Librairie Camille Sourget

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Mlle Camille Sourget

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‎DURANTE, Castore‎

Reference : LCS-16194

‎Herbario novo di Castore Durante medico, et cittadino Romano. Con Figure, che rappresentano le vive Piante, che nascono in tutta Europa, & nell’ Indie Orientali, & Occidentali... Rare seconde édition de ce très bel herbier conservée dans son vélin de l’époque à recouvrement‎

‎Rare seconde édition augmentée de 112 gravures sur bois de ce très bel herbier conservée dans son vélin de l’époque à recouvrement. Venetia, Appresso li Sessa, 1602.In-folio de (1) f.bl., (12) pp., 480 pp. (mal numérotées 492), (26) ff. d’index, de table et de figures. Pte. restauration à l’angle droit supérieur des pp. 159 et 447 avec atteinte à qq. lettres, pte. galerie de vers dans la marge blanche des pp. 397 à 445 sans atteinte au texte. 826 gravures et vignettes dans le texte et 112 gravures ds. les 10 ff. situés après l’index. Plein vélin à recouvrement, dos lisse avec le titre manuscrit, tranches bleues. Reliure de l’époque. 307 x 217 mm.‎


‎Rare seconde édition augmentée de 112 gravures sur bois, ornée de deux portraits et de plus de 935 gravures de plantes, fleurs et fruits, parue 17 ans après la première. Références (pour l’édition de 1585) : Pritzel 2552, Nissen 565 ; (pour la présente édition) : Catalogue des livres de M. le Duc de La Vallière, n°5005. Ce livre rencontra un vif succès et il fut réimprimé en italien, puis traduit et publié dans de nombreuses langues pendant de nombreuses années. Castore Durante (1529-1590) était un poète, physicien et botaniste italien. Les descriptions des plantes sont rédigées sous la forme de poèmes qu’Arber décrit comme étant « pleasingly unscientific ». Elles sont imprimées directement sous les gravures et sont suivies d’informations concernant les noms des plantes, leurs formes, leurs localisations et leurs vertus médicales. “The Linnean genus Duranta, formerly Castorea, is named after the author.” (Hunt) L’édition est ornée de deux portraits gravés sur bois de J.A. Cortusi et de Durante et de 938 gravures sur bois de plantes, fleurs et fruits, certaines d’entre elles animées de manière amusante par l’ajout de figures humaines ou animales. La suite de 112 gravures qui se trouve dans les 10 feuillets terminant l’ouvrage parait ici pour la première fois. Précieux exemplaire de ce très bel herbier, conserve dans son vélin souple de l’époque à recouvrement. Provenance : ex-libris manuscrit Collegis J. Michaelis Vienne sur le titre.‎

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EUR6,500.00 (€6,500.00 )

‎EDWARDS, George.‎

Reference : LCS-2797

‎A Natural History of Birds. A Natural History of Birds en contre-épreuve‎

‎L’un des 25 exemplaires tiré en contre-épreuves et imprimé sur grand-papier, de ce magnifique ouvrage d’ornithologie illustré de 362 planches à pleine page coloriées à l’époque. London, Will. Gardiner, Robinsons, Paternoster-Row, 1802-1806. 2 ouvrages reliés en 4 volumes in-folio. 362 planches imprimées à l’envers et coloriées à la main. Quelques rousseurs et piqûres. Relié en plein maroquin rouge à grain long, fleurons feuillagés dorés aux angles des plats, dos à nerfs richement ornés, roulette intérieure dorée à la grecque, tranches dorées. Quelques épidermures et restaurations à la reliure. Reliures uniformes de l’époque. 450 x 280 mm.‎


‎Très rare exemplaire de ce magnifique ouvrage d’ornithologie, l’un des 25 imprimés sur grand-papier et tirés en contre-épreuve. Fine Bird Books, p. 74 ; Nissen IVB 286 et 288 ; Zimmer pp. 192-203. L’illustration superbe se compose de 362 planches à pleine page représentant des oiseaux d’espèces variées. Marquées du filigrane J. Whatman 1794 et Ruse & Turner 1801-05, elles ont toutes été finement coloriées à la main à l’époque, et revelent un fini plus doux que les planches de l’édition originale de 1743-51. Afin de ressembler à des aquarelles originales, elles furent tirées en contre-épreuves, une méthode techniquement ambitieuse qui fournit des impressions délicates sans cuvette : les estampes furent tirées à partir des épreuves originales fraichement imprimées et aussitôt repassées sous presse avec une seconde feuille de papier. Les gravures alors obtenues sont ainsi du même sens que le dessin d’origine. Cette méthode de production de planches était très coûteuse et prenait beaucoup de temps ; cela explique la rareté de ce type d’exemplaires. « George Edwards (1694-1773) was born at Stratford, Essex, and received his early education at a public school at Leytonstone, later being apprenticed to a tradesman in … London. Having access to a large library of scientific books Edwards studied these assiduously and, having made up his mind not to enter business, decided to travel abroad. Between 1716 and 1733 he visited many foreign countries but in December of the latter year settled down in London and, through the influence of Sir Hans Sloane, was chosen Librarian to the Royal College of Physicians… Almost immediately after he was appointed … Edwards commenced the preparation of a series of coloured drawings of animals and birds, used later to illustrate [the present work]; for these he was awarded the Gold Medal of the Royal Society and subsequently elected a fellow” (Lisney, p. 127). “At its date of issue the 'Natural History' and 'Gleanings' was one of the most important of all Bird Books, both as a fine bird book and as a work of ornithology. It is still high on each list”. (Fine Bird Books). Précieux exemplaire, l’un des 25 tirés en contre-épreuves et imprimés sur grand papier, de ce magnifique ouvrage abondamment illustré de gravures d’oiseaux coloriées à l’époque. Provenance: ex libris J. Griffith Dearden. ‎

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EUR75,000.00 (€75,000.00 )

‎EDWARDS, George.‎

Reference : LCS-17932

‎A Natural History of Birds. [Avec:] Gleanings of Natural History, exhibiting figures of Quadrupeds, Birds, Insect, Plants, &c. Précieux exemplaire de ce magnifique ouvrage d’ornithologie illustré de 362 planches à pleine page coloriées à l’époque.‎

‎L’illustration superbe se compose de 362 planches à pleine page représentant des oiseaux d’espèces variées. London, Will. Gardiner, Robinsons, Paternoster-Row, 1802-1806.7 volumes grand in-4 de : I/ xxiii pp. dont 1 portrait de l’auteur non relié gravé par Miller d’après Dandridg,, 52 pp. accompagnées de 52 pl. en couleurs numérotées 1 à 52 ; II/ iv pp., pp. 53 à 126, pl. numérotées 53 à 105 ; III/ (2) ff., pp. 106 à 157, pl. numérotées 106 à 157 ; IV/ (1) f., pp. 158 à 210 puis 218 à 249, pl. num. 158 à 210 ; V/ (2) ff., xxxv pp., 108 pp., pl. num. 211 à 260 ; VI/ (4) ff., 220 pp., pl. num. 261 à 310 ; VII/ (3) ff., vii pp. de préface, pp. 221 à 347, pl. 311 à 362. Quelques rares rousseurs et taches. Soit un total de 362 planches à pleine page en couleurs.Reliés en plein maroquin vert à grain long, filet doré et large roulette dorée composée de multiples animaux encadrant les plats, dos à nerfs ornés d’oiseaux différents dans chacun des caissons, coupes décorées, roulette intérieure dorée ornée d’oiseaux, tranches dorées. Superbe reliure de l’époque.293 x 228 mm.‎


‎Superbe exemplaire de la seconde édition de ce magnifique ouvrage d’ornithologie.Fine Bird Books, p. 74 ; Nissen IVB 286 et 288 ; Zimmer pp. 201-203 ; Anker 124-126; Lisney, p. 128.L’illustration superbe se compose de 362 planches à pleine page représentant des oiseaux d’espèces variées, 210 pour A Natural History of Birds et 152 pour Gleanings.Elles ont toutes été finement coloriées à la main à l’époque.« George Edwards (1694-1773) was born at Stratford, Essex, and received his early education at a public school at Leytonstone, later being apprenticed to a tradesman in … London. Having access to a large library of scientific books Edwards studied these assiduously and, having made up his mind not to enter business, decided to travel abroad. Between 1716 and 1733 he visited many foreign countries but in December of the latter year settled down in London and, through the influence of Sir Hans Sloane, was chosen Librarian to the Royal College of Physicians… Almost immediately after he was appointed … Edwards commenced the preparation of a series of coloured drawings of animals and birds, used later to illustrate [the present work]; for these he was awarded the Gold Medal of the Royal Society and subsequently elected a fellow” (Lisney, p. 127).“At its date of issue the 'Natural History' and 'Gleanings' was one of the most important of all Bird Books, both as a fine bird book and as a work of ornithology. It is still high on each list”. (Fine Bird Books).Gleanings qui occupe les tomes 5 à 7 possède des feuillets de titre en français et en anglais ainsi qu’un texte sur deux colonnes en anglais et en français.Précieux exemplaire de ce magnifique ouvrage abondamment illustré de gravures d’oiseaux coloriées à l’époque.‎

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EUR65,000.00 (€65,000.00 )

‎ELLIS, Jean.‎

Reference : LCS-12624

‎Essai sur l’histoire naturelle des corallines, et d’autres productions marines du même genre, qu’on trouve communément sur les cotes de la Grande-Bretagne et d’Irlande… Le meilleur ouvrage consacré au corail au XVIIIe siècle‎

‎Le meilleur ouvrage consacré au corail au XVIIIe siècle. Précieux exemplaire entièrement enluminé à la main à l’époque. La Haye, Pierre de Hondt, 1756.In-4 de 1 frontispice gravé, xvi pp., 125, (3), 39 planches hors texte numérotées. Relié en plein veau porphyre de l’époque, triple filet doré d’encadrement sur les plats, dos à nerfs finement orné, pièce de titre de maroquin havane, filets dorés sur les coupes, tranches marbrées. Reliure de l’époque. 270 x 204 mm.‎


‎Première et seule édition de la traduction française de cet intéressant ouvrage consacré à l’histoire naturelle des corallines que l’on trouve sur les cotes anglaises. Brunet, II, 963; Nissen, BBI 590; Stafleu & Cowan, Taxonomic lit. 1661; DNB, 17, p. 385; Stafleu, Linnaeus and the Linnaeans, p. 151, 236, 1971; Plesch, p. 217; Blanche Henrey, British botanical and horticult. lit., II, p. 283. La présente édition parait un an seulement après l’originale anglaise. John Ellis (1710-1776) était un naturaliste irlandais. Marchand de lin à Londres, il fut commissionné en Floride en 1764 et en Dominique en 1770, il fit parvenir en Grande-Bretagne de nombreuses semences américaines. Ellis s’intéressait particulièrement au transport des semences et des plants. Il correspondait avec Carl Von Linné (1707-1778) qui le décrit comme une « étoile de l’histoire naturelle ». Il devint membre de la Royal Society en 1754. « Ellis publia en 1755 un ‘Essai sur l’histoire naturelle des corallines’, ouvrage qui, traduit l’année suivante en français, s’est répandu dans toutes les bibliothèques, où il est d’un usage journalier ; les planches en étaient fort bonnes pour le temps, et ont été très citées ». (Encyclopédie méthodique, II, p. 639). Quelques rares exemplaires furent imprimés sur grand papier, « avec les estampes très proprement et très exactement enluminées d’après nature. » (V. Donati, Essai sur l’histoire naturelle de la mer Adriatique, p. 75). La superbe illustration se compose d’un frontispice et de 39 planches hors texte dont 5 dépliantes, représentant des plantes et des algues. L’ensemble des planches a été gravé par James Kirk, J. Mynde et H. Roberts d’après les dessins d’Ehret. Exemplaire du tirage de luxe, dont l’ensemble des 40 gravures a été finement enluminé à la main à l’époque. Précieux exemplaire du meilleur ouvrage consacré au corail au XVIIIe siècle, l’un des très rares imprimé sur grand papier et entièrement enluminé à la main à l’époque, conservé dans son élégante reliure de l’époque en veau porphyre.‎

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EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎FERRARI, Jean-Baptiste‎

Reference : LCS-18480

‎De Florum cultura libri IV. Édition originale de l’un des plus beaux livres baroques de botanique ornée de 47 planches à pleine page.‎

‎Il comprend 47 planches comprises dans la pagination, soit : un titre, 7 scènes mythologiques, 24 représentations botaniques (dont 4 de bouquets), 7 représentations d'outils, vases et supports seuls, et 8 plans de jardins. Romae, Stephanus Paulinus, 1633. In-4 de (12) pp., 524 pp. (mal ch. 522), (18) dont les 3 dernières blanches, pte. déchirure restaurée sans manque en marge inf. d’une page, qq. pâles mouillures sans gravité, 1 cahier légèrement plus court relié à l’époque. Plein vélin rigide de l’époque, dos lisse avec une pièce de titre en maroquin, tranches mouchetées rouges. Reliure italienne de l’époque. 263 x 194 mm.‎


