[MANUSCRIPT / PIRACY / MEDITERRANEEN] LOUIS XV / ROUILLE (Antoine-Louis).
Reference : 4425
(1752)
Versailles, le 24 avril 1752. 1752 1 cahier in-folio (365 x 250 mm) de : [13] pp. manuscrites à l'encre brune et [1] f. Bl., cachet de cire et signature du roi Louis XV et d'Antoine-Louis Rouillé. Brochage d'origine maintenu par un ruban de soie bleu.
Ordre de mission rédigé sous forme de mémoire fixant le cadre de lexpédition dune escadre française auprès du Pacha de Tripoli afin de faire cesser les attaques des pirates locaux, document signé de la main du roi Louis XV (1710-1774) et du ministre de la Marine, Antoine-Louis Rouillé (1689-1754), adressé au capitaine de vaisseau du Revest, commandant les vaisseaux La Junon et La Flore en partance de Toulon. [La Junon était un vaisseau de 44 canons construit au Havre en 1747]. Les « corsaires barbaresques » de la méditerranée ont représenté un véritable fléau pour le trafic maritime jusquau 19éme siècle, capturant des milliers de navires, attaquant les localités côtières et alimentant un trafic desclaves avec les équipages capturés. Certains des capitaines des galères de ces corsaires les plus reconnus, étaient ce qu'on appelait à l'époque des « renégats » : des européens convertis à l'islam pour échapper à l'esclavage, comme John Ward et Zymen Danseker ou le capitaine renégat français Sicard nommé dans le présent mémoire. Si les attaques des pirates de Barbarie ont culminé au début du milieu du XVIIe siècle, elles restent au milieu du 18eme une menace constante pour le trafic maritime. Ainsi les flottes Françaises, Espagnoles et Italiennes effectuent encore régulièrement des missions de représailles ou de diplomatie auprès des souverains locaux dAlger, Tunis et Tripoli, commanditaires ou complices des corsaires des cotes dAfrique du Nord. Dans le présent mémoire, le roi Louis XV fixe le cadre dune mission envoyée auprès du Pacha de Tripoli en avril 1752 afin de faire cesser des attaques et pillages de navires français. Suite au bombardement de Tripoli par les français en juillet 1728 contre la ville actuelle de Tripoli, le traité du 9 juin 1729 est censé protéger les navires français des actes de piraterie des tripolitains. Cependant, depuis 3 ans, les corsaires de Tripoli se livrent à des agressions et pillages contre des navires et équipages français : « Tous les capitaines français qui avaient le malheur de rencontrer en mer des corsaires de Tripoli étaient exposés à se voir enlever tous leurs effets et provisions qui étaient à la bienséance de ces corsaires, et à être maltraités, quelques-uns même ont reçu la bastonnade au risque de leur vie, et il nétait pas possible dabandonner plus longtemps la navigation aux violences des Tripolitains ». Or, malgré diverses actions diplomatiques, ces actes de piraterie nont pas cessé. Le roi Louis XV décide donc denvoyer une escadre devant Tripoli pour obtenir du Pacha le rétablissement du traité, une compensation financière et la punition des corsaires ayant été identifié. Avant larrivée de cette flotte, le capitaine du Revest est envoyé en éclaireur pour remettre au Pacha le courrier du roi précisant les dommages causés par les corsaires et les exigences du souverain français. Le roi exige du pacha quil châtie ces souffrir le même traitement quils ont fait aux français, de faire dédommager tous les capitaines français des pillages qui leur ont étaient faits, et de prévenir efficacement à leur sureté pour lavenir, en ajoutant au traité un article qui prononce a peine de mort contre les « Rais » qui oseront piller ou insulter un bâtiment français de quelque manière que ce soit ». Le roi exige en outre « la tête des principaux coupables, nommément dun renégat français nommé Sicard, qui est lauteur de brigandages des Tripolitains » et il joint à sa lettre au Pacha la liste des « Rais » qui doivent être punis. En outre, il fixe à 5 à 6000 sequins minimum le montant de lindemnité exigée. Le capitaine de Revest est au final chargé de faire connaitre au Pacha que « sa majesté le soupçonne de mauvaise foi ou de connivence avec sa corsairerie, sil hésitait à les châtier ». Et pour que ses exigences soient satisfaites, le roi précise que « le sieur du Revest ne cachera point au Pacha quil doit être suivi immédiatement de plusieurs vaisseaux de force destinés à appuyer les justes prétentions de sa majesté » Remarquable document original signé de la main du roi et de son ministre, précieuse source historique pour la connaissance de lhistoire de la piraterie en Méditerranée.Ordre de mission rédigé sous forme de mémoire fixant le cadre de lexpédition dune escadre française auprès