1918 Paris, Payot et Cie, 1918. In-12 (123 X 185) demi-maroquin noir à coins, dos cinq nerfs sertis de filets à froid, auteur et titre dorés, date en queue, tête dorée, plats de la couverture illustrée conservés (P. GOY & C. VILAINE) ; (1) f. blanc, 335 pages (dont faux-titre et titre), (1) page.
ÉDITION ORIGINALE de cette édition publiée par Guillaume APOLLINAIRE dans la "Nouvelle Bibliothèque Bleue" ; il n'a pas été tiré de grand papier. Les plats de la couverture sont illustrés de la reproduction de bois gravés anciens. Exemplaire comportant un ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ de Guillaume APOLLINAIRE sur le premier feuillet : « A madame Paul Dupuy / Hommage très respectueux / Guillaume Apollinaire ». Le patron de presse et homme politique français Paul DUPUY (1878-1927) rencontra Miss Helen Browne à New-York, lors d'un séjour qui devait lui permettre d'étudier l'impression des journaux aux États-Unis ; il l'épousa le 9 juillet 1908. A la mort de son mari en 1927, Hélène Dupuy se retrouva en charge du "Petit Parisien", l'un des journaux les plus importants et les plus puissants de la Troisième République, et prendra la direction du quotidien "L'Excelsior", racheté par son mari en 1917, et dans lequel Apollinaire fit paraître ses premiers articles. (TALVART, I, page 81, n°16). BEL EXEMPLAIRE, frais, présenté dans une fine reliure de Patrice Goy, dorée par Carine Vilaine, en PARFAIT ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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1910 Paris, Stock, 1910. In-12 (122 X 185 mm) demi-maroquin noir à coins, dos cinq nerfs, auteur et titre dorés, date en queue, tête dorée, plats de la couverture conservés (GOY et VILAINE) ; (1) f. blanc, (3) ff. de faux-titre, titre et dédicace imprimée, 288 pages. Mention fictive de «Troisième édition » sur le premier plat et le titre.
ÉDITION ORIGINALE sur papier d'édition, après 21 Hollande, seul tirage en grand papier. C'est la quatrième nouvelle qui devait donner son titre au livre, qui échoua au prix Goncourt au profit de l'ouvrage de Louis Pergaud, "De Goupil à Margot". Exemplaire comportant un ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ de Guillaume APOLLINAIRE sur le premier feuillet : « A Madame Paul Dupuy / Hommage respectueux / de son reconnaissant / Guillaume Apollinaire ». Le patron de presse et homme politique français Paul DUPUY (1878-1927) rencontra Miss Helen Browne à New-York, lors d'un séjour qui devait lui permettre d'étudier l'impression des journaux aux États-Unis ; il l'épousa le 9 juillet 1908. A la mort de son mari en 1927, Hélène Dupuy se retrouva en charge du "Petit Parisien", l'un des journaux les plus importants et les plus puissants de la Troisième République, et prendra la direction du quotidien "L'Excelsior", racheté par son mari en 1917, et dans lequel Apollinaire fit paraître ses premiers articles. (TALVART, I, page 79, n°2). BEL EXEMPLAIRE, frais, du deuxième ouvrage publié par Guillaume Apollinaire, dans une fine reliure de Patrice Goy, dorée par Carine Vilaine, en PARFAIT ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Colmar Ant. Meyer 1884 In-8 - 15x22,5cm (portrait : 10x13,5cm). Sans reliure. 2ff + 1 Photographie.
Des rousseurs marginales, sinon bel état de conservation. Photographie originale contrecollée sur carton fort légendé, accompagnée de la biographie du sujet.Portrait réalisé par Antoine Meyer, photographe à Colmar, et extrait de "Biographies Alsaciennes" édité en 1884. Photo d'après une gravure de J. Guérin. Christophe-Guillaume Koch (Bouxwiller (Bas-Rhin), 9 mai 1737 - Strasbourg, 25 octobre 1813) est un juriste, un universitaire et un homme politique alsacien. En 1787, Christophe-Guillaume Koch devient recteur de l'université de Strasbourg. Durant les années qui suivent la révolution de 1789, l'éminent professeur est arrêté et incarcéré à deux reprises pour ses principes conservateurs. Par la suite, il se fait notamment le porte-parole et le défenseur des intérêts des protestants. Ses interventions à Paris permettent la mise au point de deux décrets: celui du 17 août 1790 qui leur laisse avantages et libertés puis celui du 1er décembre 1790 qui exempte les domaines protestants de la vente des biens nationaux. De 1791 à 1792, il est l'un des 10 députés du Bas-Rhin à l'Assemblée législative. De 1802 à septembre 1807, il est membre du Tribunat qui discute des projets de loi et émet un vœu d'acceptation ou de refus. Pour services rendus à la nation, il reçoit le 14 juillet 1804 des mains de Napoléon Bonaparte l'insigne de chevalier de la Légion d'honneur. Le 2 décembre de la même année, il assiste à Notre-Dame de Paris au sacre de l'Empereur. FRAIS POSTAUX DEGRESSIFS POUR L'ENVOI DE PLUSIEURS PHOTOGRAPHIES. - Clients Livre Rare Book : Les frais postaux indiqués sont ceux pour la France métropolitaine et la Corse, pour les autres destinations, merci de contacter la librairie pour connaître le montant des frais d'expédition, merci de votre compréhension. Livre Rare Book Customers : The shipping fees indicated are only for France, if you want international shipping please contact us before placing your order, thank you for your understanding. - Frais de port : -Lettre suivie France 7,5 € -Lettre suivie internationale 13 € -Mondial Relay France 6 €
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État : Bon état - Année : 1977 - Format : in 8° - Pages : 302pp - Editeur : France-Empire - Lieu d'édition : Paris - Type : Reliure demi-basane - Divers : Voir description. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/general-augustin-guillaume/9041-homme-de-guerre?lrb
Les mémoires du général Augustin Guillaume écrit avec une belle franchise. Il raconte ses années de combat, au sein de l'Armée d'Afrique, de la Grande Guerre à la Seconde Guerre mondiale et celles des grands commandements pendant la guerre d'Indochine et lors des indépendances des possessions françaises au Maghreb. Il ne cache pas son opposition à la politique du général De Gaulle en Algérie. Ouvrage établi dans une agréable, et bien solide, reliure amateur en demi-basane verte à coins, dos à quatre nerfs avec motifs or, plats de couverture conservés (le dernier plat est monté à l'envers), en bon état (franges un peu frottées et plats légèrement salis) intérieur bien propre (une signature en haut de la page de faux-titre et une signature et une date en haut de la page de titre).
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1645 Béziers, pour Arnaud Estradier, Marchan [sic] Libraire de Carcassonne, 1645. Petit in-quarto (145 X 204 mm) vélin rigide moucheté, dos à nerfs, pièce de titre maroquin grenat (reliure ancienne) ; (1) f. blanc, (8) ff. de titre gravé illustré, dédicace, avant-propos et table, 276 pages (mal chiffrées 256), (1) f. blanc. Mouillure et habile restauration à l'angle supérieur droit des 60 premières pages. Ex-libris héraldique collé sur le premier contreplat.
