40 books for « thiers jean baptiste »Edit

‎La guerre séraphique, ou Histoire des périls qu'a courus la barbe des Capucins par les violentes attaques des Cordeliers.‎

‎ 1740 La Haye, Pierre de Hondt, 1740, pt. in-8º, 4 ff. + 364 p., bon exemplaire. Edition originale posthume d'un ouvrage polémique et curieux de Jean-Baptiste Thiers, érudit et théologien français. C'est un modèle d'un genre florissant au XVIIIe siècle, qui illustre certaines luttes fratricides entre ordres religieux.‎

‎Dissertation sur la Sainte Larme de Vendôme. Réponse à la lettre du père Mabillon touchant la prétendue Sainte Larme de Vendôme.‎

‎Amsterdam sans nom 1749 2 vol. relié in-12, basane fauve de l'époque, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, dentelle dorée en queue, pièce de titre de maroquin rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats, tranches rouges, XLIII + 430 pp. Selon la tradition, la Sainte Larme conservée à Vendôme fut versée par le Christ à la mort de Lazare. La piété populaire attribuait à cette relique le pouvoir de rendre la vue et d'apporter la pluie. Dénoncée en 1699 comme une hérésie par l'abbé Jean-Baptiste Thiers, la Sainte Larme trouva des défenseurs chez les Mauristes. Les pièces de cette controverse et notamment la "Réponse à la lettre du père Mabillon" (dont nous joignons un exemplaire publié à Cologne en 1700 en reliure d'époque), alimentent cinquante ans plus tard les progrès de l'athéisme. Mors fendillés, coupes un peu frottées et une pâle mouillure à quelques feuillets.‎

‎La Guerre Séraphique ou histoire des perils qu’a courus la barbe des Capucins par les violentes attaques des Cordeliers...‎

‎ 1740 1740 La Haye. Pierre de Hondt. 1740. 1 volume in-12, vélin à rabats de l’époque, étiquette de titre citron au dos.(4) ff., 359 pp., (5) pp.‎

‎Edition originale posthume d'un ouvrage polémique et curieux de Jean-Baptiste Thiers (1636-1703), érudit et théologien. C'est un modèle d'un genre florissant au XVIIIe siècle, qui illustre certaines luttes fratricides entre ordres religieux.La seconde partie de l'ouvrage est composé d'une "Dissertation sur l'inscription du grand portail du couvent des Cordeliers de Reims... par le Sieur de Saint-Sauveur". Ex-libris armorié du chevalier Francesco Vargas Macciucca (1699-1785), érudit, traducteur d’ouvrages anglais. Etiquette XIXe du libraire J. Mozley Stark, Londres.Règlement de bibliothèque en latin contrecollé sur la première garde volante.Petites rousseurs éparses. Petit manque de papier en tête des 5 derniers feuillets. ‎

‎Dissertation sur la sainte Larme de Vendôme. Avec la réponse à la lettre du P. Mabillon touchant la prétendue sainte Larme. Par le même auteur, &c‎

‎Amsterdam [Paris], s.n. [Jean-Noël Le Loup], 1751 in-12, titre gravé, xliii-431 pp., veau fauve, dos à nerfs orné, tranches bleutées Coiffes rognées, coins abîmés. (reliure de l'époque).‎

‎Nouvelle édition de cet opuscule des plus intéressants, paru originellement en 1691 (et contenant en plus une liste des ouvrages de l'abbé Thiers qu'on ne trouve pas dans les précédentes). Il s'agit là d'une réjouissante entreprise de démolition d'une relique controuvée. On a en effet sous les yeux un excellent exemple de la verve et de l'érudition sans oeillères qui caractérisèrent l'oeuvre théologique de Jean-Baptiste Thiers (1636-1703), curé de Vibraye, un homme à redécouvrir et que nous nous plaisons à citer parmi les ancêtres spirituels d'Albert Houtin : s'attachant à démasquer supersititions et impostures dans les croyances et pratiques ecclésiastiques plus ou moins accréditées (Falsitas tolerari non debet sub velamine pietatis), il ne pouvait que tomber à bras raccourcis sur cette prétendue larme versée par Jésus-Christ sur le corps de son ami Lazare, recueillie bien évidemment par le ministère d'un ange, confiée à sainte Marie-Madeleine, et conservée à travers siècles et vicissitudes dans l'Abbaye de La Trinité de Vendôme ... Mabillon aurait été plus inspiré de ne point la défendre.L'adjuration finale est à mettre au compte de l'humour sans faille de l'abbé : "On espère des lumières, de la sagesse, de la piété, & du zèle de Monsieur l'Evêque de Blois, qu'il se fera un mérite (...), pour désabuser les simples de la fausse créance qu'ils ont de la Larme de Vendôme. Ainsi soit-il". Bien sûr, la dévotion dura jusqu'à la Révolution.Cioranescu, XVII, 64 521 (édition de 1699). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Traité de l'exposition du St Sacrement de l'autel. Nouvelle édition reveuë, & augmentée de deux livres‎