du Pacha de Tripoli afin de faire cesser les attaques des pirates locaux, document signé de la main du roi Louis XV (1710-1774) et du ministre de la Marine, Antoine-Louis Rouillé (1689-1754), adressé au capitaine de vaisseau du Revest, commandant les vaisseaux La Junon et La Flore en partance de Toulon. [La Junon était un vaisseau de 44 canons construit au Havre en 1747]. Les « corsaires barbaresques » de la méditerranée ont représenté un véritable fléau pour le trafic maritime jusquau XIXe siècle, capturant des milliers de navires, attaquant les localités côtières et alimentant un trafic desclaves avec les équipages capturés. Certains des capitaines des galères de ces corsaires les plus reconnus, étaient ce qu'on appelait à l'époque des « renégats » : des européens convertis à l'islam pour échapper à l'esclavage, comme John Ward et Zymen Danseker ou le capitaine renégat français Sicard nommé dans le présent mémoire. Si les attaques des pirates de Barbarie ont culminées au début du milieu du XVIIe siècle, elles restent au milieu du XVIIIe une menace constante pour le trafic maritime. Ainsi les flottes Françaises, Espagnoles et Italiennes effectuent encore régulièrement des missions de représailles ou de diplomatie auprès des souverains locaux dAlger, Tunis et Tripoli, commanditaires ou complices des corsaires des côtes dAfrique du Nord. Dans le présent mémoire, le roi Louis XV fixe le cadre dune mission envoyée auprès du Pacha de Tripoli en avril 1752 afin de faire cesser des attaques et pillages de navires français. Suite au bombardement de Tripoli par les français en juillet 1728 contre la ville actuelle de Tripoli, le traité du 9 juin 1729 est censé protéger les navires français des actes de piraterie des tripolitains. Cependant, depuis 3 ans, les corsaires de Tripoli se livrent à des agressions et pillages contre des navires et équipages français : « Tous les capitaines français qui avaient le malheur de rencontrer en mer des corsaires de Tripoli étaient exposés à se voir enlever tous leurs effets et provisions qui étaient à la bienséance de ces corsaires, et à être maltraités, quelques-uns même ont reçu la bastonnade au risque de leur vie, et il nétait pas possible dabandonner plus longtemps la navigation aux violences des Tripolitains ». Or, malgré diverses actions diplomatiques, ces actes de piraterie nont pas cessés. Le roi Louis XV décide donc denvoyer une escadre devant Tripoli pour obtenir du Pacha le rétablissement du traité, une compensation financière et la punition des corsaires ayant été identifiés. Avant larrivée de cette flotte, le capitaine du Revest est envoyé en éclaireur pour remettre au Pacha le courrier du roi précisant les dommages causés par les corsaires et les exigences du souverain français. Le roi exige du pacha quil châtie ces souffrir le même traitement quils ont fait aux français, de faire dédommager tous les capitaines français des pillages qui leur ont étaient faits, et de prévenir efficacement à leur sureté pour lavenir, en ajoutant au traité un article qui prononce a peine de mort contre les « Rais » qui oseront piller ou insulter un bâtiment français de quelque manière que ce soit ». Le roi exige en outre « la tête des principaux coupables, nommément dun renégat français nommé Sicard, qui est lauteur de brigandages des Tripolitains » et il joint à sa lettre au Pacha la liste des « Rais » qui doivent être punis. En outre, il fixe à 5 à 6000 sequins minimum le montant de lindemnité exigée. Le capitaine de Revest est au final chargé de faire connaitre au Pacha que « sa majesté le soupçonne de mauvaise foi ou de connivence avec sa corsairerie, sil hésitait à les châtier ». Et pour que ses exigences soient satisfaites, le roi précise que « le sieur du Revest ne cachera point au Pacha quil doit être suivi immédiatement de plusieurs vaisseaux de force destinés à appuyer les justes prétentions de sa majesté ». Remarquable document original signé de la main du roi et de son ministre, précieuse source historique pour la connaissance de lhistoire de la piraterie en Méditerranée. 