1918 Paris, Payot et Cie, 1918. In-12 (123 X 185) demi-maroquin noir à coins, dos cinq nerfs sertis de filets à froid, auteur et titre dorés, date en queue, tête dorée, plats de la couverture illustrée conservés (P. GOY & C. VILAINE) ; (1) f. blanc, 335 pages (dont faux-titre et titre), (1) page.
ÉDITION ORIGINALE de cette édition publiée par Guillaume APOLLINAIRE dans la "Nouvelle Bibliothèque Bleue" ; il n'a pas été tiré de grand papier. Les plats de la couverture sont illustrés de la reproduction de bois gravés anciens. Exemplaire comportant un ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ de Guillaume APOLLINAIRE sur le premier feuillet : « A madame Paul Dupuy / Hommage très respectueux / Guillaume Apollinaire ». Le patron de presse et homme politique français Paul DUPUY (1878-1927) rencontra Miss Helen Browne à New-York, lors d'un séjour qui devait lui permettre d'étudier l'impression des journaux aux États-Unis ; il l'épousa le 9 juillet 1908. A la mort de son mari en 1927, Hélène Dupuy se retrouva en charge du "Petit Parisien", l'un des journaux les plus importants et les plus puissants de la Troisième République, et prendra la direction du quotidien "L'Excelsior", racheté par son mari en 1917, et dans lequel Apollinaire fit paraître ses premiers articles. (TALVART, I, page 81, n°16). BEL EXEMPLAIRE, frais, présenté dans une fine reliure de Patrice Goy, dorée par Carine Vilaine, en PARFAIT ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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1910 Paris, Stock, 1910. In-12 (122 X 185 mm) demi-maroquin noir à coins, dos cinq nerfs, auteur et titre dorés, date en queue, tête dorée, plats de la couverture conservés (GOY et VILAINE) ; (1) f. blanc, (3) ff. de faux-titre, titre et dédicace imprimée, 288 pages. Mention fictive de «Troisième édition » sur le premier plat et le titre.
ÉDITION ORIGINALE sur papier d'édition, après 21 Hollande, seul tirage en grand papier. C'est la quatrième nouvelle qui devait donner son titre au livre, qui échoua au prix Goncourt au profit de l'ouvrage de Louis Pergaud, "De Goupil à Margot". Exemplaire comportant un ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ de Guillaume APOLLINAIRE sur le premier feuillet : « A Madame Paul Dupuy / Hommage respectueux / de son reconnaissant / Guillaume Apollinaire ». Le patron de presse et homme politique français Paul DUPUY (1878-1927) rencontra Miss Helen Browne à New-York, lors d'un séjour qui devait lui permettre d'étudier l'impression des journaux aux États-Unis ; il l'épousa le 9 juillet 1908. A la mort de son mari en 1927, Hélène Dupuy se retrouva en charge du "Petit Parisien", l'un des journaux les plus importants et les plus puissants de la Troisième République, et prendra la direction du quotidien "L'Excelsior", racheté par son mari en 1917, et dans lequel Apollinaire fit paraître ses premiers articles. (TALVART, I, page 79, n°2). BEL EXEMPLAIRE, frais, du deuxième ouvrage publié par Guillaume Apollinaire, dans une fine reliure de Patrice Goy, dorée par Carine Vilaine, en PARFAIT ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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État : Bon état - Année : 1977 - Format : in 8° - Pages : 302pp - Editeur : France-Empire - Lieu d'édition : Paris - Type : Reliure demi-basane - Divers : Voir description. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/general-augustin-guillaume/9041-homme-de-guerre?lrb
Les mémoires du général Augustin Guillaume écrit avec une belle franchise. Il raconte ses années de combat, au sein de l'Armée d'Afrique, de la Grande Guerre à la Seconde Guerre mondiale et celles des grands commandements pendant la guerre d'Indochine et lors des indépendances des possessions françaises au Maghreb. Il ne cache pas son opposition à la politique du général De Gaulle en Algérie. Ouvrage établi dans une agréable, et bien solide, reliure amateur en demi-basane verte à coins, dos à quatre nerfs avec motifs or, plats de couverture conservés (le dernier plat est monté à l'envers), en bon état (franges un peu frottées et plats légèrement salis) intérieur bien propre (une signature en haut de la page de faux-titre et une signature et une date en haut de la page de titre).
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WILLY (pseudonyme de Henry Gauthier-Villars). GUILLAUME (ALbert).
Reference : 3352
(1892)
Paris Delagrave 1892 In-12 (19 x 13 cm.) 120-(2) pp. broché
Edition originale. Exemplaire dédicacé par Willy à Catulle Mendès. Ex-libris de Gaston de Bar, neveu de Catulle Mendès. Un petit portrait de Willy (gravé par Felix Valloton) sur une pastille planche est collé sur le coin supérieur droit de la couverture. Le dos est déchiré avec une petite lacune. Il est renforcé par derrière. Brochage fragile, quelques rousseurs. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
1645 Béziers, pour Arnaud Estradier, Marchan [sic] Libraire de Carcassonne, 1645. Petit in-quarto (145 X 204 mm) vélin rigide moucheté, dos à nerfs, pièce de titre maroquin grenat (reliure ancienne) ; (1) f. blanc, (8) ff. de titre gravé illustré, dédicace, avant-propos et table, 276 pages (mal chiffrées 256), (1) f. blanc. Mouillure et habile restauration à l'angle supérieur droit des 60 premières pages. Ex-libris héraldique collé sur le premier contreplat.
