Paris Calmann-Lévy 1952 1 vol. Broché in-12, broché, jaquette illustrée, 381 pp. Édition originale de ce roman antimilitariste qui sera adapté au cinéma par Yves Boisset. Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur au réalisateur René Allio. Papier jauni et dos légèrement gauchi.
Morlaix, Imprimerie Louis Boclé, [d.l. 1924] 1 volume 14 x 19,2cm Broché sous couverture violette à rabats au 1er plat orné. 131p. dont 2p. 1/2 de musique, 2 feuillets. Bon état.
"Oeuvre dramatique créée à Rennes en mai 1913, sous les auspices de l'Union Régionaliste Bretonne et des salles de lecture populaires", par l'avocat et écrivain Louis GIBLAT (1879-1927); 2 pages et demie de musique des "chants et choeurs du Bazvalan" d'inspiration bretonne, de l'auteur; note de l'auteur de 1924; préface de l'avocat et poète de Saint-Malo Eugène HERPIN (1860-1943): "Le bazvalan est, sans contredit, une des figures les plus curieuses, les plus originales, les plus pittoresques de la vieille Bretagne [...]", colporteur et messager d'amour. 2è édition d'un ouvrage publié en 1913 (Rennes, L. Bahon-Rault) dont le nom "bazvalan" a été modifié. Exemplaire enrichi d'une lettre manuscrite de l'auteur sur les conditions d'un dépôt-vente de l'ouvrage lors d'une représentation de septembre 1925 et d'indications manuscrites (noms des acteurs et actrices ?) au crayon pour cette représentation de 1925, à Quimper; mention manuscrite de don à ce "plus joli rêve breton".
La comète de Carthage, 2005. Diptyque représentant Cécile, l'héroine du Sursis, reproduction en deux versions, l'une crayonnée, l'autre en aquarelle, imprimées sur un beau papier vergé.
Tirage limité à 299 exemplaires numérotés. Signé par l'artiste. * La librairie la Bergerie est en plein déménagement - Nous ne sommes donc plus en mesure d’expédier de livre jusqu’à mi-décembre au plus tôt. Si vous n’êtes pas pressés, vous pouvez passer commande et, dès que les livres seront à nouveau accessibles, nous traiterons vos demandes, avec une remise de 20% pour vous remercier de votre patience *
1 vol. in-8 br., Presses Universitaires de France, Paris, 1966, 219 pp.
Bel envoi de l'ingénieur et homme politique Robert Gibrat. Major de Polytechnique, Robert Gibrat (1904-1980) est secrétaire d'Etat aux Communications sous le gouvernement Laval en avril 1942. Démissionnaire lors de l'invasion de la zone libre en novembre, il sera condamné par la Haute Cour de Justice à 10 ans d'indignité nationale. Il s'intéressera par la suite à l'énergie marémotrice puis à l'énergie nucléaire. En économie, il est l'auteur de la 'loi de Gibrat' ou 'loi de l'effet proportionnel'. Bon état ( couv. très lég. frottée avec petit choc au dos en tête). On joint une carte de visite de Jean Terray, PDG de l'Union Européenne Industrielle et Financière, complétée à la main d'un message évoquant la "merveilleuse réception donnée par le Baron Empain".
Köln Taschen 1999 1 vol. broché fort vol. in-8, broché, couverture illustrée, 767 pp., très nombreuses photos en noir. Edition originale avec un envoi autographe signé du photographe "à Alain Resnais, avec mon admiration", et sa carte de visite au dos de laquelle il a noté "M. Resnais de la part de notre commun Fred Tutten, Ralph Gibson". Texte trilingue français-anglais-allemand. Petites rides de lecture au dos, sinon en très bonne condition. Exemplaire provenant de la bibliothèque d'Alain Resnais.
Paris Editions France-Empire 1977 1 vol. broché in-8, broché, couverture illustrée, 255 pp., index. Envoi de l'auteur à Jean Mauriac. Bon état.