ÉDITION ORIGINALE de cet « ouvrage rare et recherché » (Jourdanne). Ouvrage complet du BEAU TITRE ALLÉGORIQUE gravé au burin, non signé, représentant Madame Carcas assise sur la porte Narbonnaise, qui manque à certains exemplaires, nombreux bandeaux et lettrines gravés sur bois. « Guillaume BESSÉ, jurisconsulte mais surtout historien de Carcassonne, sa ville natale, dut se servir pour cet ouvrage des savantes recherches du chanoine Bernard de Stellat mort en 1629, avant d'avoir pu les publier. Cette histoire est d'un INTÉRÊT CAPITAL par le côté même légendaire qui fut critiqué de son temps. On accuse l'auteur de manque d'esprit critique pour avoir rapporté la geste épique de Charlemagne, la défense héroïque de Dame Carcas. Ces légendes, ces mythes, ces fables sont pour nous aujourd'hui un DOCUMENT INESTIMABLE des traditions et des contes populaires de l'époque. Bessé a été le chantre épique des hauts faits d'armes de l'illustre cité ; sans lui toutes ces légendes seraient oubliées ; il fut l'aède des chansons de geste qui entourèrent la gloire de Charlemagne qui ne vint à Carcassonne que dans l'imagination populaire des "citoïens de Carcassonne" » (Jean Girou). (Saffroy, 37846 - Jourdanne, 18 - Brunet, 24740 - Girou, pp. 70-71). SÉDUISANT EXEMPLAIRE provenant de la bibliothèque de Bertrand de GORSSE (1872-1955), avec son ex-libris héraldique collé sur le premier contreplat. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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1783 Montpellier, Jean Martel aîné, 1783. Deux parties à pagination continue reliées en un volume in-8 (125 X 189 mm) demi-basane havane à petits coins, dos lisse orné de guirlandes dorées, pièces de titre et de tomaison maroquin vert lierre, ex-libris «Verdier » doré sur pièce de maroquin vert lierre en queue (reliure de l'époque) ; XV-549 pages, (1) p. , (3) ff. de désiderata, approbation et privilège. Signature autographe à la plume non identifiée en marge du verso du faux-titre, qui a provoqué une petite décharge en marge du titre ; annotations autographes à la plume en marge du faux-titre ; annotation autographe à la plume en marge du titre.
ÉDITION ORIGINALE de cet IMPORTANT OUVRAGE, le premier sur l'opération de la cataracte. Il contient une PLANCHE hors-texte gravée sur bois page 52, représentant l'instrument de chirurgie nécessaire à cette opération : l'ophtalmotome. Dédié au prince de Condé, l'ouvrage contient ses armes gravées sur cuivre par L. Dartis en tête de la dédicace ; notre exemplaire contient également la SIGNATURE AUTOGRAPHE de l'auteur qu'il a justifié à la plume «n°4 ». Guillaume PELLIER DE QUENGSY (1750-1835), ophtalmologiste réputé de Montpellier, est le premier à avoir évoquer la possibilité de remplacer la cornée malade par une cornée synthétique. Il divise son ouvrage en deux parties : la première composée de mémoires et dissertations sur l'anatomie et la physiologie de l'oeil ; la seconde qui contient 140 observations sur la chirurgie oculaire. Dans sa préface, il revient longuement sur l'opération de la cataracte, en prônant la méthode de l'extraction, et condamne vivement les praticiens qui appliquent l'abaissement, abandonné depuis 1745. (Blake, 342). Exemplaire en BEL ÉTAT, conservé dans sa reliure de l'époque et complet de la planche hors-texte qui manque souvent. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Paris, Chez Laur.-Ch. D'Houry, 1765. 2 volumes, COMPLET. Reliure en demi-basane havane, dos à cinq nerfs, files à froid sur les plats, papier marbré, tranches rouges [Reliures modernes]. lxj (1 p.)-618 pp. ; xviij-869 pp. (pagination continue entre les deux volumes). Nouvelle édition augmentée de beaucoup de remarques intéressantes, & mise en meilleur ordre, avec Figures en taille-douce.Ouvrage orné de 8 planches gravées hors-texte, dont 7 dans le volume 1 (la planche 5 est en très grande partie manquante, il n'en reste presque rien, et la planche 7 comporte un petit manque) et 1 dans le second volume, ainsi que de bandeaux et culs-de-lampe gravés.
Dos légèrement insolés, manques partiels sur 2 planches, quelques traces de mouillures (saines) et des restaurations sur plusieurs feuillets, sinon bon état d'ensemble. Paru pour la première fois en 1722, cet ouvrage de Guillaume Mauquest de la Motte (1665-1737) devint rapidement une référence au temps où les praticiens se disputaient la tâche d'accoucher avec les sages-femmes : ce chirurgien préconisait de se saisir de l'enfant (par les pieds) à l'intérieur de la matrice de la mère pour faciliter des accouchements difficiles (par le siège, notamment). - Clients Livre Rare Book : Les frais postaux indiqués sont ceux pour la France métropolitaine et la Corse, pour les autres destinations, merci de contacter la librairie pour connaître le montant des frais d'expédition, merci de votre compréhension. Livre Rare Book Customers : The shipping fees indicated are only for France, if you want international shipping please contact us before placing your order, thank you for your understanding. - Frais de port : -Colissimo France 17 € -Colissimo International (Union Européenne + Suisse : 30 €) (Reste du Monde : 80 €) -Mondial Relay France 9 €
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1786 Montpellier, Martel, 1786. Deux parties reliées en un volume in-8 (127 X 199 mm) demi-basane fauve à petits coins de vélin ivoire, dos lisse compartimenté et fleuronné, guirlande dorée en queue, pièce de titre noire (Reliure de l'époque). Première partie : (4) ff., XVI-108 pages, une carte dépliante - Deuxième partie : (1) f. blanc, (1) f., 334 pages, (1) f. d'errata.
ÉDITION ORIGINALE de cet ouvrage RARE, ornée d'une carte dépliante gravée sur vélin fort intitulée "Carte d'une partie de la côte entre le port de Sette [Sète] et les embouchures du Grand Rhône", et de culs-de-lampe et bandeaux gravés sur bois. Il est dédié à Charles-Alexandre de Calonne (1734-1802), ministre et Contrôleur général des finances de Louis XVI entre 1783 et 1787. Guillaume BARTHEZ DE MARMORIÈRES (1707-1799) est un ingénieur français qui participa à la rédaction de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. La première partie de son ouvrage traite des moyens d'éviter l'ensablement des principaux ports du Golfe du Lion ; la seconde partie débute par un "Traité de l'olivier" (pp. 1 à 126), se poursuit par un mémoire sur les insectes qui mangent le blé (pp. 127 à 198) et se conclut par un "Mémoire sur les chênes". (Quérard, I, 204). TRÈS BEL EXEMPLAIRE, d'une grande fraîcheur, conservé dans sa reliure d'époque. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Paris Gaume Frères 1846 2 Tomes, COMPLET. In-8 - 14x21,5cm. Reliure d'époque en demi-basane bleu marine, dos lisse orné de quadruples filets dorés, tranches mouchetées.
