Editions Rustica Paris 1993 In-8 carré ( 245 X 200 mm ) de 141 pages, cartonnage illustré en couleurs. Très nombreuses photographies en couleurs dans et hors-texte. Edition originale. Très bel exemplaire enrichi d'un bel envoi autographe signé de l'auteur à Jean-Pierre COFFE. De la bibliothèque de Jean-Pierre COFFE avec son timbre humide.
Port-au-Prince Imprimerie H. Chauvet 1900 1 vol. relié in-16, bradel demi-toile verte, 171 pp. Edition originale de ce recueil de poèmes par un barbier italien établi en Haïti (Max Bissainthe, Dictionnaire de bibliographie haïtienne). Tirage unique à 200 exemplaires numérotés, celui-ci bien complet du portrait-charge en frontispice et enrichi d'un envoi de l'auteur sous forme de quatrain. Epidermures et petites mouillures au dos de la reliure, mors un peu fragilisé. Sinon état convenable. Rare.
Genève, Naville & Cie, 1932. In-8 broché de 104 p.
Aphorismes, illustrés de nombreux dessins de Gustave François. Avec un envoi autographe signé de l'auteur et de l'artiste, ainsi qu'un (joli) dessin original de ce dernier sur garde. !!! !!! Du 3 octobre au 24 octobre il n'y aura pas d'expédition de colis: le libraire est en voyage. La librairie reste ouverte et nous répondrons sporadiquement aux emails. Merci pour votre compréhension. ––> From 3 October to 24 October, there will be no parcel deliveries as the bookseller will be travelling. The bookshop will remain open and we will respond to emails sporadically. Thank you for your understanding.
Grasset 1964 1 vol. broché in-12, broché, non coupé, 284 pp. Edition originale. Exemplaire du service de presse avec un envoi de l'auteur à G.-E. Clancier. Prière d'insérer joint. Très bon état.
Paris puf, coll. "écrits" 1984 1 vol. broché in 8, broché, 332 pp. Edition originale. Envoi de l'auteur à G-E.Clancier. Bande d'éditeur conservée. Très bon état.
[Typographie d'Edouard Huder] - ANDRE, Stéphane, de Pionsat (Puy-de-Dôme), Elève de l'Ecole du Service de Santé Militaire
Reference : 48765
(1867)
1 vol. in-4 br., Typographie de G. Silbermann, Strasbourg, 1867, 39 pp.
Bon état (petite mouill. sur couv. en queue). Envoi de l'auteur au Docteur Ducourneau. L'Ecole Impériale du Service de Santé Militaire de Strasbourg fut instituée 1856 par Napoléon III et formera près de 1054 médecins pendant ses 14 années de fonctionnement. Les conditions de travail devaient y être difficile, car nombre d'élèves évoquent une vraie souffrance.
1 vol. in-folio relié pleine toile éditeur sous jaquette illustrée, coll. Les Cahiers de Projets, Aéroports de Paris, 1994, 125 pp.
Exceptionnel exemplaire, dédicacé par l'architecte Paul Andreu (1938-2018) au grand mathématicien et philosophe français René Thom. Honoré par la Médaille Fields en 1958, le mathématicien français René Thom (1923 - 2002) est le célèbre fondateur de la théorie des catastrophes. Quant à l'auteur, Polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées et archtiecte, il est connu particulièrement pour les nombreux aéroports dont il a conçu les plans. Bon exemplaire.
s. n. | s. l. 1971 | 10.5 x 13 cm | Une photographie
Photographie originale en noir et blanc, tirée à 50 exemplaires numérotés, représentant Andrian Grigorievitch Nikolaïev lors de sa venue en Suisse en juillet 1971. Bel exemplaire. Tampons imprimés au verso du cliché identifiant le cosmonaute, sa date de venue en Suisse ; comportant également la numérotation du cliché (10/50) et mentionnant le nom de la "Boutique russe" à Genève. Signature manuscrite d'Andrian Grigorievitch Nikolaïev au feutre bleu en angle inférieur gauche du cliché. Andrian Grigorievitch Nikolaïev a fait partie du tout premier groupe de cosmonautes soviétiquessélectionnés enmars 1960, il est le troisième cosmonaute à se rendre dans l'espace. Sa venue en Suisse s'effectua après la réussite du programme spatial soviétique Soyouz 9 auquel participèrent Andrian Grigorievitch Nikolaïev et Vitali Sevastyanov. Provenance : du fonds du grand collectionneur d'autographes suisse Claude Armand. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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1927 Edition des CAHIERS DU SUD 1927 br.- 363p.-envoi aut.auteur à Victor CHABRIER..