ÉDITION ORIGINALE de cet « ouvrage rare et recherché » (Jourdanne). Ouvrage complet du BEAU TITRE ALLÉGORIQUE gravé au burin, non signé, représentant Madame Carcas assise sur la porte Narbonnaise, qui manque à certains exemplaires, nombreux bandeaux et lettrines gravés sur bois. « Guillaume BESSÉ, jurisconsulte mais surtout historien de Carcassonne, sa ville natale, dut se servir pour cet ouvrage des savantes recherches du chanoine Bernard de Stellat mort en 1629, avant d'avoir pu les publier. Cette histoire est d'un INTÉRÊT CAPITAL par le côté même légendaire qui fut critiqué de son temps. On accuse l'auteur de manque d'esprit critique pour avoir rapporté la geste épique de Charlemagne, la défense héroïque de Dame Carcas. Ces légendes, ces mythes, ces fables sont pour nous aujourd'hui un DOCUMENT INESTIMABLE des traditions et des contes populaires de l'époque. Bessé a été le chantre épique des hauts faits d'armes de l'illustre cité ; sans lui toutes ces légendes seraient oubliées ; il fut l'aède des chansons de geste qui entourèrent la gloire de Charlemagne qui ne vint à Carcassonne que dans l'imagination populaire des "citoïens de Carcassonne" » (Jean Girou). (Saffroy, 37846 - Jourdanne, 18 - Brunet, 24740 - Girou, pp. 70-71). SÉDUISANT EXEMPLAIRE provenant de la bibliothèque de Bertrand de GORSSE (1872-1955), avec son ex-libris héraldique collé sur le premier contreplat. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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1783 Montpellier, Jean Martel aîné, 1783. Deux parties à pagination continue reliées en un volume in-8 (125 X 189 mm) demi-basane havane à petits coins, dos lisse orné de guirlandes dorées, pièces de titre et de tomaison maroquin vert lierre, ex-libris «Verdier » doré sur pièce de maroquin vert lierre en queue (reliure de l'époque) ; XV-549 pages, (1) p. , (3) ff. de désiderata, approbation et privilège. Signature autographe à la plume non identifiée en marge du verso du faux-titre, qui a provoqué une petite décharge en marge du titre ; annotations autographes à la plume en marge du faux-titre ; annotation autographe à la plume en marge du titre.
ÉDITION ORIGINALE de cet IMPORTANT OUVRAGE, le premier sur l'opération de la cataracte. Il contient une PLANCHE hors-texte gravée sur bois page 52, représentant l'instrument de chirurgie nécessaire à cette opération : l'ophtalmotome. Dédié au prince de Condé, l'ouvrage contient ses armes gravées sur cuivre par L. Dartis en tête de la dédicace ; notre exemplaire contient également la SIGNATURE AUTOGRAPHE de l'auteur qu'il a justifié à la plume «n°4 ». Guillaume PELLIER DE QUENGSY (1750-1835), ophtalmologiste réputé de Montpellier, est le premier à avoir évoquer la possibilité de remplacer la cornée malade par une cornée synthétique. Il divise son ouvrage en deux parties : la première composée de mémoires et dissertations sur l'anatomie et la physiologie de l'oeil ; la seconde qui contient 140 observations sur la chirurgie oculaire. Dans sa préface, il revient longuement sur l'opération de la cataracte, en prônant la méthode de l'extraction, et condamne vivement les praticiens qui appliquent l'abaissement, abandonné depuis 1745. (Blake, 342). Exemplaire en BEL ÉTAT, conservé dans sa reliure de l'époque et complet de la planche hors-texte qui manque souvent. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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1786 Montpellier, Martel, 1786. Deux parties reliées en un volume in-8 (127 X 199 mm) demi-basane fauve à petits coins de vélin ivoire, dos lisse compartimenté et fleuronné, guirlande dorée en queue, pièce de titre noire (Reliure de l'époque). Première partie : (4) ff., XVI-108 pages, une carte dépliante - Deuxième partie : (1) f. blanc, (1) f., 334 pages, (1) f. d'errata.
ÉDITION ORIGINALE de cet ouvrage RARE, ornée d'une carte dépliante gravée sur vélin fort intitulée "Carte d'une partie de la côte entre le port de Sette [Sète] et les embouchures du Grand Rhône", et de culs-de-lampe et bandeaux gravés sur bois. Il est dédié à Charles-Alexandre de Calonne (1734-1802), ministre et Contrôleur général des finances de Louis XVI entre 1783 et 1787. Guillaume BARTHEZ DE MARMORIÈRES (1707-1799) est un ingénieur français qui participa à la rédaction de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. La première partie de son ouvrage traite des moyens d'éviter l'ensablement des principaux ports du Golfe du Lion ; la seconde partie débute par un "Traité de l'olivier" (pp. 1 à 126), se poursuit par un mémoire sur les insectes qui mangent le blé (pp. 127 à 198) et se conclut par un "Mémoire sur les chênes". (Quérard, I, 204). TRÈS BEL EXEMPLAIRE, d'une grande fraîcheur, conservé dans sa reliure d'époque. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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LA FUYE (Maurice de) - GANTES (Marquis de) - VASSE (Guillaume).
Reference : 000943
(1950)
1950 Paris, Nouvelles Éditions de la Toison d'or, 1950. In-12 (143 X 200 mm) broché ; 348 pages.
DEUXIÈME ÉDITION. UN des 150 EXEMPLAIRES numérotés sur vélin fort (n°125), seul tirage de LUXE (avec quelques exemplaires nominatifs). « Cette deuxième édition d'un livre devenu fort rare n'est pas identique à la première. Le marquis de Gantès, G. Vasse et L. de Lajarrige sont tous trois décédés. Les illustrations de Lajarrige ont été supprimées, les textes de Gantès et de Vasse expurgés de quelques passages devenus inutiles et M. de La Fuye a apporté des corrections à sa rédaction primitive. La carte des migrations a été mise à jour. » (Mouchon, 1170-71). « Cet ouvrage est LE grand classique sur la chasse des bécassines ; il donne la description, les moeurs et les migrations de cet oiseau. Suivent la technique de chasse, la description des marais et la chasse de la bécassine en plusieurs régions. Figures et photographies dans le texte. » (Kaps, 241). Exemplaire non coupé, en PARFAIT ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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[GAVARNI] - GAVARNI (Paul) [Pseudonyme de Sulpice-Guillaume CHEVALIER].
Reference : 001058
(1846)
1846 Paris, Hetzel, 1846-48. Quatre volumes grand in-8 (272 X 192 mm) toile maroquinée vert kaki à grain long orné de plaque et fers dorés, dos lisse orné, tranches dorées (Reliure de l'éditeur). Teinte du dos uniformément virée en teinte havane, petites décolorations sur les plats, rousseurs claires très éparses, plus marquées sur les trois premiers feuillets du troisième volume.