Paris Éditions du Capitole, coll. "Les Contemporains" 1928 1 vol. relié in-4, bradel de toile marron avec papier reprographié de couleurs brune et verte contrecollé sur les plats et le dos lisse, pièce de titre de maroquin fauve, doublures de papier vert, gardes de papier marron, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Honnelaître), 330 pp., fac similé dépliant, portrait-frontispice par Albert Laurens, et nombreuses photographies et vignettes par Goor. Édition originale. Un des 200 exemplaires numérotés sur Madagascar avec un portrait inédit de l'auteur gravé sur cuivre par Foujita. Montée sur onglet in fine : une longue et belle lettre autographe signée de Gide adressée à Jean Denoël, médecin et homme de l’ombre de la Nrf (4 p. in-8, s.l. [Alger], 16 décembre 1943) : « Vous avez la Foi ; je n'ai pas la foi ; ou même : j'ai la non-foi, l'anti-foi ; et vous le savez bien ; mais n'importe : nous sommes de même religion et nous le sentons tous deux, en dépit de Jammes et de ce que je peux penser ou écrire qui lui paraît impie, blasphématoire ; et notre cœur s'émeut de même, a de semblables battements devant la misère de l'homme, et tolère aussi impatiemment l'injustice ; enfin : auprès de vous, j'y vais de mon meilleur. Vous me manquez beaucoup. » Gide évoque ensuite sa famille dont il a de tristes nouvelles (le décès de son beau-frère Marcel Drouin), le premier numéro à venir de la revue L’Arche, qu'il dirige avec Camus et dont Jean Amrouche est le rédacteur en chef, et la demande de Charlot qui veut utiliser sa préface pour une nouvelle édition des Fleurs du Mal. Ce recueil est le cinquième de la collection « Les contemporains » dirigée par Gustave Pigot. Gide succède à Maurras, Daudet, Proust et Valéry. Il s’agit pour l‘éditeur de laisser la parole à ceux de ses amis ou admirateurs qui n’avaient jusque-là pas eu l’occasion de s’exprimer à son sujet. Gide se mêla bien entendu de la composition de cet ouvrage dédié à sa gloire... Parmi les vingt-et-un contributeurs, on compte des confrères (Mauriac, Maurois, Montherlant, Morand...), des intimes (Copeau, Martin du Gard, Schlumberger...), des critiques (Crémieux, Jaloux, Thibaudet...). De manière particulièrement cocasse, le volume débute par une lettre de Valéry s’excusant de n’avoir pu se joindre à ce concert d’éloges, mais insistant sur leurs différences mutuelles. Comment mieux exprimer son embarras… Et pour faire écho aux polémiques dont il est l’objet, Gide prend le soin de citer perfidement « quelques phrases de M. Henri de Régnier (qui) risquent de se perdre » où son ancien ami dénonce les « pages dégoûtantes » de Si le grain ne meurt et les « élucubrations absurdes » des Caves du Vatican et des Faux-Monnayeurs...
Genève Revue des Belles-Lettres n° 6 1952 1 vol. broché in-4, broché, 64 pp., reproductions et fac-similé. Édition originale de ce numéro double consacré à André Gide. Textes de Blaise Allan, Pierre Beausire, Jean Coa, Édouard Dubois, Marc Eigeldinger, Robert Hari, Richard Heyd, Jean-Pierre Leyvraz, Auguste Martin. Un des 100 exemplaires de luxe numérotés sur papier Fabriano. Exemplaire truffé in fine de 4 lettres autographes signées de Julien Green adressées à son éditeur Richard Heyd qui signe dans ce numéro l'article « André Gide dramaturge » (au total 3 p. et demie in-4 et 3 p. in-8, chacune avec enveloppe, 5 mars et 14 mars 1949, 4 août 1951 et 2 août 1952). Il le remercie de l'envoi de ses publications et fait l'inventaire de sa propre bibliothèque. Il mentionne Gide a trois reprises, notamment dans la dernière lettre (1952, année de la parution de cet hommage) dans laquelle il explique : « D'autre part, écrire sur Gide m'ennuie. Je pense à lui affectueusement, mais du point de vue littéraire, la page est tournée et j'ai dit tout ce que j'avais à dire. »
9 janvier 1918, [Cuverville]. L.A.S.[à André]; 3 pages in-12 (170 x 108).