1 vol. folio hold with a silk ribbon. [13] pp. handwritten in brown ink and [1] f. Bl., wax seal and signature of King Louis XV and by the Minister of the Navy. Order of mission fixing the framework of the expedition of a French squadron to the Pasha of Tripoli in order to stop the attacks of the local pirates, document signed by the hand of the king Louis the XVth ( 1710-1774) and Antoine-Louis Rouillé (1689-1754), Minister of the Navy, [The Junon was a 44-gun ship built in Le Havre in 1747]. The "Barbary corsairs" of the Mediterranean represented a real scourge for maritime traffic until the 19th century, capturing thousands of ships, attacking coastal towns and supplying slave traffic with captured crews. Some of the captains of the galleys of these corsairs were what were called at the time "renegades» : Europeans converted to Islam to escape slavery, like John Ward and Zymen Danseker or French captain Sicard, named in this memoir. Although the attacks of the Barbary pirates peaked in the early mid-seventeenth century, they remained in the middle of the 18th century a constant threat to maritime traffic. Thus, the French, Spanish and Italian fleets still regularly carry out retaliation or diplomacy missions to local rulers of Algiers, Tunis and Tripoli, sponsors or accomplices of privateers of the North African coasts. In this memoire, King Louis XV sets the framework for a mission sent to the Pasha of Tripoli in April 1752 to stop attacks and looting of French ships. Following the bombing of Tripoli by the French in July 1728 against the city of Tripoli, the Treaty of 9 June 1729 is supposed to protect French ships from the acts of piracy of Tripolitans. However, for the past three years, the corsairs of Tripoli have engaged in aggression and looting against French ships and crews: "All the French captains who had the misfortune to meet at sea corsairs of Tripoli were exposed to be removed all their effects and provisions which were in the propriety of these corsairs, and to be abused, some even received the bastarding at the risk of their life, and it was not possible to give up the navigation to the violence of the Tripolitans any longer ". Despite various diplomatic actions, these acts of piracy have not ceased. King Louis XV therefore decided to send a squadron in front of Tripoli to get Pacha the restoration of the treaty, financial compensation and the punishment of corsairs having been identified. Before the arrival of this fleet, the captain of Revest is sent to deliver to the Pacha the King's courier detailing the damage caused by the corsairs and the requirements of the French sovereign. The King requires the Pasha to punish those suffering the same treatment they have done to the French, to have all the French captains compensated for the looting done to them, and to effectively prevent their safety for the future, by adding to the treaty of 1729 an article that barely pronounced death against the "Rais" who will dare to plunder or insult a French ship in any way whatsoever ". The king also demands "the heads of the principal culprits, namely of a French renegade named Sicard, who is the author of thieves of the Tripolitans" and he adds to his letter to the Pacha the list of "Rais" to be punished. In addition, he sets the amount of the required indemnity at between 5 and 6,000 sequins. The captain de Revest is ultimately responsible for making known to the Pasha that "his majesty suspects him of bad faith or collusion with his « corsairerie », if he hesitated to chastise them ...". And so that his demands are satisfied, the king specifies that "the captain de Revest will not hide from the Pasha that he must be immediately followed by several vessels of strength designed to support the just pretensions of his majesty ..." Remarkable original document signed by the king's hand, precious historical source for the knowledge of the history of piracy in the Mediterranean.
Phone number : 06 81 35 73 35
[LOUIS XV et LOUIS XVI] MAUGRAS Gaston, NOLHAC Pierre de, STRYIENSKI Casimir
Reference : 7862
12 ouvrages en 12 volumes en demi-veau blond glacé, dont 6 au format in-8° (220 x 140 mm) et 6 au format in-12 (180 x 120 mm), dos à 5 nerfs ornés de filets dorés, pièces de titre en maroquin rouge, pièces de tomaison en maroquin noisette, chiffre doré RR [La Rochefoucauld et Radziwill] surmonté d'une couronne de duc en pied. Ex-libris aux contreplats de tous les volumes sur vignettes fin XIXe, gravées par Levasseur, aux armes accolées d'Armand-François-Jules-Marie de La Rochefoucauld (petit-fils du prince Jules de Polignac) et de la Princesse Louise Radziwill, avec la devise "C'est mon plaisir". Armand François de La Rochefoucauld (18701963), 5e duc de Doudeauville (1908), président du Jockey Club (1919-1963), conseiller-général du canton de Bonnétable (1912-1940), se maria en 1894 avec la princesse Louise Radziwill (1877-1942), fille du prince Constantin Radziwill et de Louise Blanc. Gravures et portraits hors texte. Bel ensemble. Quelques mouillures claires sur le dos de certains volumes. Une coiffe un peu usagée à un volume. Petites rousseurs éparses. 2 vignettes d'ex-libris grattées à un contreplat.
