1764 243 x 354 mm.
Reference : LBW02517
Carte gravée publiée dans le Petit Atlas Maritime, l'un des atlas les plus intéressants et les plus complets du dix-huitième siècle, composé d'après les documents du Dépôt des Cartes de la Marine, publié en 1764. Nicolas Bellin, ingénieur hydrographe français à la tête du Dépôt des cartes et plans de la Marine, fut chargé de dresser les cartes de toutes les côtes des mers connues. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
Librairie Le Bail
Didier Le Bail
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Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1735 4 volumes in-4, veau marbré, dos à nerfs, caissons ornés, tranches mouchetées Reliure de l'époque, 7 ff.n.ch. faux-titre & titre, avertissement des libraires, préface, placement des gravures- 390 pp.- ff.n.ch.- 359 pp.- 2 ff.n.ch.- 437 pp.- 3 ff.n.ch.- 324 pp.- 15 ff.n.ch. 80 planches gravées dont le frontispice répété, la plupart replées et de grande dimension. Épidermures sur les plats, coins usés, petits accrocs à certaines coiffes. Intérieur très frais. La plus belle et la plus complète édition des Voyages de Chardin l'originale de 1686 consistant en un seul volume in-folio. tant pour le texte la première s'arrête en 1673 que pour les gravures. Joaillier protestant exerçant, comme son père, Place Dauphine, Jean Chardin 1643-1713 effectua, pour des raisons commerciales, plusieurs voyages en Perse, région alors très peu connue des Occidentaux 1665, 1671-1680, avec des incursions en Turquie, dans le Caucase et en Inde. Fuyant la France en 1681, avant même la promulgation de l'Edit de Fontainebleau, il se réfugia à Londres, où Charles II le nomma bijoutier de la Cour. De la bibliothèque du baron Camille de Warenghien de Flory 1890-1965, avec ex-libris.
Bon état d’occasion
OLEARIUS (Adam), MANDELSO (J.A. de), WICQUEFORT (A. de, traducteur)
Reference : PHO-1912
(1659)
Paris, Jean Du Puis, 1659 et 1666 ,2 volumes in-4 ,27ff.-686pp., 22ff-648pp , relié tome 1 ; plein veau moucheté époque, dos à nerfs ornés avec titre et tomaison, tranches mouchetées rouges, coiffe supérieure arasée, coins usés, début de fente, petites rousseurs, Tome 2 ; plein veau, dos à nerfs ornés avec titre et tomaison, filets aux plats, tranches rouges, frottements et épidermures, une charnière fendue, coins usés, coiffes absentes, rousseurs, défauts à la carte du cour de la Volga, 2 cartes détachées et déchirures sans manque sur 2 cartes, mouillure angulaire sur quelques feuillets.. Illustré de 6 cartes dépliantes dont La grande carte du cours de la Volga et la Nouvelle carte de la Perse, la première carte réaliste de l'Iran qui corrige notamment l'emplacement et la forme de la mer Caspienne.