Curieux roman qui se déroule à Divonne. Le manuscrit fut transmis pendant 50 ans avec interdiction de le lire. Au bout de ce délais, Fortuné Andrieu nous livre l'histoire d'amour qui enflamma Robert de Fos, comte d'Olbie et Charlotte de Raccomigi, comtesse Cannero. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Paris Seghers, coll. "Poésie 53" 1953 1 vol. broché plaquette in-12, agrafée, couverture à rabats en couleurs sur fond crème, 39 pp. Edition originale. Envoi de l'auteur à G.-E. Clancier. Dos et couverture légèrement jaunis, sinon bon état.
Paris, Lechevalier, Villeneuve-sur-Lot, Imprimerie Ve Ed. Chabrié et fils, 1890 ; brochure garnd in-8°, couverture belue imprimée en noir au 1er plat et dos; 47pp.(1)f.Couverture un peu défraichie, dos passé, avec petits manques en tête et pied.Envoi autographe signé de l' auteur.
Le poète agenais Pierre-Justin Maurice naquit aux Douzils, commune du Passage-d'Agen, le 19 juin 1810. (GrG)
Paris s. d. [ca 1941] | 14 x 15.50 cm | une page sur un double feuillet
Lettre autographe signée du sculpteur André Abbal adressée,13 lignes à l'encre noire sur un feuillet double. Trace de pliure inhérente à l'envoi postal. Le sculpteur évoque ses différentes productions :"je suis certain maintenant que mon Tarn et Garonne ne reviendra pas à l'atelier. Tranquille de ce côté je vais travailler ferme à d'autres choses qui m'intéressent beaucoup..." André Abbal, élève d'Alexandre Falguière, est réputé pour ses sculptures en pierre en taille directe. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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André ANTOINE - [Limoges 1857 - Le Pouliguen 1943] - Comédien, metteur en scène, directeur de théatre et critique français
Reference : GF30749
2 pages in4 - quelques piqures - encre un peu pâle sur l'une des deux lettres -
Lettre 1 - Il va faire aux Annales une conférence sur le théatre contemporain et souhaiterait faire dire 2 extraits de sa "Femme faible" - Il demande s'il n'y voit pas d'inconvénients - à la suite, l'accord manuscrit de Mme Deval - Lettre 2 - Il remercie pour l'intérêt porté à l'un de ses protégé - Jacques DEVAL (ou Jacques Boularan) était un dramaturge, scénariste et réalisateur français par ailleurs père de Gérard de Villiers -
André BARSACQ - [Théodosie 1909 - Paris 1973] - Metteur en scène, réalisateur et directeur de théatre français
Reference : 33225
1 page in4 - En tête Théatre de l'Atelier - Bon état malgré une petite fente à un pli -
Il vient de lire son ouvrage "Le Septième pont" - "J'y ai trouvé parfaitement rendu ce conflit entre le merveilleux de l'Asie et la science de l'Occident" - Mais l'ouvrage ne correspond pas à l'esprit des spectacles du théatre de l'Atelier -
Paris Chandeigne 2023 In8 - broché - 299 pages - Envoi autographe signé de l'auteur
Très bon Dédicacé par l'auteur
1 page in8 - avec quelques corrections autographes -
"Nous partimes de jour sous la voute étoilée..." - Album des sept années -
Paris s. d. [circa 1925] | 21 x 26.50 cm | une feuille
Lettre autographe signée d'André Billy de 16 lignes, écrite à l'encre noire depuis son domicile parisien de l'avenue de Tokio, remerçiant son correspondant, un critique littéraire, de la bienveillance de ce dernier à l'égard des récentes publications d'André Billy et du désir celui-ci de faire plus ample connaissance. Pliure inhérente à l'envoi postal. "Eh bien, mon cher Dailly, vous me consolez ! Puissé-je avoir la moitié du talent que votre sympathie veux bien me prêter ! Merci et merci ! J'espère que la saison prochaine - à partir d'octobre - vous viendrez me voir quelquefois le vendredi de 5 à 7, ce qui nous permettra de faire plus ample reconnaissance en une journée pour l'occasion de vous dire de vive voix toute ma satisfaction & toute ma gratitude. Votre André Billy." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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23 juin 1961 | 13.50 x 21 cm | 1 page sur une feuille
Lettre autographe signée de André Billy, écrite à l'encre verte. Date en haut de la lettre et signature au bas de la lettre. Pliure causée par l'envoi postal. André Billy écrit dans cette lettre que "l'amitié Franco-Maurras" n'est pas chose nouvelle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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André BLUM - [1881 - 1963] - Conservateur et historien français spécialiste de la gravure
Reference : 35503
1 page in8 - bon état -
Il l'informe que son étude sur "Louis XIV et l'imagerie satirique au XVIIéme siècle" est parue dans les Mélanges Lemonnier - Pour ses livres sur "Bosse", il a prié son éditeur de lui donner satisfaction -
Paris 8 janvier 1953 | 21 x 27 cm | 1 pages et quelques lignes sur un feuillet
Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée au critique Charles Estienne?; une page et quelques lignes à l'encre noire sur un papier à en-être de la galerie de l'Étoile Scellée. Deux pliures transversales inhérentes à l'envoi, un petit manque angulaire en marge haute droite. Très belle lettre rendant compte de la disparition de l'un des amis les plus chers d'André Breton et de sa brouille avec Albert Camus. Breton fait part à son ami de la disparition de l'artiste surréaliste tchèque Jind?ich Heisler?: «?Votre lettre parlait de ces jours où il semble «?qu'il y ait juste assez de feu pour vivre?»?: c'était bien loin d'être assez de feu lundi, lorsqu'elle me parvenait?: un de mes deux ou trois meilleurs amis, Heisler, pris soudain de malaise en se rendant chez moi le samedi, avait dû être hospitalisé d'urgence et je venais de recevoir le pneumatique de Bichat m'annonçant sa mort. Je suis resté longtemps hagard devant ce fait non moins impensable qu'accompli?: il n'était pas d'être plus exquis que celui-ci, mettant plus de chaleur dans ses entreprises, dont la plus constante était de tout alléger et embellir à ceux qu'il aimait.?» Les deux poètes étaient en effet très proches?: Heisler avait participé, au côté de Breton, au lancement de Néon en 1948 et l'avait soutenu lors d'un épisode dépressif, l'accompagnant avec d'autres amis à l'île de Sein. «?Le début de l'année 1953 est assombri par la mort de Jind?ich Heisler (le 4 janvier). Fidèle entre les fidèles, il «?a vécu intégralement pour le surréalisme?» selon Breton qui rend hommage à son activité d'animateur?: «?C'est ainsi qu'il fut de 1948 à 1950 l'âme de Néon et jusqu'à ses derniers instants le plus grand enfanteur de projets que son génie lui soufflait le moyen de réaliser comme par enchantement.?»?» (Henri Béhar, André Breton) * Dans cette lettre empreinte de douleur, Breton fait soudainement référence à L'Homme révolté d'Albert Camus paru deux années plus tôt?: «?Allons, ce n'est pas encore cette fois que dans la révolte je parviendrai à introduire la «?mesure?» que nous prêche aimablement M. Camus.?» Les deux écrivains se rencontrent à New York à la fin mars 1946 alors que Camus est invité aux États-Unis pour une tournée de conférences comme représentant de Combat. «?Tous deux se concertent sur la meilleure façon de préserver le témoignage de certains hommes libres des distorsions idéologiques. Ils rêvent à une sorte de pacte par lequel des gens de leur trempe s'engageraient à ne s'affilier à aucun parti politique, à lutter contre la peine de mort, à ne jamais prétendre aux honneurs quels qu'ils soient.?» (ibid.) Avec d'autres intellectuels, ils fonderont en 1948 le Rassemblement démocratique révolutionnaire (RDR). Cet idylle prendra fin quelques années plus tard, à l'automne 1951, lorsque Camus publiera «?Lautréamont et la banalité?» extrait de son Homme révolté à venir. Breton, extrêmement blessé, lui répond dans un article intitulé «?Sucre jaune?» (in Arts)?: «?Cet article [...] témoigne de [l]a part [de Camus], pour la première fois, d'une position morale et intellectuelle indéfendable. [...] Il ne veut voir en Lautréamont qu'un adolescent «?coupable?» qu'il faut que lui en sa qualité d'adulte il morigène. Il va jusqu'à lui trouver dans la seconde partie de son uvre?: Poésies, une punition méritée. À en croire Camus, Poésies ne serait qu'un ramassis de «?banalités laborieuses?» [...] Il n'y aurait encore que demi-mal si l'indigence de ces vues ne se proposait d'élever la thèse la plus suspecte du monde, à savoir que la «?révolte absolue?» ne peut engendrer que le «?goût de l'asservissement intellectuel?». C'est là une affirmation toute gratuite, ultra-défaitiste qui doit encourir le mépris plus encore que sa fausse démonstration.?» Ainsi, deux ans plus tard, Breton tient encore rigueur du crime de lèse-majesté de Camus envers celui que Breton a érigé en père du surréalisme, mais plus encore, cette allusion à la philosophie pacifiste de Camus,
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s.d. (1953) | 22.30 x 27.60 cm | un feuillet manuscrit et un feuillet tapuscrit
| "Ecris tout ce qui te passe par la fenêtre" disaitLise| Manuscrit préparatoire autographe d'André Breton pour la préface du catalogue de vente de la collection Lise Deharme.Une demi page manuscrite à l'encre noire, et une demi page tapuscrite avec des corrections manuscrites, chacune au verso d'un feuillet à en-tête "A l'étoile scellée / Rue du Pré-Aux-Clercs - Paris VIIe". Précieux manuscrit de travail d'André Breton, abondamment biffé avec de nombreuses variantes. Le père du Surréalisme signe ici la préface de la vente deslivres surréalistes et tableaux modernes d'une grande protagoniste du mouvement : la romancière Lise Deharme. La vente eut lieu à l'hôtel Drouot le 6 mars 1953, sous le marteau de Maurice Rheims. Joint au manuscrit, figure le tapuscrit du texte, avec les toutes dernières corrections de Breton à l'encre noire. *** Lise Deharme et Breton s'étaient rencontrés en 1924, année de publication du Manifeste du surréalisme. Elle fascina Breton qui en fit une égérie du mouvement et un véritable symbole de la révolution surréaliste. Deharme fut immortalisée dans Nadja et entretint une relation complexe et fusionnelle avec l'écrivain tout au long de sa vie. Breton lui rend ici hommage à travers cette préface, noircie de repentirs et maintes fois retravaillée : par cette présentation "il signe une manière de reconnaissance de dette à l'égard de celle qui lui avait offert le gant deNadja" (Association André Breton). " Ce qui va se disperser ici, soit dit que pour quelques-uns c'est un peu du trésor du temps. De la manne où nous puisons de quoi nous faire cette coquille_ le mobilier au sens très large où le conditionne aussi bien le choix des livres que des [parures] plantes ou des oiseaux. Si rares sont ceux qui, comme Lise Deharme, ont su extraire ce qui est électivement fait pour eux tant de l'intérieur [extérieur] que l'extérieur [intérieur]. "Au pays qui te ressemble", n'est-ce pas dont a parlé Baudelaire ? Et l'on retrouve sa mélancolieà voir, au vent, filer comme graines [filer au vent comme un chardon] ces choses que tant de discernement passionnel avait réunies comme si, autour de celle qui s'en entourait, elles étaient venues obéissant à une loi d'attraction pure. Le goût poétique d'une époque en ce qu'il a de spécifique, a étincelé là comme nulle part. Qu'enparticulier il me soit permis de dire que [dans son caprice souverain, et ce qu'il exaltait du présent et retenait du passé]le surréalisme, à travers plusieurs d'entre nous, a vivement subi l'ascendant de ce caprice souverain. "Ecris tout ce qui te passe par la fenêtre" disait [dit] Lise et [ne songe plus aujourd'hui à rien garder pour soi, que le] voici qu'elle ajoute : ne garde rien que ce que tu tiens du murmure de source de cette année-làet du parful du Pot de mousse. Mais tout ce dont elle se sépare grâce à elle demeurera si chargé d'esprit que rien ne pourra l'éteindre dans sa gravitation vers d'autres destinées" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Saint-Cirq-Lapopie 9 octobre 1956 | 13.50 x 18 cm | 1 page sur un double feuillet et une enveloppe