Infimes traces de frottements, une discrète tache en tête du tome 1, sinon bel et rare exemplaire. Edition originale. Roman sur la marine, par le plus important auteur 19e du genre avec Eugène Sue. Guillaume Joseph Gabriel de La Landelle (1812-1886) est un officier de marine, journaliste et homme de lettres français, romancier de la mer et auteur d'autres ouvrages maritimes. Il figure également parmi les pionniers de l'aéronautique. - Clients Livre Rare Book : Les frais postaux indiqués sont ceux pour la France métropolitaine et la Corse, pour les autres destinations, merci de contacter la librairie pour connaître le montant des frais d'expédition, merci de votre compréhension. Livre Rare Book Customers : The shipping fees indicated are only for France, if you want international shipping please contact us before placing your order, thank you for your understanding. - Frais de port : -Colissimo France 11 € -Colissimo International (Union Européenne + Suisse : 23 €) (Reste du Monde : 55 €) -Mondial Relay France 7 €
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LA FUYE (Maurice de) - GANTES (Marquis de) - VASSE (Guillaume).
Reference : 000943
(1950)
1950 Paris, Nouvelles Éditions de la Toison d'or, 1950. In-12 (143 X 200 mm) broché ; 348 pages.
DEUXIÈME ÉDITION. UN des 150 EXEMPLAIRES numérotés sur vélin fort (n°125), seul tirage de LUXE (avec quelques exemplaires nominatifs). « Cette deuxième édition d'un livre devenu fort rare n'est pas identique à la première. Le marquis de Gantès, G. Vasse et L. de Lajarrige sont tous trois décédés. Les illustrations de Lajarrige ont été supprimées, les textes de Gantès et de Vasse expurgés de quelques passages devenus inutiles et M. de La Fuye a apporté des corrections à sa rédaction primitive. La carte des migrations a été mise à jour. » (Mouchon, 1170-71). « Cet ouvrage est LE grand classique sur la chasse des bécassines ; il donne la description, les moeurs et les migrations de cet oiseau. Suivent la technique de chasse, la description des marais et la chasse de la bécassine en plusieurs régions. Figures et photographies dans le texte. » (Kaps, 241). Exemplaire non coupé, en PARFAIT ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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[GAVARNI] - GAVARNI (Paul) [Pseudonyme de Sulpice-Guillaume CHEVALIER].
Reference : 001058
(1846)
1846 Paris, Hetzel, 1846-48. Quatre volumes grand in-8 (272 X 192 mm) toile maroquinée vert kaki à grain long orné de plaque et fers dorés, dos lisse orné, tranches dorées (Reliure de l'éditeur). Teinte du dos uniformément virée en teinte havane, petites décolorations sur les plats, rousseurs claires très éparses, plus marquées sur les trois premiers feuillets du troisième volume.
PREMIER TIRAGE de ce choix réalisé par le dessinateur, aquarelliste et lithographe français GAVARNI (1804-1866), observateur moqueur, parfois amer, de la société parisienne sous Louis-Philippe et le Second Empire. Ce choix de lithographies, intitulé "ÉTUDES CONTEMPORAINES", est constitué de 12 SÉRIES, chacune précédée d'une notice de trois pages rédigée par Théophile Gautier, Laurent-Jan, Lireux, Léon Gozlan, A. Barthet, A. de Soubiran & P.-J. Stahl. Ouvrage contenant un FRONTISPICE d'après Lorentz représentant Gavarni de dos dessinant ses types avec une plume d'oie et 320 PLANCHES gravées sur bois, toutes légendées. Les titres spéciaux des séries du premier volume portent la date de « 1845 ». VOLUME 1 : "Les Enfants terribles" (39 planches) ; "Traduction en langue vulgaire" (5 planches) ; "Les Lorettes" (25 planches) ; "Les Actrices" (11 planches). VOLUME 2 : "Fourberies de femmes en matière de sentiment" (48 planches) ; "Clichy" (19 planches) ; "Paris le soir" (13 planches). VOLUME 3 : "Le Carnaval à Paris" (23 planches) ; "Paris le matin" (10 planches) ; "Les Étudiants de Paris" (47 planches). VOLUME 4 : "La Vie de jeune homme" (30 planches) ; "Les Débardeurs" (50 planches). BEL EXEMPLAIRE, FRAIS et COMPLET de toutes les pièces requises, conservé dans son RAVISSANT CARTONNAGE ÉDITEUR DÉCORÉ, aux tranches dorées bien lisses, condition peu commune. (Vicaire, III, 953-54-55 - Carteret, III, 260). NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Paris, Georges Fall, 1959. In-folio - 34,5 x 43 cm. Ouvrage en feuilles, sous chemise cartonnée bleue à lacets et rabats, 1er plat titré. Complet de ses 16 planches hors texte en noir signées dans la planche. Tirage limité à 80 exemplaires numérotés. Signature autographe de l'artiste à la justification.
Défauts mineurs sur les couvertures, sinon bon exemplaire. - Clients Livre Rare Book : Les frais postaux indiqués sont ceux pour la France métropolitaine et la Corse, pour les autres destinations, merci de contacter la librairie pour connaître le montant des frais d'expédition, merci de votre compréhension. Livre Rare Book Customers : The shipping fees indicated are only for France, if you want international shipping please contact us before placing your order, thank you for your understanding. - Frais de port : -Colissimo France 11 € -Colissimo International (Union Européenne + Suisse : 23 €) (Reste du Monde : 55 €)
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1781 Genève, Pellet, 1781. Dix volumes in-8 (130 X 207 mm) basane fauve marbrée, dos lisse orné à la grotesque de motifs dorés, pièces de titre et de tomaison grenat et vert, coupes ornées d'une guirlande dorée, coiffes filetées, tranches jaspées (reliure de l'époque). Tome I : portrait, XVI pages de faux-titre, titre, avertissement et table, 348 pages, (1) f. d'errata, (2) tableaux dépliants ; Tome II : frontispice, XII pages de faux-titre, titre et table, 378 pages, (1) f. d'errata, (4) tableaux dépliants ; Tome III : frontispice, VII pages de faux-titre, titre et table, 372 pages, (1) f. d'errata ; Tome IV : frontispice, XII pages de faux-titre, titre et table, 308 pages, (1) f. d'errata, (3) tableaux dépliants ; Tome V : frontispice, VII pages de faux-titre, titre et table, 259 pages, (1) f. d'errata, (1) tableau dépliant ; Tome VI : frontispice, XII pages de faux-titre, titre et table, 308 pages, (1) f. d'errata ; Tome VII : frontispice, XVI pages de faux-titre, titre et table, 359 pages, (1) page d'errata, (5) tableaux dépliants ; Tome VIII : frontispice, XII pages de faux-titre, titre et table, 352 pages ; Tome IX : frontispice, VIII pages de faux-titre, titre et table, 262 pages, (1) f. blanc, (1) f. d'errata, (9) tableaux dépliants ; Tome X : frontispice, V pages de faux-titre, titre et table, 348 pages, (1) f. d'errata. Quelques petites restaurations à la reliure.