La première ambassade fut envoyée en Russie en 1633-1634 pour obtenir l'autorisation du tsar de voyager et d'expédier des marchandises à travers son royaume. Le second fut envoyé en 1635 pour conclure l'accord avec le shah de Perse. Bien que la mission commerciale ait échoué, l'ambassade a réussi à recueillir des informations remarquables par Olearius. L'ambassade partit de Gottorp en 1633 et se rendit, via Hambourg, à Moscou où elle conclut un traité avantageux avec le tsar Michel, et retourna aussitôt à Gottorp pour obtenir la ratification de cet arrangement du duc, avant de se rendre en Perse. Leur voyage sur la Volga et sur la mer Caspienne fut lent et entravé par des accidents, mais ils atteignirent la cour perse à Ispahan et furent reçus par le roi safavide, Shah Safi. La première édition du récit de ses voyages d'Olearius a été publiée en 1647. La première partie est divisé en six livres dont le quatrième traite de l'itinéraire de la mission jusqu'à Ispahan, avec des descriptions détaillées d'Ardabil, Qazvin, Qom et de leur séjour à la cour safavide. Le cinquième livre est une description encyclopédique de la Perse, couvrant des aspects tels que la géographie, la faune et la flore, les institutions politiques, les mœurs, les coutumes et les vêtements, l'histoire safavide, l'éducation, la langue et l'écriture, le commerce et la religion. Parmi les nombreuses observations ethnographiques, il convient de mentionner la représentation par Olearius des cérémonies Asura et d'autres rituels chiites. Le duc Frédéric III organise dès leur retour un voyage vers la Perse avec les mêmes personnes, auxquelles d’autres vont s’ajouter, dont Jean Albert de Mandelslo, un autre universitaire, celui-ci quitte l’expédition en Perse et part de son côté pour l’Est : il passe par la Chine et le Japon avant de rentrer en Angleterre, en faisant un détour par Madagascar. Quelques années après son retour, A. Olearius publie le récit de ses aventures. Il y ajoute celui de son ami Mandelslo à titre posthume : en effet, ce dernier meurt en 1640. 2 volumes of the famous travel of Oléarius and Mandelso ,Originally published in 1656, this is the second French edition of Olearius´, enlarged with a second part, containing a French version of Mandleslo´s .P1-5B
Amsterdam et Paris, Daniel Horthemels, 1686. In-12 relié en plein veau d'époque, dos à nerfs, pièce de titre, 3 ff. avec déchirures marginales sans perte, 12 ff., 432 pp., 4 ff., illustré d'un titre frontispice, du portrait de Chardin, de 3 vignettes de chapitres, d'une carte dépl. du Pont-Euxin, et de 15 pll. (dont 13 dépl.). Les plans suivants sont incomplets (Téflis, Festin de Téflis, Kachan, Caravansérail de Kachan, Kom), trace d'adhésif sur une planche, mors fendu, épidermures, coiffe de tête arasée, cachet.
Première édition in-12 paru en même temps que l’édition de Londres. Jean Chardin, diamantaire français, connu pour sa relation de ses séjours en Perse et en Orient à la fin du XVIIe , Fils d’un bijoutier protestant, il se rend en Perse et en Inde en 1665 pour y faire le commerce des diamants. Il plaît au roi de Perse, Shah Abbas II, qui le nomme son marchand. De retour en France en 1670, il publie "Le couronnement de Soleïmaan troisième, roy de Perse". Puis il repart pour la Perse en août 1671, en faisant cette fois-ci un long périple qui le mène à Smyrne, à Constantinople, en Crimée, dans le Caucase et en Géorgie. Il arrive à Isfahan en juin 1673, reste quatre ans en Perse et retourne en Inde avant de revenir en Europe en 1680 en passant par le Cap de Bonne-Espérance. Constatant à son retour que les Protestants sont persécutés en France, il se rend en 1681 en Angleterre, où Charles II le fait chevalier et le nomme bijoutier de la cour. Il s’y marie et devient membre de la Royal Society en 1682. Chardin se rend ensuite en Hollande en tant que représentant de la Compagnie anglaise des Indes orientales et c’est à Amsterdam qu’il publie en 1686 la première partie des "Voyages de monsieur le chevalier Chardin en Perse et autres lieux de l’Orient". Cet ouvrage, qu’il ne complète qu’en 1711, peut-être avec l’aide de François Charpentier, est salué par les philosophes et reçoit les éloges de Montesquieu, Rousseau, Voltaire et Gibbon. La majorité a été dessinée par Guillaume-Joseph Grelot, un artiste peintre qui accompagnait Chardin lors de ses voyages en Perse. M3-Et4
Dalibon 1822 In-8, demi basane, dos lisse, filets et fleurons doré, LXXXVIII- 344 pp. Reliure frottée. Rares rousseurs.
Bon état d’occasion
Librairie Chapelot 1921 In-8. Reliure pleine toile bleue, 190 pp., frontispice en couleurs reproduction d’une miniature persane, 40 photographies en noir et blanc.
Bon état d’occasion