‎Edition originale de ce chef-d’œuvre du livre baroque illustré. Nissen, BBI, n°620 ; Pritzel, n°2877; Madeleine Pinault Sørensen, Le Livre de botanique, XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, BnF, 2008, pp. 215-216. Il comprend 47 planches comprises dans la pagination, soit : un titre, 7 scènes mythologiques, 24 représentations botaniques (dont 4 de bouquets), 7 représentations d'outils, vases et supports seuls, et 8 plans de jardins. Les belles représentations botaniques ont été gravées par la peintre et graveuse florentine Anna Maria Vaiani (par ailleurs connue comme liée à Galilée), d'après des dessins du Museo cartaceo, célèbre recueil iconographique encyclopédique constitué par Cassiano Dal Pozzo. La suite mythologique est de la composition de trois grands peintres du temps: Pietro Berrettini dit Pierre de Cortone (auteur de 5 scènes), Guido Reni (une scène) et Andrea Sacchi (une scène). Le travail de gravure est dû au talent de Claude Mellan (une planche) et Johann-Friedrich Greuter (6 planches). Giovanni-Battista Ferrari s'applique à décrire les principaux jardins romains de sa connaissance, et principalement le superbe jardin botanique du palais Barberini au Quirinal: le cardinal Francesco Barberini, qui a financé l'édition du De Flora cultura, y avait réuni les espèces exotiques les plus rares et de toute récente introduction en Europe, comme l'Amaryllis du Cap, l'Hémanthe du Cap ou le Rosier de Chine. Ferrari traite également de la composition et de l'entretien des jardins, de la culture des fleurs (dont un passage sur les moyens de les conserver durant les longs transports), et de l'art des compositions florales. Il s'est servi de ses propres observations et de ses vastes lectures, mais aussi de l'expérience d'horticulteurs éclairés comme Tranquillo Romauli et Giovan Battista Martelletti. Le présent ouvrage est en outre l’un des premiers livres scientifiques à contenir des illustrations faites d’après microscope: la planche représentant 3 graines du Rosier chinois a ainsi été dessinée par observation à l'aide d'un microscope de l'Academia dei Lincei. L’orientaliste et naturaliste jésuite Giovanni-Battista Ferrari (1584-1655) avait appris l'hébreu, le syriaque, l'arabe. Il fut membre de la commission chargée de traduire la Bible en arabe, préfet des études au Collège maronite (1616-1619 et 1628) et professeur d'hébreux, de lettres et de grammaire au Collège romain (1618-1647). Il publia de nombreux traités, notamment de prêches, mais il demeure à la postérité pour ses deux ouvrages d'horticulture et de botanique, ses passions primordiales. Lié à la haute société romaine, il avait pu avoir accès aux grands jardins romains, et, grâce au cardinal Barberini, avait pu fréquenter les milieux savants et artistiques, notamment Cassiano Dal Pozzo, Federico Cesi et l'Academia dei Lincei. Les Barberini furent les mécènes de ses deux livres d'histoire naturelle, le présent De Florum cultura (1633) et les Hespérides (1646, la première monographie sur les agrumes), tandis que Cassiano Dal Pozzo en fournit les deux fois les dessins botaniques. Superbe exemplaire bien complet, conservé dans sa reliure italienne de l’époque en vélin.‎

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EUR8,500.00 (€8,500.00 )

‎HUBER‎

Reference : LCS-186463

‎Observations sur le vol des oiseaux de proie ‎


‎Edition originale. «Ouvrage rare, fort recherché depuis que le développement de l’aviation a mis à l’ordre du jour les ouvrages sur le vol des oiseaux voiliers.» (Thiebaud, 508). Bel exemplaire relié aux armes de la maison de Beaufort. Genève, 1784. Huber, Jean (1721-1786). Observations sur le vol des oiseaux de proie, par M. Huber, de Genève. Accompagnées de figures, dessinées par l’Auteur. Genève, Paul Barde, 1784. In-4 de 51 pp., 7 grandes planches gravées et repliées: la première (Différentes espèces de faucons) non numérotée; la seconde (Aile d’un faucon) numérotée 1 et les cinq autres numérotées 1 à 5. Plein veau havane moucheté, dos à nerfs orné d’entrelacs de filets, double pièce de titre, double encadrement de triple filet doré sur les plats avec fleurons aux angles encadrant les armes de la maison de Beaufort, large dentelle intérieure, tranches dorées. Reliure aux armes de la maison de Beaufort avec la devise «In bello fortis» (Brave au combat). 252 x 198 mm. Edition originale. Harting 182; Nissen IVB 458; Schwerdt I, p. 253 ; Thiébaud, 508. La rareté de ce livre a été reconnue par Thiébaud qui indique : «Ouvrage rare, fort recherché depuis que le développement de l’aviation a mis à l’ordre du jour les ouvrages sur le vol des oiseaux voiliers». "A scarce and instructive treatise on flight of falcons and hawks. The book is evidently the outcome of a great deal of observation and study" (Schwerdt). Huber se fait d'abord connaître comme découpeur de silhouettes etcaricaturiste. Il connaît un grand succès à Genève, où il popularise cet art de la silhouette. Son talent lui permettait de créer les scènes les plus complexes : il pouvait reproduire d'épaisses forêts laissant deviner des lointains, des montagnes; ses figures montraient des raccourcis inimitables. On connaît de lui de nombreuses découpures deVoltaire, qu'il fréquente régulièrement depuis l'installation du philosophe àGenève, aux Délices en 1756, puis àFerney. Le critiqueMelchior Grimm, qui apprécie son talent, le fera connaître auprès des Parisiens. «La reproduction des traits de Voltaire était si familière à Huber, qu'il découpait son profil sans avoir les yeux fixés sur le papier, ou ayant les mains derrière le dos, et même sans ciseaux, en déchirant une carte. La plaisanterie de faire faire à son chien le profil de Voltaire, en lui présentant à mordre une croûte de pain, a valu à Huber presque autant de célébrité que ses productions sérieuses ». Huber se met à peindre en autodidacte au milieu des années 1760. Ses premiers tableaux représentent des chevaux, des scènes de chasse, notamment des chasses au faucon. Dès 1769, il peint de nombreux tableaux représentant Voltaire dans son environnement quotidien et adresse àCatherine IIde Russieune collection de ces scènes peintes (la "Voltairiade") (parmi lesquellesVoltaire jouant aux échecs avec le père Adam) . Il restera vingt ans auprès de Voltaire et sera surnomméHuber-Voltaire. Ce dernier écrit en 1772 àMadame du Deffand: «Puisque vous avez vu Monsieur Huber, il fera votre portrait, il vous peindra enpastel, à l'huile, enmezzotinto. Il vous dessinera sur une carte avec des ciseaux le tout en caricature. C'est ainsi qu'il m'a rendu ridicule d'un bout de l'Europe à l'autre». Huber a réalisé aussi plusieurs autoportraits au pastel, dont celui conservé au Musée historique de Lausanne. En 1783, Huber publie dans leMercure de FranceuneNote sur la manière de diriger les ballons, fondée sur le vol des oiseaux de proie. En 1784, il publie à GenèveObservations sur le vol des oiseaux de proie, accompagnées de sept planches de sa main. Il travaillait à uneHistoire des oiseaux de proielorsqu'il meurt. Les illustrations représentent entre autres «Différentes espèces de faucons», l'aile d'un faucon, l'aile du milan. Bel exemplaire relié aux armes de la maison de Beaufort.‎

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EUR6,500.00 (€6,500.00 )

‎JACQUIN, Nikolaus Joseph, Baron Von.‎

Reference : LCS-18499

‎Selectarum stirpium Americanarum historia in qua ad Linnaeanum systema determinatae descriptaeque sistuntur plantae illae, quas in insulis Martinica, Jamaica, Domingo, Aliique, et in Viciniae continentis parte, observavit rariores ; adjectis iconibus in solo natali delineatis. Edition originale de la première publication majeure de Jacquin et son premier ouvrage illustré.‎

‎Exceptionnel exemplaire de haute bibliophilie à toutes marges, non rogné (hauteur: 378 mm) en reliure de l’époque. Vindobonae (Vienna), ex officina Krausiana, 1763. In-folio, (5) ff., vii pp., (5), 284 pp., (3) ff., (1) f.bl., 1 frontispice gravé, (4) ff., 184 planches dont 6 dépliantes. 1 cahier bruni. a-b4, c-c2, [1] - 284, [1] leaf, 184 planches et 1 frontispice (engraved emblematic frontispiece of Native Americans holding up a banner containing a map of the West Indies surrounded by Caribbean flowering plants and animals, engraved title vignette, and 2 headpieces, 184 engraved plates after Jacquin, including 6 folding, woodcut head-and tailpieces). Complet. Demi-basane à coins, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin citron, à toutes marges, non rogné, qq. usures aux coiffes et aux coins. Reliure de l’époque. 378 x 240 mm.‎


‎Edition originale de la première publication majeure de Jacquin et son premier ouvrage illustré. Dunthorne 148; Hunt 579; Nissen BBI979; Pritzel 4362; Sabin 35521; Stafleu & Cowan TL2 3243 ('an important complément to the 1760 Enumeratio and should always be consulted with it’). One of the earliest detailed accounts of American botany. In 1752, the Dutch physician and botanist Gerard van Swieten, an old friend of Jacquin's father, invited the young man, aged 25 at the time, to come study in Vienna. The young man showed such great promise in his botanical studies that he attracted the interest of Francis I, Maria Theresa's husband, while working in the Schönbrunn gardens. The Emperor soon commissioned him to produce a systematic catalogue of the plants in the gardens, and in 1754 asked him to voyage to the West Indies to collect tropical plant specimens and live animals for the gardens at Schonbrunn and the royal Menagerie. Jacquin spent the next four years exploring the Antilles and part of South America diligently amassing plants, natural history specimens, and ethnographica. 'Ants damaged Jacquin's herbarium material, and he therefore supplemented his descriptions and notes on the new species with watercolour drawings' (Blunt and Stearn, p.175). The project was a great success, and Jacquin's work provided the first solid foundation for European knowledge of the natural history of this area. “In 1754, at the age of 27, a botanist born in Leiden, Nikolaus Joseph von Jacquin, made his first expedition to Central America. He was collecting seeds and plants for the Imperial gardens at Schonbrunn in Vienna. He took with him his Dutch head gardener and two Italian zoologists, and initially they concentrated on Grenada, Martinique, and Domingo, then under the control of the French. Von Jacquin sent the others home, in succession, laden with plants, but was himself captured by the British and kept prisoner for over a year. On his release, he remained in America, visiting Cuba and Jamaica to collect more plants before returning to Vienna in 1759. His books are among the finest of the period: 'Selectarum stirpium Americanarum historia' was first published in 1763” as here (Martyn Rix, "The Golden Age of Botanical Art," p. 114). L’illustration superbe se compose de 184 planches de plantes dont 6 dépliantes, et d’un frontispice montrant deux Amérindiens brandissant une bannière contenant une carte des Antilles entourée de plantes et d’animaux des Caraïbes. The plates were engraved by J. Wagner after the author’s drawings. Jacquin had previously published his short Enumeratio of newly-discovered Caribbean plants; “the 1763 publication is an important complement to the 1760 Enumeratio and should always be consulted with it” (Stafleu). «The magnificent plates engraved according to drawings by the author "are excellent for the period"”. Exceptionnel exemplaire à toutes marges imprimé sur grand papier de Hollande.‎

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EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎JAUME SAINT-HILAIRE, Jean Henri.‎

Reference : LCS-18361

‎Plantes de la France décrites et peintes d’après nature par M. Jaume Saint-Hilaire. Edition originale et premier tirage de ce célèbre ouvrage représentant les fleurs et les plantes de la France.‎

‎«Il n’existe point de collection dans laquelle se trouvent réunies autant de plantes de France et surtout des figures dont l’exécution soit aussi satisfaisante». Paris, chez l’auteur, 1808-1809. 4 tomes reliés en 4 volumes petit in-4 de: I/(1) f., vi pp., xxviii, (82) ff., 94 planches; II/(1) f., (114) ff., 114 planches; III/(1) f., 93 ff. texte et 92 pl.; IV/(1) f., (99) ff., 99 pl, (6) ff. Soit un total de 399 planches lithographiées (sur 400). La planche «Pervenche grande» qui devait se trouver dans le tome III a été placée dans le tome II et la planche «Narcisse jonquille» (p. 265) n’a jamais été insérée dans le même tome III. Reliés en maroquin rouge à grain long de l’époque, large roulette dorée encadrant les plats, dos à petits nerfs ornés aux mille points, roulette dorée sur les coupes, roulette dorée intérieure, gardes et doublures de tabis bleu, tranches dorées. Reliure de l’époque signée de Simier. 257 x 164 mm.‎