‎Paris, Antoine Dezallier, 1679 2 vol. in-12, [36] ff. n. ch. (titre, préface, approbations, privilège, table des chapitres), [318] pp. mal chiffrées 316 (il y a deux ff. 285-86 et deux ff. 287-88) ; titre, pp. 317-814 (avec saut de chiffrage de 330 à 337), [12] ff. n. ch. (table des matières et addenda), avec 3 planches hors texte (les trois dans le volume I, dont un frontispice), veau fauve moucheté, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, tranches mouchetées Une coiffe supérieure rognée, mais bon exemplaire. (reliure de l'époque).‎

‎Troisième édition, reprenant le texte de la deuxième (1677). La première édition est de 1673.Outre de très riches détails d'histoire liturgique, l'ouvrage, parmi les plus connus de Jean-Baptiste Thiers, montre comment l'usage d'exposer fréquemment le Saint-Sacrement, lequel se répandait de plus en plus à la faveur de l'importation de dévotions italiennes (Quarante-Heures, adoration perpétuelle), rencontrait des réserves et des obstacles sérieux pris parmi les traditions bien comprises des Eglises anciennes : Thiers montre comment le lieu adéquat de l'adoration eucharistique demeure la célébration du sacrifice de la Messe, et à quel point l'institution de la Fête-Dieu ou de la procession solennelle de ce jour n'impliquait pas de multiplier les expositions de l'Eucharistie en-dehors même de l'action liturgique. Cioranescu, XVII, 64 497.Vignette ex-libris Nordkirchen. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Critique de l'"Histoire des flagellans" [de l'abbé Jacques Boileau], et justification de l'usage des disciplines volontaires, par M. Jean-Baptiste Thiers,...‎

‎Paris, chez Jean de Nully 1703 In-16 17 x 9,5 cm. Reliure de l’époque veau havane, dos à nerfs encadrés de fers dorés, pièce de titre maroquin grenat, [6]-[12]-[16]-[4]-420 pp., table des matières. Reliure légèrement frottée, coiffe de tête arrachée, intérieur assez frais.‎

‎ Bon état d’occasion ‎

‎La Guerre séraphique, ou Histoire des périls qu'a couru [sic] la barbe des Capucins par les violentes attaques des Cordeliers. On y a joint une dissertation sur l'inscription du grand portail de l'église des Cordeliers de Rheims : Deo-homini & B. Francisco, utrique crucifixo.‎

‎La Haye, Pierre de Hondt, 1740; in-8, (8)-359-(5) pp., veau brun, dos à nerfs orné Coiffes et coins abîmés. (reliure de l'époque).‎

‎Première édition.On a là un excellent exemple de la verve et de l'érudition sans oeillères qui caractérisèrent l'oeuvre théologique de Jean-Baptiste Thiers (1636-1703), curé de Vibraye, un homme à redécouvrir et que nous nous plaisons à citer parmi les ancêtres spirituels d'Albert Houtin : s'attachant à démasquer supersititions et impostures dans les croyances et pratiques ecclésiastiques plus ou moins accréditées, il ne pouvait que tomber à bras raccourcis sur les fantaisies des Franciscains, plus que tout autre Ordre accoutumé aux exagérations et aux pieux mensonges : théologiquement, pour assimiler dans la fameuse inscription de Reims, le Christ du Calvaire et François d'Assise stigmatisé, il fallait ou beaucoup d'audace, ou beaucoup de candeur. Même les Jésuites n'arrivaient pas à ce niveau.Cioranescu, XVII, 64 493 (pour la Dissertation) ; il ne cite curieusement pas la Guerre séraphique. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Histoire des perruques, où l'on fait voir leur origine, leur usage, leur forme, l'abus et l'irrégularité de celles des ecclésiastiques...‎

