Plon Paris 1947 In-8 broché ( 220x150 mm ) de 72 pages.Illustrations du temps.
Reference : 839333
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[REVUE]. LETTRES FRANÇAISES. " Cahiers trimestriels de littérature française, édités par les soins de la revue SUR avec la collaboration des écrivains français résidant en France et à l'étranger ".
Reference : 10014
LETTRES FRANÇAISES. N° 11. (Janvier 1944). Pâques-Vent [Henri Michaux] (" La Marche dans le tunnel ", seul écrit publié par Henri Michaux sous un pseudonyme), Lanza del Vasto, Marguerite Yourcenar (" Mythologie ") [cf. note ci-dessous], " Anthologie de la nouvelle poésie française ", etc. Fortes rousseurs sur la couverture. // Note concernant les n° 11 et 14 de LETTRES FRANÇAISES : En 1981, dans son " Discours de réception à l'Académie française " (au fauteuil laissé vacant par Roger Caillois), Marguerite Yourcenar a évoqué sa participation aux LETTRES FRANÇAISES : " Vers 1943, quand nous étions [Roger Caillois et Marguerite Yourcenar] volontairement des exilés l'un et l'autre, lui, sous la Croix du Sud, moi dans une île qu'illumine assez souvent l'aurore boréale, il voulut bien accepter un long essai de moi pour la revue des LETTRES FRANÇAISES, qu'avec l'appui de cette admirable protectrice des lettres, Victoria Ocampo, il dirigeait à Buenos Aires. A cette époque où la voix de la France n'arrivait que rarement jusqu'à nous, ces minces cahiers nous apportaient une preuve rassurante de la vitalité de la culture française, venue, certes, d'un autre point du monde, mais n'en prouvant que mieux son don d'universalité. Peu importe ce qu'étaient ces quelques pages assez informes, qui plus tard m'ont servi de brouillons pour certaines parties d'autres livres. J'avoue même, en les relisant dans de vieux numéros des LETTRES FRANÇAISES, m'étonner qu'un esprit doué d'une si parfaite rigueur les eût acceptées. [] Quoi qu'il en soit, à une époque où nous n'étions guère rassurés sur la survie de la culture (le sommes-nous aujourd'hui ?) ni du reste sur notre propre avenir, un tel accueil était pour un jeune écrivain encore dépaysé aux Etats-Unis une grâce accordée et un service rendu. Cher Caillois, je saisis cette occasion de vous en remercier en public. "
LETTRES FRANÇAISES. " Cahiers trimestriels de littérature française, édités par les soins de la revue SUR avec la collaboration des écrivains français résidant en France et à l'étranger ". Buenos Aires (Viamonte 548, puis (à partir du n° 5) San Martin 689). Directeur : Roger Caillois. In-8° broché. 20 numéros (dont un double - le n° 7-8 - et un quadruple - le n° 17-20) ont paru en 16 livraisons, de juillet 1941 à juin 1947. (Destribats, 427)
[REVUE]. LETTRES FRANÇAISES. " Cahiers trimestriels de littérature française, édités par les soins de la revue SUR avec la collaboration des écrivains français résidant en France et à l'étranger ".
Reference : 10016
LETTRES FRANÇAISES. N° 14. (Octobre 1944). Victoria Ocampo, Ibarra " Jorge Luis Borges "), Jorge Luis Borges (" Assyriennes "), Marguerite Yourcenar (" Mythologie ", II) [cf. note ci-dessous], Roger Caillois, etc. Très bon état. // Note concernant les n° 11 et 14 de LETTRES FRANÇAISES : En 1981, dans son " Discours de réception à l'Académie française " (au fauteuil laissé vacant par Roger Caillois), Marguerite Yourcenar a évoqué sa participation aux LETTRES FRANÇAISES : " Vers 1943, quand nous étions [Roger Caillois et Marguerite Yourcenar] volontairement des exilés l'un et l'autre, lui, sous la Croix du Sud, moi dans une île qu'illumine assez souvent l'aurore boréale, il voulut bien accepter un long essai de moi pour la revue des LETTRES FRANÇAISES, qu'avec l'appui de cette admirable protectrice des lettres, Victoria Ocampo, il dirigeait à Buenos Aires. A cette époque où la voix de la France n'arrivait que rarement jusqu'à nous, ces minces cahiers nous apportaient une preuve rassurante de la vitalité de la culture française, venue, certes, d'un autre point du monde, mais n'en prouvant que mieux son don d'universalité. Peu importe ce qu'étaient ces quelques pages assez informes, qui plus tard m'ont servi de brouillons pour certaines parties d'autres livres. J'avoue même, en les relisant dans de vieux numéros des LETTRES FRANÇAISES, m'étonner qu'un esprit doué d'une si parfaite rigueur les eût acceptées. [] Quoi qu'il en soit, à une époque où nous n'étions guère rassurés sur la survie de la culture (le sommes-nous aujourd'hui ?) ni du reste sur notre propre avenir, un tel accueil était pour un jeune écrivain encore dépaysé aux Etats-Unis une grâce accordée et un service rendu. Cher Caillois, je saisis cette occasion de vous en remercier en public. "
LETTRES FRANÇAISES. " Cahiers trimestriels de littérature française, édités par les soins de la revue SUR avec la collaboration des écrivains français résidant en France et à l'étranger ". Buenos Aires (Viamonte 548, puis (à partir du n° 5) San Martin 689). Directeur : Roger Caillois. In-8° broché. 20 numéros (dont un double - le n° 7-8 - et un quadruple - le n° 17-20) ont paru en 16 livraisons, de juillet 1941 à juin 1947. (Destribats, 427)
[REVUE]. LETTRES FRANÇAISES. " Cahiers trimestriels de littérature française, édités par les soins de la revue SUR avec la collaboration des écrivains français résidant en France et à l'étranger ".
