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‎BAUDELAIRE Charles‎

Reference : 1287456

‎Journaux intimes. Fusées. Mon coeur mis à nu. Carnet. Edition critique établie par Jacques Crépet et Georges Blin.‎

‎Paris: José Corti, 1949 in-8, 480 pages, bibliographie, index. Cartonnage d'édit. défraichi, mouillures passim.‎


‎Journaux intimes. Fusées. Mon coeur mis à nu. Carnet. Edition critique établie par Jacques Crépet et Georges Blin. (Paris: José Corti, 1949). [M.C.: littérature française, 19è siècle, Baudelaire]‎

EUR27.00 (€27.00 )

‎BAUDELAIRE Charles, CREPET Jacques‎

Reference : 1290707

‎Dessins de Baudelaire. Reproduits en fac-similé par D. Jacomet et Cie. Avec un avertissement et des notes de Jacques Crepet.‎

‎Paris: N. R. F., 1927 in-4, 78 pages n. c., 16 fac-similés. Broché, dos brisé et restauré, sinon bon état. Un des 300 exemplaires sur vélin pur fil Lafuma Navarre.‎


‎Dessins de Baudelaire. Reproduits en fac-similé par D. Jacomet et Cie. Avec un avertissement et des notes de Jacques Crepet. (Paris: N. R. F., 1927). [M.C.: littérature]‎

EUR300.00 (€300.00 )

‎Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 65117

(1859)

‎« Voilà un vieillard passionné avec qui il ne fait pas bon se brouiller» Lettre autographe signée à Poulet-Malassis à propos de Sainte-Beuve‎

‎Honfleur 28 février 1859 | 13.10 x 20.50 cm | 3 pages sur un feuillet remplié‎


‎Précieuse lettre autographe signée de Charles Baudelaire à Auguste Poulet-Malassis, éditeur des Fleurs du Mal, datée du 28 février 1859 et écrite à Honfleur. 64 lignes à l'encre noire, quelques passages soulignés, présentée sous une chemise en demi-maroquin noir moderne. Baudelaire semble obsédé par «?l'affaire Sainte-Beuve/Babou?». Il s'agit d'une des innombrables querelles qui suivirent le procès des Fleurs du Mal, dans laquelle l'écrivain Hippolyte Babou accuse Sainte-Beuve de ne pas avoir pris la défense de Baudelaire lors du procès. Des passages de cette lettre furent cités par Marcel Proust dans son célèbre Contre Sainte-Beuve, déplorant la lâcheté de Sainte-Beuve dans l'affaire du procès des Fleurs du Mal et l'attachement immérité que Baudelaire portait à l'écrivain. * Le poète écrit à son éditeur de Honfleur, où il s'est retiré depuis janvier auprès de sa mère, figure sacrée «?qui hante le cur et l'esprit de son fils?». La lettre est écrite huit jours après un autre rebondissement dans l'affaire du procès des Fleurs du mal. Baudelaire, en proie à des sentiments complexes, se confie à Malassis alors que le 20 janvier, son ami Hippolyte Babou avait attaqué Sainte-Beuve dans un article de La Revue française. Il l'accusait de ne pas avoir défendu Baudelaire lors du procès du recueil?: «?Il glorifiera Fanny [d'Ernest Feydeau], l'honnête homme, et gardera le silence sur Les Fleurs du Mal?» écrivit-il. Car malgré les prières de Baudelaire, Sainte-Beuve n'avait finalement jamais publié d'article défendant Les Fleurs du Mal. À la suite de cette attaque de Babou, Baudelaire reçut une «?lettre épouvantable?» de Sainte-Beuve?: «?Il paraît que le coup [...] avait frappé vivement [Sainte-Beuve]. Je dois lui rendre cette justice qu'il n'a pas cru que je puisse insinuer de telles choses à Babou?». Bien qu'indigné par de telles accusations, Sainte-Beuve n'en tint pas Baudelaire responsable. La virulence dont fait preuve Sainte Beuve étonne Baudelaire, qui déclare à Poulet-Malassis?: «?Décidément, voilà un vieillard passionné avec qui il ne fait pas bon se brouiller [...] Vous ne pouvez pas vous faire une idée de ce que c'est que la lettre de Sainte-Beuve. Il paraît que depuis douze ans il notait tous les signes de malveillance de Babou?». Baudelaire assiste, impuissant, à la querelle entre deux hommes estimés, et témoigne surtout de son attachement à Sainte-Beuve, qui est mis en danger par l'article de Babou?: «?Ou Babou a voulu m'être utile (ce qui implique un certain degré de stupidité), ou il a voulu me faire une niche; ou il a voulu, sans s'inquiéter de mes intérêts, poursuivre une rancune mystérieuse?». Baudelaire vouait en effet une admiration sans bornes à «?l'oncle Beuve?», sénateur, académicien et maître incontesté de la critique, dont l'avis faisait loi dans les cénacles littéraires parisiens. Il guettait depuis des années un encouragement officiel de Sainte-Beuve, qui aurait conforté sa carrière chancelante, entachée par le scandale des Fleurs du Mal. Le poète se trouve donc tiraillé entre sa vénération pour Sainte-Beuve et son amitié de longue date pour Hippolyte Babou qui, selon la légende, lui aurait suggéré le titre Les Fleurs du Mal. Il confie son désarroi à Poulet-Malassis?: «?Ce qu'il y avait de dangereux pour moi là-dedans, c'est que Babou avait l'air de me défendre contre quelqu'un qui m'a rendu une foule de services?». On peut se demander à quels services Baudelaire pouvait faire référence, sachant que Sainte-Beuve fit en somme assez peu pour sa carrière. Cette lettre fut citée dans le Contre Sainte-Beuve, célèbre et terrible réquisitoire de Marcel Proust publié à titre posthume en 1954. Proust y accuse Sainte-Beuve de méconnaître l'incontestable génie poétique de Baudelaire, et souligne sa lâcheté durant le procès des Fleurs du Mal. En effet, afin de protéger ses fonctions sénatoriales, Sainte-Beuve n'avait rien écrit en faveur de Baudelaire à l'exception d'un «?plan de défense dont l'avocat était autorisé à ‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 59356

(1864)

‎«L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise.» Lettre autographe signée adressée à sa mère par un Baudelaire crépusculaire‎

‎Biponti Dimanche matin 14 [août 1864] | 13.40 x 20.60 cm | 3 pages sur un feuillet remplié‎


‎Lettre autographe signée, en partie inédite, rédigée à l'encre noire, adressée à sa mère et datée du «?dimanche matin 14?». Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Ancienne collection Armand Godoy, n°188. Baudelaire crépusculaire?: «?L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise.?» Attiré par la promesse d'une glorieuse renommée, Baudelaire se rend en Belgique en avril 1864 pour quelques conférences et l'espoir d'une rencontre fructueuse avec les éditeurs des Misérables, Lacroix et Verboeckhoven. Ceux-ci ne se déplaceront pas, les conférences seront un échec et Baudelaire nourrira contre la «?Pauvre Belgique?» une rancur démesurée. Pourtant, malgré les multiples sollicitations de retour, le poète passera le reste de ses jours dans ce pays honni, menant une vie de bohème mélancolique. Hormis quelques courts séjours à Paris, Baudelaire ne rentrera en France que le 29 juin 1866 terrassé par une attaque cérébrale qui le laisse hémiplégique pour une dernière année d'agonie silencieuse en maison de santé. Rédigée seulement quelques mois après son arrivée à Bruxelles et ses premières déceptions, cette lettre laisse transparaître tous les principes de la mystérieuse haine passionnelle qui retiendra définitivement le poète en Belgique. Durant ses dernières années françaises, éreinté par le procès des Fleurs du Mal, humilié par le refus de sa candidature à l'Académie, orphelin littéraire après la faillite de Poulet-Malassis et auteur déshérité par la vente des droits de ses traductions à Michel Lévy, Baudelaire est surtout très affecté sentimentalement par la déchéance inéluctable de Jeanne Duval, son éternel amour, alors que s'est tarie sa passion pour la Présidente, dont la poétique perfection n'a pas résisté au prosaïsme de la possession physique. Aussi, le 24 avril 1864, décide-t-il de fuir ces «?amours décomposés?» dont il n'a su «?garder la forme et l'essence divine?». La Belgique, ce très jeune pays qui semble né d'une révolution romantique francophone contre le joug financier hollandais, s'offre fantasmatiquement aux yeux du poète comme le lieu d'une possible reconnaissance de sa propre modernité. Page vierge sur laquelle il voudrait imprimer la puissance de sa langue en affirmant son indépendance économique, le plat pays est un miroir sur lequel Baudelaire projette son puissant idéal mais qui lui renverra plus violemment encore le spleen de ses ultimes désillusions. Publiée dans la Revue de Paris de novembre 1917, amputée du délicat paragraphe sur ses lavements froids, cette lettre emblématique évoque tous les travaux poétiques, littéraires, artistiques et pamphlétaires de Baudelaire?: d'abord à travers la figure tutélaire et rassurante de l'éditeur des Fleurs du Mal, Poulet-Malassis?: «?Si je ne demeurais pas si loin de lui, je crois vraiment que je lui paierais une pension pour manger chez lui?»; puis par l'évocation concrète de la «?valeur vénale?» de ses Curiosités esthétiques?: «?tous ces articles que j'ai si douloureusement écrits sur la peinture et la poésie?». Baudelaire confie ensuite à sa mère les espoirs de publication de ses dernières traductions de Poe qui, à son grand dam, «?ne paraissent pas à L'Opinion, à la Vie Parisienne, au Monde illustré?». Il conclut enfin sur ses Lettres belges, dont Jules Hetzel lui fait annoncer qu'après négociation avec le Figaro, «?[s]es lettres sont acceptées avec joie?». Cependant, souligne littéralement Baudelaire, celles-ci sont «?à ne publier que quand je serai revenu en France?». Leitmotiv de sa correspondance belge, ce retour en France sans cesse imminent?: «?Décidément, je crois que j'irai à Paris jeudi?» et sans cesse repoussé («?je retarde mon voyage à Paris jusqu'à la fin du mois?», corrige-t-il, huit jours plus tard), semble exciter la férocité du poète contre ses nouveaux concitoyens auprès desquels il se plaît à répandre lui-même les pires rumeurs le concernant (espionnage, parricide, anthropophagie, pédérastie et ‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 62164

