Londres, chez PITT, 1686, in-folio (32x21cm), 8ff. - 349pp.-3ff., illustré de 17 gravures, la plupart dépliantes, manque le portrait de l’auteur, relié plein cuir époque, défauts de reliure avec manque de matière mais corps solide, 2 planches détachées, déchirures sans manque, manque en marge à la carte, traces de réparation à quelques planches, traces d’oxydation (adhésif).
Reference : PHO-2117
ÉDITION ORIGINALE Chevalier Jean Chardin (1643-1713), dit le "Chevalier Chardin", est un voyageur et un écrivain français. Il est connu surtout pour sa relation de ses séjours en Perse et en Orient à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle. Fils d’un bijoutier protestant, il se rend en Perse et en Inde en 1665 pour y faire le commerce des diamants. Il plaît au roi de Perse, Shah Abbas II, qui le nomme son marchand. De retour en France en 1670, il publie "Le couronnement de Soleïmaan troisième, roy de Perse". Puis il repart pour la Perse en août 1671, en faisant cette fois-ci un long périple qui le mène à Smyrne, à Constantinople, en Crimée, dans le Caucase et en Géorgie. Il arrive à Isfahan en juin 1673, reste quatre ans en Perse et retourne en Inde avant de revenir en Europe en 1680 en passant par le Cap de Bonne-Espérance. Constatant à son retour que les Protestants sont persécutés en France, il se rend en 1681 en Angleterre, où Charles II le fait chevalier et le nomme bijoutier de la cour. Il s’y marie et devient membre de la Royal Society en 1682. Chardin se rend ensuite en Hollande en tant que représentant de la Compagnie anglaise des Indes orientales et c’est à Amsterdam qu’il publie en 1686 la première partie des "Voyages de monsieur le chevalier Chardin en Perse et autres lieux de l’Orient". Cet ouvrage, qu’il ne complète qu’en 1711, peut-être avec l’aide de François Charpentier, est salué par les philosophes et reçoit les éloges de Montesquieu, Rousseau, Voltaire
Librairie Voyage et Exploration
M. Stéphan Feldman
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Lyon, Thomas Amaulry, 1687, 2 tomes en 2 vols in-12 , Reliure époque plein veau, dos à nerfs ornés avec titre et tomaison , de (24)-438pp (tome 1) et 439pp-(9) pp) illustrés de 15 planches dont 1 portrait-frontispice, 1 titre gravé 13 planches , la plupart dépliantes .Petite galerie de vers au début du tome 2 , 4 feuillets amputés (pp.89 à 96) de l’angle supérieur droit (avec manque de texte), reliure frottée , accident à la coiffe supérieur tome 1 , coins usés
Jean Chardin , Diamantaire français , connu pour sa relation de ses séjours en Perse et en Orient à la fin du XVIIe , Fils d’un bijoutier protestant, il se rend en Perse et en Inde en 1665 pour y faire le commerce des diamants. Il plaît au roi de Perse, Shah Abbas II, qui le nomme son marchand. De retour en France en 1670, il publie "Le couronnement de Soleïmaan troisième, roy de Perse". Puis il repart pour la Perse en août 1671, en faisant cette fois-ci un long périple qui le mène à Smyrne, à Constantinople, en Crimée, dans le Caucase et en Géorgie. Il arrive à Isfahan en juin 1673, reste quatre ans en Perse et retourne en Inde avant de revenir en Europe en 1680 en passant par le Cap de Bonne-Espérance. Constatant à son retour que les Protestants sont persécutés en France, il se rend en 1681 en Angleterre, où Charles II le fait chevalier et le nomme bijoutier de la cour. Il s’y marie et devient membre de la Royal Society en 1682. Chardin se rend ensuite en Hollande en tant que représentant de la Compagnie anglaise des Indes orientales et c’est à Amsterdam qu’il publie en 1686 la première partie des "Voyages de monsieur le chevalier Chardin en Perse et autres lieux de l’Orient". Cet ouvrage, qu’il ne complète qu’en 1711, peut-être avec l’aide de François Charpentier, est salué par les philosophes et reçoit les éloges de Montesquieu, Rousseau, Voltaire et Gibbon. P1-3N
Londres, Moses Pitt, 1686. In-folio de (10)-349-(5) pp., veau havane marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Première partie seule publiée. L'édition des quatre volumes initialement prévus, fut interrompue en raison notamment des difficultés pour Chardin à obtenir des illustrations gravées satisfaisantes.L'ouvrage est illustré d'un titre-frontispice, d'une vignette allégorique portant le buste du roi d'Angleterre à qui l'ouvrage est dédié, deux autres vignettes d'en-tête, seize planches gravées hors texte dont 12 dépliantes (dont une carte de la Mer Noire) ; lettrines et culs-de-lampe gravés en taille-douce.Jean Chardin (1643-1713), fils d'un riche joaillier protestant, pour satisfaire son goût des voyages, se lia avec un marchand de Lyon et partit avec lui, en 1665, pour la Perse et l'Inde. En Perse, il bénéficia de la protection du sh h ‘Abb s II. Il rentra en France en 1670 et l'année suivante, il publia le Récit du couronnement du roi de Perse Soliman III. Au mois d'août 1671, il se mit à nouveau en route pour la Perse, passant cette fois par Smyrne, Constantinople, la Crimée et le Caucase. Chardin atteignit I fah n au mois de juin 1673, passa quatre ans en Perse, visita de nouveau l'Inde et rentra en France par le cap de Bonne-Espérance en 1677. Pendant son séjour, il apprit la langue et la culture perses et devint plus tard plénipotentiaire de la Compagnie anglaise des Indes auprès des États de Hollande de 1683 à 1712. En 1681, les persécutions contre les protestants le contraignirent à s'installer à Londres où il devint joaillier de la cour et fut fait chevalier par Charles II.Bel exemplaire. Défauts sur la planche du Sépuchre de Abas second. Le portrait manque.Brunet, I, 1802 ; Chadenat 546 ; Atabey, 218 ; Hage Chahine, 909.