People's Republic of China : China Pictorial, [1954 ?], in-8, [104] p, [48] ill. reproductions photographiques en couleurs, Porte-folio en toile de lin à rabats, titre en caractères chinois rouge sur le premier plat, 2 fermoirs en os, Édition originale de cet ouvrage publié par "La chine-Revue illustrée" et imprimé dans la République populaire de Chine. Titre, impression, liste des planches, introduction et légendes en anglais, français, chinois et russe. 48 reproductions photomécaniques en demi-teinte, avec en tête le portrait du président Mao Zedong (retranscrit ici Tsé-Tong). Les événements décrits dans les photographies datent de 1952 à décembre 1953 : on y voit notamment Mao aux urnes et la fête nationale Les planches sont précédées d'une introduction rédigée par SOONG CHING-LING ou Song Qingling (1893-1981), personnalité politique chinoise surnommée la "mère de la Chine moderne". Troisième épouse de Sun Yat-sen, l'un des dirigeants de la révolution de 1911 qui a instauré la République de Chine, elle est souvent appelée Madame Sun Yat-sen. Après la mort de Sun en 1925, elle a été élue au comité exécutif central du Kuomintang (KMT). Elle a quitté la Chine pour Moscou après l'expulsion des communistes du KMT en 1927, accusée d'avoir trahi l'héritage de son mari. Magnifique ouvrage photographique au service de la République populaire de Chine. Rare. Parfait état. Couverture rigide
Reference : 93803
Bon [104] p., [48] ill.
Librairie Alain Brieux
Jean Bernard Gillot
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Paris, F. Buisson, 1799. 5 vol. in-8 de (4)-VIII-515 ; (4)-412 pp.; (4)-399 pp. ; (4)-326 pp. ; (4)-II-402 pp., demi-veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre en veau blond et de tomaison en veau vert et 1 atlas in-4, veau porphyre, dos lisse orné pièces de titre en maroquin rouge, frise dorée d'encadrement sur les plats, fleurettes en écoinçon (reliure de l'époque).
Deuxième édition, parue un an après l'originale française, traduite par Jean Castéra, revue, corrigée et augmentée d'un cinquième volume : Précis de l'Histoire de la Chine, et du Voyage en Chine et en Tartarie de J.C. Huttner, traduit de l'allemand. Ouvrage illustré d'un portrait de l'auteur, 3 frontispices, 31 planches et 4 cartes dépliantes, gravées par Tardieu et Launey. L'atlas est ici en troisième édition (Paris, Buisson, 1804) et se compose de 41 planches dont le portrait de l'auteur gravé par R. de Launay, de celui de Fou-Hi, fondateur de l'Empire chinois et de 4 cartes dont 3 dépliantes. Récit de la plus fastueuse des délégations occidentales envoyées en Chine au XVIIIe siècle publié en anglais en 1797, offrant des informations précises sur les sciences, l'histoire naturelle, l'aristocratie, les costumes, l'architecture. Cordier, Sinica, IV, 2385.Manque de papier marginal sur la dernière planche de l'atlas. Bel exemplaire.
Anvers, Henry Thieullier, 1700. In-12 de 102-(2) pp.DEZ (Jean). Ad virum nobilem. De cultu Confucii philosophi, et progenitorum apud Sinas. Anvers, Henri Thieullier, 1700. In-12 de 47-(1) pp. Informationes Patrum Societatis Jesu, seu libellus supplex ad Sacram Congregationem Sancti Officii, oblatus a Patribus e societate Jesu deputatis ad informandum de controversiis sinensibus. Sans lieu ni date (1700). In-12 de 35 pp. Conlon, III, 9974.Ensemble 1 vol. in-12, vélin rigide de l'époque, dos lisse, titre manuscrit à l'encre.
1 - Lettre adressée au Duc du Maine par le jésuite Louis Le Comte (1655-1728) au sujet de la religion des Chinois et du rôle des Missionnaires de la Compagnie de Jésus en Asie. Cordier Sinica donne plusieurs éditions à la même date sous ce titre mais avec des paginations différentes. Le texte est paru une première fois, mais toujours en 1700, sous le titre : Lettre à Monseigneur le Duc du Mayne sur les Cérémonies de la Chine. Sans lieu. Louis Le Comte (1655-1728) fut l'un des six mathématiciens envoyés par Louis XIV en mission religieuse et scientifique en Chine, en 1685. Cordier Sinica, I, 3872 - Le Jésuite Jean Dez (1643-1712) fut le premier recteur du nouveau séminaire-collège fondé par la Compagnie à Strasbourg (1682-1691). Excellent prédicateur, et controversiste habile, il est l'auteur de deux Mémoires présentés à la Congrégation du Saint-Office en faveur de la pratique des missionnaires jésuites dans la question des rites chinois. Plusieurs édition à la même date avec des paginations différentes. Sommervogel, III, 33.3 - Protestation des Jésuite, à l'occassion des derniers décret sur les affaires de Chine.Provenance : bibliothèque du marquis de Préaux, château d'Oublesse, avec ex-libris au timbre humide sur la page de titre.
(Pékin, place Caishikou, 1904-1905). Album in-8 oblong (19 x 31 cm) contenant 16 photographies originales montées sur carton fort, toile verte chagrinée, titre doré sur le plat supérieur (reliure de l'époque).