(1858)

‎«Tu sais cependant bien que ma destinée est mauvaise.» Lettre autographe signée adressée à sa mère‎

‎[Paris] 13 [juillet] 1858 (mal datée « juin ») | 13.30 x 20.60 cm | 2 pages sur un feuillet remplié‎


‎Lettre autographe signée de Charles Baudelaire, rédigée au crayon de papier, adressée à sa mère. Papier en-tête à tampon sec du Grand Hôtel Voltaire, Faubourg Saint-Germain. Adresse de Madame Aupick à Honfleur (Calvados) de la main de l'auteur ainsi que plusieurs tampons postaux en dates des 13 et 14 juillet 1858. Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Trace de sceau de cire avec initiales de Charles Baudelaire au crayon, probablement de la main de l'auteur. Un morceau de papier du second feuillet a été amputé, sans atteinte au texte. Cette lettre a été publiée pour la première fois dans la Revue de Paris le 15 septembre 1917. Ancienne collection Armand Godoy, n°102. Précieux document, témoignage d'un moment décisif de la vie du poète?: la réconciliation avec la désormais veuve Aupick, cette mère sacrée «?qui hante le cur et l'esprit de son fils?». * Baudelaire, victorieux, a surmonté l'obstacle que représentait l'encombrant beau-père, dont il a même souhaité la mort?: il est prêt à reprendre sa place auprès de sa mère dont il s'est souvent senti délaissé. Après le décès de son mari en avril 1857, cette dernière invite son fils à venir vivre à ses côtés dans sa «?maison-joujou?» de Honfleur. Cette lettre nous montre un Baudelaire en proie à des sentiments complexes?: déchiré entre son aspiration à un idéal fusionnel et son inexorable attraction vers le spleen. Pour le «?bas bohème?» (comme l'appellent les Goncourt) harcelé par les créanciers, Honfleur et l'attention exclusive de sa mère, sont les promesses de l'accomplissement de sa destinée poétique. C'est en ces termes que le poète fait part de cet espoir à ses amis, notamment Antoine Jaquotot (d'ailleurs cité à la fin de la lettre que nous proposons)?: «?Je veux décidément mener cette vie de retraite que mène un de mes amis, [...] qui, par la vie commune qu'il entretient avec sa mère a trouvé un repos d'esprit suffisant pour accomplir récemment une fort belle uvre et devenir célèbre d'un seul coup.?» (20 février 1858) «?Tu vas, dans peu de jours, recevoir le commencement de mon déménagement [...]. Ce seront d'abord des livres tu les rangeras proprement dans la chambre que tu me destines.?» Avec ses livres, il confie à sa mère le soin de lui composer un univers de création idéal. Mais en marge de ses promesses et espoirs d'une vie enfin paisible et sereine, Baudelaire laisse transparaître son attachement à sa vie de poète maudit?: «?Tu sais cependant bien que ma destinée est mauvaise.?» Au-delà de ses «?nouveaux embarras d'argent?» c'est bien son uvre qui le retient à la capitale?: «?Si mon premier morceau à la Revue contemporaine a été retardé, c'est uniquement parce que je l'ai voulu; j'ai voulu revoir, relire, recommencer et corriger.?» Le «?premier morceau?» évoqué par Baudelaire n'est autre «?De l'Idéal artificiel, le Haschisch?», premier texte des Paradis artificiels à venir (1860), qui ne paraîtra que dans le numéro du 30 septembre 1858 de la revue. Ce passage de la lettre, montrant l'acharnement perfectionniste de Baudelaire, rappelle la complexité tentaculaire des brouillons et épreuves du poète qui, jusqu'au dernier instant (jusque sur les premiers exemplaires de ses Fleurs du Mal, voir notre exemplaire), n'a de cesse de le corriger méticuleusement. En dépit de ses problèmes financiers, le poète corrige et modifie sans relâche, ne pouvant alors proposer qu'un nombre d'articles très restreint. Pourtant Baudelaire croit plus que jamais à son enrichissement par l'écriture et promet: «?Cette fois-ci je m'en tirerai à moi tout seul, sans emprunter un sol.?» Baudelaire ne quittera finalement Paris pour Honfleur qu'en janvier 1859 et n'y restera pas. Au bout de quelques semaines, il s'ennuiera de l'effervescence parisienne et surtout de Jeanne Duval qui le réclame?: il quitte sa mère pour son amante et regagne sa Babylone, inexorablement attiré par le spleen. Il n'effectuera alors plus que de brefs séjours à Honfleur jusqu'à son exil pour la ‎

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EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎Charles BAUDELAIRE - Victor HUGO‎

Reference : 68622

(1859)