TROISIÈME ÉDITION. C'est l'édition définitive de l'un des ouvrages clefs de la crise de l'Ancien Régime. Elle est illustrée d'un PORTRAIT de l'auteur d'après Cochin, par De Launay, de NEUF FIGURES gravées hors-texte d'après MOREAU LE JEUNE et placées en frontispice ainsi que de 24 TABLEAUX dépliants, qu'on trouve généralement insérés dans l'atlas. MANQUE L'ATLAS au format in-quarto qui contient 50 cartes. L'"Histoire des deux Indes" de l'abbé Raynal, ouvrage auquel DIDEROT pris une large part aux côtés d'Holbach, de Naigeon, et de nombreuses autres figures de la philosophie et des sciences, fut mis à l'index dès sa première publication en 1770. Cet ouvrage est à la fois une histoire des explorations et des installations commerciales européennes dans le monde et une dénonciation parfois violente de l'esclavage et de l'exploitation des colonies par les métropoles. Les emprunts aux mémoires administratifs et aux traités antérieurs alternent avec des morceaux d'éloquence révolutionnaire, souvent dus à la plume de Diderot. S'attaquant également aux institutions religieuses, au despotisme monarchique et à l'intolérance, l'"Histoire des deux Indes" constitue un VÉRITABLE BRÛLOT PHILOSOPHIQUE. Exemplaire en BEL ÉTAT, en reliure d'époque au dos décoratif. (Michel Delon, "En français dans le texte", 166 - Sabin, 68081 - Mahérault, "L'Oeuvre de Moreau le jeune", n°237). NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque. A Paris, Imprimerie Antoine-Urbain Coustelier, 1723. 1 volume petit in-8 de (3) ff., 184 pp., (2) ff. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs finement orné de même, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 157 x 98 mm.
Première édition complète. L’exemplaire relié en maroquin strictement de l’époque des Œuvres de Guillaume Coquillart (1452-1510), lecteur de François Villon dont Jean-Paul Barbier écrit à propos d’une édition rare : « Un des volumes poétiques les plus précieux qui soient ». « Guillaume Coquillart brode avec une verve très débridée et nous a tracé ainsi un tableau de la vie bourgeoise et galante de son temps qui est riche en caricatures alertement dessinées. Coquillart a visiblement imité Villon et lui a pris les caractères les plus extérieurs de son style ». « Auteur comique important dans sa jeunesse, Guillaume Coquillart mourut en 1510, personnage considérable et considéré de Reims. Son œuvre théâtrale même semblerait avoir ajouté à son autorité. La production de Guillaume Coquillart valut à son auteur la renommée auprès du public et des écrivains. Ainsi est-il cité par Clément Marot aux côtés de Villon, Jean Molinet et Jean Le Maire. Autre preuve, peut-être, de cette influence : la composition des Droits nouveaulx establis sur les femmes, imitation des Droitz nouveaulx. » Guillaume Coquillart descend d’une famille versée dans le droit, occupée des affaires municipales (d’autres Coquillart figurent dans les archives de la ville) qui compte, avec son père, un traducteur, poète à l’occasion. Il naquit vers 1452. En 1477, il est reçu bachelier en droit canon à Paris. C’est dans ces années d’études qu’il convient de situer la plus grande partie de son œuvre, une œuvre de théâtre comique surtout. Le Plaidoié et l’Enqueste d’entre la Simple et la Rusee sont les deux parties d’un même procès parodique, dont l’enjeu est un jeune homme, le Mignon, que se disputent deux femmes. Ces deux pièces furent écrites pour le carnaval de 1478 et 1479. De la même veine sont les Droitz nouveaulx (1480). Il ne s’agit plus d’un texte dramatique, mais d’un divertissement. Usant d’un code scabreux, l’auteur y résout des cas parfois proches de ceux des Arrêts d’amour de Martial d’Auvergne. C’est à la même période (vers 1480) qu’appartient le Monologue Coquillard ou de la botte de foin. Cette fois, il n’y a pas de procès et aucun comique d’inspiration juridique. Un jeune amoureux vantard et élégant vient débiter sur scène sa déconvenue : le mari de sa maîtresse rentré à l’improviste, il a dû passer la nuit au grenier, caché sous une botte de foin. Il est considéré comme l’inventeur du monologue théâtral. La critique moderne s’intéresse beaucoup à Coquillart, ainsi qu’en témoignent les essais suivants : . Balsamo, Jean, « Galliot du Pré, éditeur de Guillaume Coquillart », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 95-112. . Bernard, J.-M., « Guillaume Coquillard, la poésie bourgeoise au XVe siècle », Revue critique des idées et des livres, 22, pp.429-442. . Chevalier, Jean-Frédéric, éd., Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, 197 pp. . Dérens, Jean, La vie et les œuvres de Guillaume Coquillart, diplôme d'archiviste paléographe, École nationale des chartes, Paris, 1967. - Résumé dans Positions des thèses de l'École des chartes, 1967, pp. 17-20. Thèse consultable aux Archives nationales à Paris sous la cote AB XXVIII 408. . d'Héricault, C., « Un poète bourgeois au XVe siècle, Guillaume Coquillart », Revue des Deux- Mondes, 7, pp. 970-1000; 8, pp. 508-537. . Freeman, Michael, « Guillaume Coquillart ou l'envers de la sagesse », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 11-26. . Koopmans, Jelle, « Esthétique du monologue : l'art de Coquillart et compagnie », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 27-44, etc… Cette édition est la plus correcte de toutes celles qui aient été faires des œuvres de Coquillart. (Viollet-le-Duc). Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque.
Isaac Lemaistre de Sacy; Guillaume-Nicolas Desprez; Pierre-Guillaume Cavelier; Karl Audran; Lubin Baugin;
Reference : 19126
A Paris, chez Guillaume Desprez, imprimeur ordin. du Roi & du clergé de France ; Pierre-Guillaume Cavelier libraire : rue S. Jacques à S. Prosper & aux Trois Vertus. M. DCCL. Avec approbations, & privilege du Roi, 1750, LVI-563-[4-1 bl.] p., [5] f. de pl. : ill. ; in-8 veau epoque,.Page de titre manquante,reliure tres frottée,coins un peu émoussés, petit manque en queue, sinon bon exemplaire
En tête : dédicace à Anne Marie Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier ; avertissement ; table ; "Préparation à la messe" (Ps. 83) ; "Action de graces après la messe" (Ps. XXII et CL) ; ordinaire de la messe en français et en latin. En fin : litanies de Jésus-Christ, du Saint-Sacrement, de la Vierge, en français.Approbation (Paris, 1er février 1662 et 8 mars 1662). Privilège d'ensemble du 16 juillet 1745, incluant "l'Imitation... par [Saci] sous le nom de De Beuil", octroyé à Guillaume-Nicolas Desprez, cédé pour moitié à Pierre-Guillaume Cavelier, le 17 juillet 1745.Version d'Isaac Lemaistre de Sacy.Sig. a-c8, d4, A-Z8, Aa-Mm8, Nn4.Marque à la Foi au titre.Les planches sont des copies de celles des éditions précédentes, gravées par Karl Audran d'après Lubin Baugin pour le frontispice et les planches I, III, IV, et par Abraham Bosse d'après Philippe de Champaigne pour le livre II. Le frontispice signé "Lucas" est repris de l'édition de 1725, dont il a conservé l'adresse gravée ("A Paris chez [Guillaume II] Desprez et [Jean] Desessartz. MDCCXXV").Description : LVI-563-[4-1 bl.] p., [5] f. de pl. : ill. ; in-8 Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
L’édition originale de La République des Turcs de Guillaume Postel, « l’un des ouvrages les mieux documentés sur la société ottomane à la Renaissance ». Poitiers, Enguibert de Marnef, 1560. 3 parties en 1 volume petit in-4 de : I/ (1) f.bl., (4) ff., 127 pp., (1) p.bl. ; II/ 57 pp., (3) pp.bl. ; III/ (4) ff., 90 pp., (1) f.bl., suite de 56 gravures à pleine page numérotées (sur 57) reliée à la suite, (1) f.bl. Relié en plein veau brun granité de l’époque, triple filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs finement orné, coupes décorées, tranches rouges. Reliure du XVIIIe siècle. 205 x 146 mm.
