzanne il n'est pas aisé de savoir s'il faut prendre ce qu'il écrit pour argent comptant de premier degré ou bien fadaise, vanité ou encore fanfaronnade de second rayon. On a cependant, à la lecture de ce livre intime voire intimiste, l'impression que c'est ici et pas ailleurs qu'Octave Uzanne nous livre sa personne amoureuse et jouissante avec le plus de sincérité que dans aucun autre de ses livres. Ce qui en fait pour nous le livre-témoignage le plus précieux. Uzanne a-t-il jamais aimé vraiment un jour ? (aucune pièce manuscrite ne nous permet de le dire à ce jour n'ayant rien découvert à ce sujet dans sa correspondance). Beau spécimen de reliure en plein veau porphyre glacé, avec envoi autographe.
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NDLR : Octave Uzanne meurt le 31 octobre 1931, soit un peu plus de six mois seulement après avoir rédigé cette émouvante lettre à son ami le critique et homme de lettres Georges Maurevert. Uzanne a été très malade, a subi plusieurs opérations depuis plusieurs mois, avec de nombreuses et longues périodes en clinique à Saint-Cloud. S'il décrit ses graves ennuis de santé et ses sentiments de lassitude face à la vie qui s'efface peu à peu, il n'en perd pas pour autant l'envie de commenter l'actualité littéraire ni ses anciennes amitiés trahies par le potinage. Il évoque Blaise Cendrars mais ce sont surtout les Souvenirs de Georgette Leblanc, cantatrice, ancienne compagne de Maurice Maëterlinck, son ami, qui occupent ses pensées du moment. Les passages soulignés dans le texte de la lettre ont été soulignés dans la transcription ci-dessous afin de respecter l'accentuation sur certains mots que souhaitait appuyer Uzanne (le mot pitoyable est quant à lui souligné deux fois). * ** * Lettre d'Octave Uzanne à Georges Maurevert - Saint-Cloud, le 7 avril 1931 Je compatis d'autant mieux, cher vieil ami, aux ennuis de votre nouveau séjour en clinique, que j'ai connu, avant de subir l'énucléation prostatique « en un temps », des mésaventures trop longues à narrer ici - mais vous dirais-je que la vie de clinique ne m'est pas hostile ; que je supporte à merveille l'alitement même prolongé et que rien n'arrête mon goût d'écrire. - en situation horizontale - je n'ai pas raté un article ni avant ni après opération et je n'ai connu l'impuissance d'agir de ma plume que cette dernière période de maux qui m'ont mis en obligation de renoncer à tout, car je fus aussi mort qu'on peut l'être, sans arrêt total du moteur, vidé de toute force. Je ne connais pas Blaise Cendrars. Il m'intéresse parce que très original et d'une personnalité qui surpasse celle des écrivains courants - J'ai acquis Rhum et ne le regrette pas car cette physionomie de Galmot m'a passionné vivement. Oui, j'ai reçu le livre de Georgette. Je l'ai trouvé pitoyable, sans fierté et aussi sans intérêt véritable - Je lui ai écrit mon sentiment, brutalement. J'étais attristé de ces misérables « Souvenirs » et de l'ensemble des menus faits exposés - Georgette sera désormais, pour moi, ainsi que son frère des ennemis déchaînés, mais qu'est-ce que cela peut faire ? La préface de Grasset est grotesque et indique une incurable sottise chez cet éditeur. J'écrirai un article vague, ne nommant personne, pour stigmatiser ces moeurs de femmes plaquées ou décollées par le temps, qui se racontent ainsi publiquement et comptent sur un succès de scandale ou de curiosité généralisée, ce qui ne saurait être - l'opinion ne marche pas dans la combine - Tous ces ragots l'embêtent ferme et cela est normal et logique - il n'y a là rien qui puisse accrocher notre esprit ni retenir notre attention. Affectueux souvenirs, cher vieil ami. - Nous reverrons-nous jamais désormais ? Je crains que non, car je ne voyage plus. J'arrive au terme de mon transit, et je n'en suis pas fâché. Je n'ai plus rien à faire ni à dire qui m'exalte le moins du monde, la société actuelle m'est aussi étrangère que celle des Mèdes ou des Perses et j'ai vraiment envie de mourir tout comme on dit : « Je tombe de sommeil ». Bons voeux de restauration définitive et affectueuse pression de dextre de votre très cordial ami. Octave Uzanne
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Paris La Délirante 1982 In8 ( 24,5 X 15,5 cm ) - en feuilles sous chemise titrée et emboîtage - 48 pages - Gravure de Gérard Barthélémy en frontispice - Edition originale de le traduction française , un des 100 exemplaires numéroté sur Vergé ( 76/100) - Signatures autographes d'Octavio Paz et de Gérard Barthélémy à la justification du tirage .
Très bon
1951 Paris - Gallimard - 1951 - 1 volume in8 broché de 219 pages - dos passé - quelques piqures sur la couverture et les tranches - bon état -
Long envoi autographe d'Odette Joyeux à Agnès Capri sur le faux-titre, daté 1975 : "Pour Agnés Capri qui m'a révélé la beauté du "tour de chant", ce Côté Jardin ou tout ne ut pas rose mais ou j'ai appris à vivre sur la pointe des pieds".... Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Paris Chez l'auteur & Bourbier 0 In-12 Broché
EDITION ORIGINALE publiée à compte d'auteur, sortie des presses de l'imprimerie "Au voleur!" sur papier très jaune. Pas de grand papier annoncé. ENVOI AUTOGRAPHE signé et daté 1891 de l'auteur "Au Citoyen [biffé] ce bouquin comme témoignage de ma très confraternelle sympathie". > Les scandales judiciaires de l'époque, dont l'affaire du Canal du Panama. Rare. Bon 0
(1825). 2 sider 8vo. 8 vers m. 6 linier i hvert. Mange tegnsætningsvariationer og rettelser samt flere variationer fra den trykte tekst: ""Lyst"" i stedet for ""Røst"", ""Helligt Ord"" i stedet for ""Trøstensord"", ""Hiertets Seier"" i stedet for ""Siælens Seier"".
Vedlagt originaltrykket af digtet i marmoreret omslag. Uden år og trykkested, men (9. november, 1825). På verso af det sidste blad trykt: ""Concertens Indhold"" med indholdet af de to Afdelinger og til sidst ""Musik af P. Harmann"" tilskrevet i samtidig hånd. Optaget i Oehlenschlägers Poetiske Skrifter, XXI, 1860, pp. 59-60. Liebenberg I:125.
Paris Cheminements 1999 1 vol. broché in-8, broché, couverture illustrée, 133 pp. Envoi de l'auteur à Jean Mauriac.
Paris Editions France-Empire 1989 1 vol. broché in-8, broché, couverture illustrée, 268 pp., photos hors-texte. Envoi de l'auteur à Jean Mauriac.
Traduit du coréen par Jeong Eun-Jin et Jacques Bartilliot, 1 vol. in-8 br., Serge Safran Editeur, 2014, 215 pp.
Bel exemplaire enrichi d'un envoi autographe de l'auteur, l'un des meilleur écrivain coréen.