Exceptionnel album de 16 photographies originales témoignant notamment d'une des dernières exécutions par « lingchi » ou le supplice « des cent morceaux » à Pékin vers 1905 ainsi que plusieurs décapitations avec expositions des corps et des têtes dans la rue ; quatre photographies rendent compte des processions qui précèdent l’exécution (l’une d’elles figure le juge assis sous une tente, entouré de ses assistants). Selon les recherches de Jérôme Bourgon, les supplices eurent tous lieux place Caishikou (littéralement, carrefour du marché aux légumes), à Pékin, entre octobre 1904 et le 10 avril 1905. Infligé dans le cadre d’une condamnation à mort pour crime d’une gravité exceptionnelle, le lingchi fut officiellement aboli par décret impérial, le 24 avril 1905, suite à l’exécution de Fu-Zhu-Li. Démembré vivant, avant d’être décapité, le supplicié recevait une dose d’opium de façon a être dépecé plus lentement, d’où également l’appellation de «mort languissante». Historien et sinologue, Jérôme Bourgon est parvenu à décrypter ces documents par l’image. Il a identifié les suppliciés, daté et situé les scènes. Il nous permet surtout de comprendre pourquoi le lingchi n’a cessé de hanter l’imaginaire d’un Occident enclin à “exorciser sa fascination pour la cruauté en la projetant sur l’Orient”. Peu d’images furent divulguées en Europe : quelques reproductions dans des ouvrages sur la Chine (notamment ceux de Carpeaux et de Matignon), une série de douze cartes postales imprimées en Chine vers 1910 et des vues stéréo sur plaque de verre (musée Niépce).Un album «Supplices chinois» de 52 photographies originales a été présenté en vente publique (Bibliothèque Philippe Zoummeroff, 16 mai 2014, Crimes et châtiments, n°407 : Supplices des “cents morceaux”, décapitations et procession. Pékin, place Caishikou, octobre 1904-10 avril 1905).Bourgon, Obscene Vignettes of Truth Construing Photographs of Chinese Executions as Historical Document, in Visualising China, 1845-1965, Brill, 2013, pp. 39-91 ; Le Dernier lingchi. Faits, représentations, évènements, Études chinoises, vol. 25, 2006, pp. 113-171 ; Supplices chinois, Bruxelles, 2007.
Paris, Chez Abel l'Angelier, 1600. 1 vol. In-8 de (24)-308-(47) pp., veau havane glacé, dos orné à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque).
Rare édition donnée par Abel L'Angelier. La première édition en français parut en 1588, chez Jérémie Perier, traduit par Luc de La Porte, d'après l'originale en espagnol de 1585.Juan Gonçalez de Mendoça (1540-1617) fut envoyé en ambassade par Philippe II, avec notamment pour mission de recueillir des documents précis sur le pays ; il ne put pénétrer en Chine mais consacra trois ans à rassembler des renseignements de première main sur cet empire, basant en grande partie son importante description sur le récit des quelques missionnaires l'ayant précédé depuis 1575, dont il relate le voyage, Miguel de Luarca, Martin de Rada et Jeronimo Marin. Plusieurs chapitres sont consacrés à l'Amérique et aux Antilles, avec en particulier le récit du voyage effectué en 1584 par le P. Martin Ignacio qui se rendit en Chine par les Antilles, le Mexique et les Philippines, donnant d'importants détails sur ces régions et notamment sur la récente découverte du Nouveau-Mexique par Antonio de Espejo (1583). L'ouvrage de Mendoza, qui fit découvrir la Chine aux Occidentaux, obtint un succès considérable ; il fut rapidement traduit en plusieurs langues et plusieurs fois réédité. Jean Balsamo & Michel Simonin, 340 ; Cordier, Sinica I, 13.La page de titre qui manquait a été remplacée par un titre manuscrit au 19e siècle. Quelques traces de mouillure marginale, coiffes et coins restaurés.
A Paris, Chez l'Auteur, chez Froule, chez Nyon, chez Barrois, 1782. 3 vol. 3 vol. grand in-8 de XXII-(2)-340 pp. ; (6)-376 pp; (6)-362 pp., veau havane marbré, dos ornés à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert, filet à froid d'encadrement sur les plats, tranches rouges (reliure de l'époque).
Bel exemplaire à grandes marges de l'édition in-8 publiée la même année que l'édition originale in-4. Bien complet des 7 planches dépliantes gravées par Jean-Baptiste Marie Poisson d'après les dessins de Sonnerat : Plan de Pondichéry ; Chauderie et Pagotin ; Temple ou pagode des gentils ; Fête de Teroton ; Vue de la ville de Canton ; Caffres ; Hottentots. Pierre Sonnerat (1748-1814) né à Lyon commenca sa carrière comme dessinateur dans les manufactures. Monté à Paris, il quitte la France, à l'âge de vingt ans, pour rejoindre son parrain, le botaniste Pierre Poivre, sur l'actuelle île Maurice. Sonnerat remplit diverses missions et voyage à Madagascar, au Cap de Bonne-Espérance, aux Philippines et aux Moluques, jusqu'en Nouvelle-Guinée. En vrai naturaliste, il observe, décrit et dessine nombre d'espèces animales et végétales. En 1774, Sonnerat avait été nommé sous-commissaire de la Marine par Turgot.et le roi lui demanda de poursuivre ses recherches, sur l'Inde, la Malaisie et la Chine, et d'observer, collecter et décrire la faune, la flore et les habitants des pays traversés. Cordier, III, 2101.