Paris, N. M. Tilliard, 1770. 1770 1 vol in-8° (210 x 133 mm) de: [xxiv], xxxviii, 381, [ii] (approbation) pp. Annotations manuscrites d'époque à l'encre en chinois dans les marges. (rares rousseurs). Cartonnage d'époque recouvert de papier à la colle rose, dos lisse orné de filets dorés, titre de marocain noir. (dos jauni, usures et petits manques).
Reference : 4201
Edition originale de la première traduction en langue occidentale du poème élogieux de l'empereur Qianlong sur la ville de Mukden (Mandchou, également appelée Shengjing « Capitale montante »). Mukden fut conquise par le chef Jurchen (Mandchou) Nurhaci (1559-1626) en 1625 des Ming. Il procéda au transfert de toute son administration dans la ville et construisit un grand complexe de palais pour les accueillir. De là, les Mandchous lancèrent leur attaque sur la Chine du Nord qui conduisit à la chute de la dynastie Ming en 1644. Après l'établissement de la dynastie Qing, Nurhace fut élevé au rang de premier empereur Qing et reçut le nom d'empereur Taizu. Mukden resta le foyer spirituel des Mandchous et les empereurs Qing suivants continuèrent à visiter et à agrandir les palais. L « Ode à Mukden » fut écrite à l'occasion d'une visite de l'empereur Qianlong en 1743, qui la fit publier la même année dans une belle édition de palais (« Yuzhi Shengjing fu »). Intéressantes annotations manuscrites d'époque en chinois dans les marges. Bel exemplaire à larges marges conservé dans son cartonnage dorigine.
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