‎Édition originale et premier tirage de ce célèbre ouvrage orné de 399 planches gravées et imprimées en couleurs d’après les dessins de l’auteur, représentant les fleurs et les plantes de la France. Graesse, Trésor de livres rares, 454; Brunet, III, 517; Stafleu 579; Dunthorne 211; Nissen 989. «L’ouvrage a pour but de faire connaitre par une figure imprimée en couleur et de grandeur naturelle toutes les plantes qui croissent naturellement sur le sol de la France et qui s’y trouvent naturalisées; donner une description exacte du caractère général de la plante et de ce qu’elle offre de particulier à l’observateur; décrire ses usages dans les arts, en médecine, dans l’économie rurale et domestique, dans les jardins potagers ou dans les parterres; offrir enfin la réunion des procédés les plus généralement suivis pour la cultiver avec succès; ce but, l’auteur l’a bien rempli. Ce n’est pas seulement pour les botanistes qu’il a écrit, assez d’autres ouvrages pourraient leur offrir des descriptions et des figures plus ou moins satisfaisantes; mais l’amateur éclairé, celui qui faisant de la botanique une occupation propre à charmer ses loisirs, ne veut point acheter un grand nombre d’ouvrages très dispendieux et hors de son usage par la manière dont ils sont traités; cet amateur, soit simple particulier, soit même cultivateur dans un genre quelconque, trouvera dans l’ouvrage de M. Jaume de Saint-Hilaire toutes les notions qu’il peut désirer et qui peuvent l’intéresser, soit comme objet d’utilité, soit comme pur agrément: les figures peintes par l’auteur sur des individus vivans et exécutés sous ses yeux, laissent peu à désirer. Au reste, le succès qu’a obtenu l’ouvrage, tant en France que chez l’étranger, est une preuve qu’il n’est pas au-dessous du jugement que nous en portons. Si nous avons dit que cet ouvrage était particulièrement utile aux amateurs, nous n’avons pas voulu dire que le botaniste ne peut en retirer beaucoup d’utilité. Nous croyons au contraire, qu’il n’existe point de collection dans laquelle se trouvent réunies autant de plantes de France et surtout des figures dont l’exécution soit aussi satisfaisante.» (Esprit des Journaux Français et étrangers par une société de gens de Lettres, 1811). Le présent exemplaire appartient au tirage sur grand papier, dont la publication coûta deux fois plus cher que le tirage in-8. Cet ouvrage fut publié en 54 livraisons. Selon Stafleu, il y eut 2 tirages de cet ouvrage, l’un sur papier vélin, l’autre sur papier vergé, avec au total seulement 400 exemplaires imprimés. Il est illustré en premier tirage de 399 «small but exquisitely delicate plates of pure colour printing» (Dunthorne). Les 399 planches hors texte imprimées en couleurs ont été gravées au pointillé par Dubreuil et Veron. Chaque planche est accompagnée d'un texte donnant une description botanique, les indications de floraison, leurs dénominations étrangères, leurs cultures, et éventuellement leurs vertus médicinales. Elles sont, selon Arpad Plesch, de «charmantes et exquises planches de pure impression en couleurs ». Précieux exemplaire imprimé sur grand papier, particulièrement grand de marges, somptueusement relié en maroquin rouge de l’époque par Simier.‎

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‎KNOOP, Johann Hermann‎

Reference : LCS-17474

‎Pomologia, dat is beschryvingen en afbeeldingen van de beste soorten van appels en peeren. Éditions originales des traités sur les arbres fruitiers de Knoop.‎

‎Éditions originales des 3 grands livres de Knoop considérés comme le traité de pomologie de référence du XVIIIe siècle. Leeuwarden, 1758.[Suivi de:] Fructulogia, of beschryving der vrugtbomen en vrugten.Leeuwarden, 1763.[Suivi de :] Dendrologia, of beschryving der plantagie-gewassen.Leeuwarden, 1763.3 ouvrages en 1 volume in-folio de : I/(2) ff., 86 pp. (1) f., 20 estampes hors-texte coloriées à la main, armoiries sur le feuillet de dédicace ; II/ (2) ff., 132 pp., 19 gravures hors-texte coloriées à la main ; III/ (2) ff., 168 pp., saut dans la numérotation p. 146 et 162, (2) ff. Relié en demi-basane à coins, dos à nerfs orné, rares mouillures. Reliure de la fin du XVIIIe siècle.370 x 265 mm.‎


‎Éditions originales des 3 grands livres de Knoop considérés comme le traité de pomologie de référence du XVIIIe siècle.Nissen, 1078 (Pomologia) et 1077 (Fructologia) ; Pritzel, 4755 (Dendrologia) ; Stafleu, TL2 3766, 3767 and 3768.Le premier ouvrage, consacré à la pomologie, est orné de 20 superbes estampes à pleine page illustrant avec somptuosité pommes et poires entièrement peintes à la main à l’époque ; 12 pour les pommes et 8 pour les poires.Le second ouvrage est un traité de fructologie. Il comporte une description des pommiers, des poiriers, des cognassiers, des cerisiers, des pruniers, des abricotiers, des pêchers, des amandiers, des figuiers, de la vigne, des châtaigniers, des noyers, des noisetiers, des néfliers, des mûriers, des framboisiers, des mûres, des groseilliers, des épines vinettes, des cornouillers.Ce traité de fructologie est orné de 19 belles estampes représentant chacun des fruits décrits (275 x 210 mm), dont 2 pour les groseilliers, en coloris très frais.Quant au troisième ouvrage, il traite de la plantation des arbres et de la pratique du jardinage à la française.Très bel exemplaire – infimes rousseurs ou mouillures marginales – imprimé sur grand papier de Hollande, à toutes marges et non rogné, avec les gravures en somptueux coloris de l’époque.‎

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‎LA CHAMBRE‎

Reference : LCS-1864015

‎Traité de la connaissance des animaux ‎


‎L'exemplaire-même décrit par Olivier-Hermal relié à l'époque par Rocolet provenant des bibliothèques Charles de L'Aubespine (1580-1653), Lang (1925, n° 38) et Estelle Doheny avec ex-libris. La Chambre, Cureau de. Traité de la connaissance des animaux, où tout ce qui a esté dict pour & contre le raisonnement des bestes est examiné : Par le Sieur de la Chambre Médecin de Monseigneur le Chancelier. Paris, chez Pierre Rocolet, Imprimeur du Roy, 1647. In-4 de (4) ff., 30 pp., (5) ff. de table, 390 pp. Maroquin rouge, plats ornés de divers encadrements dorés, avec fleurs de lys et fleurons d'angle aux pointillés dorés, armoiries au centre, dos à nerfs finement orné, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l'époque de l'Atelier Pierre Rocolet - Antoine Padeloup. 233 x 168 mm. Edition originale dédicacée au Chancelier Séguier de ce texte majeur du débat sur l’âme des animaux. Marin Cureau de La Chambre naquit au Mans en 1594. « Le cardinal de Richelieu le choisit, parmi les beaux esprits du temps, pour le faire entrer, en 1635, dans l'Académie française, nouvellement fondée. Il fut aussi l'un des premiers membres de l'académie des Sciences en 1666. Louis XIV était si persuadé du talent de cet habile médecin, pour juger sur la physionomie des gens, quel était, non-seulement le fond du caractère, mais encore à quels emplois chacun pouvait être propre, que ce monarque ne se déterminait souvent sur les choix qu'il avait à faire, qu'après avoir consulté cet oracle. Sa correspondance secrète avec Louis XIV est mentionnée dans le t. 4 des Pièces intéressantes et peu connues, par M. D. L. P. (de la Place) ; elle est terminée par ces mots : « Si je meurs avant S. M., elle court grand risque de faire à l'avenir « beaucoup de mauvais choix ». «Le traité de Cureau de la Chambre est une pièce maîtresse dans le débat sur ‘l’âme des bêtes’ qui se prolonge pendant tout le XVIIIe siècle, notamment avec Condillac et Buffon». «C’est dans le sens d’une véritable psychologie matérialiste que Marin Cureau de la Chambre relira, quelques années après la parution du ‘Discours de la méthode’, les textes de Montaigne, prenant la défense de Charron contre les attaques de Pierre Chanet. Le texte du ‘Traité de la connaissance des animaux’ reste encore en apparence scolastique par son langage: l’entendement y est affirmé dépendant de l’imagination, ce qui n’est, dans un sens, rien d’autre que la thèse d’Aristote ou de Thomas d’Aquin; mais, pour Cureau, cette dépendance est explicitée d’une toute autre façon. Selon Aristote et la tradition scolastique, la sensation contient ‘en puissance’ le jugement que l’entendement peut exercer à partir des images sensibles: il reste que ni la sensation ni l’imagination ne jugent par eux-mêmes, que la faculté dianoétique est nécessaire pour former une proposition et un raisonnement à partir des données sensibles et qu’elle seule en est le véritable ‘sujet’. C’est cette nuance que la psychologie de Cureau de la Chambre remet en question. La question est de savoir si les animaux peuvent juger; Cureau comme Montaigne répond par l’affirmative, mais, en bon disciple sur ce point de la tradition scolastique, Cureau affirme en même temps que les animaux vivent réduits aux sensations et aux images: il faut donc que la sensation et l’imagination produisent par eux-mêmes le jugement et le raisonnement; ainsi, toute la deuxième partie du ‘Traité de la connaissance des animaux’ vise à montrer que la copule ‘est’ peut être ajoutée entre le sujet et le prédicat par l’imagination elle-même, qui a ainsi la faculté non seulement de former des images, mais aussi de les unir entre elles. La troisième partie va plus loin, montrant que l’imagination est capable de former – toujours par elle-même – des raisonnements syllogistiques, en unissant deux propositions pour en former une troisième: productrice du ‘est’, la sensation animale (matérielle) l’est aussi du ‘donc’. Que reste-t-il à l’homme? La simple faculté d’unir non seulement des termes singuliers mais aussi des termes généraux…» (Thierry Gontier, De l’homme à l’animal, Montaigne et Descartes ou les paradoxes de la philosophie moderne sur la nature des animaux). «Ce n’est pas que l’âme n’ait aucune part dans le comportement éthique, mais l’âme n’est pas un principe qui distinguerait clairement le comportement humain du comportement animal. L’âme en effet semble fondamentalement matérielle chez Cureau. Tout comme Aristote dans ‘De l’âme’, il évoque dans son ‘Système de l’âme’ (1664) une partie purement intellectuelle de l’âme sans jamais toutefois en définir les traits et les actions de manière nette. Le reste de l’âme, si l’on peut dire, étant matériel, n’est pas propre à l’être humain seul. La conception de l’âme chez Cureau permet ainsi de renforcer encore les similitudes entre animaux et hommes, puisque ces deux composantes essentielles du vivant sont dotées d’âmes. Cette thèse de Cureau est connue au travers du débat qu’il a eu avec pierre Chanet. Le second défend la position cartésienne d’un animal-machine, c’est-à-dire sans âme. Cureau au contraire affirme sa présence chez les animaux. Les animaux ne sont pas seulement sur un pied d’égalité avec les hommes, mais ils sont ‘plus qu’hommes’ puisqu’ils servent de modèles pour comprendre les êtres humains. Or c’est la thèse même selon laquelle les animaux ont une âme qui rend possible l’idée de mœurs animales. L’existence d’une âme des bêtes constitue la thèse originelle justifiant que la méthode comparative de Cureau s’étende bien au-delà du physiologique. Au sens strict du terme, il existe bien une psychologie animale et des caractères qui y sont liés. Le passage par l’observation des passions animales pour comprendre celles de l’être humain est par exemple clair dès le début de la première phrase du ‘Traité de la connaissance des animaux’: ‘Dans la nécessité que le Traité des passions nous a imposée de chercher les causes de l’amour et de la haine qui se trouvent entre les animaux…’. Une analyse rigoureuse des passions impose de remonter aux deux sentiments fondamentaux opposés dirigeant les comportements animaux. Le lien est à la fois logique et méthodologique et l’association d’idées est immédiate: pour traiter des passions de l’être humain, il faut partir de celles des animaux et plus précisément partir des deux pôles de tout comportement (animal ou humain): l’amour et la haine. On ne peut analyser les passions humaines sans partir des passions animales. Cureau utilise la plasticité du concept aristotélicien d’âme pour donner des mœurs aux animaux, et le revendique: ‘Je ne me suis point écarté des principes reçus de l’École, et je n’ai point voulu détruire comme l’on fait maintenant, ni les facultés de l’âme, les qualités sensibles, ni les images de la mémoire, ni la connaissance des animaux’. Qu’il y ait ou non une allusion à Descartes ici, l’important est que l’auteur trouve imagination, mémoire et surtout connaissance chez les animaux. En affirmant qu’ils ont une âme, Cureau propose une définition de l’âme qui efface la frontière entre le rationnel et l’infra-rationnel. Pour ce faire il pose l’imagination comme faculté essentielle du dispositif psycho-cognitif de tous les vivants doués de mouvement. Toute connaissance étant transport d’images, toute connaissance est une manière d’imaginer: ‘l’imagination peut former et unir plusieurs images, et par conséquent… elle peut concevoir, juger et raisonner’. Il n’y a donc qu’une différence de degré entre le penser humain et le penser animal, tous deux étant transport d’images dans l’âme et par l’âme… Cet effacement de la frontière entre comportements humain et animal (par l’identification de la pensée à l’imagination et par le refus de l’instinct) pourrait avoir quelque chose de sceptique, rappelant, à la façon d’un Montaigne, qu’il y a parfois plus de différence d’homme à homme que d’homme à animal. Mais il ne s’agit pas du tout chez Cureau d’antispécisme à visée relativiste. On cherche bien des modèles pour penser les passions humaines et l’influence reste donc apparemment toujours aristotélicienne…» (Marine Bedon, L’Homme et la brute au XVIIe siècle. Une éthique animale à l’âge classique?). Exemplaire revêtu d'une somptueuse reliure en maroquin rouge décoré aux armes de Charles de l'Aubespine (1580-1653). Il devint suspect à Richelieu, qui lui fit enlever les sceaux à Saint-Germain-en-Laye le 25 février 1633 et le retint prisonnier à Angoulême jusqu'au 24 mai 1643. «Enfin libéré, il revint à sa maison de Montrouge, près Paris, mais il dût se démettre de la charge de chancelier de l'ordre du Saint-Esprit, en mars 1645. Après une disgrâce de plus de 17 ans, il fut rappelé, à la cour le 1er mars et reprit les sceaux le 2mars 1650 ; il les garda jusqu'au 3 avril 1651 et reçut le titre de ministre d'État. De nouveau en disgrâce, il fut exilé à Bourges en novembre 1652 ». Fine reliure de l'époque sortant de l'atelier Pierre Rocolet - Antoine Padeloup. « La clientèle de Rocolet, celle des reliures de luxe, était l'élite suprême de l'époque : la Reine, le Cardinal, le Chancelier, aussi le docteur Marin Cureau de la Chambre, médecin capable, philosophe ingénieux et écrivain prolifique, fortement protégé par le tout puissant Chancelier Séguier. Ses livres étaient les plus richement habillés de l'atelier ». Raphaël Esmerian. L'exemplaire est celui-là même décrit par Olivier Hermal, planche 955. Provenance : Marquis de l'Aubespine (1580-1653) ; Lang (1925, n° 38) ; Estelle Doheny avec exlibris.‎