Format in-8° : MAUGRAS, Le duc de Lauzun et la Cour intime de Louis XV, Paris, Plon, 1893 ; MAUGRAS, Le duc de Lauzun et la Cour de Marie-Antoinette, Paris, Plon, 1895 ; MAUGRAS, Le duc et la duchesse de Choiseul : leur vie intime, leurs amis et leur temps, Paris, Plon, 1902 ; MAUGRAS, La Disgrâce du duc et de la duchesse de Choiseul : la vie à Chanteloup, le retour à Paris, la mort, Paris, Plon, 1903 ; STRYIENSKI, Le gendre de Louis XV : Don Philippe, Infant d'Espagne et duc de Parme, d'après des documents inédits tirés des archives de Parme, des archives des affaires étrangères, etc. Paris, Calmann-Lévy, s. d. [1904] ; STRYIENSKI, La mère des trois derniers Bourbons : Marie-Josèphe de Saxe et la Cour de Louis XV d'après des documents inédits tirés des archives royales de Saxe, des archives des affaires étrangères, etc. Paris, Plon, 1902 ; Format in-12 : NOLHAC, Etudes sur la Cour de France : la reine Marie-Antoinette, Paris, Calmann-Lévy, 1899 ; NOLHAC, Etudes sur la Cour de France, Marie-Antoinette dauphine d'après de nouveaux documents, Paris, Calmann-Lévy, 1900 [ex-libris gratté] ; NOLHAC, Etudes sur la Cour de France, Louis XV et Madame de Pompadour d'après des documents inédits, Paris, Calmann-Lévy, 1904 ; NOLHAC, Louis XV et Marie Leczinska d'après de nouveaux documents, Paris, Calmann-Lévy, 1902 ; MAUGRAS, La duchesse de Choiseul et le patriarche de Ferney, Paris, Calmann-Lévy, 1889 [exemplaire numéroté sur papier vergé avec EAS de l'auteur daté de février 1889 à un académicien, probablement Victor Chebuliez (nom gratté), ex-libris gratté] ; MAUGRAS, Les demoiselles de Verrières, avec deux portraits. Nouvelle édition. Paris, Plon, Nourrit, 1904.
(Un des 50 très rares exemplaires imprimés par Louis XV, à l'âge de 8 ans, au Palais des Tuileries) LOUIS XV de FRANCE. (Versailles. 1710-1774) "COURS DES PRINCIPAUX FLEUVES ET RIVIERES DE L'EUROPE...". 1718, Paris, Imp. du Cabinet de S.M. dirigée par J. Collombat. 2 parties en 1 volume in-8° (201x139 mm) (dimensions pages 197x133 mm) (4) ff. (titre et table), 71, (1) pp. ((4) ff., A-S2) Reliure de la fin du XIXe siècle en demi-veau havane, avec plats en carton décoré. Dos à cinq nerfs avec fleurs de lys dorées et pièce de titre en maroquin rouge. Feuillets de garde en papier décoré et en papier blanc. Edition Originale, imprimée en petit nombre d'exemplaires, très rare. Excéptionnel exemplaire d'un livre composé et imprimé par le jeune Roi Louis XV à l'âge de huit ans. Manque le portrait du monarque, gravé par Audran, comme souvent. Pages très légèrement brunies, mais séduisant exemplaire frais et propre. Le livre, sorti des presses d'une petite imprimerie installée au Palais des Tuileries, avec l'aide de Jacques Collombat (1668-1744), fut tiré à 50 exemplaires, pour l'amusement et l'apprentissage du Roi et destiné aux membres de la famille royale et à quelques personnes de la Cour. Le texte, décoré avec des culs-de-lampe et des bandeaux, est un résumé des leçons que Louis XV avait reçu de Guillaume Delisle (1675-1726), son professeur de géographie, devenu premier Géographe du Roi. Il se compose de deux parties : les rivières de France, imprimée en juin 1718 et les rivières du reste d'Europe, imprimée en septembre 1718. (LCPCVOY-0034) (2.000,00 €)
(Un des 50 très rares exemplaires imprimés par Louis XV, à l'âge de 8 ans, au Palais des Tuileries)
Nomination de Louis-Auguste de Giry (famille noble du Nivernais),comme garde du corps du Roy Louis XV. Document adressé à Charles-François Christian de Montmorency,Capitaine des gardes du Roi. Signature de Philippeaux,ministre et secrétaire d'Etat de Louis XV.Signature du Roi.A Versailles en 1774. Année de la mort de Louis XV.Sur vélin encadré,in-4 à l'italienne.