‎Avignon chez Louis Chambeau 1777 1 vol. relié in-12, plein veau marbré havane, dos à nerfs orné de fleurons et encadrements dorés, pièce de titre, tranches rouges (reliure de l'époque), XXII + (2) + 441 pp. (petite fente au mors inférieur, en pied). Seconde édition après l'originale à compte d'auteur de 1690. Curieux traité sur l'usage des perruques et des coiffes suivant les époques, les cultures et les religions, pour dénoncer leur généralisation dans le clergé. Bon exemplaire.‎

‎La Guerre séraphique ou Histoire des périls qu'a couru [sic] la barbe des Capucins par les violentes attaques des Cordeliers. On y a joint une dissertation sur l'inscription du grand portail de l'église des Cordeliers de Rheims : Deo-homini & B. Francisco, utrique crucifixo‎

‎La Haye, Pierre de Hondt, 1740 in-8, (8)-359-(5) pp., maroquin brun, dos à nerfs orné, triple filet doré en encadrement sur les plats, tranches dorées, dentelle intérieure Ex-libris Gautron Presbyter Carnutensis 1902. (Capé, Masson-Debonnelle).‎

‎Première édition.On a là un excellent exemple de la verve et de l'érudition sans oeillères qui caractérisèrent l'oeuvre théologique de Jean-Baptiste Thiers (1636-1703), curé de Vibraye, un homme à redécouvrir et que nous nous plaisons à citer parmi les ancêtres spirituels d'Albert Houtin : s'attachant à démasquer supersititions et impostures dans les croyances et pratiques ecclésiastiques plus ou moins accréditées, il ne pouvait que tomber à bras raccourcis sur les fantaisies des Franciscains, plus que tout autre Ordre accoutumé aux exagérations et aux pieux mensonges : théologiquement, pour assimiler dans la fameuse inscription de Reims, le Christ du Calvaire et François d'Assise stigmatisé, il fallait ou beaucoup d'audace, ou beaucoup de candeur. Même les Jésuites n'arrivaient pas à ce niveau.Cioranescu, XVII, 64 493 (pour la Dissertation) ; il ne cite curieusement pas la Guerre séraphique. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Dissertations ecclésiastiques sur les principaux autels des églises, les jubés des églises, la clôture du choeur des églises‎

‎Paris, Antoine Dezallier, 1688 3 parties en un vol. in-12, [8] ff. n. ch. (titre, préface, table des chapitres, privilège), 232 pp., [6] ff. n. ch. (préface et table des chapitres), 296 pp., [2] ff. n. ch. de table, 40 pp., basane fauve granitée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches mouchetées Coiffes rognées, coins abîmés. (reliure de l'époque).‎

‎Edition originale de ce petit traité en trois parties indépendantes, quoique connexes, et qui fournit une quantité remarquables de données sur la liturgie ancienne des églises en France. Jean-Baptiste Thiers, familier de la littérature ecclésiastique, ne cache pas ses préférences pour les anciens usages, qui ont pour eux la longueur de la possession en plus d'une antiquité certaine, ce qui constitue les deux critères d'une tradition authentique.Cioranescu, XVII, 64 512.Ex-libris manuscrit du Père Billard, de l'Oratoire du Mans. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎De Festorum dierum imminutione liber pro defensione Constitutionum Urbani VIII & Gallicanae Ecclesiae pontificum. Opus novum & a multis desideratum‎

‎Lyon, Pierre Guillimin, 1668 in-12, [12] ff. n. ch. (titre, préface, approbations, table des chapitres), 400 pp., basane brune, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches mouchetées de rouge Coiffe supérieure rognée, restauration maladroite de la charnière supérieure, quelques galeries de vers au milieu du volume. (reliure de l'époque).‎