Rare édition originale de ces trois livres connus sous le titre général de « La République des Turcs », composés par l'orientaliste Guillaume Postel (1510-1581). Brunet, IV, 839 ; Graesse, Trésor de livres rares, 424 ; Fairfax Murray, French, n°454 (pour la seconde édition). Il s’agit de « l’un des ouvrages les mieux documentés sur la société ottomane à la Renaissance » (M. Bertaud, Les Grandes Peurs, II, p. 295). « Guillaume Postel (1505-1581) est l’un des hommes les plus savants de son époque et un visionnaire célèbre. Son ardeur pour l’étude était fort grande ; mais la misère le contraignit à quitter son pays pour aller chercher des moyens d’existence […] Il fut heureux d’accompagner à Constantinople La Forest, envoyé en Turquie pour négocier quelques affaires… Postel publia bientôt après un alphabet en douze langues et quelques autres ouvrages. François Ier l’avait nommé en 1539 professeur de mathématiques et de langues orientales au Collège royal ; mais enveloppé dans la disgrâce du chancelier Poyet, il quitta la France. Postel se trouvait à Rome vers 1554, lorsqu’il y connut Ignace de Loyola et il voulut alors entrer dans la Compagnie de Jésus. Après deux ans de noviciat il fut chassé de l’ordre par Ignace de Loyola. Les écrits dans lesquels Postel exposait ses idées mystiques le firent mettre en prison ; il s’échappa, et alla à Venise, où d’autres dangers l’attendaient. Dénoncé à l’Inquisition, il se constitua lui-même prisonnier et fut mis en liberté par le tribunal. Les nombreux écrivains qui se sont occupés de Postel sont loin d’être d’accord sur les événements de sa vie à partir de cette époque. Le seizième siècle prisa très haut le vaste savoir de Guillaume Postel, considéré par François Ier et la reine de Navarre comme un prodige d’érudition. Son entretien était recherché des plus grands seigneurs, tels que les cardinaux de Tournon, de Lorraine et d’Armagnac. On assure que quand il enseignait à Paris dans le collège des Lombards, il attirait une si grande foule d’auditeurs, que comme la grande salle du collège ne pouvait les contenir, il les faisait descendre dans la cour et leur parlait de la fenêtre. Quelque opinion que l’on se forme des sentiments exprimés par Postel dans ses nombreux ouvrages, il est juste de remarquer que tous les historiens rendent hommage à la pureté de ses mœurs, à la sagesse de sa conduite et à l’aménité de son caractère. » (Biographie générale, XL, 879-885). « Plusieurs attributs conviennent au nom de Guillaume Postel. Ce fut un voyageur ; un savant, que François Ier nomma parmi les lecteurs royaux comme professeur de langues orientales ; un visionnaire aussi, rêvant de ramener tous les hommes à la loi chrétienne, sous l’autorité du roi de France ». En 1536, les dons extraordinaires de Postel pour les langues lui valent de suivre en Turquie Jean de La Forest, ambassadeur de François Ier auprès du sultan Soliman II le Magnifique. Le Levant est une révélation, Postel en goûte l’art de vivre, y apprend l’arabe et conçoit le dessein de convertir les musulmans à la religion chrétienne. Plus qu'une relation il s'agit d'un véritable rapport de mission, dont l'écriture commença a partir de 1538. « Le but de l’ouvrage est clairement exprimé dans l’épître dédicatoire au dauphin figurant au livre I : il est primordial que ce dauphin, ‘futur empereur de son pays’, puisse ‘en voyant l’histoire et l’image du plus grand état et Prince de l’Orient’ se rendre digne de posséder les biens de son ‘plus grand ennemi quant à la religion’. Il sera d’autant plus capable de ‘débiliter’ cet ennemi qu’il sera par le menu informé de ce qui se passe chez cette ‘force turquesque’. Postel prévient ainsi qu’il écrit ce qu’il a vu, comme témoin de la puissance turque et de la grandeur de Soliman. Ce n’est pas la chronique d’un chrétien échappé d’Orient ; ce n’est pas non plus un récit de voyage plus ou moins romancé. C’est un rapport de mission. Et le scandale est là pour une opinion française qui, depuis vingt ans, lit des propos bien différents sur cet empire d’Orient. » (C. Postel, Les écrits de Guillaume Postel, p. 94). Il s'agit des trois seuls livres imprimés par Enguilbert de Marnef en cette année 1560. Ils portent la marque de l'homme au miroir sur les feuillets de titre. Cette œuvre formera l'une des références de l'Essai sur l'origine des langues de Jean-Jacques Rousseau. “Postel's work on Ottoman Empire ... represents the fruition of his experiences in the East and his appreciation of Islam” (Atabey, 977). Se trouve reliée in-fine une suite de 56 superbes gravures à l’eau-forte légèrement postérieures, représentant les costumes du levant, numérotées 1 à 56 (manque la n°17). Elles s’apparentent à celles de Nicolay dans son livre « Livre des Navigations et pérégrinations orientales » publié dans ce format en 1576. Très bel exemplaire de ce livre estimé et rare, conservé dans son élégante reliure du XVIIIe siècle.
Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. Paris, Imprimerie de Madame Huzard, Janvier 1821. In-folio oblong de (28) pp. et 12 planches numérotées. Rares rousseurs sur les planches. Plein maroquin vert à grain long, plats ornés d’une dentelle droite en encadrement, armes au centre surmontant la mention frappée en lettres d’or «Atlas d’Instruments Aratoires», dos lisse orné, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 275 mm. x 417 mm.
Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. La mise au point de sa «Charrue à la Guillaume» améliora la productivité agricole française à la veille de la révolution industrielle et permit par là même le premier exode rural qui fournit les ouvriers de l’industrie nationale. «Cet ouvrage, que M. Guillaume dédie à MM. les cultivateurs, est le fruit de son amour pour le premier et le plus utile des arts, et de son zèle ardent pour sa prospérité. Fils de cultivateur, il résolut de se consacrer entièrement au perfectionnement des instrumens aratoires connus, et à l’invention de quelques autres dont il sentit le besoin et l’utilité pour l’agriculture. Il présenta au concours de la Société central d’Agriculture du département de la Seine, une charrue qu’il avait perfectionnée dans toutes ses parties, et particulièrement en ce qui regarde le soc, le versoir et la ligne de tirage. Le 5 avril 1807, cette charrue fut couronnée, et la Société décerna à son auteur une médaille d’or et un prix de 3000 francs. Cet instrument fut considéré principalement sous le rapport le plus important, le ligne de tirage, comme le meilleur non seulement de ceux qui avaient été envoyés au concours, mais encore de tous ceux qui avaient été connus et mis en usage jusqu’à ce jour. Depuis, on en a parlé avec distinction, dans plusieurs ouvrages, sous le nom de charrue à la Guillaume. Dans cet ouvrage, il a réuni la collection de toutes les machines et outils qu’il a inventés dans le seul but de contribuer à rendre la culture des terres plus parfaites, plus économique, plus facile, et conséquemment plus agréable. Il a cherché par tout à joindre la solidité à la simplicité.» Le volume, orné de 12 estampes à pleine page, décrit la Charrue à la Guillaume, celle dite «Tourne-oreille», «l’Araire perfectionnée, la Houe à Cheval, la Charrue à deux et quatre raies, le Ratissoire de jardinier, la Herse triangulaire, l’Extirpateur, le Scarificateur, le Brise-Mottes, la Hache paille, le Ratissoire à cheval, le Coupe-Racines, le Moulin à bras, la batterie à battre toutes sortes de grains, le rouleau cannelé pour battre le bled». Exemplaire imprimé sur grand papier vélin relié en maroquin vert de l’époque aux armes du Tsar Alexandre Ier, Paulowitz, petit-fils de Catherine II, empereur de toutes les Russies, né en 1777, mort en décembre 1825 à Taganroy.
Paris, Josse Bade, 1532 In-folio de (8), CLXXVIII ff. - (4), LXX ff., veau brun, plats entièrement ornés d'un décor estampé à froid, dos à six nerfs, fermoirs (reliure de l'époque).
"Précieuse édition donnée par Josse Bade ; elle offre, à la même date, la réunion des deux parties des Annotations sur les Pandectes. ""Ce livre était le fondement de la science juridique… Peut-être est-ce la première œuvre de philologue que nous ayons eue en France ; elle est à coup sûr un modèle de critique philologique…"" (Plattard, Guillaume Budé et les origines de l'humanisme en France). Une vision encyclopédique. Guillaume Budé n'expose pas seulement ses recherches, il explore, pour ainsi dire, devant son lecteur et en sa compagnie. Ses travaux ne veulent négliger aucune voie, fût-elle digressive. ""Dans son mouvement, le commentateur, tel que le conçoit Budé, élargit sans cesse le champ de son enquête, et il est légitime par là de parler d'encyclopédie"" (Tous les savoirs du monde, 164-180). Le Maître de la Librairie du Roy. Issu d'une grande famille de fonctionnaires royaux anoblie par Charles VI, Guillaume Budé nait à Paris le 26 janvier 1468. Son père, Jean Budé, conseiller du roi, est un lettré et un bibliophile, possesseur d'une riche bibliothèque. Après des études de droit civil, son fils assumera les charges de notaire et secrétaire du roi. Dès le début du règne de François Ier, Guillaume Budé se rapprochera de la cour royale pour y plaider la cause des belles-lettres et de la philologie. Il militera pour la création d'un collège où seraient enseignées les langues de l'antiquité, le latin, le grec, l'hébreu : c'est le futur Collège de France, fondé en 1530 par François Ier. Guillaume Budé porta le titre de ""Maître de la Librairie du Roy"". Il fut lié avec Thomas More, Bembo, Etienne Dolet, Rabelais et surtout Erasme qui écrivit, après une querelle littéraire, ""Je ne suis point réconcilié avec Budé ; je n'ai jamais cessé de l'aimer."" Relié avec : MACROBE. In Somnium Scipionis M. Tulli Ciceronis libri duo, et saturnaliorum libri VII. Cum scholii & indicibus Ascensianis. Addito libello argutissimo Censorini de die Natali, subsequente eiusdem indice. Paris, Josse Bade, 1524. (6), [IV ff. de dédicace qui manquent], CXII, IX, (I) ff. Très belle édition de l'œuvre principale de Macrobe. Elle est illustrée d'un grand bois (93 x 146 mm) représentant 3 astronomes au travail, d'une suite de 10 vignettes de style vénitien, plusieurs fois répétées ; l'une d'elles montre un joueur d'orgue et un joueur de vièle (44 x 70). Au f° XXVIII, une mappemonde d'après le bois de l'édition de Venise, 1500. Le Commentaire au Songe de Scipion est d'une importance singulière : Scipion Emilien, alors jeune commandant lors de la Troisième Guerre punique, rêve qu'il s'élève vers les régions célestes, où il est accueilli par ses deux aïeuls Scipion l'Africain et Paul Émile. Ils lui montrent et lui expliquent le mécanisme du cosmos et le principe de l'immortalité de l'âme. Très bel exemplaire, entièrement réglé, en reliure d'époque décorée. Renouard, Bibliographie des impressions et des œuvres de Josse Badius Ascensius, II, p. 231, A7 et p. 232, B3 (pour les œuvres de Budé). III, p. 55, 3 (pour Macrobe). - Mortimer-Harvard, French Sixteenth Century Books, n° 120 (pour la seconde partie des Annotations seulement). - Veyrin-Forrer, Bn, Cat. de l'exposition Guillaume Budé, 1968. - Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, 242-243. - Plattard, Guillaume Budé et les origines de l'humanisme en France, 17-19."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
, , [1774 ca]. Environ 300 pièces manuscrites reliées en 1 fort volume in-4, cartonnage brun, pièce de titre en maroquin rouge recueil divers, étiquette manuscrite à l'encre du temps sur le dos Chaos poétique 1774 (reliure de l'époque).
Guillaume Vassé : Chronique d’un Chansonnier Épicurien et de son Salon LittéraireUn salon littéraire animé au coeur du XVIIIe siècle.Guillaume Vassé, poète et chansonnier parisien, était l’âme d’un salon littéraire réputé, situé rue du Temple, à l’angle de la rue de Vendôme, dans les dernières années du règne de Louis XV. Ce cercle réunissait poètes, intellectuels et amateurs éclairés autour de lectures et de discussions animées. Parmi ses visiteurs, Madame Roland, célèbre égérie girondine, évoque dans ses mémoires un souvenir marquant de ces réunions, décrivant avec humour l’atmosphère à la fois simple et intellectuelle de ces assemblées. Le maître des lieux ouvrait les séances par la lecture de ses propres vers, souvent inspirés de la vie quotidienne et des personnalités présentes, comme ce poème dédié au petit sapajou d’une marquise.Un poète discret mais influent.Né à Paris le 14 mars 1721 et décédé en 1779, Guillaume Vassé publia peu d’oeuvres : deux opuscules, Ma Rhapsodie (ou ma Réponse) et Les Curricades, ainsi que plusieurs pièces insérées dans le Mercure de France et le Journal de Verdun. Son talent, bien que peu reconnu dans les grandes anthologies, fut salué par ses contemporains. Sylvain Maréchal, dans son Dictionnaire des athées anciens et modernes, le qualifie de « poète épicurien » et cite son épitaphe ironique : « Ici gît l’égal d’Alexandre : Moi ! c’est-à-dire, un peu de cendre ».Vassé occupa également la fonction de secrétaire du marquis de Chauvelin, un proche de Louis XV, et figura parmi les souscripteurs de l’édition Racine de 1768. Ce lien avec l’aristocratie permit au chansonnier de côtoyer les cercles influents, tout en cultivant son indépendance d’esprit et son goût pour les sujets légers et satiriques.Un recueil poétique foisonnant.Le véritable trésor laissé par Guillaume Vassé est un recueil manuscrit unique, un « chaos poétique » où sont rassemblées une multitude de pièces versifiées, souvent inédites ou anonymes. Ce manuscrit, fruit des lectures et échanges de son salon, constitue un panorama vivant des « petits sujets » poétiques typiques du XVIIIe siècle.On y trouve une variété impressionnante de formes littéraires et de thèmes :Épigrammes, satires, odes anacréontiques, pastorales, dialogues ; Fables, acrostiches, impromptus, contes légers ; Poèmes de circonstance, étrennes, chansons et épitaphes.Certaines œuvres notables incluent : Épitre à mon c... ; La pincette par Piron ; L’orange conte anacréontique ; Ode sur la guerre ; Mes tristes épîtres chagrines envoyées à M. le marquis de Chauvelin.Ce recueil reflète l’effervescence intellectuelle et artistique des salons littéraires du XVIIIe siècle, tout en offrant une vision intime des préoccupations, des plaisirs et des traits d’esprit de l’époque.Un héritage précieux.Bien que Guillaume Vassé reste peu connu en dehors de cercles spécialisés, son manuscrit représente une source inestimable pour comprendre l’univers des salons littéraires parisiens. Il témoigne d’une époque où l’art du verbe, l’esprit et l’épicurisme s’entremêlaient dans une quête de raffinement et de légèreté. Grâce à cette compilation unique, le chansonnier retrouve une place parmi les figures marquantes des « petits poètes » du siècle des Lumières, offrant un éclairage fascinant sur la vie culturelle et sociale de son temps.Sur Guillaume Vassé : Quérard X, 63 ; Conlon, XXVII, Ds 1062 ; Mémoires de Mme Roland avec une notice sur sa vie, des notes et des éclaircissements historiques par MM. Berville et Barrière (Paris, Baudoin fils, 1820, Tome I, p. 149).
S.l., 1614 petit in-8, 8 pp., un f. vierge, demi-toile cerise (reliure moderne).
Sur la Paix de Sainte-Menehould.Une des nombreuses pièces burlesques mises sous le nom de maître Guillaume qui a réellement existé : Guillaume Marchand (1555-1624), connu sous le nom de maître Guillaume, était en effet le fils d'un apothicaire de Louviers et il devint le bouffon du roi Henri IV. On le décrit comme un personnage grotesque, extrêmement laid, vêtu d'une longue robe rouge et tenant un bâton à la main. Il vendait ses pamphlets sur le Pont-Neuf à Paris. On ne prête qu'aux riches, et beaucoup lui ont été attribuées ...SHF, Bourgeois & André, 2071. Cioranescu, XVII, 34 339. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 1614 petit in-8, [32] pp. mal chiffrées 33, demi-toile cerise (reliure moderne).
Une des nombreuses pièces burlesques mises sous le nom de maître Guillaume qui a réellement existé : Guillaume Marchand (1555-1624), connu sous le nom de maître Guillaume, était en effet le fils d'un apothicaire de Louviers et il devint le bouffon du roi Henri IV. On le décrit comme un personnage grotesque, extrêmement laid, vêtu d'une longue robe rouge et tenant un bâton à la main. Il vendait ses pamphlets sur le Pont-Neuf à Paris. On ne prête qu'aux riches, et beaucoup lui ont été attribuées ...SHF, Bourgeois & André, 2042. Cioranescu, XVII, 34 341. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, imprimerie de Madame Huzard, janvier 1821, in-folio, [1] feuillet de titre, [2] pages de texte et 12 planches sur cuivre, avec autant de feuillets explicatifs, Oblong, maroquin olive du Levant, dos lisse et fleuronné, dentelle en encadrement des plats, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées, Première livraison, en édition originale, de cet atlas d'ingénierie agricole. Il a été publié, en tout, 26 planches, "inventé(es), dessiné(es) et gravé(es)" par Guillaume. Guillaume, dont la charrue "à la Guillaume" fut couronnée par la Société Centrale d'Agriculture du département de la Seine, développa de nombreuses machines et instruments agricoles. Il les présente, en texte et en image, dans la présente publication : charrue à la guillaume, charrue dite Tourne-oreille, charrue sans roue dite araire, charrue à deux raies, charrue à quatre raies binette, hoüe à cheval, extirpateur, herse triangulaire, scarificateur, hache paille, moulin à bras, coupe-racines, et surtout en fin de volume le plan d'une batterie propre à battre toutes sortes de grains. Exemplaire aux armes de Maximilien Ier, roi de Bavière, (fuselé en bande d'azur et d'argent, chargé en coeur d'un écusson de gueules, à une épée d'argent garnie d'or passée en sautoir avec un sceptre d'or, le tout surmonté d'une couronne royale du même). Au moins deux exemplaires des Instrumens de Guillaume semblent avoir été reliés de même et porter des armes de princes, soit celui du château de Chantilly, frappé du fer du duc de Bourbon, et l'exemplaire cité dans l'OHR (pl. 2552, fer n° 6), aux armes de Louis-Antoine d'Artois, duc d'Angoulême : il s'agit vraisemblablement d'exemplaires de présentation. Lacune centrale à un feuillet, avec perte de texte, tache d'encre en marge de la dernière planche, sans atteinte à la gravure, rousseurs et mouillures claires. Quérard III, 533 (ne connaît que la première livraison). Couverture rigide
Bon [1] feuillet de titre, [2]
[Librairie Académique Didier] - MICHAUD [ Louis-Gabriel, 1773-1858 ] et POUJOULAT [ Jean-Joseph François, 1808-1880 ] (notes) ; Gaspard et Guillaume de Saulx Tavannes ; Bertrand de Salignac ; Gaspard de Colligny ; de La Chastre ; Guillaume de Rochechouart ; Achille Gamon, Jean Philippi
Reference : 51428
(1866)
Nouvelle éd. ornée portraits gravés sur acier, 1 vol. in-4 br., Nouvelle collection des mémoires relatifs à l'Histoire de France, depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, Librairie Académique Didier et Cie, Libraires-éditeurs, Paris, 1866, 641 pp. Titre complet de la collection : Nouvelle collection des mémoires relatifs à l'Histoire de France, depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, précédés de notices biographiques et littéraires sur chaque auteur des mémoires et accompagnés d'éclaircissements historiques par MM. Michaud et Poujoulat. Rappel de la liste des mémoires contenus dans ce tome : Gaspard et Guillaume de Saulx Tavannes - Mémoires (1515-1595) ; Bertrand de Salignac - Le siège de Metz par l’Empereur Charles-Quint en 1552 ; Gaspar de Colligny - Discours où sont sommairement contenues les choses qui se sont passées durant le siège de Saint-Quentin en 1557 ; de La Chastre - Mémoire du voyage du duc de Guise en Italie, etc. (1556-1557) ; Guillaume de Rochechouart [ maître d'hôtel de Charles IX] - Mémoires (1497-1558) ; Achille Gamon, Jean Philippi - Mémoires.