LOUIS PHELYPEAUX, comte de Saint-Florentin, duc de La Vrillière Chancelier et garde des Sceaux de l'Ordre du Saint-Esprit, Ministre dÉtat et secrétaire d'État à la Maison du Roi Louis XV + SIGNATURE AUTOGRAPHE DU ROI LOUIS XV
Reference : 19438
(1768)
versailles 1768 parchemin manuscrit à l'encre brune sur velin, format : 32 centimètres de haut par 50 centimètres de large, signature manuscrite du Roi de France + signature de Phélypeaux qui en a rédigé le texte, fait à Versailles le 25 Juillet 1768,
Document parchemin vélin , enregistré suivant la coutûme de Bretagne à Hennebon par M. Gitton de la Ribellerie, et concernant lEmancipation du Sieur Allain, capable de gouverner ses biens et revenus.... Donné à Versailles par le Roi, 53ème année de son règne. Signé Louis et Phelippeaux (secrétaire). Un de ses descendants, Joseph, Vincent Allain fut Maire de Hennebont (56)......en bon état (good condition).
Claude Fleury (1640-1723), prêtre, historien, précepteur de princes dont les petits-fils de Louis XIV, confesseur de Louis XV, membre de l'Académie française.
Reference : 014222
Claude Fleury (1640-1723), prêtre, historien, précepteur de princes dont les petits-fils de Louis XIV, confesseur de Louis XV, membre de l'Académie française. P.A.S., [1696], 1p in-4. Très belle quittance, sur parchemin, pour sa place de sous-précepteur du duc de Bourgogne, i.e. Louis de France (1682-1712), père de Louis XV : « Pour servir de quittance à Monsieur Lepilleur trésorier général de la maison du Roy de la somme de quinze cens livres pour mes appointemens de sous-précepteur de Monseigneur le Duc de Bourgogne, pendant les mois de Janvier Février & Mars mil six cens quatre vingt seize ». Au dos « Claude » et « Fleury ». Très beau document. [231-2]
S.l.n.d., (ca 1745) H 23 x L 57,5 x l 29,7 cm,
Superbe objet historique aux armes de la dauphine Marie-Thérèse-Antoinette d'Espagne, première épouse de Louis de France, fils ainé de Louis XV.Coffre de voyage en maroquin rouge aux armes.Pièce exceptionnelle par sa rareté, sa qualité et son origine princière, ce coffre a été confectionné en France par le maroquinier (ou coffretier-gaineur selon le terme en usage sous l'ancien Régime) L . Lecoq, dont la marque parlante est poussée sur la face postérieure (emblème de coq entourée de son chiffre L L) au fer doré sur le maroquin.Les Lecoq étaient une famille et une véritable dynastie de maroquiniers au savoir faire transmis qui seront de fidèles fournisseurs de la cour de Versailles tout au long du XVIIIe siècle (cf. coffre de la comtesse de Provence dans ce catalogue).Marie-Thérèse Antoinette Raphaëlle de Bourbon, infante d’Espagne et dauphine de France, née en 1726 à Madrid et morte en 1746 à Versailles est une princesse espagnole, fille de Philippe V et d’Élisabeth Farnèse qui fut mariée au dauphin Louis de France, ainé de Louis XV et futur père de Louis XVI (il ne régnera jamais) en 1745 afin de réconcilier la France et l'Espagne (parallèlement au mariage de Madame Première avec l'infant Philippe).Notre coffre consiste en une longue boîte rectangulaire, en bois, recouverte d'un maroquin rouge aux fers dorés, et fermée par un couvercle légèrement cintré retenu à l'ouverture par des rubans de coton bicolore cloutés sur les bords internes.Gainé à l'intérieur d'une doublure de tabis bleu soulignée d'un galon cousu de fil doré roulotté, il est orné d'une roulette de fers dorés courant le long des bords internes. Vide, il ne semble pas ou plus porter de marques de compartiments ou plateaux amovibles.Toutes les faces (cotés et couvercle) présentent un gainage de maroquin rouge aux grand fers dorés en encadrements. Ces fers à large dentelle de palmettes répétées très semblables aux fers dits "du Louvre" sont en bandes et soulignés sur tous les bords de roulettes dorées (2 motifs différents).Le couvercle porte, dans son tmotif en encadrement les armes de la Dauphine frappées au centre en écus accolés, entourées de palmettes et d'une roulette dorées et surmontées d'une couronne fermée. Elles présentent les armes du Dauphin sur l'écu de gauche (2 dauphins et répétition des 3 fleurs de lys) et celles de l'infante d'Espagne sur l'écu de droite (écartelé et plein).En écoinçons les meubles princiers, soit 2 dauphins (pour Louis de France) et 2 tours crenelées des armes de la Castille pour l'infante d'Espagne, se regardent en diagonale, chaque étant entourés de palmettes et surmontés d'une couronne fermée.Le coffre est fort joliement armé de garnitures de poignées de transports sur deux cotés, charnières et anneau sur le couvercle et d'une serrure ouvragée entourée de 2 loquets, le tout en cuivre doré et travaillé avec de petits motifs floraux.La clé est jointe et fait fonctionner parfaitement la serrure.Ce type de mobilier de voyage est un rare témoin du train que suivait toute princesse de France lors de ses déplacements. Ces petites malles pouvaient être destinées au rangement d'accessoires, de vaisselles, d'ouvrages divers... Les destinations peuvent etre multiqples.OHR, 2525.Le coffre est dans un très bon état de conservation. Il ne porte que de petites marques d'usure d'usage du maroquin, de discrètes salissures (poussière noircie aux garnitures ou face inférieure) ainsi que de petites restaurations (face inférieure ett cordons d'ouverture posés postérieurement, sans doute à la place d'équerres souvent du même métal que les garnitures extérieures sur ce type d'objet).La dorure est légèrement obscurcie ou oxydée sur l'ensemble des fers poussés.