PREMIER TIRAGE de ce choix réalisé par le dessinateur, aquarelliste et lithographe français GAVARNI (1804-1866), observateur moqueur, parfois amer, de la société parisienne sous Louis-Philippe et le Second Empire. Ce choix de lithographies, intitulé "ÉTUDES CONTEMPORAINES", est constitué de 12 SÉRIES, chacune précédée d'une notice de trois pages rédigée par Théophile Gautier, Laurent-Jan, Lireux, Léon Gozlan, A. Barthet, A. de Soubiran & P.-J. Stahl. Ouvrage contenant un FRONTISPICE d'après Lorentz représentant Gavarni de dos dessinant ses types avec une plume d'oie et 320 PLANCHES gravées sur bois, toutes légendées. Les titres spéciaux des séries du premier volume portent la date de « 1845 ». VOLUME 1 : "Les Enfants terribles" (39 planches) ; "Traduction en langue vulgaire" (5 planches) ; "Les Lorettes" (25 planches) ; "Les Actrices" (11 planches). VOLUME 2 : "Fourberies de femmes en matière de sentiment" (48 planches) ; "Clichy" (19 planches) ; "Paris le soir" (13 planches). VOLUME 3 : "Le Carnaval à Paris" (23 planches) ; "Paris le matin" (10 planches) ; "Les Étudiants de Paris" (47 planches). VOLUME 4 : "La Vie de jeune homme" (30 planches) ; "Les Débardeurs" (50 planches). BEL EXEMPLAIRE, FRAIS et COMPLET de toutes les pièces requises, conservé dans son RAVISSANT CARTONNAGE ÉDITEUR DÉCORÉ, aux tranches dorées bien lisses, condition peu commune. (Vicaire, III, 953-54-55 - Carteret, III, 260). NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Paris Les Belles Lettres 2001 In-12 (h. 19 cm.) 154 pp. couverture souple à rabats.
Très bon état. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris Laurent-Ch. D'Houry 1765 Deux volumes in-8 (h. 20 cm.) lxi-(1)-618 pp. 7 pl. / xviii-870 pp. (chiffrées 619 à 1488) 1 pl.. pleine reliure d'époque veau brun, dos à nerfs. Les pièces de titre manquent, usure marquée des tranches plus au tome I : manque le faux-titre du premier volume, une découpe sur la page de titre (sans doute le nom d'un possesseur), décoloration de la tranche due à une mouillure ancienne; galerie de vers dans la marge inférieure ; au tome 2 : manque de cuir à la coiffe supérieure. Légères différences de décor au dos. Exemplaire composite complet des huit planches.
"Présenté sous une série d’observations cliniques plus curieuses et suggestives les unes que les autres, fruits d’une pratique quotidienne de plus de 40 ans à travers le Cotentin, ce traité d’enseignement obstétrical fût très apprécié en France et à l’étranger jusqu’en 1770. M. L. M. y professe la double ambition d’expliquer dans les moindres détails sa technique et de laisser un message aux jeunes accoucheurs. M. L. M. n’intervint en fait que dans les délivrances difficiles. Médecin plein d’humanité, soucieux de la vie de l’enfant, (ce qui n’était pas toujours habituel) attentif à son art, habile chirurgien, il contribua très efficacement à faire accepter la supériorité de l’accoucheur sur la matrone et le contrôle de l’homme de l’art sur le corps de la femme en couches. Rappelons que dix ans plus tôt Hecquet soutenait qu’« il était indécent aux hommes d’accoucher les femmes ». Précurseur, à ce titre, il l’est aussi, par le rejet de pratiques et de médecines douteuses, par l’hostilité qu’il manifeste « aux crochets qui tuent l’enfant et martyrisent la mère », aux césariennes, source d’une effroyable mortalité. Si ce sont, plus souvent, les femmes des classes aisées qui utilisent les talents du praticien normand, les occasions ne lui ont cependant pas manqué d’accoucher et de secourir les femmes d’artisans, de commerçants, de journaliers dans les affres de l’enfantement. Aussi peut-on trouver dans ces descriptions des témoignages vivants sur la société féminine normande du Grand Siècle." (Claude Lévy, in Population - revue de l'INED, 1980) Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris Stock 1945 In-8 (25,5 x 20 cm.) 291 pp. en feuilles, broché. Edition illustrée de 13 pointes sèches dont la couverture et 12 hor-texte gravés par Mario Prassinos. Un des 333 exemplaires sur vélin (tirage total 370 exemplaires).
Bel illustré surréaliste. Couverture légèrement insolée. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris Gallimard 1948 In-12 (h. 18 cm.) 156 pp. cartonnage blanc, noir, rose et mauve, vert et orange.
Léger assombrissement du dos. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
[ART] BERGEON (Ségolène) et BORMAND (Marc) dir. GUILLAUME (Marguerite) et GEORGEL (Pierre)
Reference : 4240
(1983)
Paris Editions de la Réunion des Musées Nationaux 1983 In-12 carré (h. 16 cm.), 80 pp. couverture souple.
Bon état. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
1781 Genève, Pellet, 1781. Dix volumes in-8 (130 X 207 mm) basane fauve marbrée, dos lisse orné à la grotesque de motifs dorés, pièces de titre et de tomaison grenat et vert, coupes ornées d'une guirlande dorée, coiffes filetées, tranches jaspées (reliure de l'époque). Tome I : portrait, XVI pages de faux-titre, titre, avertissement et table, 348 pages, (1) f. d'errata, (2) tableaux dépliants ; Tome II : frontispice, XII pages de faux-titre, titre et table, 378 pages, (1) f. d'errata, (4) tableaux dépliants ; Tome III : frontispice, VII pages de faux-titre, titre et table, 372 pages, (1) f. d'errata ; Tome IV : frontispice, XII pages de faux-titre, titre et table, 308 pages, (1) f. d'errata, (3) tableaux dépliants ; Tome V : frontispice, VII pages de faux-titre, titre et table, 259 pages, (1) f. d'errata, (1) tableau dépliant ; Tome VI : frontispice, XII pages de faux-titre, titre et table, 308 pages, (1) f. d'errata ; Tome VII : frontispice, XVI pages de faux-titre, titre et table, 359 pages, (1) page d'errata, (5) tableaux dépliants ; Tome VIII : frontispice, XII pages de faux-titre, titre et table, 352 pages ; Tome IX : frontispice, VIII pages de faux-titre, titre et table, 262 pages, (1) f. blanc, (1) f. d'errata, (9) tableaux dépliants ; Tome X : frontispice, V pages de faux-titre, titre et table, 348 pages, (1) f. d'errata. Quelques petites restaurations à la reliure.