‎Théophile Gautier. Notice littéraire précédée d'une lettre de Victor Hugo‎

‎Poulet Malassis & De Broise | Paris 1859 | 11.50 x 18 cm | relié‎


‎Édition originale, dont il n'a été tiré que 500 exemplaires. Portrait de Théophile Gautier gravé à l'eau forte par Emile Thérond en frontisipice. Importante lettre préface de Victor Hugo. Reliure en plein maroquin rouge, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris baudelairien de Renée Cortot encollé sur la première garde, couvertures conservées, tête dorée. Pâles rousseurs affectant les premiers et derniers feuillets, bel exemplaire parfaitement établi. Rare envoi autographe signé de Charles Baudelaire?: «?à mon ami Paul Meurice. Ch. Baudelaire.?» Un billet d'ex-dono autographe de Victor Hugo adressé à Paul Meurice à été joint à cet exemplaire par nos soins et monté sur onglet. Ce billet, qui ne fut sans doute jamais utilisé, avait été cependant préparé, avec quelques autres, par Victor Hugo pour offrir à son ami un exemplaire de ses uvres publiées à Paris, pendant son exil. Si l'histoire ne permit pas à Hugo d'adresser cet ouvrage à Meurice, ce billet d'envoi, jusqu'à lors non utilisé, ne pouvait être, selon nous, plus justement associé. Provenance?: Paul Meurice, puis Alfred et Renée Cortot. * Cette exceptionnelle dédicace manuscrite de Charles Baudelaire à Paul Meurice, véritable frère de substitution de Victor Hugo, porte le témoignage d'une rencontre littéraire unique entre deux des plus importants poètes français, Hugo et Baudelaire. Paul Meurice fut en effet l'intermédiaire indispensable entre le poète condamné et son illustre pair exilé, car demander à Victor Hugo d'associer leurs noms à cette élégie de Théophile Gautier fut une des grandes audaces de Charles Baudelaire et n'aurait sans doute eu aucune chance de se réaliser sans le précieux concours de Paul Meurice. Nègre de Dumas, auteur de Fanfan la Tulipe et des adaptations théâtrales de Victor Hugo, George Sand, Alexandre Dumas ou Théophile Gautier, Paul Meurice fut un écrivain de talent qui se tint dans l'ombre des grands artistes de son temps. Sa relation unique avec Victor Hugo lui conféra cependant un rôle déterminant dans l'histoire littéraire. Plus qu'un ami, Paul se substitua, avec Auguste Vacquerie, aux frères décédés de Victor Hugo?: «?j'ai perdu mes deux frères ; lui et vous, vous et lui, vous les remplacez ; seulement j'étais le cadet ; je suis devenu l'aîné, voilà toute la différence.?» C'est à ce frère de cur (dont il fut le témoin de mariage au côté d'Ingres et Dumas) que le poète en exil confia ses intérêts littéraires et financiers et c'est lui qu'il désignera, avec Auguste Vacquerie, comme exécuteur testamentaire. Après la mort du poète, Meurice fondera la maison Victor Hugo qui est, aujourd'hui encore, une des plus célèbres demeures-musées d'écrivain. En 1859, la maison de Paul est devenue l'antichambre parisienne du rocher anglo-normand de Victor Hugo, et Baudelaire s'adresse donc naturellement à cet ambassadeur officiel. Les deux hommes se connaissent assez peu mais partagent un ami commun, Théophile Gautier, avec lequel Meurice travailla dès 1842 à une adaptation de Falstaff. Il est donc l'intermédiaire idéal pour s'assurer la bienveillance de l'inaccessible Hugo. Baudelaire avait pourtant déjà brièvement rencontré Victor Hugo. à dix-neuf ans, il sollicita une entrevue avec le plus grand poète moderne, auquel il vouait un culte depuis l'enfance?: «?Je vous aime comme on aime un héros, un livre, comme on aime purement et sans intérêt toute belle chose.?». Déjà, il se rêvait en digne successeur, comme il lui avoue à demi-mot?: «?à dix-neuf ans eussiez-vous hésité à en écrire autant à [...] Chateaubriand par exemple?». Pour le jeune apprenti poète, Victor Hugo appartient au passé, et Baudelaire souhaitera rapidement s'affranchir de ce pesant modèle. Dès son premier ouvrage, Le Salon de 1845, l'iconoclaste Baudelaire éreinte son ancienne idole en déclarant la fin du Romantisme dont Hugo est le représentant absolu?: «?Voilà les dernières ruines de l'ancien romantisme [...] ‎

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‎ BAUDELAIRE (Charles) : ‎

Reference : E134

(1855)

‎Les fleurs du mal. Paris, Revue des Deux-Mondes, 1855. Deux volumes in-8, pagination continue, 1336 pp.[dont faux-titre, titre et table des matières] demi-veau brun, dos lisse orné de faux- nerfs dorés encadrés à froid, filets, palettes, titre et tomaison dorés (reliure de l’époque ; infimes accrocs au dos ; à l’intérieur, petits manques en marge supérieure (pp.719-722) ; rousseurs, rares et discrètes, en début et fin des volumes ; assez bel exemplaire). Détails sur la reliure : sont frappés sur les dos: le titre « Revue des Deux-Mondes », l’année « 1855 », le trimestre « 2 ». « 1. [2.] Partie » [du (1er avril) au 30 juin 1855]. ( tome X de la Nouvelle série). La coupure, arbitraire, est faite au 15 mai. ‎

‎ ÉDITION PRÉ-ORIGINALE de XVIII poèmes (pp.1079 à 1093) [NOTE1, in fine], dans lesquels Baudelaire décrit la misérable humanité soumise au Diable : « Sur l’oreiller du mal c’est Satan trismégiste » (I,9), « qui tient les fils qui nous remuent » (I,13) ; ainsi, « Chaque jour vers l’Enfer nous descendons d’un pas » (I,16), toujours en compagnie de Lucifer : « Sans cesse à mes côtés s’agite le Démon » (VI,1), tentateur refoulé avec ses promesses de Paradis artificiel(s) qui « Accoutume ma lèvre à des filtres infâmes » (VI,8). Par ailleurs, pur hasard, coïncidence, éditoriale, voire diabolique, on notera que la première page chiffrée du second volume est frappée du sceau du Malin: "666", nombre satanique par excellence, inspirateur des paradis artificiels, annonciateur des démêlés de Baudelaire avec la « Justice » des hommes ; par la justice « Divine », Baudelaire se sait condamné d’avance [NOTE 2] : « Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ? » (VIII, 31). Elucubrations fumeuses de ma part? Ce commentaire méphistophélique a déjà été étudié dans un texte au titre racoleur : Baudelaire’s Satanic Verses , par Jonathan D. CULLER, éminent professeur à la Cornell University [note3] . Jusqu’en 1855, seules quelques poésies éparses avaient été imprimées dans la presse ; dix ans auparavant, Baudelaire pensait donner à son recueil de poésies à venir, ce titre aussi provocateur que sulfureux: « Les Lesbiennes », projet aussitôt dénoncé… même par ses amis. Il fallut donc trouver autre chose : « Les Limbes » aussi furent très vite abandonnées. La « tradition attribue à Hippolyte Babou, écrivain et critique, la trouvaille du nouveau titre », au café Lemblin (ou Lamblin, au Palais Royal), après de longues palabres. Seulement voila : toute mystique entraîne le doute qui, lui-même, conduit à la révision… Bernard Delmay [note4] dénonce l’absence de documents probants et montre que « Les Fleurs du Mal » sont directement issues de la préface de Philippe de Chennevières aux poèmes d’Ernest Prarond ( Impressions et Pensées d’Albert. Paris, Michel Lévy, 1854), dans laquelle il dénonçait « les fleurs étiolées ou impures, d’un parfum affadissant ou malsain ». La paraphrase semble évidente. Ainsi donc disparaîtrait le malheureux Babou, dont c’est, de nos jours, le seul « titre » de gloire ! [NOTE 1] ce recueil est imprimé « à cheval » sur les cahiers 68 et 69 : - feuillet 68/8 [pp. (1079)-1080, titre et premier poème], - feuillets 69/1-7, le poème XVIII (et dernier) recto du septième feuillet (p.1093), le verso (p.1094) occupé par le début de la « chronique de la quinzaine). [NOTE 2] Perdu ! Baudelaire ne sera jamais mis à l’Index. Quoique… Un demi-siècle plus tard, en 1917, les démons de la Censure agitèrent le Vatican : le Saint-Office se pencha sur le cas de quelques auteurs sulfureux, décédés (Baudelaire, bien sûr, Barbey d’Aurevilly, Bloy, Huysmans, Verlaine) ou contemporains (Claudel, Mauriac et même le très catholique Francis Jammes) ; la procédure ne dura que dix ans et aboutit, après une lutte acharnée entre les pro- et les anti- condamnation, le 3 mai 1927, à la publication d’une « Instruction intitulée « De sensuali et de sensuali-mystico litterarum genere » [qui] ne mentionne aucun titre d’ouvrages, aucun nom d’auteur ». On y dénonce le côté immoral des œuvres [empreintes] d’une « sensualité maladive » sans fournir d’exemple » ; ce texte fut traduit dans quelques bulletins diocésains. (d’après Jean-Baptiste Amadieu, in L’année Baudelaire, Paris, Champion, 2018, hal.archives-ouvertes.fr) . [NOTE 3] Diacritics, , volume 28 n°3, 1998, pp. 86-100, publié par The Johns Hopkins University Press. [NOTE 4] in « persee.fr » (Littératures, 1987/ 16 / pp. 115-121) . B. Delmay : Deux notes sur Baudelaire (II-Les Fleurs du mal : Naissance d’un titre). ‎


‎ . Que penser de ces beaux découpages, montrant une fausse plaquette qui se termine joliment (p.1094), sur un fragment de texte, mieux encore, sur une césure (cf. note 1) , souvent richement reliés, quelquefois par des Maîtres ; parfois, le mal est moindre : on propose un tome X, seconde partie, débutant à la page (665)… Dans tous le cas, ce sont des « canards boiteux ». [NOTE 5] [ NOTE 5] Explications : un client pointilleux, quelque peu heurté par ce dernier propos m’a demandé de le justifier. Pour ce faire, j’ai utilisé, en bon Béarnais, une autre métaphore culinaire : comparaison –osée- avec un jambon de Bayonne, façon détournée de balancer mon porc… Dans cette image, le véritable intégriste exigerait la possession de la totalité du cochon, soit la collection complète de la Revue ! Plus modestement, un cochonnet pourrait figurer l’année complète. Je me limiterai au jambon : - la plaquette, forcément bricolée, représente la chiffonnade, tranche très, très fine [cf. note 1] ; - plus épaisse, une belle tranche de jambon, quasiment une rouelle : la livraison du premier juin 1855 (pp.889-1336), avec sa couenne (pardon, avec sa couverture d’origine) ; - enfin, demi-cuisseau, demi-cuissot, demie-cuisse, par mutilation du tome X. Le « canard » est bien boiteux ! Bel exemplaire, décoratif, très rare dans sa présentation d’origine : les mentions frappées sur les dos des reliures sont strictement utiles, nécessaires et suffisantes à la présentation de ces deux fragments de la Revue des Deux Mondes. BUR (H3/2) ‎

Roland Gautier - Jurançon

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‎Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 76795

(1865)

‎Lettre autographe signée adressée à Narcisse Ancelle. "Je suis très attendu à Paris et à Honfleur"‎

‎30 mai 1865 | 13.70 x 21.10 cm | une page sur un feuillet‎


‎Lettre autographe signée de Charles Baudelaire adressée à Narcisse Ancelle, rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier bleu. Pliures inhérentes à l'envoi, trois infimes petits trous sans atteinte au texte. Cette lettre a été retranscrite dans les Oeuvres complètesvolume 11 publiées en 1949 parL. Conard. Emouvante missive bruxelloise adressée au célèbre notaire familial devenu en 1844 le conseil judicaire de Charles chargé de gérer sa rente et ses dettes exponentielles. Une relation complexe s'établit entre le poète et son tuteur, mêlant nécessité et défiance, mais témoignant néanmoins d'un véritable respect mutuel entre les deux hommes. Cette correspondance, dépourvue de l'affectivité des lettres à sa mère ou des circonvolutions dans ses échanges avec les créanciers, constitue une des plus précieuses sources biographiques du poète. En effet, la dépendance financière de Baudelaire le contraint à une très grande transparence avec son tuteur et chacune de ses lettres à Ancelle résume admirablement ses pérégrinations. Ainsi, cette lettre évoque-t-elle le terrible enlisement du poète en Belgique et son retour sans cesse reporté à Paris. Lorsqu'il écrit, Baudelaire est encore à Bruxelles à l'Hôtel du Grand Miroir, «28 rue de la Montagne» (mais il ne faut pas écrire le nom de l'hôtel, sinon les lettres ne lui parviennent pas directement), où il se meurt d'ennui, de maladie et de rancur contre un pays dans lequel, innocemment, il croyait trouver la gloire. Cette annonce de départ imminent pour Paris,"Deux ou trois jours après votre réponse je partirai", fait écho à toutes les promesses similaires que le poète adresse depuis près d'un an à ces correspondants. Celle-ci sera avortée, comme toutes les autres car, comme il l'avoue à Ancelle un quelques mois plus tôt, Paris lui «fait une peur de chien». Ce n'est qu'en août 1865 qu'il accomplira un ultime et court séjour en France avant son apoplexie fatale. Son retour, "Je suis très attendu à Paris et à Honfleur"était pourtant motivé par une raison impérieuse: négocier avec un éditeur, grâce à l'intervention de Manet, la publication de son recueil de réflexions sur ses contemporains qu'il a déjà intitulé «mon cur mis à nu» et dont le manuscrit est en partie chez sa mère à Honfleur. Nouvel échec, l'uvre ne paraîtra qu'en 1897, 30 ans après la mort de Baudelaire. Mais c'est sans doute la référenceaux «deux grands tableaux [qu'il veut] expédier à Honfleur», qui donne tout son sel à cette lettre. Baudelaire évoque en effet sa volonté de rapatrier des peintures de sa collection déposés chez divers prêteurs ou restaurateurs, et dont il avait déjà envoyé une liste à Ancelle quelques mois plus tôt. Parmi ceux-ci, quels sont ceux qu'il voulait ramener à sa mère? Le portrait de son père, le Boilly, le Manet, un Constantin Guys? Il n'est fait aucune mention dans les autres lettres de ce transport artistique et du «reste» auquel seront joints les tableaux. Cette volonté d'"expédier à Honfleur" ses biens précieux,témoigne pourtant du désir du poète affaibli de s'installer définitivement dans la «maison-bijou» de sa mère à Honfleur, ilot de sérénité dans lequel Baudelaire rêve d'une paisible retraite où tout ne serait à nouveau «qu'ordre et beauté,luxe, calme et volupté». Il y retournera en effet, paralysé et muet, mais pour une dernière année d'agonie après sa crise syphilitique. L'hôtel du Grand Miroir, quant à lui, restera sa dernière véritable demeure comme cela sera noté le mardi 3 avril 1866, sur le registre des entrants à la Clinique Saint-Jean : « Nom et prénoms : Baudelaire Charles. « Domicile : France et rue de la Montagne, 28. « Profession : homme de lettres. « Maladie : apoplexie. » Belle lettre à celui qui fut à la fois le persécuteur et le protecteur de Baudelaire. Il accompagna le poète jusqu'à sa mort, avant de devenir l'éxécuteur testamentaire de la famille. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 65388

(1857)

‎Les Fleurs du mal‎

‎Poulet Malassis & De Broise | Paris 1857 | 12.10 x 18.80 cm | relié sous étui‎


‎Édition originale, imprimée sur vélin d'Angoulême, avec les coquilles habituelles et comportant les six poèmes condamnés, un des quelques exemplaires remis à l'auteur et «destinés à des amis qui ne rendent pas de services littéraires». Reliure en plein maroquin émeraude, dos janséniste à quatre nerfs, contreplats doublés de maroquin grenat encadrés d'un filet doré, gardes de soie dorée brochée à motifs de fleurs stylisées japonisantes, les suivantes en papier à la cuve, couvertures dite de troisième état (comportant deux restaurations marginales au second plat) et dos conservés, toutes tranches dorées sur témoins, étui bordé de maroquin. Reliure signée de Marius Michel. Précieux exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de Baudelaire au crayon sur la page de faux-titre : « à M. Tenré fils, souvenir de bonne camaraderie, Ch. Baudelaire » et de trois corrections autographes, au crayon pages 29 et 110 et à l'encre page 43. Exceptionnelle dédicace à un ami d'enfance, banquier et intellectuel, un des rares envois d'époque qui ne soient pas motivés par les nécessités judiciaires ou par les intérêts éditoriaux. En effet, même les quelques exemplaires sur hollande furent en grande partie consacrés à des offrandes stratégiques afin de contrer ou d'atténuer les foudres de la justice qui, en juin 1857, n'a pas encore rendu son jugement. Poulet-Malassis en gardera un souvenir amer: «Baudelaire a mis la main sur tous les exemplaires papier fort et les a adressés comme moyens de corruption à des personnages plus ou moins influents. Puisqu'ils ne l'ont pas tiré d'affaire, je crois qu'il ferait bien de les leur redemander.» La correspondance de Baudelaire permet de cerner assez précisément les différents types de dédicaces que fit le poète à la parution de son recueil. Il adresse lui-même une liste à de Broise pour mentionner les dédicataires des envois de presse, principalement de possibles intercesseurs judiciaires et des critiques littéraires influents. Le poète requiert ensuite «vingt-cinq [exemplaires] sur papier ordinaire, destinés à des amis qui ne rendent pas de services littéraires». Une lettre à sa mère nous apprend qu'il n'en a obtenu que vingt. Quelques-uns furent adressés dès juin 1857 à ses amis, dont celui de Louis-Ludovic Tenré. D'autres furent conservés par le poète ou offerts tardivement comme ceux d'Achille Bourdilliat et Jules de Saint-Félix. Si Tenré, cet ami d'enfance que Baudelaire vient de retrouver en décembre 1856, est honoré, dès la publication des Fleurs du Mal, d'un des rares exemplaires personnels du poète, soigneusement corrigé des trois coquilles qu'il a immédiatement repérées, ce n'est pas en considération d'un service rendu ou en vue d'un bénéfice immédiat. Cependant, comme toujours chez Baudelaire, ce n'est pas non plus en simple «souvenir de bonne camaraderie» qu'il adresse son uvre maîtresse à ce compagnon de pension du collège Louis-le-Grand. Dès 1848, Louis-Ludovic Tenré a pris la succession de son père, l'éditeur Louis Tenré qui, à l'instar de quelques autres grands éditeurs, s'est reconverti dans l'investissement, le prêt et l'escompte exclusivement adressé aux métiers du livre. Ces libraires banquiers ont joué un rôle essentiel dans la fragile économie de l'édition et ont contribué à l'extrême diversité de la production littéraire du XIXè siècle, soutenant l'activité de petits mais audacieux éditeurs et en liquidant d'autres à grand fracas judiciaires. En décembre 1856, Baudelaire annonce à Poulet-Malassis qu'il a déposé chez cet «ancien camarade de collège» un billet à ordre périmé que Tenré, par amitié, a bien voulu accepter. Il s'agit justement du premier acompte pour «le tirage à mille exemplaires [d'un recueil] de vers intitulé Les Fleurs du Mal». Avec cet exemplaire tout juste sorti des presses, Baudelaire offre ainsi à Tenré le précieux fruit du travail escompté par son nouveau banquier. C'est le début d'une longue relation financière. Parmi tous les créanciers d‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