Phone number : 33 01 43 26 71 17
[LA BAUME-DES-DOSSAT (Jean-François Abbé)]La Christiade ou le Paradis reconquis, pour servir de suite au Paradis perdu de Milton.Bruxelles, Vase, 1753, 6 vol. in-12,CCXXIV178p.+(12p.)-345p.+(8p.)-357p.+(8p.)468p.+( 16p.)-504p+(8p.)-628p. 1 frontispice + 12 gravures in et hors-texte d'aprèsC. Eisen gravées par Le Mire, Sornique, Chenu, Delafosse. Plein maroquin rouge aux Armes de Marie Leszczynska (1703-1768) épouse de Louis XV (1710/1774) et dont le médaillon central a été recouvert par la suite par les Armes d'un Baron d'Empire. Armes poussées à froid sur les 2 plats. Plats décorés d'encadrements ainsi que les gardes, tranches dorées. Rare et belle Edition Originale. Cet ouvrage fut condamné en avril 1756 par arrêt du Parlement pour certaines interpré- tations romanesques du texte biblique. Bon état, queIques frottements aux coins et aux coißes
Reference : 7176
(1753)
1753 [LA BAUME-DES-DOSSAT (Jean-François Abbé)]La Christiade ou le Paradis reconquis, pour servir de suite au Paradis perdu de Milton.Bruxelles, Vase, 1753, 6 vol. in-12,CCXXIV178p.+(12p.)-345p.+(8p.)-357p.+(8p.)468p.+( 16p.)-504p+(8p.)-628p. 1 frontispice + 12 gravures in et hors-texte d'aprèsC. Eisen gravées par Le Mire, Sornique, Chenu, Delafosse. Plein maroquin rouge aux Armes de Marie Leszczynska (1703-1768) épouse de Louis XV (1710/1774) et dont le médaillon central a été recouvert par la suite par les Armes d'un Baron d'Empire. Armes poussées à froid sur les 2 plats. Plats décorés d'encadrements ainsi que les gardes, tranches dorées. Rare et belle Edition Originale. Cet ouvrage fut condamné en avril 1756 par arrêt du Parlement pour certaines interpré- tations romanesques du texte biblique. Bon état, queIques frottements aux coins et aux coißes
Paris Henri Plon 1866 2 vol. broché 2 vol. gr. in-8, brochés, IV + 501 et 527 pp., index. Publié d'après les originaux conservés aux archives de l'Empire et précédés d'une étude sur le caractère et la politique personnelle de Louis XV, par M. E. Boutaric. Exemplaire complet, en excellente condition.
P., Montaigne (Collection "Les Amours des Rois de France racontées par leurs Contemporains"), 1933, in 12 broché, 224 pages ; non coupé ; couverture fanée.
I : La jeunesse du Roi - II : Mariage du Roi - III : La Reine - IV : Les demoiselles de Nesle - V : La marquise de Pompadour - VI : Madame du Barry - VII : Madame de Choiseul - VIII : Lee règne des petites filles - IX : Celles qui s'offrent - X : Mademoiselle de Romans - XI : Mort de Louis XV. PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
1938 Paris Editions Grasset 1938 In-8 broché , couverture illustrée trés légerement tachée, , néanmoins bon exemplaire 221 pagesintroductions et notes par Philippe Amiguet
P., Plon (Collection "L'Histoire Racontée par ses Témoins"), 1938, 2 volumes in 8° carré brochés, XV-266 et 248 pages ; illustrations hors-texte ; couvertues illustrées (fanées avec rousseurs).
PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Rotterdam, J. Bronkhorst, 1775 in-12, 64 pp., demi-vélin à coins, dos lisse, pièce de titre fauve en long Bon exemplaire. (Pouillet).
Il s'agit en fait d'un parallèle en forme de bilan des deux règnes successifs de Louis XIV et de Louis XV, reprenant les éléments de notoriété commune. Le titre de Mémoires ne convient guère à cet exercice, quel que soit le sens qu'on donne à ce terme. L'auteur n'a pas été identifié, et le prototype en langue anglaise semble improbable. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 33 01 43 26 71 17
Paris Librairie académique Didier et Cie 1869 2 vol. relié 2 vol. in-8, demi-maroquin brun, dos à nerfs orné de fleurons dorés, chiffre doré de Henri Chasles en pied, têtes dorées, (6) + CCXL + 240 et (4) + 422 pp. Remise en vente sous de nouvelles pages de titre de l'édition originale publiée par Paul Dupont en 1865. Ex-libris contrecollés aux contreplats : Henri Chasles. Très bon exemplaire, bien relié à l'époque.
Paris, chez les associés choisis par ordre de sa Majesté pour l'impression de ses nouvelles ordonnances, 1748, In seize ,( 4) -488 pp, reliure d'époque en plein veau moucheté,coins légèrement émoussés, tranches rouge, bon état,
.
Paris, Ballard, 1774. 1 vol. in-4°, cartonnage bradel papier coquille, titre doré en long sur pièce de basane rouge. Reliure récente. Bon exemplaire. En-tête de Moreau le jeune gravé en taille-douce par Lempereur, 6 planches hors-texte dont 5 repliées, gravées en taille-douce par Lempereur d'après Michel-Ange Challe, 27 pp.
Edition originale de la description du mausolée érigé en l'honneur du défunt roi Louis XV à Notre-Dame de Paris, et inauguré lors d'une pompe funèbre ordonnée par le duc d'Aumont le 7 Septembre 1774 et conduite par Papillon de la Ferté. Le mausolée avait été dessiné par Michel-Ange Challe et sculpté par Bocciardi. Conlon, 74:172; Cohen, 290.
Phone number : 02 47 97 01 40
Avignon, Chez François Girard, Libraire 1766 In-12 18 x 11 cm. Reliure de l’époque plein veau havane marbré, dos à nerfs encadrés de fers dorés, pièce de titre cuir grenat, 6-254 pp. Reliure frottée, coiffe de pied de dos arrachée, mouillures marginales sur les premières pages de garde, intérieur correct. En l’état.
Bon état d’occasion
[Henri Plon] - LOUIS XV ; Comte de BROGLIE ; TERCIER ; (BOUTARIC, E.)
Reference : 61863
(1866)
Et autres documents relatifs au ministère secret publiés d'après les originaux conservés aux Archives de l'Empire et précédés d'une Etude sur le caractère et la politique personnelle de Louis XV par M. E. Boutaric, 2 vol. in-8 br., Henri Plon, Paris, 1866, IV-501 ; 527 pp.
Complet. Etat très satisfaisant (couv. lég. frottée, bon état par ailleurs)
1878 Paris, Calmann-Lévy, 1878-1879, 2 forts volumes in 8° rliés demi-chagrin brun, VIII-460 et 619 pages ; rousseurs parfois fortes ; dos du tome II cassé.(8358)
Bien complet du Chapitre X : 1774-1781. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Paris chez les associés choisis par ordre de Sa Majesté 1759 1 vol. relié in-16 étroit, veau marbré havane, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre, tranches rouges, (16) + 560 pp. (un caisson frotté). Bon exemplaire en reliure d'époque.
1974 Paris, Hotel de la Monnaie, 1974, in 4° relié plein skyvertex bleu décoré de l'éditeur, 682 pages.
Catalogue de l'exposition, sous le patronage de Valéry Giscard D'Estaing, président de la République. 977 numéros présentés et décrits ; bibliographie ; index. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
A Paris, chez la Veuve Didot / Nyon / Durand / Aumont / Babuty Fils / Brocas, 1752. Un vol. au format in-12 (172 x 103 mm) de xxxii - 421 pp. et 9 ff. n.fol. Reliure de l'époque de plein veau marbré et glacé havane, filet à froid encadrant les plats, lesquels s'ornent en outre en leur centre des armes de France dorées, dos à nerfs orné de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, semis de pointillés dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin acajou, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, tranches jaspées.