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‎LE CORGNE, Marie-Louise‎

Reference : LCS-16264

‎Histoire naturelle. Botanique. Superbe et précieux herbier manuscrit entièrement calligraphié‎

‎Superbe herbier manuscrit illustré de 15 magnifiques aquarelles aux tons vifs et chatoyants d’une grande finesse d’exécution. S.l.n.d. [France, première moitié du XIXe siècle].Manuscrit in-folio comprenant 1 titre aquarellé, 15 ff. manuscrits et 15 planches aquarellées de fleurs à pleine page protégées par des serpentes, l’ensemble monté sur onglets. Demi-chagrin vert, plats de percaline verte, double filet doré et arabesques à froid encadrant les plats, grandes initiales « M. C. » frappées or au centre du plat supérieur et marque de la Maison des oiseaux frappée or au centre du plat inférieur, dos lisse, tranches dorées. Reliure de l’époque. 377 x 283 mm.‎


‎Superbe et précieux herbier manuscrit entièrement calligraphié regroupant 15 aquarelles originales de fleurs et autant de feuillets de texte explicatif en regard. Marie-Louise Le Corgne de Timadeuc avait épousé en 1853 Henry Louis Victor Vicomte de Beaufranchet de la Chapelle. L'herbier, signé Marie Le Corgne, a été composé par la vicomtesse elle-même. Elle fait preuve dans cet ouvrage d’une grande érudition en matière de botanique ainsi que d’une très bonne maîtrise du dessin et de la technique de l'aquarelle. Le présent album, composé dans la première moitié du XIXe siècle, comporte 15 aquarelles d’une très grande finesse d’exécution représentant des Agarics, de l’Avoine, une Ephémérine, une Bégone, une Népenthe, une Renonée, une Bougainville, un Liseron, une Azalée, une Careopsis, une Manéttia, un Delphinium, un Fuchsia, une branche de Chêne... Les aquarelles aux couleurs très vives sont légendées en français à l’encre brune. La qualité d'exécution des dessins est exceptionnelle, l'artiste ayant eu recours à toutes les ressources de son art. Superbe herbier manuscrit finement aquarellé dans des tons vifs et chatoyants, conservé dans sa reliure d’origine portant les initiales de l’auteur frappées en lettres d’or sur le plat supérieur. Provenance : de la bibliothèque personnelle de Marie-Le Corgne de Tmadeuc, vicomtesse de Beaufranchet de La Chapelle avec ex libris et initiales dorées frappées sur le plat supérieur de la reliure.‎

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‎LESSON‎

Reference : LCS-1864030

‎Recueil de trois ouvrages ‎


‎Précieuse réunion de trois traités d’ornithologie en éditions originales ornée de 218 planches d’oiseaux exotiques finement aquarellées à l’époque. Lesson, René Primevère. Histoire naturelle des colibris, suivie d’un supplément à l’histoire naturelle des oiseaux-mouches; ouvrage orné de planches dessinées et gravées par les meilleurs artistes, et dédié à M. le Baron Cuvier. Paris, Arthus Bertrand, s.d. [1830-1832]. Grand in-8 de x pp., 196 pp. et une suite de 66 planches hors texte. - [Du même]: II / Les Trochilidées ou les colibris et oiseaux-mouches suivis d’un index général. Paris, Arthus Bertrand, s.d. [1832-1833]. Grand in-8 de (2) ff., 171 pp., 66 planches hors texte, xliii pp. d’index - [Du même]: III / Histoire naturelle des oiseaux-mouches, ouvrage orné de planches dessinées et gravées par les meilleurs artistes… Paris, Arthus Bertrand, s.d. [1828-1830]. Grand in-8 de xlvi pp., 223 pp., 86 planches hors texte. Reliés en demi-veau aubergine de l’époque uniforme à coins, dos à quatre doubles-nerfs ornés de caissons dorés, tête dorée. Reliure de l’époque. 243 x 154 mm I / Edition originale dédiée au Baron Cuvier de ce texte qui fait suite à «l’Histoire naturelle des oiseaux-mouches». Brunet, III, 1017; Sabin, 40215; Sitwell, Fine Bird Books, 117. «Cette histoire naturelle a été pour nous une source de jouissances pures. Elle a servi de délassement à des études plus sérieuses…» écrit Lesson dans sa préface. Chaque colibri finement illustré y est minutieusement décrit. L’illustration comprend 66 planches hors texte finement gravées sur métal rehaussées à la main avec un soin extrême, la plupart d’après les dessins de Prêtre. «René Primevère Lesson (1794-1849) fut reçu pharmacien de la marine en 1816. Il était attaché à la direction du jardin botanique de Rochefort, lorsqu’il fut désigné pour faire partie de l’équipage de La Coquille, destinée à un voyage autour du monde sous les ordres du lieutenant de vaisseau Duperrey […]. Son zèle comme naturaliste fut dignement apprécié dans un rapport de Cuvier à l’Académie des Sciences, le 22 août 1825. Son activité enrichit le Muséum d’Histoire Naturelle d’une foule d’animaux qui y manquaient, parmi lesquels on peut citer 46 espèces d’oiseaux…» (Biographie générale, 30, 972-973). II / Edition originale ornée de 66 planches en couleurs de Jean Gabriel Prêtre et Antoine Bévalet. Sitwell, Fine Bird Books, 117. «Ce volume contient 66 pl. en couleurs, et il a été publié en 14 livraisons, aux mêmes conditions que les deux précédents, auxquels il fait suite» (Brunet, III, 1017). III / Edition originale ornée de 86 planches imprimées en couleurs et rehaussées à la main par Bessa, Antoine Germain Bévalet, Mlle Zoë Dumont, Mme Lesson, Jean Gabriel Prêtre et Vauthier. Il fut publié en 17 livraisons. Précieuse réunion de ces trois superbes traités d’ornithologie en éditions originales conservés dans leurs éclatantes reliures uniformes de l’époque.‎

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‎MORIN, Pierre.‎

Reference : LCS-18234

‎Remarques nécessaires pour la culture des fleurs. Diligemment observées par P. Morin. Avec un Catalogue des Plantes rares qui se trouvent à présent dans son Jardin. Les conseils du plus grand fleuriste français de l’époque ainsi que son catalogue vente.‎

‎Bel exemplaire conservé dans son vélin souple de l’époque. Paris, Charles de Sercy, 1658. In-12 de (12) ff. dont 1 frontispice, 222 pp., (1) f. d’Avis au curieux. Doublon dans la pagination p. 80 et saut ds. la pagination p. 206 sans manque. Plein vélin souple, dos lisse, titre manuscrit à l’encre en tête du dos, inscription manuscrite à l’encre sur le plat inférieur. Reliure de l’époque. 161 x 105 mm.‎


‎Rare édition originale de ce charmant ouvrage destiné aux amateurs de « jardins de plaisir » et aux « curieux de fleurs » par le plus célèbre fleuriste de l’époque, fournisseur des collectionneurs dans l’Europe entière. Plesch, p. 342; Pritzel 6454; cf. Hunt 300. Il comporte un Calendrier des choses qu’il faut faire au Jardin des Fleurs selon chaque Mois de l’An, plusieurs chapitres sur les propriétés de chaque plante, celles qui craignent la gelée ou le froid, celles qui aiment la terre grasse, un Mémoire des Saisons auxquelles chaque belle Plante se trouve en fleur, un Catalogue des Fleurs des meilleures odeurs, etc. Morin n’était pas seulement fleuriste et collectionneur de fleurs. Sa curiosité s’était étendue peu à peu à l’histoire naturelle, aux estampes et aux tableaux. « Ses tulipes, anémones, renoncules et crocus sont des plus rares et attirent chez lui tous les amateurs de fleurs. Il est devenu un des hommes les plus curieux de France grâce à sa collection de coquilles, fleurs et insectes... » note Evelyn en 1644. Il a fait faire « des portraits en miniature de ses plus rares fleurs et plantes ». Le Cardinal Barberini, Marolles, Sauval ont aussi laissé des relations de leur visite au jardin de Morin situé rue de Thorigny dans le Marais. Le Père Mersenne y venait en voisin de la Place Royale. Le traité est suivi de quatre catalogues de fleurs en vente, les quatre espèces qui se collectionnaient parce qu’on pouvait en créer des variétés toujours plus extraordinaires : anémones à pluche, renoncules, iris et tulipes. Les quatre catalogues « des plantes qui sont de présent au jardin de Morin » décrivent en détail chaque fleur – pour que l’on puisse la commander à distance – avec parfois des remarques sur sa rareté, ses couleurs à la mode, l’estime que lui portent les amateurs ou l’enthousiasme du fleuriste lui-même... Morin avertit que « pour ceux qui ne voudraient pas faire la dépense pour acquérir les plus rares, il en conserve d’autres espèces moindres et vulgaires qu’il peut donner à juste prix ». L’ouvrage s’ouvre par un beau frontispice dessiné et gravé par Chauveau. Précieux exemplaire d’une grande pureté conservé dans son vélin souple de l’époque. Il porte l’ex libris de Jean-François Basset, notable lyonnais, dont la belle propriété de Montchat (alors hors de la ville de Lyon) avait reçu l’année précédente la visite de Christine de Suède. La reine Christine qui venait d’Italie y séjourna trois semaines en aout 1657 avant de continuer sa route cers la Cour où elle espérait obtenir de Mazarin la possession du Royaume de Naples. Elle était accompagnée de sa suite et de ses gardes et l’honneur de sa visite ne fut pas sans amertume : les archives de Lyon gardent la trace des 550 livres qu’il fallut débourser pour dédommager le propriétaire des dégâts causés dans ses vignes et du dépérissement de ses meubles.‎

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‎NEANDER, Johann‎

Reference : LCS-4956

‎Tabacologia : Hoc est Tabaci, seu Nicotianae Descriptio Medico-Chirurgico-Pharmaceutica Tabacologia de Neander‎

‎L’un des traités de tabacologie majeurs illustré des premières représentations d’Amérindiens cultivant le tabac. Séduisant exemplaire conservé dans sa reliure en vélin de l’époque à recouvrement. Lugduni Batavorum, Isaac Elzevier, 1626.In-4 de : 1 frontispice, 1 portrait de l’auteur, (18) ff., 256 pp., (4), 9 planches à pleine pages dans le texte. Petit manque dans la marge blanche de la p. 207. Ex libris manuscrit à l’encre sur la contregarde. Relié en plein vélin rigide à recouvrement de l’époque, dos lisse avec titre manuscrit. Reliure de l’époque.217 x 164 mm.‎


‎Seconde édition, la plus complète, de l’un des plus importants ouvrages relatifs au tabac. Arents, II, n°148; Willems, Les Elzevier, 257; Bibliotheca Osleriana, 3490; Leclerc, Bibliotheca Americana, 3399; Sabin 52173; Bragge, Bibliotheca Nicotiana, 27. La Tabacologia de Neander figure parmi les plus importants ouvrages relatifs au tabac; la présente édition est la plus achevée, c'est elle qui figurait dans la célèbre collection des Candolle (Catalogue des ouvrages prélinnéens de la bibliothèque des Conservatoire et Jardin botanique de la ville de Genève, n° 135). Neander, médecin allemand qui s'attacha surtout à la recherche des propriétés des plantes, étudie ici le tabac. Il conseille l'usage de longues pipes, comme celles des Indiens, pour permettre le refroidissement de la fumée. Mais, s’il recommande l’utilisation du tabac dans la préparation de médicaments, il se pose aussi contre un usage du tabac récréatif. Selon ses dires, le tabac était " une plante créée par Dieu mais le diable s’en est mêlé; en prendre avec excès ruine l’âme et le corps." “The text is preceded by a list of varieties of tobacco, and is followed by letters to Neander from W. van der Meer, J. Raphelengius and Adrianus van Valkenburg… Neander studied at Leyden and practiced at Bremen, his birth-place. Details of his life are unknown but he calls himself “Medicus, philosophus et poeta”. There are many editions of this ‘Tabacologia’, the first being an Elzevir, 1622, of which this is a good reprint… The number of diseases for which tobacco was used is remarkable.” (Bibliotheca Osleriana, 3490). "The little that is new in this treatise is of very definite value in the history of tobacco, and that little is rendered more impressive by the novel and accurate illustrations which decorate the work. Among them are the earliest representations known to us of American natives engaged in cultivating and curing tobacco, of curious pipes, and of the kalian of Persia" (Arents). Le présent ouvrage est orne d'un beau titre gravé, d'un portrait de l'auteur et de 9 belles gravures sur cuivre à pleine page montrant des plants de tabac, des scènes de récolte... Le frontispice gravé et le portrait de Neander sont ici en premier tirage. Ces gravures sont du plus haut intérêt car ce sont les premières représentations connues d’Amérindiens cultivant et fumant du tabac. « 9 figures sur cuivre représentant la plante, la récolte faite par les Indiens et des pipes indiennes » (Leclerc, Bibliotheca Americana, 3399). Très bel exemplaire de ce traite de tabacologie illustre de gravures du plus haut intérêt, conserve dans sa reliure en vélin de l’époque à recouvrement.‎

