Discours à l’Académie royale de langue et de littérature française. Ed. Dynamo, Pierre Aelberts éditeur, coll. Brimborions Liège 1962. E.O. L’un des 10 ex. de tête sur Chiffon bleu mazarin, après un ex. bleu azur. Plaquette in-12 très bel état
Reference : 12409
Librairie Eric Fosse
M. Eric Fosse
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Liège Editions Dynamo 1962 Plaquette in-12 assemblée par une cordelette, couverture imprimée.Edition originale de cette étincelante allocution prononcée par Jean Cocteau en Belgique alors quil représentait lAcadémie française, lors de la séance solennelle du 29 septembre 1962 à l'Académie royale de langue et de littérature françaises, au cours de laquelle fut célébré en présence de la reine Fabiola le centenaire de la naissance de Maurice Maeterlinck. Tirage limité à 51 exemplaires numérotés. Un des 40 exemplaires sur vélin Astra blanc.
Editions Dynamo, Pierre Aelberts éditeur, coll. Brimborions Liège 1962. E.O. Un des 40 ex. sur vélin astra. Plaquette in-12 très bel état
Paris Grasset 1955 in-8, reliure à la bradel de maroquin lavallière, plats, doublures et gardes de papier brique, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Honnelaître), 114 pp. Édition originale ornée d'un portrait de Colette par Jean Cocteau en frontispice. Un des 35 exemplaires numérotés sur vergé de Montval, tirage de tête. On joint, montée sur onglet en début de volume, une lettre autographe signée (inédite ?) de Colette à Cocteau : "Cher Jean, je me suis chargée d'un message auprès de toi parce qu'il m'est bien agréable. Ne veux-tu pas me rejoindre à l'académie Goncourt qui unanime te désire ? Je t'embrasse, cher Jean, Colette" (1 page in-4 sur papier bleu, s.d., légères traces de papier adhésif). Fine reliure signée.Près de 30 ans après l’élection de Colette au fauteuil d’Anna de Noailles, c’est Jean Cocteau qui lui succède à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Colette et Cocteau se connaissaient de longue date. Dans ses Portraits-souvenir publiés en 1935, le poète se rappelait avoir croisé Colette en compagnie de Willy et de Polaire au Palais des Glaces, dans les premières années du siècle. De loin en loin ils échangèrent leurs livres et quelques lettres, mais c’est le Palais-Royal qui va les réunir, cette fois, en voisins. Colette évoque ses fréquentes visites dans L’Étoile Vesper et Le Fanal bleu. En témoignent de nombreuses photographies, des enregistrements sonores et quelques films. On y devine, derrière le caractère spectaculaire, parfois, de leurs démonstrations d’amitié, une évidente complicité. Sans doute Cocteau n’était-il pas dupe de l’image de la bonne dame du Palais-Royal que Maurice Goudeket, avec l’assentiment de Colette, voulait imposer. Rappelant leurs fréquentes rencontres, il note chez elle «un regard de fauve pensif» et se souvient que «sa patte de velours sortait vite ses griffes.» Loin de l’image respectable de ses dernières années, il aime à rappeler ses années d’apprentissages lorsqu’elle était l’épouse de M. Willy, l’amie de Polaire et du Tout-Paris lesbien des années 1900. «N’allez pas prendre Madame Colette pour une bénisseuse», prévient-il, «bien souvent, prise à l’improviste, sous le bonnet de la grand-mère, je lui voyais le museau du loup»…Le voisinage de Cocteau au Palais-Royal ne suffisait apparemment pas à Colette qui espéra un temps que son ami la rejoindrait à l’Académie Goncourt. Le projet n’a pas abouti, Cocteau ayant sans doute déjà en vue le prestigieux quai Conti. La lettre pourrait avoir été écrite à la fin des années 40, en 1948 ou 1949, après les évictions successives de Sacha Guitry, Jean de La Varende, René Benjamin et Jean Ajalbert.Sans doute l’un des plus beaux textes d’hommage à Colette, enrichi d’une lettre inédite. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)
Paris, Veuve Marbre-Cramoisy, 1696. In-folio (51 x 31 cm) de 40 pp., 11 planches hors-texte à double-page, demi-basane rouge, dos lisse muet (cartonnage souple de l'époque).
Édition définitive. Titre rouge et noir orné d'une vignette gravée, 1 vignette gravée de départ et 11 planches à double-page montées sur onglet dont 6 tables, 3 études dont une planche de douze têtes d'expression d'après Le Brun et 2 scènes dont une gravée par Audran d'après Louis Testelin.Le peintre de cour Henry Testelin (1616-1695) cofondateur de l'Académie royale de peinture et de sculpture avec son frère le peintre Louis Testelin (1615-1665) fut professeur royal à partir de 1656 ; entre 1675 et 1679 il rédigea un ouvrage théorique qui donna lieu à une première édition en 1680 sous forme de tables intitulé Sentiments des plus habiles peintres du temps sur la pratique de la peinture (Paris, 1680). En 1681, il fut exclu de l'Académie parce que protestant et dut se réfugier aux Provinces-Unies. Ses discours ne furent rédigés et publiés qu'ultérieurement, d'abord vers 1693-1694 (La Haye, M. Rogguet) puis en 1696 (Paris, Vve Mabre-Cramoisy) avec leurs tables respectives reproduites. Quelques rousseurs. Brunet, V, 9246 ; Bénézit, VIII, 261 ; Conlon, Prélude au Siècle des Lumières, V, 19114.
[ Imprimerie de Brossier] - Collectif ; JOUANNET ; SEDAIL ; LACOUR
Reference : 41472
(1833)
1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-veau vert, dos lisse orné en long, Imprimerie de Brossier, Bordeaux, 1833, 176 pp. avec 3 pl. dépliantes (dont un grand plan dépliant des Ruines découvertes à Nérac en 1832 & 1833, levé par Chrétin)Rappel du titre complet : Académie Royale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux. Séance publique du 8 août 1833 : Discours ; Rapport ; Notice sur l'Education des Vers à Soie (Laterrade) ; Des capacités dans leur rapport à l'Education (Sédail) ; Rapport sur Nérac et ses Antiquités ; Rapport sur une nouvelle inscription de Nérac (Jouannet)
Très intéressant recueil des Actes de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Bordeaux, présentant notamment le rapport de Jouannet sur les antiquités de Nérac et son exposé relatif à la récente découverte du "bas-relief de Tetricus", qui s'avérera une mystification élaborée par Maximilien-Thédore Chrétin. Bon état