Lettre adressée à l’écrivain belge André Ruyters (1876-1952) ami de Gide et l’un des six pères fondateurs de La Nouvelle Revue Française, alors en poste (depuis 1916) de secrétaire du délégué du ministre français de la guerre à Londres. Il est l’auteur d’un texte intitulé Les Marginalia de Stendhal publié dans le numéro de novembre 1909 de La Nouvelle Revue Française, peut-être doit-on voir un lien avec la mention de Gide "Ci-joint une lettre pour le Stendhal..."André Gide y évoque un prochain voyage en Angleterre : "Je travaille ferme et ne me permettrai le voyage en Angleterre cet été (et pour y rester assez longtemps je présume) que si j’ai suffisamment de besogne derrière moi. "Il se trouve alors à Cuverville, et travaille à l’un de ses ouvrages les plus controversés: Corydon. Essai dialogué ayant pour thème l’homosexualité et la pédérastie, Corydon ne sera publié sous le nom de l’auteur qu’en 1924 après deux timides tentatives clandestines. L'année 1918 est une année clé dans la vie de Gide; il partira bien en angleterre au mois de juillet jusqu'en octobre avec Marc Allégret dont il est éperdument amoureux. Dans son Journal Marc Allegret évoque, durant cette escapade anglaise, de nombreuses rencontres avec André Ruyters.Cette liaison et plus précisément ce voyage seront à l'origine de la séparation de Gide et de son épouse Madeleine comme il le dévoile dans Et Nunc Manet in te, texte rédigé après la mort de sa femme : " Madeleine a détruit toutes mes lettres. Elle vient de me faire cet aveu. Elle a fait cela, m'a-t-elle dit, après mon départ pour l'Angleterre. Oh ! je sais bien qu'elle a souffert atrocement de mon départ avec Marc ; mais devait-eIle se venger sur le passé ?... C'est le meilleur de moi qui disparaît et qui ne contre-balancera plus le pire. Durant plus de trente ans, je lui avais donné (et je lui donnais encore) le meilleur de moi, jour après jour, dès la plus courte absence. Je me sens ruiné tout d'un coup. Je n'ai plus coeur à rien. Je me serais tué sans effort. " (Et nunc Manet in te, 21 novembre 1918).A la fin de la lettre Gide donne son sentiment sur l'ouvrage de Joseph Conrad Under Werstern eyes. Ainsi pour lui, ce roman "dont les premiers chap. sont passionnants, devient assez décevant par la suite..." Gide et Ruyters avaient avait eu un petit différent à propos de la traduction de Gide de Typhon de Joseph Conrad paru en juin 1918.
Paris, Jacques Schiffrin, Editions de la Pléiade, 1929. Grand in-8 broché, couverture rempliée. Ornements de René Ben Sussan, belle impression en deux tons.
Edition originale au tirage limité à 480 exemplaires, le nôtre non numéroté mais nominatif (pour la pianiste prodige Youra Guller), sur vélin de Rives. Exemplaire agrémenté d'un envoi autographe signé de Gide à la pianiste. * La librairie la Bergerie est en plein déménagement - Nous ne sommes donc plus en mesure d’expédier de livre jusqu’à mi-décembre au plus tôt. Si vous n’êtes pas pressés, vous pouvez passer commande et, dès que les livres seront à nouveau accessibles, nous traiterons vos demandes, avec une remise de 20% pour vous remercier de votre patience *
Mercure de France, Paris 1949, 12,5x18,5cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Infimes piqûres noires en angle inférieur gauche du premier plat, une petite déchirure en pied du dos. Envoi autographe signé d'André Gide à Henri Noguès. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris Mercure de France 1949 1 vol. broché in-12, broché, 283 pp.Édition collective, en partie originale [Naville 503]. Faisant faux bond à Gallimard, Gide rassemble chez son premier éditeur ce florilège de textes parus pour la plupart en revue : des souvenirs (« Jeunesse », « Ma mère », « Dindiki »), une dizaine d’hommages (de Conrad à Artaud), des articles critiques (sur Poussin, Goethe ou Rimbaud), des préfaces (Vol de nuit...) et enfin des interviews imaginaires, ultimes feuillets qui donnent leur titre au recueil, où Gide fait part de ses interrogations, alors qu’auréolé du prix Nobel mais affaibli, il sent la mort approcher. La dernière phrase du livre est comme un défi aux esprits religieux qui espèrent le trophée de sa conversion : « Que la vie de l’âme se prolonge par-delà la dissolution de la chair, il y a là, pour moi, de l’inadmissible, de l’impensable, et contre quoi proteste ma raison » (p. 279).Exemplaire numéroté sur vélin Lafuma, enrichi de 5 lettres autographes signées de Gide au directeur du Mercure de France, Paul Hartmann, (9 pages sur 7 ff. in-8, 2 enveloppes conservées, 20 janvier 1948 - 13 juin 1949) : l'écrivain souhaite apurer l'important avoir dont il dispose chez son ancien éditeur ("Heureux de l'état de mes Phynances") et il lui confie finalement la publication de ce recueil.