Reference : LRB_030

‎DE QUELQUES PRÉJUGÉS CONTEMPORAINS‎

‎BAUDELAIRE (Charles). DE QUELQUES PRÉJUGÉS CONTEMPORAINS. Une page au recto d’un feuillet, 27,5 × 22,3 cm. Sans date [ca. 1850]. Brouillon autographe, d’un format remarquablement grand, d’un projet de texte évoquant plusieurs figures capitales et sujets de première importance dans l’œuvre de Baudelaire. Les brouillons de Baudelaire sont rares en mains privées. Ils fournissent l’aperçu le plus direct de sa façon de travailler. Ce projet de texte, avant-goût de Mon cœur mis à nu et de Fusées, mêle les intérêts littéraires du poète à la forme pamphlétaire qu’il emploie à la fin de sa vie. Il constitue un condensé allusif de la pensée de Baudelaire. Transcription (ATTENTION : dans cette notice, du fait du formatage des notices sur le site, les caractères barrés n'apparaissent pas comme tels dans la transcription ; se référer aux photos pour cela) : De la Poes [Centré] De quelques préjugés contemporains De M. de Béranger — poete — et patriote Qu’est-ce qu’un préjugé — Une mode de penser — De M. de Béranger — poete et patriote — De la Patrie au dix neuvième siècle — De M. Victor Hugo. Romantique — et penseur. De Mr de Lamartine — auteur Religieux. De la Religion au dix neuvième siècle — De la Religion aimable — Mr Lacordaire De M. Victor Hugo. Romantique et Penseur De Dieu au dix neuvième siècle — De quelques idées fausses de la Renaissance Romantique — Des filles Publiques et de la Philanthropie — [Rajouté dans un interligne, légèrement en retrait] (Des Réhabilitations en général). De Jean Jacques — auteur sentimental et infâme — De la République au dix neuvième siècle — et des Républicains. (G. Pagès — et D. Cormenin jugés par Robespierre). Des Fausses Aurores — Epilogue ou Consolations. Il est difficile de déterminer dans quelle mesure Baudelaire reprend à son compte ou combat les préjugés qu’il évoque ou que l’on devine à travers ce style lapidaire, et ce que le texte projeté devait révéler de l’évolution de la réflexion de Baudelaire depuis 1848. Cette étude du préjugé peut se rapprocher d’éloges ultérieurs du poncif et du lieu commun sous sa plume. Dans Fusées (Pléiade, I, 662) : Créer un poncif, c’est le génie. Je dois créer un poncif. Et plus loin (Fusées, Pléiade, I, 670), cette concise poétique de l’énoncé du lieu commun : Sois toujours poète, même en prose. Grand style (rien de plus beau que le lieu commun). Quant au terme de « préjugé », on le retrouve dans deux lettres capitales de Baudelaire : la lettre à Mme Sabatier du 31 août 1857 ( « Vous voyez, ma bien belle chérie, que j’ai d’odieux préjugés à l’endroit des femmes ») et l’unique lettre connue adressée à Wagner, le 17 février 1860 (« La première fois que je suis allé aux Italiens pour entendre vos ouvrages, j’étais […] plein de mauvais préjugés »). La présence de ce document dans la collection d’autographes de Champfleury permet d’en situer la rédaction durant la période 1848-1852, pendant laquelle Baudelaire et l’auteur de Chien-Caillou furent particulièrement proches — ils fondèrent ensemble l’éphémère Salut public en 1848. Notes au verso, d’une autre main : dans la partie supérieure, au centre : « N 4. » Puis, un peu plus bas : « 9 » — en rapport peut-être avec l’adjudication au prix marteau de 9 francs lors de la vente Champfleury ? Dans le coin inférieur droit : « XX ». Catalogue des autographes composant la collection Champfleury, 1891, numéro 24 ; ancienne collection Armand Godoy, reproduit en fac-similé dans Le Manuscrit autographe, numéro spécial consacré à Charles Baudelaire, 1927, page 76 ; Pléiade, II, page 54. Traces de pliures, légères restaurations marginales, papier bruni ; très beau toutefois. Nous exprimons notre vive reconnaissance à Andrea Schellino pour les explications précieuses qu’il nous a apportées dans le cadre de la rédaction de cette notice.‎


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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

‎Avec 5 eaux-fortes originales dont 2 de Manet. [BAUDELAIRE (Charles)] - ASSELINEAU (Charles).‎

Reference : 12837

(1869)

‎Charles Baudelaire, sa vie et son oeuvre.‎

‎ 1869 P., Alphonse Lemerre, 1869, 1 vol. in-12 (182 x 115 mm), relié 1/2 basane marron époque, dos lisse, auteur, titre et série de 6 double-filets dorés, plats de papier marbré lie-de-vin, de (2) ff. (faux-titre et titre) - 109 pp. - (1) f. (table).Dos légèrement insolé, pâles rousseurs éparses. ‎


‎Edition originale de la première biographie de Charles Baudelaire parue 2 ans après sa mort. Exemplaire sur papier fort.5 eaux-fortes originales représentant des portraits de Baudelaire : 1. gravé par Bracquemond daprès Emile Deroy (1844) en frontispice - 2. gravé par Bracquemond daprès un autoportrait de lauteur (1848) - 3. gravé par Bracquemond daprès Gustave Courbet (1848) - 4. Baudelaire de profil en chapeau peint et gravé par Manet (1862) - 5. Baudelaire de face peint et gravé par Manet (1865).Réf. biblio. : Vicaire, I-129 ; Clouzot, 9 : "Recherché surtout pour les 5 portraits de Baudelaire (). Assez souvent piqué et peu commun en reliure dépoque" ; Berès, Manet, dessins, aquarelles, eaux-fortes, lithographies1978, fiche 41 : Baudelaire de profil en chapeau - Eau-forte originale en 2e état, Manet ajoute son initiale M sur un petit rectangle hachuré - fiche 46 : Baudelaire de face III - Eau-forte, 4 états (?) : 1e tirage dans Asselineau en 1869. ‎

Bouquinerie Aurore - Belmesnil
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‎Edgar Allan POE - Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 73805

(1857)

‎Nouvelles histoires extraordinaires‎

‎Michel Lévy frères | Paris 1857 | 11.20 x 18 cm | relié‎


‎Edition originale. Reliure en demi chagrin tabac d'époque. Dos à nerfs orné de filets. Titre doré. Traces de frottement en bordures. Rousseurs éparses. Bon exemplaire. Cette traduction de Poe est publiée quelques mois avant le premier recueil de poèmes de Baudelaire: les Fleurs du mal. Si l'on sait ce que doit E.A Poe à Baudelaire, dont la superbe traduction dépasse l'uvre originale, on omet souvent la dette littéraire du français envers son modèle américain. Car, plus qu'un exercice de traduction, Baudelaire a trouvé dans la lecture des histoires extraordinaires, l'âme même de ses poèmes encore tout justes ébauchés. Après le succès de sa première traduction des Histoires Extraordinaires en 1856, Baudelaire ajoute à ses Nouvelles histoires extraordinaires, une préface unique qui, bien au-delà d'une simple présentation du «génie sombre et étrange» d'Edgar Allan Poe, se révèle une véritable profession de foi artistique de cet humble traducteur qui s'apprête à devenir un des plus grands poètes de la littérature mondiale. «Du sein d'un monde goulu, affamé de matérialités, Poe s'est élancé dans les rêves. Étouffé qu'il était par l'atmosphère américaine, il a écrit en tête d'Eureka : « J'offre ce livre à ceux qui ont mis leur foi dans les rêves comme dans les seules réalités ! » [...] Aristocrate de nature plus encore que de naissance, le Virginien, l'homme du Sud, le Byron égaré dans un mauvais monde, a toujours gardé son impassibilité philosophique, et, soit qu'il définisse le nez de la populace, soit qu'il raille les fabricateurs de religions, soit qu'il bafoue les bibliothèques, il reste ce que fut et ce que sera toujours le vrai poète, une vérité habillée d'une manière bizarre, un paradoxe apparent, qui ne veut pas être coudoyé par la foule, et qui court à l'extrême orient quand le feu d'artifice se tire au couchant.» Henry de la Madelène, écrivain et ami de Baudelaire ne s'y trompe pas, lorsqu'il enjoint ses contemporains à la découverte du poète au travers de ses traductions de Poe : «Lisez-les avec attention, et vous aurez du même coup le secret de l'âme de Baudelaire et le secret de ses uvres» Le recueil recèle de contes célèbres dont "La chute de la maison Usher". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 82409

(1861)

‎Les Fleurs du mal‎

‎Poulet Malassis & De Broise | Paris 1861 | 12.10 x 18.80 cm | relié sous étui‎


‎Seconde édition originale. Reliure en demi maroquin marron chocolat à coins, dos très légèrement éclairci à cinq nerfs orné de fleurons dorés, encadrement d'un double filet dorés sur les plats de papier peigné, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée. Rousseurs. Notre exemplaire est enrichi d'un portrait de Charles Baudelaire par Félix Bracquemond gravé sur chine, ici en deuxième état. Cette édition, entièrement recomposée par l'auteur, enrichie de 35 nouveaux poèmes et de 55 poèmes « profondément remanié[s] » est considérée au mieux comme une édition « en partie originale ».En réalité, véritable nouvelle édition originale, cette réécriture des Fleurs du Mal est l'aboutissement de la grande uvre baudelairienne et la seule version retenue par l'Histoire et la Littérature. * LA FAUTE A... Longtemps considérée comme une simple réédition enrichie, cette édition majeure n'a pas eu, comme la précédente, les faveurs de l'étude bibliographique, bien qu'elle offre un champ de recherche important et instructif. Soulignons à ce propos les différents états de la gravure de Bracquemond, mais également les coquilles des tout premiers exemplaires, en partie corrigées pendant le tirage dont, dans notre exemplaire, deux initiales absentes (p.20 et 49) ajoutées à l'encre à l'époque qui font un étrange écho à cette remarque de Charles Baudelaire à l'éditeur, en janvier 1861 : « Sans doute le livre est d'un bon aspect général ; mais jusque dans la dernière bonne feuille, j'ai trouvé de grosses négligences. Dans cette maison-là, c'est les correcteurs qui font défaut. Ainsi, ils ne comprennent pas la ponctuation, au point de vue de la logique ; et bien d'autres choses. Il y a aussi des lettres cassées, des lettres tombées, des chiffres romains de grosseur et de longueur inégales, etc. ». Poulet-Malassis s'est en effet séparé de De Broise et ces nouvelles Fleurs ont été imprimées par Simon Raçon à Paris. Doit-on également voir une corrélation avec le nombre d'exemplaires comportant des rousseurs sur cette seconde édition, qui s'expliquerait par une moins bonne qualité de papier et qui rend ceux dépourvus de rousseurs d'une grande et précieuse rareté ? LE CHOIX DE LA POSTÉRITÉ «Les Fleurs du Malont deux visages. Au troisième il est permis de rêver», lorsque Claude Pichois rassemble les uvres de Baudelaire pour La Pléiade, il doit faire un choix entre les trois éditions des Fleurs du Mal, la première de 1857, celle revue par l'auteur en 1861 et la dernière parue juste après la mort de Baudelaire en 1868. Bien qu'étant la plus complète et comprenant 25 poèmes de plus que la seconde, la troisième édition ne peut être prise pour modèle, car son architecture et peut-être le choix même des poèmes inédits ne sont pas, avec certitude, le résultat d'une volonté auctoriale. L'édition de 1868 est donc « en partie originale », car augmentée de poèmes composés par Baudelaire après 1861 en vue d'une nouvelle édition. Mais cette édition « définitive » sera établie après la mort du poète et, en l'absence de ses directives, les nouveaux poèmes seront sélectionnés et disposés par son ami Théodore de Banville. La première édition de 1857, mythique, historique, ne peut, bien entendu, être détrônée de son statut d'édition princeps. Riche de ses célèbres coquilles (soigneusement corrigées à la main sur les premiers exemplaires offerts par l'auteur), de ses poèmes condamnés (et donc absents de la seconde édition), mais surtout de sa mise en forme pensée, travaillée, modifiée et corrigée sans cesse jusqu'aux dernières épreuves (et jusqu'à rendre fou son bienveillant éditeur, le pauvre « Coco mal perché » que Baudelaire épuisa de remarques et de critiques), la « 1857 » est sans conteste un inaltérable monument de l'histoire littéraire et poétique universelle, dont les exemplaires non expurgés des poèmes condamnés constituent une des pièces maîtresses des collections bibliophiliques. Pourtant, elle ne pouvait être désignée comm‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 83274

(1861)

‎Les Fleurs du mal‎

‎Poulet Malassis & De Broise | Paris 1861 | 12.50 x 19 cm | relié‎


‎Seconde édition originale sur papier courant, dont il aurait été tiré 1500 exemplaires après 4 chine, quelques hollande et quelques vélin fort. Notre exemplaire est bien complet du portrait de Charles Baudelaire par Félix Bracquemond sur chine contrecollé, qui manque souvent,et qui est ici en premier état, avant la mention « L'artiste » au-dessus du portrait, pâles rousseurs. Reliure à la bradel en demi percaline orange, dos lisse orné de doubles filets dorés, date dorée en queue, pièce de titre de chagrin marron, plats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Cette édition, entièrement recomposée par l'auteur, enrichie de 35 nouveaux poèmes et de 55 poèmes « profondément remanié[s] » est considérée au mieux comme une édition « en partie originale ».En réalité, véritable nouvelle édition originale, cette réécriture des Fleurs du Mal est l'aboutissement de la grande uvre baudelairienne et la seule version retenue par l'Histoire et la Littérature. * LA FAUTE A... Longtemps considérée comme une simple réédition enrichie, cette édition majeure n'a pas eu, comme la précédente, les faveurs de l'étude bibliographique, bien qu'elle offre un champ de recherche important et instructif. Soulignons à ce propos les différents états de la gravure de Bracquemond, mais également les coquilles des tout premiers exemplaires, en partie corrigées pendant le tirage dont, dans notre exemplaire, deux initiales absentes (p.20 et 49) ajoutées à l'encre à l'époque qui font un étrange écho à cette remarque de Charles Baudelaire à l'éditeur, en janvier 1861 : « Sans doute le livre est d'un bon aspect général ; mais jusque dans la dernière bonne feuille, j'ai trouvé de grosses négligences. Dans cette maison-là, c'est les correcteurs qui font défaut. Ainsi, ils ne comprennent pas la ponctuation, au point de vue de la logique ; et bien d'autres choses. Il y a aussi des lettres cassées, des lettres tombées, des chiffres romains de grosseur et de longueur inégales, etc. ». Poulet-Malassis s'est en effet séparé de De Broise et ces nouvelles Fleurs ont été imprimées par Simon Raçon à Paris. Doit-on également voir une corrélation avec le nombre d'exemplaires comportant des rousseurs sur cette seconde édition, qui s'expliquerait par une moins bonne qualité de papier et qui rend ceux dépourvus de rousseurs d'une grande et précieuse rareté ? LE CHOIX DE LA POSTÉRITÉ «Les Fleurs du Malont deux visages. Au troisième il est permis de rêver», lorsque Claude Pichois rassemble les uvres de Baudelaire pour La Pléiade, il doit faire un choix entre les trois éditions des Fleurs du Mal, la première de 1857, celle revue par l'auteur en 1861 et la dernière parue juste après la mort de Baudelaire en 1868. Bien qu'étant la plus complète et comprenant 25 poèmes de plus que la seconde, la troisième édition ne peut être prise pour modèle, car son architecture et peut-être le choix même des poèmes inédits ne sont pas, avec certitude, le résultat d'une volonté auctoriale. L'édition de 1868 est donc « en partie originale », car augmentée de poèmes composés par Baudelaire après 1861 en vue d'une nouvelle édition. Mais cette édition « définitive » sera établie après la mort du poète et, en l'absence de ses directives, les nouveaux poèmes seront sélectionnés et disposés par son ami Théodore de Banville. La première édition de 1857, mythique, historique, ne peut, bien entendu, être détrônée de son statut d'édition princeps. Riche de ses célèbres coquilles (soigneusement corrigées à la main sur les premiers exemplaires offerts par l'auteur), de ses poèmes condamnés (et donc absents de la seconde édition), mais surtout de sa mise en forme pensée, travaillée, modifiée et corrigée sans cesse jusqu'aux dernières épreuves (et jusqu'à rendre fou son bienveillant éditeur, le pauvre « Coco mal perché » que Baudelaire épuisa de remarques et de critiques), la « 1857 » est sans conteste un inaltérable monument de l'histoire littéraire et poétique universelle, dont ‎