Lettre autographe signée d'André Breton adressée à Jean Schuster ; une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet de papier blanc. Enveloppe jointe. La rédaction de cette lettre coïncide avec la date de parution du tout premier numéro de la revueLe Surréalisme même: "Enfin ! Considérant l'objet fermé, disons-nous qu'il n'y a plus qu'à attendre les événements..." Breton, alors dans sa maison de Saint-Cirq-Lapopie, prévoit de rentrer à Paris à cette occasion : "Il fallait cela - et le grand froid du matin - pour nous ramener à Paris : nous y serons vendredi et je passerai le soir au Musset." Jean Schuster (1929-1995) rejoint le groupe surréaliste en 1947. Proche de Benjamin Péret et André Breton, il deviendra l'exécuteur testamentaire de ce dernier. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. n. | Paris 6 mai 1960 | 14.5 x 11 cm | Une enveloppe
Enveloppe manuscrite rédigée par André Breton à l'attention de son amie Géo Dupin, responsable de la galerie d'art La cour d'Ingres, au 17 quai Voltaire, chez qui le pape du surréalisme achetait des tableaux. L'adresse est rédigée à l'encre noire (quelques lettres ayant bavé). Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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New York 23 octobre 1945 | 17.10 x 25.40 cm | 2 pages sur un feuillet et une enveloppe
Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée à Marcel Jean, deux pages rédigées à l'encre bleue sur un feuillet. Enveloppe "air mail" jointe. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre est évoquée et très brièvement citée dans l'autobiographie de Marcel Jean,Au galop dans le vent. Importante et longue lettre envoyée depuis New York alors que Breton, en exil depuis 1943 car considéré comme "anarchiste dangereux" par le gouvernement pétainiste, a été contraint - à l'instar de nombreux intellectuels - de quitter la France pour pouvoir continuer à travailler. Il fait part à son ami de "l'accablement" dans lequel le met la ville et l'on sent encore son empressement à rejoindre sa patrie. Peintre, dessinateur et décorateur, Marcel Jean rejoignit le groupe surréaliste en 1933 et devint l'un des premiers chroniqueurs du mouvement. On sent toute son émotion à la réception de cette lettre dont il parle longuement dans son autobiographie : "Octobre 1945, j'écris à André Breton à New York. En réponse, deux pages serrées de fine calligraphie. Ma lettre, dont le ton a dû le séduire, lui a fait "vraiment plaisir". Il me retrouve "sain, sauf et nullement dénué de cette façon de voir lucide, souriante, très humaine" qu'il m'a toujours connue ("Je viens de penser, dit-il, à ta rude poignée de main..."). Je lui ai signalé l'étude sur Lautréamont dont je rapporte les éléments, il m'engage à en donner des extraits, à un numéro surréaliste en préparation de la revueVrille, "cela sans préjudice de dessin de toi queVrilledevrait reproduire", et, pour la même revue, de soumettre "un certain nombre d'ouvrages récents à un commentaire analytique et critique approfondi". Suivent des conseils et des encouragements en vue d'un travail de critique littéraire qu'il souhaiterait me voir entreprendre. Puis quelques nouvelles de l'Amérique et de nos amis : Max Ernst, Tanguy, Péret, qui s'ennuie à Mexico, Matta, qui "peint de grands panneaux dans un nouveau genre (figuratif sadique) très remarqués.". Et la signature fougueuse. Les lettres de Breton, leur contraste entre le texte, à l'écriture extrêmement régulière, et le paraphe, bousculé, et dans les deux graphismes quelque chose de surveillé m'ont toujours donné l'impression qu'en m'écrivant il me faisait la faveur d'un autographe. Son message esquissait pour moi un programme de chroniqueur en vue de son retour à Paris au printemps, mais j'avais en tête autre chose que de commenter les commentaires des critiques dont il me signalait l'intérêt - Maurice Blanchot ou Léon-Pierre Quint. Mes projets concernaient l'étude de Lautréamont et puis - ou en même temps : peindre, et dessiner." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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