Milieu Du Monde Paris 1946 In-12 ( 190 X 120 mm ) de 379 pages, broché. Bon exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de Thyde MONNIER.
1 p. in 4°.
« Je suis persuadée que vous avez tout à fait oublié la très modeste interviewer qui s’était présentée chez vous en votre absence (au cap Bacon) vers le mois d’avril dernier. Vous avez eu l’exquise bonté de vouloir bien répondre par lettre à mes questions et il en est sorti l’article que je vous adresse par même courrier (n° du 23 octobre de la Femme de France). Je serais heureuse si j’ai pu traduire un peu votre pensée quoiqu’ayant été forcée de simuler un peu un entretien qui n’a pu, malheureusement pour moi, avoir lieu. [...] »
1990 Paris, Belin, 1990; in-8°, broché, couverture de papier couché noir, illustrée d'une photographie au 1er plat, titre en jaune et blanc; 416pp.; nombreuses illustrations photographiques dans le texte. Couverture légèrement frottée.
Bon exemplaire de la Collection " un savant, une époque". Envoi autographe signé de l'auteur sur le titre. ( res1G)
1954 Lyon, Armand Henneuse et Les Ecrivains Réunis, 1954. Une plaquette broché de format in 8° de 64 pp., couverture verte imprimée, dos passé.
Un portrait de l'auteur par Fontanarosa. Envoi autographe de l'auteur. Rare.
Henneuse, coll. "Les écrivains réunis" 1954 1 vol. broché in-16, broché, couverture rempliée, non coupé, 62 pp. Edition originale. Envoi de l'auteur à G.-E. Clancier. Très bon état.
Condé (Calvados), 28. mars 1898, 9 cm x 14 cm, 21 lignes, écriture lisible, bon état.
Wilfred Monod: Pasteur et théologien, W. Monod participe aux "Conférences de Sainte-Croix", publiera en 1934 sa somme "Le problème du bien"; tendance au manichéisme. Pionnier de l'oecuménisme./ Georges Godet (1845-1907), Neuchâtel, théologien à la Faculté de l'église indépendante, pour demander qu'on lui trouve "un jeune homme intelligent et pieux" pour lui servir de suffragant.
Phone number : 41 (0)26 3223808
MONROSE [Claude-Louis-Séraphin Barizain dit] - [Besançon 1783 - Montmartre 1843] - Acteur comique français
Reference : 32933
1 page in8 - Adresse et cachets postaux au dos -
Il ne peut lui offrir son concours pour une affaire car il va peut être être forcé de quitter le théatre français dans deux mois - Ce n'est pas un mauvais vouloir de sa part mais "un effet des événements qui nous dominent et nous contrarient souvent" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
1 page in-16, "42 rue de Dunkerque", s.d. Il l'invite à passer chez lui pour une causerie.
MONSELET, Charles. Nantes 1825 - Paris 1888, journaliste, romancier, poète .
Reference : c6933
Billet a. s. ainsi libellé : “ Reçu de Monsieur Arthur Ponroy la somme de Trente francs, à compte sur mon article : Laurent “.
Arthur Ponroy, né à Issoudun en 1816, mort en 1876, fut critique littéraire, auteur dramatique, journaliste. La Revue dans laquelle serait paru l'article "Laurent" de Monselet , n'a pas été identifiée : peut-être le “Portefeuille “ ?.(Cl Gr4)
1 brochure in-12, Tresse, Paris, 1873, 35 pp.
Bel envoi de l'auteur à la sociétaire de la Comédie Française, l'actrice Emilie Broisat (1846-1929). Etat satisfaisant (couv. frottée)
Grenoble, Editions de la Revue "Les Alpes", 1941 ; brochure in-8°, couverture de papier gris bleu, imprimée et illustrée en noir; 62pp.Quelques piqûres à la couverture.
Vignettes dans le texte ou à pleine page. ( CO1)
Roman, 1 vol. in-8 br., Editions Subervie, 1970, 211 pp.
Envoi de l’auteur à l’académicien, grand médecin, poète et humaniste, le professeur Jean Bernard. Avec signature de l’auteur. Etat moyen (fort accroc maladroitement réparé au scotch, bon état par ailleurs)
Paris Union Latine d'éditions 1957 5 volumes - complet - In4 - pleins maroquins verts avec 6 ferrures sur chaque volume - dos légèrement insolés - sous emboîtage - 273 , 257 , 255 , 232 et 212 pages - Envoi autographe signé de Paulette Humbert , illustratrice , en page de faux titre du 1er volume - imprimé par Draeger a 5000 ex.