TROISIÈME ÉDITION. C'est l'édition définitive de l'un des ouvrages clefs de la crise de l'Ancien Régime. Elle est illustrée d'un PORTRAIT de l'auteur d'après Cochin, par De Launay, de NEUF FIGURES gravées hors-texte d'après MOREAU LE JEUNE et placées en frontispice ainsi que de 24 TABLEAUX dépliants, qu'on trouve généralement insérés dans l'atlas. MANQUE L'ATLAS au format in-quarto qui contient 50 cartes. L'"Histoire des deux Indes" de l'abbé Raynal, ouvrage auquel DIDEROT pris une large part aux côtés d'Holbach, de Naigeon, et de nombreuses autres figures de la philosophie et des sciences, fut mis à l'index dès sa première publication en 1770. Cet ouvrage est à la fois une histoire des explorations et des installations commerciales européennes dans le monde et une dénonciation parfois violente de l'esclavage et de l'exploitation des colonies par les métropoles. Les emprunts aux mémoires administratifs et aux traités antérieurs alternent avec des morceaux d'éloquence révolutionnaire, souvent dus à la plume de Diderot. S'attaquant également aux institutions religieuses, au despotisme monarchique et à l'intolérance, l'"Histoire des deux Indes" constitue un VÉRITABLE BRÛLOT PHILOSOPHIQUE. Exemplaire en BEL ÉTAT, en reliure d'époque au dos décoratif. (Michel Delon, "En français dans le texte", 166 - Sabin, 68081 - Mahérault, "L'Oeuvre de Moreau le jeune", n°237). NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Paris Maeght 1993 Une feuille 31 x 44 cm. pliée en deux, imprimée en huit couleurs et signée sur la pierre. D'une manière quelque peu déstructurée (lettres de taille variable, elle représente un quatrain du poème d'Apollinaire Vitam impendere amori "Encore un printemps de passé / Je songe à ce qu'il eut de tendre / Adieu saison qui finissez / Vous nous reviendrez aussi tendre"
Lithographie originale publiée par la Galerie Maeght pour ses voeux de 1994. Parfait état.Jean Cortot est né à Alexandrie en 1925. Élève d'Othon Friesz à la Grande Chaumière, il fait partie dès 1943 du groupe l'Echelle qu'il a contribué à fonder avec Jacques Busse, Calmettes, Patrix et quelques autres camarades d'atelier en 1948. A cette date lui est attribué le Prix de la Jeune Peinture, suivi en 1954 du Prix de l'Union Méditerranéenne pour l'Art moderne de Menton. Jean Cortot se signale par un art graphique qui le conduit à illustrer de nombreux ouvrages, réalisant ainsi la symbiose entre écriture et peinture. Jean Cortot crée des variations sur le chantier naval de la Ciotat (1947-1950), les paysages de l'Ardèche, Natures mortes (1955-1956), des variations sur La table du peintre, la Série des Villes (1957-1958), la Série d'Antiques (1962), la Série des Combat, d'où découle celle des Ecritures (1967) qui se poursuit pendant une longue période. A partir de 1974, les écritures se font lisibles ; c'est la Série des Tableaux-poèmes et des Poèmes épars. Son goût prononcé pour les lettres et la philosophie le conduit à illustrer de nombreux ouvrages littéraires parmi lesquels en 1965, son premier livre édité chez Maeght, La charge du roi de Jean Giono ; en 1989, Ouest-Est de Michel Déon ou encore des oeuvres poétiques de Jean Tardieu, Louise Labé, Vents et bien d'autres encore. Plus de soixante-dix ouvrages, livres manuscrits, manuscrits, peints, imprimés ou gravés : au fil des années une oeuvre unique s'est créée, fondée sur une étonnante symbiose écriture-peinture. Proche des poètes, il transpose texte, hommages, poètes sur ses toiles. Il expose régulièrement à la Galerie Maeght qui édite ses lithographies, livres illustrés. (source Galerie Maeght) Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris Galerie Mathias Fels et Cie 1964 Plaquette in-8 (16x27cm.), agrafé, 12 pp. lithographies originales (dont la couverture en double page) tirées sur les presses à bras de Michel Cassé. Typographie de Georges Girard. Photos de Cauvin. 18 reproductions n/b en vignettes. Une photo pleine page. Tirage à 800 exemplaires.
Très bon état. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque. A Paris, Imprimerie Antoine-Urbain Coustelier, 1723. 1 volume petit in-8 de (3) ff., 184 pp., (2) ff. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs finement orné de même, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 157 x 98 mm.