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‎OLINA, Giovanni Pietro‎

Reference : LCS-16273

‎Vccelliera overo discorso della natura, e proprieta di diversi vccelli, e in particolare di qve’che cantano. Con il modo di prendergli, conoscergli, alleuargli, e mantenergli. E con le Figure... Opera Dedicata al Sig. Cavalier dal Pozzo. L’un des grands livres de chasse italien‎

‎“The second edition and superior to the first” (Schwerdt). Roma, Presso M. Angelo de Rossi, 1684.Grand in-4 de (1) f.bl., (5) ff., 77 ff. (erreurs de pagination), (1) p.bl., (6) ff. Plein vélin ivoire, dos lisse avec le titre doré, tranches jaspées. Reliure de l’époque. 277 x 198 mm.‎


‎« The second edition and superior to the first » (Schwerdt, II, 49). Souhart 356 ; Harting 278 ; Fairfax Murray, Italieni, n°1377. L’un des grands livres de chasse italien orné d’un titre grave avec encadrement historié et de 66 gravures à pleine page. « Opera illustrata da numerose figure a pagina intera, incise all’acquaforte dal Tempesta e dal Villamena” (Fairfax Murray). “L’édition de Rome, 1684 [est] plus belle pour l’impression” que la première. (Brunet, 180) Le nombre d’estampes est identique à celui de la première édition imprimée à Rome en 1622 mais ici plusieurs planches ont été regravées : (l.16) Del Pettirosso, (l. 30, misprinted 23) Della Calandra, (l. 36) Della Bubbola et (l. 51) Della Caccia col Bracco a rete. Jean-Pierre Olina, ornithologue, était né vers la fin du XVIe siècle à Orta, dans le Novarese. Ayant pris ses degrés en droit, il s’établit à Rome, où il exerçait la profession d’avocat. Joignant au goût de l’histoire naturelle celui de la musique, il employa ses loisirs à former une collection d’oiseaux chanteurs, et fit une étude spéciale de leurs mœurs et de leurs habitudes. Des observations qu’une longue expérience l’avait mis à portée de recueillir, il composa l’ouvrage intitulé Uccelliera, overo discorso della natura e proprieta di diversi uccelli, e in particolare di que che cantano, Rome, 1622, in-4. Cette édition, quoique moins belle que celle de 1684, est recherchée des curieux, parce qu’elle a l’avantage de contenir les premières épreuves des figures gravées par Tempesta et Villamène. L’ouvrage d’Olina renferme des détails intéressants sur les différentes manières de prendre les oiseaux, sur leur éducation, leur nourriture, leurs maladies et le traitement à employer. Il a été refondu par Buchoz dans les ‘Amusements innocents’ contenant le ‘Traité des oiseaux de volière’ et le ‘Parfait oiseleur’, Paris, 1774, in-12. "Chiefly song-birds are represented of the natural size (pp. 1-50), but in addition (pp. 51-81) there are plates of partridge and quail netting; partridge-hawking with the Goshawk; trap to catch a Sparrow-hawk; and illustrations of the mode in which bird-catchers employ the Little Owl (Civetta) and falconers the Eagle Owl (Gufo)." (Harting, Bibliotheca Accipitraria, 278) Bel exemplaire, particulièrement grand de marges (hauteur : 277 mm contre 274 mm pour l’exemplaire Schwerdt) conservé dans sa première reliure en vélin de l’époque.‎

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‎[PELLETIER DE FREPILLON].‎

Reference : LCS-17694

‎Essai sur la taille des arbres fruitiers. Par une Société d’amateurs. L’art de tailler les arbres fruitiers.‎

‎Précieux exemplaire relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Charles-Alexandre de Lorraine (1712-1780). Paris, L. F. Delatour, 1773. In-8 de (1) f. de frontispice, 60 pp., 5 planches dépliantes hors texte. Maroquin rouge, plats richement ornés d’une large dentelle dorée, grandes armes frappées or au centre, dos lisse orné de fleurons dorés, roulette intérieure dorée, filet doré sur les coupes, doublure de papier moiré bleu, tranches dorées. Reliure de l’époque. 165 x 94 mm.‎


‎Édition originale de ce traité consacré à la taille des arbres fruitiers. Barbier, II, 246 ; Janson, 398 ; Conlon 73 : 1120 ; inconnu de Nissen et de Pritzel. Cet intéressant manuel décrit la méthode mise au point par Pelletier de Frépillon pour tailler les arbres fruitiers en se basant sur des règles géométriques : « D’après les observations que nous avons faites sur les effets de la Nature, nous avons cru pouvoir assujettir aux regles de la Géométrie, la Taille des Arbres fruitiers ; & nous avons imaginé, pour la rendre plus intelligible, de réduire en plan géométrique la forme que doit avoir l’Arbre perfectionné par l’Art ». « Etienne Pelletier De Frepillon est probablement fermier ou seigneur censier de Frépillon, sous la houlette de l’abbesse de Maubuisson. Fourrier de la cour jusqu’en 1773 (ou 1775), il se retire définitivement à Frépillon, où il a sans doute, pendant ses heures de loisirs, ou avec l’aide d’un jardinier, expérimenté dans son jardin une nouvelle méthode pour tailler les arbres fruitiers, en particulier les pêchers. Les premières recherches de Le Pelletier semblent rencontrer un certain succès : en 1785, on trouve dans une brochure de conseils pratiques l’annotation suivante : ‘Pêchers. M. Pelletier de Frépillon demeurant à la Vallée de Montmorency, près Paris, a imaginé une nouvelle manière de tailler les pêchers, elle leur fait rapporter un plus grand nombré de fruits qu'ils n'ont habitude de donner’ ». « En 1773, parut un petit ouvrage dans lequel on proposoit de fortes modifications dans la méthode de Montreuil. C'est dans ‘L'essai sur la Taille des Arbres fruitiers’ par une Société d'Amateurs. Cette société se réduisoit à un seul particulier, nommé Le Pelletier, qui avoit été fourrier de la Cour. Il se retira dans un petit domaine, à Frépillon, près Saint-Leu, dans la vallée de Montmorency. Et là, il chercha à diriger des espaliers avec une précision géométrique : les figures qu'il en publia sont effectivement très régulières. Mais les Amateurs de culture qui, sur son invitation, furent examiner ses travaux, trouvèrent que la Nature, suivant son génie, n'avoit pu se plier à des formes aussi exactes, et que souvent, pour déguiser ses caprices, Le Pelletier avoit employé l'art de la greffe.» (Aubert-Aubert Dupetit-Thouars, Recueil de rapports et de mémoires sur la culture des arbres fruitiers, 1815, p. 67). En 1843, la société académique d’Agriculture de l’Aube émettait un avis assez proche : « (Ce) petit traité, format in-12, … est assez estimé. Les meilleurs principes y sont enseignés. Il est fort court et très-clair. Il y est souvent question du pêcher en espalier. Mais l'auteur parut alors, et longtemps depuis, avoir trop insisté sur certaine forme, la forme carrée à donner aux arbres. On ne regarda pas cette forme comme devant contribuer beaucoup, ni autant que celles adoptées jusque-là, à leur produit, ni même plus qu'elles à leur conservation ». L’illustration du plus haut intérêt se compose d’un frontispice gravé et de 5 planches dépliantes présentant la méthode de taille proposée par l’auteur. Précieux exemplaire relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Charles-Alexandre de Lorraine (1712-1780). Charles-Alexandre de Lorraine (1712 - 1780) fut gouverneur général des Pays-Bas autrichiens (1741-1780), grand maître de l’ordre Teutonique (1761-1780) et chevalier de l'Ordre de la Toison d'or. Il était le douzième enfant de Léopold Ier, duc de Lorraine et de Bar, et d'Élisabeth Charlotte d'Orléans. Il était également le beau-frère de l'impératrice Marie-Thérèse. Il fut fait maréchal d'Autriche en 1740. En avril 1741, il fut désigné comme successeur aux Pays-Bas de la gouvernante générale, l'archiduchesse Marie-Élisabeth. Pendant la Guerre de Succession d'Autriche, il fut l'un des principaux commandants autrichiens. Il fit son entrée à Bruxelles, en compagnie de son épouse, l'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche, le 26 mars de cette année. Deux mois plus tard, il reprenait le commandement des armées du Rhin, laissant son épouse seule aux Pays-Bas. Après le décès de celle-ci des suites de ses couches en décembre 1744, l'invasion, puis l'occupation française (1745-1748) empêchèrent son retour aux Pays-Bas. Ce n'est que le 24 avril 1749 qu'il put réellement entamer son gouvernorat. Il fut certainement le plus populaire des gouverneurs généraux des Pays-Bas autrichiens. En témoignage de cela, une statue à son effigie fut élevée en 1775 à Bruxelles sur la toute nouvelle place de Lorraine, devenue depuis place Royale. Sans trahir les intérêts de la couronne impériale, il parvint à défendre ceux des Pays-Bas, et à en faire respecter les privilèges. Il encouragea simultanément le progrès des Lumières et le développement économique, patronnant des entreprises telles que la création de l'Académie thérésienne de Bruxelles (1772), la réalisation par le Comte Josef de Ferraris d’une carte très précise du territoire (1770-1778), ou encore diverses expériences techniques et industrielles dans son château de Tervuren.‎

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‎REAUMUR, René Antoine Ferchault de‎

Reference : LCS-15802

‎Mémoires pour servir à l’Histoire des insectes [Tome premier – quatrième]. Edition originale et premier tirage de la première véritable histoire scientifique des insectes‎

‎«La fresque la plus convaincante, la plus attentive et la plus émouvante qui se puisse de l’infiniment petit» (En Français dans le texte, n°145). Paris, Imprimerie royale, 1734-1738.4 tomes en 4 volumes in-4 (sur les 6 que comporte la série complète) de: I/ (2) ff., 654 pp., (1) f., 50 pl. dépliantes hors texte; II/ (1) f., 514 pp., (1) f., 40 pl. dépliantes hors texte; III/ (2) ff., xl pp., 532 pp., 47 pl. dépliantes hors texte; IV/ xxxiv pp., (1) f., xlvi pp., (1) f., 636 pp., 44 pl. dépliantes hors texte, erreur de numérotation p. 321. Préface du 2nd volume reliée à l’époque dans le 4ème volume. Plein veau blond glacé, filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, coupes décorées, tranches rouges. Reliure de l’époque. 254 x 190 mm.‎


‎Edition originale et premier tirage de la première véritable histoire scientifique des insectes. Brunet, IV, 1131, Nissen ZBI, 3315; En Français dans le texte, n°145; Rahir, La bibliothèque de l’amateur, 606. Cet ouvrage célèbre, «ce monument d’intelligence et de sensibilité» fonda la science entomologique. L’impression de ces Mémoires par l’Imprimerie royale intervint de 1734 à 1742. Le tome 1 est consacré aux Chenilles et aux Papillons, le tome 2 présente la suite du tome 1 ainsi qu’une Histoire des Insectes ennemis des Chenilles, le troisième tome expose l’Histoire des Vers mineurs de feuilles, des Teignes, des fausses Teignes, des Pucerons, des ennemis des Pucerons, des faux Pucerons, & l’histoire des Galles des plantes & de leurs Insectes, la partie 4 imprimée en 1738 traite de l’Histoire des Gallinsectes, des Progallinsectes et des Mouches à deux ailes. Ont également été publiés à la suite un 5e et un 6e volume, non réunis à notre exemplaire: l’Histoire de plusieurs Mouches à quatre ailes, et un supplément sur les Mouches à deux ailes. «Cet ouvrage, riche en faits curieux et de la plus grande exactitude, n’est pas terminé; l’auteur avait encore à traiter des grillons et des sauterelles […] ce qui aurait formé plusieurs autres volumes. Ceux que nous avons n’en seront pas moins toujours consultés avec fruit pour les parties dont ils traitent» (Brunet). Réaumur est un grand entomologiste : il s’intéresse aux petits insectes et se penche en particulier sur l'étude des invertébrés, que ni Diderot ni Buffon n'ont intégrés à leurs ouvrages respectifs, l'Encyclopédie et l'Histoire naturelle. Il étudie la vie des fourmis ou encore le système digestif des abeilles, il s'élève contre les expériences de Buffon et rejette le principe de la génération spontanée. Il va largement contribuer au progrès des sciences naturelles en publiant ses nombreuses observations entomologiques dans sa grande œuvre en douze volumes, ses Mémoires pour servir à l'histoire des insectes (1734-1742). «Réaumur propose la fresque la plus convaincante, la plus attentive et la plus émouvante qui se puisse de l’infiniment petit» (En Français dans le texte, 145). Reconnu pour sa grande exactitude, ce traité est illustré, dans ces quatre premiers tomes, de 181 grandes planches dépliantes finement gravées sur cuivre par Simmoneau, Haussard, Fillioeul et Lucasqui illustrent les chenilles, papillons, mouches, cigales, abeilles et guêpes dans leur milieu naturel. Les planches sont ici du premier tirage, que l’on reconnaît «àla beauté des épreuves des gravures, lesquelles sont toutes tirées sur un papier fort et assez grand pour dépasser de toute la grandeur de la planche les marges des volumes» (Brunet). Très bel exemplaire conservé dans sa séduisante reliure en veau blond glacé de l’époque.‎