Nrf, Paris 1911, 10,5x16,5cm, relié.
Nouvelle "édition originale", impimée à 500 exemplaires sur vergé d'arches et consistant en le deuxième tirage de ce texte (achevé d'imprimer le 20 Juin 1911). Cette édition postérieure de moins d'un mois à l'originale parue le 29 Mai 1911, est considérée comme l'originale de ce texte, car cette dernière a été presque entièrement détruite, André Gide étant mécontent du tirage car trois pages n'avaient pas le nombre régulier de lignes. Reliure en demi maroquin marron à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date et nom du relieur doré en queue, plats de papier caillouté, gardes et contreplats de papier peigné, ex-libris encollé sur un contreplat, couvertures et dos bleus non passés comme généralement conservés, tête dorée, élégante reliure de l'époque signé Huser. Précieux envoi autographe signé d'André Gide au poète symboliste André Fontainas rédigé à Cuverville le 3 Juillet. Bel exemplaire parfaitement établi. - Photos sur www.Edition-originale.com -
2 pages in-8, Cuverville, 20 mai 1936.Préparatifs au voyage en U.R.S.S... “Une excellente dépèche de Guilloux me fait part de sa joie. Il accepte avec enthousiasme. J’en suis ravi, et de cette excellente occasion de resserer des liens d’une sympathie déjà vive. Je pense qu’il fait le nécéssaire pour mettre en règle ses papiers. Je lui écrirais si je savais son adresse. Peut-être aurez-vous la gentillesse de lui communiquer ce billet*. Je viens d’écrire à Sokoline** pour l’avertir que ce n’est pas Dabit et Guilloux qui cherchent à se joindre à moi ; mais bien moi qui les désire comme compagnons. Ceci pour répondre à une crainte de Dabit.Si le Congrès, comme il semble décidé, se tient à Londres, et seulement le 20 juin (j’attends confirmation) celà nous laisse le temps de nous retourner. Dans quelques jours je vous reverrai les épreuves du XI, que j’achève de revoir minutieusement...” *Malraux a ajouté, en marge, au crayon : “Dont acte” avec un petit chat dessiné qui pointe sa queue vers la première mention de Guilloux de cette lettre.**Vladimir Alexandrovitch Sokoline, diplomate soviétique.
Phone number : 33 01 48 04 82 15
Librairie de l'Art Indépendant, Paris 1893, 15x19,5cm, relié.
Edition originale imprimée à 162 exemplaires, le nôtre un des 150 exemplaires numérotés sur vélin teinté, seul tirage avec 12 Whatman. Reliure à la bradel en demi maroquin vert émeraude, dos lisse estampé d'un titre en long doré, plats de papier caillouté, premier plat de couverture conservé, reliure signée P. Goy et C. Vilaine. Envoi autographe signé d'André Gide "au poëte Angiolo Orvieto en témoignage de sympathie". Rare témoignage de sa relation avec Angiolo Orvieto, poète et librettiste florentin, qui fonda en 1896 le périodiqueIl Marzocco, et consacra l'année suivante une étude à l'écrivain. Les deux poètes furent réunis autour de leur admiration pour Chopin, qui inspira à Orvieto un opéra et à Gide desNotes sur Chopin(1948). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Au sans pareil, Paris 1912, 13x19cm, broché.