Reference : 10017
LETTRES FRANÇAISES. N° 14. (Octobre 1944). Victoria Ocampo, Ibarra " Jorge Luis Borges "), Jorge Luis Borges (" Assyriennes "), Marguerite Yourcenar (" Mythologie ", II) [cf. note ci-dessous], Roger Caillois, etc. 1/25 de tête sur pur fil Liverpool Ledger, réservés aux abonnés " de fondation ". [25 ex. " de fondation " sur pur fil Liverpool Ledger / 100 ex. " de soutien " sur hollande]. Exemplaire à très grandes marges, non rogné. Quelques auréoles et rousseurs sur la couverture et sur la partie des marges dépassant du volume ; bon exemplaire cependant, et de grande rareté. // Note concernant les n° 11 et 14 de LETTRES FRANÇAISES : En 1981, dans son " Discours de réception à l'Académie française " (au fauteuil laissé vacant par Roger Caillois), Marguerite Yourcenar a évoqué sa participation aux LETTRES FRANÇAISES : " Vers 1943, quand nous étions [Roger Caillois et Marguerite Yourcenar] volontairement des exilés l'un et l'autre, lui, sous la Croix du Sud, moi dans une île qu'illumine assez souvent l'aurore boréale, il voulut bien accepter un long essai de moi pour la revue des LETTRES FRANÇAISES, qu'avec l'appui de cette admirable protectrice des lettres, Victoria Ocampo, il dirigeait à Buenos Aires. A cette époque où la voix de la France n'arrivait que rarement jusqu'à nous, ces minces cahiers nous apportaient une preuve rassurante de la vitalité de la culture française, venue, certes, d'un autre point du monde, mais n'en prouvant que mieux son don d'universalité. Peu importe ce qu'étaient ces quelques pages assez informes, qui plus tard m'ont servi de brouillons pour certaines parties d'autres livres. J'avoue même, en les relisant dans de vieux numéros des LETTRES FRANÇAISES, m'étonner qu'un esprit doué d'une si parfaite rigueur les eût acceptées. [] Quoi qu'il en soit, à une époque où nous n'étions guère rassurés sur la survie de la culture (le sommes-nous aujourd'hui ?) ni du reste sur notre propre avenir, un tel accueil était pour un jeune écrivain encore dépaysé aux Etats-Unis une grâce accordée et un service rendu. Cher Caillois, je saisis cette occasion de vous en remercier en public. "
LETTRES FRANÇAISES. " Cahiers trimestriels de littérature française, édités par les soins de la revue SUR avec la collaboration des écrivains français résidant en France et à l'étranger ". Buenos Aires (Viamonte 548, puis (à partir du n° 5) San Martin 689). Directeur : Roger Caillois. In-8° broché. 20 numéros (dont un double - le n° 7-8 - et un quadruple - le n° 17-20) ont paru en 16 livraisons, de juillet 1941 à juin 1947. (Destribats, 427)
38 lettres manuscrites dHenri Béraud à Pauline Teillan-Dullin, du 2 février 1917 au 31 décembre 1949. La longueur de ces lettres va dun seul à une dizaine de feuillets (toujours rédigés au seul recto). En tout : 90 feuillets, certains à en-tête des journaux où écrivait Béraud (Bonsoir, Le Petit Parisien) où des hôtels européens où lavaient conduit ses reportages (Shelbourne Hotel, Dublin ; Hotel Bristol, Wien ; Excelsior, Roma) ; plusieurs enveloppes sont conservées. Pauline Teillan-Dullin a numéroté les lettres que lui envoyait Béraud. Celles que nous avons retrouvées commencent avec la lettre n° 17 (2 février 1917) hormis une enveloppe vide, à ladresse de Pauline Teillan-Dullin, datée du 12 novembre 1916 par le cachet de la poste) ; elles cessent avec la lettre n° 78 (31 décembre 1949). Suit un dossier darticles de presse consacrés au procès dHenri Béraud (articles de François Mauriac, Pierre Brisson, Lucien Rebatet, Sacher Basoche [pseudonyme de Louis Truc], Fernand Pouey), puis à sa libération. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Henri Béraud fut toujours très discret sur sa vie amoureuse. Après un bref mariage avec Marie-Joséphine Maulet (qui se fit et défit en 1912), trois femmes partagèrent la vie de Béraud de façon durable : Marthe Deladune, peintre et danseuse, qui fut sa compagne de 1913 jusquen 1928, date à laquelle, atteinte de troubles psychiatriques, elle mourut dans lasile où elle avait dû être internée ; Maryse Dalbret, sa secrétaire, avec laquelle il se lie en 1927, et qui le quitte en 1937 (mais elle continua dêtre sa secrétaire) ; Germaine Langlade, née Batailler, qui sera son épouse de 1940 jusquà la mort dHenri Béraud en 1958 elle lui survivra jusquen 1989, ne quittant jamais les Trois-Bicoques de Saint-Clément-des-Baleines. /// La correspondance que nous proposons ici met au jour une liaison inconnue des biographes et des spécialistes plus longue que celles précédemment citées, et parallèle à elles. Il sagit dun amour de jeunesse, concrétisé à lâge adulte. Le contexte et les détails de lhistoire nous manquent. Mais cette affaire est compliquée, heurtée, soumise à des nombreuses crises. Que les deux protagonistes soient mariés (mais pas lun avec lautre) complique évidemment la situation. Cet amour dHenri Béraud, jusquaujourdhui resté inconnu, est Pauline Teillan, née Dullin. Elle est la sur du grand acteur Charles Dullin, qui, avec Albert Londres, fut le plus grand ami lyonnais du jeune Béraud. La correspondance que nous avons mise au jour commence en 1917, par de très belles et déchirantes lettres écrites au front, en Picardie. Elle dure sans interruption jusquen décembre 1949 dernière lettre envoyée par Béraud, de son pénitencier de lIle de Ré, après la mort de Charles Dullin. Pauline Teillan-Dullin a soigneusement conservé et numéroté les lettres de Béraud. Son dossier contient aussi plusieurs articles relatifs au procès de Béraud, puis à sa libération. Pauline Teillan-Dullin reste très discrète sur Henri Béraud dans son beau livre de mémoires, " les Ensorcelés du Chatelard ". En revanche, Béraud, évoque Pauline Dullin avec tendresse dans " Quas-tu fait de ta jeunesse ? " : « Dullin arrivait de sa Savoie natale. Dernier de seize enfants, il avait grandi dans une espèce de métairie féodale [« le Chatelard »], flanquée de tours où nichaient des corneilles. A la mort des parents, sa sur Pauline lavait appelé auprès delle. Aussi belle que noble, elle était comme un vivant reflet de Lucile, et nous avions tous pour elle les yeux de René [allusion à Lucile et René de Chateaubriand]. Cette femme admirable avait adopté Charles comme un fils. Elle partageait ses rêves, et sans doute fut-elle la première à comprendre ce quil avait en lui de courage et de foi » (Quas-tu fait de ta jeunesse ?,III, I) /// Ces lettres dHenri Béraud à Pauline Teillan-Dullin donnent à voir un personnage bien différent de celui quil sest lui-même appliqué à construire pour le public. Très sensible, angoissé et insatisfait, en proie au doute, très critique envers lui-même, il semble être le contrepoint du pamphlétaire redouté, de lhomme puissant et fort en gueule, dont sa réputation a laissé une image construite et fallacieuse.-
[REVUE]. LETTRES FRANÇAISES. " Cahiers trimestriels de littérature française, édités par les soins de la revue SUR avec la collaboration des écrivains français résidant en France et à l'étranger ".
Reference : 10005
LETTRES FRANÇAISES. Collection suivie du n° 1 (juillet 1941) au n° 12 (avril 1944). Manquent donc les cinq derniers volumes (13, 14, 15, 16, 17-20) pour le complètement. Le n° 1 est ici dans sa réédition de juillet 1942. Bel ensemble.
LETTRES FRANÇAISES. " Cahiers trimestriels de littérature française, édités par les soins de la revue SUR avec la collaboration des écrivains français résidant en France et à l'étranger ". Buenos Aires (Viamonte 548, puis (à partir du n° 5) San Martin 689). Directeur : Roger Caillois. In-8° broché. 20 numéros (dont un double - le n° 7-8 - et un quadruple - le n° 17-20) ont paru en 16 livraisons, de juillet 1941 à juin 1947. (Destribats, 427)