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‎[BAUDELAIRE (Charles)]; LEVAVASSEUR (Gustave); PRAROND (Ernest); ARGONNE (A.) [DOZON (A.) pseud.]‎

Reference : 19841

‎Vers‎

‎ Paris, Herman frères, 1843. In-12, 222 pp., demi-maroquin bleu moderne, dos à nerfs, tête dorée, couverture conservée (couverture empoussiérée, rousseurs). ‎


‎Édition de ce recueil à trois mains qui originalement aurait dû comprendre des contributions de Charles Baudelaire. Il contient 40 pièces de Levavasseur, 41 de Prarond et 54 d'Argonne. Les 4 poètes se sont rencontrés à la pension de Lévêquet et Bailly de Paris en 1837. C'est Lavavasseur et Pararond qui eurent l'idée du présent ouvrage, ils proposèrent à Baudelaire de contribuer, ce qu'il accepta. C'est lui qui proposa aux deux premiers de collaborer avec Auguste Dozon dit Argonne. Baudelaire remit son manuscrit à Levavasseur qui non seulement lui fit son commentaire mais entreprit de le corriger. Ce qui poussa Baudelaire à se retirer du projet. Levavasseur expliqua par la suite qu'il s'agissait de premières ébauches de pièces qui parurent dans Les Fleurs du mal. La trace de Baudelaire est pourtant là : deux des sonnets de Prarond lui sont dédiés (le XXVIIIe p. 125 et le XXXIIIe p. 133). Levavasseur conclut que Baudelaire avait bien fait de se retirer car "son étoffe était d'une autre trame que notre calicot". Peu commun. Ex-libris manuscrit de monsieur Nion (le libraire ?) sur le premier plat de couverture. Brunet, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 5e; Vicaire, V, 305; Mouquet, "Manoël [...]" in Le Figaro - Supplément littéraire, n°466, 10 mars 1928, p. 1 [en ligne]. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

Phone number : 09 78 81 38 22

EUR600.00 (€600.00 )

‎BAUDELAIRE Charles‎

Reference : 013432

(1872)

‎Souvenirs - correspondances. Bibliographie. Suivie de pièces inédites.‎

‎Paris Chez René Pincebourde 1872 In-8 Broché ‎


‎EDITION ORIGINALE. Un des quelques exemplaires sur vergé d'un tirage non précisé, celui-ci à grandes marges, non rogné. On a monté en frontispice un portrait de Baudelaire, qui a proprement marqué le titre. >>Le volume contient des lettres de Baudelaire à son éditeur Auguste Poulet-Malassis, à Charles Asselineau, des correspondances adressées à Baudelaire par Delacroix, Victor Hugo, Joséphin Soulary, Barbey d'Aurevilly, Paul de Saint-Victor, etc., et quelques poèmes. Bon 0‎

Phone number : 01 42 66 38 10

EUR350.00 (€350.00 )

‎Poe, Edgar Allan / Baudelaire, Charles‎

Reference : 15781

(1856)

‎Histoires extraordinaires..Baudelaire, Charles (1821-1867). Traducteur‎

‎ 1856 Paris, Michel Levy Freres, 1856.ou Paris, 1857. 1é-3e éd. In-18,reliure demi veau dos lisse passe,titre Edgar POE, sans la page de titre,dedicace imprimee a Marie CLEMM,poeme,pp. xxxi (1) 330 (1).‎


‎correspond a la collation de l’edition originale et à celle de Gallica,Le premier ouvrage de Poe traduit par Baudelaire, avec sa préface Sa vie, son oeuvre, premier maillon dans la conquête par Baudelaire de son double littéraire en prose, destiné à asseoir définitivement le nom de Charles Baudelaire aux côtés de Poe. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €‎

Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

Phone number : 33 04 94 63 34 56

EUR180.00 (€180.00 )

‎CLADEL Léon; BAUDELAIRE Charles:‎

Reference : 5799

(1862)

‎Les martyrs ridicules. Avec une préface de Charles Baudelaire.‎

‎Paris, Poulet-Malassis, 1862. In-8 de [2]-XII-[2]-350-[2]p. demi-percaline chocolat à la Bradel, dos lisse orné d'un fleuron doré, pièce de titre en maroquin prune, premier plat de couverture conservé, coins à peine frottés. ‎


‎ Édition originale du premier livre de Léon Cladel, et de l'importante préface de douze pages de Charles Baudelaire. Selon le témoignage de l'auteur, rapporté par sa fille Judith Cladel, Baudelaire aida à mettre en forme le roman, qui manquait de style et de syntaxe: “Huit mois durant, il daigna me pétrir de ses mains savantes et me rendre ductile et modéré, mois si dur de pâte et si violemment excessif... ” (Maître & Disciple, Paris, 1951, cité par G. Oberlé). L'éditeur: "Les Martyrs ridicules ont été entièrement remaniés et refaits sur les indications de Baudelaire. Je doute même que la collaboration n'ait pas été plus loin". (Poulet-Malassis; Bulletin du Bibliophile, avril 1923). De là à considérer ce texte comme le seul roman de Baudelaire il n'y a qu'un pas. On joint à l'exemplaire un poème manuscrit autographe de Léon Cladel dédicacé "A mon ami Alphonse Daudet" intitulé Palinodia, signé et daté du 5 janvier 1868. Il semble avoir été publié dans La Plume en 1892. Sans le faux-titre. Le tirage en a été limité à 500 exemplaires et un seul exemplaire sur Wathman, pour Baudelaire. Vicaire II, 402. !!! !!! Du 3 octobre au 24 octobre il n'y aura pas d'expédition de colis: le libraire est en voyage. La librairie reste ouverte et nous répondrons sporadiquement aux emails. Merci pour votre compréhension. ––> From 3 October to 24 October, there will be no parcel deliveries as the bookseller will be travelling. The bookshop will remain open and we will respond to emails sporadically. Thank you for your understanding.‎

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CHF1,450.00 (€1,554.21 )

‎[BAUDELAIRE] RAYNAUD (Ernest).‎

Reference : L6324

‎Le cinquantenaire de Charles Baudelaire.‎

‎ Maison du Livre, 1917. In-8 br. En frontispice " Statuette de Christophe " ayant inspiré à Baudelaire la " Danse Macabre ". Texte d'E. Raynaud, suivi de Baudelaire et la critique avec de nombreux extraits de textes et des opinions sur Baudelaire par G. Apollinaire, E. Jaloux, G. Kahn, Peladan, F. de Miomandre, R. de Montesquiou, etc. Bibliographie. E.O.‎


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‎Baudelaire Charles, Gianpaolo Pagni (ill.), Héliane Bernard (préf.): ‎

Reference : 1752

(1998)

‎Le Baudelaire. Poèmes de Charles Baudelaire, images de Gianpaolo Pagni. ‎

‎ A la Baconnière, Mango Jeunesse-Album Dada, collection Il suffit de passer le pont, 1998. In-4 de 40-[4] pages, cartonnage couleurs, gardes illustrées. Etiquette de librairie au second plat, pour le reste à l'état de neuf. ‎