Bon Dédicacé par l'illustrateur
3 documents manuscrits à savoir : 1 document manuscrit signé de 2 ff. in-folio ( 38 x 25 cm), 2 pages et demie manuscrites : Copie par Jean-Baptiste Michel de Montaigne d'une lettre "que j'ay écrit par la poste à Mr. Rey procureur au sénéchal et présidial de Libourne, à Libourne". "A Bordeaux, le 21 décembre 1734, Le désir que j'ay, Mr, d'apprendre quel est l'état de vôtre santé, m'engage de vous prier de vouloir bien le faire le plaisir de m'en donner des nouvelles ; je souhaiterois de tout mon coeur trouver des occasions pour vous donnner des marques que personnes ne sçauroit s'intéresser plus particulièrement que moy à tout ce qui vous regarde, soyés en je vous prie bien persuadé. J'eusse fait dresser ma réponse aux blâmes que le Sr [ ... ] a fourni contre mon dénombrement si j'avois eu en main certaines pièces qu'on m'a promis de me communiquer, je serai bien aise dd'avoir par devers moi ces pièes avant de répondre à ses blames, je compte les avoir bien-tôt. Je vous ay marqué, par la lettre que je vous écrivis le 7 du mois d'août dernier, que le Sr [ ... ] avait en son pouvoir la baillette à fief nouveau de ma maison de Beausoleil du 14 may 1597 retenuë par papier notaire royal, c'est de quoi je suis assûré [ ... ]" [ ... ] "Le Sr [ ... ] ne voudra pas contester apparemment que l'énonciation de ce bail à fief de 1597 dans le dénombrement de 1691 et dans la sentence de sa réception, contradictoirement renduë par le Sénéchal de Fronsac le 15 juin 1691 entre feu M. le Duc de Richelieu et feu M. François de Montaigne, ne fasse foy suffisante ; il est de maxime en droit que les énonciations dans les anciens actes font foy sans rapporter l'acte énoncé, il faut d'ailleurs tenir pour constant que le rapport du titre primordial n'est pas nécessaire quand on produit et rapporte un dénombrement fait authentiquement et énonciatif de ce titre primitif, lequel dénombrement équipolle au premier titre quand il ne paroit pas, le remplace et en fait l'office étantune confirmation, un renouvellement bien exprès de l'ancienne inféodation." [etc... ] |On joint : ] Copie par Jean-Baptiste Michel de Montaigne d'une lettre "que j'ay écrit par la poste à Mr. Rey mon procureur au sénéchal de Libourne", à Bordeaux le 26 février 1733, 1 feuillet format 20,2 x 16,3 cm (même affaire) [ On joint une copie authentique établie en 1762 d'un acte de juin 1686 ] : ] Acte daté de 1761 de la généralité de Bordeaux fait par Notaire Royal et retiré "par Messire Jean-Baptiste Michel de Montaigne Chevalier Seigneur de Beausoleil, ancien premier jurat de Bordeaux, y demeurant dans son hôtel rue Dumirail [ du Mirail ] Paroisse St Eloy sans avoir icy ajoutté ny diminué, fait à Bordeaux dans l'hôtel de ce Seigneur l'an mille sept cens soixante deux le treize du mois de mars et signé" (copie d'un contrat de délaissements de certains pièces de terre par Antoine Ducasse notaire royal en faveur de Jean de Louche batelier, vers le grand Barrail). Acte signé par Montaigne, David, Robin, etc...
Très intéressante réunion de 3 documents manuscrits, les deux premiers rédigés et signés et le dernier signé par Jean-Baptiste-Michel de Montaigne (1701-1764) chevalier seigneur de Beausoleil et qui fut premier jurat de Bordeaux. On retrouve sa trace dans le "Livre des Bourgeois" de Bordeaux, à la date du 3 août 1761, où il justifie "descendre de Grimon Deyquem, Seigneur de Montaigne, qui fut maire de la ville de Bordeaux en l'année 1585, et dont la qualité de bourgeois fut vérifiée au tableau de 1663 en faveur de Guillaume, seigneur de Bussaguet". Il demeurait à Bordeaux dans son hôtel de la rue du Mirail, paroisse de Saint-Eloi, comme le précise le dernier document.
MONTALEMBERT (Charles FORBES, comte de). Publiciste et homme politique français (Londres, 1810 - Paris, 1870).
Reference : 000081
Deux pages sur un feuillet double (207 X 262) avec bordure à encadrement noir. Demande d'autorisation d'un VOYAGE AUX ANTILLES pour un officier de chasseurs en semestre, en l'occurrence son frère. " Monsieur le Ministre, Je prends la liberté de vous prier de vouloir bien accorder à mon frère, capitaine au 3ème Régt. de chasseurs à cheval, l'autorisation de se rendre aux Antilles pour des affaires importantes de famille pendant le semestre qui vient de lui être accordé. Ces affaires étant aussi importantes pour moi que pour lui, ce sera un service personnel que vous me rendrez, Monsieur le Ministre, en lui accordant la permission nécessaire pour qu'il entreprenne ce voyage. ". Montalembert ajoute " qu'il serait tout à désirer que cette autorisation fut promptement expédiée afin que mon frère puisse profiter du paquebot à vapeur anglais qui part le 2 du mois prochain. [...] ". Deux tampons du Ministère de la Guerre ; mention manuscrite à l'encre rouge " 22 S Cavalerie. Accordé, répondre promptement. Le ministre. ".
LE COMTE DE MONTALEMBERT, ami de Lacordaire et de Lamennais, fut une figure éminente du catholicisme libéral et un membre actif de la chambre des pairs pendant la monarchie de Juillet. Publiciste historien, philosophe, il fut surtout un admirable orateur parlementaire royaliste et catholique et défendit à la tribune la liberté de la presse, soutint les droits des nationalités opprimées et fut l'un des auteurs de la loi de 1850 sur la liberté de l'enseignement. C'est son père le baron Jean-Charles de Montalembert qui émigra le premier aux Antilles. Passé au service de l'Angleterre en 1793, il y forma un corps d'émigrés qui prit le nom de légion Montalembert et à la tête de laquelle il s'embarqua pour Saint-Domingue en 1794 où il fit la guerre aux nègres insurgés. Il se retira après le licenciement de son corps de troupe dans l'île de la Trinité (Petites Antilles) où il termina sa vie. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
MONTALEMBERT Charles Forbes René, comte de (1810-1870), journaliste, historien et homme politique français.
Reference : 178
(1868)
1868 2 pages et demi in-12.
Il a lu dans le Correspondant un article de vous sur les noms de famille qui m'a fort intéressé et que je vous remercie d'avoir fourni à un recueil dont je suis un des grands-pères. Il lui fait hommage d'un volume moitié archéologique et moitié généalogique… Vous y trouverez tout au début un passage de Montaigne sur les noms qui vous a peut-être échappé - Je désire que ce petit livre soit un témoignage nouveau de ma reconnaissance pour votre belle et curieuse carte historique de l'Alsace, que je viens de recevoir dans mon petit manoir de Franche-Comté, où je l'ai accrochée pour l'instruction de mes voisins et amis.Dessin à la mine de plomb à la dernière page.
Paris Robert Laffont 1981 1 vol. broché in-8, broché, couverture illustrée, 305 pp., 16 planches hors texte. Édition originale de cette biographie. Exemplaire enrichi d'un double envoi autographe signé des auteurs à Alain Resnais qui fit tourner une seule fois Yves Montand, en 1966, dans La Guerre est finie, film politique sur un scénario de Jorge Semprun. Exemplaire provenant de la bibliothèque d'Alain Resnais.
Neuchâtel, Ides et Calendes, 1973. In-4, cartonnage illustré, dans un état très proche du neuf.
Très bel exemplaire, enrichi de deux dessins originaux de Marcel North: le premier propose une Helvetia ma foi très sympathique, devant la Grande-Joux, et occupe toute la première garde. Le second se trouve en page de faux-titre, il est encadré de la mention manuscrite "A Monsieur Pierre Graber, Président de la Confédération"; il s'agit en effet de l'exemplaire offert au Président par le Conseil communal de Neuchâtel, "lors de la torrée à la Grande-Joux" (dont on joint une carte postale). A noter enfin un hommage signé par l'auteur et l'illustrateur. Tout est dit.
Largentière, Imprimerie E. Mazel, 1936 ; brochure in-8°, couverture rose pale imprimée en noir, dos muet; 60pp. et 2 planches hors texte; 6 illustrations de seins ( art et cas médicaux) ; Piqûres à la couverture, rares au texte.
Rare brochure, tirée à part de " L'Association médicale".Envoi autographe signé de l'auteur sur le titre. (GrD2)
Paris, Grasset, 1975. In-8, broché, couverture illustrée, 313 pp.
Planches hors-texte. Envoi autographe de l'auteur. Photos sur demande.
3 pp., in-8En avril 1882, Montégut remercie son correspondant d’un compte rendu littéraire paru dans L’Echo du Nord, s’excusant longuement de ne pas lui avoir répondu plus tôt pour le livre que Dépret lui envoya il y a deux longues années. Cinq ans plus tard, nouveau compte rendu, nouveaux remerciement, nouveaux oublis et nouvelles excuses : “je suis d’autant plus confus de votre sympathique obligeance qu’elle se porte sur un personnage qui, aussi reconnaissant qu’il vous soit en réalité, doit vous paraître bien ingrat (...). J’ai été touché, plus que je ne saurais vous le dire de votre bon et persistant souvenir. La définition de l’écrivain original qui a des vues et qui les exprime comme il vaut m’a ravi, car outre qu’elle m’a coûté ce titre si enviable d’original, elle rend à merveille une certaine liberté qui m’a toujours caractérisé et que je n’ai jamais abdiquée sous aucun prétexte.”Pour Louis Dépret, un auteur Malassis, voir la notice en tête du n°418 dans le Catalogue Poulet-Malassis de Gérard OBERLEMONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.
4 pp. in-8De Limoges, le jeune Montégut sollicite l’appui de Philarète Chasles pour placer un article au Journal des Débats et lui annonce sa venue prochaine dans la capitale: “lorsque j’arriverai à Paris et que j’irai vous voir, ne soyez pas étonné et ne me recevez pas trop mal, je vous prie, si ma personne vous fait de l’effet d’une métamorphose d’Ovide réalisée. Au contraire, recevez moi bien à cause de l’agréable spectacle que je vous procurerai. Je désire que l’envie de me contempler dans cet état pythagorique, dans mon nouvel avatar, vous prédispose à me rendre le petit service que je réclame de vous et que le contenu de ce paquet vous expliquera (...)MONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.
Adressées à Monsieur de Saint Albin, à propos d’articles que ce dernier devait faire passer dans Le Constitutionnel. Traces de cachet de cire rouge. ( 1833 - 1836)
Editions De Fallois Paris 2001 In-8 ( 225 X 155 mm ) de 397 pages, broché sous couverture illustrée. Edition originale. Précieux exemplaire de la bibliothèque de Renée NARCEJAC ( ou Kitty SWANSON, femme et collaboratrice de Thomas NARCEJAC célèbre écrivain de romans policiers avec son compère BOILEAU ), envoi autographe signé de l'auteur à celle-ci. Parfait état.
[Ancienne Librairie Germer-Baillière & Cie, Félix Alcan] - MONTEIL, Lieutenant-Colonel Parfait-Louis. ; RIOU
Reference : 67777
(1895)
1 vol. in-4 reliure de l'époque demi-chagrin à coins rouge, dos à 4 nerfs orné, couverture conservée, filet doré en mors et coins, Ancienne Librairie Germer-Baillière & Cie, Félix Alcan, Paris, s.d. [ 1895 ], 2 ff., 462 pp. avec portrait en frontispice, planches hors texte et une carte dépliante en couleurs
Rare exemplaire dédicacé par l'explorateur Parfait-Louis Monteils qui dirigea cette expédition reliant Saint-Louis au Sénégal, à Tripoli, en Libye. Embarqué à Bordeaux le 30 septembre 1890, il part de Saint-Louis le 20 octobre ; remontant le Sénégal, il gagne, à travers les terres, le Niger, à Bamako. Il remonte ensuite le fleuve jusqu'à Ségou, puis Ouagadougou, gagne ensuite Dori, Say, La seconde partie de sa mission le conduit à Sokoto, puis à Kano où il arrive le 28 novembre 1891. Il arrive finalement à Tripoli, 27 mois après son départ. Etat très satisfaisant (dos un peu frotté, des rouss., bon état par ailleurs).