Première édition complète. L’exemplaire relié en maroquin strictement de l’époque des Œuvres de Guillaume Coquillart (1452-1510), lecteur de François Villon dont Jean-Paul Barbier écrit à propos d’une édition rare : « Un des volumes poétiques les plus précieux qui soient ». « Guillaume Coquillart brode avec une verve très débridée et nous a tracé ainsi un tableau de la vie bourgeoise et galante de son temps qui est riche en caricatures alertement dessinées. Coquillart a visiblement imité Villon et lui a pris les caractères les plus extérieurs de son style ». « Auteur comique important dans sa jeunesse, Guillaume Coquillart mourut en 1510, personnage considérable et considéré de Reims. Son œuvre théâtrale même semblerait avoir ajouté à son autorité. La production de Guillaume Coquillart valut à son auteur la renommée auprès du public et des écrivains. Ainsi est-il cité par Clément Marot aux côtés de Villon, Jean Molinet et Jean Le Maire. Autre preuve, peut-être, de cette influence : la composition des Droits nouveaulx establis sur les femmes, imitation des Droitz nouveaulx. » Guillaume Coquillart descend d’une famille versée dans le droit, occupée des affaires municipales (d’autres Coquillart figurent dans les archives de la ville) qui compte, avec son père, un traducteur, poète à l’occasion. Il naquit vers 1452. En 1477, il est reçu bachelier en droit canon à Paris. C’est dans ces années d’études qu’il convient de situer la plus grande partie de son œuvre, une œuvre de théâtre comique surtout. Le Plaidoié et l’Enqueste d’entre la Simple et la Rusee sont les deux parties d’un même procès parodique, dont l’enjeu est un jeune homme, le Mignon, que se disputent deux femmes. Ces deux pièces furent écrites pour le carnaval de 1478 et 1479. De la même veine sont les Droitz nouveaulx (1480). Il ne s’agit plus d’un texte dramatique, mais d’un divertissement. Usant d’un code scabreux, l’auteur y résout des cas parfois proches de ceux des Arrêts d’amour de Martial d’Auvergne. C’est à la même période (vers 1480) qu’appartient le Monologue Coquillard ou de la botte de foin. Cette fois, il n’y a pas de procès et aucun comique d’inspiration juridique. Un jeune amoureux vantard et élégant vient débiter sur scène sa déconvenue : le mari de sa maîtresse rentré à l’improviste, il a dû passer la nuit au grenier, caché sous une botte de foin. Il est considéré comme l’inventeur du monologue théâtral. La critique moderne s’intéresse beaucoup à Coquillart, ainsi qu’en témoignent les essais suivants : . Balsamo, Jean, « Galliot du Pré, éditeur de Guillaume Coquillart », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 95-112. . Bernard, J.-M., « Guillaume Coquillard, la poésie bourgeoise au XVe siècle », Revue critique des idées et des livres, 22, pp.429-442. . Chevalier, Jean-Frédéric, éd., Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, 197 pp. . Dérens, Jean, La vie et les œuvres de Guillaume Coquillart, diplôme d'archiviste paléographe, École nationale des chartes, Paris, 1967. - Résumé dans Positions des thèses de l'École des chartes, 1967, pp. 17-20. Thèse consultable aux Archives nationales à Paris sous la cote AB XXVIII 408. . d'Héricault, C., « Un poète bourgeois au XVe siècle, Guillaume Coquillart », Revue des Deux- Mondes, 7, pp. 970-1000; 8, pp. 508-537. . Freeman, Michael, « Guillaume Coquillart ou l'envers de la sagesse », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 11-26. . Koopmans, Jelle, « Esthétique du monologue : l'art de Coquillart et compagnie », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 27-44, etc… Cette édition est la plus correcte de toutes celles qui aient été faires des œuvres de Coquillart. (Viollet-le-Duc). Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque.
Isaac Lemaistre de Sacy; Guillaume-Nicolas Desprez; Pierre-Guillaume Cavelier; Karl Audran; Lubin Baugin;
Reference : 19126
A Paris, chez Guillaume Desprez, imprimeur ordin. du Roi & du clergé de France ; Pierre-Guillaume Cavelier libraire : rue S. Jacques à S. Prosper & aux Trois Vertus. M. DCCL. Avec approbations, & privilege du Roi, 1750, LVI-563-[4-1 bl.] p., [5] f. de pl. : ill. ; in-8 veau epoque,.Page de titre manquante,reliure tres frottée,coins un peu émoussés, petit manque en queue, sinon bon exemplaire
En tête : dédicace à Anne Marie Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier ; avertissement ; table ; "Préparation à la messe" (Ps. 83) ; "Action de graces après la messe" (Ps. XXII et CL) ; ordinaire de la messe en français et en latin. En fin : litanies de Jésus-Christ, du Saint-Sacrement, de la Vierge, en français.Approbation (Paris, 1er février 1662 et 8 mars 1662). Privilège d'ensemble du 16 juillet 1745, incluant "l'Imitation... par [Saci] sous le nom de De Beuil", octroyé à Guillaume-Nicolas Desprez, cédé pour moitié à Pierre-Guillaume Cavelier, le 17 juillet 1745.Version d'Isaac Lemaistre de Sacy.Sig. a-c8, d4, A-Z8, Aa-Mm8, Nn4.Marque à la Foi au titre.Les planches sont des copies de celles des éditions précédentes, gravées par Karl Audran d'après Lubin Baugin pour le frontispice et les planches I, III, IV, et par Abraham Bosse d'après Philippe de Champaigne pour le livre II. Le frontispice signé "Lucas" est repris de l'édition de 1725, dont il a conservé l'adresse gravée ("A Paris chez [Guillaume II] Desprez et [Jean] Desessartz. MDCCXXV").Description : LVI-563-[4-1 bl.] p., [5] f. de pl. : ill. ; in-8 Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
L’édition originale de La République des Turcs de Guillaume Postel, « l’un des ouvrages les mieux documentés sur la société ottomane à la Renaissance ». Poitiers, Enguibert de Marnef, 1560. 3 parties en 1 volume petit in-4 de : I/ (1) f.bl., (4) ff., 127 pp., (1) p.bl. ; II/ 57 pp., (3) pp.bl. ; III/ (4) ff., 90 pp., (1) f.bl., suite de 56 gravures à pleine page numérotées (sur 57) reliée à la suite, (1) f.bl. Relié en plein veau brun granité de l’époque, triple filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs finement orné, coupes décorées, tranches rouges. Reliure du XVIIIe siècle. 205 x 146 mm.