Exemplaire revêtu sur chacun de ses plats des armes dorées de Louis XV. ''L'amour de la liberté a été le premier objet des Romains dans l'établissement de la République, et la cause ou le prétexte des révolutions dont nous entreprenons d'écrire l'histoire''. Graesse VII, Trésor de livres rares et précieux, p. 288 - Quérard X, La France littéraire, p. 130 - Brunet V, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1149 - Rahir, La Bibliothèque de l'amateur, p. 670 (citant chacun une édition antérieure). Angles légèrement élimés. Ors du second plat légèrement ternis. Quelques rousseurs ou tâches dans le corps d'ouvrage. Du reste, belle condition.
Henri Fouquet (1727-1806), médecin, élève de Venel, collaborateur de l'Encyclopédie, médecin de Louis XV.
Reference : 010799
Henri Fouquet (1727-1806), médecin, élève de Venel, collaborateur de l'Encyclopédie, médecin de Louis XV. L.A.S., Montpellier, 15 août 1806, 1p in-folio. A Despres, secrétaire des commandements de Sa Majesté le Roi de Hollande, i.e. Louis Bonaparte. Il écrit une deuxième lettre, « la première ayant sans doute été égarée », afin de faire part de sa joie de savoir que « S.A.I. [ait] accepté le trône de la Hollande », son regret de ne pouvoir « voler à Paris [.] se jeter aux pieds du Nouveau Monarque, en lui offrant l'hommage de ma joie et de mon profond respect. Mais les infirmités de mon âge avancé » l'en ont empêché. Ayant déjà eu le titre de « Médecin consultant de S.A.I. le prince Louis », il demande celui de « Médecin consultant de sa Majesté le Roi de Hollande. » Il demande aussi des nouvelles de la santé de Louis Bonaparte qui est alors à Wiesbaden. Une note nous indique qu'un brevet a dû lui être envoyé le 3 octobre 1806. Fouquet l'aura-t-il reçu avant sa mort, le 10 octobre ? Nous ne le savons malheureusement pas. Notons que Louis Bonaparte n'est roi de Hollande que depuis 2 mois et que Despres sera aussi secrétaire des commandements de la reine Hortense. Très belle lettre moins de deux mois avant sa mort. [162b]
A Paris, chez Jacques Collombat, 1723. In-8 de [4]-653-[3] pages, plein maroquin rouge, dos à nerfs orné, plats frappés des armes de Louis XV et ornés d’une plaque dorée avec fleurons, entrelacs et chiffre L en sautoir, tranches dorées; pages de garde en papier bordeaux à décors dorés. Inscription ancienne au bas de la p. de titre.
Orné d'un frontispice figurant la duchesse de Bourgogne à qui l'ouvrage est dédié, de 4 gravures hors-texte et deux bandeaux. Bel exemplaire réglé, joliment établi dans une élégante reliure à plaque, que l'on a parfois attribué à Pasdeloup, aux armes du roi Louis XV. Ex-libris moderne de Jean-François Chaponnière. O.H.R. pl. 2495, fer 9.
[Librairie Administrative de Paul Dupont] - LOUIS XV ; NOAILLES, Maréchal de ; (RANDON, Maréchal Comte ; ROUSSET, Camille)
Reference : 53474
(1865)
2 vol. in-8 reliure de l'époque demi-chagrin rouge, dos à 5 nerfs orné, couvertures conservées, Librairie Administrative de Paul Dupont, Paris, 1865, CCXL-240 pp., 421 pp.. Rappel du titre complet : Correspondance de Louis XV et du Maréchal de Noailles (2 Tomes - Complet) [ Exemplaire annoté par Sainte-Beuve ] publié par ordre de Son Excellence Le Maréchal Comte Randon d'après les manuscrits du dépôt de la Guerre, avec une introduction par Camille Rousset [ Exemplaire annoté par Sainte-Beuve ]
Exceptionnel exemplaire de Charles-Augustin Sainte-Beuve, enrichi des notes manuscrites autographes du célèbre critique (avec de nombreux traits légers au crayon en marge devant les passages intéressants, l'essentiel des notes manuscrites au crayon, de son écriture bien reconnaissable, étant reporté au recto de la seconde couverture conservée dans chaque tome, une annotation manuscrite précisant Notes de M. Sainte-Beuve) ; Sainte-Beuve publiera le compte-rendu du présent ouvrage dans ses fameux "lundis", le lundi 31 juillet et le lundi 11 août 1865. Etat très satisfaisant (dos un peu frotté, un coin plié, très bon état par ailleurs)