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‎REDOUTE, Pierre-Joseph‎

Reference : LCS-18447

‎Les Roses par P. J. Redouté, peintre de fleurs, Dessinateur en titre de la Classe de Physique de l’Institut et du Muséum d’Histoire naturelle ; avec le texte par Cl. Ant. Thory, membre de plusieurs sociétés savantes. Le chef-d’œuvre du « Raphaël des Fleurs » et l’un des rares exemplaires du tirage de luxe au format in-folio.‎

‎169 superbes roses dessinées par Redouté rehaussées avec un grand raffinement de coloris très délicats à l’époque. Paris, de l’imprimerie de Firmin Didot, Imprimeur du Roi, 1817-1824. 3 volumes in-folio de I/ 156 pp., 1 portrait hors-texte, 1 frontispice colorié, 56 estampes en couleurs hors-texte, (1) f. de table; II/ 122 pp., 59 estampes en couleurs hors-texte, (1) f. de table; III/ 125 pp., 54 estampes en couleurs hors-texte, (1) p. d’errata, (1) f., pale mouillure en fin du volume 3 n’affectant pas les estampes. Demi-maroquin rouge à coins, dos lisses ornés de filets dorés et roulette estampée à froid formant faux-nerfs, grands fleurons dorés à la rose. Reliure de l’époque ornée de roses. 368 x 270 mm.‎


‎[video width="1678" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/03/Video-REDOUTE.mp4"][/video] Édition originale du livre légendaire de celui qu’on surnomma le « Raphaël des fleurs» et l’un des plus beaux recueils sur les roses. Dunthorne 232; Hunt, Redouteana 19; Nissen 1599; Pritzel 7455; Ray, French, 89; Stafleu TL2 9748. Elle fut publiée en trente livraisons de 1817 à 1824. Notre exemplaire, relié avec le portrait de Redouté par Gérard, est orné de 170 estampes en couleurs (169 + le frontispice) alors que Dunthorne et Nissen annoncent 168 estampes outre le frontispice. Great Flower Books précise: “Some copies contain 168 plates only, plus the frontispiece”. Cet ouvrage mythique, l’un des plus beaux livres de fleurs imprimés, est aussi l’ouvrage artistique de référence dont les planches furent le plus souvent reproduites dans tous les ouvrages importants de botanique. La qualité artistique des merveilleux dessins de Redouté s’allie à une science anatomique de la fleur et a une fraîcheur de coloris aujourd’hui encore inégalée. Dans l’introduction de l’édition en fac-similé de Schutter, Sir George Taylor note l’appréciation de Gisèle de La Roche: « Redoute and Thory knew, described and figured all the important roses know, in their day. Included were many of the key ancestors of our present day roses. The plates in « Les Roses» have artistic value botanical and documentary value, both for the species and cultivars stiel surviving and for those that have disappeared... » L’illustration se compose d’un portrait de Redouté gravé par Pradier d’après Gérard, d’un frontispice orné d’une couronne de fleurs, gravé par Charlin d’après Redouté, et de 169 planches dessinées par Pierre-Joseph Redouté, gravées au pointillé par Bessin, Chapuy, Langlois, Victor, Lemaire, Charlin et d’autres et imprimées en couleurs par Rémond. Reconnu très jeune pour ses talents de peintre de fleurs, Redouté obtient en 1788 le titre de dessinateur du Cabinet de Marie-Antoinette. Attaché pendant la Révolution au Museum d’histoire naturelle comme dessinateur de botanique, il délaisse la gouache employée jusqu’alors pour les vélins du Muséum pour l’aquarelle. Professeur de dessin de Joséphine de Beauharnais, il est nommé en 1805 «peintre des fleurs de l’impératrice» et c’est à la Malmaison qu’il exécute les premiers dessins destinés à cet ouvrage. Pour mener à bien cette luxueuse publication, Redouté utilise la gravure au pointillé. Mise au point vers 1785 par Francesco Bartolozzi, qu’il avait rencontré à Londres, cette technique, à la fois minutieuse et fastidieuse, revient à graver la plaque d’une multitude de minuscules points. L’imprimeur applique ensuite toutes les encres sur la plaque, «à la poupée» (le doigt entouré d’une bandelette d’étoffe), avant de procéder au tirage de la planche en un seul passage. Chaque planche est ensuite rehaussée à l’aquarelle et parfois à la gomme arabique. Dans son avant-propos, Redouté évoque brièvement ce procédé, qu’il semble ne pas vouloir divulguer, consistant «dans l’emploi de ces mêmes couleurs, sur une seule planche, par des moyens qui nous sont particuliers, et que nous nous proposons de publier un jour. C’est ainsi que nous sommes parvenus à donner à nos gravures tout le moelleux et tout le brillant de l’aquarelle». «Les fleurs de Redouté sont admirables tout à la fois par une exactitude parfaite sous le rapport de la science botanique par l’éclat des couleurs et par la délicatesse et la légèreté de la touche. C’était merveille de voir les mains qui créaient ces chefs-d’œuvre» (André De Voes, Biographie de P.-J. Redouté. Gand, 1873, p. 14). Les rosiers sont classés en trois groupes : les rosiers sauvages, connus dès l’Antiquité, tels l’églantier et le rosier toujours vert; les rosiers du moyen-âge, comme le rosier blanc et le rosier fétide; enfin, les rosiers plus récents, créés à l’époque de Redouté à partir d’espèces importées d’Asie. « Les Roses » demeure l’œuvre de grande délicatesse et d’un raffinement inégalé dont le nom reste attaché à celui de l’artiste. « So well known that it seems almost superfluous to add any more praise after nearly a hundred and fifty years of honours » Stafleu. Le format in-folio de cette belle édition permet pleinement à l’artiste d’exprimer la somptuosité et la délicatesse de ces roses anciennes qui enchantaient les roseraies de Versailles ou de Bagatelle. En 170 estampes qui composent autant de tableaux d’un grand raffinement revivent ces roses moussues, centifolia, gallica, alpina, multiflora, indica, rubufolia, dont les teintes exquises ont été rehaussées à l’aquarelle sous les yeux de Redouté en des coloris magnifiques et subtils, du rose le plus délicat au carmin le plus chaleureux ou au pourpre violacé. Précieux exemplaire bien complet des 171 estampes en somptueux coloris de l’époque. Au cours de ces dernières années trois autres exemplaires de qualité sont répertoriés sur le marché : 1/ Sotheby’s, 15 mars 2000, lot 67: «contemp bds, edges uncut; vorn, spines discolored & chipped, covers spotted. With port, engraved frontis & 169 plates ptd in colors & finished by hand. Some spotting, mainly to text. L.p. copy measuring 555 mm by 350 mm. £276,500 ($440,000 avec frais). 2/ Piasa, 5 décembre 2009. 170 estampes sur 171, sans le portrait. 367 x 270 mm. Petite éraflures à la reliure. Piqures marginales à plusieurs feuillets de texte, très pales rousseurs au frontispice. Une planche un peu abimée dans la marge sur 0,5 cm et déchirures marginales restaurées de 1 à 2 cm à 2 planches en noir et 3 en couleurs. Suite des gravures en deux états : 223056 € avec frais. 3/ Sotheby’s New York, 18 juin 2004; complet, avec deux états des gravures. « Contemp half mor gilt ; extremities worn, part of spine of Vol I detached. With port, engraved frontis & 169 plates ptd in colors & finished by hand & with a 2d suite of plates in black on ochre paper. Mainly marginal spotting & foxing. (Sotheby’s New York, June 18, 2004, lot 324, $390,000 avec frais). Superbe exemplaire, l’un des derniers répertoriés en reliure de l’époque «à la rose dorée».‎

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‎REDOUTE, Pierre-Joseph‎

Reference : LCS-13401

‎Les Roses peintes par J.P. Redouté. 182 Roses de Redouté‎

‎Les 182 Roses de Redouté dessinées par l’artiste et délicatement rehaussées à l’aquarelle sous ses yeux, conservées dans leur reliure de l’époque. Paris, P. Dufart, 1828-1829.3 tomes en 3 volumes grand in-8. Un frontispice gravé colorié à la main et 182 gravures à pleine page. Demi-veau bleu, dos lisses ornés en long de fers rocaille dorés, tranches mouchetées. Reliure de l'époque. 220 x 154 mm.‎


‎Édition en partie originale des Roses de Redouté, recherchée puisque la plus complète. C'est l'une des œuvres majeures du célèbre Redouté, surnommé le "Raphaël des fleurs", par ses contemporains. Nissen 1599. Great Flower books, 71. Stafleu, 1044. Elle est illustrée de 182 planches à pleine page (hauteur 220 mm), dessinées par P.J. Redouté, imprimées en couleurs puis rehaussées à l’aquarelle à l'époque " sous les yeux" de celui-ci. "C'est la plus complète des éditions in-8. Elle est ornée de 2 portraits et de 181 planches dont 21 paraissent pour la première fois. Elle contient une nouvelle classification méthodique des roses par C.E. Thory". Issu d'une famille d'artistes Pierre-Joseph Redouté dut à un voyage en Hollande de connaître les productions de l'excellent peintre de fleurs Van Huysum. Laissant libre cours à son inclination naturelle Redouté exécuta de petites aquarelles "qui manifestaient une science anatomique de la fleur et de la plante inconnue jusqu'à lui en même temps qu'une richesse d'effets, une fraîcheur de coloris qui laissaient bien loin tous les modèles". Redouté devint le professeur particulier de la reine Marie-Antoinette. A chacune des leçons royales, les plus belles fleurs des serres de Versailles étaient disposées dans des vases du Japon et de Sèvres avant d'être merveilleusement aquarellées sous les yeux de la Reine par le peintre. Professeur de Joséphine puis de Marie-Louis, il enseigna aussi son art à la duchesse de Berry, à la reine Marie-Amélie et à Madame Adélaïde. En 1822, louis XVIII nomma Redouté "professeur d'iconographie végétale au Jardin du Roi". En 182 merveilleuses planches au trait à la fois précis et aérien revivent toutes ces espèces de rosiers anciens qui enchantaient les roseraies de Versailles ou de Bagatelle. Rosa centifolia, gallica, alpina, multiflora, muscoa, indica, rubrifolia… imprimées en couleurs ont été très subtilement rehaussées à l'aquarelle sous les yeux de Redouté en une gamme très variée du rose le plus délicat au pourpre violacé. REDOUTE, Pierre-Joseph. Les Roses from Librairie Camille Sourget on Vimeo. Séduisant exemplaire, d'une parfaite fraîcheur, conservé dans ses élégantes reliures parisiennes de style rocaille de l’époque.‎

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‎REGNAULT, Nicolas-François et Geneviève.‎

Reference : LCS-18036

‎La Botanique mise a la portée de tout le monde ou collection des plantes d’usage dans la médecine dans les alimens et dans les arts. Avec des notices instructives puisées dans les auteurs les plus celebres, contenant la description, le climât, la culture, les proprietes et les vertus propres a chaque plante, precedé d’une introduction a la botanique, ou dictionnaire abregé des principaux termes emploiés dans cette science. Executé et Publié par Les Sr. Et De.Regnault Avec approbation et Privilege dy Roy. L’un des plus beaux livres de botanique du XVIIIe siècle. 472 estampes de sciences naturelles entièrement aquarellées à l’époque.‎

‎Edition originale de l’un des plus beaux livres de botanique du XVIIIe siècle, illustré de 472 planches à pleine page coloriées à la main de Nicolas-François Regnault (1746-c.1810) et de Geneviève de Nangis Regnault. Paris, chez l’auteur, 1774. 8 volumes in-folio de : I/ (2) ff. dont une page de titre en couleurs et une introduction à la botanique, 3 planches en couleurs numérotées hors texte, 1 deuxième p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite. Soit un total de 63 pl. en couleurs pour le tome 1. II/ (1) f. de titre en couleurs non relié et plié, (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; III/ (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; IV/ (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; V/ (2) ff. dont 1p. de titre en couleurs et 1 deuxième p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire, 55 planches en couleurs, 55 pp., (1) p. de table manuscrite, (1) f. de table ; VI/ (2) ff. dont 1 p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire et 1p. de titre en couleurs, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; VII/ (1) p. de titre en couleurs, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; VIII/ (2) ff. dont une page de titre en couleurs et un avertissement, 54 planches en couleurs, 54 pp., (1) p. de table manuscrite, (1) p. de table, 12 pp. de table des maladies. Soit un total de 6 titres en couleurs et de 472 planches à pleine page coloriées. Relié en plein vélin vert, petites étiquettes sur la partie centrale des plats portant les numéros de tomes manuscrits à l’encre, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges. Qq. restaurations. Reliure de l’époque. 485 x 360 cm.‎


‎Edition originale de l’un des plus beaux livres de botanique du XVIIIe siècle, illustré de 472 planches à pleine page coloriées à la main de Nicolas-François Regnault (1746-c.1810) et de Geneviève de Nangis Regnault. Blunt & Stearn, p.171 ; Johnston 517 ; Dunthorne 256 ; Great Flower Books (1990), p.131 ; Nissen BBI 1600 ; Pritzel 7475 ; Stafleu & Cowan 8810 ; Soultrait, 18th century 118. Blunt écrivait de ce livre : « Perhaps the most impressive French botanical book of the period is Francois Regnault’s La Botanique with nearly five hundred hand-coloured etchings. Many of these plates are the work of Genevieve de Nangis Regnault. The book deals with useful and decorative plants, and the author engagingly described the potato ‘as possibly the only good thing that ever came out of America’». Peintre, dessinateur, et graveur, Nicolas-François Regnault composa La Botanique avec l’aide de sa femme, Geneviève, qui dessina, grava et coloria la très grande majorité des planches. « Mme Regnault pose avec délicatesse les couleurs comme en témoignent les planches consacrées à des fleurs aux fins coloris comme le chèvrefeuille, qui orne aussi la guirlande de la page de titre, ou le laurier-rose » (Pinault Sorensen, Le Livre de botanique, 2008, p.70). « Les planches de cette collection continuent de se distribuer depuis deux ans avec la plus grande exactitude, & à la satisfaction de tous ceux qui veulent prendre une connaissance utile, commode & précise des plantes en usage dans la Médecine & dans les Arts. Les soins que se donnent M. Regnault pour présenter ces plantes avec leurs couleurs, leurs ramifications, leurs développemens ne peuvent que contribuer à nous familiariser avec ces plantes, & à nous les faire reconnaitre au premier aspect. Des notices rédigées avec clarté & puisées dans les meilleures sources accompagnent chaque plante & nous instruisent des qualités physiques que le dessin ou la couleur ne peut rendre, telles que l’odeur, la faveur, les propriétés ou les vertus de la plante. La fidélité avec laquelle M. Regnault s’est acquitté de ses engagemens envers ses premiers souscripteurs, doit lui mériter la confiance du public, & l’accueil le plus favorable pour une collection qui devient de jour en jour plus riche, plus précieuse & plus utile. Il parait tous les mois cinq plantes nouvelles. Le prix de chaque planche est de 1 liv. 4 f. pour les souscripteurs. On peut s’abonner pour une année entière, moyennant 72 liv. aux adresses ci-dessus indiquées ». Outre la liste des plantes à usage médicinal, l’ouvrage répertorie également les plantes destinées à la gastronomie ou à la pratique des arts. Ce travail considérable demanda 12 années de travail au couple pour achever l’ouvrage. L’objectif de ses auteurs était de produire un traité de botanique à usage pratique, d’où l’inclusion d’un « Tableau des maladies » expliquant comment chaque plante devrait être utilisée contre chaque maladie, qu’il s’agisse de la migraine, de l’insomnie, du vertige, de l’apoplexie ou même de l’ivresse. Superbe exemplaire très grand de marges de ce magnifique ouvrage de sciences naturelles, bien complet de ses 472 estampes aquarellées, conservé dans sa reliure uniforme en vélin vert de l’époque.‎

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‎RICHON / ROZE‎

Reference : LCS-13384

‎Atlas des champignons comestibles et vénéneux de la France et des pays circonvoisins contenant 72 planches en couleur ou sont représentées les figures de 220 types de principales espèces de champignons recherchées pour l’alimentation, et des espèces similaires suspectes ou dangereuses avec lesquelles elles sont confondues. Dessinées d’après nature avec leurs organes reproducteurs amplifiés par Charles Richon… Accompagné d’une monographie de ces 229 espèces et d’une histoire générale des champignons comestibles et vénéneux par Ernest Roze… Atlas des champignons comestibles et vénéneux‎

‎Edition originale de cet atlas des champignons comestibles et vénéneux de la France illustrée de 72 chromolithographies détaillées de champignons. RICHON, Charles et ROZE, Ernest. Atlas des champignons comestibles et vénéneux de la France et des pays circonvoisins contenant 72 planches en couleur ou sont représentées les figures de 220 types de principales espèces de champignons recherchées pour l’alimentation, et des espèces similaires suspectes ou dangereuses avec lesquelles elles sont confondues. Dessinées d’après nature avec leurs organes reproducteurs amplifiés par Charles Richon… Accompagné d’une monographie de ces 229 espèces et d’une histoire générale des champignons comestibles et vénéneux par Ernest Roze… Paris, Octave Doin, 1888. In-folio de (2) ff., xcviii pp., (1) f. bl., 265 pp., xii pp., 72 planches numérotées à pleine page. Relié en demi-percaline verte à coins de l’époque, dos plat orné du titre doré. 355 x 265 mm.‎


‎Rare édition originale de ce traité consacré aux champignons comestibles et vénéneux de France et des pays voisins. G.C. Ainsworth, Introduction to the History of Mycology, p. 320; Nissen BBI, 1691. L’Atlas des champignons comestibles et vénéneux de la France se compose d’une première partie scientifique et d’une seconde partie illustrée. La première partie traite de l’histoire et du développement de la mycologie, et présente une classification des champignons ainsi qu’une étude des 229 principales espèces de champignons comestibles et vénéneux de la France. La seconde partie est constituée de planches en couleurs représentant les champignons sous divers angles et en coupe. L’abondante illustration du présent ouvrage se compose ainsi de 62 figures dans le texte reproduisant des gravures anciennes d’après les ouvrages de matthiole, l’obel, l’ecluse, Bauhin, dillen, micheli, … et de 72 chromolithographies à pleine page d’une grande qualité d’exécution gravées d’après des dessins de Charles Richon. Charles Richon était docteur en médecine, membre de la société botanique de France et de la société académique du département de la Marne. Bel exemplaire de ce traité de mycologie recherche abondamment illustré en couleurs. Provenance: ex-libris de H. S. C. Huijsman (1900-1986) sur le faux-titre, grand spécialiste amateur en mycologie qui a donné son nom à un champignon, le Conocybe huijsmanii.‎

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EUR4,000.00 (€4,000.00 )

‎ROQUES, Joseph.‎

Reference : LCS-18398

‎Plantes usuelles, indigènes et exotiques, dessinées et coloriées d’après nature, avec la description de leurs caractères distinctifs et de leurs propriétés médicales. Edition originale de ce très bel ouvrage de botanique illustré de 132 planches finement aquarellées à l’époque.‎

‎Première grande pharmacopée française du XIXe siècle. Paris, chez l’auteur, 1807-8. 2 volumes in-4 de: I/ (2) ff. dont le faux-titre et le titre, viii pp., 266 pp., 72 planches coloriées à la maindont le frontispice gravé ; II/ (2) ff., 278 pp., 61 planches coloriées à la main, (1) f. d’errata. Les planches sont protégées par des serpentes. Illustré de 133planches gravées, aquarellées. Relié en demi-basane, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vieux rouge, frottis sur les plats. Reliure de l’époque. 240 x 178 mm.‎


‎Edition originale de la première grande pharmacopée française du XIXe siècle. Pritzel 509; Graesse, Trésor de livres rares, VI, 160; Nissen BBI 1674; Stafleu-Cowan TL2 9496. Cet ouvrage est né de la collaboration de Joseph Roques, éminent médecin et botaniste, et de Jacques Grasset de Saint-Sauveur, aquafortiste, dessinateur et polygraphe prolifique. «M. Roque a fait précéder son travail d’un précis des diverses parties extérieures des plantes; c’est là qu’il examine successivement les racines, les tiges, les feuilles, les parties de la floraison, les organes sexuels [...]; et, nous le disons avec franchise, il est impossible de donner, sur ces différents objets, un aperçu plus méthodique, plus concis et plus clair. Une analyse succincte des méthodes particulières de Tournefort, de Linné et de Jussieu, vient après ces notions préliminaires. Pour ne pas se rendre coupable des mêmes défauts qui dégradent les ouvrages de ses prédécesseurs, nous avons remarqué avec plaisir aussi que M. Roques a proscrit sévèrement toutes les plantes dont l’expérience n’avait pas démontré rigoureusement les propriétés, et en a réhabilité quelques-unes qu’un examen léger et superficiel avait fait rejeter; et afin de mettre l’étude de ces plantes à la portée du plus grand nombre des lecteurs, M. Roques les a disposées par ordre alphabétique; l’auteur a eu soin, en même temps, de placer à la fin de son ouvrage deux tables dans lesquelles les plantes sont rangées d’après la méthode naturelle de Jussieu et d’après le système de Linné [...] Roques trace ensuite d’une manière précise et fidèle ses caractères extérieurs; il indique le lieu où elle se trouve, son analyse, ses propriétés, les diverses circonstances dans lesquelles on doit l’employer comme médicament, et signale les principes vénéneux qu’elle peut contenir; enfin chaque plante est accompagnée d’une figure coloriée, qui la rend avec une vérité et une fidélité frappantes. Du reste, la forme de l’ouvrage se refuse entièrement à l’analyse; mais en général on peut dire que le plus grand nombre des articles a été traité avec beaucoup de savoir. On y remarque toujours un esprit sage et judicieux qui rejette toute espèce d’hypothèse, et ne veut se diriger que par les faits et la marche sûre de l’observation, ce qui n’est pas ordinairement celui des avantages dont peuvent se vanter la plupart des matières médicales. Nous ne nous étendrons pas davantage sur cet ouvrage; son mérite réel parle assez pour lui...» (Bulletin des sciences physiques, 1810, pp. 266-270) L’abondante illustration se compose d’un titre-frontispice et de 132 planches gravées et finement aquarellées à la main à l’époque par Grasset de Saint-Sauveur. Très bel exemplaire de cet ouvrage de botanique abondamment illustré, conservé dans sa reliure de l’époque. Provenance: de la Bibliothèque de Guitet pharmacien à Angers avec tampon ex libris sur les faux-titres et les titres. Il s’agit probablement de Benoît-François Guittet (1771-1860) pharmacien militaire d’Angers et l’un des fondateurs de la caisse‎

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EUR8,500.00 (€8,500.00 )

‎ROSNEL, Pierre de.‎

Reference : LCS-17921

‎Le Mercure Indien, ou le Trésor des Indes. Première partie dans laquelle est traitté de l’Or, de l’Argent & du Vif-argent, de leur Formation, de leur Origine, de leur Usage & de leur Valeur. Avec une explication sommaire des Titres de l’Or & de l’Argent, & de leur Affinage. Dédié à Monseigneur Le Tellier.- [Suivi de] : Le Mercure Indien ou le Trésor des Indes, seconde partie. Dans laquelle est traitté des Pierres précieuses, & des Perles. Ensemble de leur origine, de leur formation, de leur usage, & de leur valeur. Avec un Traitté sommaire des autres Pierres moins précieuses, sçavoir de l’Agathe, du Iaspe, du Lapis & autres. Et mesmes des Pierres plus communes, telles que le Corail, le Crystal, l’Ambre & le Bezoard. Rare première édition du « Mercure Indien ou le Trésor des Indes », d’un grand intérêt gemmologique, traitant de l’origine des pierres précieuses et décrivant le diamant, le rubis, le spinelle, le saphir, le topaze, l’émeraude, … les perles, l’agate, le jade… ; à la fin un chapitre traite de la manière d’évaluer les pierres taillées.‎

‎Rare première édition, premier tirage, de ce traité estimé et recherché sur l’activité minière et la métallurgie par l’orfèvre parisien P. de Rosnel. Paris, 1667. Soit 2 parties en 1 volume in-8 de : (8) ff., 64 pp. ; (8) ff., 176 pp., qq. taches. Veau brun de l’époque, double filet or encadrant les plats, dos à nerfs orné de fleurons, coupes décorées, tranches mouchetées rouges. Reliure de l’époque présentant quelques restaurations. 178 x 111 mm.‎


‎Rare première édition, premier tirage, de ce traité estimé et recherché sur l’activité minière et la métallurgie par l’orfèvre parisien P. de Rosnel (« orfèvre ordinaire du roy »). Sinkankas 5569 ; Sabin 73297 ; Ferguson, II, 295 ; Cp. Duveen p. 516 ; Caillet 9597 ; Hoover 692; Sinkankis 5569. Divisé en deux parties, “The first part of the much esteemed and sought for work by the Parisian goldsmith is a mining and metallurgical treatise in which gold, silver, and mercury are described in respect to their mines and methods of mining, purification of ores by smelting or otherwise, and refinement of the metals. Special emphasis is laid upon the New World.... [La seconde partie] precedes the publication of the standard method of pricing as described by J. E. Tavernier, Les Six voyages, 1767, often cited as the earliest publication of the rule, and by far anticipates the similar rule published by David Jeffries in his A Treatise on Diamonds and Gems, 1750" (Sinkankis). La seconde partie présente un grand intérêt gemmologique, traitant de l’origine des pierres précieuses et décrivant le diamant, le rubis, le spinelle, le saphir, le topaze, l’émeraude… les perles, l’agate, le jade, et les grandes pierres ornementales ; à la fin, un chapitre est consacré à l’évaluation des pierres précieuses, présentant de manière réaliste et en détail la méthode employée pour attribuer une valeur aux pierres taillées. Comme l’auteur le souligne, "The most perfect [pearls] are fished in the Persian Gulf, between the island of Hormuz & Basra, near Qatifa, Gombroon & Julfar" (p. 35). "This was long considered one of the best manuals of the gold- and silversmith's trade. Rosnel rejected the alchemists and displayed a profound knowledge of metals and alloys" (Hoover). " Pierre de Rosnel, orfèvre français, fut le joaillier en titre de Louis XIII. Dans la dernière partie du Mercure Indien il "provides a mathematical system for adjusting prices of diamonds upwards at a steepening rate with increasing weight" (Sinkankas), précédant ainsi la publication de la méthode standard de tarification décrite par Tavernier (Les Six Voyages, 1767). L’ouvrage est dédié à Le Tellier avec ses armoiries gravées sur les deux titres. Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque.‎