Rare édition originale de ces trois livres connus sous le titre général de « La République des Turcs », composés par l'orientaliste Guillaume Postel (1510-1581). Brunet, IV, 839 ; Graesse, Trésor de livres rares, 424 ; Fairfax Murray, French, n°454 (pour la seconde édition). Il s’agit de « l’un des ouvrages les mieux documentés sur la société ottomane à la Renaissance » (M. Bertaud, Les Grandes Peurs, II, p. 295). « Guillaume Postel (1505-1581) est l’un des hommes les plus savants de son époque et un visionnaire célèbre. Son ardeur pour l’étude était fort grande ; mais la misère le contraignit à quitter son pays pour aller chercher des moyens d’existence […] Il fut heureux d’accompagner à Constantinople La Forest, envoyé en Turquie pour négocier quelques affaires… Postel publia bientôt après un alphabet en douze langues et quelques autres ouvrages. François Ier l’avait nommé en 1539 professeur de mathématiques et de langues orientales au Collège royal ; mais enveloppé dans la disgrâce du chancelier Poyet, il quitta la France. Postel se trouvait à Rome vers 1554, lorsqu’il y connut Ignace de Loyola et il voulut alors entrer dans la Compagnie de Jésus. Après deux ans de noviciat il fut chassé de l’ordre par Ignace de Loyola. Les écrits dans lesquels Postel exposait ses idées mystiques le firent mettre en prison ; il s’échappa, et alla à Venise, où d’autres dangers l’attendaient. Dénoncé à l’Inquisition, il se constitua lui-même prisonnier et fut mis en liberté par le tribunal. Les nombreux écrivains qui se sont occupés de Postel sont loin d’être d’accord sur les événements de sa vie à partir de cette époque. Le seizième siècle prisa très haut le vaste savoir de Guillaume Postel, considéré par François Ier et la reine de Navarre comme un prodige d’érudition. Son entretien était recherché des plus grands seigneurs, tels que les cardinaux de Tournon, de Lorraine et d’Armagnac. On assure que quand il enseignait à Paris dans le collège des Lombards, il attirait une si grande foule d’auditeurs, que comme la grande salle du collège ne pouvait les contenir, il les faisait descendre dans la cour et leur parlait de la fenêtre. Quelque opinion que l’on se forme des sentiments exprimés par Postel dans ses nombreux ouvrages, il est juste de remarquer que tous les historiens rendent hommage à la pureté de ses mœurs, à la sagesse de sa conduite et à l’aménité de son caractère. » (Biographie générale, XL, 879-885). « Plusieurs attributs conviennent au nom de Guillaume Postel. Ce fut un voyageur ; un savant, que François Ier nomma parmi les lecteurs royaux comme professeur de langues orientales ; un visionnaire aussi, rêvant de ramener tous les hommes à la loi chrétienne, sous l’autorité du roi de France ». En 1536, les dons extraordinaires de Postel pour les langues lui valent de suivre en Turquie Jean de La Forest, ambassadeur de François Ier auprès du sultan Soliman II le Magnifique. Le Levant est une révélation, Postel en goûte l’art de vivre, y apprend l’arabe et conçoit le dessein de convertir les musulmans à la religion chrétienne. Plus qu'une relation il s'agit d'un véritable rapport de mission, dont l'écriture commença a partir de 1538. « Le but de l’ouvrage est clairement exprimé dans l’épître dédicatoire au dauphin figurant au livre I : il est primordial que ce dauphin, ‘futur empereur de son pays’, puisse ‘en voyant l’histoire et l’image du plus grand état et Prince de l’Orient’ se rendre digne de posséder les biens de son ‘plus grand ennemi quant à la religion’. Il sera d’autant plus capable de ‘débiliter’ cet ennemi qu’il sera par le menu informé de ce qui se passe chez cette ‘force turquesque’. Postel prévient ainsi qu’il écrit ce qu’il a vu, comme témoin de la puissance turque et de la grandeur de Soliman. Ce n’est pas la chronique d’un chrétien échappé d’Orient ; ce n’est pas non plus un récit de voyage plus ou moins romancé. C’est un rapport de mission. Et le scandale est là pour une opinion française qui, depuis vingt ans, lit des propos bien différents sur cet empire d’Orient. » (C. Postel, Les écrits de Guillaume Postel, p. 94). Il s'agit des trois seuls livres imprimés par Enguilbert de Marnef en cette année 1560. Ils portent la marque de l'homme au miroir sur les feuillets de titre. Cette œuvre formera l'une des références de l'Essai sur l'origine des langues de Jean-Jacques Rousseau. “Postel's work on Ottoman Empire ... represents the fruition of his experiences in the East and his appreciation of Islam” (Atabey, 977). Se trouve reliée in-fine une suite de 56 superbes gravures à l’eau-forte légèrement postérieures, représentant les costumes du levant, numérotées 1 à 56 (manque la n°17). Elles s’apparentent à celles de Nicolay dans son livre « Livre des Navigations et pérégrinations orientales » publié dans ce format en 1576. Très bel exemplaire de ce livre estimé et rare, conservé dans son élégante reliure du XVIIIe siècle.
Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. Paris, Imprimerie de Madame Huzard, Janvier 1821. In-folio oblong de (28) pp. et 12 planches numérotées. Rares rousseurs sur les planches. Plein maroquin vert à grain long, plats ornés d’une dentelle droite en encadrement, armes au centre surmontant la mention frappée en lettres d’or «Atlas d’Instruments Aratoires», dos lisse orné, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 275 mm. x 417 mm.
Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. La mise au point de sa «Charrue à la Guillaume» améliora la productivité agricole française à la veille de la révolution industrielle et permit par là même le premier exode rural qui fournit les ouvriers de l’industrie nationale. «Cet ouvrage, que M. Guillaume dédie à MM. les cultivateurs, est le fruit de son amour pour le premier et le plus utile des arts, et de son zèle ardent pour sa prospérité. Fils de cultivateur, il résolut de se consacrer entièrement au perfectionnement des instrumens aratoires connus, et à l’invention de quelques autres dont il sentit le besoin et l’utilité pour l’agriculture. Il présenta au concours de la Société central d’Agriculture du département de la Seine, une charrue qu’il avait perfectionnée dans toutes ses parties, et particulièrement en ce qui regarde le soc, le versoir et la ligne de tirage. Le 5 avril 1807, cette charrue fut couronnée, et la Société décerna à son auteur une médaille d’or et un prix de 3000 francs. Cet instrument fut considéré principalement sous le rapport le plus important, le ligne de tirage, comme le meilleur non seulement de ceux qui avaient été envoyés au concours, mais encore de tous ceux qui avaient été connus et mis en usage jusqu’à ce jour. Depuis, on en a parlé avec distinction, dans plusieurs ouvrages, sous le nom de charrue à la Guillaume. Dans cet ouvrage, il a réuni la collection de toutes les machines et outils qu’il a inventés dans le seul but de contribuer à rendre la culture des terres plus parfaites, plus économique, plus facile, et conséquemment plus agréable. Il a cherché par tout à joindre la solidité à la simplicité.» Le volume, orné de 12 estampes à pleine page, décrit la Charrue à la Guillaume, celle dite «Tourne-oreille», «l’Araire perfectionnée, la Houe à Cheval, la Charrue à deux et quatre raies, le Ratissoire de jardinier, la Herse triangulaire, l’Extirpateur, le Scarificateur, le Brise-Mottes, la Hache paille, le Ratissoire à cheval, le Coupe-Racines, le Moulin à bras, la batterie à battre toutes sortes de grains, le rouleau cannelé pour battre le bled». Exemplaire imprimé sur grand papier vélin relié en maroquin vert de l’époque aux armes du Tsar Alexandre Ier, Paulowitz, petit-fils de Catherine II, empereur de toutes les Russies, né en 1777, mort en décembre 1825 à Taganroy.