‎Edition originale de l'un des tout premiers traités de Jean-Baptiste Thiers. Il porte sur la réduction des fêtes de précepte, thème récurrent de la discipline liturgique depuis le XVIe siècle.Cioranescu, XVII, 64 489.Ex-libris manuscrit de Jacques Longer, curé d'Aunay, diocèse de Paris, daté de 1698. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Histoire des perruques, où l'on fait voir leur origine, leur usage, leur forme, l'abus et l'irrégularité de celles des ecclésiastiques...‎

‎Avignon chez Louis Chambeau 1777 1 vol. relié in-12, relié demi-veau havane, dos lisse, pièce de titre, tranches mouchetées (reliure de l'époque), XXII + (2) + 441 pp. (dos et bordures des plats frottés, un cahier un peu dérelié). Seconde édition après l'originale à compte d'auteur de 1690. Dans cet érudit et curieux traité, le théologien propose une histoire des perruques et des coiffes, analyse leur usage suivant les époques, les cultures et les religions, pour amener les ecclésiastiques à renoncer au port de celles-ci qui s'était généralisé à la fin du XVIIe siècle.‎

‎La Guerre séraphique, ou les Histoire des périls qu'a courus la Barbe des Capucins par les violentes attaques des Cordeliers. On y joint une Dissertation sur l'Inscription du grand portail de l'Eglise des Cordeliers de Reims: Deo-Homini & Beato Francisco, utrique Crucifixo. ‎

‎ A La Haye, chez Pierre de Hondt, 1740. Un volume in-12 plein veau, dos à nerfs orné des fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, titre filet en encadrement sur les plats, 1 f. de titre en rouge et noir, 3 ff. de préface, 359 pp., 5 pp. de table et catalogue. Mors fendus, tête arasée, un travail de vers sans atteinte au texte en tête. ‎

‎ La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. ‎

‎La Sausse-Robert justifiée‎

‎S.l., 1679 3 parties en un vol. in-8, titre, 16 pp., 28 pp., 30 pp., broché sous couverture d'attente de papier bleu, manques au dos. ‎

‎Un des textes les plus rares de l'abbé Thiers. En réalité, seule la dernière partie (celle de 30 pp.) correspond aux différentes pièces (sept en tout) de la justification de la Sauce-Robert, comme l'indique la table imprimée au verso du feuillet de titre.Les deux parties précédentes reprennent le titre initial, paru en 1676 et 1678, c'est-à-dire :1. La Sauce-Robert, ou Avis salutaires à Mre Jean Robert, grand archidiacre de Chartres (du 12 juin 1676).2. La Sauce-Robert, ou Avis salutaires à Mre Jean Robert, grand archidiacre de Chartres. Seconde partie (du 14 octobre 1678).L'ensemble concerne une querelle entre notre théologien chartrain et l'archidiacre du diocèse de Chartres, qui avait tendance à outrepasser ses pouvoirs, notamment en matière liturgique.Cioranescu, XVII, 64 502. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Critique de l'Histoire des flagellans et justification de l'usage des disciplines volontaires‎

‎Paris, Jean de Nully, 1703 in-12, [19] ff. n. ch. (titre, dédicace, préface, table des chapitres, privilège - avec deux ff. mal reliés, un de la préface et un de la table, mais sans manque), 420 pp., déchirure au f. 57-58, cartonnage d'attente modeste de papier noir, dos à nerfs Reliure d'attente défraîchie. (reliure de l'époque).‎

‎Edition originale posthume (l'abbé Thiers mourut le 28 février 1703, l'achevé d'imprimer le 15 mars) du dernier texte travaillé par le théologien de Vibraye : c'est une critique sans concession de l'Historia flagellantium (1699) de l'abbé Boileau, qui ne fut en effet pas bien reçu du monde catholique pour ses mises en causes des disciplines corporelles.Cioranescu, XVII, 64 526. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Critique de l'Histoire des Flagellans et justification de l'usage des disciplines volontaires.‎

