‎[THIERS (Jean-Baptiste)]‎
‎Traité de la dépoüille des curez. Dans lequel on fait voir, que selon les canons des Conciles, les libertez de l'Eglise Gallicane, les Ordonnances des Rois de France, les arrests de Parlement, les loix & les coûtumes du royaume, les archidiacres n'ont nul droit sur les meubles des curez décédez. Par un docteur en droit‎

‎Paris, Guillaume Desprez, 1683 in-12, [4] ff. n. ch. (titre, préface, privilège), 520 pp., asane brune, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches mouchetées de rouge Léger accroc en coiffe supérieure, mais bon exemplaire. (reliure de l'époque).‎

Reference : 210891

‎Edition originale. Combattu par la justice civile, et réduit dès le XVe siècle, le droit de dépouille des ecclésiastiques décédés ne subsistait plus qu'au profit des archidiacres sur les cures, et seulement dans quelques diocèses au XVIIe siècle. Mais c'était le cas de celui de Paris, fort vaste : les archidiacres avaient le droit de saisir le meilleur meuble et le meilleur animal, ainsi que la soutane et le bréviaire du défunt. Il était même considéré comme frais funéraire, et l'emportait sur le passif du mort.Cioranescu, XVII, 64 509. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