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EUR10,000.00 (€10,000.00 )

‎SANDER, Henry Frederick Conrad‎

Reference : LCS-16949

‎Reichenbachia, orchids illustrated and described. Le plus beau livre du "Roi des orchidées"‎

‎Le plus beau des ouvrages consacrés aux orchidées, orné de 192 chromolithographies rehaussées à la main, imprimé à seulement 100 exemplaires. Londres, J. French pour H. Sotheran et F Sander, 1886-1888-1894-1895.2 séries en 4 volumes impérial folio. Infimes rousseurs. Demi-peau de truie fauve à coins, tranche supérieure dorée. 670 x 492 mm.‎


‎La rare édition sur grand papier impérial de ce superbe ouvrage sur les orchidées, « an important and authoritative work for orchid works ». Great Flower Books. 1956. 75; Nissen BBI. 1722; Stafleu & Cowan 10-219. L’édition, dédiée à sa Majesté Maria Feodorouna, impératrice de Russie, ne fut imprimée qu’à 100 exemplaires, tous signés par Sander. Ce glorieux traité célébrant la beauté des orchidées porte le nom de Reichenbach en l’honneur d’Heinrich Gustav Reichenbak (1824-1889), botaniste et célèbre orchidologiste. Ce dernier consacra une grande partie de sa vie au culte des orchidées et sa mort survint durant la publication de ce présent ouvrage. Sander se forma à la culture des orchidées dans les nurseries de Forest Hill. Un ouvrage contemporain mentionne ainsi qu’en 1894 Sander avait sous ses ordres 20 collecteurs qui exploraient simultanément le Brésil, la Colombie, le Pérou, l’Equateur, le Mexique, Madagascar, la Nouvelle Guinée… Il explique dans sa préface son souci de représenter toutes les classes d’orchidées en les replaçant dans leur aspect naturel et en respectant leurs dimensions. Le texte en anglais, français et allemand retrace à la fois, l’historique et les conditions de culture de chacune des orchidées. L’iconographie de toute beauté comprend 192 fines chromolithographies, la plupart retouchées à la main, montées sur carton fort, par Joseph Mansell, G. et J.L. Macfarlane d’après Henry Moon, W.H. Fitch, A.H. Loch et C. Storer. « Ses plus célèbres dessins furent exécutés pour le grand livre des Orchidées de Sander… Ils devaient permettre au jardinier de percevoir l’effet naturel de chacune des plantes replacée dans son milieu, plus que d’aider le botaniste dans leur identification ». « His work had a great impact on British plant drawing in the early twentieth century ». B. Elliott. Treasures on the Royal Horticultural society. 1994 Les nouveaux procédés d'impression, la taille et le luxe de l'édition, l'élégance des dessins de Moon, l'extrême soin apportés aux coloris provoquèrent l'étonnement et contribuèrent à la ruine de Sander, considéré pour la postérité comme « The orchid King ». Un monument de l’histoire de l’édition consacré à la gloire des orchidées.‎

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EUR59,000.00 (€59,000.00 )

‎SERRES, Olivier de‎

Reference : LCS-18477

‎Le Théâtre d’agriculture et Mesnage des champs. D’Olivier de Serres Seigneur du Pradel. L’édition originale de « l’extrêmement remarquable Théâtre d’agriculture d’Olivier de Serres » (Pierre Larousse).‎

‎Précieux exemplaire relié en vélin ivoire vers 1660. Paris, Iamet Metayer 1600. Imprimeur ordinaire du Roi Henri IV. In-folio de (8) ff. dont 1 frontispice gravé, 1004 pp. et (10) ff. Plein vélin ivoire, dos à nerfs orné de fers proches de l’Atelier Pierre Rocolet-Antoine Padeloup, vers 1638-1662 selon Raphaël Esmérian. Exemplaire relié vers 1660.‎


‎Edition originale rare de «l’extrêmement remarquable Théâtre d’agriculture d’Olivier de Serres». (Pierre Larousse), le premier traité moderne d’agriculture mettant à l’honneur la langue française. Tchemerzine, V, p. 817; Pritzel 8630; Mortimer French Books, 494; Thiebaud 840; Schwerdt II-156/157; Kress 236; En français dans le texte 79. «La prose de Serres, dans le sillage de Montaigne et de Saint François de Sales, est claire et belle. Le titre du Théâtre d’Agriculture, composé de deux groupes de mots usuels unis de façon heureuse et inattendue, dénote une haute maîtrise de la langue. Plus de vingt éditions successives en attestent le succès.» (En Français dans le texte, B.n.F.). Gentilhomme protestant d'Ardèche, Olivier de Serres, dans sa jeunesse, milite dans les rangs des réformés et on le trouve encore, en 1573, au siège de Villeneuve-de-Berg, qui fut suivi d'affreux massacres. Il reprend ensuite, pour un quart de siècle environ, la culture de son domaine du Pradel, pratiquant méthodiquement l'assolement. Son intérêt s'étend à l'irrigation, à l'élevage, aux forêts, à la vigne. Le jardin médicinal ou bouquetier le requiert particulièrement. Il connaît le maïs et la betterave et, près de deux siècles avant Parmentier, la pomme de terre qu'il compare à la truffe et nomme cartoufle. Il s'intéresse à l'utilisation et à la conservation des produits de la terre et découvre d'ingénieuses recettes. Il étudie les ruches et les vers à soie et acquiert une grande maîtrise en matière de sériciculture. En 1599, il publie un petit volume de cent pages, aussitôt traduit en Angleterre et en Allemagne, sur la Cueillette de la soye par la nourriture des vers qui la font. Henri IV lui écrit et lui demande son aide pour l'une des grandes entreprises économiques du règne consistant à planter d'immenses quantités de mûriers. À soixante ans, l'agronome devient le conseiller royal. Il réunit dans son Théâtre d'Agriculture les fruits de son expérience et y prodigue un vaste enseignement inconnu jusqu'alors. Il s'agit là du premier grand traité français d'agronomie. Le livre est orné d'un titre frontispice gravé par Mallery et de figures sur bois dans le texte ; en tête de chacun des huit chapitres, un bandeau, également gravé sur bois, montre des scènes de la vie champêtre. ». (En Français dans le texte. B.n.F.) Son «Théâtre d'agriculture et Ménage des champs», où il consigne avec une simplicité savoureuse les résultats de 40 ans de recherches et de pratique, lui apporta une gloire qui ne s’éclipsera qu’à la fin du XVIIe siècle, devant la vogue, alors, de «La Maison rustique» de Ch. Estienne et Liébault. «Il est divisé en 8 « lieux » chacun illustré d'un bandeau gravé sur bois en rapport avec le titre : (1) connaissance et choix des terres, (2) labourage des terres à blé (pain et légumes), (3) culture de la vigne, (4) bétail à quatre pattes et pâturages, (5) poulailler, colombier, garenne, étang, rucher et ver à soie, (6) potager, verger, herbes condimentaires (dont safran), médicinales et tinctoriales (guède, garance), (7) eaux et bois dont coupes et entretiens, (8) usages des aliments dont recettes de divers pains, boissons (hypocras, malvoisie, hydromel, confitures, conserves de fruits ou viandes, sirops, choucroute, truffes, etc.), façon d'accommoder les maisons et les habits à la campagne, médecine des hommes et des bêtes et « de l'honneste comportement [à tenir] en la solitude de la campagne.» Mais pas un instant Olivier de Serres ne cessa de veiller sur sa propriété du Pradel, tout en employant ses dernières années à propager dans la région la culture de la soie. Il vint à un moment décisif de l'économie française, alors que la vie rurale reprenait son essor, que les pillages et les dévastations, suites de la guerre, permettaient un renouvellement des instruments et des méthodes de culture restés inchangés depuis le moyen âge. L’action d’Olivier de Serres, d’abord isolée, devint un symbole du relèvement économique qu’Henri IV s’efforça de susciter. « Il n'est pas besoin d'être un technicien de l'agronomie ni un historien pour trouver plaisir à lire Olivier de Serres : son livre, comme son action, marque bien le moment où la France retourne au calme, où elle retrouve un bon sens alerte, malicieux, la joie profonde d'être naturelle.» Dans son activité de propriétaire rural, Olivier de Serres ne perdait pas de vue l'intérêt national. Il désirait prêcher d'exemple et convaincre les gentilshommes de s'occuper eux-mêmes de leurs terres ; il lut les anciens traités d'agronomie, les trouva insuffisants et vieillis ; aussi, pendant 30 ans, consacra‑t-il ses loisirs à la composition d'un traité qui put rendre service de son temps. L’ouvrage est dédié à Henri IV, qui comprit aussitôt à quel point ce livre pouvait être un appui pour l’œuvre de pacification des esprits et de redressement économique qu’il entreprenait, aussi le roi ne lui ménagea-t-il pas ses éloges. L'utilité de cet ouvrage, la protection royale, son caractère d'actualité lui valurent un immense et durable succès, dont témoignent les nombreuses éditions qui en furent faites dans la première moitié du XVIIe siècle. Souvent l'expression est ingénieuse et raffinée ; il appelle le jardinier « l'orfèvre de la terre, parce qu'il surpasse d'autant plus le simple laboureur que l'orfèvre le commun forgeron ». Il y a parfois dans ce langage, qui n'a rien d'affecté, quelque chose de Montaigne et quelque chose de Saint François de Sales. Pendant plusieurs mois, Henri IV s’en faisait lire des passages, après chaque dîner, une demi-heure durant, et il y eut avant 1675, une vingtaine d'éditions. On l'a réimprimé en 1804. L’ouvrage est illustré d’un titre frontispice gravé par Mallery, de 16 figures sur bois de parterres dans le texte et de 8 bandeaux gravés sur bois en tête de chaque chapitre représentant des scènes de la vie champêtre. Les auteurs contemporains gardent le silence sur Olivier de Serres, excepté le président de Thou. «Deux frères, du nom de Serres dit cet historien, ont rendu ce nom très illustre dans le XVIe siècle: le premier était Jean de Serres, qui s'est fait une grande réputation dans les belles-lettres. L'autre était Olivier, qui a fait un écrit sur la cueillette des vers à soie, pour seconder le désir que le roi Henri IV « avait de propager en France les vers a soie et les mûriers.» Olivier de Serres s’exprime ainsi dans la préface de son Théâtre: « Mon inclination et l'estat de mes affaires m'ont retenu aux champs en ma maison, et faict passer une bonne partie de mes meilleurs ans durant les guerres civiles de ce royaume, cultivant ma terre par mes serviteurs, comme le temps l'a peu supporter. En quoi Dieu m'a tellement béni par sa sainte grâce, que m'ayant conservé parmi tant de calamités, dont j'ai senti ma bonne part, je me suis tellement comporté parmi les diverses humeurs de ma patrie, que ma maison ayant été plus logis de paix que de guerre, quand les occasions s'en sont présentées, j'ai rapporté le témoignage de mes voisins, qu'en me conservant avec eux, je me suis principalement adonné chez moi à faire mon mesnage. Parmentier, si zélé pour la propagation des produits de l'agriculture, profita de la publication d'un Mémoire sur les avantages que le Languedoc pouvait retirer de ses grains (1786) pour retracer le mérite d'Olivier, en faisant observer que plusieurs modernes l'avaient mis à contribution. Broussonnet saisissait toutes les occasions de rappeler au souvenir de la postérité le nom de De Serres. De plus, il fit le fonds d'un prix à l'académie de Montpellier pour le meilleur éloge de cet auteur ; et ce prix fut décerné en 1790, à un discours dans lequel Dorthès fit un bon extrait du Théâtre d’Agriculture. Faujas de St-Fond, toujours zélé pour les entreprises honorables, avait rassemblé des matériaux pour rendre à la mémoire d'Olivier le même service qu'il avait rendu à Bernard Palissy, en faisant une nouvelle édition de ses œuvres. Enfin les étrangers eux-mêmes concoururent à cette sorte de réparation, entre autres Arthur Young, qui comptait au nombre des circonstances les plus heureuses de son voyage agronomique en France d'avoir pu respirer l'air du Pradel, antique manoir d'Olivier. « Je contemplai, dit-il, la résidence du père de l'agriculture française (qui était sans doute un des premiers écrivains sur ce sujet qui eût encore paru dans le monde) avec cette espèce de vénération qui ne peut être sentie que par ceux qui se sont fortement adonnés à quelque recherche favorite, et qui se trouvent satisfaits de la manière la plus délicieuse. » Le voyageur anglais ne s'en est pas tenu à ces simples expressions : dès qu'il connut le projet d'élever, par souscription, un monument à la mémoire d'Olivier, sur la place de Villeneuve de Berg, il s'empressa de s'inscrire sur la liste. Ce n'est qu'en 1804 que ce monument a été exécuté, par les soins de Caffarelli, alors préfet de l'Ardèche. La société d'agriculture a fait aussi frapper une médaille à l'effigié de De Serres. Edition originale rare en reliure ancienne. Le 8 novembre 2006 la Librairie Sourget cataloguait et vendait 50000 € un exemplaire en reliure restaurée du XVIIIe siècle (Cat XXXIII n° 51). Le présent exemplaire nettoyé anciennement avec délicatesse, revêtu de son élégante reliure du XVIIe siècle, est en condition bibliophilique plus désirable. Le 21 mai 2003, il y a 21 ans, la même Librairie Sourget cataloguait et vendait 350000 € l’exemplaire relié en vélin de l’époque aux armes du roi Henri IV.‎

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