‎Paris, Jean de Nully, 1703. 1 vol. in-12, veau brun moucheté, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées de rouge. Reliure de l'époque, petit accroc à la coiffe sup., coins frottés. (19) ff., 420 pp., (1) f., (1) f. blanc. Quelques mouillures claires dans les marges.‎

‎Edition originale de la réfutation de l'Histoire des Flagellants de l'abbé Jacques Boileau parue d'abord en latin en 1700 puis en français en 1701. Jacques Boileau s'appuyait sur les passages de la Bible et sur l'Histoire de l'Eglise pour prouver le non fondé de la flagellation volontaire, considérée alors comme un moyen de mortifier la chair. En particulier, il s'insurgeait contre la « flagellation d'en bas » (sur les reins et sur les fesses) qui « excite les mouvemens impudiques à cause de la proximité des parties génitales () et excite au plaisir brutal de la chair » et citait à l'appui plusieurs exemples de cette déviance sexuelle. La critique de l'abbé Thiers est cinglante : il ridiculise le style latin de Boileau, puis justifie avec force arguments l'usage de la flagellation volontaire dans les différents ordres religieux. Cioranescu, 64526; Quérard IX, 428; Magne II, 353n.‎

‎Histoire des perruques. Où l'on fait voir leur origine, leur usage, leur forme, l'abus & l'irrégularité de celle des ecclésiastiques ‎

‎Avignon Louis Chambeau 1777 in-12 broché sous couverture d'attente défraîchie ‎

‎xxij pp., un f.n.ch. d'approbation, 441 pp.Quérard IX, 429. Deuxième édition (la première est de 1690). L'ouvrage traite exclusivement de l'interdiction canonique faite aux ecclésiastiques de porter des perruques ; une partie est consacrée aux coiffes ou liturgiques ou extra-liturgiques : barrettes, mitres, aumusses, capuchons, camails, amicts, bonnets, calottes.L'abbé Jean-Baptiste Thiers (1636-1703) fut l'un des théologiens les plus originaux et les plus érudits du XVIIe siècle ; il se déclara toujours l'ennemi des superstitions et usages dévoyés ‎

‎Histoire des perruques, où l'on fait savoir leur origine, leur usage, leur forme, l'abus & l'irrégularité de celles des ecclésiastiques.‎

‎ Avignon, Chambeau, 1779 ; in-12. XXII-141pp. Basane fauve, dos à nerfs orné de fleurons, pièce de titre blonde. Accident à la coiffe supérieure, ors ternis. Cachet ex-libris sur le titre : "J.B. Barthélémy, architecte à Rouen". ‎

‎L'abbé J. B. Thiers, que l'évêque de Chartres chassa de son diocèse, fut l'un des rénovateurs de la liturgie à la fin du XVIIe siècle. Il publia de nombreux ouvrages remplis d'anecdotes curieuses et de violentes attaques, le plus célèbre étant son "histoire des perruques" (paru à Paris en 1690 aux dépends de l'auteur). Cet ouvrage, fruit des recherches les plus étendues et les plus variées, était principalement dirigé contre les prêtres et les ecclésiastiques. Il a déployé sur ce sujet singulier, toute son érudition pour donner cet ouvrage contestataire et tout à fait original. ‎

‎La guerre séraphique, ou Histoire des périls qu'a couru la barbe des Capucins par les violentes attaques des Cordeliers. On y a joint une Dissertation sur l'inscription du grand portail de l'église des Cordeliers de Rheims : " Deo-homini & B. Francisco, utrique crucifixo "‎

‎ A La Haye, chez P. de Hondt, 1765. In-12, reliure de l'époque basane fauve marbrée, dos lisse et orné, pièce de titre veau havane, tranches marbrées, VIII-316 pp. ‎

‎Nouvelle édition de cette ouvrage finement polémique paru initialement en 1740, par l'abbé J.-B. Thiers (1636-1703), curé au diocèse de Chartres. Trav. de vers sur la coiffe de queue, un coin usé, qq. rouss. éparses très modérées, bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €) ‎

‎De Stola in Archidiaconorum Visitiationibus gestanda a paroecis Disceptatio‎

‎ Paris, Du Puis. 1674. In-12 (16x9). 6 ff-391 pages.-13 p. d'index-1 ff erata. Veau brun de l'époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés.‎

‎J.B. Thiers, bachelier en théologie, demeura toute sa vie curé de campagne dans le diocèse de Chartres, puis dans celui du Mans. Très bel exemplaire.‎

‎Critique de l'Histoire des Flagellans, et justification de l'usage des disciplines volontaires.‎

‎ Paris, Jean de Nully, 1703. In-12, (38)-419-(3) pp., reliure de l'époque plein veau brun, dos orné, tranches mouchetées, grandes marges. Ex-libris gravé : Bibliothèque du Château des Ormes. Ex-libris manuscrit : St Rémy. ‎

‎Édition originale de cette réplique érudite et théologique à la fameuse "Histoire des flagellans" de l'abbé Jacques Boileau. Agréable exemplaire, bien frais. * Brunet 22387 ; Quérard IX 428 ; Caillet III 10635. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

‎De Stola in archidiaconorum visitationibus gestanda a paroecis disceptatio, in qua multa ad archidiaconorum munus, jurisdictionem ac visitationes attinentia curiose pertractantur‎

‎Paris, Jean Du Puis, 1674 in-12, [6] ff. n. ch. (titre, préface, approbations), 391 pp., [12] pp. n. ch. de table des chapitres et d'errata, basane brune, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches mouchetées Manques importants en tête et en queue, charnière supérieure fendue. Cachet et tache sur la page de titre. (reliure de l'époque).‎

‎Edition originale de ce traité de droit canonique qui sera réédité sous un titre modifié en 1679. Rappelons que les archidiacres (qui n'étaient plus diacres depuis fort longtemps, mais prêtres) formaient, jusqu'à la Révolution, la cheville ouvrière de la surveillance et de la gestion concrète des diocèses, spécialement dans les plus vastes, où leurs circonscriptions équivalaient en pratique à de "mini-diocèses" plus ou moins autonomes. Leur principal rôle était la visite canonique des paroisses, dont il est ici amplement traité (actuellement, cette tâche a fait retour à l'évêque lui-même).Cioranescu, XVII, 64 499. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Traité de la dépoüille des curez. Dans lequel on fait voir, que selon les canons des Conciles, les libertez de l'Eglise Gallicane, les Ordonnances des Rois de France, les arrests de Parlement, les loix & les coûtumes du royaume, les archidiacres n'ont nul droit sur les meubles des curez décédez. Par un docteur en droit‎

‎Paris, Guillaume Desprez, 1683 in-12, [4] ff. n. ch. (titre, préface, privilège), 520 pp., asane brune, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches mouchetées de rouge Léger accroc en coiffe supérieure, mais bon exemplaire. (reliure de l'époque).‎

‎Edition originale. Combattu par la justice civile, et réduit dès le XVe siècle, le droit de dépouille des ecclésiastiques décédés ne subsistait plus qu'au profit des archidiacres sur les cures, et seulement dans quelques diocèses au XVIIe siècle. Mais c'était le cas de celui de Paris, fort vaste : les archidiacres avaient le droit de saisir le meilleur meuble et le meilleur animal, ainsi que la soutane et le bréviaire du défunt. Il était même considéré comme frais funéraire, et l'emportait sur le passif du mort.Cioranescu, XVII, 64 509. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Traité des jeux et des divertissemens, qui peuvent être permis, ou qui doivent être défendus aux Chrétiens selon les regles de l'Eglise & le sentiment des Peres‎

‎Paris, chez Antoine Dezallier 1686 [40] + 481 + [3] pp., (Sig. A12 e8 A-V12 X2), 17cm., reliure plein-cuir d'époque à cinq nerfs, titre et décorations dorées au dos, texte frais, bon état, V106922‎

‎Traité de la clôture des religieuses. Où l'on fait voir par la tradition & les sentimens de l'Eglise que les religieuses ne peuvent sortir de leur clôture ni les personnes étrangères y entrer sans‎

‎Paris chez antoine Dezallier 1681 in12. 1681. reliure plein veau epoque. 508 pages. Mauvais état (MT) mais complet interieur propre sans rousseurs reliure usagée petit manque au bas du dos coins émoussés / vendu en l'etat‎