Etat satisfaisant (des rousseurs, exempl. encore non-coupé) pour ce tome de la remarquable collection publiée par le libraire monarchiste Louis-Gabriel Michaud. Pour ce travail, publié initialement en 1836-1839 en 39 volume (chez l'Edit. du commentaire analytique du Code civil), il fut assisté par son collaborateur Joseph-François Michaud. Ce dernier, historien, journaliste au journal l'Union et homme politique légitimiste, fut député de son département de naissance, les Bouches-du-Rhône de 1848 à 1851.
"L'Histoire du Stadhouderat depuis son origine jusqu'à présent" (History of the Stadtholderate from its origins to the present) est un sujet qui traite de l'institution politique du Stadhouderat dans les Pays-Bas et leur histoire. Le Stadhouderat était une fonction politique importante aux Pays-Bas au cours de différentes périodes, en particulier pendant la République néerlandaise (1581-1795). Le Stadhouder (ou stathouder en néerlandais) était un représentant du pouvoir exécutif dans certaines provinces des Pays-Bas. Il était souvent choisi dans la famille d'Orange-Nassau et exerçait des fonctions similaires à celles d'un chef d'État dans les provinces qui le reconnaissaient en tant que tel. La fonction de Stadhouder n'était pas héréditaire, mais elle est souvent restée dans la même lignée familiale en raison du prestige de la Maison d'Orange-Nassau. L'histoire du Stadhouderat est étroitement liée à l'histoire politique des Pays-Bas pendant la période de la République néerlandaise. Il y a eu plusieurs Stadhouders célèbres au cours de cette période, tels que Guillaume d'Orange (Guillaume le Taciturne), Maurice de Nassau, Frédéric-Henri d'Orange, Guillaume III d'Orange, et d'autres membres de la Maison d'Orange-Nassau. Cette institution a joué un rôle crucial dans l'histoire politique des Pays-Bas, notamment pendant la guerre d'indépendance néerlandaise contre l'Espagne, les conflits internes entre partisans des Orangistes et des Républicains, et les évolutions politiques du XVIIe et XVIIIe siècle. L'histoire du Stadhouderat est riche en événements politiques, conflits, et changements de pouvoir, ce qui en fait un sujet intéressant pour quiconque s'intéresse à l'histoire politique des Pays-Bas. Manifeste contre les Princes d'Orange par l'Abbé Raynal Volume in-12, 165x110, reliure plein veau époque, avec manques et accrocs, usagés, mais mérite une restauration. bon état intérieur, complet, 246 pages, table des matières. Raynal Abbé Guillaume. Histoire du Stadhouderat depuis son origine jusqu'à présent. "L'Histoire du Stadhouderat depuis son origine jusqu'à présent" (History of the Stadtholderate from its origins to the present) est un sujet qui traite de l'institution politique du Stadhouderat dans les Pays-Bas et leur histoire. Le Stadhouderat était une fonction politique importante aux Pays-Bas au cours de différentes périodes, en particulier pendant la République néerlandaise (1581-1795). Le Stadhouder (ou stathouder en néerlandais) était un représentant du pouvoir exécutif dans certaines provinces des Pays-Bas. Il était souvent choisi dans la famille d'Orange-Nassau et exerçait des fonctions similaires à celles d'un chef d'État dans les provinces qui le reconnaissaient en tant que tel. La fonction de Stadhouder n'était pas héréditaire, mais elle est souvent restée dans la même lignée familiale en raison du prestige de la Maison d'Orange-Nassau. L'histoire du Stadhouderat est étroitement liée à l'histoire politique des Pays-Bas pendant la période de la République néerlandaise. Il y a eu plusieurs Stadhouders célèbres au cours de cette période, tels que Guillaume d'Orange (Guillaume le Taciturne), Maurice de Nassau, Frédéric-Henri d'Orange, Guillaume III d'Orange, et d'autres membres de la Maison d'Orange-Nassau. Cette institution a joué un rôle crucial dans l'histoire politique des Pays-Bas, notamment pendant la guerre d'indépendance néerlandaise contre l'Espagne, les conflits internes entre partisans des Orangistes et des Républicains, et les évolutions politiques du XVIIe et XVIIIe siècle. L'histoire du Stadhouderat est riche en événements politiques, conflits, et changements de pouvoir, ce qui en fait un sujet intéressant pour quiconque s'intéresse à l'histoire politique des Pays-Bas. Manifeste contre les Princes d'Orange par l'Abbé Raynal Volume in-12, 165x110, reliure plein veau époque, avec manques et accrocs, usagés, mais mérite une restauration. bon état intérieur, complet, 246 pages, table des matières. A la Haye MDCCXLVI ref/23/5
Paris, Dezauche, 1783. 502 x 648 mm.
Belle carte du Canada, dressée par Guillaume de l'Isle en 1703. Rare édition revue et augmentée par Jean-Claude Dezauche, successeur de Guillaume de l'Isle et de Philippe Buache, en 1783, année de la fondation des États-Unis. Lorsque Guillaume de l'Isle dresse cette carte en 1703, celle-ci devient l'une des plus remarquables cartes du Canada du début du XVIIIème siècle, et l'une des plus importantes du cartographe. C'est la première carte à donner une représentation correcte des cinq Grands Lacs, et c'est aussi la première sur laquelle figure la ville de Détroit, deux ans seulement après la fondation de cette ville par Cadillac. Guillaume de l'Isle utilisa les compte-rendus les plus récents transmis par les voyageurs français comme Jean-Baptiste-Louis Franquelin et Louis Jolliet, et les tout premiers missionnaires jésuites. La carte montre également la mythique Rivière Longue se jetant dans le Mississippi, citée pour la première fois par le baron de Lahontan en 1703. Elle est ornée d'un superbe cartouche de titre décoré des armoiries royales et de plusieurs personnages, comprenant des missionnaires et des natifs. En 1783, alors que les États-Unis viennent d'être fondés, Jean-Claude Dezauche publie une nouvelle édition revue et augmentée, après avoir modifié le titre original de Guillaume de l'Isle (Carte du Canada ou de la Nouvelle France et des découvertes qui y ont été faites). Cela en fait donc l'une des premières cartes imprimées à nommer les États-Unis, dont on voit ici la partie nord jusqu'au Maryland. Les États-Unis furent proclamés par le Traité de Paris signé le 3 septembre 1783, qui mettait un terme à la Guerre d'Indépendance et reconnaissait les treize États-Unis d'Amérique. Le Traité fut ratifié le 14 janvier 1784 par le Congrès de la Confédération et le 9 avril par le roi Georges III d'Angleterre ; l'échange des ratifications eut lieu le 12 mai 1784 à Paris. Dezauche a ajouté sous le titre une légende de 4 couleurs, correspondant aux nouvelles frontières : les régions délimitées en vert pour les États-Unis, en rouge pour les Anglais, en bleu pour les Français, et en jaune pour les Espagnols. Éminent cartographe et premier géographe du roi, Guillaume de l'Isle fut le premier à rétablir l'étendue exacte de la Méditerranée, et à rendre à la Californie sa forme correcte de péninsule. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Très légères piqûres dans les marges. Tooley, p. 21, 42 ; Kershaw, 315.