Paris, Josse Bade, 1532 In-folio de (8), CLXXVIII ff. - (4), LXX ff., veau brun, plats entièrement ornés d'un décor estampé à froid, dos à six nerfs, fermoirs (reliure de l'époque).
"Précieuse édition donnée par Josse Bade ; elle offre, à la même date, la réunion des deux parties des Annotations sur les Pandectes. ""Ce livre était le fondement de la science juridique… Peut-être est-ce la première œuvre de philologue que nous ayons eue en France ; elle est à coup sûr un modèle de critique philologique…"" (Plattard, Guillaume Budé et les origines de l'humanisme en France). Une vision encyclopédique. Guillaume Budé n'expose pas seulement ses recherches, il explore, pour ainsi dire, devant son lecteur et en sa compagnie. Ses travaux ne veulent négliger aucune voie, fût-elle digressive. ""Dans son mouvement, le commentateur, tel que le conçoit Budé, élargit sans cesse le champ de son enquête, et il est légitime par là de parler d'encyclopédie"" (Tous les savoirs du monde, 164-180). Le Maître de la Librairie du Roy. Issu d'une grande famille de fonctionnaires royaux anoblie par Charles VI, Guillaume Budé nait à Paris le 26 janvier 1468. Son père, Jean Budé, conseiller du roi, est un lettré et un bibliophile, possesseur d'une riche bibliothèque. Après des études de droit civil, son fils assumera les charges de notaire et secrétaire du roi. Dès le début du règne de François Ier, Guillaume Budé se rapprochera de la cour royale pour y plaider la cause des belles-lettres et de la philologie. Il militera pour la création d'un collège où seraient enseignées les langues de l'antiquité, le latin, le grec, l'hébreu : c'est le futur Collège de France, fondé en 1530 par François Ier. Guillaume Budé porta le titre de ""Maître de la Librairie du Roy"". Il fut lié avec Thomas More, Bembo, Etienne Dolet, Rabelais et surtout Erasme qui écrivit, après une querelle littéraire, ""Je ne suis point réconcilié avec Budé ; je n'ai jamais cessé de l'aimer."" Relié avec : MACROBE. In Somnium Scipionis M. Tulli Ciceronis libri duo, et saturnaliorum libri VII. Cum scholii & indicibus Ascensianis. Addito libello argutissimo Censorini de die Natali, subsequente eiusdem indice. Paris, Josse Bade, 1524. (6), [IV ff. de dédicace qui manquent], CXII, IX, (I) ff. Très belle édition de l'œuvre principale de Macrobe. Elle est illustrée d'un grand bois (93 x 146 mm) représentant 3 astronomes au travail, d'une suite de 10 vignettes de style vénitien, plusieurs fois répétées ; l'une d'elles montre un joueur d'orgue et un joueur de vièle (44 x 70). Au f° XXVIII, une mappemonde d'après le bois de l'édition de Venise, 1500. Le Commentaire au Songe de Scipion est d'une importance singulière : Scipion Emilien, alors jeune commandant lors de la Troisième Guerre punique, rêve qu'il s'élève vers les régions célestes, où il est accueilli par ses deux aïeuls Scipion l'Africain et Paul Émile. Ils lui montrent et lui expliquent le mécanisme du cosmos et le principe de l'immortalité de l'âme. Très bel exemplaire, entièrement réglé, en reliure d'époque décorée. Renouard, Bibliographie des impressions et des œuvres de Josse Badius Ascensius, II, p. 231, A7 et p. 232, B3 (pour les œuvres de Budé). III, p. 55, 3 (pour Macrobe). - Mortimer-Harvard, French Sixteenth Century Books, n° 120 (pour la seconde partie des Annotations seulement). - Veyrin-Forrer, Bn, Cat. de l'exposition Guillaume Budé, 1968. - Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, 242-243. - Plattard, Guillaume Budé et les origines de l'humanisme en France, 17-19."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
, , [1774 ca]. Environ 300 pièces manuscrites reliées en 1 fort volume in-4, cartonnage brun, pièce de titre en maroquin rouge recueil divers, étiquette manuscrite à l'encre du temps sur le dos Chaos poétique 1774 (reliure de l'époque).