‎19 poèmes de Baudelaire illustrés par Gianpaolo Pagni dont les images, selon la préfacière, "ont la force des mots de Baudelaire ». ‎

La Bergerie - Le Locle
CHF30.00 (€32.16 )

‎Edgar Allan POE - Charles BAUDELAIRE‎

Reference : 85483

(1856)

‎Histoires extraordinaires‎

‎Michel Lévy frères | Paris 1856 | 11 x 17.70 cm | relié‎


‎Edition originale de la traduction française établie par Charles Baudelaire et pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Reliure en demi basane brune d'époque. Dos lisse orné de filets. Dos éclairci uniformément. Rousseurs éparses. Ex-libris aux armes, Comte Coustant d'Yanville, Daniel de Grangues. Le premier ouvrage de Poe traduit par Baudelaire, avec sa préface Sa vie, son oeuvre, premier maillon dans la conquête par Baudelaire de son double littéraire en prose, destiné à asseoir définitivement le nom de Charles Baudelaire aux côtés de Poe. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR1,000.00 (€1,000.00 )

‎POE Edgar Allan / BAUDELAIRE Charles ( traduction par ) ‎

Reference : 49294

‎HISTOIRES EXTRAORDINAIRES. Traduction de Charles Baudelaire. Relié à la suite du même: NOUVELLES HISTOIRES EXTRAORDINAIRES. Traduction de Charles Baudelaire (1865) ‎

‎Paris Calmann Lévy, Editeur. Ancienne Maison Michel Lévy Frères 1881 in 12 (18x12) 1 volume reliure demi basane rouge de l'époque, dos lisse orné de faux nerfs à froid et de fleurons dorés, XXXI et 330 pages [1]. Traduction de Charles Baudelaire. Nouvelle édtion. Relié à la suite du même: NOUVELLES HISTOIRES EXTRAORDINAIRES. Traduction de Charles Baudelaire (Paris, Calmann Lévy, Editeur. Ancienne Maison Michel Lévy Frères, 1865) XXIV et 287 pages. Etiquette ex-libris de la bibliothèque de Louis Planchon. Louis Planchon, 1858-1915, docteur en médecine, licencié ès sciences naturelles, pharmacologue et spécialiste d'herboristerie médicale, professeur de botanique à l'Université de Montpellier. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request ) ‎


‎Très bon Couverture rigide ‎

Librairie Rouchaléou - Saint André de Sangonis

Phone number : 06 86 01 78 28

EUR120.00 (€120.00 )

‎BAUDELAIRE (Charles). PAGNI (Gianpaolo).‎

Reference : 5880

‎Le Baudelaire. Poèmes de Charles BAUDELAIRE. ‎

‎ MANGO 1 Mango Jeunesse-Album Dada, Collection "Il suffit de passer le pont", 1998, in-4, cartonnage rouge éditeur illustré en couleurs. ‎


‎"Les images de Gianpaolo PAGNI ont la force des mots de Baudelaire. Elles ont la même puissance d'évocation. On y trouve la violence du poète, ses déchirements, ses énigmes. L'éloquence des couleurs, leurs contrastes, leur profondeur sont un écho direct de ces "Fleurs" venimeuses qui hantèrent la vie de Baudelaire". ‎

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Phone number : 33 01 45 63 52 66

EUR30.00 (€30.00 )

‎CLADEL Léon - BAUDELAIRE Charles‎

Reference : 014665

(1880)

‎Les Martyrs Ridicules. Roman parisien avec une préface de Charles Baudelaire‎

‎Bruxelles Kistemaeckers 1880 in-12° Broché ‎


‎Seconde édition précédée d'un Avis de l'auteur. Préface de Charles Baudelaire. Tirage sur papier bleu azur. Exemplaire broché avec quelques marques. Bon 0‎

Phone number : 01 42 66 38 10

EUR30.00 (€30.00 )

‎[BAUDELAIRE, Charles]‎

Reference : YQV-40

(1855)

‎Revue anecdotique des lettres et des arts [puis :] Revue anecdotiques des excentricités contemporaines‎

‎15 parties en 8 volumes in-12 (170 × 97 mm) ; demi-veau havane, dos à nerfs ornés de filets dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, plats supérieurs des couvertures de livraison imprimées et illustrées sur papier mince de couleur (vert et jaune) conservés au début des cinq premiers volumes, tranches jaspées (reliure de l’époque).‎


‎Paris, À la librairie, [puis :] Poulet-Malassis, 1er avril 1855-octobre 1862. Série complète de cette célèbre revue littéraire et artistique. Première série. I (1855) : xii-420 pp. (mal ch. 120). – II (1856) : vii-280 & vii-280 pp. – III (1857) : vii-284 & vii-280 pp. – IV (1858) : 356, vii pp. & pp. 358 à 660. – V (1859) : vii-280 & viii-280-xxxviii pp. – Deuxième série. VI (1860) : xi-276 & viii-280 pp. – VII (1861) : viii-280 & vii-280 pp. – VIII (1862) : viii-288 & vi-[ii]-208 pp. – Table alphabétique des principaux personnages cités placée en tête de chaque volume ; table générale de la première série à la fin de l’année 1859. Publication périodique bimensuelle « tirée à très-petit nombre pour quelques amateurs », la Revue anecdotique formait une sorte de guide de l’actualité littéraire, artistique, théâtrale, musicale et mondaine : un kaléidoscope culturel rassemblant une myriade de « documents biographiques de toute nature, nouvelles des librairies et des théâtres, bons mots, satires, épigrammes, excentricités littéraires de Paris et de la Province, bouffonne- ries de l’annonce, prospectus rares et singuliers ». Dans l’esprit de son fondateur, le bibliothécaire et publiciste Lorédan Larchey (1831-1902), la Revue anecdotique se rattachait « à un genre fort cultivé jadis. Nous voulons parler des Nouvelles à la main. Mises en honneur par le siècle dernier, dénaturées ou reprises depuis à un point de vue trop exclusif pour avoir des chances de durée, les Nouvelles à la main d’autrefois n’ont rien perdu de leur valeur réelle. Leur place est restée vide » (cf. Revue anecdotique des lettres et des arts, 1er vol., no 1). Larchey, qui assurait la rédaction des notices (toutes anonymes) en compagnie d’Édouard Goepp, Alfred Duplessis, Félix Platel et Louis Enault – ses principaux colla- borateurs et associés –, assuma seul la direction de la revue « de 1855 à 1859 ; puis associé à Ernest Boujou en 1860 et 1861. La “tolérance” qui lui avait été accordée de faire vendre cette revue sur la voie publique par les marchands stationnaires “permissionnés” lui ayant été retirée le 7 décembre 1861, décision fut prise de ne plus paraître, et Poulet-Malassis devint copropriétaire à parts égales avec Bouju. Il ne put faire face à ses engagements, et la revue disparut à la fin de 1862 » (Jean Ziegler). On sait que la Revue anecdotique sollicita, sous la direction de l’éditeur des Fleurs du mal, la plume de Charles Baudelaire, présent avec plusieurs papiers publiés en 1862 : « Une réforme à l’Académie » (janvier) ; les cinq notices sur l’exposition permanente de peinture organisée par Louis Martinet, avec analyse des œuvres de Legros, Lavieille et surtout du Sardanapale de Delacroix (janvier) ; le nécrologe de Paul de Molènes (mars) ; « L’Eau-forte est à la mode » (avril). Parmi les autres collaborateurs, citons : Champfleury, Asselineau, Janet, Monselet, Nadar, La Fizelière, Troubat et Poulet-Malassis lui-même. Ensemble rare, bien complet des deux séries. Mors frottés ou en partie fendus, accident à une coiffe ; parfait intérieurement. Références : W. T. Bandy, « The Revue anecdotique and Baudelaire », in Romanic Review, New York, vol. 29, no 1, février 1938. – A. Schellino, « Baudelaire et Paul de Molènes », in Revue italienne d’études françaises, 2/2012 (en ligne). – A. Cervoni & A. Schellino, «Bibliographie de Charles Baudelaire (1821-1867)», inMarie Gispert &Catherine Méneux (éd.), Bibliographies de critiques d’art francophones, 1/2017 (en ligne). – Baudelaire, Œuvres, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1975, I, pp. xlvii-xlviii, et la notice de J.Ziegler sur Larchey,p.1566.– G.Oberlé, AugustePoulet-Malassis,Librairie du manoir de Pron, 1996, p. 371, no 941.‎

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