Edition originale collective sur vergé d'édition. Agréable exemplaire. Précieux envoi autographe signé d'André Gide : "A André Suarès son ami. André Gide." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Mercure de France, 1897, in-12°, 210 pages + 2 feuillets de catalogue, broché.
Edition originale sur papier ordinaire avec le tampon de justification de tirage (après 3 exemplaires sur japon et 12 sur Hollande). Dos fendillé, sinon bon état général. ENVOI de Gide à Ernest Rouart, frère de son grand ami Eugène Rouart.
Paris Gallimard 1935 1 vol. broché in-16, broché, couverture illustrée d'une vignette, 163 pp. Édition originale en service de presse avec un envoi autographe signé de Gide à Léon-Paul Fargue, "parbleu !" Dos très légèrement insolé.
S.n., Sorrente 17 Juin 1950, 11x14cm, quatre pages + une enveloppe.
Lettre autographe datée et signée d'André Gide, 77 lignes à l'encre noire sur quatre pages, adressée à son ami Félix Bonnafé depuis l'hôtel Minerva de Sorrente répodant à un questionnaire concernant les poètes et auteurs italiens. Traces de pliures inhérentes à l'envoi postal, enveloppe jointe. André Gide s'excuse de répondre aussi tardivement au questionnaire de son ami : "Par suite d'un malentendu ou d'une négligence du portier de l'hôtel de Taormina, ce n'est qu'hier soir que m'a rejoint à Sorrente ta dernière lettre..." Malgré sa grande fatigue, André Gide se plie aux questions de son correspondant. Il évoque tout d'abord Giovanni Papini: "J'ai eu avec Papini, de très cordiales relations, au moment de son Huomo Finito qui reste pour moi son meilleur livre... il s'est écarté de moi et, je crois, m'a véhémentement malmené, pour des raisons (?) confessionnelles." puis les poètes Giovanni Pascoli (1855-1912) etGiosuè Alessandro GiuseppeCarducci (1835-1907 et premier italien à recevoir le prix Nobel de littérature en 1906) : "Plein d'estime pour Pascoli. Même réponse pourCarducci... divers poèmes et discours fort beaux..." Il semble mieux apprécier humainement et connaître Giuseppe Vannicola( 1876 - 1915 ) : "Vannicola était un être exquis, une sorte de Pulcinello, sans grand talent mais sensible, affectueux... qui dans les derniers temps de sa vie sacrifiait beaucoup plus à Bacchus qu'aux Muses et à Appollon - au point de devenir à peu près infréquentable..." André Gide aborde enfin les incontournables et immortels anciens : "Je considère Manzoni comme un grand écrivain et un grand homme... J'ai longuement étudié le Dante, Boccace et Leopardi." comme les auteurs plus modernes dont Carlo Levi qu'il a découvert avec son chef-d'oeuvre "Le Christ s'est arrêté à Éboli" : "Je ne connais personnellement aucun de leurs auteurs récents mais suis plein de considération pour le livre de Carlo Levi, en revanche plein de réserve pour la Pelle de Malaparte." En dernier lieu, il lui fait part de sa santé fragile : "Ma main se fatigue. Vite avant de lâcher le stylo, je t'nevoie maints voeux pour la bonne réussite d etes projets." - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n., Torri del Benaco 19 Novembre 1950, 11x14cm, trois pages sur un double feuillet.
Lettre autographe datée et signée d'André Gide, 25 lignes à l'encre noire, adressée à son secrétaire Pierre de Massot. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. André Gide a récemment manqué à tous ses devoirs d'ami envers Pierre de Massot : "J'étais furieux contre moi, l'autre dimanche, de me rendre compte qu'il eût suffi peut-être d'un signe de ma part pour provoquer votre venue - et j'aurais eu grand plaisir à vous revoir ! Trop tard ! J'ai été très bas ces temps derniers..." et tente de se faire pardonner et de se pardonner à lui-même en évoquant leur tendresse partagée pour le poète André Suarès: "Très grand plaisir à écrire quelques pages sur Suarès, où je fais abondante mention de votre rôle affectueux..." André Gide lui fait également part de son grand état de fatigue tant morale que physique : "Trop fatigué pour vous écrire. Savez-vous l'heure qu'il est ? Cinq heures du matin. Je prends en vain des drogues pour tâcher de dormir..." et s'inquiète pour son proche avenir : "Vais-je pouvoir tenir le coup jusqu'au bout ? Question." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris 4 Novembre 1909, 13,5x17,5cm, une page + une enveloppe.
Lettre autographe datée et signée d'André Gide, 10 lignes à l'encre noire sur papier vergé, adressée à sa cousine Marguerite de Flaux, baronne de Charnisay. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. André Gide se languit de revoir sa cousine et espère qu'elle se manifestera dès son retour à Paris : "... vous me savez, très impatiemment votre affectueusement et respectueusement dévoué." - Photos sur www.Edition-originale.com -
1911 1 vol. 4 p. in-12. S.l.n.d., « Jeudi » [15 février 1912].Lettre au directeur de Vers et Prose. « Votre excellente lettre me touche et m'embarrasse : je n'ai rien d'achevé - mais peut-être n'est-il pas nécessaire, après tout, que je confie à Vers et Prose un tout aussi bouclé que l'Enfant Prodigue ou Bethsabé ; et je risquerais de vous faire attendre ce "tout" trop longtemps. » Il pense à deux fragments, mais « entre les deux, lequel choisir ? Une scène d'Ajax (prose) entre Ulysse et Minerve. Une scène de Proserpine (soit une suite d'une cinquantaine d'alexandrins) ». Il sollicite un rendez-vous pour « causer de tout cela avec vous de vive voix… Et des livres que vous nous proposez pour la N.R.F. ». On joint un exemplaire broché du n°28 de Vers et Prose (janvier-mars 1912) contenant le second fragment proposé, embryon de la pièce Perséphone créée en 1934 à l’opéra de Paris. Cette lettre a été publiée dans la Correspondance (1893-1934) d’André Gide et Paul Fort, édition établie, présentée et annotée par Akio Yoshii.
Cuverville-en-Caux, 25 juillet 1930. 2 pp. in-8
Lettre autographe signée à Demetrios Galanis dans laquelle Gide évoque leur collaboration pour l'illustration des Nourritures terrestres (paru chez Gallimard en 1930). Il est particulièrement enchanté : "Le résultat a dépassé mon espérance et je ne peux point vous laisser ignorer combien je suis satisfait". En effet, Gide trouvait que cette oeuvre lui paraissait "un livre entre tous difficile à bien illustrer". Les deux hommes ont collaboré plusieurs fois pour l'illustration d'oeuvres de Gide comme pour Le Roi Candaule en 1927, La Voyage d'Urien en 1929 ou encore Oedipe en 1931. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
S.n., Paris 26 Novembre 1934, 15,5x20cm, une page.
Lettre autographe datée et signée d'André Gide, 13 lignes à l'encre noire, adressée à un directeur d'une revue qui avait fait paraître l'une de ses lettres et qu'il entend reproduire dans ses oeuvres complètes. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. André Gide mande son secrétaire Pierre de Massot d'aller récupérer une copie de cette lettre : "Je vous prie de bien vouloir permettre à Monsieur de Massot, mno secrétaire, de prendre copie exacte d'une lettre de moi citée par Paul Souday dans un N° de votre journal (17 septembre 1907) n'ayant pas le double de ce texte et en ayant besoin pour la publication de mes oeuvres complètes." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Mercure de France, Paris 1900, 10x15cm, broché.
Edition originale imprimée à 300 exemplaires sur Hollande. Infimes manques angulaires sans gravité en tête et en pied du dos et des plats. Envoi autographe signé d'André Gide à Henry Lerolle. - Photos sur www.Edition-originale.com -