Guillaume Vassé : Chronique d’un Chansonnier Épicurien et de son Salon LittéraireUn salon littéraire animé au coeur du XVIIIe siècle.Guillaume Vassé, poète et chansonnier parisien, était l’âme d’un salon littéraire réputé, situé rue du Temple, à l’angle de la rue de Vendôme, dans les dernières années du règne de Louis XV. Ce cercle réunissait poètes, intellectuels et amateurs éclairés autour de lectures et de discussions animées. Parmi ses visiteurs, Madame Roland, célèbre égérie girondine, évoque dans ses mémoires un souvenir marquant de ces réunions, décrivant avec humour l’atmosphère à la fois simple et intellectuelle de ces assemblées. Le maître des lieux ouvrait les séances par la lecture de ses propres vers, souvent inspirés de la vie quotidienne et des personnalités présentes, comme ce poème dédié au petit sapajou d’une marquise.Un poète discret mais influent.Né à Paris le 14 mars 1721 et décédé en 1779, Guillaume Vassé publia peu d’oeuvres : deux opuscules, Ma Rhapsodie (ou ma Réponse) et Les Curricades, ainsi que plusieurs pièces insérées dans le Mercure de France et le Journal de Verdun. Son talent, bien que peu reconnu dans les grandes anthologies, fut salué par ses contemporains. Sylvain Maréchal, dans son Dictionnaire des athées anciens et modernes, le qualifie de « poète épicurien » et cite son épitaphe ironique : « Ici gît l’égal d’Alexandre : Moi ! c’est-à-dire, un peu de cendre ».Vassé occupa également la fonction de secrétaire du marquis de Chauvelin, un proche de Louis XV, et figura parmi les souscripteurs de l’édition Racine de 1768. Ce lien avec l’aristocratie permit au chansonnier de côtoyer les cercles influents, tout en cultivant son indépendance d’esprit et son goût pour les sujets légers et satiriques.Un recueil poétique foisonnant.Le véritable trésor laissé par Guillaume Vassé est un recueil manuscrit unique, un « chaos poétique » où sont rassemblées une multitude de pièces versifiées, souvent inédites ou anonymes. Ce manuscrit, fruit des lectures et échanges de son salon, constitue un panorama vivant des « petits sujets » poétiques typiques du XVIIIe siècle.On y trouve une variété impressionnante de formes littéraires et de thèmes :Épigrammes, satires, odes anacréontiques, pastorales, dialogues ; Fables, acrostiches, impromptus, contes légers ; Poèmes de circonstance, étrennes, chansons et épitaphes.Certaines œuvres notables incluent : Épitre à mon c... ; La pincette par Piron ; L’orange conte anacréontique ; Ode sur la guerre ; Mes tristes épîtres chagrines envoyées à M. le marquis de Chauvelin.Ce recueil reflète l’effervescence intellectuelle et artistique des salons littéraires du XVIIIe siècle, tout en offrant une vision intime des préoccupations, des plaisirs et des traits d’esprit de l’époque.Un héritage précieux.Bien que Guillaume Vassé reste peu connu en dehors de cercles spécialisés, son manuscrit représente une source inestimable pour comprendre l’univers des salons littéraires parisiens. Il témoigne d’une époque où l’art du verbe, l’esprit et l’épicurisme s’entremêlaient dans une quête de raffinement et de légèreté. Grâce à cette compilation unique, le chansonnier retrouve une place parmi les figures marquantes des « petits poètes » du siècle des Lumières, offrant un éclairage fascinant sur la vie culturelle et sociale de son temps.Sur Guillaume Vassé : Quérard X, 63 ; Conlon, XXVII, Ds 1062 ; Mémoires de Mme Roland avec une notice sur sa vie, des notes et des éclaircissements historiques par MM. Berville et Barrière (Paris, Baudoin fils, 1820, Tome I, p. 149).
DU BEC - CLAMORGAN - CRETIN, Guillaume - TARDIF, Guillaume - ARCUSSIA, Charles - DU SABLÉ, Guillaume - BULLANDRE, Simon de - GRUAU, Louys - LA FERRIÈRE, Comte H. de - GOURDON DE GNOUILHAC, H.
Reference : 8798
(1880)
Paris, Librairie des Bibliophiles (Jouaust), 1880-1888. 12 titres reliés en 13 volumes in-12, 11 volumes tirés à 300 exemplaires numérotés sur papier vergé de Hollande (après 20 Chine et 20 Whatman), et 2 volumes (X et XI) à 500 ex. sur papier vergé de Hollande (après 20 et 15 Chine et Whatman), ex-libris Henri Vieillard sur le contre plat. Reliures uniformes d'époque demi maroquin vert, dos ornés de fleurettes dorées et mosaïquées, tranches supérieures dorées, couvertures conservées, reliures signées Levasseur, dos insolés, rares rousseurs, principalement sur les tranches. Collection complète, ensemble rare.I - DU BEC. Discours de l'antagonie du chien et du lièvre. 1880 ; II - CLAMORGAN. La chasse du loup nécessaire à la Maison Rustique. 1881 ; III - Le bon Varlet de chiens. 1881 ; IV* et IV** - TARDIF, Guillaune. Le Livre de l'Art de Faulconnerie et des chiens de chasse. 1882, 2 volumes ; V - CRETIN, Guillaume. Débat entre deux dames sur le passetemps des chiens et des oiseaux, suivi de la Chasse royale, poème de H. Sahel. 1882 ; VI - Le Livre du Roi Dancus, texte français du XIIIe siècle, suivi d'un Traité de faulconnerie également inédit. 1883 ; VII - H. ARCUSSIA, Charles. La Conférence des Fauconniers. 1883 ; VIII - DU SABLÉ, Guillaume. La Muse chasseresse. 1884 ; IX - BULLANDRE, Simon de. Le Lièvre, poème. 1885 ; X - LA FERRIÈRE, Comte H. de. Les Grandes chasses au XVIe siècle. 1884 ; XI - GOURDON DE GENOUILHAC. L'Église et la Chasse. 1886 ; XII - GRUAU, Louys. Nouvelle invention de chasse pour prendre et oster les loups de France. 1888.
"Nous avons réuni sous le titre de Cabine de Vénerie, les plus anciens livres de chasse en prose et en vers, qui remontent à l'origine de la littérature cynégétique, ainsi que divers petits ouvrages du XVIe et du XVIIe siècle qui concernent chacun une espèce de chasse particulière."
S.l., 1614 petit in-8, 8 pp., un f. vierge, demi-toile cerise (reliure moderne).
Sur la Paix de Sainte-Menehould.Une des nombreuses pièces burlesques mises sous le nom de maître Guillaume qui a réellement existé : Guillaume Marchand (1555-1624), connu sous le nom de maître Guillaume, était en effet le fils d'un apothicaire de Louviers et il devint le bouffon du roi Henri IV. On le décrit comme un personnage grotesque, extrêmement laid, vêtu d'une longue robe rouge et tenant un bâton à la main. Il vendait ses pamphlets sur le Pont-Neuf à Paris. On ne prête qu'aux riches, et beaucoup lui ont été attribuées ...SHF, Bourgeois & André, 2071. Cioranescu, XVII, 34 339. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT